15 novembre, 2010

64% des Français ne font pas confiance au nouveau gouvernement

64% des Français ne font "pas confiance" au nouveau gouvernement Fillon nommé dimanche et ils sont 89% à penser qu'il va poursuivre la politique qui a été menée depuis l'élection de Nicolas Sarkozy à l'Elysée en 2007, selon un sondage Harris Interactive pour Europe 1.

Selon le sondage réalisé en ligne le 15 novembre, 64% des Français ne font pas confiance au nouveau gouvernement Fillon "pour mener une politique répondant à leurs attentes". 36% lui accordent leur confiance.

89% des personnes interrogées estiment que le nouveau gouvernement va "poursuivre la politique qui a été menée depuis l'élection de Nicolas Sarkozy". 11% disent s'attendre à une politique "différente".

51% des Français, toutes tendances politiques confondues, considèrent que l'entrée au gouvernement d'Alain Juppé est une "mauvaise chose" (49% une "bonne chose"). Xavier Bertrand recueille 58% d'opinions négatives (contre 42%).

En revanche, la présence au gouvernement de Michelle Alliot-Marie recueille 53% d'opinions favorables (contre 47%).

Enfin, 72% des Français pensent que Jean-Louis Borloo a eu raison de ne pas participer au nouveau gouvernement. 28% jugent qu'il a eu tort.

L'enquête a été réalisée en ligne auprès d'un échantillon de 775 personnes de plus de 18 ans représentatif de la population française (méthode des quotas).

Jessica Simpson s'est fait passer la bague au doigt !

actustar.com
Jessica Simpson s'est fait passer la bague au doigt !
Jessica Simpson s'est fait passer la bague au doigt !
Jessica Simpson s'est fait passer la bague au doigt ! hiMedia

Jessica Simpson n'est plus un cœur à prendre et passe à la vitesse supérieure ! Selon des informations rapportées par le magazine People, la chanteuse s'est fraîchement fiancée à son compagnon, Eric Johnson. C'est une source proche du couple qui a annoncé la très bonne nouvelle ! "Nous sommes très excités de confirmer qu'ils se sont fiancés". Le footballeur américain aurait fait sa demande jeudi dernier. Ces fiançailles arrivent une semaine après que Nick Lachey, l'ex-mari de Jessica, a annoncé qu'il se fiançait avec Vanessa Minnillo.

Le couple se fréquente depuis mai 2010 alors qu'Eric était en pleine procédure de divorce avec sa femme styliste Keri Johnson. Leur divorce a été prononcé au mois d'octobre.

Il y a quelques mois, Jessica Simpson se confiait sur cette relation. "Tout ça est tellement normal, merci Dieu. Il a été très présent pour moi. Je ne pouvais pas trouver un meilleur homme dans ma vie" avait-t-elle déclaré. Toutes nos félicitations au jeune couple !

China Passes India in Sending Students to US

China has surpassed India as the main source of foreign students coming to the United States to attend college.

A report by a group that promotes international student exchange says nearly 128,000 Chinese students attended U.S. colleges in the 2009-2010 academic year, up 30 percent. India sent about 105,000 students to the U.S. in the same period.

India had been at the top of the list since 2001-2002.

Chinese students made up 19 percent of the foreign students in the United States last year. It had the biggest increase — 30 percent — among the 25 countries that send students to the U.S.

Saudi Arabia followed, with an increase of 25 percent. Japan had the largest decline, 15 percent.

The University of Southern California hosts more foreign students than any other college.

Some information in this story was provided by Bloomberg.

La campagne électorale au Burkina Faso et les étudiants

Par RFI

Les Burkinabé sont appelés aux urnes dimanche prochain, 21 novembre 2010. Le président Blaise Compaoré affrontera six adversaires de l’opposition. A Ouagadougou, c’est donc la dernière semaine de la campagne électorale qui a démarré assez timidement.

Le président sortant Blaise Compaoré se présente face aux électeurs tout auréolé qu’il est de son statut de médiateur, notamment au Togo, en Côte d’Ivoire et en Guinée. Mais cette ne lui sert pas forcément auprès de la jeunesse de son propre pays.

Il semble oublié le temps où le président Blaise Compaoré était considéré comme l’homme de toutes les déstabilisations en Afrique de l’Ouest. Aujourd’hui, le chef de l’Etat burkinabé se présente devant ses électeurs en rassembleur, en bâtisseur, mais aussi en homme de paix.

Rencontre avec des étudiants

A la cité universitaire de la Patte d’Oie, Sylvain, Faustin, Nasser, Marcel et Victorien ne sont pas indifférents : « Quand la case du voisin brûle, on ne peut pas rester là, sans rien faire. Il faut lui venir en aide. C’est l’image du président du Faso, Blaise Compaoré, qui est rayée d’or. Mais au-delà de cela il y a le rayonnement international du Burkina Faso. A l’ONU on est incontournables, aujourd’hui. Dans la médiation régionale, quand il y a un conflit, d’abord on vient voir le président Blaise Compaoré pour essayer de voir comme résoudre ce conflit. L’image du pays, oui ! Mais cette image, qui en profite ? La logique aurait voulu que dans son propre pays tous puissent en profiter. Mais c’est le revers de la médaille ici au Burkina Faso », déplore un des étudiants.

« Vous êtes venus dans cette cité (universitaire). Vous voyez une chambre prévue pour deux. Mais souvent on est à cinq ou six. C’est déplorable. Il (Blaise Compaoré) est très mal placé pour donner des leçons de démocratie, avec 23 ans au pouvoir. Ce n’est pas possible. C’est bien de contribuer à la recherche de la paix dans d’autres pays. Mais, (s'adressant à Compaoré) pense à ton pays, pense à la jeunesse de ton pays. On a besoin d’amphis. On a besoin de cités universitaires. On a besoin d’emplois ! ».

Tous ces étudiants estiment que cette campagne électorale a, au moins, le mérite de mettre le projecteur sur les sujets de politique intérieure du Burkina Faso.

Hama Arba Diallo à Bobo : « Carton rouge pour Blaise Compaoré et son CDP »

Le candidat de la coalition des forces progressistes, président du parti pour la démocratie et le socialisme (PDS) était le samedi 13 novembre dans la ville de Sya. Devant ses militants, Hama Arba Diallo a livré son message d’expérience avec un programme pour un Burkina nouveau.

Annoncé pour 15h, c’est autour de 17h que le candidat Arba Diallo a fait son entrée sur l’aire du meeting précisément sur le boulevard de la révolution. IL a été accueilli triomphalement par des chants et cris d’éloges. L’honneur est revenu au coordinateur régional, Alphonse Tougouma, de planter le décor avec la présentation du candidat au plan national et international. Secrétaire général adjoint de l’ONU, ancien ministre, etc., Arba Diallo est mieux indiqué pour gérer un Burkina longtemps envahi par des « prédateurs ». Le constat qui se fait aujourd’hui, aux dires d’Alphonse Tougouma, coordonnateur régional est que les populations des villes et des campagnes croupissent dans la misère et autres maux. Mais avec Arba Diallo victorieux au soir du 21 novembre, tous ces maux ne seront qu’un mauvais souvenir, rassure-t-il.

Dans la même dynamique, le représentant des jeunes, Sidiki Dao, celle des femmes, Célestine Sanou et des anciens, André Sanou, ont eux aussi posé la problématique du chômage, de la misère, de la santé de la mère et de l’enfant, qui n’ont jusqu’à présent pas eu d’issue. En outre, pour mémoire d’ancien, le représentant des anciens a fait une situation rétrospective qui met à nu des crimes de sang impunis, des détournement, des pillages, vols et autres qu’il dit être organisés au profit du Congrès pour la démocratie et de la progrès (CDP).

Arba Diallo qui resté attentif à toutes ces déclarations s’est dit conscient de tous ces maux qui entravent le développement, surtout celui de l’Ouest du Burkina Faso. « J’y ai travaillé pendant 15 ans en qualité de fonctionnaire et je parle en connaissance de cause », indique-t-il. Raison qui amène le candidat à la présidentielle de 2010 a demandé un « carton rouge pour Blaise et son CDP ». Le grand Ouest du pays mérite maintenant une attention particulière, car ayant longtemps souffert du transfert des grands projets au profit d’autres localités. La preuve, dira-t-il, l’aéroport international que Bobo devrait abriter a été délocalisé à Donsin au profit de Ouagadougou. Les sociétés industrielles se ferment au quotidien, et il faut vraiment faire quelque chose, soulignera-t-il. C’est pourquoi, le candidat Arba entend bâtir avec les Bukinabè « une nation forte, démocratique et solidaire », bien sûr si les portes du palais de Kosyam lui seront ouvertes au soir du 21 novembre 2010. Le candidat a annoncé la création de 150 000 emplois en 5 ans, soit 30 000 chaque année.

Arba Diallo promet une école nationale des enseignants du primaire (ENEP) dans chacune des 13 régions du Faso, 20 nouvelles écoles primaires, un lycée et une université. Dans le domaine de la santé, le prétendant au palais de Kosyam entend doter chaque région d’un centre hospitalier universitaire. Pour ce qui est de l’agriculture, avec la victoire du candidat de la formation des 7 partis politiques que sont le FFS, le PDS, le PAI, le LCB, l’UFP,l’UDPS, les cultures irriguées seront beaucoup intensifiées avec même le doublement des superficies. L’accent sera également mis sur la généralisation de l’élevage, tout comme la production minière.

