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24 décembre, 2010

USA: Toyota verse 10 M USD aux familles des victimes d'un de ses véhicules défectueux

AFP Le constructeur automobile japonais Toyota a accepté de verser 10 millions de dollars aux proches d'un policier qui avait péri en Californie à l'été 2009 dans un accident provoqué par l'accélération incontrôlée de son véhicule, révèle jeudi le Los Angeles Times।

TOYOTA

23 décembre, 2010

La Russie entame vendredi la procédure de la ratification de START

MOSCOU (AFP)

AFP/Archives

Vue de la Douma, où s'exprime le Premier ministre russe Vladimir Poutine, le 20 avril 2010

La Russie s'est félicitée jeudi de la ratification la veille par les Etats-Unis du traité de désarmement nucléaire START et entame vendredi de son côté la procédure qui pourrait se terminer en 2011.

La Douma (chambre basse du Parlement russe) va voter vendredi en première lecture sur le traité de désarmement nucléaire russo-américain START, a annoncé jeudi le chef de la commission des affaires étrangères, Konstantin Kossatchev.

M. Kossatchev a cependant estimé que l'approbation définitive n'interviendrait pas avant janvier 2011, après les fêtes qui s'achèvent en Russie le 10 janvier.

"En ce qui concerne l'examen ultérieur du projet, le travail se poursuivra après la reprise du travail de la Douma en janvier prochain", a-t-il souligné.

Le texte ratifié par le Sénat "contient de nombreuses interprétations qui doivent être minutieusement étudiées", a souligné M. Kossatchev.

Le Sénat américain a ratifié mercredi le nouveau traité de désarmement nucléaire START signé en avril avec la Russie, après plusieurs semaines d'intenses tractations à Washington avec des Républicains réticents.

Le Kremlin "a accueilli avec satisfaction la nouvelle de la ratification par le Sénat américain du traité START", a déclaré la porte-parole Natalia Timakova.

Le président Dmitri Medvedev a souhaité que le Parlement s'attelle à son tour à la ratification de l'accord signé à Prague en avril avec son homologue américain Barack Obama, non sans avoir étudié "les conditions juridiques de la ratification par le Sénat américain".

Le président de la Douma Boris Gryzlov a déclaré jeudi matin que l'agenda de cette ratification serait fixé dès réception des documents américains.

AFP/Getty Images

Barack Obama le 8 décembre 2010 à Washington

Selon lui, une cinquantaine d'amendements ont été apportés au texte de ratification pendant les débats au Sénat américain. "Lesquels sont passés, nous ne le savons pas tant que nous n'avons pas l'original du texte", a-t-il ajouté.

Le parti ultra-nationaliste LDPR de Vladimir Jirinovski, et le Parti communiste, ont d'ores et déjà annoncé qu'ils voteraient contre la ratification.

"Il semble que l'on se presse à la Douma de ratifier ce texte. Mais notre fraction ne le votera pas, nous estimons qu'il faut une approche sérieuse des questions de sécurité nationale", a déclaré le leader du PC Guennadi Ziouganov.

La Douma n'est en fait guère susceptible d'aller à l'encontre des instructions du Kremlin, le parti au pouvoir Russie unie, dirigé par le Premier ministre Vladimir Poutine, y disposant d'une majorité absolue.

L'expert Fedor Loukianov dans une analyse publiée par le site gazeta.ru, estimait aussi que le processus de ratification ne devrait "pas connaître de problème".

"En tout et pour tout, les parlementaires russes vont vouloir embêter un peu les Américains, qui leur ont joué sur leur nerfs avec les débats au Sénat", estime cet expert en géopolitique.

Le traité START (acronyme en anglais de Traité sur la réduction (du nombre) des armes stratégiques) prévoit un maximum de 1.550 têtes nucléaires déployées pour chacun des deux pays, soit une réduction de 30% par rapport à 2002.

Le texte permet en outre la reprise des vérifications mutuelles concernant les arsenaux nucléaires des deux superpuissances, interrompues fin 2009.

Le secrétaire général des Nations unies Ban Ki-moon et le secrétaire général de l'Otan Anders Fogh Rasmussen ont également salué la ratification américaine.

22 décembre, 2010

Obama s'offre deux victoires majeures au Congrès avant Noël

WASHINGTON (AFP)

AFP

Le président américain Barack Obama à Wahsington le 22 décembre 2010

A quelques jours de Noël, le président Barack Obama a engrangé deux victoires législatives majeures: la ratification mercredi du traité de désarmement START et l'abrogation de la loi sur le tabou gay dans l'armée, obtenue samedi.

Après plusieurs semaines de bataille rangée dans les couloirs du Congrès et d'intense lobbying de la part de la Maison Blanche, le Sénat a ratifié mercredi le traité START par 71 voix contre 26.

A la chambre haute, les accords internationaux doivent être ratifiés par les deux-tiers des élus présents. Il fallait donc que les démocrates s'assurent le soutien de plusieurs républicains. La mission était accomplie mercredi puisque 13 d'entre eux ont voté pour la ratification.

Dans la foulée du vote, le ministre russe des Affaires étrangères Sergueï Lavrov a salué la ratification du traité, mais a estimé que Moscou avait "besoin de temps" pour étudier les documents américains avant de faire de même.

La ratification du traité signé le 8 avril 2010 par M. Obama avec son homologue russe Dmitri Medvedev représente une importante victoire législative et de politique extérieure pour le président américain. Elle intervient moins de deux mois après la "raclée", selon les propres termes de M. Obama, infligée aux démocrates lors des élections législatives.

START prévoit un maximum de 1.550 têtes nucléaires déployées pour chacun des deux pays, soit une réduction de 30% par rapport à 2002, ainsi que la reprise des vérifications mutuelles sur les arsenaux nucléaires des deux superpuissances, interrompues fin 2009.

Getty Images/AFP

Le président américain Barack Obama (C) signe la loi mettant fin au tabou gay dans l'armée, le 22 décembre 2010 à Washington.

M. Obama doit donner une conférence de presse mercredi à 16H15 (21H15 GMT) où il devrait aborder le sujet, ainsi l'abrogation récente par le Congrès du tabou homosexuel dans l'armée. Dès mercredi soir, il s'envolera vers Hawaii pour rejoindre sa famille pour quelques jours de vacances.

Mercredi matin, lors d'une cérémonie euphorique à Washington, le président a promulgué la loi permettant aux homosexuels de servir ouvertement dans l'armée américaine, mettant fin à une interdiction en vigueur depuis 17 ans.

"Votre pays a besoin de vous, votre pays vous appelle et nous serons honorés de vous accueillir dans les rangs de la meilleure armée que le monde ait jamais connu", a déclaré M. Obama à l'adresse de ses compatriotes homosexuels, avant de parapher le texte de loi adopté en fin de semaine dernière par le Sénat après de longues tractations.

Il a aussi rappelé que de nombreux homosexuels avaient donné leur vie pour les Etats-Unis, de la Guerre d'indépendance à la Seconde Guerre mondiale, notant que "leurs noms sont gravés sur nos monuments aux morts, leurs tombes parsèment le (cimetière national) d'Arlington".

La chambre haute avait adopté samedi par 65 voix contre 31 le projet de loi abrogeant "Don't ask, don't tell" (Ne rien demander, ne rien dire) un texte controversé interdisant aux soldats américains d'afficher leur homosexualité. Huit élus républicains avaient voté pour la mesure, malgré la forte opposition de la majorité des sénateurs de leur camp.

Après la promulgation de la loi, il faudra toutefois plusieurs mois avant son entrée en vigueur, le temps pour les forces armées de se préparer à l'arrivée de soldats ouvertement homosexuels dans ses rangs. Cette victoire pour M. Obama, était attendue de longue date par l'aile gauche de son parti.

Outre ces deux grandes succès législatifs, le président a également obtenu à l'arrachée un compromis fiscal avec les républicains pour reconduire temporairement les cadeaux fiscaux datant de l'ère Bush.

En janvier, la nouvelle majorité républicaine à la Chambre et la minorité renforcée au Sénat devrait rendre la tâche du président plus ardue.

Liberia: la présidente menace les mercenaires en Côte d`Ivoire

AFP


Ellen
© Autre presse
La présidente libérienne Ellen Johnson Sirleaf s`est inquiétée de la présence de mercenaires libériens en Côte d`Ivoire et a averti qu`ils risquaient d`être poursuivis en justice, dans une déclaration à des journalistes mercredi à Monrovia.

"Nous avons des informations selon lesquelles certain Libériens se joignent
à la +guerre+ en Côte d`Ivoire, comme mercenaires. Nous avons appelés tous
ceux qui sont impliqués à y renoncer", a-t-elle dit au palais présidentiel.

"Quiconque sera pris pour ce type d`action pourra être poursuivi en
justice. Ils sont Libériens et selon la loi, ici, ils peuvent être arrêtés
pour ce qu`ils font", a déclaré la présidente.

Depuis la présidentielle du 28 novembre, la Côte d`Ivoire traverse une
grave crise qui a fait ces derniers jours au moins 50 morts selon l`ONU.

