09 novembre, 2010

En quête de l’Afrique de demain


Il ne reste plus que les ors et les trompettes de la fête du Burkina Faso, anciennement Haute-Volta, dont la République a été proclamée le 11 décembre 1958, pour boucler la boucle de la célébration, sur le continent, du cinquantenaire des indépendances des pays francophones d’Afrique. Pourtant, au-delà du bilan d’étape, la valse du cinquantenaire des indépendances africaines devrait également fonctionner comme le levier d’une nouvelle ère de prospérité et de développement pour le continent…

C’est doute en droite ligne de cette réalité que le Bénin abritera, du 16 au 20 novembre 2010, un symposium international pour engager le continent à une réflexion sur elle-même pour mieux projeter le continent dans le futur. Le symposium international de Cotonou se veut, indique-t-on, «un sommet de la science et de l’engagement pour proclamer le Manifeste du Cinquantenaire, qui servira de viatique à la jeunesse africaine. Ainsi, pour le Pr Albert Tévéodjrè, Médiateur de la République du Bénin et président du Comité d’organisation de cette importante rencontre, ce sera l’occasion de prendre les 50 dernières années à témoin, pour aborder en profondeur et sans concession aucune, des sujets comme la science, la santé, l’emploi, la discipline sociale, la question cruciale de l’énergie, les nouveaux partenariats stratégiques pour le développement…
Comme c’est bien tout cela! D’autant qu’au plus haut niveau de l’Etat, on fait le pari de mettre «l’audace» au cœur de la réflexion. En effet, en décidant de placer les réflexions de ce symposium international sous le thème général «L’audace, unique défi pour une Afrique nouvelle», ses initiateurs semblent avoir choisi de marquer positivement les intelligences en vue d’une profitable libération de la parole, de l’action et des énergies. Sans compter que ce rendez-vous de Cotonou devrait réunir des «personnalités qui ont marqué leur temps par la pensée ou l’action politique et sociale, des femmes leaders, des hommes et des femmes de terrain ainsi que des jeunes ayant retenu l’attention par leur intelligence créatrice et leur engagement exemplaire».

Tout un programme donc, qui sonne néanmoins comme la répétition des essais déjà expérimentés ici et là, et avec lesquels, malheureusement, le verbe reste éloquent, mais l’action inexistante. Comment mettre enfin, dans le même mortier, «échecs douloureux, ruptures nécessaires, ambitions refoulées» pour en sortir le grain de la vérité et du changement pour une Afrique qui avance mieux et qui gagne plus? «Africa21» n’est déjà pas si loin, qui promettait de repenser le devenir du continent au lendemain du cinquantenaire des indépendances.
Alors, dans quelles mesures «Cotonou’2010» pourrait-il faire mieux qu’un chapelet de bonnes intentions, vite oubliées avec le vrombissement des avions qui décollent et atterrissent, ramenant dans leurs pays respectifs les hommes et les femmes qui auront proclamé, le 20 novembre 2010 à 13 heures, au Palais des Congrès, «Le Manifeste du cinquantenaire», dont on dit qu’il se veut «fondateur de repère et d’engagement pour une Afrique majeure»? De l’audace, encore de l’audace, toujours de l’audace… semble-t-on répondre, reprenant la belle exhortation de George Danton, pour conjurer le mauvais sort.

No Charges for CIA Destruction of Interrogation Tapes

The U.S. Justice Department says prosecutors have decided not to charge anyone for the destruction of videotapes showing interrogations of suspected terrorists at secret CIA facilities.

The CIA destroyed 92 tapes that are believed to show agents using harsh interrogation methods on two al-Qaida suspects, Abu Zubaydah and Abd al-Nashiri. The interrogations and the destruction of the tapes took place during the administration of previous U.S. President George W. Bush.

A statement from the Justice Department Tuesday says U.S. Attorney John Durham, appointed in 2008 to investigate the destruction of the tapes, has decided not to pursue criminal charges.

The CIA said the tapes were destroyed to protect the intelligence agents involved in the interrogations. But human rights groups accuse the CIA of trying to cover up illegal acts.

Some information in this story was provided by AP, AFP and Reuters.

Demi Lovato : à fond la forme !

actustar.com


Demi Lovato : à fond la forme !
Demi Lovato : à fond la forme !
Demi Lovato : à fond la forme ! hiMedia

On vous annonçait il y a quelques jours déjà que Demi Lovato était rentrée en cure afin de soigner des problèmes émotionnels et physiques. Eh bien, il semblerait que la star aille beaucoup mieux ! C'est la presse américaine qui a annoncé la bonne nouvelle. De quoi soulager ses fans ! La chanteuse serait déjà sur la voie de la guérison. Mais selon des informations rapportées par Perez Hilton sur son blog, la jeune femme est actuellement isolée et ne peut contacter ni sa famille ni ses amis afin de se concentrer au mieux sur son traitement. Pour le moment, la sortie de Demi Lovato n'est pas à l'ordre du jour mais il semblerait qu'elle soit sur la bonne voie pour une sortie prochaine. Croisons les doigts !

Un forum sur les conditions de la création artistique


fasozine

En marge de la plate-forme des Recreâtrales qui se tiennent en ce moment à Ouagadougou dans leur volet festival, le Mouvement des artistes et des intellectuels pour la culture du Burkina Faso organise son troisième forum. Ce sera ce mercredi 10 Novembre 2010 dans la capitale burkinabè.

«Les conditions de la création/les questions de transmission», c’est le thème de ce forum, qui regroupera artistes, journalistes, intellectuels, chercheurs, enseignants et opérateurs culturels. Troisième du genre, il sera animé par des personnalités burkinabè «de la création et de la transmission des savoirs», à travers deux panels. Le Burkina Faso en profitera pour partager son expérience dans la mise en œuvre de la coalition africaine pour la culture avec des invités du Niger, du Togo, de la Côte-d'Ivoire, du Mali et du Cameroun.
Pour mémoire, le Mouvement des artistes et des intellectuels pour la culture du Burkina, une initiative de Etienne Minoungou, président de la fédération du Cartel, directeur de la compagnie Falinga et des Récréâtrales du Burkina, a pris corps lors de la rencontre des artistes africains réunis à Cotonou en février 2006. Ce grand rassemblement avait été sanctionné par l’appel pour la mise en place de la coalition africaine pour la culture comme mouvement d’artistes, d’intellectuels, d’opérateurs culturels et d’hommes de culture, pour défendre la culture et faire adopter des politiques encourageantes et vigoureuses en sa faveur. C’est en février dernier que le Burkina Faso, désigné pour coordonner la mise en place et les activités de la coalition au niveau continental, a organisé avec succès, sa première activité. Et en septembre dernier, le 2e forum avait été organisé sur le thème «Création et changement social».

Prince a une dent contre le nouveau Michael Jackson

actustar.com
Prince a une dent contre le nouveau Michael Jackson
Prince a une dent contre le nouveau Michael Jackson
Prince a une dent contre le nouveau Michael Jackson hiMedia

Pour Prince, l'image, c'est sacré ! Alors quand il a vu que son fameux symbole était représenté sur la pochette de Michael, l'album posthume de Michael Jackson, il a vu rouge ! Ni une ni deux, l'un des conseillers du chanteur a porté réclamation à Sony Music et le symbole a été retiré de la pochette, un tableau réalisé par Kadir Nelson représentant toute la carrière de Michael Jackson. Le temps passe mais les rivalités persistent...

NIGERIA Deux Français enlevés au large de Lagos

Source Reuters


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Sept étrangers, et non plus cinq comme annoncé lundi, ont été enlevés au cours de l'attaque contre une plate-forme pétrolière et un bateau logistique au large du Nigeria, selon un nouveau bilan annoncé mardi par la compagnie Afren.

Parmi eux se trouvent deux Français, deux Américains, un Canadien et deux Indonésiens. Sans revendiquer l'opération, le Mouvement pour l'émancipation du delta du Niger (Mend) a menacé, lundi, de s'en prendre à nouveau aux infrastructures pétrolières de cette région du sud-est du pays.

"Dans les prochains jours, nos combattants lanceront une série d'attaques contre des installations pétrolières du delta du Niger", écrit le Mend dans un communiqué adressé aux médias. Le groupe armé affirme, en outre, qu'il retient trois Français et un Thaïlandais enlevés il y a plusieurs semaines et qui ont depuis été transférés sous sa garde par leurs ravisseurs. Ces trois expatriés français travaillent pour la compagnie française de services pétroliers Bourbon. Ils ont été enlevés le 22 septembre par un commando dans l'État d'Akwa Ibom.

Un milliard de dollars par mois

La plate-forme visée dimanche se trouve dans le même État, sur le gisement d'Okoro, situé au large d'Obolo, en bordure du delta du Niger, dont les infrastructures pétrolières sont régulièrement prises pour cible. "Deux membres du personnel blessés aux jambes sont dans un état stable et ont été évacués par hélicoptère vers une clinique de la côte", précise la compagnie Afren. On estime que les attaques contre le secteur nigérian des hydrocarbures coûtent jusqu'à un milliard de dollars par mois.