C’est avec joie, que les militants ont rassuré le candidat Hama Arba Diallo de sa victoire du soir du 21 novembre. Car disent-ils « nous voterons pour toi ».

Coïncidence ou coïncidence

Dans la même foulée de meeting, à quelques mètres de celui du candidat de Faso Metba, se tenait un autre du parti de l’éléphant ADF/RDA. En effet, il s’agissait des ressortissant de la province du Yatenga avec à leur tête quelques leaders politiques et coutumiers qui témoignaient leur soutien à la candidature du président sortant Blaise Compaoré.

L’ambiance était tellement entremêlée que des militants ne se retrouvaient plus. Toujours est-il que tout s’est bien terminé et chacun est rentré chez lui sans le moindre incident.

Bassératou KINDO
L’Express du Faso

La Somalie classée pays au plus fort risque terroriste


Des habitants de Mogadiscio secourent les blessés touchés par les explosions dans la capitale somalienne, le 1er mai 2010.
Des habitants de Mogadiscio secourent les blessés touchés par les explosions dans la capitale somalienne, le 1er mai 2010.
Reuters / Feisal Omar
Par RFI

C'est en Somalie que le risque terroriste est le plus fort. Le pays arrive devant le Pakistan, l’Irak ou encore l’Afghanistan. C’est, en tous les cas, la conclusion d'un rapport rendu public le 15 novembre 2010 par la société britannique spécialisée Maplecroft. L'indice du risque terroriste est établi, chaque année, sur la base du nombre et de l'intensité des attentats dans chaque pays.

En Somalie, Maplecroft a comptabilisé cette année 556 actes terroristes. et près de 1 437 personnes en sont mortes. La Somalie est donc devenue le pays le plus dangereux en termes de risque.

Sans surprise suivent dans la catégorie extrême : le Pakistan, l'Irak, l'Afghanistan, les Territoires palestiniens et le Yémen qui arrive en neuvième position.

Le Pays a connu une hausse très significative du nombre d'acte terroriste ces derniers mois et al-Qaïda suscite toujours des inquiétudes grandissantes dans la région.

La liste établie par Maplecroft comprend 196 pays. Les Etats-Unis se classent à la 33e place dans la catégorie risque moyen devant l'Algérie. En Europe c'est en Grèce que le risque est le plus important. Classée dans la catégorie risque élevé, la Grèce dépasse aujourd'hui l'Espagne avec 180 attentats en un an.

La France ne bouge pas et arrive en 44e position en raison des attentats non mortels perpétrés en Corse.

L'Irlande lutte pour éviter l'aide des Européens, malgré la pression

A Dublin, les piétons passent devant un magasin prêt à fermer, le 15 novembre 2010
A Dublin, les piétons passent devant un magasin prêt à fermer, le 15 novembre 2010
A Dublin, les piétons passent devant un magasin prêt à fermer, le 15 novembre 2010 Peter Muhly AFP

Le gouvernement irlandais luttait lundi pour régler les problèmes financiers du pays sans aide extérieure, malgré la pression grandissante de ses partenaires européens qui s'alarment d'une contagion au reste de la zone euro.

"Nous devons résoudre nos problèmes nous-mêmes", a martelé le ministre irlandais des Affaires européennes, Dick Roche.

"Des contacts se poursuivent à un niveau officiel avec des responsables internationaux à la lumière des conditions actuelles du marché", avait reconnu auparavant un porte-parole du ministère des Finances, en ajoutant aussitôt: "l'Irlande n'a pas fait de demande pour une aide extérieure".

Les autorités irlandaises tentent depuis plusieurs jours de convaincre qu'elles peuvent s'en sortir seules, une intervention extérieure risquant d'être vécue dans le pays comme une perte intolérable de souveraineté dans un contexte politique déjà très tendu.

"La souveraineté de ce pays a été gagnée de haute lutte et le gouvernement n'a pas l'intention de l'abandonner à qui que ce soit", a déclaré ce week-end le ministre des entreprises Batt O'Keeffe.

Mais, selon des médias britanniques, des "discussions d'urgence" ont eu lieu dimanche soir à Bruxelles sur les conditions d'une aide à l'Irlande qui pourrait atteindre quelque 90 milliards d'euros.

L'opposition a conforté ces spéculations. Michael Noonan, porte-parole pour les Finances du Fine Gael, principal parti d'opposition, s'est dit persuadé qu'une intervention européenne était en préparation, et a qualifié les démentis gouvernementaux de "combat d'arrière-garde pour sauver les apparences".

La situation en Irlande suscite des "tensions" et des inquiétudes pour la stabilité financière "dans l'ensemble de la zone euro", a estimé de son côté la Commission européenne, tout en affirmant à son tour qu'une aide à Dublin n'était pas à l'ordre du jour.

L'Irlande a vu les rendements sur sa dette souveraine s'envoler la semaine dernière à des niveaux sans précédent, les investisseurs privés se délestant de leurs obligations irlandaises par crainte que le pays n'arrive pas à juguler son déficit abyssal. Celui-ci devrait culminer à 32% du Produit intérieur brut (PIB) cette année à cause du renflouage des banques du pays.

Les pays de la zone euro s'inquiètent d'une "contagion" de la crise irlandaise à des pays comme le Portugal ou l'Espagne, dont les taux d'emprunt à long terme ont également flambé.

Le ministre portugais des Finances, Fernando Teixeira dos Santos, a d'ailleurs lancé un appel indirect à l'Irlande pour qu'elle accepte une aide extérieure afin de calmer les marchés.

Les taux irlandais et portugais se sont toutefois replié lundi pour la deuxième séance de suite, grâce à la déclaration rassurante de cinq ministres des Finances européens vendredi.

Le ministère irlandais des Finances a réaffirmé lundi que "l'Irlande est totalement financée" jusqu'à mi-2011.

Mais, selon certains analystes, le coût faramineux du sauvetage des banques irlandaises (environ 50 milliards d'euros) pourrait être encore revu à la hausse et obliger Dublin à emprunter plus tôt que prévu. Et des médias irlandais ont suggéré que l'Irlande pourrait négocier un plan d'aide qui servirait uniquement à renflouer les banques.

Ce regain de tension intervient dans un contexte politique périlleux, le gouvernement devant présenter le 7 décembre au Parlement un budget de rigueur, dans le cadre d'un plan quadriennal d'austérité qui devrait être dévoilé la semaine prochaine.

Le gouvernement de centre-droit, impopulaire, ne dispose que d'une majorité de trois voix, qui pourrait encore fondre après une élection partielle le 25 novembre.

AFRIQUE/BURKINA FASO - Démission de l’Archevêque de Bobo-Dioulasso et nomination de son successeur

Cité du Vatican (Agence Fides) – Le Saint-Père Benoît XVI, en date du 13 novembre 2010, a accepté la renonciation au gouvernement pastoral de l’Archidiocèse de Bobo-Dioulasso (Burkina Faso), présentée par S।Exc. Mgr Anselme Titianma Sanon, conformément au canon 401 § 2 du Code de Droit Canonique. Le Saint-Père a nommé Archevêque Métropolite de Bobo-Dioulasso (Burkina Faso) S.Exc. Mgr Yembuado Ouédraogo, jusqu’ici Evêque de Fada N’Gourma. (SL) (Agence Fides 13/11/2010). ns1.fides.org

Competing Claims of Victory in Guinea Runoff

Both candidates in Guinea’s presidential runoff vote are claiming victory, as tensions escalate in that West African country.

Former prime minister Cellou Dalein Diallo declared himself the winner at a Monday news conference, just hours after longtime opposition leader Alpha Conde expressed confidence that he had won.

Guinean officials, foreign diplomats, election monitors, and reporters have gathered at the Palace of the People in Conakry to await announcement of the official results.

Earlier, security forces in the capital, Conakry, clashed with pro-Diallo protesters. Witnesses say police used tear gas to disperse hundreds of youths who were throwing rocks and burning tires.

Election observers, as well as Guinea’s military leaders, have repeatedly called for all parties to accept the election results.

But, on Sunday Mr. Diallo said he would reject the final tally if it included two districts where his party says pre-election violence helped hold down his vote totals.

The violence in the cities of Siguiri and Kouroussa drove thousands of people from Mr. Diallo’s ethnic group, known as the Peul or Fulani, from their homes. Mr. Diallo’s party also alleges large-scale fraud in the November 7 poll.

International observers have said the voting appeared to be free and fair.

The election is meant to return Guinea to civilian rule after decades of dictatorship and a two-year military junta.

Mr. Diallo, a former Guinean prime minister, won the first-round election in June, beating 23 other candidates with 44 percent of the vote. Mr. Conde was second in that poll with 18 percent.

USA: une Kalachnikov pour l'achat d'une camionnette

Un fusil d'assaut AK-47 exposé dans un musée à Mexico en 2008
Un fusil d'assaut AK-47 exposé dans un musée à Mexico en 2008 Ronaldo Schemidt AFP/Archives

Un vendeur de camionnettes américain a triplé ses ventes depuis quelques jours en offrant en promotion un fusil d'assaut AK-47 pour l'achat d'un véhicule utilitaire.

"On a commencé mercredi (11 novembre), le jour des anciens combattants. Et en quatre jours, j'ai triplé mes ventes", a affirmé Nick Ginetta, directeur des ventes à Nations Trucks, à Sandford, en Floride, qui propose pour chaque vente de pick-up un bon pour un fusil d'assaut semi-automatique Kalachnikov à retirer à l'armurerie voisine.

