15 novembre, 2010

Me Bénéwendé à Solenzo La coalition « Burkindlem » propose 200 000 emplois en 5 ans


Le candidat à l’élection présidentielle du 21 novembre 2010, Me Bénéwendé Stanislas Sankara a tenu, le vendredi 12 novembre 2010 à Solenzo dans la province des Banwa, son meeting régional de la Boucle du Mouhoun. A cette occasion, le porte flambeau de la coalition « Burkindlem », a promis de faire de la trilogie agriculture-industrie-services une priorité avec à la clé 200 000 emplois pour les 5 ans de son mandat.

« Le peuple burkinabè est fatigué du régime en place, mais pas de lutter pour le changement ». Telle est la conviction du président de l’Union pour la renaissance Parti sankariste (UNIR/PS), Me Bénéwendé Sankara. Porté candidat par une coalition de 7 partis politiques appelée « Burkindlem », au titre de l’élection présidentielle de 2010, il est porteur d’un projet de société, le PAS (Programme alternatif sankariste). Pour lui, le PAS n’est simplement que la vision du président Thomas Sankara pour un Burkina émergent et prospère. Ce programme de gouvernance socialiste à la burkinabè, basé sur un fondement sankariste, aura pour priorité économique la trilogie agriculture-industrie-services.

« Nous pensons qu’il faut des réformes dans l’agriculture, mais on ne peut y arriver sans le capital humain qui suppose que les Burkinabè ont accès à l’éducation, à la santé et une qualité de vie. S’il y a des réformes conséquentes, nous pensons qu’on peut aboutir à 40 000 emplois par an, soit 200 000 emplois au cours de notre mandat de 5 ans ». En termes de coopération internationale, le PAS estime que « cela doit se faire dans le respect de notre peuple, le FMI et la Banque mondiale ont déjà fait des études sur la politique menée par le président Sankara et l’ont applaudi ».

Il compte également réaliser « ce que toutes les études ont révélé sur la Boucle du Mouhoun en terme de capacités à nourrir tout le peuple burkinabè » avec la construction d’un barrage hydro agricole. Le continuateur de l’œuvre de Thomas Sankara, envisage ainsi s’appesantir sur la valorisation du capital humain avec un accent particulier sur la dignité et le patriotisme, piliers de tout développement durable. Dans son périple à travers le pays, le candidat Bénéwendé veut expliquer ce programme d’alternance aux Burkinabè. Annoncé pour 10 heures à Solenzo, c’est finalement à 14 heures qu’il fera son entrée sur le terrain omnisport de Solenzo pour sa rencontre avec ses militants.

C’est par des slogans comme « Avec le peuple, victoire », « la dignité au peuple », « la victoire au peuple », qu’il a été accueilli. Et comme il est de coutume chez lui, le meeting a proprement débuté par l’hymne nationale. Successivement, les représentants du chef de terre, des femmes et des personnes âgées ont manifesté au président du parti de l’œuf, leur engagement à l’accompagner dans sa conquête du pouvoir en le votant massivement le 21 novembre 2010. « Nous avons marre des promesses qu’on nous tient à la veille des élections sans changement. On est fatigué d’être oublié après les élections, des laissés pour compte du pays.

On nous parle de démocratie et de développement, mais nous n’y comprenons rien parce que nos conditions de vie et l’avenir de nos enfants qu’on se sacrifie pour envoyer à l’école est sombre », a affirmé le représentant des personnes âgées, Adama Zalé. Pour le commissaire provincial de campagne du candidat des Banwa, Nazaire Coulibaly, la population veut simplement dire qu’elle a soif de changement. Un changement qui ne saurait tarder à l’entendre. Il a également esquissé au « futur président du Burkina Faso », les problèmes qui entravent le développement des Banwa, notamment le manque de routes, d’écoles, de centres de santé et la culture intensive du coton qui ne profite pourtant pas aux producteurs.

« Cette situation qui prévaut dans toute la Boucle du Mouhoun est inacceptable pour une région, grenier du pays », a-t-il lancé. Le commissaire régional de la Boucle du Mouhoun, Désiré Traoré, a, quant à lui, rappelé aux populations qu’en 2005 le régime en place leur avait promis le développement. A l’entendre, ces promesses étaient relatives au bitumage de la route Koudougou-Dédougou-Nouna-Djibasso, de la route Ouahigouya-Tougan-Dédougou et à la réalisation d’un barrage à Nouna. « Il n’en est rien après les 5 ans et il faut le changement avec le candidat idéal pour le Burkina », a conclu M. Traoré, évoquant un proverbe bien connu qui estime que « pour redresser un bossu, il faut la tombe ».

Même son de cloche pour le coordonnateur national de l’Alliance des démocrates révolutionnaires, représentant la coalition « Burkindlem », Bruno Nabaloum qui ajoute que les populations doivent donc voter « le candidat de l’opposition vraie, le continuateur du fils intègre que le Burkina Faso a perdu il y a 23 ans ». Me Bénéwendé Sankara a simplement demandé les suffrages des populations de la Boucle du Mouhoun, le jour du scrutin présidentiel pour réaliser ce changement tant voulu.

sidwaya

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