04 juin, 2011

Le président nigérian Jonathan reçu mercredi par Obama à la Maison Blanche

WASHINGTON - Le président américain Barack Obama recevra mercredi 8 juin son homologue nigérian Goodluck Jonathan à la Maison Blanche, a annoncé samedi la présidence américaine dans un communiqué.

M. Obama a hâte de consulter le président Jonathan sur les derniers événements régionaux et mondiaux, et d'approfondir le solide partenariat bilatéral, indique le texte.

Goodluck Jonathan, un chrétien du sud, a été réélu à la présidence du Nigeria, pays le plus peuplé d'Afrique, le 16 avril avec 57% des suffrages.

Le département d'Etat américain avait qualifié ce scrutin d'élections les plus réussies depuis le retour (du Nigeria) à la démocratie multipartite en 1999, et souligné que cela envoyait un signal très fort dans toute l'Afrique.

La Maison Blanche rappelle par ailleurs que M. Obama rencontrera jeudi le président gabonais Ali Bongo pour faire avancer le partenariat important entre les Etats-Unis et le Gabon sur un éventail de questions régionales et globales. Le communiqué souligne que le Gabon assure la présidence du Conseil de sécurité des Nations unies pour le mois de juin.


(©AFP /

Pakistan: Un haut cadre d'Al-Qaida tué par un drone américain

Un haut cadre pakistanais d'Al-Qaida, Ilias Kachmiri, considéré comme l'un des activistes les plus dangereux au monde, a été tué par une attaque de drone américain au Pakistan, ont rapporté ce samedi un responsable des services de renseignement et la presse locale.

La mort de Kachmiri constitue un nouveau succès pour les services de renseignements américains un mois après la mort du chef d'Al-Qaida, Oussama ben Laden, le 2 mai au Pakistan.

Avec Reuters

Tiger Woods toujours le sportif le plus riche du monde

L'Américain Tiger Woods, qui n'a gagné aucun tournoi depuis novembre 2009 et qui a dégringolé de la première place mondiale à la 13e, est resté malgré tout le sportif le plus riche du monde, selon le magazine Forbes. Si ses revenus annuels ont diminué de 50 millions de dollars au cours des deux dernières années, il est, avec 75 millions de dollars, l'incontestable N.1 pour les 12 mois écoulés devant la star de NBA, Kobe Bryant (53 M).

Le magazine prend en compte dans ses calculs les salaires ainsi que les revenus issus du parrainage et de la publicité. C'est grâce à tous ces gains que le "Tigre" était devenu le premier sportif milliardaire avant le déballage médiatique du scandale de ses infidélités conjugales fin 2009.

Kobe Bryant et Lebron James complètent le podium

Depuis, Woods a perdu des sponsors de poids comme Accenture, AT&T, Gillette et PepsiCo tout en parvenant à conserver Nike et EA Sports notamment. Ces deux derniers lui ont rapporté plus de la moitié de ses gains au cours des 12 derniers mois. Un autre cador de la NBA, LeBron James, suit à la troisième place avec 48 millions de dollars, juste devant le Suisse Roger Federer, finaliste du tournoi de Roland-Garros de tennis, 4e avec 47 millions, le golfeur américain Phil Mickelson complétant le Top 5 avec 46,5 millions de dollars.

Premier joueur de football: David Beckham avec 40 millions, devant l'attaquant du Real Madrid Cristiano Ronaldo (38 M), Lionel Messi, meilleur joueur du monde et vainqueur de la Ligue des champions avec Barcelone, est 10e (32,3 millions). S'il n'a pas renoué avec la victoire depuis son retour en Formule 1, l'Allemand Michael Schumacher conserve la tête chez les pilotes (34 M).

Enfin, la joueuse de tennis russe Maria Sharapova est la seule femme à figurer dans ce Top 50 des sportifs les plus riches du monde: 29e avec 24,2 millions de dollars grâce en grande partie à ses engagements en faveur de Nike et des chaussures Cole Haan.

© 2011 AFP

BURKINA FASO Fin de l'opération anti-mutins, une jeune fille tuée

OUAGADOUGOU (© 2011 AFP) - L'opération de l'armée burkinabè contre des mutins dans la capitale économique Bobo Dioulasso (sud-ouest) est "terminée", a affirmé samedi à l'AFP un responsable militaire, ajoutant qu'une jeune fille avait été tuée par une balle perdue.
Fin de l'opération anti-mutins, une jeune fille tuée

© AFP/Archives Ahmed Ouoba. Un soldat salue le président burkinabè, le 1er avril 2011 à Ouagadougou

Selon une source gouvernementale, l'état-major s'est rendu samedi matin dans la ville "pour constater la fin des opérations" menées depuis vendredi matin par un détachement de la garde présidentielle venu de Ouagadougou, appuyé par des parachutistes commandos et des gendarmes.

"L'opération est terminée", a confirmé à l'AFP l'un des commandants de l'opération, sous couvert d'anonymat.

"Nous sommes en train de ramasser les armes, les munitions et les objets volés. Cette phase risque de durer une à deux semaines, parce qu'il y a beaucoup d'objets qui ont été volés" par les mutins, a-t-il poursuivi, soulignant que l'armée avait demandé la coopération de la population.

Dans un quartier "il y a eu un mort, une fille de 16 ans tuée par une balle perdue", a indiqué ce gradé, disant ne pas savoir pour l'heure qui était responsable de sa mort.

"Il n'y a eu aucun blessé de notre côté mais il y en a eu beaucoup du côté des militaires mutins", parmi lesquels "beaucoup" ont été arrêtés, a-t-il déclaré sans plus de précision.

Selon une source hospitalière, 21 blessés ont été enregistrés, dont 12 militaires, portant à une soixantaine le nombre de personnes blessées en deux jours à Bobo Dioulasso, qui avait été livrée depuis mardi soir aux tirs en l'air et pillages des mutins.

Des habitants ont confirmé que "la nuit a été calme" et que la vie a repris dans la matinée. La garde présidentielle "reste positionnée sur les principales voies mais nous laisse circuler", a dit un résident.

C'était la première fois que le régime du président Blaise Compaoré recourait à la force depuis le début en mars des mutineries de soldats à travers le pays, qui ont sérieusement déstabilisé le pouvoir.

10 blessés dans l'attaque d'un poste de police au Caire

LE CAIRE (© 2011 AFP) - Dix personnes ont été blessées vendredi soir dans l'attaque d'un poste de police du centre du Caire après le décès d'un homme suite à une altercation avec un policier, a indiqué le ministère de la Santé.
10 blessés dans l'attaque d'un poste de police au Caire

© AFP Mohammed Khalil. Un véhicule de police incendié, devant un poste de police, le 3 juin 2011 au Caire

"La majorité des blessures sont superficielles", a affirmé Abdelhamid Abaza, un responsable du ministère cité par l'agence officielle Mena dans la nuit de vendredi à samedi.

Le calme était revenu samedi matin autour du poste de police, aux environs duquel des blindés de la police militaire ont été postés, selon la télévision d'Etat.

La police égyptienne avait fait usage vendredi soir de gaz lacrymogène contre des dizaines de personnes qui avaient attaqué le poste de police d'Ezbekiya, dans le centre du Caire, lançant des pierres et brûlant une voiture de police, après le décès d'un chauffeur de bus.

Ce dernier avait eu jeudi une altercation avec un policier et avait été battu par des personnes qui assistaient à la scène et entendaient défendre le policier.

Blessé et hospitalisé, le chauffeur est décédé vendredi. Sa famille a alors rassemblé des partisans, notamment place Tahrir où étaient réunis des manifestants dans la journée, avant de se diriger vers le poste de police du quartier d'Ezbekiya.

Affaire Diallo / DSK: l’accusé plaiderait non-coupable

NEW YORK (© 2011 Afriquinfos) – Les indices signalant que Dominique Strauss-Kahn plaiderait non-coupable s’accumulent.
Affaire Diallo / DSK: l’accusé plaiderait non-coupable

CC BY Guillaume Paumier22. Dominique Strauss-Kahn

Dès le début de l’affaire Diallo / DSK, au lendemain de l’interpellation de l’accusé pour être précis, les avocats de l’ex-Directeur du FMI avaient annoncé la couleur: Strauss-Kahn plaidera non-coupable. Mais depuis, de l’eau a coulé sous les ponts et de nouvelles révélations ont fait les gorges chaudes de la presse.

7 chefs d’inculpations pèsent sur DSK, dont tentative de viol, agression sexuelle et séquestration, ils seront tous lus devant lui lors de l’audience du 6 juin, à la suite de quoi le juge Michael Obus lui demandera s’il plaide coupable ou non-coupable.

A partir de là, de trois choses l’une :

- Si DSK plaide coupable il pourra négocier avec le ministère public sa peine, autrement dit dans un cas comme celui-ci, le nombre d’années de réclusion. Cette éventualité est très peu probable car Benjamin Brafman, un des avocats de Strauss-Kahn a annoncé à plusieurs reprises que son client plaiderait non-coupable et qu’il serait acquitté.

- Si DSK plaide non-coupable, on ne connaîtra pas la date du procès lors de l’audience de lundi. Il faudra d’abord sélectionner un jury populaire composé de 12 citoyens new-yorkais. Ceux-ci devront se prononcer à l’unanimité sur la culpabilité ou l’innocence de l’accusé. La lenteur de la procédure expliquerait pourquoi un camion de déménagement a été aperçu le 1erjuin en train de décharger une cinquantaine de cartons devant le 153 Franklin Street, le logement de Tribeca où DSK est assigné à résidence.

- Il existe toutefois une solution intermédiaire très utilisée aux Etats-Unis dénommée «plea bargaining». Un arrangement entre la défense et l’accusation pourrait être conclu et DSK plaiderait coupable uniquement pour certains chefs d’inculpation.

La justice américaine offre un large éventail d’options à l’accusé. D’ailleurs, quand bien même Dominique Strauss-Kahn plaiderait non-coupable lundi, il pourra toujours se raviser à n’importe quelle étape du procès.