L'assaut mené contre la plate-forme High Island VII, qu'Afren s'apprêtait à mettre en service, est l'une des attaques les plus importantes depuis l'amnistie accordée l'an dernier par le président nigérian, Goodluck Jonathan, qui a ramené un peu de calme dans la région. À la suite de cet accord d'amnistie, plusieurs milliers d'hommes - 7.000 selon le gouvernement - ont déposé les armes en échange de programmes de réinsertion.

NIGERIA Deux Français enlevés au large de Lagos

Source Reuters


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Sept étrangers, et non plus cinq comme annoncé lundi, ont été enlevés au cours de l'attaque contre une plate-forme pétrolière et un bateau logistique au large du Nigeria, selon un nouveau bilan annoncé mardi par la compagnie Afren.

Parmi eux se trouvent deux Français, deux Américains, un Canadien et deux Indonésiens. Sans revendiquer l'opération, le Mouvement pour l'émancipation du delta du Niger (Mend) a menacé, lundi, de s'en prendre à nouveau aux infrastructures pétrolières de cette région du sud-est du pays.

"Dans les prochains jours, nos combattants lanceront une série d'attaques contre des installations pétrolières du delta du Niger", écrit le Mend dans un communiqué adressé aux médias. Le groupe armé affirme, en outre, qu'il retient trois Français et un Thaïlandais enlevés il y a plusieurs semaines et qui ont depuis été transférés sous sa garde par leurs ravisseurs. Ces trois expatriés français travaillent pour la compagnie française de services pétroliers Bourbon. Ils ont été enlevés le 22 septembre par un commando dans l'État d'Akwa Ibom.

Un milliard de dollars par mois

La plate-forme visée dimanche se trouve dans le même État, sur le gisement d'Okoro, situé au large d'Obolo, en bordure du delta du Niger, dont les infrastructures pétrolières sont régulièrement prises pour cible. "Deux membres du personnel blessés aux jambes sont dans un état stable et ont été évacués par hélicoptère vers une clinique de la côte", précise la compagnie Afren. On estime que les attaques contre le secteur nigérian des hydrocarbures coûtent jusqu'à un milliard de dollars par mois.

L'assaut mené contre la plate-forme High Island VII, qu'Afren s'apprêtait à mettre en service, est l'une des attaques les plus importantes depuis l'amnistie accordée l'an dernier par le président nigérian, Goodluck Jonathan, qui a ramené un peu de calme dans la région. À la suite de cet accord d'amnistie, plusieurs milliers d'hommes - 7.000 selon le gouvernement - ont déposé les armes en échange de programmes de réinsertion.

Guineans Mass Around Precincts Awaiting Poll Results

Crowds gathered outside voting precincts in Guinea’s capital Tuesday, waiting for results from Sunday’s presidential runoff election.

Security forces surrounded the counting centers in Conakry to prevent street fighting of the kind that erupted during the runoff campaign.

Former Prime Minister Cellou Dalein Diallo is favored to defeat longtime opposition figure Alpha Conde after winning the first round in June with 44 percent of the vote.

Supporters of the two men clashed in Conakry and other cities in the weeks before the vote. The two candiates and election observers are calling on both candidates to accept the election results and avoid more violence.

Provisional results from the runoff are expected Wednesday. But that deadline may slip because of delays in transporting results from rural polling stations.

Ethnic tension marred the campaign and led to street fighting. Mr. Diallo belongs to the Fulani, Guinea’s largest ethnic group, while Mr. Conde comes from the smaller Malinke community.

Many Guineans are concerned violence could erupt again when a winner is named.

The presidential election is designed to return Guinea to civilian rule after decades of dictatorship and a two-year military junta.

The runoff was postponed four times before Sunday because of the violence, political disputes and logistical problems

Some information in this story was provided by AP and Reuters.

NORVÈGE La France assistera à la remise du Nobel de la paix Liu Xiaobo

Source AFP

La France assistera à la remise du Nobel de la paix Liu Xiaobo

Le dissident chinois Liu Xiaobo, professeur de littérature, purge une peine de onze années de prison pour activités subversives © AP/Sipa


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La France sera représentée le 10 décembre à la remise du prix Nobel de la paix, attribué au dissident chinois Liu Xiaobo, a annoncé mardi le ministère des Affaires étrangères, en dépit des mises en garde de Pékin. "Lors de cette remise de prix, chaque année, la France est toujours représentée par son ambassade en Norvège. Cette tradition sera poursuivie cette année", a déclaré lors d'un point-presse le porte-parole du ministère, Bernard Valero.

"Nous avons des contacts avec nos collègues européens et nous comprenons de ces contacts que c'est le choix qu'ils entendent privilégier", a-t-il ajouté. Le chef de la diplomatie française Bernard Kouchner avait indiqué lundi qu'une concertation entre pays de l'Union européenne avait été engagée sur cette question. Selon des sources diplomatiques, l'ambassade de Chine à Oslo a envoyé une lettre aux représentations d'autres pays pour leur demander plus ou moins implicitement de ne pas prendre part à la cérémonie Nobel dans la capitale norvégienne.

Le Prix Nobel de la paix, "criminel" dans son pays

La récompense sera remise à l'Hôtel de ville d'Oslo lors d'une cérémonie à laquelle tous les ambassadeurs présents en Norvège sont traditionnellement invités. Le comité Nobel est indépendant de l'Etat norvégien. Le vice-ministre chinois des Affaires étrangères Cui Tiankai avait menacé vendredi de "conséquences" les pays qui apporteraient leur soutien au dissident.

L'attribution du Nobel de la paix à Liu Xiaobo, condamné à 11 ans de prison dans son pays pour "subversion du pouvoir de l'État" après avoir cosigné la "Charte 08" qui réclame une Chine démocratique, a ulcéré le régime chinois qui considère l'opposant comme un "criminel". La remise officielle du prix ne pourra avoir lieu qu'en l'absence du lauréat, emprisonné, tandis que son épouse Liu Xia est en résidence surveillée. La France a été critiquée en fin de semaine dernière par les ONG de défense des droits de l'homme pour avoir reçu en grande pompe le président chinois Hu Jintao, en visite d'État. Selon ces associations, la défense des droits de l'homme a été sacrifiée lors de ces entretiens sur l'autel des intérêts économiques des entreprises françaises.

Guineans Mass Around Precincts Awaiting Poll Results

Crowds gathered outside voting precincts in Guinea’s capital Tuesday, waiting for results from Sunday’s presidential runoff election.

Security forces surrounded the counting centers in Conakry to prevent street fighting of the kind that erupted during the runoff campaign.

Former Prime Minister Cellou Dalein Diallo is favored to defeat longtime opposition figure Alpha Conde after winning the first round in June with 44 percent of the vote.

Supporters of the two men clashed in Conakry and other cities in the weeks before the vote. The two candiates and election observers are calling on both candidates to accept the election results and avoid more violence.

Provisional results from the runoff are expected Wednesday. But that deadline may slip because of delays in transporting results from rural polling stations.

Ethnic tension marred the campaign and led to street fighting. Mr. Diallo belongs to the Fulani, Guinea’s largest ethnic group, while Mr. Conde comes from the smaller Malinke community.

Many Guineans are concerned violence could erupt again when a winner is named.

The presidential election is designed to return Guinea to civilian rule after decades of dictatorship and a two-year military junta.

The runoff was postponed four times before Sunday because of the violence, political disputes and logistical problems

Some information in this story was provided by AP and Reuters.

Equipe de France: l'affaire des primes ou l'énième contrecoup du Mondial

Les footballeurs français quittent l'Afrique du Sud après leur défaite dans le Mondial, le 22 juin 2010
Les footballeurs français quittent l'Afrique du Sud après leur défaite dans le Mondial, le 22 juin 2010 Franck Fife AFP/Archives

Le fiasco sud-africain de l'équipe de France n'en finit pas de susciter des polémiques, la dernière en date ayant trait au versement des primes de sponsoring auxquelles les Bleus avaient dit renoncer juste après leur élimination au premier tour de la Coupe du monde.

Dans son édition de mardi, L'Equipe affirme "que les Bleus veulent garder" leurs primes, évalués à près de 4 millions d'euros. Mais selon la Fédération et Alou Diarra, l'actuel leader de l'équipe, les joueurs souhaitent simplement redistribuer eux-mêmes ces primes pour "faire une bonne action".

Le quotidien sportif précise que les 23 joueurs présents au Mondial ont refusé jusqu'ici de signer les documents présentés par Marino Faccioli, le directeur administratif de l'équipe de France, et le coordinateur sportif Henri Emile, qui devaient "formaliser" ce renoncement.

Un cas de figure qui contredit totalement les déclarations de Patrice Evra juste après la défaite face à l'Afrique du Sud (2-1), le 22 juin. Dans la cohue de la zone mixte du stade de Bloemfontein, le capitaine des Bleus durant le Mondial n'avait pas hésité à annoncer que lui et ses coéquipiers n'accepteraient pas "un seul centime des sponsors et de tout ce qui va avec".