Alassane Ouattara avait été désigné vainqueur par la Commission électorale,
mais le Conseil constitutionnel avait ensuite proclamé la victoire du
président sortant Laurent Gbagbo.

La présence de mercenaires libériens en Côte d`Ivoire est devenue un sujet
de préoccupation nationale au Liberia voisin. Différents médias y ont consacré
leurs gros titres et leurs éditoriaux.

Des Libériens vivant en Côte d`Ivoire, interviewés par quelques quotidiens
locaux, ont par ailleurs exprimé leur crainte de représailles.

Le Liberia, sorti en 2003 de 14 années de guerres civiles (250.000 morts),
possède une longue frontière poreuse avec l`ouest de la Côte d`Ivoire.

Dans cette région frontalière de forêts et de montagnes, de nombreux
mercenaires libériens avaient pris part au conflit ivoirien -du côté
gouvernemental comme rebelle- à partir de 2002.

Des milices libériennes, envoyées par le président Charles Taylor, avaient
soutenu la rébellion qui essayait d`évincer Laurent Gbagbo. De son côté, M.
Gbagbo avait armé des Libériens, contribuant à la création d`une rébellion
anti-Taylor, le Mouvement pour la démocratie au Liberia (Model).

Leonardo DiCaprio élu acteur le plus rentable de Hollywood

actustar.com

Leonardo DiCaprio élu acteur le plus rentable de Hollywood
Leonardo DiCaprio élu acteur le plus rentable de Hollywood hiMedia

Quand certains voient depuis des années le nombres de spectateurs se déplacer pour admirer leurs prestations se réduire comme peau de chagrin (on pense à Tom Cruise, au hasard), la cote de popularité de Leonardo DiCaprio ne faiblit pas ! Selon le magazine Forbes, c'est même lui qui en 2010 a été l'acteur le plus rentable de Hollywood avec, pour tous ses longs-métrages dans les salles cette année, une recette mondiale estimée à 1,1 milliard de dollars !

Il faut dire qu'en plus d'être talentueux, il a su s'entourer de prestigieux collaborateurs et miser sur des valeurs sûres : entre Shutter Island de Martin Scorsese et Inception de Chris Nolan, difficile de se tromper...

A la seconde place, c'est avec une certaine surprise que l'on retrouve Mia Wasikowska qui, avec son rôle principal dans Alice au Pays des merveilles, coiffe Johnny Depp au poteau. Ce dernier est troisième grâce à sa participation à The Tourist, en salles actuellement.

On retrouve ensuite Robert Downey Jr, Daniel Radcliffe, Robert Pattinson, Kristen Stewart, Sam Worthington, Jaden Smith et Jackie Chan.

WikiLeaks: groupe de travail de la CIA sur les conséquences de fuites

WASHINGTON (AFP)

AFP/Archives

Une page du site WikiLeaks mettant en ligne des documents diplomatiques, le 16 décembre 2010

La CIA a mis en place un groupe de travail destiné à évaluer les conséquences de la révélation par WikiLeaks de milliers de documents diplomatiques américains, a-t-on appris mercredi de sources concordantes.

"Le directeur (de la CIA, Leon Panetta) a demandé au groupe de travail de voir si les dernières révélations de documents par WikiLeaks peuvent affecter les relations de l'agence à l'étranger ou ses opérations", a déclaré à l'AFP George Little, un porte-parole de l'agence de renseignement, confirmant une information du Washington Post.

Dénommé "WikiLeaks Task Force", ce groupe de travail est désigné en interne de façon irrévérencieuse par ses initiales WTF pour "What the fuck" ou "C'est quoi ce bordel", rapporte le quotidien.

Même si peu de documents émanant de la CIA sont concernés par les récentes révélations, l'agence de renseignement veut évaluer les éventuelles conséquences, notamment sur le recrutement futur d'informateurs qui pourraient craindre que leurs informations ne se retrouvent sur la place publique.

Pour cela, le groupe de travail, qui est dirigé par le service de contre-espionnage de la CIA, selon un responsable sous couvert d'anonymat, va inventorier tous les documents, la plupart confidentiels, dévoilés par WikiLeaks ces dernières semaines.

L'épisode WikiLeaks est peut-être le signe que le gouvernement devrait revenir à une politique plus restrictive en matière de partage d'informations, a estimé ce responsable.

Une partie des documents révélés par Wikileaks provient du réseau protégé SIPRNet (Secret Internet Protocol Router Network), un réseau destiné à un meilleur partage des informations entre les différentes branches du gouvernement américain.

Bradley Manning, un jeune soldat aujourd'hui incarcéré, est soupçonné d'être la "taupe" qui a fourni les documents à WikiLeaks. En tant qu'analyste de renseignement, il avait accès à quantité de données via SIPRNet.

Selon le Washington Post, la CIA, qui est connue pour sa répugnance à partager ses secrets, avait refusé en 2008 d'augmenter le nombre de ses rapports en ligne sur le SIPRNet.

Assassinat de Laurent Gbagbo : Un commando de 26 snipers à Abidjan depuis hier l'armée fançaise.jpg

lenouveaucourrier.ivoire-blog.com
l'armée fançaise.jpg

In Le Nouveau Courrier N°160 du 22 Décembre 2010 Gilles Naismon


Le président français, après avoir donné un ultimatum de 72h (qui n’a eu aucun effet) à Laurent Gbagbo pour quitter le pouvoir, veut passer à l’action militaire, en éliminant le président ivoirien.

Nos sources au Burkina Faso et dans l’Hexagone, notamment à Paris, sont formelles et confirment aisément cette information sur laquelle travaillent les fins limiers ivoiriens. 26 snipers de l’armée française, des hommes de couleur, ont pu rallier Abidjan via Ouagadougou et Bouaké avec l’appui de l’Opération des Nations-Unies en Côte d’Ivoire (Onuci), qui les a habillés dans ses uniformes. Encagoulés sous le couvert de «soldats de la paix», ces tireurs d’élite se sont vus confier la tâche d’exécuter un certains nombre de personnalités du pouvoir parmi lesquelles figure en première place l’actuel président de la République Laurent Gbagbo. Les 26 tireurs d’élite, qui ont transité par Ouagadougou, ont pu prendre des instructions auprès du général Emmanuel Beth, ancien commandant de l’opération Licorne et actuel ambassadeur de la France au Burkina Faso. La nomination de celui-ci à ce poste était perçue comme un positionnement stratégique dans la poursuite de déstabilisation d’Abidjan, au cas où Ouattara perdrait les élections présidentielles à la régulière.

Le gouvernement américain cité dans le convoyage de mercenaires allemands

Le gouvernement américain, vu que son numéro un s’est impliqué fortement dans l’opération « tout sauf Gbagbo », est également très actif dans cette opération «tout sauf Gbagbo ». Ainsi, l’ambassadeur des Etats-Unis d’Amérique a sollicité et obtenu une autorisation de survol et d’escale à l’aéroport Félix Houphouët-Boigny accordée sous le N°1353/PR/EMP. Il s’agissait d’un appareil de type GULF STREAM N°186/PA ou N°184 PA ou SUBS exploité par la compagnie Phénix Air avec pour commandant de bord, le commandant Brian Edminster qui devait atterrir comme prévu à l’aéroport Félix Houphouët-Boigny. Au grand étonnement des autorités légales du pays, l’appareil descend à Bouaké, fief des rebelles, via Alger, la capitale algérienne. Un commando de mercenaires composé d’une douzaine d’allemands a été débarqué. En réalité, l’autorisation d’escale et de survol demandée par les Américains pour enquête à leur ambassade d’Abidjan, suite à une roquette qui l’aurait touchée jeudi dernier, n’était qu’un prétexte pour brouiller les pistes et avoir accès à l’un des aéroports ivoiriens.

Une délégation de Ouattara a séjourné au Burkina pour boucler l’opération

Dans la nuit du 19 au 20 décembre dernier, le président du Rdr, Alassane Ouattara a envoyé une délégation auprès du président burkinabé pour solliciter, selon des sources crédibles, un «soutien logistique, matériel et humain». Ce soutien vise à engager une épreuve de force visant à mettre à la tête de la Côte d’Ivoire Alassane Ouattara. Le président Blaise Compaoré, à qui la demande a été adressée, a confié le dossier au colonel Diendiéré Gilbert, son chef d’état-major particulier. La délégation d’ADO et le colonel Diendieré ont eu une séance de travail à cet effet le 20 décembre à Ouagadougou.

Côte d'Ivoire: le socialiste Gbagbo s'incruste contre la volonté du peuple

Le président battu : «Je tends la main à monsieur Ouattara» !

Son vainqueur ferait un bon premier ministre...

Le président déchu refuse toujours de quitter le pouvoir

Debout derrière un pupitre, à côté du drapeau ivoirien, Laurent Gbagbo est apparu hier soir au 20 Heures de la RTI, la télévision officielle ivoirienne. C’est la première fois qu’il s’exprime publiquement depuis son refus d’admettre sa défaite électorale le 28 novembre au profit de son rival, Alassane Ouattara.