Et Nafissatou Diallo dans tout ça? Bien que les autorités aient décidé de ne pas émettre d’informations sur la femme de chambre d’origine guinéenne qui accuse l’ancien Directeur du FMI, le porte-parole du département de police de New York a tout de même déclaré que les inspecteur de la brigade des Victimes Spéciales étaient convaincus de sa sincérité. Mais avec tout ce cirque médiatique aura-t-elle le courage de témoigner à nouveau?

Elle compte en tout cas avec le soutien de sa famille. Mardi, son frère, Mamadou Diallo a nié les rumeurs de subornation de témoins lors d’une interview dans la presse guinéenne. «Nous n’avons pas besoin d’argent. Nous tenons à notre dignité et voulons retrouver l’honneur et la dignité de notre sœur» a-t-il déclaré dans les colonnes du Lynx.

Lundi dernier, l’on apprenait qu’en plus de Jeffrey Shapiro, elle serait également défendue par Norman Siegel, l’ancien directeur du NYCLU, la principale organisation new-yorkaise de défense des droits civils, et l’homme qui a réussi à condamner des policiers de la ville pour avoir brutalisé et torturé un immigré haïtien du nom d’Abner Louima.

Le Ministre britannique des Affaires Etrangères se rend à Benghazi

BENGHAZI (Xinhua) - Le Ministre britannique des Affaires Etrangères William Hague est arrivé samedi dans l'est de Libye à Benghazi, le bastion des insurgés en lutte contre le dirigeant Mouammar Kadhafi.

La visite de M. Hague intervient après que le Premier ministre britannique David Cameron eut déclaré il y a trois semaines que le Conseil national de transition (CNT) était "l'interlocuteur politique légitime en Libye et le principal partenaire de la Grande-Bretagne dans ce pays".

M. Cameron s'est engagé à fournir des soutiens de divers types au CNT. Entre autres, le Conseil sera invité à établir un bureau officiel à Londres, la Grande-Bretagne renforcera sa présence à Benghazi, et des équipements d'une valeur de plusieurs millions de livres sterlings seront fournis à la police de Benghazi.

Avant M. Hague, Benghazi avait déjà reçu la chef de la diplomatie de l'Union européenne Catherine Ashton, les ministres italien et polonais des Affaires étrangères Franco Frattini et Radoslaw Sikorski, ainsi que de hauts diplomates américains.

Le président français Nicolas Sarkozy, le Premier ministre britannique Cameron et une délégation russe sont aussi attendus à Benghazi.

Montréal Le restaurant Chez Clo ravagé par les flammes


Chez Clo

Chez Clo

Un incendie d'origine suspecte a ravagé cette nuit un restaurant bien connu de l'est de Montréal.

Une quinzaine de pompiers ont été appelés pour combattre le brasier qui s'est déclaré à l'intérieur de Chez Clo, à l'angle des rues Ontario et Dézéry.

L'incendie s'est propagé aux étages où se trouvent plusieurs logements, mais personne n'a été blessé. Sept locataires se retrouvent cependant à la rue.

L'enquête a été confiée à la section criminelle du Service de police de la Ville de Montréal.

Radio-Canada.ca avecPresse canadienne

Burkina : fin de la mutinerie de Bobo Dioulasso

soldats au burkina

Depuis le début de l'année, les mutineries s'enchaînent au Burkina Faso.

Au Burkina Faso, les mutins du camp Ouezzin Coulibaly de Bobo Dioulasso sont en fuite. Le gouvernement affirme qu'ils ont été désarmés et que les opérations de sécurisation de la ville se poursuivent.

L’affrontement armé entre les militaires venus des autres garnisons et les mutins du camp Ouezzin Coulibaly a tourné à l’avantage des premiers.

Selon plusieurs témoins à Bobo, les mutins sont en déconfiture. Ceux qui n’ont pas été arrêtés auraient pris la fuite et sont actuellement recherchés.

Dans un communiqué publié à la mi-journée, le gouvernement confirme la défaite des mutins.

Selon les termes du communiqué, les forces armées nationales ont procédé au désarmement forcé des mutins de la garnison de Bobo Dioulasso.

Les opérations de sécurisation de la ville se poursuivent et les populations ont été appelées au calme et à la retenue.

Un bilan exhaustif des affrontements sera dressé après les constatations d’usage des autorités judiciaires, précise le communiqué.

Le chef d’Etat-major général des armées précise dans un autre communiqué que le but de l’opération militaire de rétablissement de l’ordre est d’empêcher par la force tout tir solitaire ou en groupe, tout acte de pillage ou de vandalisme de la part de militaires mutins, au sein des différentes garnisons du Burkina Faso.

Le couvre-feu demeure en vigueur de 18 heures à 5 heures du matin sur toute l’étendue du territoire communal de Bobo jusqu’à nouvel ordre.

Le communiqué de l’Etat-major général des armées précise que toute personne appréhendée dans le cadre de l’opération de sécurisation de la ville de Bobo s’expose aux rigueurs de la loi.

Foot - OL. Cris règle ses comptes avec Puel

leprogres.fr/ Photo d'archives Stéphane Guiochon

/ Photo d'archives Stéphane Guiochon

Le défenseur central brésilien et capitaine de l'Olympique lyonnais Cris s'en est pris aujourd'hui, par voie de presse, à Claude Puel, estimant que ce dernier "ne lui avait rien apporté"

"Dans sa méthode, il y a peu de discussions, il fait ses choix tout seul. Je vais être honnête : tous mes entraîneurs comme Gérard (Houllier) ou même Alain Perrin avec qui j'ai peu joué parce que j'étais blessé, m'ont apporté quelque chose, Puel, lui, ne m'a rien apporté" a déclaré le joueur dans un entretien accordé au trimestriel Planète Lyon, publié samedi.

"Il a voulu tout changer sans rien demander à personne, même aux gens qui connaissaient mieux le club que lui : Bernard Lacombe, Joël Bats, Sonny Anderson... Il a toujours gardé sa ligne de conduite", a ajouté Cris.

Le Brésilien confie avoir même songé "à rendre son brassard de capitaine durant l'hiver car (il) ne se sentait plus comme un cadre dans le vestiaire".

"Dans l'équipe, on a tout essayé pour faire passer le message... Mais il n'y a pas eu de changements. D'autant plus qu'il n'y avait plus de cadres dans le vestiaire. Ça, c'est Puel qui l'a décidé dès son arrivée en 2008 en lançant le message suivant : +Dans le vestiaire, vous êtes tous pareils, il n'y aura pas de cadres+, témoigne encore Cris, évoquant "une préparation athlétique identique pour tous les joueurs".

De ses rapports personnels avec l'entraîneur, Cris affirme "l'avoir toujours respecté en tant que professionnel" et n'avoir "jamais eu aucun problème avec lui" mais que Puel ne lui a "jamais rien dit" au sujet de sa mise à l'écart à l'occasion du match contre Lens à Gerland pour lequel il était remplaçant.

Yémen: des heurts à Sanaa - l'opposition craint une guerre civile

L'opposition parlementaire au Yémen a appelé samedi la communauté internationale à agir pour prévenir que ce pays ne sombre dans la guerre civile. Elle s'exprimait après le sanglant bombardement du Palais présidentiel. Les échanges de tirs se poursuivaient à Sanaa.

Dans un communiqué, le Forum commun, une coalition de l'opposition parlementaire, a exhorté les pays "frères" et la communauté internationale à "agir d'urgence pour sauver le Yémen et son peuple du risque de sombrer dans la guerre" civile.

L'opposition appelle à un cessez-le-feu "immédiat" dans les sanglants affrontements opposant depuis le 23 mai à Sanaa les forces gouvernementales et les combattants du chef tribal des Hached, cheikh Sadek al-Ahmar.

Violents accrochages

De violents accrochages aux obus et aux roquettes ont secoué pour la cinquième nuit consécutive Al-Hassaba, un quartier de Sanaa où se trouvent la résidence du chef tribal des Hached, Sadek al-Ahmar, et plusieurs bâtiments publics.

L'insécurité s'est accentuée avec le bombardement vendredi d'une mosquée au palais présidentiel, blessant le chef de l'Etat Ali Aballah Saleh et plusieurs personnalités et tuant sept officiers, selon les autorités.

Sanaa a imputé l'attaque à Sadek al-Ahmar et ses frères, dont des résidences dans le sud de la capitale ont été bombardées par la Garde républicaine, corps d'élite de l'armée.

A Taëz, au sud-ouest de Sanaa, des accrochages ont opposé samedi des militaires à des hommes armés qui assuraient la protection de centaines de protestataires rassemblés sur la place de la Liberté, où un sit-in avait été démantelé par la force lundi au prix de plus de 50 morts, selon des témoins.

La veille, deux manifestants ont été tués et 30 blessés par des tirs des soldats, alors que quatre militaires ont été tués par balle et 24 blessés, selon une source de sécurité.



(ats /

AU CANADA Inondations en Montérégie : 5e visite de Jean Charest

St-Blaise-sur-Richelieu

Photo: Pascal Robidas

St-Blaise-sur-Richelieu

Alors que le niveau de l'eau est en baisse dans plusieurs municipalités riveraines du Richelieu, le premier ministre Jean Charest s'apprête à visiter la région pour une cinquième fois depuis le début des inondations, il y a six semaines.

Il fera le point sur l'état de la situation avant de rencontrer les autorités locales, en matinée.

Jean Charest sera accompagné du ministre de la Sécurité publique, Robert Dutil, de la ministre responsable de la région de la Montérégie, Nicole Ménard, et de Stéphane Billette, député de Huntingdon et adjoint parlementaire du ministre du Développement durable, de l'Environnement et des Parcs.

La Sécurité civile s'attend à une baisse de 3 à 5 centimètres du niveau de la rivière Richelieu samedi, et de 5 à 9 centimètres d'ici dimanche.

La décrue des eaux devrait se poursuivre au cours des prochains jours si les conditions météorologiques demeurent stables.