"Je voulais faire du bruit, susciter la controverse et qu'on parle de moi. C'est ça la publicité. Toutefois, je ne m'attendais pas à tant de succès", a expliqué à l'AFP ce concessionnaire, un ancien combattant, partisan du droit de porter des armes.

"Ma clientèle est composée de sportifs, de chasseurs, de pêcheurs. Si j'avais vendu des (voitures sud-coréennes) Hyundai, je n'aurais pas fait ce genre de promotion", assure-t-il.

Il a ainsi distribué en quatre jours 21 bons pour des AK-47 et compte poursuivre l'opération jusqu'à la fin du mois, après avoir fait stocker une centaine de ces fusils d'assaut.

"Vous n'êtes pas obligé de prendre cette arme, vous pouvez prendre autre chose", précise-t-il, assurant que ceux qui viennent retirer le fusil doivent se plier aux vérifications d'usage concernant leurs antécédents judiciaires.

Le succès de l'opération provoque des plaisanteries parmi le personnel: "Patron ! Sur la ligne 1, Ben Laden veut acheter un pick-up", plaisantent les vendeurs. "Je ne prétends pas qu'Obama approuve ma promotion. Il n'a pas encore appelé", ironise-t-il.

Transparence dans la gestion du secteur minier: la société civile se forme pour mieux jouer son rôle



Le réseau "publiez ce que vous payez - Burkina Faso" a tenu le jeudi 11 novembre, à l’hôtel de conférence de Ouagadougou, un atelier d’échange entre les organisations de la société civile, membre du plaidoyer pour la transparence et la gestion responsable des industries extractives au Burkina Faso. L’activité, a connu la présence du coordonnateur de "Publiez ce que vous payez-Canada", Ousmane Deme, venu partager son expérience avec ces homologues burkinabè.

"Renforcer les capacités de la société civile sur le plaidoyer pour la transparence et la gestion responsable des industries extractives au Burkina". Tel est l’objectif qui a guidé l’organisation de l’atelier ayant regroupé plusieurs membres de la société civile.

Les travaux ont été facilités par un expert international de la coalition "Publiez ce que vous payez-Canada", Ousmane Deme, avec comme modérateur Sibsaga Ouédraogo. Après avoir fait une présentation de la campagne "Publiez ce que vous payez-Canada", dans le monde, M. Deme a défini les objectifs et les approches du réseau avant de montrer comment la société civile pouvait mener un plaidoyer efficace dans le contrôle de la gestion du secteur minier.

Il précise que les missions de "Publiez ce que vous payez-Canada" sont entre autres, de "travailler à la mise en place d’un cadre de concertation : société civile-gouvernement-partenaires et les industries extractives pour un compte rendu des paiements des entreprises, des recettes que le gouvernement reçoit de ces entreprises et ce qu’il en fait de ces paiements ; d’informer et de sensibiliser suffisamment les populations à la base des enjeux et politiques liés aux ressources minières".

Pour lui, la responsabilité de la société civile est énorme dans le contrôle de la gestion du secteur minier, car dans l’avenir, il faut qu’on puisse dire qu’elle a joué son rôle pour que les minerais profitent non seulement aux populations actuelles, mais aussi aux générations futures. "Travaillez avec les compagnies minières et le gouvernement là ou vous pouvez collaborer, mais rappelez-vous que votre devoir est de toujours sauvegarder l’intérêt public", a-t-il lancé aux participants.

Le président de "Publiez ce que vous payez-Burkina Faso", Daniel Da Hien, a affirmé que le Burkina Faso qui était classé à potentiel minier, est désormais un pays minier avant de renchérir "mieux, nous venons d’apprendre que le pays est sur les traces de diamant". Selon lui, s’il est vrai que ces mines représentent une opportunité pour le Burkina Faso, il ne fait cependant pas ignorer le danger que représente une telle richesse, si elle est mal gérée. "C’est pourquoi la société civile doit s’organiser pour éviter au Burkina Faso, ce qu’il est convenu d’appeler la malédiction des ressources naturelles", ajoute-t-il. Par ailleurs, il n’a pas manqué de saluer "Revenue Watch Institute" pour son soutien à l’organisation de l’atelier.

Raphaël KAFANDO

(stagiaire)


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REMANIEMENT - La tragédie Borloo

Le Point.fr

REMANIEMENT - La tragédie Borloo

Depuis quelques mois, le président du Parti radical Jean-Louis Borloo a entrepris un travail de refondation de la famille centriste qui pourrait se traduire par le lancement d'une "confédération" MEIGNEUX/SIPA

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C'est par un communiqué qu'il a annoncé son refus. Celui de participer à un gouvernement où il ne devait occuper qu'"un" poste de ministre. Jean-Louis Borloo, ministre d'État en charge de l'Écologie jusqu'à samedi, âgé de 59 ans, avait cru qu'il investirait Matignon à l'occasion de ce dernier remaniement. Mais Nicolas Sarkozy, qui n'a pas manqué ces dernières semaines de le flatter ("il est remarquable, dynamique, intelligent"), lui a préféré François Fillon. En pleine contestation de la réforme des retraites, sa fibre sociale n'aura pas suffi pour lui permettre d'atteindre le poste qu'il a déjà à deux reprises raté, en 2007 et 2006.

L'hypothèse Borloo à Matignon n'était pas qu'un rêve intouchable du chef de file du Parti radical, elle a été aussi explorée par l'Élysée. En quelques années, celui qui a été le dernier à rallier Sarkozy en 2007 a su séduire le président de la République. "Aux yeux de Nicolas Sarkozy, il fait partie de la classe "très intelligente", expliquait Jean-Pierre Raffarin. Sa façon d'être, de réfléchir, d'intervenir a déclenché de la curiosité chez le président." Mais voilà, le chef de l'État a préféré opter pour la continuité tandis que d'aucuns à l'UMP décrivaient à l'envi Borloo comme "ingérable et imprévisible".

Riposte

Ne pas participer au nouveau Fillon, c'est clairement un refus de plier et un refus teinté d'orgueil. Borloo ne digère guère la "cabale" lancée contre lui par les proches de Fillon. Certains d'entre eux ont critiqué son look et esquissé l'image d'un homme passablement aviné. Qualifié tour à tour de "zozo", "dilettante", "bordélique", "lève-tard" ou de "Gainsbourg", l'ex-maire de Valenciennes organise sa riposte. L'homme aux légendaires cravates et aux cheveux grisonnants réunira, lundi soir, les dirigeants de tous les courants du centre droit, du Parti radical à l'Alliance centriste en passant par le Nouveau Centre, pour examiner les leçons à tirer du remaniement.

Depuis quelques mois, Borloo a entrepris un travail de refondation de la famille centriste qui pourrait se traduire par le prochain lancement d'une "confédération". Certains centristes imaginent déjà une candidature de Jean-Louis Borloo à la présidentielle de 2012. Une stratégie qui pourrait justement contrarier celle de Nicolas Sarkozy qui entend, dès le premier tour, rassembler toute la droite.

Facebook annonce le lancement d'adresses courriel facebook.com

Le fondateur et PDG de Facebook Mark Zuckerberg lors d'une conférence de presse, le 15 novembre 2010 à San Francisco
Le fondateur et PDG de Facebook Mark Zuckerberg lors d'une conférence de presse, le 15 novembre 2010 à San Francisco Justin Sullivan AFP/Getty Images

Le site de socialisation Facebook a annoncé lundi un nouveau système de messagerie censé harmoniser divers types de communications comme les textos, les courriels et les "chat", avec notamment des adresses courriels facebook.com.

Le fondateur et PDG de Facebook, Mark Zuckerberg, a expliqué que le nouveau système permettait de "contenir les messages adressés de toutes les façons différentes qu'ont les gens de communiquer".

"Le courriel est l'une des façons dont les gens utiliseront ce système" - mais parmi beaucoup d'autres, a-t-il expliqué.

"C'est vrai que les gens pourront avoir des adresses email @facebook.com, mais ce n'est pas du courriel", a assuré M. Zuckerberg lors d'une présentation à San Francisco.

Selon lui, le service permet aux internautes d'avoir une destination unique pour toutes leurs communications électroniques, quelles qu'elles soient. Les lycéens d'aujourd'hui délaissent les courriels qu'ils jugent trop lents ou trop formels.

"Ce n'est pas un tueur de courriel", a-t-il encore dit, assurant qu'il ne prévoyait pas que les internautes fermeraient d'un coup leurs comptes courriels concurrents chez Yahoo! ou Google pour se limiter au système panaché de Facebook.

Le système devrait être mis en oeuvre progressivement à partir de lundi, et dans les mois qui viennent.

Germany’s Merkel Re-Elected Party Leader

German Chancellor Angela Merkel has been overwhelmingly re-elected the leader of the ruling coalition’s conservative Christian Democratic Union.

Ms. Merkel, who has run Europe’s largest economy since 2005, ran unopposed in the party election Monday and received over 90 percent of the votes.

In a speech to the party, she defended her government’s economic model and took credit for Germany’s economic rebound.

But Ms. Merkel’s party has slumped in opinion polls, and may face a tough time in six German state elections next year.

The German leader also used her speech to bolster the battered euro. She said the European currency is the “glue” that holds Europe together.

Some information in this story was provided by AP, AFP, Bloomberg and Reuters.