Il a le visage fatigué et consulte ses notes d’une voix assurée. « Je suis le président de la République de la Côte d’Ivoire, j’ai prêté serment, j’ai nommé un Premier ministre, le pays s’est remis aussitôt au travail et l’Etat fonctionne », lance-t-il. Il revient sur les péripéties qui ont marqué l’annonce des résultats et n’en démord pas : « J’ai remporté le scrutin avec 51,45 % des suffrages. Il revient au Conseil constitutionnel de proclamer les résultats »: à la Commission électorale indépendante, il ne reconnaît en effet qu’un rôle d’organisation et de contrôle du scrutin.

Laurent Gbagbo fait sa Ségolène Royal

Le président sortant accuse la commission internationale

« Elle a donné un spectacle affligeant, soutient-il. Elle a proclamé les résultats à l’hôtel du Golf, au QG de mon adversaire. Ils sont nuls. La communauté internationale a déclaré la guerre à la Côte d’Ivoire. Ce la n’est pas acceptable et ne sera pas accepté. »
Stigmatisant « ceux qui agissent contre les lois ivoiriennes et dénient au peuple ivoirien le droit de choisir ses dirigeants », il les rend responsables des « tueries, incendies et pillages » de ces derniers jours. « Le bilan est lourd, dit-il : vingt morts pour la seule journée de jeudi dernier, dont dix membres des forces de l’ordre. »


Dans un registre pacifiste, il poursuit : « On veut nous terroriser, mais je ne veux plus que le sang soit versé. Je ne veux plus de guerre qui peut s’étendre aux pays voisins. » Et il lance un appel au « calme et à la retenue » : « Nous avons demandé, par la voie diplomatique, le départ de l’Onuci et des forces françaises qui la soutiennent. Nous n’avons pas obtenu satisfaction. Ils partiront un jour. Nous ne voulons pas de morts inutiles. »

Il fait toutefois quelques concessions

Le sortant battu dans les urnes se dit prêt à accueillir un « comité d’évaluation », pour juger des résultats de la présidentielle, composé de l’UE, des Etats-Unis, mais aussi de l’Union africaine, de la Ligue arabe, de la Russie et de la Chine.
Ouattara ferait un premier ministre acceptable, comme DSK pour l'amère Royal.
S’adressant ensuite à son adversaire, Dominique Strauss-Kahn Alassane Ouattara, réfugié à l’hôtel du Golf depuis sa victoire, il lui demande de « regagner son domicile ». « Je tends la main à monsieur Ouattara et à l’opposition armée qui le soutient », conclut-il.

Quelques heures plus tard, une porte-parole d’Alassane Ouattara a répondu que Laurent Gbagbo continue de « ruser avec le monde » en proposant d’ouvrir le dialogue. « Il dit avec force qu’il est encore le président de la République de Côte d’Ivoire, ce qui est inacceptable », a-t-elle insisté.
« Il s’agit pour lui de reconnaître le verdict des urnes et de partir, tout simplement. »
La France a recommandé mercredi à ses ressortissants de quitter provisoirement la Côte d'Ivoire après le discours de Laurent Gbagbo qui mardi soir s'est réaffirmé président malgré la reconnaissance d'Alassane Ouattara par la communauté internationale.

En France, le PS reste très proche du dictateur

Certes, François Hollande s'est désolidarisé en 2004, se prononçant pour son exclusion de l'Internationale socialiste (IS) en ces termes: "Quand il y a des chefs d'Etat qui se comportent comme des dictateurs, ils n'ont aucune place dans les réunions socialistes au plan international".
Sa position est quelque peu ambigüe, car s'il a récemment officialisé son lâchage verbal, il a toutefois désapprouvé l'ultimatum de Nicolas Sarkozy sommant le président autoproclamé ivoirien de quitter le pouvoir (lien Le Figaro
),
Mais le 'Mr Afrique du PS' soutient Gbagbo (lien PaSiDupes) : Guy Labertit était présent à l'investiture de l'usurpateur ivoirien (lien Jeune Afrique)

Et l'ami fidèle Jack Lang (ici avec Gbagbo et le socialiste Jean-Marie Le Guen, à droite), qui a certes commencé par réitérer son soutien au dictateur dont il est un proche (cf. photo ci-contre et lien PaSiDupes) l'a finalement largué.
Dans un entretien d'avril 2008 à Rue89 et un reportage de la RTI diffusé par Bakchich,
Lang a d'abord affirmé que Gbagbo est "un homme de gauche" et dit qu'il considérait Laurent Gbagbo comme « un humaniste », se fiant à son « intuition ». Lang raconte: "J'ai dit à Laurent : « Si tu es si populaire, allons donc se promener dans les quartiers populaires. » Et on a descendu cette magnifique rue, en toute décontraction, avec un dispositif de sécurité très léger. Il y avait une sorte d'enthousiasme et de respect dans les regards des Ivoiriens qu'on a croisés. On est ensuite allés en boîte, elle s'appelle le Queen's [qui appartient au footballeur Didier Drogba, ndlr]. Vous savez, la Côte d'Ivoire est un des pays où la musique bouge le plus."
Souvent Lang varie
Mi-décembre 2010, l’ancien ministre socialiste Jack Lang, commandeur dans l’ordre du mérite ivoirien depuis mars 2008, a écrit à Lolo Gbagbo pour lui demander de céder la place au président élu Alassane Ouattara... ""La suite logique serait que Laurent Gbagbo s'en aille", déclare-t-il.

Viktor Bout et les USA, ou Mickey dans Fantasia (24) : la Côte d’Ivoire (encore) et la mafia russe

agoravox.fr Viktor Bout pas impliqué en Côte d’Ivoire ? Réflexion et vérification faites, il a bien participé au réarmement du pays, avant même l’arrivée au pouvoir de Laurent Bgagbo। Présent en Afrique du Sud dès le début des années 90, Viktor Bout va en effet progressivement étendre son emprise sur la Centrafrique, haut-lieu des combats récurrents sur le continent : le plus grand marché ouvert d’armes légères et à portée de ses avions, et il ne va pas rater l’occasion d’y offrir ses services। Une portée qui sera même réduite avec le déménagement de ses bureaux à Sharjah : adieu Ostende, vive les émirats et leur duplicité fondamentale : Sharjah est manifestement, on l’a déjà écrit ici-même, la plaque tournante de divers trafics, et l’endroit où les avions circulent en changeant régulièrement de look et d’enregistrement sans que nul ne s’en préoccupe। La Côte d’Ivoire, pour y revenir, en 1999 avait en fait traité avec un mafieux russe... qui nous ramène en effet à nouveau à Sharjah.