Les citoyens se préparent entre-temps à nettoyer les lieux où l'eau s'est déjà retirée. Une grande corvée de nettoyage, organisée par l'organisme SOS Richelieu, est prévue les 11 et 12 juin.

Les bénévoles auront notamment 300 000 sacs de sable à ramasser sur une distance de 50 kilomètres।

radio-canada.ca

L’Europe prête à accorder une rallonge financière à la Grèce

leprogres.fr/ Photo AFP

/ Photo AFP

Le montant de l’enveloppe n’a pas été dévoilé mais devrait se situer autour de 60 milliards d’euros. Il s’ajoutera aux 110 milliards déjà accordés sur trois ans en 2010

Il faut sauver la Grèce pour sauver la zone euro. C’est en substance le message délivré hier par Olli Rehn, après l’annonce d’une prochaine aide européenne à Athènes, un an après celle de 110 milliards d’euros sur trois ans accordée par l’Union européenne et le Fonds monétaire international. Le commissaire Olli Rehn a justifié ces nouvelles mesures en soulignant qu’elles étaient également « cruciales (...) pour assurer la stabilité financière et la reprise économique en Europe ».

Pourquoi cette rallonge ?

Le signal a été donné par Jean-Claude Juncker, président de l’Eurogroupe (seize ministres des Finances de la zone euro) à l’issue d’un entretien avec le Premier ministre grec Georges Papandréou. Il fallait rassurer les marchés financiers qui continuent à s’inquiéter d’un risque de faillite du pays. La Grèce est toujours dans l’incapacité d’emprunter seule en raison des taux d’intérêts très élevés qui sont exigés compte tenu de son niveau d’endettement (350 milliards d’euros). Le président de l’Eurogroupe s’est dit persuadé qu’avec le nouveau coup de pouce financier, dont le montant n’a pas été précisé, « il n’y aura pas de sortie de la Grèce de la zone euro » et « il n’y aura pas de défaut » du pays sur le paiement de sa dette.

Qui paiera ?

Les fonds devraient être prêtés par l’UE et le FMI mais les banques privées grecques devraient aussi être mises à contribution. Cette condition a notamment été posée par l’Allemagne, en dépit de fortes réticences de la Banque centrale européenne qui redoute d’effrayer les marchés financiers et de provoquer une crise de défiance. Selon des sources diplomatiques, l’option la plus vraisemblable est qu’il soit demandé aux banques de renouveler leurs prêts à la Grèce lorsque ceux qu’elles lui ont déjà octroyés arriveront à échéance : un mécanisme appelé « rollover » dans le jargon financier. En contrepartie, le gouvernement socialiste de Georges Papandréou va renforcer encore l’austérité et accélérer les privatisations pour réduire le déficit. La tutelle internationale sur le gouvernement grec va aussi être renforcée.

Entre bol d’air et ras-le-bol

Ni le montant, ni la date de l’octroi de cette nouvelle enveloppe n’ont été précisés. En attendant, Athènes a obtenu la promesse du versement début juillet d’une nouvelle tranche de prêts de 12 milliards sur l’enveloppe de 110 milliards d’euros décidée il y a un an. Mais la perspective d’un nouveau plan de rigueur provoque déjà une grogne sociale et une grève est annoncée pour le 15 juin

Le Tadjikistan ravagé par une invasion de criquets

La République du Tadjikistan, pays montagneux d'Asie centrale, est confrontée à une terrible invasion de criquets qui détruit ses terres cultivables. Le directeur de l'agence chargée de la lutte contre les insectes a appelé la communauté internationale à l'aide, estimant que le pays allait bientôt manquer de moyens pour combattre ce fléau.

Selon cette source, "les stocks d'insecticides sont presque épuisés" et il n'y a "aucune réserve". Les criquets auraient déjà endommagé 150 000 hectares de terres cette année, soit presque le double des terres endommagées sur l'ensemble de 2010.

A la mi-mai, l'agence de l'ONU pour l'alimentation et l'agriculture (FAO) a annoncé qu'elle allait aider dix pays du Caucase et d'Asie centrale, parmi lesquels le Tadjikistan, à préserver 25 millions d'hectares de terres cultivables contre les invasions de criquets. L'agence devrait lancer un programme sur cinq ans, financé notamment par les Etats-Unis à hauteur de 1,1 million d'euros. Mais le Tadjikistan s'inquiète de la lenteur de ces mesures, estimant que l'aide ne viendra pas avant la fin de l'année.

L'économie du Tadjikistan, pays le plus pauvre de tout l'espace post-soviétique, repose essentiellement sur la vente de matières premières, notamment d'aluminium et de coton, qui sont ses principaux produits d'exportation।

LEMONDE.FR avec AFP |

PAKISTAN – Nouvelle attaque de radicaux islamiques contre les chrétiens : « bannissez la Bible, livre blasphème »

Karachi (Agence Fides) – Le parti islamique radical Jamiat Ulema-e-Islam a introduit un recours devant la Cour Suprême du Pakistan et lancé une campagne de sensibilisation demandant d’interdire la circulation de la Bible, qualifiée de « livre pornographique » et « blasphème ». Il s’agit d’une nouvelle attaque portée contre la communauté chrétienne au Pakistan, apeurée par les attaques et les menaces subies après l’élimination de Ben Ladent et déjà investie par les effets néfastes de la loi sur le blasphème qui punit de mort ceux qui insultent le Coran ou le prophète Mahomet. Selon le responsable du groupe, Abdul Rauf Farooqi, un certain nombre de passages de la Bible décrit comme « vicieux et immoraux » des personnages que les musulmans considèrent comme des prophètes.
« Il s’agit d’une action qui pourrait alimenter la haine religieuse contre les chrétiens. C’est une menace pour la coexistence pacifique, une attaque au cœur de notre foi » déclare déconcerté le Père Saleh Diego, Président de la Commission Justice et Paix de l’Archidiocèse de Karachi dans le cadre d’un entretien accordé à Fides. « En tant que chrétiens, nous sommes déjà très faibles et soumis aux pressions de la loi inique sur le blasphème. Ces groupes radicaux veulent nous annihiler complètement. Certes, il ne s’agit là que de groupes minoritaires et nous espérons que des voix de responsables musulmans modérés s’élèvent pour mettre un terme à cette campagne de haine » remarque-t-il.
« Notre réponse, en tant que chrétiens au Pakistan, qui sommes déjà dans la ligne de mire, est de réaffirmer l’urgence du dialogue et du respect de tous les symboles religieux et des livres sacrés de toutes les religions. Mais nous nous attendons à ce que, au niveau international, naisse une réponse plus forte et plus nette qui nous soutienne » conclut le Père Diego, demandant la mobilisation des chrétiens et des institutions internationales afin de bloquer la campagne contre la Bible. (PA) (Agence Fides )

Un empire en quête de son unité

GÉOPOLITIQUELe souvenir du sommet de Vienne entre Kennedy et Krouchtchev, en 1961, rappelle la Guerre froide, mais quelles ambitions nourrit aujourd’hui la Russie?

Le président russe Dmitry Medvedev accueille le président mongol Tsakhiagiin Elbegdorj. C’était au Kremlin le 31 mai dernier. La Mongolie fait partie des Etats «observateurs» au sein de la CEI. KEYSTONE

Voici cinquante ans, sur fond de crise de Berlin, se tenait la conférence de Vienne entre le président américain John Kennedy et le Premier secrétaire soviétique Nikita Krouchtchev (lire ci-dessous). C’était le temps de la Guerre froide et des relations Est-Ouest ponctuées de phases de «tension » et de «détente».

Gainée dans son idéologie, l’URSS poussait ses pions jusqu’à son déclin de 1991. Si l’idéologie a fait long feu, qu’en est-il de l’impérialisme russe aujourd’hui? Eléments de réponses avec Philippe Migault, chercheur à l’Institut de relations internationales et stratégiques (IRIS) à Paris.

Ancien journaliste spécialisé dans les questions de défense, il a fait de son domaine d’expertise la politique, l’économie et la défense des Etats de la Communauté des Etats Indépendants (CEI), entité intergouvernementale composée notamment de 11 des 15 anciennes républiques soviétiques.

Aujourd’hui comment percevez- vous le nouvel impérialisme russe?
A mes yeux, il n’existe pas de nouvel impérialisme car lesRusses ont développé une vision du monde bien différente de la nôtre puisque leur empire s’est développé vers la Sibérie et l’Extrême- Orient, sur des territoires vides ou quasi-vides. En dehors de l’Asie centrale, ils n’ont pas eu à réaliser de conquêtes au détriment d’autres peuples comme les Américains contre les Indiens ou les Européens contre les peuples d’Afrique ou d’Asie. Leur vision de l’empire est purement défensive, il s’agit de garantir la sécurité des frontières.

Cette approche est-elle de nature à fausser la perspective des Occidentaux?
Tout dépend de la vision de l’Europe que vous cultivez. Soit vous la considérez comme un grand marché commercial et vous déployez une vision anglosaxonne, nourrie exclusivement de démocratie et de libéralisme. Les Européens qui pensent ainsi sont les plus atlantistes. Soit vous êtes porté par une vision qui fait de l’Europe un ensemble culturel cimenté par le christianisme, la civilisation gréco- latine et judéo-chrétienne, mais aussi par la reconnaissance de la forte influence qu’y a exercé le marxisme et vous obtenez une Europe où la Russie a toute sa place. C’est là ma sensibilité. vous l’aurez compris.

Cependant, sur ses marches de l’Ouest, l’empire russe est souvent prompt à réagir non?
De quoi s’agit-il? de l’Ukraine et du Bélarus, des territoires qui sont de toute façon russes aux yeux des Russes. L’Ukraine a été rattachée à la Russie en 1654, bien avant que l’Alsace-Lorraine ne rejoigne la France. La partie orientale, à l’est du Dniepr, a toujours été russe. Là encore, il ne faut pas penser à un impérialisme, à une volonté de domination, mais à une Russie qui cherche à réaliser sa réunification, comme l’Allemagne l’a fait.