Famous Bat Sold for More Than Half a Million Dollars

A famous bat used in Major League Baseball’s 1988 World Series by Kirk Gibson of the Los Angeles Dodgers has been sold at auction for more than half a million dollars.

Gibson used the bat to hit a dramatic two-run home run in the ninth inning to beat the Oakland Athletics in the opening game of that series.

The winning bid was $575,912. That is the second-highest sale price ever for a baseball bat. Only Babe Ruth’s signed bat used for the first home run at Yankee Stadium sold for more. The Ruth bat fetched $1.265 million in 2004.

A father-son sports collectors duo from California bought the Gibson bat and four other artifacts Gibson was selling from his time with the Dodgers.

Gibson earned a place in baseball folklore with his winning home run. He was not expected to play in that World Series due to leg injuries and illness, but he came to the plate as a pinch hitter with two outs in the ninth inning and the Dodgers trailing 4-3.

After struggling to even walk to the plate, and facing famed Oakland Athletics closer Dennis Eckersley, Gibson hit a two-run homer that gave Los Angeles a 5-4 win. The Dodgers went on to win the World Series 4-1, with Gibson unable to make any further appearances.

The 53-year-old Gibson, who currently manages baseball’s Arizona Diamondbacks, said some of the money raised in the auction will go to his charity foundation.

Gibson spend most of his playing career with the Detroit Tigers and said he is not yet ready to sell any of his Tigers memorabilia.

Some information in this story was provided by AP.

Violence in Guinea as Opposition Leader Looks Set to Win Presidency

Riot police fought stone-throwing demonstrators in Guinea's capital, as it appears a long-time opposition leader has won last week's presidential election.

Supporters of former president Cellou Diallo burned tires in the street and threw stones at riot police just west of Conakry's Hamdallaye Mosque. Security forces responded with tear gas, chasing the demonstrators back into neighborhoods north of Route le Prince, where they fired more tear gas.

Conakry's military governor, Resco Camara, led his men up the street toward protesters massed behind pumps at a petrol station as firefighters put out burning tires behind him.

Camara says troublemakers are trying to disrupt the country's peace, so he says his first priority is to secure the capital so the democratic transition to civilian rule can continue.

This was the first major unrest since Guinea presidential elections more than one week ago. The electoral commission has still not announced a winner, but looking at results announced at polling stations that have not yet released by the electoral commission, it appears that long-time opposition leader Alpha Conde will beat Mr. Diallo.

Mr. Conde says he won four of five communes in the capital, all but one of the prefectures in lower Guinea, all of the prefectures in the forest region and all of the prefectures in upper Guinea. So he says everyone in Guinea knows who won this election.

Sunday, Mr. Diallo withdrew his party from the vote counting saying it has evidence of widespread fraud and will not accept the results if they include two districts where members of his ethnic group were driven from their homes by pre-election violence.

Mr. Diallo says he wants the electoral commission to delay the announcement of a winner in this race for at least two weeks because of what he says was massive fraud. Mr. Diallo says the country has already waited four months for this second-round run-off, so the electoral commission should take the time to ensure that its results are reliable.

The electoral commission says it will announce the results later Monday.

Une image de "pro" de la politique a rendu MAM indéracinable

Une image de "pro" de la politique a rendu MAM indéracinable

Son parcours s'avère sans coup d'éclat, comme le relevait le journaliste de France 2 Michael Darmon, dans la seule biographie consacrée à MAM, "Michèle Alliot-Marie - La grande muette", publié en 2006.


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En héritant du Quai d'Orsay dimanche, Michèle Alliot-Marie a complété un grand chelem inédit des ministères régaliens, profitant de son statut de chiraquienne au professionnalisme loué.

Première femme à la tête d'un grand parti français - le RPR en 1999 -, MAM a conforté son statut de pionnière : après la Défense sous Jacques Chirac (2002-07) puis l'Intérieur (2007-09) et la Justice (2009-10), elle rejoint les Affaires étrangères, un poste occupé uniquement par des hommes jusque-là.

Même constat concernant la nomination de son compagnon, le député Patrick Ollier, comme ministre des Relations avec le Parlement, une situation inédite qui aurait pu lui coûter sa place. Mais, au sein des gouvernements de droite, la présidente du "Chêne" - son mouvement créé en 2006 -, semble indéracinable.

"Je ne pense pas que Nicolas Sarkozy ait une grande sympathie pour MAM, qui a failli être candidate contre lui en 2007", rappelle le politologue Philippe Braud au sujet de l'ancienne maire de Saint-Jean-de-Luz.

A l'époque, elle entendait symboliser la fidélité au chiraquisme face à la "rupture" prônée par le futur président de la République.

Selon Philippe Braud, elle en perçoit aujourd'hui les dividendes.

"En la maintenant haut, (Nicolas Sarkozy) la neutralise et (...) fait tout pour éteindre la vieille rancoeur avec les chiraquiens. En cela, elle est la représentante au gouvernement d'une sensibilité que le président ne peut se permettre de négliger" dans l'optique de 2012, souligne-t-il.

Plus largement, au sein d'une droite où le choix de femmes d'expérience est restreint, Michèle Alliot-Marie, 64 ans, dont le premier poste ministériel remonte à 1993 (Jeunesse et Sports), constitue une "valeur sûre", relève François Miquet-Marty, de ViaVoice.

"Elle est sur un segment électoral qui est le noyau dur de l'électorat UMP, avec l'incarnation de valeurs qui rassurent et une dimension de compétence. Elle a une image de +pro+ de la politique, au sens noble du terme", dit-il.

Dans les meetings de l'UMP, ses interventions sont toujours chaudement applaudies, comme le relève la députée de la Marne, Catherine Vautrin.

Et malgré quelques polémiques - la dernière liée à son collaborateur David Sénat, à l'origine de fuites dans l'affaire Woerth/Bettencourt -, son parcours s'apparenterait presque à un long fleuve tranquille.

"Sa popularité est assez stable et solide", note François Miquet-Marty, qui ne trouve pas "souvenir particulier, au sein de l'opinion, de critiques sur son action ou d'éléments de désaveu majeurs".

En tant que Garde des Sceaux, elle s'est montrée disciplinée dans la gestion de la réforme de la procédure pénale, qu'elle laisse inachevée. Une discrétion qui ne l'a pas empêché de défendre son territoire face aux incursions du plus médiatique ministre de l'Intérieur, Brice Hortefeux.

"Elle a restauré le calme après une période assez turbulente", juge Catherine Vautrin, qui vante "son savoir-faire".

Son parcours s'avère sans coup d'éclat, comme le relevait le journaliste de France 2 Michael Darmon, dans la seule biographie consacrée à MAM, "Michèle Alliot-Marie - La grande muette", publié en 2006.

"Que sait-on au juste de celle qui se décrit comme +une simple enfant du Pays basque+, élevée dans l'univers du rugby et de la politique", s'interrogeait-il.

Cet atout est toutefois devenu un désavantage à chaque fois qu'il s'est agi d'entrer dans la course pour Matignon, comme lors du dernier remaniement.

"C'est une personnalité reconnue... mais pas suffisamment connue (médiatiquement) pour générer un sentiment de proximité", juge François Miquet-Marty.

REMANIEMENT - Bayrou (MoDem) : "Ce n'est pas un remaniement, c'est un repliement"

Source AFP

Le président du Mouvement démocrate (MoDem) François Bayrou a estimé, dimanche, après l'annonce du nouveau gouvernement qu'il ne s'agissait pas d'un remaniement, mais d'"un repliement". "Ce n'est pas un remaniement, c'est un repliement", a déclaré à l'AFP l'ancien candidat à la présidentielle.

"Ce qui frappe à l'écoute de la liste du gouvernement, c'est qu'aucune des promesses qui avaient été faites et répétées d'une écoute nouvelle des Français, d'ouverture maintenue et d'élan nouveau, n'a été tenue", a estimé le député des Pyrénées-Atlantiques. "Le scénario annoncé depuis des mois n'a été respecté en rien. Ce n'est pas un remaniement, c'est un repliement sur le cercle le plus partisan du parti majoritaire", a-t-il dénoncé.

Me Bénéwendé à Solenzo La coalition « Burkindlem » propose 200 000 emplois en 5 ans


Le candidat à l’élection présidentielle du 21 novembre 2010, Me Bénéwendé Stanislas Sankara a tenu, le vendredi 12 novembre 2010 à Solenzo dans la province des Banwa, son meeting régional de la Boucle du Mouhoun. A cette occasion, le porte flambeau de la coalition « Burkindlem », a promis de faire de la trilogie agriculture-industrie-services une priorité avec à la clé 200 000 emplois pour les 5 ans de son mandat.

« Le peuple burkinabè est fatigué du régime en place, mais pas de lutter pour le changement ». Telle est la conviction du président de l’Union pour la renaissance Parti sankariste (UNIR/PS), Me Bénéwendé Sankara. Porté candidat par une coalition de 7 partis politiques appelée « Burkindlem », au titre de l’élection présidentielle de 2010, il est porteur d’un projet de société, le PAS (Programme alternatif sankariste). Pour lui, le PAS n’est simplement que la vision du président Thomas Sankara pour un Burkina émergent et prospère. Ce programme de gouvernance socialiste à la burkinabè, basé sur un fondement sankariste, aura pour priorité économique la trilogie agriculture-industrie-services.