La Fédération française de football avait même pris acte de ce geste symbolique au moment de boucler les comptes de la saison 2009-2010 qui ont fait apparaître une perte de 1,36 millions d'euros.

Un revirement des joueurs ferait désordre alors que l'équipe de France tente de regagner tout le crédit moral et sportif dilapidé au cours des années Domenech et plus particulièrement en Afrique du Sud.

Alou Diarra, présent au Mondial, est donc monté au front pour s'expliquer au sujet de cette énième affaire concernant la Coupe du monde 2010 et balayer toute "ambiguïté".

"Contractuellement, nous devons toucher ces primes, a-t-il expliqué. La Fédération est au courant (...) En clair, on veut cet argent pour pouvoir l'utiliser comme nous pensons qu'il doit l'être. On est conscient de nos responsabilités et du besoin de reconquérir le public. Il n'y a eu aucune réclamation de primes, on a une idée derrière la tête pour faire une bonne action", a ajouté Diarra, évoquant "des associations caritatives ou le football amateur".

Le président par intérim de la FFF Fernand Duchaussoy a également tenu mardi à éteindre la polémique naissante et a au contraire salué l'esprit de "responsabilité" des joueurs.

"La Fédération est toujours dans la lignée de la décision du Conseil fédéral du 2 juillet: ne verser aucune prime aux joueurs de la Coupe du monde, a-t-il dit. Aucune prime n'a été versée, ni réclamée par les joueurs".

"Pour pouvoir disposer de cette somme, il faut une renonciation écrite individuelle des joueurs, il faut que volontairement ils abandonnent le droit à l'image, a-t-il poursuivi. Ils ont souhaité avoir des éclaircissements sur la destination des fonds. C'est faire preuve de responsabilité: ils veulent que ces fonds aillent soit vers le foot amateur, soit vers des opérations caritatives, soit à la Fondation du football".

M. Duchaussoy, qui a révélé avoir eu Alou Diarra au téléphone, a toutefois déclaré vouloir "convaincre les joueurs d'aller vers le foot amateur".

Quant au sélectionneur de l'équipe de France Laurent Blanc, tout à son entreprise de restauration de l'image des Bleus, il a invité les joueurs à "respecter la parole donnée".

"S'ils ont pris l'engagement de ne pas toucher les primes, il ne faut pas qu'ils les touchent", a-t-il affirmé sur Canal+.

Haiti Cholera Death Toll Climbs

Haiti’s health ministry says 583 people have now died in a cholera outbreak, while the disease’s first fatality in Port-au-Prince has been confirmed.

The general director of the Ministry of Health, Gabriel Timothe, told reporters Tuesday that officials are also testing a suspected cholera case from the sprawling tent cities in Port-au-Prince. He described the outbreak as a problem of national security.

The death in the capital was confirmed in a Port-au-Prince hospital.

U.S. State Department spokesman P.J. Crowley says the U.S. is continuing to work with Haiti to control the outbreak. He says Haiti has launched an aggressive response, and he notes that the mortality rate has fallen significantly compared to the number of cases reported.

The health ministry says more than 9,000 people have been hospitalized with cholera since the outbreak began late last month.

Authorities have feared the disease would spread into the capital, where hundreds of thousands of people have been living in tent cities since January’s earthquake. Residents in the crowded, squalid camps are especially vulnerable to cholera, which is caused by ingestion of contaminated food or water.

The outbreak was first reported in the Artibonite region north of the capital, and the disease has spread to half of the Caribbean nation’s 10 administrative regions.

Aid workers expressed concerns that the cholera epidemic could spread after floods from Hurricane Tomas, which struck last week. Cholera causes diarrhea and vomiting, and can quickly lead to severe dehydration and death.

Some information in this story was provided by AFP.

Nucléaire: l'Iran a proposé des dates de réunion aux Six

AFP Nucléaire: l'Iran a proposé des dates de réunion aux Six

L'Iran a formellement proposé à Catherine Ashton, la diplomate en chef de l'Union européenne, des dates possibles pour une reprise des négociations nucléaires, ont annoncé mardi les Etats-Unis.

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L'Iran a formellement proposé à Catherine Ashton, la diplomate en chef de l'Union européenne, des dates possibles pour une reprise des négociations nucléaires, ont annoncé mardi les Etats-Unis.

Le chef du dossier nucléaire iranien, Saïd Jalili, "a envoyé une réponse formelle. L'Iran a proposé deux dates possibles", a déclaré Philip Crowley, le porte-parole de la diplomatie américaine, précisant avoir été informé par le bureau de Mme Ashton.

Selon M. Crowley, les Six (Allemagne, Chine, Etats-Unis, France, Royaume-Uni et Russie) vont se consulter sur une réponse "dans les deux jours à venir", et Mme Ashton devrait notamment s'entretenir mardi après-midi au téléphone avec Hillary Clinton, la secrétaire d'Etat américaine.

"Nous allons essayer de nous mettre d'accord avec l'Iran sur une date et un lieu précis pour cette réunion", a-t-il ajouté.

A Téhéran, le ministre iranien des Affaires étrangères, Manouchehr Mottaki, a réaffirmé, lors d'une conférence de presse, que ni la date, ni le lieu ni le contenu des discussions avec les Six n'avaient encore été fixés. Il a toutefois estimé qu'il y avait "suffisamment de flexibilité" des deux côtés pour trouver un accord sur ces points.

Les 5+1 avaient proposé que la rencontre ait lieu à Vienne du 15 au 18 novembre et qu'elle porte sur le programme nucléaire iranien et sur "toute autre question pertinente pour la discussion".

Obama Urges Israel, Palestinians to make ‘Extra Effort’

U.S. President Barack Obama has expressed growing concern about the Middle East peace process, criticizing Israel and the Palestinians for not making what he called the “extra effort” needed to build trust.

Speaking in Indonesia Tuesday, Mr. Obama chided Israel’s decision to build 1,300 new apartments in disputed East Jerusalem, saying such activity is never helpful during peace talks.

Israel unveiled the construction plans Monday, on the second day of Israeli Prime Minister Benjamin Netanyahu’s five day visit to the United States.

In a statement Prime Minister Benjamin Netanyahu’s office insisted that “Jerusalem is not a settlement. It is the capital of the state of Israel.”

But both the U.S. State Department and the United Nations expressed disappointment with the Israeli decision.

Palestinians view East Jerusalem as the capital of a future independent state.

Palestinian officials also condemned the construction plans, which call for expanding East Jerusalem’s Har Homa neighborhood by 978 apartments and building 320 new apartments in the Ramot neighborhood.

A State Department spokesman said Secretary of State Hillary Clinton is expected to discuss the issue when she meets with Mr. Netanyahu in New York Thursday. The spokesman suggested someone in Israel might have timed the construction announcement to embarrass the prime minister during his U.S. visit and undermine the peace process.

The Obama administration has been pushing Israel to curb settlement construction. Disputes over the issue have brought Middle East peace talks to a standstill.

Some information in this story was provided by AP and AFP.

Grèce: 13 membres présumés d'un groupe extrémiste dans le collimateur

Grèce: 13 membres présumés d'un groupe extrémiste dans le collimateur

Un paquet suspect a été adressé jeudi à l'ambassade de France à Athènes qui l'a retourné, a-t-on appris auprès de la police qui a envoyé des artificiers à l'agence de messagerie d'où provenait le colis pour le faire détonner.



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Treize membres présumés du groupe extrémiste grec "Conspiration des cellules de feu" sont dans le collimateur de la justice grecque, accusés d'appartenance à un groupe "terroriste", a-t-on appris mardi de source judiciaire.

Lié à la mouvance anarchiste locale, ce groupe est considéré par la police comme un des suspects possibles dans l'affaire des 14 colis piégés expédiés en Grèce la semaine dernière, parvenus à des ambassades à Athènes ou à des dirigeants étrangers en Allemagne et en Italie.

Selon une décision mardi du conseil des juges, qui avait ouvert une instruction sur ce groupe en septembre 2009 lors de l'arrestation de cinq membres présumés, six personnes supplémentaires sont actuellement recherchées pour des actes qualifiés de "terroristes".

Parmi les personnes recherchées figure le frère de l'un des deux jeunes hommes arrêtés et mis en examen pour terrorisme la semaine dernière lors de la découverte à Athènes des premiers colis piégés.

Initialement, en septembre 2009, la justice avait lancé des poursuites à l'encontre de 17 personnes. Cinq d'entre elles avaient été mises en examen, dont deux sont toujours en détention provisoire, les trois autres ayant été laissées en liberté conditionnelle.

La Conspiration des cellules de feu s'est fait connaître en 2008 avec des attentats à l'engin incendiaire. Selon la police, qui ne fournit pas de profil précis, ce groupe à la taille indéterminée n'a jamais signé d'actions meurtrières. Il est formé de jeunes sans liens avérés avec les principales autres organisations extrémistes locales et sans noyau dirigeant identifié.

S'attaquant à des personnalités ou des institutions politiques et économiques, le groupe a d'abord utilisé des petits engins incendiaires formés de cartouches de gaz, avant de recourir à des engins à retardement composés d'un explosif à base de dynamite. Ses attaques sont le plus souvent précédées d'un appel téléphonique d'avertissement.