C’est aussi pour cette raison que la Russie n’a pas voulu entendre parler de l’entrée de l’Ukraine dans l’Otan?
La Russie s’est opposée à l’intégration de l’Ukraine dans l’Otan tout comme la France et l’Allemagne. On sait bien qu’il peut y avoir là risque de casus belli même si la Russie n’a plus les moyens militaires de ses ambitions.

Cela signifie aussi que la guerre froide l’est définitivement?
La Guerre froide est finie depuis longtemps et il ne faut pas oublier que celui qui a rendu les armes, c’est Gorbatchev. Qui sait si, sans lui, l’URSS n’aurait pas été tentée d’aller au coup de force. La première main tendue vient de lui et il n’a pas été compris car Reagan espérait une sorte de capitulation.
Mais dès 1991, Gorbatchev a posé la question de l’entrée de la Russie dans l’Union européenne. Puis Mitterrand et Gorbatchev ont avancé un projet d’une «maison commune».Et sous Elstine, ona évoqué la possibilité d’une intégration de l’Otan à moyen terme.
A ces demandes, on a opposé des «oui mais à nos propres conditions », et elles n’étaient pas admissibles pour les Russes. C’est ce qui explique cette relation ambivalente marquée d’amour-haine qui caractérise les rapports entre la Russie et l’Europe.

Selon vous, une chance historique a été loupée?
Oui!Mais il n’est pas dit qu’elle ne se représente pas. On croyait que la fin de l’URSS allait tout résoudre. Qu’avons-nous aujourd’hui: des Etats ingouvernables, une Asie centrale devenue un dépotoir en proie à la montée des terrorismes…

Alors quels sont les nouveaux alliés de la Russie actuelle?
La Russie a tourné le dos à l’Union européenne mais elle a des alliés en Europe: la France, l’Allemagne et l’Italie. Elle développe aussi des relations suivies avec le Brésil, l’Inde et l’Afrique du Sud.

Et la Chine dans tout ça?
C’est à dessein que je ne l’ai pas citée. La Chine et la Russie sont contraintes de s’accorder pour tenir en respect l’hyper-puissance et empêcher les Américains de prendre pied en Asie là où les deux pays sont confrontés à leurs propres tensions. La Chine et l’URSS se sont affrontés en 1969 sur les rives de l’Oussouri.
Dans ces immenses régions mais aussi dans l’Extrême- Orient russe une minorité russe contrôle des gisements de gaz, de pétrole, d’uranium et du bois, autant de ressources naturelles nécessaires à la croissance de la Chine.Et dans ces régions, nombre de territoires étaient Chinois jusqu’en 1850- 1860.Al’horizon de 25 à 50 ans, cette situation contient les germes d’un nouveau Kosovo.

Vous évoquez une volonté de contenir l’impérialisme américain mais les USA appuient leur action en Afghanistan sur des bases en Asie centrale?
Effectivement, ils sont présents au Kirghizistan et au Tadjikistan. Ils louent des bases, ce sont des entrées de devises pour ces pays mais, la zone reste toujours l’arrière-cour deMoscou.

Alors comment lire cette nouvelle géopolitique?
Malgré les tensions avec la Chine les pays du Bric (Brésil, Russie, Inde et Chine) représentent un poids économique indéniable et ils parviennent à exercer une grande influence। L’Inde et la Russie se sont rapprochées aussi pour contenir la Chine et développent, notamment en matière d’armement, des programmes de coopération

lenouvelliste.ch

Syrie: plus de 50 morts dans la répression des manifestations vendredi

Capture d'écran d'images YouTube montrant une manifestation à Kafr nabl, en Syrie, le 3 juin 2011 (AFP/YouTube)

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DAMAS — Plus de 50 civils ont été tués vendredi par les forces de sécurité en Syrie lors des plus importantes manifestations contre le régime depuis la mi-mars, une répression qualifiée d'"impitoyable" par Londres qui condamnait "l'odieux mépris" de Damas pour la vie humaine.

"Nous savons avec certitude que 48 civils ont été tués vendredi à Hama (nord) par les tirs de la sécurité", a indiqué samedi le chef de l'Observatoire syrien des droits de l'Homme Rami Abdel-Rahmane, qui avait fait état la veille de 50.000 manifestants dans cette ville.

Un habitant de Hama a parlé d'un "véritable massacre".

Dans la région de Homs (centre), deux civils ont été tués à Rastan, et deux autres à Homs. Une personne a également péri à Idleb (nord-ouest), a affirmé Rami Abdel-Rahmane.

Les manifestations de vendredi, réunissant des dizaines de milliers de personnes à travers le pays, étaient les plus importantes depuis le début du mouvement de contestation du régime du président Bachar al-Assad, le 15 mars.

Il s'agit des plus "plus importants" rassemblements depuis le début du mouvement "et, ce, en dépit de l'amnistie" générale pour les prisonniers politiques proclamée mardi par le président Bachar al-Assad, a estimé M. Abdel-Rahmane. "Cela montre que les gens ne font plus confiance au régime".

Les journaux officiels syriens ont fait état samedi de "20 personnes tuées vendredi en Syrie, des policiers, des agents de sécurité et des civils, par des tirs de groupes armés".

Les manifestations était dédiées aux "enfants de la liberté". Selon l'Unicef, au moins 30 enfants ont été tués par balle dans la répression depuis le 15 mars.

La révolte avait éclaté après l'arrestation et la torture de 15 enfants et adolescents accusés d'être les auteurs de graffitis anti-régime à Deraa (sud).

Récemment, un garçon de 13 ans, Hamzeh al-Khatib, "torturé et tué" d'après les militants pro-démocratie, est devenu l'une des figures de la résistance à la brutalité du régime.

Londres a condamné vendredi "l'odieux mépris" du gouvernement syrien pour la vie humaine et dénoncé la répression "brutale et impitoyable de manifestants innocents".

"Une fois encore, le gouvernement syrien a fait preuve d'un odieux mépris pour la vie humaine, alors que des Syriens ordinaires sont descendus dans la rue (...) en hommage aux enfants innocents tués pendant les troubles", a estimé le secrétaire d'Etat aux Affaires étrangères Alistair Burt, dans un communiqué.

Le secrétaire général de l'ONU, Ban Ki-moon, s'est dit "alarmé" par l'escalade de la violence exercée par le gouvernement, évoquant un bilan de plus de 1.000 morts depuis le lancement de la contestation.

Des milliers de personnes ont été également arrêtés dans le pays, selon des groupes de défense des droits de l'Homme.

Des centaines de prisonniers politiques et de conscience ont été libérés mercredi, au lendemain de l'annonce de l'amnistie générale.

L'opposant et écrivain Ali Abdallah, 61 ans, a été libéré samedi dans ce cadre, a indiqué M. Abdel-Rahmane.

L'écrivain, qui avait purgé une peine de deux ans et demi de prison pour avoir appelé à la démocratie, devait être libéré en juin 2010 mais avait été maintenu en détention.

L'avocat Mouhannad al-Hasni, président d'une organisation de défense des droits de l'Homme non autorisée, et l'opposant Mechaal al-Tamo, chef d'un parti kurde interdit, ont été relâchés mardi soir, également dans le cadre de l'amnistie, selon l'OSDH.

Par ailleurs, Internet a repris samedi matin dans le pays après une coupure de plus de 24 heures, ont indiqué des habitants.

Le réseau n'avait pas fonctionné vendredi dans la plupart des régions syriennes, notamment dans la capitale et à Lattaquié (nord-ouest).

Les deux tiers du réseau internet syrien ont été mis hors d'usage vendredi pendant une demie-heure, avait indiqué pour sa part le site américain Renesys spécialisé dans la surveillance du web.

Copyright © 2011 AFP. Tous droits réservés.

Premier centre africain de gestion de dette souveraine

"Le premier centre africain pour la gestion de dette souveraine sera créé par l'Organisation de coopération et de développement économiques (OCDE) et l'Afrique du Sud. L'annonce a été faite mercredi 25 mai à Paris par l'OCDE.

L'instance européenne a confirmé l'ouverture, en coopération avec l'Afrique du Sud, d'un centre pour aider les gouvernements africains à gérer leurs dettes souveraines ainsi que les marchés obligataires.

Il s'agit d'une structure à même de créer une base de données pour surveiller et analyser la dette et le risque souverain en Afrique, ainsi que mener des recherches et la supervision de l'évolution du marché obligataire.

Le protocole d'accord a été signé par Angel Gurria, secrétaire général de l'OCDE, et Pravin Gordhan, ministre sud-africain des Finances.

Le secrétaire général de l'OCDE a justement souligné que le centre aidera à réduire le coût de la gestion de la dette publique et qu'il encouragera le développement de produits du secteur financier, y compris les prêts hypothécaires, le microcrédit et le financement en faveur des petites et moyennes entreprises.

Quant à l'argentier sud-africain, il a émis le vœu de coopérer avec l'OCDE dans la facilitation et le renforcement des capacités des voisins de son pays dans la région।
lesafriques.com

Armor Burkina Faso développe de nouveaux projets au Sahel - Plénée-Jugon

Présents depuis une dizaine d'années maintenant dans le sud-ouest du Burkina Faso, les bénévoles d'Armor Burkina Faso ont notamment développé dans la région des actions en faveur des femmes.

Pas de trêve pour les bénévoles d'Armor Burkina Faso. Présente depuis maintenant une dizaine d'années dans cette région du Sahel, l'équipe de l'association a fait vendredi, en assemblée générale, le point sur ses activités et ses projets. « L'école de Zamsé, notre plus belle réalisation, est pratiquement terminée », se félicite le président Louis Quintin.