« Nous pensons qu’il faut des réformes dans l’agriculture, mais on ne peut y arriver sans le capital humain qui suppose que les Burkinabè ont accès à l’éducation, à la santé et une qualité de vie. S’il y a des réformes conséquentes, nous pensons qu’on peut aboutir à 40 000 emplois par an, soit 200 000 emplois au cours de notre mandat de 5 ans ». En termes de coopération internationale, le PAS estime que « cela doit se faire dans le respect de notre peuple, le FMI et la Banque mondiale ont déjà fait des études sur la politique menée par le président Sankara et l’ont applaudi ».

Il compte également réaliser « ce que toutes les études ont révélé sur la Boucle du Mouhoun en terme de capacités à nourrir tout le peuple burkinabè » avec la construction d’un barrage hydro agricole. Le continuateur de l’œuvre de Thomas Sankara, envisage ainsi s’appesantir sur la valorisation du capital humain avec un accent particulier sur la dignité et le patriotisme, piliers de tout développement durable. Dans son périple à travers le pays, le candidat Bénéwendé veut expliquer ce programme d’alternance aux Burkinabè. Annoncé pour 10 heures à Solenzo, c’est finalement à 14 heures qu’il fera son entrée sur le terrain omnisport de Solenzo pour sa rencontre avec ses militants.

C’est par des slogans comme « Avec le peuple, victoire », « la dignité au peuple », « la victoire au peuple », qu’il a été accueilli. Et comme il est de coutume chez lui, le meeting a proprement débuté par l’hymne nationale. Successivement, les représentants du chef de terre, des femmes et des personnes âgées ont manifesté au président du parti de l’œuf, leur engagement à l’accompagner dans sa conquête du pouvoir en le votant massivement le 21 novembre 2010. « Nous avons marre des promesses qu’on nous tient à la veille des élections sans changement. On est fatigué d’être oublié après les élections, des laissés pour compte du pays.

On nous parle de démocratie et de développement, mais nous n’y comprenons rien parce que nos conditions de vie et l’avenir de nos enfants qu’on se sacrifie pour envoyer à l’école est sombre », a affirmé le représentant des personnes âgées, Adama Zalé. Pour le commissaire provincial de campagne du candidat des Banwa, Nazaire Coulibaly, la population veut simplement dire qu’elle a soif de changement. Un changement qui ne saurait tarder à l’entendre. Il a également esquissé au « futur président du Burkina Faso », les problèmes qui entravent le développement des Banwa, notamment le manque de routes, d’écoles, de centres de santé et la culture intensive du coton qui ne profite pourtant pas aux producteurs.

« Cette situation qui prévaut dans toute la Boucle du Mouhoun est inacceptable pour une région, grenier du pays », a-t-il lancé. Le commissaire régional de la Boucle du Mouhoun, Désiré Traoré, a, quant à lui, rappelé aux populations qu’en 2005 le régime en place leur avait promis le développement. A l’entendre, ces promesses étaient relatives au bitumage de la route Koudougou-Dédougou-Nouna-Djibasso, de la route Ouahigouya-Tougan-Dédougou et à la réalisation d’un barrage à Nouna. « Il n’en est rien après les 5 ans et il faut le changement avec le candidat idéal pour le Burkina », a conclu M. Traoré, évoquant un proverbe bien connu qui estime que « pour redresser un bossu, il faut la tombe ».

Même son de cloche pour le coordonnateur national de l’Alliance des démocrates révolutionnaires, représentant la coalition « Burkindlem », Bruno Nabaloum qui ajoute que les populations doivent donc voter « le candidat de l’opposition vraie, le continuateur du fils intègre que le Burkina Faso a perdu il y a 23 ans ». Me Bénéwendé Sankara a simplement demandé les suffrages des populations de la Boucle du Mouhoun, le jour du scrutin présidentiel pour réaliser ce changement tant voulu.

sidwaya

REMANIEMENT - Jean-Claude Mailly dit craindre une poursuite de la politique d'austérité


Source AFP

La composition du nouveau gouvernement Fillon a été dévoilée, dimanche soir, après de longues tractations entre Nicolas Sarkozy et le Premier ministre, reconduit à son poste dimanche matin. Voici les réactions syndicales à ce remaniement et à la nomination de Xavier Bertrand au ministère de Travail, de l'Emploi et de la Santé :

Jean-Claude Mailly, secrétaire général de FO, estime qu'"il n'y a pas un changement de fond, pas de rupture. On a le même Premier ministre. Certes, il a évoqué la politique économique et l'emploi" dimanche après sa reconduction, "mais je crains qu'il y ait une poursuite de la politique d'austérité". Quant à Xavier Bertrand, "il connaît ses dossiers, c'est un bosseur". "Mais je ne vois pas bien le périmètre du ministère de Roselyne Bachelot" chargée des solidarités et de la cohésion sociale. Le retour de l'emploi au sein du ministère du Travail, "c'est une bonne chose", ce sont des questions qui sont liées."

Pour Marcel Grignard, numéro deux de la CFDT : "Le fait qu'il y ait beaucoup de changements de ministres n'est pas une bonne chose" et "ne permet pas un travail en continu". En revanche, "le fait de mettre ensemble le travail et l'emploi, c'était quelque chose qu'on revendiquait depuis longtemps." "Durant, la crise 2008/2009, le fait que l'emploi et le travail étaient deux dossiers séparés n'était pas de bon augure pour traiter sérieusement de ces questions."

REMANIEMENT - Rama Yade fait les frais de son impertinence

Source Reuters

REMANIEMENT - Rama Yade fait les frais de son impertinence

Rama Yade avait, plusieurs fois, agacé le président par son impertinence © Julien Muguet / Maxppp

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Rama Yade, que sa popularité dans l'opinion semblait rendre inamovible, a fini par être évincée du gouvernement après s'être mis à dos, par sa liberté de ton revendiquée, une partie de la majorité et l'Élysée. Passée brusquement à la lumière dans les dernières semaines de la campagne présidentielle de Nicolas Sarkozy en 2007, elle va retrouver la discrétion du conseil municipal de Colombes (Hauts-de-Seine) et du conseil régional d'Ile-de-France. Rama Yade était l'une des vedettes médiatiques du gouvernement et la plus jeune ministre de la Ve République à son arrivée au secrétariat d'État aux Droits de l'homme, en 2007. Elle a endossé la fonction de secrétaire d'État aux Sports deux ans plus tard.

Entrée au gouvernement au nom de la parité, du renouvellement des générations et de la diversité, elle en sort au nom de l'harmonie de la majorité et après plusieurs déclarations qui ont détonné dans le gouvernement. Aux élections européennes, puis aux régionales, elle avait refusé les consignes de l'Élysée qui la voyait siéger à Strasbourg puis candidate dans le Val d'Oise - elle s'est finalement présentée dans les Hauts-de-Seine, où elle souhaite s'implanter.

Longévité surprenante

Son dernier affront, qui a scellé son départ du gouvernement, remonte au mois dernier, lorsqu'elle avait critiqué le discours de Nicolas Sarkozy à Dakar sur "l'homme africain". Au vu de sa liberté de ton, sa longévité peut surprendre. Au Quai d'Orsay comme au ministère de la Santé, elle s'est aliénée ses ministres de tutelle, Bernard Kouchner, puis Roselyne Bachelot.

Rama Yade a aussi énervé le Parti socialiste, qu'elle cible régulièrement. Jean-Paul Huchon, qui fréquente cinq ministres en présidant le conseil régional d'Ile-de-France, la juge la "plus détestable de tous". Mal-aimée de la classe politique, parce que populaire ? Elle domine ses collègues du gouvernement et la plupart des dirigeants politiques dans tous les sondages de popularité.

Un bilan contesté

À l'aise et volontaire sur les plateaux de télévision, elle ponctue ses saillies contre l'opposition de sourires désarmants. Le bilan de son action est cependant contesté.

Au ministère des Affaires étrangères, elle a fait oublier sa discrétion lors d'un voyage en Tunisie ou son absence en Chine en dénonçant la venue à Paris du président libyen Mouammar Kadhafi, ou en soutenant des squatteurs expulsés à Aubervilliers.

Aux Sports, elle a soutenu les clubs professionnels en allant contre la décision de l'Élysée et de sa ministre de tutelle de supprimer le droit à l'image collective (DIC). Sa critique du luxe dans lequel vivait l'équipe de France de football a été bien perçue dans l'opinion, et pas démentie par le fiasco des Bleus en Afrique du Sud. Enfin, la fédération a obtenu avec elle l'organisation de l'Euro 2016 de football.

Le mouvement sportif peine à retenir une avancée

Sur d'autres sujets d'actualité, elle a laissé la main à d'autres ministères : l'Intérieur sur les violences entre supporteurs de football et l'Économie sur la libéralisation des paris sportifs. Pour le reste, le mouvement sportif peine à retenir une avancée obtenue par Rama Yade, et retient que le budget de son ministère a rétréci. Pour 2011, les crédits alloués aux sports, à la jeunesse et à la vie associative représentent 0,15 % du budget de l'État.

Née au Sénégal en 1976 et élevée dans les Hauts-de-Seine, où elle tente de s'implanter, Rama Yade préside le Club XXIe siècle, groupe de pression pro-diversité, et est membre du club Averroès, qui regroupe des professionnels pour promouvoir les "minorités actives" dans les médias français.

REMANIEMENT - Christine Boutin se dit inquiète de l'absence de portefeuille pour la famille

Source AFP

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La présidente du Parti chrétien-démocrate (PCD, allié à l'UMP) Christine Boutin a déploré, dimanche soir, l'absence de portefeuille dédié à la famille dans le nouveau gouvernement de François Fillon.