La Côte d'Ivoire, en effet, juste avant l'an 2000, avait déjà acheté des armes à un trafiquant notoire, Léon Minin, alias Wulf Breslav, Igor Osols (et bien d'autres pseudonymes encore : il se faisait aussi appeler Blavstein, Blyuvshtein, Blyafshtein, Bluvshtein, Blyufshtein, ou bien Vladimir Abramovich Kerler, Vladimir Abramovich Popiloveski, Vladimir Abramovich Popela, Vladimir Abramovich Popelo, etc),. L'homme est lié à la pire mafia russe et ukrainienne, et il sera capturé de façon rocambolesque en Italie, le 4 août 2000, à Cinisello Balsamo, dans l'hôtel Europa, entouré de prostituées. Détenteur sur lui de diamants non taillés d'un valeur de 500 000 dollars. L'homme cumulait déjà trafic d'armes, de diamants et de drogue. "Leonid (Efimovich) Minin, né le 14 décembre 1947 à Odessa (Ukraine), domicilié à Tel-Aviv (il a émigré en Israël en 1970), possède à la fois les nationalités ukrainienne et israélienne, mais dispose également de passeports allemand et colombien (et grec, L’Express l’a oublié). De quoi faciliter les déplacements de ce drôle de citoyen du monde, impliqué, au plus haut niveau, dans de nombreux trafic internationaux", nous explique L’Express. Effectivement, Minin semble bien avoir profité de ces cinq passeports, et jusqu’en 2001 espérait bien en vivre royalement, sur son yacht d’Antibes, notamment" avais-je déjà dit à son propos. L'homme se promenait tranquillement en France, donc. Sans être inquiété. De quoi tisser des liens.
"À la fin de 1998, les autorités Italiennes considéraient que Minin était à la tête d'un groupe criminel d'origine ukrainienne, proche de l'organisation criminelle Solnstevo [sic] et spécialisée, entre autres, dans le trafic international d'armes et de stupéfiants, le blanchiment d'argent et l'extorsion. En Ukraine, Minin entretenait des relations étroites avec Alexandre Angert (surnommé "L’Ange"...), la tête pensante de la criminalité organisée à Odessa." L'organisation citée était en fait la célèbre "Neftjemafija", qui avait comme chefs Alexandre Angert, et Nicholay Fomichev, alias "Kolija". Mais aussi Léonid Zamiatine, qui sera arrêté en juin 2001 en Italie également. Et également l'oligarque Alexeï Boultov, un proche de....Mikhaïl Gorbatchev, surnommé "le tsar d'Odessa", qui a laissé "filé" des stocks de l'armée russe la bagatelle de 802 conteneurs, pour un poids total de 12 000 tonnes au total ! 32 milliards d'armes et d' équipments militaires seront ainsi volés dans les dépôts ukrainiens en l'espace de seulement six années, de 1992 à 1998.
Une mafia (aux tombes bien étranges, comme au cimetière Vagankovskoye de Moscou), qui faisait de l'argent avec tout, et aussi fortune avec... du trafic de poulets congelés, fabriqués en Afrique du Sud et revendu en Europe via la Moldavie ou la Transnitrie, sans avoir à payer de taxes d'entrée... les poulets mis frauduleusement dans les camions étaient estampillés "sucre" : or ces camions étaient réfrigérés (du moins quand ils ne tombaient pas en panne !) ! En Afrique du Sud, un homme avait prévu le développement de ce trafic et édifié à ses frais une énorme usine de congélation de poulets : c'était justement Viktor Bout ! Une des parties de sa fortune, celle qui lui permettra d'acheter ses premiers Ill-18 en particulier, vient de là ! un Viktor Bout, qui, pour se faire, travaillait obligatoirement donc avec cette mafia ! (PS : j'avais expliqué la méthode en mai 2008 dans "Cargos de nuit (vague n° 5).").
La base du trafic étant alors l'aéroport de Lanseria, en Afrique du Sud, un aéroport au laxisme évident, qui regorge toujours aujourd'hui d'appareils rares : un Gulfstram I, à turbopropulseurs Dart, entièrement blanc, de King Air Charter, par exemple, ou l'un des vieux B-737 de la Lufthansa ex D-ABHP photographié sous le registre ZS-OMG, en fort mauvais état en 2006 et volant à nouveau dès le mois suivant.... sous le label Nationwide Airlines. Le 7 novembre de l'année suivante, son sistership, le ZS-OEZ perdait en vol son réacteur droit, en décollant de Cape Town. A Lanseria, il y avait de bien drôles d'avions. Le commandant de bord du 737, Daniel Perry, sauvera tout le monde ce jour-là en le ramenant au sol sur le seul valide : bel exploit ! Les 13 B-737 cloués au sol avec ses 3 B-727, la firme devait arrêter ses vols en 2008. Sur le même aéroport, un autre avion bien connu maintenant était régulièrement vu : c'est le fameux Gulfstream de David Tokoph... devenu l'avion de campagne électorale d'Alassane Ouattara ! Lanseria, la base attitrée également d'Andrew Smulian, associé direct lui aussi de Viktor Bout (et celui qui le trahira plus tard...), ainsi que l'aéroport de Polokwane... ses 727, et pas très loin ses usines de poulets congelés...telle la "Far north frozen foods."
Une mafia russe, donc, qui possèdait bien sur des relais en Europe, bien sûr, comme en Belgique avec le député Philippe Rozenberg, du Front National, que le président du tribunal qui le jugera taxera le 5 mai 2000 "d'escroc sans scrupules". Un avis qu'il n'entendra pas : il avait déjà fui le pays et s'était réfugié à Pataya, en Thaïlande... comme le noteront Frédéric Loore et Jean-Yves Tystaert dans "Belgique en sous-sol". Rozenberg, un cas, euh... particulier : "La Belgique a aussi connu ses Juifs d’extrême droite quand un certain Philippe Rozenberg fut élu député sur les listes du Front national, "note avec surprise Résistance.be. Les mafieux russes, eux, hantant désormais les pistes de ski l'hiver, à Courchevel (et son hôtel avec des nuits à 35.000 euros !), et la Côte d'Azur l'été, comme Minin avec son yacht. Pour ce qui est de Courchevel, la station a été en émoi ces jours-ci : un "ukrainien" à décidé d'y dépenser une fortune pour y fêter ses cinquante ans, et tout le monde sur place était ravi (ou presque). On verra bien qui est cet "incognito"... ce disait-on alors. "Ces gens-là" dit de lui le maire ! En fait c'était Viktor Pintchouk, le roi du tuyau à pétrole (avec " Interpipe")... et lui aussi taxé il y a quelque temps encore de faire partie du monde "opaque" : "Il était l'un des ces milliardaires post-soviétiques à la fortune d'origine opaque" dit de lui Romandie News... "En 2004, Viktor Pintchouk achète avec un partenaire la première aciérie ukrainienne Krivorijstal pour 800 millions de dollars, une transaction devenue un symbole de la corruption du régime de son beau-père. Cette opération a été annulée par la justice après la Révolution orange, un soulèvement populaire de fin 2004, qui a porté au pouvoir l'opposition pro-occidentale. L'aciérie a été revendue aux enchères six fois plus cher" poursuit le journal suisse...
En juillet 2000, juste avant l'arrestation du mafieux Minin, l'Etat ivoirien, alors sous la férule de général Robert Guei avait déjà fait appel à la société Air Foyle pour une importante livraison d'armes : la société (anglaise) louait alors par obligation des Antonov 124 à l'Antonov Design Bureau pour ce genre de transport. Air Foyle était en fait déjà liée à Viktor Bout. En juin 1996 Air Cess avait en effet signé un contrat avec la société d'Afrique du Sud Norse Air, une association de circonstance sous le nom de "Pietersberg Aviation Services Systems (Pty) Ltd", qui utilisera comme nom de compagnie Air Pass. Comme directeurs, figurent Viktor Bout, avec 90% des parts, et Deirdre Ward, le propriétaire de Norse Air, qui n'est autre que l'agent d'Air Foyle depuis des années et dont la femme détient les 10% restants.
Un Antonov 124 est requis, donc, car il y en a pour 113 tonnes d'armements divers, pour cette première livraison, avec notamment les hélicoptères d'attaque déjà cités dans l'épisode précédent et ceux de transport. Ce que seul ce type d'avion gigantesque pouvait emporter. Des armes achetées officiellement à la société d’Etat ukrainienne Spetstehnoexport ("Special Technical Export"), mais avec un faux certificat d'exportation, la grande spécialité de Minin. C'est le Libéria de Charles Taylor qui avait servi de pays intermédiaire de réception. Le 26 mai 1999, Guei avait déjà auparavant signé un premier contrat avec le dénommé Valery Cherny, représentant Aviatrend, pour 5 millions de munitions, des balles de 7,6 mm (2x39mm), 50 type Dragunov Zastava M93, des lanceurs de grenades de 30 mm, 10 000 grenades, et 20 lunettes binoculaires à image thermique, Visiblement, Guei craignait fort que la rébellion des partisans musulmans, notamment d'Alassane Ouattara, ancien Premier ministre de 1990 à 1993 d'Félix Houphouët-Boigny, devenu principal opposant au régime, ne dégénère. La candidature à la présidence de celui-ci, sera en fait invalidée quelque temps plus tard par la Cour suprême du pays (déjà !), au grand "ouf" du président par intérim qu'avait choisi alors Guei : c'était bien sûr Laurent Bgagbo ! Bref, le différent actuel ne date pas d'hier et remonte à un temps où beaucoup d'armes ont circulé. Et beaucoup d'argent.
Le second Antonov 124, sera donc affrété par Aviatrend, d'Azerbaijan, via une société écran, "Chartered Engineering and Technical Company, Ltd", enregistrée à Gibraltar avec comme pilote émérite de livraison Italii Horovienko. Un pilote talentueux et recordman, le 11 novembre 2003, d’un vol avec charge sur Antonov 70 : 55 063 kg emportés à 7 355 m d'altitude ! Les armes étant acheminées ensuite de Moronvia par des Ilyushin 18, des "West African Air Services" (alias West Cargo), gérée par Sanjivan Ruprah, l'associé direct de Viktor Bout, ou par un Illyushin 76, loué également et volant sous des registres d’emprunt : la technique préférée de Viktor Bout, justement. Ce dernier n'était donc pas effectivement responsable de la première partie de l'acheminement, pour la Côte d'Ivoire, mais bel et bien de la seconde. En prime, Léon Minin emprisonné en Italie dès le mois d'août 2000, il avait bien fallu continuer les livraisons... et s'accorder avec ses anciens "amis". Or ça, seul Viktor pouvait s'en charger ! Via ses multiples sociétés, dont notamment Air Cess, et ses six déclinaisons, enregistrées au nom de son associé américano-syrien, Richard Chichakli, le directeur de Phoenix Aviation, installé au Texas, rappellons-le.
A part ça, les USA ne sont pas impliqués en Côte d'Ivoire, certains diront encore, avec la présence des autres associés directs de Viktor Bout, les fameux frères Tokoph ! Air Cess, ou Dolphin Air, démarrée en 2002, anciennement Flying Dolphin Airlines et Santa Cruz Imperial Airlines, toutes deux appartenant au Sheikh Abdullah Bin Zayed (ainsi qu'à Sanjivan Ruprah et Viktor Bout !). Fin 2000 début 2001, un Boeing 727 de Flying Dolphin emportait les Talibans chaque semaine à leur quartier général de Kandahar, en Afghanistan, en plus de ceux d'Ariana "empruntés" par Ben Laden, dont les Boeing étaient préparés par Dodson International Parts Inc… à la Mena, en Arkansas ! Les vols que Julie Sirrs avait dénoncé à l'administration US sans être entendue.