Les colis piégés découverts la semaine dernière, adressés aux dirigeants allemand Angela Merkel, italien Silvio Berlusconi et français Nicolas Sarkozy et à d'autres institutions et ambassades européennes, contenaient des livres évidés et remplis d'une poudre provenant de pétards, selon les premiers élements de l'enquête. Aucune revendication n'a été rendue publique jusqu'à présent.

En France, décision sur les «biens mal acquis» des présidents africains

Ce mardi 9 novembre 2010, la Cour de cassation va rendre une décision cruciale dans le dossier des « biens mal acquis ». La plus haute juridiction pénale française doit dire si un juge peut ou non enquêter sur les patrimoines français des présidents du Congo, du Gabon et de Guinée équatoriale et de leur entourage.



En France, décision sur les «biens mal acquis» des présidents africains
Cette décision est l'aboutissement d'un long chemin judiciaire. A l'origine, il y a cette plainte déposée en mars 2007 par l'ONG Transparence International. L’ONG souhaite alors que la justice enquête sur les biens acquis en France par ces trois chefs d'Etat.

Un patrimoine considérable. Rien qu'en immobilier, il y en aurait pour 160 millions d'euros. Le clan Bongo posséderait à lui seul une trentaine de luxueux appartements.

A l'issue d'une première enquête, le parquet a choisi de classer le dossier. L'ONG a alors contourné cette décision en déposant une nouvelle plainte avec constitution de partie civile, ce qui permet de saisir directement un juge d'instruction. En mai 2009, le pôle financier de Paris autorise l'ouverture d'une enquête. Mais le parquet fait appel, arguant que le plaignant n'est pas la victime et qu'il ne peut agir juridiquement.

Ce mardi, c'est donc à la Cour de cassation de trancher. Si enquête, il y a, elle pourrait être riche d'enseignement car la police française a déjà mis à jour des choses surprenantes. Ainsi un fils d'un de ces chefs d'Etat disposerait de huit comptes bancaires, bien fournit, un autre, aurait acheté une quinzaine de Ferrari et autre Aston Martin et ce n'est que le début de l'inventaire.

PiccMi.Com

INDONÉSIE OUVERTURE À L'ISLAM - "Le chemin sera encore long", selon Barack Obama

Source Reuters

OUVERTURE À L'ISLAM - "Le chemin sera encore long", selon Barack Obama

Barack Obama a réaffirmé sa volonté de se rapprocher du monde musulman mais a reconnu que le chemin serait "encore long" © Rex / Sipa


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Le président américain Barack Obama, arrivé mardi en Indonésie, a réaffirmé sa volonté d'ouverture en direction du monde musulman tout en admettant que le chemin serait encore long avant d'effacer des années "d'incompréhension et de méfiance". "Je pense que nos efforts ont été sérieux et soutenus", a-t-il dit lors d'une conférence de presse commune avec le président indonésien, Susilo Bambang Yudhoyono. "Nous ne nous attendons pas à éliminer totalement les incompréhensions et la méfiance qui se sont accumulées depuis longtemps, mais nous pensons être sur la bonne voie", a-t-il ajouté.

Le successeur de George W. Bush à la Maison-Blanche a fait des relations avec le monde musulman l'une de ses priorités diplomatiques, alors que les interventions armées en Irak et en Afghanistan, le blocage du processus de paix au Proche-Orient et la lutte contre Al-Qaeda portaient plutôt la thèse du "choc des civilisations", ces dernières années, à Washington. En juin 2009, au Caire, Barack Obama avait appelé à "un nouveau départ entre les États-Unis et les musulmans du monde entier, fondé sur l'intérêt et le respect mutuels, fondé sur la confiance dans le fait que l'Amérique et l'islam ne sont pas incompatibles et qu'ils n'ont pas à être en concurrence".

L'image d'Obama entachée par les guerres

Mais l'enlisement en Afghanistan et le maintien d'une présence militaire massive en Irak lui ont coûté une partie de son crédit. L'absence de progrès dans les négociations de paix israélo-palestiniennes nuit aussi à sa volonté de rapprochement. En Indonésie, premier pays musulman au monde par sa population et terre particulière pour le président américain, qui y a passé quatre années de son enfance, Barack Obama a recensé une série d'initiatives prises par les États-Unis dans les domaines de l'éducation ou de l'investissement économique. Il a notamment cité une réunion qu'il a organisée cette année à Washington avec des entrepreneurs musulmans du monde entier.

"En élargissant cette relation, on la renforce, on crée de la confiance, on crée plus de contacts personnels", a-t-il dit. "Cela sera bon pour notre sécurité, mais aussi pour la cause plus générale de la compréhension entre les États-Unis et le monde musulman. Je pense que c'est un projet inachevé, que nous avons encore beaucoup de travail à faire et qu'il n'éliminera ni ne remplacera un dialogue dur sur certaines questions politiques concrètes", a poursuivi Barack Obama.

Critiques contre Israël

L'annonce par Israël de la construction de 1.300 appartements pour des familles juives à Jérusalem-Est, en pleine visite du Premier ministre Benyamin Netanyahou aux États-Unis, fait partie de ces "questions concrètes". Interrogé sur ce développement, Barack Obama a répondu que ce genre d'activité n'était jamais "salutaire". "Et je m'inquiète de ne voir aucun effort supplémentaire de la part de chacune des parties concernées visant à parvenir à une avancée", a-t-il dit. Le président américain a misé lourd en relançant début septembre les négociations directes entre Benyamin Netanyahou et Mahmoud Abbas, suspendues depuis. Il a assuré cependant que les efforts de paix seraient poursuivis.

"Il est dans l'intérêt du peuple d'Israël et du peuple palestinien de parvenir à un règlement. (...) Mais chacune de ces mesures peut aboutir à briser la confiance entre les parties." Barack Obama, qui devait passer au total une vingtaine d'heures en Indonésie, aura l'occasion de revenir sur sa politique à l'égard du monde musulman mercredi, lors de sa visite à la mosquée Istiqlal, l'une des plus grandes au monde. Ses conseillers assurent qu'il devrait y avoir foule pour l'écouter. Barack Obama bénéficie encore d'une cote importante en Indonésie, bien que la confiance en lui se soit érodée depuis son discours au Caire. L'Indonésie est la deuxième étape de la tournée de Barack Obama en Asie entamée en Inde, où il a essentiellement défendu la coopération économique. Il se rendra ensuite en Corée du Sud pour le sommet du groupe des vingt (G20), puis au Japon pour un forum économique Asie-Pacifique.

Macaques, serpents, perroquets: saisie d'animaux protégés chez un retraité

Un perroquet retrouvé au domicile d'un ancien responsable de l'INRA (Institut national de la recherche agronomique), le 09 novembre 2010.
Un perroquet retrouvé au domicile d'un ancien responsable de l'INRA (Institut national de la recherche agronomique), le 09 novembre 2010. Jean-François Legueulle Fondation 30 millions d'amis / AFP

Macaques, serpents, perroquets: une centaine d'animaux, essentiellement des espèces protégées, ont été saisis mardi chez un retraité des Yvelines qui conservait dans des conditions rocambolesques depuis des années cette étonnante Arche de Noé dans son pavillon de banlieue.

"Il s'agit d'animaux détenus dans des conditions déplorables par un ancien responsable animalier de l'INRA (Institut national de la recherche agronomique), aujourd'hui à la retraite", a déclaré à l'AFP Anne-Sophie de Dietrich, de la Fondation 30 millions d'amis, à l'origine de la procédure.

Selon l'association de défense des animaux qui a été alertée par le voisinage, le retraité, installé dans un pavillon à Jouy-en-Josas, aurait récupéré des animaux en ne déclarant pas toutes les naissances quand il était en activité.

L'opération de sauvetage s'est déroulée en présence des forces de l'ordre, sous la houlette de l'Office national de la chasse et de la faune sauvage et de la Direction des services vétérinaires, selon la Fondation.

"La centaine d'animaux sauvages, la plupart des espèces protégées notamment par la convention de Washington, étaient détenus illégalement par leur propriétaire et surtout dans des conditions déplorables", a dit à l'AFP Jean-François Legueulle, délégué général de la Fondation.

"Une trentaine de perroquets, des faucons, des reptiles, une chouette effraie mais aussi treize macaques et des serpents étaient détenus dans toutes les pièces du petit pavillon, dans des cages petites et souillées", a-t-il raconté.

"Un ara rauna, un perroquet originaire de Guyane au pelage flamboyant bleu et jaune dans son milieu naturel, était déplumé comme un poulet", a témoigné Arnold Lhomme, enquêteur de la Fondation.

"Les macaques qui vivent en groupe dans la nature présentaient des troubles du comportement avec des mouvements stéréotypés du type balancement de la tête", a-t-il précisé.

Les primates étaient enfermés dans des boxes carrelés au fond d'un abri de jardin.