"Le PCD note avec étonnement et tristesse que le périmètre de la famille n'est pas une compétence gouvernementale. Cela nous inquiète beaucoup", a déclaré Christine Boutin à l'AFP. L'ex-ministre du Logement (2007-2009) a dit supposer que la compétence irait à Roselyne Bachelot, nouvelle ministre des Solidarités et de la Cohésion sociale, "mais on n'en sait rien et, en tout cas, la famille n'y est plus en tant que telle". Un secrétariat d'État à la Famille et à la Solidarité était occupé par Nadine Morano dans le précédent gouvernement Fillon, mais cette dernière a pris les fonctions de ministre chargée de l'Apprentissage et de la Formation professionnelle avec le remaniement.

Peu avant la réaction de Christine Boutin, le vice-président du PCD, Franck Margain, s'est dit stupéfait "par la composition du nouveau gouvernement". "La famille politique" à laquelle il appartient "n'est pas du tout rassemblée ! Aucun membre du PCD n'a été appelé à rejoindre le gouvernement et je le regrette très fortement", a-t-il ajouté.

Arba Diallo dans les Cascades "Banfora ne sera plus un cimetière d’unités industrielles..."


Le 9e meeting du candidat des Forces progressistes et du changement, Hama Arba Diallo, s’est tenu le 11 novembre 2010 à Banfora, dans la région des Cascades. Devant ses partisans de la "cité du Paysan noir", le candidat a pris l’engagement d’œuvrer à la réouverture des Grands moulins du Burkina (GMB) et à la réhabilitation de l’usine de sucre, unités industrielles qui faisaient jadis la fierté de la ville.

Avant d’aller à la rencontre de ses potentiels électeurs, Hama Arba Diallo s’est d’abord rendu à la mosquée du secteur n° 2 de Banfora, où il a prié. Puis, direction le lieu du meeting où une foule l’attendait depuis 2 à 3h et a été accueilli par des slogans comme "Hama Arba Diallo, au pouvoir".

C’est dans cette ambiance que le candidat s’est dit ému de voir que jeunes, femmes et vieux se sont mobilisés pour l’accueillir et entendre son message. Convaincu que la population de Banfora et de la région des Cascades en général, a soif de changement. Arba Diallo établit le constat selon lequel, de tout ce que Blaise Compaoré a promis en 2005, rien n’a été fait : "ni la réouverture des GMB, et la réhabilitation de la Société sucrière de la Comoé (SN-SOSUCO), ni la construction de routes", fait remarquer le candidat avant de déclarer à l’assistance : "C’est de vous qu’on se moque".

Et le député-maire de Dori, de s’engager au nom des partis de la coalition, à œuvrer, s’il est élu, à la réouverture des GMB et à la réhabilitation de la SN-SOSUCO. Mais pour que cela soit une réalité, Arba Diallo a invité la population à le choisir le 21 novembre prochain. Car, a-t-il, dit, nous offrons une alternative démocratique. "Nous vous demandons de faire en sorte que nous ayons l’occasion de prouver que nous serons crédibles", a dit l’ancien haut fonctionnaire des Nations unies à ceux venus l’écouter, car son programme prévoit la construction d’écoles de formation professionnelle, d’industries de transformation de produits locaux, de dispensaires, etc. Le candidat a par ailleurs, assuré disposer de partenaires à l’intérieur comme à l’extérieur qui peuvent aider le Burkina à avancer.

"Au lendemain du vote, nous sommes confiants que nous serons ensemble pour bâtir un Burkina nouveau, différent de celui qui figure dans les profondeurs du classement du PNUD", a laissé entendre le candidat. Auparavant, le coordonnateur provincial de la campagne de Arba Diallo, a indiqué que le candidat offre courage et espoir aux fils de la région, qui ont soif de changement. Et a expliqué qu’avec le programme du candidat, Banfora ne sera plus "une ville cimetière des unités industrielles". Pour le coordonnateur régional de la campagne, Idrissa Koné, la région des Cascades a perdu sa cohésion sociale et voit en Arba Diallo un rassembleur et un homme de changement. Au regard de ces qualités d’homme, Idrissa Koné a traduit l’engagement des fils de la région à le voter le candidat.

La représentante des femmes est restée dans la même dynamique et a assuré le candidat du soutien de ses sœurs. Le porte-voix des jeunes, très en verve, a promis la victoire à Arba Diallo. "Nous vous rassurons de notre soutien ferme et dynamique et sommes mobilisés contre vents et marées. Nous vous promettons la victoire", a martelé le représentant des jeunes.

Et cela, après avoir présente un tableau peu reluisant de la situation de la jeunesse dans la région des Cascades : chômage, sous-emploi, pauvreté, manque de formation aggravé par la fermeture des GMB, les problèmes à la SN-SOSUCO et la crise ivoirienne. Le député Ibrahima Koné, de la coalition soutenant le candidat, a tout simplement expliqué que Arba Diallo est l’homme qu’il faut, pour le changement au Burkina. Et cela, au regard de l’expérience et du parcours de l’homme : ministre, ambassadeur, fonctionnaire international, expert des Nations unies, secrétaire général adjoint des Nations unies. Mais pour que le candidat à la "compétence avérée" arrive à Kosyam le 21 novembre 2010, ses partisans ont exhorté la population à retirer les cartes d’électeur et à le voter.

sidwaya.

Blaise Compaoré au Plateau central « La victoire est acquise »


Le président sortant Blaise Compaoré est allé à la rencontre des électeurs de la région du Plateau central. A Ziniaré, chef-lieu de la région où il a tenu son 10e meeting ce samedi 13 novembre 2010, les populations lui ont assuré « une victoire éclatante et écrasante ».

Ziniaré, capitale du Plateau central, fief du candidat Blaise Compaoré, a grouillé de monde ce 13 novembre 2010. Dans cette ville située à environ une quarantaine de kilomètres au nord de Ouagadougou, banderoles, affiches et panneaux publicitaires se disputent les murs et les arbres et annoncent l’événement du jour. A 10h « l’enfant prodige » est accueilli au portique de la ville et conduit au parc animalier situé à l’extrêmité Nord de la ville pour rencontrer les forces vives de la région.

Là, sous une longue tente blanche coloriée de rubans jaunes et verts, dressée sur un espace envahi par des morceaux de granit, le candidat Blaise Compaoré s’entretient avec 500 délégués venus du Kourwéogo, du Ganzourgou et de l’Oubritenga. Premier intervenant, le directeur national de la campagne présidentielle Assimi Kouanda. Il réaffirme la fidélité et la loyauté des populations du Plateau central à Blaise Compaoré. Il est suivi du directeur régional de la campagne du plateau Central, Jean Léonard Compaoré. Sans être prolixe, il déclare que sa région est très satisfaite du quinquennat finissant de Blaise Compaoré. Beaucoup de réalisations ont été faites si bien que « les populations du Plateau central n’ont pas de doléances.

Tout a été satisfait ». « Au Plateau central, la victoire est acquise », affirment-elles. Et déjà, 97% des électeurs ont leurs documents électoraux. Ils n’attendent que le 21 novembre 2010 pour renouveler leur confiance à Blaise Compaoré. Les représentants des notables, jeunes, femmes, secteurs structurés, marchés et yaars, secteur informel et opérateurs économiques se sont tous réjouis du « bilan satisfaisant » de leur fils.

Effervescence au stade de Ziniaré

Des écoles et des centres de formation , de santé réalisés, des routes et pistes rurales construites et quatorze communes rurales électrifiées sur un total de 19. Le plus grand chantier entamé est la construction de l’aéroport de Donsin. Pour les populations du Plateau central, Blaise Compaoré reste « un homme d’expérience », « un homme de grande vision », « un homme de consensus, un rassembleur ».

Si au Parc animalier, ils étaient quelques centaines, au stade de Ziniaré, ce sont des milliers d’hommes et de femmes (20 mille selon les organisateurs) qui attendent le candidat Blaise Compaoré. Des jeunes agitateurs portant tous des t-shirts ou de chemises à l’effigie du candidat scandaient sans cesse : « Le Blaiso, victoire », « Le Blaiso, victoire ». A bord de sa Hammer blanche, le candidat, arrivé peu après 16h, fait le tour du stade pour saluer la foule. Slogans, castagnettes, tambours et fusils traditionnels se font entendre. En dix minutes, il boucle la boucle avant de rejoindre la tribune officielle où l’avaient précédé son épouse et les ténors qui soutiennent sa candidature.

Un taureau, un cheval et un bélier lui sont offerts, avant qu’il ne procède au lâcher de colombes pour la paix. C’est le cadeau de la région. L’ambiance est folle dans ce stade. Chacun veut voir Blaise Compaoré. On se bouscule. Les moins grands cherchent des chaises pour augmenter leur taille. Puis, vient le moment des discours entrecoupés de prestations d’artistes venus de la Côte d’Ivoire (Meiway), du Bénin (Ricos Campos). Jean Léonard Compaoré et le représentant des notabilités, Naaba Kango de Sao, ont tous loué l’action du candidat, avant de le rassurer d’« une victoire sans ambiguïté » au soir du 21 novembre prochain.