Des avions à tout faire que ceux d'Air Cess. "Un Iliouchine 76, immatriculé au Libéria en 1996, au nom d'Air Cess Liberia , a ensuite été enregistrés au Swaziland. Il a été ensuite retiré du registre du Swaziland par l'Autorité de l'aviation civile en raison d'irrégularités. L'avion est alors déplacé vers le registre de la République Centrafricaine, où il a obtenu la désignation TL-ACU au nom de la compagnie aérienne "Centrafricain Airlines ". L'avion portait aussi parfois l'enregistrement du gouvernement du Congo (Brazzaville). Comme Bout d'autres aéronefs, l'avion était basé à Sharjah, aux Emirats Arabes Unis. Cet avion a été utilisé en Juillet et Août 2000 pour les livraisons d'armes en provenance d'Europe vers le Libéria. Cet avion et un autre, un Antonov, ont effectué quatre livraisons au Libéria, trois fois en juillet et une fois en août 2000. Le fret comprenait notamment des hélicoptères d'attaque, des rotors de rechange, des munitions anti-chars et de systèmes anti-aériens, des missiles, des véhicules blindés, des mitrailleuses et de près d'un million de munitions." On ne peut faire plus clair. Un site recensé les allées et venues d'Air Cess de 1998 à 2000 c'est plus qu'évocateur. Les Ill-18 aux bouts d'hélices bleues seront vus successivement à Khartoum, au Soudan ; à Harare, au Zimbabwe ; à Polokwane, et à Lanseria, en Afrique du Sud, mais aussi à Luanda, en Angola ; à Shimkent, au Kazakhstan ; à Salalah, dans l'Etat d'Oman ; à Mukalla, au Yemen ; puis feront un détour à Usiminas, Brésil (c'est la plus grande aciérie du pays) mais aussi à Bourgas, en Bulgarie, haut lieu des chargements d'armes et juste après à Bangui, en République Centrafricaine, puis à Dubai, aux Emirats, avec un détour vers l'Indira Gandhi International, de New Delhi (en Inde) ; puis à Bishkek, au Kyrgyzstan ; à Sofia, à nouveau en Bulgarie, ou encore à Gheshm, en Iran ; et à Istanbul, en Turquie (le 4 octobre 2000) ; à Jeddah, en Arabie Saoudite, le 7 octobre 2000, et à Nikolaev, en Ukraine ; puis encore à Sharjah, (aux Emirats) et à Mikkeli, en Finlande avec l'Antonov 32 immatriculé 3D-RTD venu d' Ras al Khaima, le 9 juin, 1998) ; ou encore à Sana'a, au Yémen ; et à Ekaterinburg, en Russie et à Kigali, au Rwanda ; à Aden, au Yemen ; et à Tashkent, en Uzbekistan pour revenir à Entebbe, en Ouganda ; et enfin à Athènes, en Grèce. Parfois les Ill-18 sont loués, notamment à Damal Airlines ; dont le siège est à Sharjah et qui dessert... la Somalie. Au départ, en 1993, la société n'a que deux avions loués : un Antonov-24 et un modèle-32.
C'est donc Leon Minin et non Viktor Bout qui avait démarché la Côte d'Ivoire, via l'intercession du français Robert Montoya, l'ancien gendarme défroqué devenu marchand d'armes, mais c'est donc bien Viktor Bout qui s'est chargé de la dernière étape. Minin, lui, étant rattrapé entre temps par la justice italienne. "Le 20 Juin 2001, il est accusé de trafic d'armes, et d'avoir fourni une centaine de tonnes d'armes, de pièces de rechange, de munitions et d'explosifs pour le Front Révolutionnaire Uni de Sierra Leone ( le RUF, soutenu ouvertement par Charles Taylor, du Libéria voisin). Minin a été accusé d'avoir utilisé de faux certificats d'utilisateur final, pour fournir 68 tonnes d'armes provenant d'Europe et soi-disant destinés pour le Burkina Faso, et 113 tonnes pour la Côte d'Ivoire, via le Libéria et la Sierra Leone". L'ONU s'en était aperçu dès décembre 2000. "Un groupe d'experts des Nations Unies a déterminé qu'il y avait "une preuve concluante de lignes d'acheminement au Libéria par le Burkina Faso. Les armes fournies au Burkina Faso par des gouvernements ou des marchands d'armes privés ont été systématiquement détournées en vue du conflit en Sierra Leone. Par exemple, une cargaison de 68 tonnes d'armes est arrivée à Ouagadougou [au Burkina Faso], le 13 Mars 1999. Elle a été temporairement déchargée à Ouagadougou et certains ont été transportés par camion à Bobo-Dioulasso [au Burkina Faso]. La majeure partie d'entre elle a ensuite été transbordée en quelques jours au Libéria. La plupart ont été transportés à bord d'un BAC-111 appartenant à un homme d'affaires israélien d'origine ukrainienne, Leonid Minin." Les photos de l'appareil étaient assez éloquentes en effet... elles figurent dans cet épisode de mes "Cargos". C'est une des photos que j'avais retrouvé dès 2008 déjà, et qui est visible en bas de ce texte. Impressionnant cliché d'une cargaison savamment disposée pour équilibrer l'avion correctement, les caisses de Kalachnikovs à la place des passagers ! Visiblement, le pilote avait un "loadmaster" de talent avec lui... le Bac-111 LE-ALD (ex YA-GAG et G-DBAF) de Balkh Airlines, opérant de Mazar-e-Sharif (où Viktor Bout avait un rôle majeur) était aussi destiné au transport "particulier" (et de son opium) d'un des chefs de guerre afghans, Abdul Rashid Dostum, le leader des Ouzbeks, qui a combattu avec les soviétiques avant de passer mudjahidine en 1992. Aujourd'hui à nouveau à la tête de l'armée de Karzaï, après en avoir été exclu ! Comme par hasard, on retrouvera le BAC-111 sous le registre des Rwanda Airlines, sous l'indicatif 9XR-RA. Il a fini ses jours à....Lanseria ! En juillet 2004, on, scrapera à Ostende un Boeing 707 de Balkh Airlines, le YA-GAF. Il avait auparavant sévi sous le registre d'Uganda Airlines sous le numéro 5X-UC, et avait surtout servi à transporter des armes en Yougoslavie... comme le confirme Ruudleeuw.
En Côte d'Ivoire, pendant ce tremps, et aujourd'hui encore, l' affligeante actualité continue : l'avion de l'opposant à Bgagbo, et donc l'élu du pays, après avoir fait toute la campagne sous son numéro d'origine, N436JW, est désormais affublé d'un numéro de registre en N1B assez sidérant. Un détour rapide par les enregistrements mondiaux nous redonnent pourtant bien comme numéros antérieurs N436JW, 7P-TCB, 3D-TCB et N436JW, et comme propriétaire bel et bien toujours David Tokoph. Que cherche-t-on à faire en agissant ainsi ? N'est-ce pas là un procédé de... mafieux ? Celui d'un Viktor Bout ? Un bloggueur ivoirien fait remarquer intelligemment : "on ne repeint pas les appareils quand on les loue. Il y a une liste noire de compagnies qui ne peuvent pas se poser ni prendre de passagers en Europe ou en Amérique entre autres parce que leurs appareils ne reçoivent pas l'entretien réglementé par l'IATA". Et il ajoute, non sans justesse et sans malice : "on sait aussi que des personnalités louent également des avions pour des déplacements personnels mais ils ne les repeignent pas non plus sauf rarissimes exceptions et surtout ne changent leur identification. Rares sont celles qui possèdent leur propre avion ou flotte privée. Parmi elles, on connait des narco-traficants, des mafieux, des vendeurs d'armes..." D'autant plus que le lettrage fait à la va-vite ressemble comme deux gouttes d'eau au déguisement des petits bimoteurs qui sont tombés comme sauterelles sur la côte ouest de l'Afrique ces deux dernières années !
Ce même David Tokoph, qui, le 10 septembre dernier, à Nairobi, faisait un exposé sur "le déclin de l'aviation en Afrique" !! ! Juste après avoir vu la démission du patron de l'aviation nigériane, Nick Fadugba ! Ce même Topokh, que l'on retrouvait au... Mali, pour une mission humanitaire, paraît-il, à un endroit où s'était posé un 727 bourré de coke, ! Le Mali, un pays muni de 13 aéroports principaux, mais aussi de de 12 secondaires et de 5 pistes privées, sans compter les clandestines dont a profité un 727 très "spécial" ! Topokh, et son Boeing 727 immaculé immatriculé au Lesotho, pris en photo à faire la navette entre Malte et la Libye... Aux dernières nouvelles, Laurent Bgagbo négocierait un départ vers... l'Afrique du Sud ! Direction... Lanseria : Thabo Mbeki n'est pas venu que pour jouer les intermédiaires, mais bien pour lui offrir une solution de repli. Pour ce qui est de ses Gulfstream il a déjà eu moins de chance : le 16 juin 2009 l'un des deux Gulfstream III gouvernementaux était percuté à Libreville par un avion de DHL ! Quand à son Fokker 100, (TU-VAA) c'est autre chose : percé par une attaque au sol au RPG, le 29 juin 2007 il avait de la cervelle éparpillée dedans, le ministre Guillaume Soro ayant échappé de peu à la mort ce jour-là... Bgagbo a retouvé depuis un Gulfstream IV (en TU-VAD ; non pas comme les deux Gulfstream III restants en TU-VAF ; dont cet exemplaire, visiteur régulier de... Lanseria, encore cet aéroport, le N°464, dernier produit de la série). C'est l'ex N1758, ex-N810GA, N860PM, N800PM, N631SC et N90CP, le N°224 de la liste de construction de Grumman, il date de 32 ans (1978). Un journal local peut titrer "Côte d'ivoire la campagne bat son plein : Gbagbo atterrit avec le Grumman 4/ Ado sort son propre avion à Korhogo : La guerre des avions" fait rage "... c'est bien le cas en effet !
Lors de l'arrestation de Minin, les policiers italiens découvrent surtout des documents falsifiés intéressants. "D'autres documents ont confirmé la supercherie. Un autre fax spécifiait : "Conditions de livraison : l'aéroport de Bourgas, délai de livraison :. à 30 jours à partir du paiement et après l'obtention de l'accord sur l' EUC [le certificat d'utilisateur final]. "Les armes devaient être expédiées à travers la Bulgarie, et leur prix, selon les notes diverses sur les fax, variait entre 910 500 et 1 071 350 dollars. Le procureur italien a également réussi à obtenir la preuve d'un virement bancaire de Minin. Le 7 Juin, Minin avait ordonné à son contact à la Banco di Lugano, Pessina M., de payer 850 000 dollars à l'Alpha Bank Ltd, de Nicosie, à Chypre, au nom d'Aviatrend Limited. Le transfert été libellé pour l'achat "de matériel d'ingénierie pour l'industrie du bois. "La livraison de ces armes a finalement eu lieu dans le milieu de Juillet 2000, selon les fax envoyés par Aviatrend au ministère de la défense de Côte d'Ivoire. Des copies des fax arrivés jusqu' à Minin, qui, à ce moment-là, était descendu dans la salle 204 de l'Hôtel "Atlantic", à Sofia. Par fax, Minin a reçu le compte rendu point par point de la transaction d'armes". La société de commerce de bois de Minin s'appelait "Exotic Tropical Timber Enterprise", et son système de paravents était très au point. Transferts d'argent à Chypre, intermédiaires bancaires italiens, liens avec la mafia russe ou ukrainienne, trafic de drogue et de diamants venus du Libéria en même temps que trafic d'armes : tout ce que reprendra à son compte Viktor Bout. Même le décollage initial du chargement à partir de Bourgas, plaque tournante du trafic comme nous avons déjà pu le voir ! L'arrestation de Sanjivan Ruprah le 25 février 2002 confirmant la chose.
Au final, on a un lien évident de continuité entre Minin et Bout. La mafia russe existe, et le pouvoir actuel de Poutine (véritable dirigeant du pays comme l'a confirmé Wikileaks) ferme les yeux sur ses activités illicites. L'histoire de Vyacheslav Ivankov, alias "Yaponchik", "le « Pape » de la mafia russe" et "Le petit Japonais", arrêté en 1995 par le FBI, condamné à 9 ans et 7 mois de prison, puis extradé en Russie en 2004 pour y être acquitté aussitôt, le prouve déjà par l'exemple. C'était le leader de "l'Organizatsiya". Cette mafia, qui est toujours plutôt florissante pour deux raisons. Les "Vori v Zakone" (voleurs dans la loi), comme on les surnomme, comme ceux du gang du Solntsevskaya, agissent en toute impunité sur deux fronts essentiellement, et l'Europe sur lequel ils ont jeté leur dévolu leur sert avant tout à laver leur argent sale. Le premier front est le trafic d'armes, issu des incroyables stocks soviétiques, dont l'abondance même a permis des profits immédiats. "Le trafic d'armes a contribué aussi largement à enrichir la mafia Russe. Suite à la chute du communisme, l’État n’a pas été capable de contrôler et surveiller les stocks de l’Armée rouge. Beaucoup d’armes ont été retrouvées sur le marché noir. Vendues par des militaires nécessiteux ou avides, elles devinrent un objet de la violence quotidienne en Russie et plus spécialement dans les grandes villes comme Moscou. La vente d’armes ne s’est pas limitée au pays mais a très rapidement été l’objet d’un vaste trafic international et très lucratif" précise Wikipédia ; qui ajoute la naissance d'un deuxième marché tout aussi lucratif. Pour rester discrets en Europe, les mafieux russes on investi dans l'immobilier, et dans les services de loisirs locaux. Et là, le blanchiment est bien plus difficile à prouver que pour le trafic de drogue, nous dit ce très bon reportage télévisé sur l'enterrement de Vyacheslav Ivankov . Viktor Bout a bénéficié de cette sorte d'impunité de la même manière, en multipliant ses sociétés et en les éparpillant à Chypre ou en Afrique, afin de brouiller les pistes des brigades financières incapables de s'échanger les dossiers. Ivankov étant lui abattu le 24 janvier de cette année au sortir d'un restaurant Thaï de Moscou : le leader d'une vraie mafia, qui a toujours les mêmes traditions et les mêmes rivalités semble-t-il !