Une 6 e classe vient d'y être aménagée ainsi qu'un préau pour les repas. « 210 enfants y seront accueillis à la rentrée de septembre. » Une victoire pour le bénévole qui, avec son équipe, se rend maintenant deux fois par an au Burkina. « Le microcrédit que nous avons mis en place et qui permet à 110 femmes d'obtenir chaque année un prêt pour améliorer leur vie quotidienne n'a connu depuis 2007 aucun incident de remboursement », salue Louis Quintin dont l'association s'est notamment engagée en faveur des femmes de la région.

Alphabétisationet microcrédit

Aujourd'hui, l'association se sent un peu à l'étroit à Zamsé « et pense étendre son action à la communauté de communes de Manga dont elle fait partie », retient Louis Quintin. Un terrain de 2 ha a été donné à l'association à Manga.

L'équipe de bénévoles pense y construire une maison de gardien, un atelier-garage et enfin « une salle de réunion qui servirait de centre pour les stages d'alphabétisation ». L'association travaille aussi à des plantations de cultures innovantes : manguiers, arbres à karité, moringas ou encore jatropha dont les baies donnent de l'huile utilisée comme carburant diester. Un microcrédit et un Cuma devraient être mis sur pied dans le village de Ladré.

En plus du soutien de la CCAH, du conseil général et de la région Bretagne, différentes actions (lotos, vide-greniers) sont organisées pour financer les actions.

Samedi 4 et dimanche 5 juin, vente d'artisanat burkinabé, de 10 h à 19 h, à la salle des Régates du Val-André।

ouest-france.fr/

La quatrième journée des éliminatoires de la CAN 2012

La quatrième journée des éliminatoires de la CAN 2012 se déroule ce week-end. Tour d'horizon des groupes de A à F.

Groupe A : Des soucis pour Alain Giresse
Alain Giresse, le sélectionneur du Mali (2e), sera privé de quatre joueurs (Sambou Yattabaré, Adama Coulibaly, Drissa Diakité et Moustapha Yattabaré) pour le déplacement au Rufaro stadium d'Harare, fief des Warriors du Zimbabwe (3e). De son côté, le Cap Vert, étonnant leader, effectue un déplacement périlleux au Liberia, dernier du groupe avec un seul point au compteur.

Groupe B : Le Nigeria avec Taïwo
«Avant le premier match des éliminatoires je croyais à la qualification de la Guinée, j'y crois encore», a déclaré le sélectionneur Michel Dussuyer avant le match à Conakry contre Madagascar (4e). Sur sa lancée, le Nigeria (2e), qui s'est préparé contre l'Argentine (4-1), a pris très au sérieux son déplacement en Ethiopie (3e). Ikechukwu Uche, Emmanuel Emenike et Taye Taïwo ont rejoint le groupe.

Groupe C : La Zambie veut y croire en
L'attaque des Chipolopolo de Zambie (2e) est décimée. L'entraîneur Dario Bonetti est revenu d'Ultrecht (Pays-Bas) avec la certitude que Jacob Mulenga n'est pas rétabli. Emmanuel Mayuka est dans le doute et Given Singuluma se plaint d'une douleur à la cuisse. La seule satisfaction pour les Zambiens vient du fait qu'ils évolueront à domicile devant le Mozambique (3e). La Lybie a déclaré forfait devant les Comores.

Groupe D : Le choc maghrébin
Le Maghreb est en feu pour ce match. Le Maroc doit faire face à une cascade de forfaits pour la réception de l'Algérie : Ahmed Kantari, Michael Bassir, Mehdi Carcela, Berrabeh et Mounir Hamdaoui. Les Algériens tiennent à leur statut de Mondialiste. Les Fauves de la République Centrafricaine, battus à l'aller (0-1) par les Taïfa Stars de Tanzanie, tiennent à leur revanche.

Groupe E : Une bataille de Lions
Les Lions Indomptables du Cameroun (3e) n'ont pas la cote auprès de leurs supporters et leur capitaine Samuel Eto'o risque de déclarer forfait contre le Sénégal (1er). Tout comme Demba Ba de West Ham, leur bourreau du match aller. En revanche, les artilleurs Niang et Sow y seront, en compagnie des nouvelles têtes, Cheikh Mbengue et Lamine Gassama. La RD Congo (2e) de Robert Nouzaret reste à l'affut à Maurice (4e).

Groupe F : Le Burkina avec un Brésilien
Deux mois après son festival offensif devant la Namibie (4-0), le Burkina Faso (1er) retrouve son adversaire (3e) . Le sélectionneur Burkinabé Paulo Duarte a renforcé sa défense avec l'arrivée d'un gardien d'origine brésilienne du Vitoria Guimaraes, Nilson (35 ans). La Gambie (2e) est au repos à la suite du forfait de la Mauritanie. - ABL

L’OTAN veut libérer l’Afrique du joug des Africains

Les USA et l’Europe considèrent que les Africains n’ont pas leur mot à dire sur ce qui se passe en Afrique.
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Les Arabes du Golfe, l’Union européenne, les chefs d’État de Washington, Paris et Londres - tout le monde a été consulté avant l’attaque de la Libye sauf les Africains dont le dernier plan de paix a été rejeté d’emblée. Au final l’opinion des soi-disant "rebelles" libyens ne comptera pas non plus. "Ces rebelles ont perdu toute légitimité en décidant de devenir les troupes au sol d’une invasion néocoloniale de l’Afrique du Nord". En tant que subordonnés, ils n’auront qu’à obéir aux ordres.

Les USA et l’Europe considèrent que les Africains n’ont pas leur mot à dire sur ce qui se passe en Afrique. Le président d’Afrique du Sud, Jacob Zuma, a fait un second voyage en Libye cette semaine au nom de l’Union africaine pour négocier une fin diplomatique à la guerre de l’OTAN contre le gouvernement de Mouammar Kadhafi. Le colonel Kadhafi a accepté le plan de paix exactement comme il avait accepté celui d’une mission de paix précédente de l’Union africaine, au début du mois d’avril. Et exactement de la même manière, les soi-disant rebelles et leurs patrons étasuniens et européens ont refusé d’envisager même un cessez le feu. Il est évident depuis le début de cette farce "humanitaire" que les Grands Manitous blancs européens et la "mascotte de Wall Street" des USA comme on a appelé Obama, veulent un changement de régime en Libye et rien d’autre - et au diable les Africains et leurs idées sur la question !

Les Euro-Etasuniens mépriseront bientôt tout autant leurs anciens alliés arabes de Benghazi qui prétendent aujourd’hui mener une "révolution" contre Kadhafi. Mais ces rebelles ont perdu toute légitimité en acceptant de devenir les troupes au sol d’une invasion néocoloniale de l’Afrique du Nord. Les révolutionnaires luttent contre le pouvoir. Les membres du gang de Benghazi ne sont que des pions de l’impérialisme et n’ont aucune crédibilité en tant que révolutionnaires. Il s’agit d’une guerre impérialiste menée dans un but impérialiste. Les rebelles ont choisi de devenir des mascottes de l’impérialisme qui attendent comme de misérables petits Gunga Dins (*) que les Anglais et les Français arrivent avec des hélicoptères d’attaque pour brûler et tuer leurs concitoyens.

L’OTAN dirige ses laquais libyens comme des enfants. L’OTAN a récemment "donné l’instruction" aux rebelles de ne pas avancer dans le désert au delà d’une certaine limite de façon à ne pas entrer dans les champs de mort que les riches patriarches blancs préparent pour l’incinération des soldats du gouvernement libyen. Les rebelles feront bien sûr exactement ce qu’on leur dit de faire puisqu’il ne s’agit pas de leur révolution. De fait, la Libye est la ligne de front de la contre-révolution étasunienne et européenne. La chaîne de commandement est en contact permanent avec Paris, Londres et Washington. Benghazi est redevenu l’avant-poste colonial qu’il était quand les Italiens avaient le contrôle de la région - sauf que maintenant au XXIè siècle, tous les Européens plus les Etasuniens viennent prendre le pouvoir sur les Libyens qui sourient et étripent tout en remerciant les colonisateurs de revenir libérer l’Afrique du joug des Africains.

Il est donc tout à fait normal qu’une proposition de paix du président d’Afrique du Sud, le pays le plus puissant et le plus riche d’Afrique noire, qui agit au nom de l’organisation qui comprend tous les pays du continent, soit complètement ignorée vu qu’elle ne cadre pas avec le projet impérialiste à l’oeuvre. L’occident encourage le président Sud-Africain Jacob Zuma à faire rentrer dans le rang les pays d’Afrique noire chaotiques, mais Zuma et l’Union africaine ne sont pas autorisés à interférer avec les guerres impériales sur le continent. Ca c’est "l’affaire des Blancs".

Quand les hélicoptères d’attaque occidentaux arriveront, les rebelles de Benghazi applaudiront comme s’ils avaient gagné quelque chose. les Gunga Dins feraient bien d’observer attentivement ces hélicoptères et leurs puissance de feu meurtrière parce qu’un jour ces armes se retourneront probablement contre eux. Les USA et l’Europe n’ont aucune intention de laisser les Libyens gouverner la Libye. Et après tout pourquoi les impérialistes confieraient-ils tout ce pétrole à une poignée de natifs minables qui n’ont même pas été capables de faire leur propre guerre ?


(*)

Note : Gunga Din est un poème « épique » de Rudyard Kipling à la gloire d’un serviteur indien méprisé par les officiers anglais qu’il sert pourtant avec dévouement, jusqu’à donner sa vie pour sauver l’un d’eux lors d’un combat (Wikipedia).


* Glen Ford est le rédacteur en chef de BAR (Black Agenda Report News), le journal de l’action et de la pensée politiques étasuniennes vis à vis de l’Afrique : http://www.blackagendareport.com

On peut le contacter à Glen.Ford@BlackAgendaReport.com.

Ouverture à Libreville du symposium international sur le diabète

LIBREVILLE (Xinhua) -- Un symposium international sur le diabète,organisés par la Fondation Albetine Amissa Bongo Ondimba, a commencé ses travaux vendredi à Libreville.
Ouverture à Libreville du symposium international sur le diabète

Plus de cinquantaine de médecins et de spécialistes de diabète venus d'Afrique et d'Europe ont participé à cette rencontre de Libreville pour débattre et partager leur expérience en matière de prévention et traitement du diabète.