"Beaucoup d'animaux saisis ont des maladies et devront subir des traitements spécifiques", a-t-il déploré précisant que le "collectionneur" vivait entouré de ses animaux depuis plus de dix ans "dans la plus grande clandestinité".

L'Association de protection des animaux AAP, spécialisé dans la sauvegarde des primates en Europe, basée en Hollande, était également présente pour procéder à la capture des bêtes afin de les mettre dans des cages adaptées pour le transport, selon M. Legueulle.

La majorité des bêtes, dont les reptiles et les oiseaux ont été dirigées vers des centres de sauvegarde de la faune sauvage en France, comme celui de Rambouillet qui accueillera la chouette effraie. Les treize macaques sont partis pour la Hollande.

Par ailleurs, Jean-François Legueulle a précisé que "cette opération qui s'est déroulée sans résistance a été réalisée sur réquisition du procureur qui a obtenu une confiscation des animaux à titre conservatoire".

"Il va y avoir un jugement du tribunal de grande instance qui devra se prononcer sur la confiscation définitive des animaux au profit de la Fondation 30 millions d'amis, car c'est un délit de détenir illégalement des animaux sauvages surtout dans des conditions déplorables".

Le propriétaire n'a pas été placée en garde à vue mais seulement entendu au commissariat en présence d'un technicien de l'Office national de la chasse, selon une source policière.

"Le retraité sortait assez peu les animaux. C'est l'exiguïté des cages qui lui est reprochée".

Les femmes "Glamour" de l'année


Hier soir a eu lieu la soirée annuelle au cours de laquelle le magazine féminin Glamour élit ses "femmes de l’année", pour leur travail humanitaire. Pour cette édition 2010, marquant le 20e anniversaire de l’événement, les grandes gagnantes furent Fergie, la chanteuse des Black Eyed Peas, et l’innommable Julia Roberts. Cher, ou encore Rania de Jordanie ont également été récompensée lors de cette soirée, où l’on a vu Kate Hudson, Hilary Swank, ou encore Janet Jackson défiler sur le tapis rouge.

1. Les grandes gagnantes

Julia Roberts et Fergie.

Photo Reuters

Tour de France: Contador aura à s'expliquer de son cas positif


Alberto Contador en conférence de presse à Pinto le 30 septembre 2010
Alberto Contador en conférence de presse à Pinto le 30 septembre 2010
Alberto Contador en conférence de presse à Pinto le 30 septembre 2010 Pedro Armestre AFP/Archives

L'Espagnol Alberto Contador aura à s'expliquer devant une instance disciplinaire de son pays après son contrôle antidopage positif lors de son Tour de France victorieux l'été dernier, a décidé lundi l'Union cycliste internationale (UCI).

L'UCI a annoncé qu'elle demandait à la fédération espagnole d'ouvrir une procédure sur le résultat qualifié d'"anormal" de Contador dans le contrôle antidopage subi le 21 juillet à Pau, à la veille de l'étape du Tourmalet, alors que le Madrilène portait le maillot jaune.

Comme le prévoit le règlement, il revient ainsi à fédération espagnole de sanctionner ou non le coureur numéro un du pays, qui encourt le risque de perdre le bénéfice de sa victoire dans le Tour 2010 s'il n'est pas innocenté.

"C’est une situation normale, c’était ce que nous attendions", a déclaré en soirée Jacinto Vidarte, l'agent du coureur qui fait partie de son entourage proche.

Il va pouvoir "présenter tous les documents" et "prouver qu’il s’agit d’un cas de contamination alimentaire", a ajouté Vidarte.

Dès la révélation de l'affaire le 30 septembre, Contador a expliqué en effet par une contamination alimentaire la présence de traces infinitésimales de clenbutérol, un bêta-stimulant qui stimule la fonction pulmonaire mais possède aussi des effets anabolisants.

En annonçant la suspension provisoire de Contador, qui n'a plus couru depuis l'été, l'UCI avait expliqué devoir mener, en concertation avec l'Agence mondiale antidopage (AMA), "des investigations scientifiques complémentaires avant qu'une quelconque conclusion puisse être tirée". Et ce, à cause des traces "extrêmement faibles" de clenbutérol (50 picogrammes par ml).

Plusieurs médias ont ensuite avancé l'hypothèse d'une transfusion en affirmant que des résidus plastiques typiques des poches de transfusions sanguines auraient été également retrouvés dans les urines de Contador. Ces accusations ont été qualifiées de "sans fondements" par l'entourage du coureur.

Pour sa part, le directeur scientifique de l'AMA a estimé à la mi-octobre que la présence éventuelle dans les urines de contaminants reliés à des poches en plastique ne saurait confirmer une transfusion sanguine subie par le coureur. "Aujourd'hui, la présence de traces du plastifiant n'est qu'une indication" d'un dopage possible, a déclaré le Dr Olivier Rabin.

L'UCI, qui n'a soufflé mot de ce sujet, s'en tient aux traces de clenbutérol, un produit interdit quelle que soit la quantité trouvée. Même si plusieurs scientifiques sont déjà venus au secours de Contador en cautionnant l'explication de la contamination accidentelle.

Depuis un mois, le triple vainqueur du Tour de France (2007, 2009 et 2010) a reçu aussi l'appui de son futur responsable d'équipe, le Danois Bjarne Riis. Car Contador, qui porte depuis 2008 les couleurs d'Astana, a signé début août un contrat de deux ans en faveur de Saxo Bank, jusqu'à cette saison l'équipe du Luxembourgeois Andy Schleck, son dauphin des deux derniers Tours.

Si l'annonce faite lundi soir marque une étape importante, le feuilleton estival est encore loin de son épilogue. La fédération espagnole dispose d'un mois maximum (après les deux jours ouvrables prévus afin d'informer le coureur) pour mener l'instruction et rendre sa décision avant de la notifier dans les trois jours à l'UCI.

Sur la base de ce calendrier, le jugement est attendu au plus tard courant décembre. Mais il reste ensuite la possibilité, pour chaque partie, de recourir en cas de désaccord au Tribunal arbitral du sport (TAS).

Emile Paré sur le Campus de Zogona « Il faut supprimer les prêts accordés aux Etudiants »


Emile Pargui Paré, le candidat du Collectif pour une alternative progressiste (CAP, 4 partis) a déployé sa stratégie de « corps à corps » sur le campus de l’Université de Ouagadougou où il a animé une conférence sur le thème « quel type d’université pour le Burkina du 21e siècle », le jeudi 04 novembre à Ouagadougou.

Emile Paré, le Chat noir du Nayala est reparti du Campus de Zogona avec un sourire aux lèvres. Il a su toucher les cœurs des étudiants invités à l’amphithéâtre Aimé Nikiema de l’Université de Ouagadougou. Tout au moins, il a reçu à la fin de la conférence des applaudissements nourris qui tardaient à venir, lorsqu’il a abordé le sujet sensible du Fonds national pour l’enseignement et la recherche (FONER).

Ce fonds, les étudiants l’appellent « notre patrimoine ». Et quand le candidat indique qu’il faut le supprimer, personne parmi les étudiants ne semble le comprendre. « Moi je n’aime pas le Foner » , a-t-il dit dans un climat devenu tout d’un coup glacial. « Il faut supprimer le Foner ça n’a pas de sens », a-t-il ajouté. En dépit de ses tentatives d’expliquer qu’on ne doit pas accorder des prêts à des gens qui n’ont pas d’argent, quand on sait que la fin de leurs études n’est pas synonyme d’accès à l’emploi, la salle est restée perplexe. Jusqu’à ce que Emile Paré lâche cette phrase : « si nous sommes au pouvoir, nous allons remplacer le Foner par des bourses ».

Dès lors, une certaine complicité s’est installée entre le candidat et son public. Ses promesses de réduire de 50% le train de vie de l’Etat, à commencer par ses propres avantages présidentiels (au cas où il est élu) sont reçues par des applaudissements. Au début, les étudiants se sont montrés difficiles à manœuvrer. En 45 minutes, le candidat Paré a fait le tour de la question de l’avenir de l’enseignement supérieur au Burkina. Il a promis aux Etudiants une « université nationale, démocratique et populaire » s’il est élu au soir du 21 novembre 2010.

Les questions qui lui sont alors posées sont précises. Quels fonds disposez-vous pour décréter la gratuité de l’école pour tous ? Quels gages donnez-vous au public quand on connaît les forces des institutions financières internationales à remettre en cause les politiques nationales ? N’est-ce pas un virage dangereux que de revenir au socialisme tel que prôné par le candidat quant on sait que le monde est au libéralisme et que le Burkina est dans la même vaine ?...

L’Université nationale, démocratique et populaire du CAP

La main gauche sur son Programme politique, le candidat du CAP rassure qu’il va financer les secteurs sociaux (santé, éducation) à partir des contributions citoyennes. Pour lui, à l’heure actuelle, les plus riches ne paient pas leurs impôts et c’est là qu’il faut récupérer les fonds. A l’entendre, il n’y aurait aucune difficulté à donner des bourses à tous les étudiants. Il rappelle l’idée du Pr. Laurent Bado qui devrait servir aux étudiants mais qui en fin de compte serait devenue la "Taxe de développement communale".