La deuxième source de profit étant la drogue, bien sûr. L'ampleur de ses dégâts, en russie, est immense. "Les mafias russes tireraient aussi chaque année des profits considérables, chiffrés en milliards de dollars, du trafic de stupéfiants. La Russie est devenue un consommateur colossal des drogues. Selon les statistiques officielles, près de 269 000 toxicomanes seraient enregistrés aujourd'hui mais les chiffres réels sont probablement largement en deçà. D'après les estimations des Nations unies, les bénéfices tirés du marché intérieur sont évalués à environ sept milliards de dollars. La structure du marché change. On voit se développer les drogues de haute concentration comme l'héroïne afghane. La production des stupéfiants dans le pays augmente y compris des drogues synthétiques bon marché aboutissant à une dépendance immédiate. Le nombre de narco-laboratoires en Russie s'est accru, ces dernières années, d'une façon considérable". Viktor Bout a beaucoup fait dans le premier, nous l'avons vu, nous irons voir bientôt plus précisément s'il a aussi tâté du second, avant d'aller visiter la mafia russe qu'il a pu côtoyer.
A voir absolument sur le sujet :
Armes, trafic et raison d'Etat, documentaire de Paul Moreira sur Arte, en date du 20/08/2008.
Et les rappels liés :

le site international de la campagne d'Arte : http://www.controlarms.org/en

PHOTOS - Top 2010 : Taylor Momsen : ses 10 looks les plus provoc de l'année !

premiere.fr
1- Porte-jarretelles et petite culotte !

1- Porte-jarretelles et petite culotte !

Elle n'a que 17 ans et pourtant Taylor Momsen aura été l' une des stars les plus scandaleuses de l'année 2010 ! Si hier nous vous proposions de découvrir les 10 looks les plus déjantés de Lady Gaga , alors qu' elle nous en a encore proposé un hier lors de son retour à son hôtel parisien , découvrez maintenant ceux de l'actrice de Gossip Girl et chanteuse de The Pretty Reckless.

Si Taylor n'a que faire de son image choc et sexy, même si cela implique au final de perdre le contrat qui la liait à l'agence de mannequins IMG avec laquelle elle travaillait depuis ses 14 ans , on ne peut pas rester de marbre face à ses tenues toujours plus hot que se soit sur scène, sur red carpet ou dans la vie de tous les jours.

En porte-jarretelles perchée sur des chaussures de stripteaseuses sur scène, à moitié en couverture de magazines, pas plus habillée pour les grandes cérémonies, photographiée en train de fumer sur le tournage de Gossip Girl alors qu'elle n'en a pas l'âge, Taylor nous en aura fait voir de toutes les couleurs en 2010 ! La preuve en images ...

Mario Balotelli: Le seul qui est un peu plus fort que moi, c’est Messi

 Mario Balotelli: Le seul qui est un peu plus fort que moi, c’est Messichronofoot.com L'attaquant italien de Manchester City s'est livré à une séance d'autosatisfaction plutôt gonflée...

Super Mario a vraiment un melon démesuré! Alors que le jeune attaquant de Manchester City s'est vu attribuer le prix du "Golden Boy 2010" par le quotidien italien Tuttosport, qui récompense le meilleur joueur de moins de 21 ans, il a balancé du lourd au quotidien turinois! "Le seul qui est un peu plus fort que moi, c'est Messi. Tous les autres sont derrière moi. Je suis content d'avoir remporté ce trophée, mais qui l'aurait gagné si je ne l'avais pas reçu ? Mon objectif pour les prochaines années est d'avoir le Ballon d'Or", a expliqué en toute simplicité l'ancien Nerazzurro.

Mais le bouquet final de ce feu d'artifice d'arrogance, c'est à Jack Wilshere, son second au classement, qu'il le réserve: "Je ne sais pas qui est Wilshere, mais la prochaine fois que j'affronterai Arsenal, je ferai attention. Peut-être que je lui montrerai le trophée pour lui rappeler qu'il ne l'a pas gagné". La grande classe ce Super Mario!