Selon la Fédération internationale de diabète (FID), le Gabon figure parmi les pays d'Afrique subsaharienne les plus touchés par la maladie. 4,4% de la population (20 à 79 ans) souffre du diabète, un chiffre qui pourrait atteindre 5,8% en 2030.

S'expriamnt lors de la cérémonie d'ouverture, le Premier ministre gabonais Paul Biyoghé Mba a déclaré que le gouvernement " suivra avec beaucoup d'intérêt les résultats du symposium de Libreville, avec l'espoir qu'il contribue à améliorer la prévention et le contrôle du diabète au Gabon".

Une semaine médicale sur le diabète est organisée du 1er au 8 juin à Libreville pour sensibiliser les populations et les pouvoirs publics gabonais sur cette maladie mortelle en progression constante mais mal appréhendée. 15 sites sont prévus dans la ville pour le dépistage gratuit.

Selon l'Organisation mondiale de la santé (OMS), le diabète est considéré comme la plus grande crise sanitaire du 21è siècle avec plus de 300 millions de personnes atteints à travers le monde, dont plus de 10 millions sont répertoriés en Afrique sub- saharienne et la tranche d'âge la plus exposée se situe entre 45 et 59 ans.

Roland Garros Le rendez-vous des seigneurs

C'est leur rendez-vous - TENNIS - Roland Garros
Eurosport

Roger Federer a rendu un énorme service à Rafael Nadal en battant Novak Djokovic dans le dernier carré de Roland-Garros. L'Espagnol, qui retrouvera le Suisse pour une 4e finale l'un contre l'autre à Paris, avait la morale avant la fin de l'histoire des demi-finales : les N.1 ne gagnent pas toujours.

Rafael Nadal se souviendra longtemps du jour de son 25e anniversaire. Tout était réuni pour que la journée soit maussade. Elle s'est finalement terminée sur une note positive : l'Espagnol a encore son destin de N.1 mondial en main. Si cela reposait sur sa performance personnelle à Paris, son classement dépendait surtout de celle de Novak Djokovic, l'insurmontable Serbe, le N.1 de l'année au 41e victoire consécutive (43 avec la finale de Coupe Davis) qui filait droit vers l'un de ses buts majeurs. Mais la route vers le trône de l'ATP a été barrée par l'un des plus fidèles habitués à cette place de choix, Roger Federer en personne. Qui de mieux que le recordman de victoires en tournois du Grand Chelem pour contrecarrer les plans du Serbe ?

C\'est leur rendez-vous - TENNIS - Roland Garros

Rongé par le stress depuis quelques semaines, l'Espagnol ne l'était pas moins ce vendredi, après avoir remporté une victoire importante sur Andy Murray en demi-finales. Une victoire en trois sets face à un Ecossais qui n'aura pas démérité face au quintuple vainqueur de l'épreuve, mais une victoire qui ne pouvait pas se déguster à sa juste saveur sans l'autre résultat de l'affiche du jour entre Federer et Djokovic. Annoncé en salle de presse à 18h45, le Majorquin a même repoussé son passage devant les médias pour suivre encore peu cette rencontre qui l'importait quasiment autant que son propre match. Nadal ne voulait pas rater la fin du premier set, lorsque le Suisse et le Serbe se disputaient le premier jeu décisif de cette joute qui restera - beaucoup s'accordent à le dire dès à présent - comme une partie d'anthologie, à mettre au même rang que la finale de Wimbledon 2008 entre Federer et Nadal, remportée 9-7 dans la cinquième manche par l'Espagnol à la nuit tombée.

Djokovic : "C'est peut-être son meilleur match de l'année"

Si l'obscurité à Londres avait ennuyé Federer en 2008, elle ne l'a pas empêché pas d'asseoir sa domination sur un Djokovic aussi fataliste que déçu d'avoir rompu sa série d'invincibilté au terme d'un match perdu après quatre sets très intenses et de très haut niveau. "Roger a joué un match incroyable. Il mérite d'être récompensé pour cela. Tout le mérite lui revient. C'est peut-être son meilleur match de l'année. Il a attaqué quand il fallait, il a servi très bien au meilleur moment. Même si cela s'est joué sur quelques points, quelques détails, je n'ai rien à regretter. Je suis très déçu d'avoir perdu aujourd'hui, mais je sais que cela ne sert à rien de pleurer. Je ne peux pas dire que je me sens bien maintenant que la pression autour de moi est retombée. Cette défaite, c'est le tennis, je l'accepte. Je préfère regarder plus loin."

C\'est leur rendez-vous - TENNIS - Roland Garros

Plus loin, ce sera donc Wimbledon, le prochain tournoi du Serbe qui a déjà annoncé son retrait du tournoi du Queen's, afin de récupérer émotionnellement, plus que physiquement, lui qui n'a joué finalement qu'un seul match cette semaine. Au-délà du rang de N.1 mondial non accessible pour le moment, ne pas jouer la finale de Roland-Garros restera comme la grande frustration de Djokovic, alors que le Serbe avait tout en main pour y arriver : un jeu bien en place, une réussite incroyable et surtout un mental à tout épreuve. C'est pourtant sur ce point précis que le Suisse a réussi à dominer son adversaire en demi-finales. La déception est aussi palpable sur le visage du Serbe qu'une place au sommet du classement ATP, certes hypothétique, mais encore accessible en cas de défaite de Nadal face à Federer dimanche.

Nadal : "Cette finale efface mes craintes de voir mon classement dégringoler"

"Cette finale, c'est un rêve qui se réalise pour moi, estimait encore le quintuple vainqueur de l'épreuve entre deux checks du score de l'autre demi-finale qui se jouait au même moment. Je suis content d'y être. Content d'avoir résolu les problèmes que j'ai eus. Il fallait que j'oublie cette anxiété, ces craintes de ne pas y arriver. Maintenant, j'ai confiance. Pendant les premiers tours, c'était difficile à gérer, car je me disais qu'il ne fallait pas que je perde pour ne pas faire souffrir mon classement. J'ai défendu mes points, je n'ai plus cette crainte de voir mon classement dégringoler. J'ai envie de retenir que c'est une bonne année pour moi grâce à ça."

"Cela fait neuf ans que je suis sur le circuit maintenant. Beaucoup de choses se sont passées, mais je retiens que ce n'est pas toujours le N.1 qui doit remporter un tournoi. Je ne me suis jamais dit que j'allais être plus tranquille en en gagnant un. C'est un mensonge. Ceux qui gagnent continuent d'avoir de la pression. Plus ils en ont, plus ils essaient de gagner. Arriver en finale de Roland-Garros, c'est toujours une envie renouvelée et un moment extraordinaire." C'est peut-être cela qu'ont en commun Federer et Nadal, cela qui les rend si inséparables à Paris, eux qui disputeront leur quatrième finale l'un face à l'autre en six éditions. Au détriment et au grand désespoir de Novak Djokovic.

Eurosport - Sébastien PETIT (à Roland-Garros)

ATP Queen's Djokovic forfait

Le Serbe Novak Djokovic, battu en demi-finale de Roland-Garros vendredi par le Suisse Roger Federer, est forfait pour le tournoi du Queens's qui commence lundi.

Le numéro 2 mondial, affecté par une tendinite à un genou, a déclaré dans un communiqué "être très déçu de ne pas jouer au Queen's cette année. C'est un grand tournoi et j'espère y être présent l'an prochain".

"Nous sommes désolés que Novak ne puisse participer au tournoi cette année mais nous lui souhaitons bonne chance", a déclaré Chris Kermode le directeur du tournoi qui ouvre la saison sur herbe।

eurosport.fr

Plus de 120 cadavres d'Africains retrouvés au large de la Tunisie

Les cadavres de ces Africains candidats à l'exil ont été retrouvés vendredi au large des côtes tunisiennes après que leur bateau en route vers l'Europe a fait naufrage cette semaine, a annoncé un responsable de l'Onu.

Le naufrage avait eu lieu jeudi. Depuis, les équipes lancées au secours des migrants qui tentaient de rejoindre les côtes italiennes s'efforcent de récupérer les corps. Selon les derniers bilans, au moins 120 cadavres d'Africains fuyant la Libye et portés disparus au large des côtes tunisiennes ont été récupérés et entreposés à la morgue de Sfax.

Le premier bilan a été fourni sur place par un responsable du Croissant Rouge tunisien : il a annoncé vendredi en début d'après-midi que 123 corps avaient été repêchés sur plus de 200 portés disparus. Autre bilan, fourni à Genève par l'Organisation internationale pour les migrations : l'OIM a assuré de son côté que 150 corps avaient été retrouvés, en s'appuyant également sur une évaluation fournie par le Croissant Rouge. "Le Croissant Rouge tunisien a confirmé jeudi qu'il y avait encore des corps dans l'eau et que des opérations de repêchage étaient en cours", explique l'OIM dans un communiqué de presse. "Il a également indiqué que 150 personnes, majoritairement originaires d'Afrique sub-saharienne, sont morts et que leurs corps ont été transportés à l'hôpital de Sfax", ajoute-t-elle.

600 rescapés vont être transférés

Ces migrants tentaient de rejoindre l'île italienne de Lampedusa à bord d'un chalutier. Leur embarcation est tombée en panne mardi à 20 miles (36 km) des îles tunisiennes de Kerkennah, mais de mauvaises conditions météo ont retardé les secours. Le bateau de pêche surchargé a finalement chaviré sous le poids des passagers après des bousculades pour tenter de monter à bord des petits bateaux de sauvetage dépêchés par les autorités, selon l'agence officielle TAP.

Près de 600 personnes ont pu être secourues lors du naufrage. Les migrants rescapés sont peu à peu transférés vers le camp de réfugiés de Choucha, situé à proximité de la frontière tuniso-libyenne, à plus de 300 kilomètres de Sfax. Environ 400 seront ainsi transférés ce vendredi par les militaires tunisiens de Sfax au camp de Choucha, selon l'OIM.