Mais de son avis, il existe encore bien d’autres idées pour financer l’Université nationale, démocratique et populaire, c’est à dire une université qui enseigne des valeurs nationales, accessibles à tous ceux qui veulent étudier et dispensant des formations en fonction des aspirations du peuple. Il veut faire en sorte que sur le plan infrastructurel, sur le plan des ressources humaines, sur le plan du programme, chaque burkinabè jeune soit libre de choisir la formation qu’il veut. A ce propos, il promet de doter chaque région d’une université spécialisée.

Revenant à la solution pour une université efficace, Dr Pargui Paré propose de fondre les ministères de Enseignement de base, des Enseignements secondaire et supérieur en un seul ministère, celui de l’Education nationale. Puis d’organiser scientifiquement l’Education de manière à ce que les étudiants formés soient absorbés par les besoins d’emplois.

Emile Paré veut donner une place de choix à l’Université parce que convaincu qu’à ce 21è siècle, « il n’y aura pas de place pour les médiocres, il n’y aura pas de place pour les pays qui ne seront pas orientés par un monde intellectuel dans les différents domaines ». Pour le Chat noir du Nayala, il est certain que « la concurrence sera sauvage » et il faut que le Burkina s’insèrre dans cette mondialisation de la connaissance scientifique.

Pour finir, il a critiqué le système éducatif actuel et la politique éducative, bien loin à son goût des préoccupations nationales. Il cite en exemple le cas des médecins vétérinaires qui ne sont ni formés ni embauchés par l’Etat depuis 1990 alors que le Burkina tire d’importantes ressources à partir de l’élevage.

A l’entendre, les problèmes de l’université au Burkina sont dus à des choix politiques et non à une question d’argent. « Nous disons qu’il y a de l’argent au plan intérieur », a-t-il insisté, évoquant des fuites fiscales opérées par des entrepreneurs et des exonérations exagérées sous prétexte des mesures incitatives à l’investissement. Il promet alors d’élargir les bases de la fiscalité et de faire payer l’impôt à ceux qui ont l’argent et pas simplement aux petits boutiquiers. « En France, 45% des bénéfices des entreprises reviennent à l’Etat », a-t-il comparé.

Encouragé par le public estudiantin, Emile Paré compte rester sur sa stratégie de corps à corps par laquelle il dévoile ses plans selon la spécificité du public. Ce vendredi, il se rend à Kaya pour rencontrer en premier lieu le monde paysan.

sidwaya

Blaise Compaoré L’émergence, qu’est-ce que c’est ?


En ma qualité de Directeur National de campagne du Président Blaise COMPAORE, je pose cette question le plus simplement possible comme, sans doute, beaucoup de Burkinabè se la posent, pour deux raisons :

Première raison : c’est une nécessité que d’expliquer, dans un langage qui va être compris par beaucoup de personnes, ce que le président Blaise COMPAORE prévoit de faire pour notre pays dans les cinq prochaines années s’il est réélu.

Deuxième raison : Je voudrais que les Burkinabè comprennent que l’émergence n’est pas un grand mot d’une nouvelle théorie politique loin de nos réalités.

L’émergence, qu’est-ce que c’est ?

L’émergence est une situation de progrès économique d’un pays qui avance vers son développement. Les pays qui parviennent à ce stade ne sont plus considérés comme des pays pauvres même si leurs économies ne sont pas aussi fortes que celles des grands pays comme les Etats-Unis, le Japon, l’Allemagne, le Canada, la France, etc. Les pays émergents sont nombreux mais les meilleurs exemples que l’on cite couramment en ce moment sont : Le Brésil, l’Inde, l’Afrique du Sud, Singapour, le Botswana, etc.

L’intention du président est de conduire le Burkina à ce niveau de progrès intermédiaire le plus rapidement possible. Comment ? Le président y a beaucoup réfléchi, puis a rassemblé ses idées sous forme d’un ensemble d’activités. Ces activités ont été choisies en considérant les besoins des populations burkinabè, les possibilités de notre pays, mais aussi la situation économique et politique de l’Afrique et des autres continents. Le regard de notre candidat dans toutes ces directions, ses constats, ses propositions de solutions pour notre mieux-être, sont contenues dans son programme politique intitulé : « Bâtir, ensemble, un Burkina émergent ».

En formulant ainsi son programme politique, Blaise COMPAORE met l’accent sur deux choses : Premièrement : le développement d’un pays est comme la construction d’une maison. Elle se bâtit petit à petit. Pierre après pierre. Mur après mur. Jour après jour.

Deuxièmement : le développement d’un pays n’est pas l’œuvre d’une seule personne, d’un seul parti, d’un seul groupe de partis ou de citoyens. C’est plutôt par le travail de toute la population, chacun selon sa profession, son métier, ses compétences. Bien sûr, nous ne refusons pas l’aide financière, technique et matérielle des organisations non gouvernementales, ONG, des pays amis ou des partenaires comme la Banque mondiale, le Fonds monétaire international, l’ONU… Bien sûr, c’est le président qui nous propose ses idées. Mais pour les réaliser, il compte sur le groupe de partis, de mouvements et d’associations qui le soutiennent. Il compte aussi sur les forces de l’ensemble des hommes et femmes de notre pays.

Dans cette œuvre grandiose pour faire sortir le Burkina du sous- développement, des efforts importants ont été faits depuis l’indépendance. Mais plus encore depuis les 20 dernières années. Des écoles, des dispensaires, des maternités, des forages, des retenues d’eau, des routes, des marchés, etc. ont été construits dans toutes les régions, toutes les provinces, tous les départements du pays, surtout ces cinq dernières années. Mais pour que le Burkina soit émergent, il est important de faire plus que ce qui a été fait. Le président dans son programme d’activité des cinq prochaines années propose de mettre l’accent sur :

La consolidation de l’investissement humain : cela veut dire qu’il faut renforcer toutes les valeurs qu’il faut aux hommes et aux femmes. Valeur physique, valeur intellectuelle, valeur morale. Pour cela il faut des Burkinabè bien soignés, bien instruits, bien éduqués, honnêtes et solidaires. N’est-ce pas qu’un citoyen qui est en bonne santé, qui est compétent dans son métier, aime son pays, sa famille et les autres citoyens, sera productif dans son travail de tous les jours ?

Le développement institutionnel et la gouvernance : il s’agit d’une meilleure gestion des services de l’administration publique, l’organisation du fonctionnement du gouvernement, le rôle des députés, le travail des tribunaux et des autres services de justice. Blaise COMPAORE souhaite créer de nouveaux rapports de collaboration entre ces structures de l’Etat, appelées institutions. Ces nouvelles relations de travail doivent améliorer l’ensemble de la vie de l’Etat et le bon fonctionnement de la démocratie. L’Assemblée nationale aura plus de pouvoir avec la création du Sénat, c’est-à-dire un autre groupe de parlementaires qui ont de l’expérience politique et administrative pour aider à voter de meilleures lois.

Les leviers de l’émergence : ce sont les points d’appui, les secteurs d’activités, les grands domaines de la vie nationale qui soutiennent fortement les progrès qui feront sortir le pays du sous-développement. Il s’agit de la croissance économique, c’est-à-dire notre capacité à créer plus de richesses. Cette croissance va améliorer notre bien-être général. Ce bien-être général qui est un signe de développement global du pays n’est pas possible sans la paix et la sécurité des personnes et des biens. Parce qu’elle garantit cette sécurité et cette paix, les forces de sécurité et de défense sont comptées en bonne place des leviers du développement dans le programme présidentiel.

S’affirmer dans l’économie régionale et la mondialisation : cette idée de Blaise COMPAORE s’explique par le fait qu’aujourd’hui, aucun pays ne peut vivre isolé des autres. Tous les pays dans le monde ont des relations surtout économiques, notamment dans le domaine du commerce avec les autres en commençant par leurs voisins. Plus vous vendez à vos voisins, plus ils ont besoin de vous dans leurs activités. Cela signifie que votre économie est forte. Vous créez donc plus de richesses, vous avez de la croissance et votre pays va vers l’émergence, le développement.

Vu que les économies des pays dépendent les unes des autres et que ceux-ci sont encore liés dans d’autres secteurs d’activité comme les transports, les télécommunications, les banques et les assurances, on parle alors de mondialisation. Plus l’économie du Burkina sera forte, plus ses relations commerciales avec les autres lui seront bénéfiques. Lesquels bénéfices lui permettront de sortir petit à petit du sous-développement pour être un pays émergent.

En conclusion, les idées du Président COMPAORE pour le développement du Burkina sont des propositions réalistes et réalisables. Plus nous les comprendrons, mieux nous serons convaincus qu’il est le meilleur candidat, avec la meilleure volonté et la meilleure connaissance du monde pour conduire notre pays vers un meilleur développement.


sidwaya.

Assimi Kouanda, directeur national de campagne

Mining Accident in Northern Chile Kills Two

Chilean authorities say two men were killed when a mine collapsed Monday in northern Chile.