NOMINATION - Rama Yade reclassée à l'Unesco

L'annonce a été officialisée mercredi en conseil des ministres.

NOMINATION - Rama Yade reclassée à l'Unesco

Rama Yade a quitté le gouvernement Fillon en novembre dernier © Tschaen / Sipa

Source AFP

L'ex-secrétaire d'État Rama Yade a été nommée, mercredi, en conseil des ministres, ambassadrice de la France auprès de l'Unesco. Figurant parmi les personnalités les plus populaires en France, Rama Yade, 34 ans, succède à Catherine Colonna. Ex-porte-parole de l'Élysée sous Jacques Chirac, ex-ministre déléguée aux Affaires européennes, cette dernière occupait depuis 2008 le poste d'ambassadrice déléguée permanente de la France auprès de l'Organisation des Nations unies pour l'Éducation, la Science et la Culture, dont le siège est à Paris.

Rama Yade a été secrétaire d'État aux Droits de l'homme (2007-2009), puis secrétaire d'État aux Sports (2009-2010). Après avoir fait ses premières armes à l'UMP, poussée par Nicolas Sarkozy, elle a rejoint récemment Jean-Louis Borloo au Parti radical.

De la visite de Kadhafi à sa critique - tardive - du discours de Dakar en passant par ses caprices électoraux, la jeune femme, qui a eu 34 ans en décembre, a incarné au gouvernement l'anticonformisme plus que la "diversité", aux Droits de l'homme, puis aux Sports. Née à Dakar d'un couple d'enseignants proche de Senghor, elle est arrivée en France à 11 ans. Elle est diplômée de Sciences Po, administratrice du Sénat, avant d'apparaître pour la première fois sous les feux des projecteurs le jour de l'investiture de Nicolas Sarkozy comme candidat UMP à l'élection présidentielle, en janvier 2007. Battue aux municipales à Colombes en 2008, Rama Yade a tenu tête à deux reprises au chef de l'État et à l'UMP en refusant de se présenter aux européennes en 2009, puis en choisissant de se présenter dans les Hauts-de-Seine, et non dans le Val-d'Oise, aux régionales de 2010

Iran et Turquie: le rapprochement politique et économique de deux géants

TEHERAN (AFP)I

AFP/Archives

Le président iranien Mahmoud Ahmadinejad et le Premier ministre turc Recep Tayyip Erdogan, le 17 mai 2010 à Téhéran

L'Iran et la Turquie n'ont cessé de se rapprocher ces dernières années sur le plan politique mais aussi économique, la Turquie devenant un allié de poids pour les Iraniens dans leurs délicates négociations nucléaires.

Le président iranien Mahmoud Ahmadinejad et son nouveau chef de la diplomatie Ali Akbar Salehi participeront jeudi à Istanbul à un sommet économique régional.

Cette visite intervient alors que la Turquie, qui joue l'intermédiaire entre Téhéran et l'Occident dans son bras de fer sur le nucléaire, doit accueillir fin janvier les discussions entre l'Iran et le groupe 5+1 (Etats-Unis, France, Grande-Bretagne, Russie, Chine et Allemagne), après la reprise des négociations nucléaires à Genève début décembre.

"La Turquie est un pays puissant, avec une position stratégique et des points communs idéologiques et culturels avec l'Iran", a déclaré M. Salehi soulignant que le renforcement des relations avec la Turquie était une "priorité".

AFP/Archives

Le président iranien Mahmoud Ahmadinejad (G) et son homologue turc Abdullah Gül, le 7 juin 2010 à Istanbul

Longtemps considéré comme l'allié stratégique et même militaire d'Israël dans la région, la Turquie s'est rapprochée des pays arabes et de l'Iran, en particulier après l'offensive d'Israël contre la bande de Gaza en décembre 2008 puis l'attaque de la marine israélienne contre une flottille d'aide humanitaire destinée à Gaza au cours duquel neuf Turcs ont été tués. Ce qui a provoqué une vive colère de la Turquie contre Israël.

Signe du changement intervenu, Ankara a retiré en août l'Iran de la liste des pays constituant une menace pour elle, selon le document définissant la sécurité nationale du pays.

Elle a également voté contre la résolution du Conseil de sécurité de l'ONU du 9 juin, renforçant les sanctions économiques internationales contre l'Iran.

Peu avant, elle avait présenté avec le Brésil et l'Iran une proposition d'échange de combustible nucléaire entre l'Iran et les grandes puissances, visant à faciliter un compromis sur le dossier nucléaire, mais qui a été rejetée par les grandes puissances.

Le rapprochement de la Turquie et de l'Iran, qui comptent à eux deux plus de 150 millions d'habitants, s'est également accompagné d'un renforcement des relations économiques et commerciales qui ont atteint 10 milliards de dollars, selon les chiffres officiels, avec pour objectif commun de les faire passer à 30 milliards de dollars entre 2013 et 2015.

En septembre dernier, le Premier ministre turc Recep Tayyip Erdogan a appelé à un "rapprochement économique avec l'Iran", notamment la signature d'un accord de préférence commerciale, en dépit des pressions occidentales.

Selon la presse iranienne, Téhéran veut également renforcer ses relations commerciales avec la Turquie pour réduire la place des Emirats arabes unis dans son commerce extérieur, après les restrictions bancaires imposées par les Emirats à la suite des sanctions économiques internationales.

L'Iran qui exporte déjà quotidiennement entre 15 et 18 millions de m3 vers la Turquie, a signé en juillet un contrat d'un milliard d'euros avec une compagnie turque pour la construction d'un gazoduc de 660 km qui permettra d'exporter chaque jour 60 millions de m3 de gaz d'ici trois ans vers la Turquie et l'Europe.

Enfin, geste particulièrement significatif, M. Erdogan, lui-même sunnite qui dirige un gouvernement islamo-conservateur, a participé jeudi à Istanbul aux cérémonies chiites d'Achoura, en présence d'Ali Akbar Velayati, principal conseiller pour les affaires internationales du guide suprême iranien l'ayatollah Ali Khamenei.

Une première dans un pays sunnite à laquelle les médias iraniens ont donné un large écho.

Ségolène Royal en Ardèche auprès d'ex-couturières de lingerie Lejaby, amères

AFPSégolène Royal en Ardèche auprès d'ex-couturières de lingerie Lejaby, amères

Les salariées d'un site du fabricant de lingerie Lejaby en Ardèche, victimes d'un plan de licenciements, ont accueilli mercredi avec amertume la candidate aux primaires socialistes Ségolène Royal, estimant qu'"elle arrivait trop tard".

Les salariées d'un site du fabricant de lingerie Lejaby en Ardèche, victimes d'un plan de licenciements, ont accueilli mercredi avec amertume la candidate aux primaires socialistes Ségolène Royal, estimant qu'"elle arrivait trop tard".

"On ne vient pas quand le combat est fini", a estimé devant la presse Arlette Bouchet, déléguée syndicale CFDT, au dernier jour d'activité de l'atelier de confection de lingerie Rasurel-Lejaby du Teil, touché comme deux autres sites de la marque par un plan de réduction des effectifs.

"J'aurais aimé recevoir sa visite ou un courrier lorsqu'on était mobilisées à Rillieux-la-Pape", dans le Rhône, a-t-elle poursuivi, en allusion aux quinze jours d'occupation du siège de la marque par des salariées en septembre, qui a permis d'améliorer leurs conditions de départ.

"Elle vient se faire de la publicité gratuite sur notre dos", a ajouté Mme Bouchet, licenciée après 40 ans d'activité.

La question d'accueillir ou non de Mme Royal a donné lieu à un débat parmi la soixantaine de salariées, qui ont finalement accepté de la recevoir.

Au cours de la rencontre d'une heure et demie, finalement très courtoise, la candidate socialiste aux primaires du PS pour la présidentielle de 2012 a notamment évoqué la possibilité de transformer l'usine en Société coopérative et participative (Scop).

Elle a également souhaité l'instauration d'"une taxe pour les entreprises qui délocalisent puis qui réimportent leur production", ainsi qu'"une suppression des exonérations de charges" pour les sociétés qui délocalisent.

Mme Royal a également affirmé qu'elle avait joint au téléphone le patron de Lejaby et a promis aux salariées que "l'outil de travail restera sur place". Elle leur a enfin donné rendez-vous courant janvier, pour discuter des possibilités de faire redémarrer un activité sur le site.

Lejaby a initié en mars un plan social qui prévoit la fermeture des sites du Teil, de Bellegarde-sur-Valserine et de Bourg-en-Bresse (Ain), soit 193 emplois sur 653, pour délocaliser sa production au Maghreb et en Europe de l'Est.

Michael Jackson : son ranch transformé en école pour jeunes artistes ?

actustar.com

Michael Jackson : son ranch transformé en école pour jeunes artistes ?
Michael Jackson : son ranch transformé en école pour jeunes artistes ? hiMedia

L'ancien ranch de Michael Jackson, Neverland, pourrait devenir un lieu de formation pour jeunes artistes ! Rien que ça !