La Tunisie s'attend à une saison touristique "catastrophique"

TUNIS, 3 juin (Xinhua) -- Lors d'une conférence de presse jeudi, les professionnels du tourisme tunisien ont indiqué qu'ils se préparent à une saison touristique catastrophique, a rapporté vendredi l'agence de presse officielle TAP.
La Tunisie s'attend à une saison touristique "catastrophique"

Palais présidentiel de Carthage

Les indicateurs pointent vers une régression de 50 % du tourisme par rapport à 2010 en raison de la situation actuelle caractérisée par des grèves, des sit-in, e des événements dans le pays voisin la Libye, et l'absence de visibilité économique à court terme dans la période à venir.

Le président de la fédération tunisienne de l'hôtellerie, Mohamed Bellajouza, a également attribué l'effondrement du marché du tourisme tunisien, traditionnellement la deuxième destination chez les pays européens, à l'afflux massif d'immigrants tunisiens à l'île italienne de Lampedusa au cours des semaines qui ont suivi le renversement de l'ancien président Zine El Abidine Ali Ben.

La préoccupation majeure de la fédération est la préservation des 500. 000 emplois permanents dans le secteur, a-t- il dit, ajoutant qu'il demandera aux autorités de les aider à retarder le paiement des factures d'eau et d'électricité ainsi que le rééchelonnement des dettes des propriétaires d'hôtel et les professionnels.

Les 700 agences de voyage du pays sont également menacées de faillite suite à la crise dans le secteur.

Dernièrement, les professionnels du tourisme ont appelé à la relance du tourisme local pour compenser l'absence de transferts de fonds générés par le tourisme étranger.

Dans la foulée de la crise générée par la révolution du 14 janvier, l'industrie touristique de la Tunisie fait face au plus grand défi de son histoire, dans un contexte où les réservations de l'Europe ont chuté en faveur de l'Espagne, la Grèce et la Turquie.

Tunisia to try Ben Ali, wife, in absentia 'in coming weeks'



Tunisia will try ousted strongman Zine el Abidine Ben Ali and his wife Leila Trabelsi in absentia...


Tunisia will try ousted strongman Zine el Abidine Ben Ali and his wife Leila Trabelsi in absentia "in the coming days or weeks" in two first cases, a justice ministry spokesman said Friday.

"The investigating magistrates have completed their inquiries. They will be transferred to the criminal court in the coming days or weeks," said Kadhem Zine el-Abidine.

The couple fled to Saudi Arabia after a popular uprising forced Ben Ali's downfall on January 14 after 23 years of rule.

The first charge relates to the discovery of weapons and drugs in the presidential palace at Carthage, the spokesman said.

Almost two kilograms of narcotics, thought to be cannabis, were allegedly found in the ex-president's private office.

The second charge involves $27 million in cash discovered in Ben Ali's palace in the Tunis suburb of Sidi Bou Said in February.

They are two of a total 88 ongoing inquiries into the couple, their family and the regime's former ministers and officials, the spokesman said.

Authorities are also looking into cases of murder, abuse of power, trafficking archeological artefacts and money laundering, among others.

Tunisia's interim administration has demanded the former president's extradition from Saudi Arabia along with his wife.

Several European countries have frozen assets belonging to Ben Ali and his entourage.

Investigators have questioned 33 members of his clan in the months since the ex-president, who has hired a Lebanese lawyer to defend him, was ousted.

Tunisian authorities also arrested his sister on Friday, according to reports.

Najet Ben Ali, who had been the subject of an arrest warrant, was detained on Thursday evening in the Sousse region, around 150 kilometres (90 miles) south of Tunis, the official TAP news agency reported.

She was later released pending further inquiry.

Customs officials also seized two yachts belonging to his family earlier on Friday.

Port authorities will put the two vessels, which have been moored at the Tunisian port of Sousse Kantaoui for more than a year, under surveillance, TAP said.

One of the yachts was used by Ben Ali's nephew Douraid Ben Ali and the other likely by other relatives, port manager Jamel Nakbi told the agency.

He called on Tunisia's corruption investigation commission to launch and inquiry to identify the yachts' owners and enable the port to collect unpaid mooring fees.

On Wednesday Italian police seized another Ben Ali-owned yacht worth around a million euros ($1.4 million) that was moored on the southern island of Lampedusa, following an inquiry requested by Tunis.

BURKINA FASO SNI 2011 : Le « e-gouvernement » à l’honneur

La 7e édition de la semaine nationale de l’Internet et des autres TIC a ouvert ses portes ce 03 juin 2011. C’est le « E-gouvernement » qui est à l’honneur pour cette édition. Des séances de formation, des visioconférences ainsi que plusieurs autres activités entrant dans ce cadre se dérouleront dans 34 provinces du Burkina. Et ce, jusqu’au 11 juin. La cérémonie d’ouverture a été présidée par le premier ministre Luc Adolphe Tiao.

L’accès des citoyens et des entreprises aux informations du secteur public ; l’utilisation par les citoyens et les entreprises des services fournis par l’administration afin de se conformer à ses obligations ; le traitement des nombreuses transactions qui sont générées chaque année entre l’administration et les usagers. Ce sont là les trois fonctions principales du cybergouvernement. Une semaine durant, scolaires, étudiants, professionnels et autres usagers des TIC se pencheront sur le « e-gouvernement », thème de la 7e Semaine nationale de l’Internet (SNI). L’e-gouvernement renvoie à l’administration en ligne, qui du reste, est déjà une réalité dans notre pays, comme l’a rappelé le parrain de la SNI, Soungalo Appolinaire Ouattara. Le défi reste le développement et le partage de ces informations en ligne.

Le ministre de la fonction publique est au cœur des actions qui doivent être entreprises pour faire en sorte que le e-gouvernement soit une réalité dans l’administration burkinabè. C’est d’ailleurs ce qui justifie le fait qu’il ait été désigné comme parrain de la SNI 2011. Quelques exemples parlant pour le département que gère Soungalo Appolinaire Ouattara.

Les candidats aux différents concours de la fonction publique peuvent obtenir les résultats sur Internet. En utilisant leur numéro matricule pour les professionnels, ou en utilisant le code du concours et leur numéro de récépissé pour les candidats aux concours directs. La gestion des carrières et des salaires des agents de la fonction publique à partir de fichiers informatisés est également une réalité au ministère de la fonction publique, du travail et de la sécurité sociale. Mais, il convient d’intensifier ses relations en ligne entre usagers et administrations. Y compris les relations entre employeurs et les travailleurs du privé. Actuellement, le ministère en charge de la gestion des carrières des fonctionnaires travaille sur « les données informatiques biométriques des agents de la fonction publique et une transaction des données pour faire en sorte que via Internet ou par sms, chaque fonctionnaire puisse avoir sa situation administrative, aussi bien salariale que l’évolution de sa carrière », précise Soungalo Ouattara.

Des efforts sont faits, mais beaucoup encore reste à faire. C’est pourquoi le gouvernement travaille au renforcement de la gouvernance électronique depuis un certain temps. Car les services en ligne sont gages de transparence, d’équité et d’efficacité. Les déplacements sont amoindris, les coûts aussi, le fonctionnement de l’administration est continu. « Il n’y a pas d’heure limite. A n’importe quel moment, vous pouvez aller sur le site Internet et remplir les formulaires », a rappelé Gilbert Noël Ouédraogo, ministre des transports et de l’économie numérique.

Gilbert Ouédraogo n’a pas manqué de faire un appel à tous de s’intéresser aux technologies de l’information et de la communication, car elles pourraient nous permettre de réduire le gap qui sépare les pays en développement des pays développés. Mais pour cela, il faudra commencer par la réduction de l’analphabétisme numérique qui passe par la mise en place des infrastructures performantes, mais aussi et surtout agir sur la formation des usagers, de l’administration, des citoyens.

L’utilisation des TIC dans l’exécution des tâches quotidiennes au sein des administrations et dans la prestation de services destinés aux citoyens et aux entreprises doit être une réalité dans les années à venir avec la dématérialisation des procédures administratives qui est en cours dans la plupart des départements ministériels. Programmes et services, démarches et formulaires (sous forme électronique) des différents départements ministériels seront mis à la disposition des citoyens. Vivement que la 7e SNI soit l’élément déclencheur. Campagne d’initiation à l’utilisation de l’Internet et des autres TIC, journée sans papier, Salon International des TIC de Ouagadougou, Journée du logiciel libre et de la sécurité informatique, conférences, nuit des TIC constituent les autres activités de cette fête de l’Internet.

Moussa Diallo
Lefaso.net

Burkina Faso brings mutiny under control



Burkina Faso's military on Friday claimed to have quashed a mutiny in southwestern Bobo Dioulasso...


Burkina Faso's military on Friday claimed to have quashed a mutiny in southwestern Bobo Dioulasso where disgruntled soldiers have looted and wreaked havoc for days to demand higher wages.

President Blaise Compaore earlier in the day sent a unit of his presidential guard backed up by paratroopers, commandos and police to the country's economic capital to intervene for the first time against army mutineers.

The country's military commander on Friday vowed to use force, including firepower, to stifle mutinies until complete order and calm were restored.

But before the day was over the bulk of the operation was completed and the situation under control, a high-ranking member of the Regiment of Presidential Security (RSP) told AFP, speaking on condition of anonymity.

"We have total control of the (mutineers') camp, but we are looking for those who fled, because there are some who disappeared during the attack on the camp and there were some who were outside the camp when we arrived," he said.

Compaore's forces arrested some 50 mutineers and seized weapons, ammunition and stolen goods which were stockpiled at the camp, the RSP official said.

The military intervention, the first since unrest broke out among garrisons nationwide in March, wounded 18 people including nine soldiers and a 15-year-old girl, a medical source said.

The siren of the city hall sounded shortly before the RSP soldiers went into action early Friday, in an intended warning to people to stay off the streets.