Enfin, intervient l’homme attendu de tous, Blaise Compaoré. Il rend hommage aux devanciers, particulièrement à Naaba Oubri, son ancêtre, fondateur du royaume d’Oubritenga. Blaise Compaoré dévoile ensuite son programme. Il insiste sur sa volonté de changer les esprits et de construire un Burkina Faso de demain avec des hommes et des femmes en bonne santé et bien formés. 100 milliards seront consacrés à la santé de la femme et de l’enfant. 20 mille charrues par an pendant cinq ans dont la moitié pour les femmes sont annoncées.

Il envisage également de combattre l’analphabétisme, de moderniser l’agriculture et d’électrifier toutes les communes du Burkina dans les prochaines années. Pendant 25 minutes, Blaise Compaoré fait connaître ses ambitions pour le Burkina et pour la région du Plateau central dont l’annonce d’une construction de l’hôpital régional à Ziniaré. Mais auparavant, il sollicite la confiance des électeurs le 21 novembre et la mobilisation de tous les Burkinabè. Car affirme-t-il, « quand on veut aller loin, pour un peuple, il faut aller mobilisé ».

sidwaya.

REMANIEMENT - La revanche de François Fillon

Le Point.fr

REMANIEMENT - La revanche de François Fillon

Dimanche, le Premier ministre François Fillon a été reconduit dans ses fonctions, moins de 24 heures après avoir vu sa démission acceptée par le chef de l'État © Witt/Sipa

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Les années passent, François Fillon reste "indéboulonnable". En 2007, sa nomination au poste de Premier ministre semblait une évidence. Trois ans et demi plus tard, l'élu de la Sarthe s'est de nouveau imposé à Nicolas Sarkozy. Dimanche, il a ainsi été reconduit dans ses fonctions, moins de 24 heures après avoir vu sa démission acceptée par le chef de l'État.

Donné partant à la fin du mois de septembre, François Fillon a su renverser la situation à son avantage. Au fil du temps, ce passionné d'escalade et de course automobile a étrillé tous ses challengers, à commencer par Jean-Louis Borloo donné favori. À l'approche du remaniement et alors que le bal des prétendants battait son plein, le Premier ministre s'est "occupé personnellement" de barrer la route de ce "mauvais Gainsbourg " - ce sont ses mots. Ainsi, en octobre dernier, en pleine pénurie de carburant, il n'a pas hésité à tancer le ministre de l'Écologie pour sa gestion de crise. "Borloo est un zozo. Il m'a fait passer pour un con !" aurait lâché le Premier ministre, selon Le Journal du dimanche. Une campagne de dénigrement vivement relayée dans les rangs de l'UMP où Borloo a, tour à tour, été qualifié de "dilettante", de "bordélique" ou de "lève-tard". Ainsi, lorsque le 3 novembre François Fillon se démasque et affiche - sans doute à la demande de Sarkozy - son envie de rester à son poste, le numéro deux du gouvernement est hors course.

Fillon brouille les pistes

Pourtant, François Fillon a longtemps laissé planer le doute sur un éventuel départ de Matignon. À la fin de l'été, le Premier ministre se démarque clairement du chef de l'État. Le 31 août, il laisse entendre sur les ondes de France Inter qu'il n'aurait pas prononcé le discours de Grenoble de Nicolas Sarkozy fin juillet. "Chacun a sa sensibilité et sa façon de faire les choses", glisse-t-il. Une distinction qu'il n'a pas de peine à afficher dans la mesure où il n'a même pas été "associé à la préparation du discours" qui devait amorcer un virage sécuritaire. Un mois plus tard, François Fillon remet de nouveau les pendules à l'heure. "Avec Nicolas Sarkozy, on a fait une alliance. J'ai choisi de l'aider à être président de la République et je m'en félicite tous les jours. Mais Nicolas Sarkozy n'est pas mon mentor", lâche cet avocat de formation lors d'un entretien accordé à France 2.

L'élu de la Sarthe brouille les pistes. Après 42 mois de tensions secrètes avec Nicolas Sarkozy, aurait-il envie de jeter l'éponge pour de nouveaux horizons ? Il faut dire que les relations entre les hommes ont connu des hauts et des bas. Qualifié par le président de simple "collaborateur" de l'Élysée en 2007 et raillé dans la presse pour sa transparence, François Fillon a avalé des couleuvres. Le 25 août dernier, lors du Conseil des ministres de rentrée, alors que le gouvernement s'apprête à mener la réforme des retraites, Nicolas Sarkozy n'hésite pas à moucher son chef de gouvernement. "C'est la première fois qu'on fait une réforme pleine et entière des retraites. En 2003, on s'est contentés de toucher au secteur public", lance le chef de l'État à destination de Fillon, l'auteur de ladite réformette. Ambiance.

Défiance

Mais au fur et à mesure de cette cohabitation, François Fillon a vu sa cote de popularité dépasser celle du locataire de l'Élysée. Et il a fini par imprimer sa patte. Ainsi, au lendemain du second tour des élections régionales, le chef du gouvernement n'hésite pas à reconnaître publiquement l'ampleur de la défaite de son camp. Et alors que le terme de "rigueur" est banni par l'Élysée, Fillon, lui, n'en a cure. "Oui, nous menons une politique de rigueur s'agissant de la dépense, je n'ai pas peur d'utiliser ce mot", lâche-t-il, lapidaire.

Les marques de défiance n'ont finalement pas rebuté Nicolas Sarkozy. Il faut dire que bon nombre de ténors de l'UMP, à commencer par Édouard Balladur, ont convaincu le chef de l'État que reconduire François Fillon était le seul choix sérieux. D'autant plus que l'Élysée redoutait aussi l'attitude de Fillon, une fois hors du fauteuil de Matignon. Fait inédit sous la Ve République, le Premier ministre s'est donc imposé à un chef de l'État réticent.

Blaise Compaoré à Ziniaré : Perfectionner l’œuvre d’Oubri

Là à Ziniaré, il est chez lui sur ses terres, celles de Naba Oubri (fils de Naba Zoungrana), illustre ancêtre fondateur du royaume d’Oubritenga et, dans une moindre mesure, père de la décentralisation avant la lettre. Blaise Compaoré y a invité les filles et les fils de la région à s’inspirer de l’exemple d’Oubri pour inscrire toute action de développement dans une perspective pérenne. C’est l’essentiel du 10e meeting du candidat-président tenu le 12 novembre 2010 à Ziniaré.

“Au Plateau central, nous n’avons pas de doléances, car elles ont déjà été prises en compte dans votre programme. Les délégués du Plateau central ont la primeur de l’information et savent donc les actions entreprises et à entreprendre”. Par ces mots de Jean-Léonard Compaoré, directeur régional de la campagne du Plateau central, le ton était donné pour les échanges entre Blaise Compaoré et les représentants des forces vives. C’était au Palais de Ziniaré du candidat-président.

Et Blaise d’enchaîner en disant : “Je sais qu’il y a des doléances, mais vous avez eu l’humilité de ne pas les poser, je vous remercie… Je suis venu ce matin pour échanger avec vous sur notre avenir dans les 5 prochaines années sur notre vision et nos actions… Mais surtout parler des hommes sur la terre d’Oubri qui n’était ni un arbre ni une route, mais un homme hors du commun qui a créé les conditions d’un empire multiséculaire”.

Un peu d’histoire

Blaise rappellera les qualités de Naba Oubri, qui avait eu l’intelligence politique d’intégrer toutes les peuplades qui étaient sur ses terres. Il avait compris que l’homme était la voûte de tout développement. A ce titre, il apparaît au Plateau central comme le père de la décentralisation.

Sur ce patelin de Bassy, autre mythique ancêtre des Nionionsé, Blaise estime qu’il faut avoir cette vision d’Oubri en inscrivant l’homme au cœur du mouvement historique. Le candidat Blaise Compaoré dira qu’à une certaine époque, il n’y avait qu’une école à Guiloungou et à Zitenga, “aujourd’hui nous avons 38 000 classes et 42 000 instituteurs au Plateau central”.

L’école est pratiquement le “sésame ouvre-toi” de l’épanouissement individuel et collectif. Blaise donnera des exemples de réussite dans la région tels Me Pacéré T. Frédéric, Charles Bila Kaboré, Zoumnlado Kaboré, Mgr Jean-Marie Compaoré ou Mgr Thomas Kaboré. En ce qui concerne la santé, il citera l’éradication du ver de Guinée, autre maladie handicapante.

Conclusion de Blaise : l’économie est tributaire de la santé d’un peuple, même l’Europe a pris son envol en faisant disparaître beaucoup de maladies. “J’ai insisté, dans mon programme, sur l’éducation. Partout où je suis passé, on a parlé de progrès, d’électricité, de plates-formes multifonctionnelles, mais il n’y pas d’intrant aussi capital que le savoir. Le Burkina de 2050 nécessite que l’on forme nos enfants pour qu’ils s’insèrent dans ce monde globalisé”.

Il promet au cours du prochain quinquennat de connecter l’éducation au monde de la profession, d’accroître les capacités techniques du développement. “4 à 5 millions d’analphabètes au Burkina Faso, c’est lourd à porter”, a-t-il asséné.

De même, l’électricité sera vulgarisée dans tous les chefs- lieux de commune et de département. Les représentants des forces vives ont eu aussi leur mot à dire, des propos jalonnés de proverbes, de maximes et de sentences. Du représentant des anciens à celui des opérateurs économiques, chacun promet de miser sur Blaise. Florilèges d’interventions :

- “Avec Blaise, les femmes du Plateau central savent d’où elles viennent, où elles sont et où elles vont” (Fati/Gansonré née Guelbéogo, représentante des femmes) dans un mooré impeccable ;

- “Si un Blaise était exportable, il serait côté en bourse” (Ernest Ouédraogo, secteurs structurés) ;
- “Blaise est un don de Dieu au Burkina, merci à Dieu de nous avoir donné cet architecte social” (Robert Nassa des marchés et des yaars).