Officials with the country’s National Emergency Office said the men died after an explosion triggered a cave-in at the Los Reyes copper mine, about 65 kilometers east of the city of Copiapo.

Five other miners were able to escape from the mine, and at least one was hospitalized for minor injuries.

Authorities say an investigation into the cause of the blast is underway.

The Los Reyes mine is in the same region of the Atacama Desert as the San Jose mine where 33 miners were rescued in October after being trapped for more than two months.

Some information in this story was provided by AFP, Bloomberg and Reuters

Visite chez le Moogho Naaba Encouragements et bénédictions aux candidats de l’émission « des mots et des maths »


L’équipe de production de l’émission du jeu « des mots et des maths » et les candidats ont rendu visite au Moogho Naaba Baongo, le dimanche 7 novembre 2010. L’objectif était de recevoir les bénédictions du roi des Mossé.

Poignées de main, photos, lecture de poème, tels étaient les grands moments de la visite des initiateurs de l’émission « des mots et des maths » chez le Moogho Naaba Baongo. Après les salutations d’usage, le directeur de la Télévision nationale du Burkina (TNB), Pascal Yemboini Thiombiano, a remercié le roi pour avoir accepté de recevoir les 16 candidats des phases finales de l’émission et l’équipe de production.

Selon M.Thiombiano, la mayonnaise a pris parce qu’il y a de l’engouement autour de ce jeu télévisé. Sa majesté le Moogho Naaba Baongo s’est dit heureux d’accueillir ces jeunes qui représentent l’avenir du Burkina Faso. Une jeunesse qui a besoin, a-t-il précisé, d’être mieux cultivée, formée, etc. Par conséquent, il a félicité les initiateurs de l’émission et béni les candidats, sans oublier la réalisatrice, Carine Sawadogo.

La seconde partie de la visite a été consacrée aux échanges avec le roi. Son rôle dans la société, la date de son intronisation, son avis sur la cohabitation entre les pouvoirs traditionnel et moderne étaient l’essentiel des préoccupations des jeunes visiteurs. Le Moogho Naaba Baongo a, par le truchement de son ministre de la communication, le Larlé Naaba, a expliqué qu’il a un rôle culturel, politique, administratif et surtout moral.

Le roi joue le médiateur dans de nombreux conflits. Il contribue à la cohésion sociale à travers la gestion des conflits au sein de la communauté. A propos de médiation, il a souligné que le royaume moaga a un médiateur (entre le roi et ses ministres) appelé Wemba. Intronisé en 1982, le Moogho Naaba Baongo est le 37ème empereur des Mossé .De l’avis du roi, les pouvoirs traditionnel et moderne sont complémentaires.

L’organisation des Mossé a également été expliquée aux candidats. Selon toujours le Larlé Naaba, le Moogho est à la tête d’un pouvoir central mais très décentralisé depuis des siècles. Pour régner, le roi s’appuie sur le chef des armées, le Tansoba, et ses ministres que sont le Ouidi Naaba, le Larlé Naaba, le Gounghin Naaba, le Kamsonghin Naaba et le Baloum Naaba.

Le roi a aussi cité les principaux rois. Selon lui, le roi de Fada NGourma, Koupiendéli, est le grand père, le roi de Tenkodogo est le père, le roi du Yatenga est le grand frère, le Moogho Naaba est le fils et le benjamin de la famille est le roi de Boussouma. La littérature s’est aussi invitée dans les échanges, surtout le talent de poète du chef suprême des Mossé.

Les visiteurs ont même eu droit, par une candidate, à une déclamation d’un poème du roi portant sur la femme. Car sans la femme, a-t-il dit, il n’y a pas de chef « On ne peut pas introniser un célibataire. La femme est la gardienne du pouvoir dans la tradition ». Le dernier acte de la visite a été une photo de famille pour marquer dans le temps cette rencontre.

sidwaya

Festival pour le Burkina Faso le 20 novembre


Notre 9ème FESTIVAL POUR LE BURKINA FASO aura lieu le samedi 20 novembre au Molodoï à Strasbourg. Au programme de cette édition:

- Kamulezy (Rumba congolaise)
- Les Dessous de la Vie (chanson française / swing)
- Jesers (world hip-hop)
- Hobbit Starfish and the Penetrators (Power funk rock)

Les bénéfices du concert seront reversés au profit de la construction de l'école de Koodi.

Une soirée à ne pas manquer !

Couverture médiatique de la campagne au Burkina Faso

Une semaine après l’ouverture de la campagne présidentielle, le bilan de sa couverture médiatique est satisfaisant. C’est le constat fait par le Conseil supérieur de la communication (CSC) lors de son point de presse d’hier lundi 8 novembre 2010.

« Cette semaine n’a pas enregistré de manquements graves aux dispositifs réglementaires mis en place par le CSC pour la couverture médiatique du scrutin ». Satisfecit de Béatrice Damiba, présidente de l’instance de régulation de l’information.

Jusque-là, pari réussi donc pour les médias burkinabé dans cette épreuve de haute voltige que constitue pour eux l’observance des principes d’égal accès, d’équilibre et de pluralisme de l’information en période électorale.

Car, maintenir au même niveau les plateaux de la balance des candidats disposant de tous les moyens pour organiser une foultitude de manifestations et ceux besognant, tels des galériens, qui plus est dans l’informel, oui, trouver l’équilibre entre des poids disproportionnés relève d’un numéro de funambulisme.

N’empêche. Quelque sept jours après l’ouverture de la campagne présidentielle du 21 novembre 2010, la magie opère. Plumes, micros et caméras étant parvenu à traiter sur un pied d’égalité des challengers qui, s’ils étaient sur un ring, boxeraient dans des catégories différentes. Et pour cause !

Si dans l‘audiovisuel public il y a quelques disparités, avec le candidat Blaise Compaoré en tête (31,08% de temps d’antenne globale) et François Kaboré dernier (3,4%), dans la presse écrite d’Etat, « Sidwaya », par contre, l’équilibre semble de mise.

« Avec 34 pages et 80 illustrations, Sidwaya est le quotidien qui a consacré le plus de pages aux candidats. On note pour cette première semaine une quasi-égalité entre les candidats », s’est réjouie en effet la patronne du CSC.

Même donne au niveau de la presse privée : l’ombre du président sortant cache la trombine des six autres prétendants à la magistrature suprême. Sauf à « l’Observateur Paalga », où sur 21 pages et demie déjà consacrées aux candidats, l’actuel locataire du palais de Kosyam et Hama Arba Diallo de la « coalition des forces progressistes » partagent le même nombre de pages rédactionnelles.

Les raisons de ce relatif déséquilibre médiatique sont liées, selon la présidente du CSC, « aux manquements ou insuffisances notées de la part de certains candidats ». Entendez par là :

« les tâtonnements du début tels que l’absence de mandat pour les représentants, les retards ou l’absence à l’enregistrement, le non-dépôt de message écrit avec pour conséquence la tranche non occupée ou la page blanche [NDLR : au niveau des médias publics] ».

Aussi la vigie de la communication signale-t-elle des « dérapages » comme ceux constatés sur « les pages internautes », avant de trancher : « …ce qui contrevient aux termes du Pacte de bonne conduite ».

Autres insuffisances relevées par le CSC : à Kaya, la tentative de certains médias de facturer des candidats ; la non- synchronisation de certaines radios avec la radiodiffusion du Burkina ; la pratique de propagandes politiques à Bobo ; le black-out opéré par une radio publique locale à Djibasso.

Avant de prendre rendez-vous pour un second point de presse le mardi 16 novembre prochain, Béatrice Damiba s’est adressée à ses « consœurs et confrères » en ces termes : « C’est ensemble que nous écrirons une nouvelle belle page de l’histoire de notre pays, celle de la construction d’une démocratie au service du développement ».

Alain Saint Robespierre

Accident de travail aux Editions Sidwaya Un apprenti chauffeur grièvement blessé aux jambes


Un apprenti chauffeur de la "Compagnie Sana", chargée d’exécuter les travaux de réfections des locaux des Editions Sidwaya, a été grièvement blessé aux jambes, hier lundi 8 novembre 2010 suite à l’enfoncement d’un camion dans un caniveau.

Les agents des Editions Sidwaya, de la sécurité, les hommes et femmes d’affaires du grand marché, les riverains ont impuissamment assisté le lundi dernier, Yacouba Sanfo dans ses cris de détresse. Il a été coincé par le camion dans lequel il travaille après la cassure des dalles sur lesquelles le véhicule était stationné. Restée entre les dalles et la carosserie de la mini-benne, la victime a appelé les dieux à son secours.

Il a fallu la mobilisation des agents des Editions Sidwaya, des commerçants, des agents de la sécurité, aidés des sapeurs-pompiers pour sauver l’infortuné. Tout le grand marché s’est "vidé" spontanément, qui pour porter secours, qui pour assister en badauds. Sous le camion, on entendait les uns et les autres crier :"allez, poussez, encore, ça bouge".