They encircled a military base in Bobo Dioulasso to search out the mutineers inside, provoking an intense exchange of gunfire, one resident said.

Confronted with its worst crisis since Compaore came to power in a 1987 military coup, the government on Wednesday urged mutineers to show restraint and called for talks, warning of "measures" if order was not re-established.

At least 60 people have received treatment for injuries over the past two days, a hospital source said Friday. Rioting soldiers overnight Thursday went "into every district and were shooting everywhere," one resident said.

"Part of the market has been sacked," mayor Salia Sanou said, shortly after the presidential guard intervened. "There is a lot of damage. We have to free the people and protect their property."

Following the military intervention the local governor shortened a curfew on the city. Residents ventured out into the streets, offering water and ginger juice to the elite government forces.

Mutinies over pay have spread to all the military bases of this nation of 16 million people and the government has generally responded by giving out bonuses.

Soldiers have made no political demands nor shown any intention of seeking to overthrow the regime, but authorities have also been faced with public protests over high food prices, unemployment and the looting of property by troops.

In a bid to quell unrest since February, Compaore has fired army and police chiefs and formed a new government, naming himself defence minister, while promising subsidies on basic commodities and other urgent measures.

L'Allemagne y est presque

L'Allemagne est allée s'imposer en Autriche (2-1), vendredi soir, dans le cadre des éliminatoires de l'Euro 2012. Le grand artisan de cette victoire allemande, dans un derby chargé d'histoire, se nomme Mario Gomez, auteur d'un doublé. La Mannschaft, tranquille leader de ce groupe A, a déjà un pied en Ukraine et en Pologne.

Mario Gomez tout sourire, Ukraine et Pologne se rapprochent (Reuters). Mario Gomez tout sourire, Ukraine et Pologne se rapprochent (Reuters).
Aucun sentiment. Alors que l'Autriche et l'Allemagne s'acheminaient vers un match nul qui ne contrariait pas les hommes de Joachim Löw et laissait encore un fragile espoir aux Autrichiens dans la course à la qualification à l'Euro 2012, Mario Gomez s'est imposé sur un corner tiré par Kroos au bout du temps réglementaire et offert aux siens une victoire sinon précieuse, du moins importante (2-1).

Car si l'une des deux équipes était sous pression avant ce derby toujours particulier tant les relations entre les deux nations n'ont jamais ressemblé à un long fleuve tranquille, il s'agissait bien de l'Autriche. Face au troisième de la dernière Coupe du monde, largement diminué, et dans un Ernst-Happel-Stadion bouillant, Dietmar Constantini et ses hommes avaient un beau coup à jouer pour tenter de décrocher une première victoire depuis 1986.

Six matches, six victoires

Cette performance, les Autrichiens ont bien pu y croire, lorsque Friedrich a égalisé en leur faveur, trompant son propre gardien Neuer au retour des vestiaires (50e). Le problème, c'est qu'un certain Mario Gomez, en l'absence du prolifique Miroslav Klose en sélection, a décidé de prolonger son extraordinaire saison avec le Bayern de quelques semaines. Auteur de 28 buts en Bundesliga, "Super Mario" a donc assumé ses responsabilités au niveau international et inscrit un doublé qui permet à l'Allemagne de s'envoler en même temps qu'il met un terme quasi-définitif aux espoirs de son voisin. Six matches, six victoires: Joachim Löw et ses hommes poursuivent sur leur lancée. L'Ukraine et la Pologne, lieu du prochain championnat d'Europe, n'ont jamais paru aussi proches de l'Allemagne, qui compte désormais sept points d'avance sur la Belgique, deuxième du groupe A. Du travail bien fait, en somme.

La bonne vinaigrette de l'Italie

Leader du Groupe C des éliminatoires de l'Euro 2012, l'Italie a conforté son avance en tête du classement en s'imposant facilement devant l'Estonie (3-0), vendredi soir à Modène. La jeune troupe transalpine, qui a fait la différence par Giuseppe Rossi, Antonio Cassano et Giampaolo Pazzini, va pouvoir partir sereinement en vacances avant de revenir sur la scène continentale en septembre prochain pour valider définitivement son billet pour l'Ukraine et la Pologne.

Giuseppe Rossi et Antonio Cassano ont mis le feu dans la défense estonienne. (Reuters) Giuseppe Rossi et Antonio Cassano ont mis le feu dans la défense estonienne. (Reuters)

La Squadra Azzura n'a pas bâclé son dernier devoir avant les vacances. Trois mois après son ultime succès décroché en Slovénie (1-0), la sélection italienne a assuré son leadership dans le Groupe C des éliminatoires de l'Euro 2012, en dominant aisément l'Estonie (3-0), vendredi soir à Modène. Ce résultat permet aux Transalpins de poinçonner la moitié de leur billet pour l'Europe de l'Est l'été prochain puisqu'ils comptent désormais cinq points d'avance (avec un match en moins) sur leur premier poursuivant direct, la Slovénie, tombeuse des Iles Féroé dans le même temps (2-0). Un succès qui tombe à pic pour l'Italie, ébranlée cette semaine par un nouveau scandale de paris clandestins, et qui pourra peut-être évoquer pendant l'été d'autres noms que celui du sulfureux Beppe Signori. Au moins le temps d'une soirée...

En tout cas, les protégés de Cesare Prandelli ont parfaitement retenu les leçons du match aller, où ils avaient été menés à la pause avant d'inverser la tendance en trois minutes grâce à Antonio Cassano et Leonardo Bonucci. Le but balte du 3 septembre dernier est, pour l'anecdote, la seule et unique réalisation encaissée par l'Italie lors de ses six derniers matches officiels. Le technicien de la Squadra, qui ne cache pas son fanatisme pour le tiqui-taca de Barcelone, se faisait bizarrement une montagne de cette confrontation. "Je pense que le match de ce soir est le plus important de la saison, les trois points sont fondamentaux. Je ne sais pas s'ils suffiront, mais ils peuvent devenir essentiels en vue d'une qualification."

Face à cette formation estonienne, qui s'appuie (trop ?) sur son potentiel athlétique, le binôme d'attaquants de poche italiens, Rossi-Cassano, préféré au tandem Gilardino-Pazzini, a joué un vilain tour à la défense centrale adverse en trouvant la faille chacun à leur tour (21e, 39e) par leur vitesse d'exécution. Une idée sur laquelle Prandelli avait fondé tous ses espoirs: "Au match aller, à Tallin, toutes les fois où nous avons placé des attaques rapides avec de tels joueurs, sans donner de points de repère, nous les avons mis en difficulté." Le sélectionneur italien clôture donc parfaitement sa première année à la tête de l'équipe nationale. Mais c'est au terme de la deuxième saison de son mandat, avec un Euro 2012 pas commode à négocier, que l'ancien coach de la Fiorentina sera noté.

La bonne vinaigrette de l'Italie

Leader du Groupe C des éliminatoires de l'Euro 2012, l'Italie a conforté son avance en tête du classement en s'imposant facilement devant l'Estonie (3-0), vendredi soir à Modène. La jeune troupe transalpine, qui a fait la différence par Giuseppe Rossi, Antonio Cassano et Giampaolo Pazzini, va pouvoir partir sereinement en vacances avant de revenir sur la scène continentale en septembre prochain pour valider définitivement son billet pour l'Ukraine et la Pologne.

Giuseppe Rossi et Antonio Cassano ont mis le feu dans la défense estonienne. (Reuters) Giuseppe Rossi et Antonio Cassano ont mis le feu dans la défense estonienne. (Reuters)

La Squadra Azzura n'a pas bâclé son dernier devoir avant les vacances. Trois mois après son ultime succès décroché en Slovénie (1-0), la sélection italienne a assuré son leadership dans le Groupe C des éliminatoires de l'Euro 2012, en dominant aisément l'Estonie (3-0), vendredi soir à Modène. Ce résultat permet aux Transalpins de poinçonner la moitié de leur billet pour l'Europe de l'Est l'été prochain puisqu'ils comptent désormais cinq points d'avance (avec un match en moins) sur leur premier poursuivant direct, la Slovénie, tombeuse des Iles Féroé dans le même temps (2-0). Un succès qui tombe à pic pour l'Italie, ébranlée cette semaine par un nouveau scandale de paris clandestins, et qui pourra peut-être évoquer pendant l'été d'autres noms que celui du sulfureux Beppe Signori. Au moins le temps d'une soirée...

En tout cas, les protégés de Cesare Prandelli ont parfaitement retenu les leçons du match aller, où ils avaient été menés à la pause avant d'inverser la tendance en trois minutes grâce à Antonio Cassano et Leonardo Bonucci. Le but balte du 3 septembre dernier est, pour l'anecdote, la seule et unique réalisation encaissée par l'Italie lors de ses six derniers matches officiels. Le technicien de la Squadra, qui ne cache pas son fanatisme pour le tiqui-taca de Barcelone, se faisait bizarrement une montagne de cette confrontation. "Je pense que le match de ce soir est le plus important de la saison, les trois points sont fondamentaux. Je ne sais pas s'ils suffiront, mais ils peuvent devenir essentiels en vue d'une qualification."

Face à cette formation estonienne, qui s'appuie (trop ?) sur son potentiel athlétique, le binôme d'attaquants de poche italiens, Rossi-Cassano, préféré au tandem Gilardino-Pazzini, a joué un vilain tour à la défense centrale adverse en trouvant la faille chacun à leur tour (21e, 39e) par leur vitesse d'exécution. Une idée sur laquelle Prandelli avait fondé tous ses espoirs: "Au match aller, à Tallin, toutes les fois où nous avons placé des attaques rapides avec de tels joueurs, sans donner de points de repère, nous les avons mis en difficulté." Le sélectionneur italien clôture donc parfaitement sa première année à la tête de l'équipe nationale. Mais c'est au terme de la deuxième saison de son mandat, avec un Euro 2012 pas commode à négocier, que l'ancien coach de la Fiorentina sera noté.