Au meeting de l’après-midi qui s’est déroulé au stade de Ziniaré, après le rappel des 4 grands axes du programme par Jean-Léonard Compaoré et le mot de Naba Kango de Sao, Blaise s’est adressé à cette foule qui, visiblement, lui était politiquement acquise.

Tout en répétant quasiment ce qu’il avait eu à dire le matin aux représentants des forces vives, il a exhorté, in fine, chacun à investir dans l’homme : “L’aéroport de Donsin a été conçu avec des plans allant jusqu’en 2110 ; si vous êtes mécanicien de vélo aujourd’hui, vous devez vous dire que demain votre fils va être mécanicien d’avion”.

Zowenmanogo Dieudonné Zoungrana

Présidentielle au Burkina Faso

L'Observateur Paalga

Avec trois de ses fils en lice pour la présidentielle de novembre 2010, la province du Boulkiemdé concentre la plus forte densité de présidentiables du pays. En effet, sur les sept challengers qui lorgnent les portails de Kosyam, trois viennent de cette province. Et fait marquant, pour ne pas dire insolite, tous les trois sont des… Kaboré. Cela est tout de même atypique et incite à l’aventure sur les terres natales de ces frères challengers qui ont un dénominateur commun : l’envie d’être président du Faso. Immersion dans le fief, ou la tanière, du plus atypique des trois, en l’occurrence Boukari Kaboré dit le Lion du Boulkiemdé.

Même si certains hommes politiques de par leurs actions et réalisations opérées ces dernières années ont réussi à faire de la commune rurale de Poa (25 km de Koudougou, sur la Nationale 14), leur fief légitime, il n’en demeure pas moins que le Lion du Boulkiemdé, inscrit à l’état civil Kaboré Boukari, y est toujours si populaire. Son passage là-bas à l’occasion de la présente campagne présidentielle en est l’illustration.

Ce jour là, c’est une marrée humaine qui s’est massée sur les abords de la route pour ovationner l’enfant du terroir. Boukari Kaboré est une idole aux yeux de beaucoup de ‘’Poalais’’ qui se souviennent toujours de ses hauts faits lors de la guerre Mali-Burkina, son opposition au capitaine Blaise Compaoré après le coup d’Etat du 15 octobre 1987 qui avait coûté la vie au capitaine Thomas Sankara, son retour d’exil et de son choix de revenir s’installer à Poa pour y cultiver la terre. Autant de faits, et nous en oublions, qui font que la population se sent proche de son Lion.

Poa, en ce vendredi 12 novembre, ne présentait pas le visage d’une commune en campagne. Il y avait certes de l’animation au pied-à-terre du ministre Seydou Bouda en campagne, on s’en doute, au compte du candidat Blaise Compaoré. Le seul fourmillement se localisait au centre et devant la grande mosquée où quelques disciples du prophète Mohamed s’affairaient pour la prière du vendredi.

Notre attention est attirée par un groupe de trois vieux qui se pressaient autour d’un grilleur de viande. Nous prenant pour des clients, le boucher se fendit d’un large sourire vite disparu quand nous lui dîmes que nous sommes des journalistes. Mais le sourire réapparut quand nous précisions que nous nous intéressions à la candidature de Boukari Kaboré dit le Lion. ‘’Je connais bien le Lion.

C’est notre neveu à Poa. Il fera bien un bon président car il est soucieux du bien-être de ses semblables. Je me souviens de son passage au BIA de Koudougou (Bataillon d’intervention aéroporté. Boukari Kaboré, capitaine, en était le commandant. NDLR) et quand, pour préserver la vie de la population, il a refusé de riposter à l’attaque du 27 octobre’’.

Nous dûmes l’interrompre pour lui demander ce qu’il pense de la candidature de son ‘’neveu’’ et de ses chances devant Blaise Compaoré. ‘’Sa candidature est louable. Ici à Poa, le CDP est bien implanté, mais les gens le voteront’’.

Le Lion apparenté à tout le monde

Assise devant son étal juste en face du grilleur, Chantal Zagré ne peut nous garantir que tout Poa votera le Lion, car, soupire-t-elle, ‘’le CDP est si puissant’’. Assises devant leur hangar, Adjaratou Kaboré et Rakièta Koala se présentent, l’une comme la nièce et l’autre comme la belle-sœur du Lion. Intégrité, amour du prochain et popularité sont, entre autres, des qualités qu’elles attribuent à leur oncle et beau-frère. ‘’Une fois président, Boukari réalisera beaucoup de choses pour les femmes et les jeunes’’, soutiennent-elles.

Comme si tout le monde se plaisait à dire qu’il a des liens de parenté avec le Lion du Boulkiemdé, Idrissa Kaboré, affairé à monter une antenne parabolique, dit être son petit-frère. ‘’Après 23 années d’inactivité, le voir aujourd’hui en campagne me fait plaisir’’. Son rêve, que le Lion, une fois élu, réinstaure la Révolution car, selon lui, ‘’la Révolution de 1983 était la meilleure forme de gouvernance et, aujourd’hui, il faut encore cette façon de diriger’’.

Pour être avec la vraie famille de Boukari Kaboré, nous avions mis le cap au quartier Yagba, à trois kilomètres du centre, où se trouve la cour du Lion. Nous tombions sur une grande cour, dans la pure tradition moaga, avec un labyrinthe de mûrs.

Devant la cour, sous un majestueux arbre, est garée une antique Mercedes-Benz portant de curieux impacts sur les flancs, du genre de ceux qu’auraient laissé des traces de balles. Faut-il croire qu’il s’agit là de la voiture qui a porté le capitaine Boukari dans sa fuite après les évènements du 27 octobre ? Les occupants de la cour n’ont pas pipé mot, et l’absence du maître des lieux nous a laissés sur notre soif, fascinés que nous étions devant cette ruine qui cache, il est sûr, bien de secrets.

Après nous être frayé un passage au milieu d’une nuée de bambins (les femmes doivent être bien fécondes dans cette famille), nous tombions sur une autre surprise. Un autre Lion. En fait, le frère cadet du vrai, d’une fratrie de huit enfants dont cinq vivants. Lui s’appelle Yacouba.

Une famille de barbus

Le même visage quoi qu’un peu bouffi, et surtout la même barbe blanche et bien fournie. Selon certaines indiscrétions, il semblerait qu’après la fuite du Lion en 1987, Yacouba a été cueilli et a subi un interrogatoire très musclé à Ouagadougou. On soutient qu’il y aurait même perdu un testicule. Pour ne pas brader l’hospitalité dont il nous a fait montre, nous n’avions pas osé aborder ce sujet. Yacouba ne tarit pas d’éloges à l’égard de son aîné. ‘’Malgré ses aptitudes intellectuelles et son instruction, Boukari a décidé de revenir cultiver au village.

Le Lion est patriote. Il incarne à la perfection les valeurs que nous a enseignées notre défunt père, l’amour du prochain et l’amour de la terre. Il ne manquait jamais une occasion pour revenir cultiver la terre. Il n’a pas pu se présenter en 2005 et je suis fier qu’il soit candidat cette fois-ci. Sa candidature est un choix personnel et non celui d’autres personnes. A son passage à Poa, les gens sont sortis nombreux l’honorer. Je suis sûr que Boukari fera un bon dirigeant’’.

Après ces confidences, Yacouba a entrepris de nous faire visiter la cour. Il nous montre la maison du Lion qui est une modeste case ronde avec cependant un toit en tôles, la maison de leur mère… Ici tout est modeste et on n’a pas l’impression que c’est le domicile d’un des prétendants au trône de Kosyam. Comparée à la résidence du Blaiso à Ziniaré, la cour de Boukari fait figure d’une ruine. Avant de prendre congé, nous tombions sur notre troisième surprise : l’oncle. Un Lion aussi, mais très vieilli. Même longue barbe blanche. Le poil est la chose la mieux partagée dans cette famille.

Arrêt à la mosquée de Poa, où le candidat Lion vient prier. Les fidèles s’apprêtaient à honorer la prière du vendredi. Quelques-uns ont pris le temps d’exprimer leur admiration pour leur frère Boukari. Un d’entre eux désigne, à quelques mètres de la mosquée, deux maisons en pierres taillées en voie d’achèvement, précisant qu’elles appartiennent à Boukari Kaboré. La cour du chef de Poa fut notre dernier passage. Nous quittions ce patelin avec le sentiment que si l’élection présidentielle se limitait à cette seule commune, ce disciple de Thom Sank avait de réelles chances d’être le futur ‘’PF’’ (Président du Faso).

L’AJSB fête ses champions


Boureima Badini, représenté par sa fille Miriame, a offert un prix spécial à l’athlète Innocent Bologo

C’est sous le parrainage de Eddie Komboïgo, expert comptable, gérant de Cafec-Ka, que les 20 meilleurs sportifs de l’année 2009-2010 ont été récompensés au Faso, ce samedi 13 novembre, dans les jardins de la Radio télévision du Burkina (RTB). C’était à l’occasion de la 18e édition de la «Nuit des champions» organisée par l’Association des journalistes sportifs du Burkina Faso (AJSB).