Selon des informations rapportées par le site TMZ, le fonds d'investissement Colony Capital, basé à Los Angeles, aurait quelques projets pour le ranch. Détenu désormais par la firme américaine, il pourrait devenir une école consacrée à l'apprentissage de la musique, de la danse et de la comédie, à l'image de la prestigieuse Juilliard School de New York.

Mais deux conditions restent à remplir pour que cette école puisse voir le jour : l'accord du comté de Santa Barbara pour le permis de construire et celui des représentants du chanteur défunt concernant l'autorisation d'utiliser son nom pour baptiser l'établissement. Affaire à suivre...

Tabou gay: Obama s'offre une victoire, une seconde devrait suivre avec START

WASHINGTON (AFP)

Getty Images/AFP

Le président américain Barack Obama (C) signe la loi mettant fin au tabou gay dans l'armée, le 22 décembre 2010 à Washington

A quelques jours de Noël, le président Barack Obama a concrétisé l'une de ses principales promesses en abrogeant la loi sur le tabou gay dans l'armée et s'apprêtait mercredi à savourer une autre victoire annoncée au Congrès, la ratification du traité START.

Lors d'une cérémonie euphorique à Washington, le président a promulgué une loi historique permettant aux homosexuels de servir ouvertement dans l'armée américaine, mettant fin à une interdiction en vigueur depuis 17 ans.

"Votre pays a besoin de vous, votre pays vous appelle et nous serons honorés de vous accueillir dans les rangs de la meilleure armée que le monde ait jamais connu", a déclaré M. Obama à l'adresse de ses compatriotes homosexuels, avant de parapher le texte de loi adopté en fin de semaine dernière par le Sénat après de longues tractations.

Au cours de la cérémonie, le président a cité un soldat américain, qui a selon lui parfaitement résumé la situation: "Il y a un homosexuel dans notre unité. Il est fort. Il est méchant. Il tue plein de sales types. Toute le monde s'en fout qu'il soit gay".

Il a aussi rappelé que de nombreux homosexuels avaient donné leur vie pour les Etats-Unis, de la Guerre d'indépendance à la Seconde Guerre mondiale, notant que "leurs noms sont gravés sur nos monuments aux morts, leurs tombes parsèment le (cimetière national) d'Arlington".

La chambre haute avait adopté samedi par 65 voix contre 31 le projet de loi abrogeant "Don't ask, don't tell" (Ne rien demander, ne rien dire) un texte controversé de 1993 interdisant aux soldats américains d'afficher leur homosexualité. Huit élus républicains avaient voté pour la mesure, malgré la forte opposition de la majorité des sénateurs de leur camp.

Après la promulgation de la loi, il faudra toutefois plusieurs mois avant son entrée en vigueur, le temps pour les forces armées de se préparer à l'arrivée de soldats ouvertement homosexuels dans ses rangs.

Cette victoire pour M. Obama, attendue de longue date par l'aile gauche de son parti, pourrait se coupler à un second cadeau pour le président avant Noël: la ratification du traité de désarmement nucléaire START que le chef de l'Etat américain a présentée comme cruciale pour la relance des relations américano-russes.

Le Sénat a ouvert la voie mardi à une ratification de ce traité signé en avril par M. Obama et son homologue russe Dmitri Medvedev.

Après des semaines d'intense lobbying de la Maison Blanche pour rallier des républicains réticents, les élus ont approuvé la clôture des débats par un premier vote test, qui a emporté l'adhésion d'une majorité de 67 sénateurs sur 100, dont 11 républicains.

Les démocrates espèrent maintenant un vote final dans les heures qui suivent sur le traité qui prévoit un maximum de 1.550 têtes nucléaires déployées pour chacun des deux pays, soit une réduction de 30% par rapport à 2002. Le texte prévoit aussi la reprise des vérifications mutuelles sur les arsenaux nucléaires des deux superpuissances, interrompues fin 2009.

M. Obama, qui pourrait tenir une conférence de presse dans la foulée du vote, selon les indications de la Maison Blanche, devrait ensuite rejoindre sa famille à Hawaii pour quelques jours de vacances.

Si la ratification du traité START se déroule sans encombres, comme attendu, M. Obama aura su rebondir de façon inattendue après la "raclée" subie, selon ses propres mots, lors des législatives de novembre.

Avec la loi sur le tabou gay, mais également un compromis fiscal obtenu à l'arrachée auprès des républicains, il a en effet su tirer profit des derniers jours de la session parlementaire avant l'entrée en fonctions en janvier du nouveau Congrès.

La nouvelle majorité républicaine à la Chambre et la minorité renforcée au Sénat devrait alors rendre sa tâche encore plus ardue.

21 décembre, 2010

Pink espère devenir femme au foyer

actustar.com

Pink espère devenir femme au foyer
Pink espère devenir femme au foyer hiMedia

Pink souhaiterait-elle s'éloigner de la gloire et de la musique ? Il semblerait que oui ! Actuellement enceinte de son premier enfant, la chanteuse prend son rôle de maman très à cœur et prépare au mieux l'arrivée de son enfant.

Elle penserait de plus en plus à se fixer de nouveaux objectifs dans sa vie. Alors que ses fans ne l'imaginent sûrement pas devenir un jour une maman conventionnelle, la star semble avoir une toute autre vision de sa future vie de famille.

Et c'est via son Twitter que la chanteuse se lâche ! Elle a déclaré qu'elle rêvait de devenir mère au foyer après avoir aperçu des enfants de trois ans en sortie scolaire ! Pink n'arrêtera donc jamais de nous étonner !

Les USA approuvent des règles garantissant la neutralité de l'internet

AFP Les régulateurs des télécoms américains ont approuvé mardi des règles destinées à préserver la neutralité de l'internet, c'est-à-dire l'accès pour tous dans les mêmes conditions à la toile।

Inde: alerte sur de possibles attentats à Bombay

BOMBAY (AFP)

AFP/Archives

Un policier patrouille dans la gare centrale de Bombay, le 24 août 2006.

D'importantes mesures de sécurité ont été prises mardi à Bombay, capitale économique de l'Inde, à la suite d'informations des services de renseignement sur une menace d'attentats visant les étrangers, selon la police citée par l'agence PTI.

Le président russe Dmitri Medvedev est attendu mercredi à Bombay au deuxième jour de sa visite en Inde.

"D'importantes mesures de sécurité ont été mises en place et une alerte déclenchée dans la ville à la suite d'informations sur une menace terroriste avant Noël et le Nouvel an", a déclaré un responsable de la police de Bombay, Sanjeev Dayal, cité par l'agence PTI.

M. Dayal a fait état d'"efforts délibérés d'organisations terroristes de prendre pour cibles des étrangers au cours de ces deux fêtes" à Bombay.

Selon des sources officielles citées par l'agence, les services de renseignement ont mis en garde contre une possible infiltration en Inde de l'organisation extrémiste Lashkar-e-Taïba basée au Pakistan et considérée comme responsable des attentats de Bombay de novembre 2008 qui avaient fait 166 morts.

La ville de Ahmedabad (ouest), important centre de commerce, a également été citée comme une cible possible d'attentats et placée en état d'alerte.

"Nous avons reçu sans arrêt des informations des services de renseignement concernant de possibles attaques terroristes. Nous analysons ces informations que nous prenons très au sérieux", a souligné M. Dayal.

Les forces de sécurité ont mené des perquisitions "maison par maison" dans certains quartiers et des hommes ont été déployés autour des marchés, des sites religieux et des gares ferroviaires.

Les attentats de 2008 à Bombay, qui avaient été commis par dix terroristes armés, avaient visé la principale gare de la ville et plusieurs hôtels de luxe.

Ahmedabad avait été en 2008 le théâtre de 21 attentats à la bombe synchronisés qui avaient fait une de cinquante morts.

Côte d'Ivoire: plus de 6.000 Ivoiriens ont cherché refuge au Liberia

(Belga) Plus de 6000 Ivoiriens ont cherché refuge au Liberia depuis l'élection présidentielle en Côte d'Ivoire, a indiqué mardi le Haut Commissariat de l'ONU pour les réfugiés (HCR).

L'agence de l'ONU a renforcé son dispositif en vue de pouvoir répondre aux besoins de 30.000 personnes. La majorité des réfugiés ivoiriens sont des femmes et des enfants qui cherchent une protection du Liberia, a précisé un porte-parole du Haut Commissariat de l'ONU pour les réfugiés (HCR) Adrian Edwards. Une dizaine de cas de mauvais traitements dans l'ouest de la Côte d'Ivoire ont été rapportés au HCR. Environ 200 Ivoiriens ont fui également en Guinée, mais le porte-parole du HCR a souligné que "nous n'en sommes pas au stade où nous assistons à la fuite d'Ivoiriens vers le Burkina Faso, le Ghana et le Mali", les autres pays voisins. Le HCR a déployé du personnel supplémentaire dans l'est du Liberia afin de renforcer le contrôle de la frontière et l'enregistrement des réfugiés et distribuer des secours. Les autorités du Liberia ont distribué du riz et réparé des installations pour améliorer l'accès à l'eau dans les villages proches de la frontière. (LEE)