Selon le chauffeur du camion, Gilbert Sawadogo, c’est après avoir fini de ramasser les ordures (planches, cailloux…) que les autres se sont retirés pour se nettoyer les mains et l’apprenti a préféré rester auprès du camion. Sous l’emprise du poids du camion, les dalles auraient cédé. Ce qui a entraîné un enfoncement du camion dans le caniveau, blessant grièvement aux jambes le malheureux apprenti qui était à l’arrière.

"Ce sont ses cris qui nous ont tous alertés", a expliqué M. Sawadogo, choqué. Le patron de la "Compagnie Sana" , Mahamadi Sana arrivé sur les lieux, était aussi inconsolable. C’est après des échanges avec M. Sana que la police a pu l’écarter de la victime. Assis à terre, il assistait son employé avec des mots de consolation et d’encouragements.

sidwaya.

Karim Wade menace de délester Idrissa Seck et Khalifa Sall

Audit du secteur de l’énergie, mise en laboratoire de contrôle du fuel, traque des mauvais payeurs et fraudeurs, le ministre de l’Energie, Karim Wade, a voulu marquer les esprits, lors de son passage à l’Assemblée nationale, où il défendait sans peine, devant des députés plutôt sages, son budget. Selon lui, rien ne sera plus comme avant dans le secteur de l’Énergie.



Karim Wade menace de délester Idrissa Seck et Khalifa Sall
Face à des parlementaires moins mordants que lors du passage de Samuel Sarr en juillet dernier, Karim Wade, a eu droit à des lauriers plutôt qu’à des verges. Arrivé aux environs de 16h 35mn, Mamadou Seck, le successeur de Samuel Sarr est apparu détendu et souriant. Sur l’ensemble des 66 intervenants, la question énergétique était au cœur des préoccupations. Et dans sa réponse, le ministre de l’Energie s’est voulu menaçant. La reprise en main qu’il entend faire dans le secteur énergétique passe, dit-il, par une privation d’électricité des mauvais payeurs et des fraudeurs. Qui profitent des services de la Société nationale d’électricité (Senelec) sans bourse délier. « Dans le cadre du plan d’urgence qui sera mis en place, nous serons contraints de priver d’électricité les mauvais payeurs et de poursuivre les fraudeurs », tempête-t-il. Au Sénégal, poursuit-il, haussant le ton, « un certain nombre de concitoyens s’adonnent à la fraude, avec l’aide de complices insoupçonnés ».

Les Mairies doivent à la Senelec 17 milliards

Outre les fraudeurs, Karim Wade a aussi en ligne de mire les mairies, qui traînent une grosse ardoise. A titre d’exemple, il a cité Dakar et de Thiès. Simple lapsus ou volonté de manœuvrer contre Idrissa Seck et Khalifa Sall ? Qui sait ? Pourtant, ces mêmes collectivités locales avaient été délestées par Senelec avant que le gouvernement, par la voix du Premier ministre Souleymane Ndéné Ndiaye, ne demande la levée de la mesure. Selon Karim Wade, les collectivités locales, bien qu’ayant collecté l’impôt du citoyen, ne paient pas leur facture d’électricité à la Senelec. « L’ensemble des Collectivités locales doivent à la Senelec plus de 17 milliards de FCfa. Cette coquette somme, déclare-t-il, est le prix d’achat d’une centrale de 17 mégawatts ; c’est un mois d’approvisionnement en fuel pour la Senelec. C’est, aussi, plus d’un mois de consommation gratuite en électricité pour les Sénégalais. Cette dette, remarque-t-il, impacte considérablement sur les performances de la Société d’électricité.

La gestion de Samuel Sarr mise à nu

Bien qu’étant absent de l’hémicycle, l’ombre de l’ancien ministre de l’Energie a survolé l’institution. Durant tout son laïus, Karim Wade n’a pas mentionné une seule fois son nom, ni fait référence à lui. Néanmoins, il a mis à nu sa gestion antérieure. Allant jusqu’à comparer la situation du secteur de l’Énergie à « un véritable tableau noir ». Entouré de son staff, de Seydina Kane et de Carmélo Sagna, respectivement directeur général de la Senelec et de la Société africaine de raffinage (Sar), il a annoncé une vaste fouille de ces deux entités.

« Les audits ne sont dirigés contre personne »

« Nous allons procéder à un état des lieux, c’est-à-dire à un diagnostic de 360 degrés, afin d’avoir une parfaite lisibilité et une image réelle de la Senelec, de la Sar et de l’ensemble du secteur énergique », a-t-il dit. Ce diagnostic s’articulera autour d’un audit comptable, financier, opérationnel et technique. Ces audits se porteront essentiellement sur l’approvisionnement, le financement des hydrocarbures et la facturation. « Tout sera passé au peigne fin. Rien ne sera laissé au hasard. Nous avons mis en place dans ce sens un Comité de relance et de restructuration », ajoute-t-il. Avant de marteler que cette remise à plat du secteur de l’Énergie ne vise pas à couper des têtes. « Les audits ne sont dirigés contre personne. Par conséquent, ils ne doivent pas faire peur. D’ailleurs, c’est un mode moderne de gestion », dédramatise Karim Wade. Le futur visage qu’il compte donner à la Senelec, assure-t-il, reposera sur la compétence, la transparence et le professionnalisme.

Revenant sur le mois douloureux de juillet, marqué par les délestages intempestifs liés à l’achat du fameux fuel, qui avait contaminé les machines de la Senelec, Karim Wade a promis de rompre d’avec les vieilles habitudes. Désormais, soutient-il, l’Etat va mettre sur pied un laboratoire indépendant, qui viellera avec minutie à la qualité du fuel importé avant son introduction dans les machines. « Le laboratoire, qui est à la Sar, n’est pas aux normes. Nous allons mettre un terme à cela, en mettant sur pied un laboratoire indépendant qui travaillera exclusivement pour l’Etat et les Sociétés nationales qui importent des produits pétroliers », conclut-il.

Papa Ismaïla KEITA
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5e congrès ordinaire du MBDHP : Chrysogone Zougmoré reconduit

Les 4, 5 et 6 novembre 2010, le Mouvement burkinabè des droits de l’homme et des peuples (MBDHP) a tenu son 5e congrès ordinaire au Conseil burkinabè des chargeurs (CBC). Lors de ces séances de travail, Chrysogone Zougmoré a été reconduit à la tête de l’organisation par les 200 délégués participants.

Placé sous le thème « Face aux violations ouvertes ou voilées des droits humains au Burkina Faso, renforçons davantage le MBDHP afin de le positionner correctement dans la lutte contre la vie chère, l’impunité et pour les libertés démocratiques », le 5e congrès du Mouvement burkinabè des droits de l’homme et des peuples a tenu toutes ses promesses.

200 délégués venus de 46 sections sur les 48 que compte l’organisation, dont celles de la Côte d’Ivoire, du Sénégal et de la France, y ont pris part et c’est sans surprise que Chrysogone Zougmoré a été reconduit à la tête du comité exécutif national de la structure.

Les congressistes ont, durant ces trois jours, fait une analyse de la situation des droits de l’homme dans le monde et en Afrique, avant de se pencher sur la situation nationale et celle à l’intérieur de l’organisation.

Ils ont relevé des acquis et des insuffisances des trois dernières années de fonctionnement. Entre autres acquis, ont peut citer la reconquête de la place du mouvement sur l’échiquier national ainsi qu’au niveau africain et international ; le renforcement de ses capacités opérationnelles et l’obtention d’une fréquence pour l’ouverture de la radio Liberté.

A la fin des travaux, des motions affichant clairement la position du MBDHP sur certaines questions ont été votées. Ainsi, le mouvement qui fut dirigé par Me Alidou Ouédraogo a condamné la « xénophobie d’Etat et les mesures répressives contre les immigrés en France ».

Le congrès a aussi dénoncé « la célébration festive du Cinquantenaire de l’indépendance de notre pays et exhorte le MBDHP à mener des activités de sensibilisation et d’éducation sur le caractère néocolonial de l’Etat burkinabè en s’impliquant plus activement pour l’avènement d’un Etat de droit démocratique, libre et indépendant ».

Le renforcement de la coalition nationale contre la vie chère, l’impunité, la corruption et pour les libertés a également fait l’objet d’une résolution ; ainsi que la parution régulière du journal Liberté et l’ouverture effective de la radio Liberté en plus du centre de formation aux droits humains.

Le nouveau siège du MBDHP est dorénavant une réalité et ce, grâce à l’ambassade royale du Royaume du Danemark. C’est pourquoi une motion de remerciement a été votée à son intention, ainsi qu’à l’intention des partenaires financiers du mouvement tels Diakonia et NOVIB.

M. Arnaud Ouédraogo

AUGMENTATION DES PRIX DE L’ALCOOL ET DU TABAC AU SÉNÉGAL : L’Uemoa freine Abdoulaye Diop

N’eut été la limite maximale fixée par l’Uemoa via les textes communautaires, la fiscalité sur le Tabac et l’alcool allait être à nouveau augmentée. La révélation est du ministre de l’Economie et des Finances. Abdoulaye Diop faisait face samedi aux députés à l’occasion de la Session ordinaire unique 2010-2011 sur les considérations générales appelant l’examen des recettes, dettes publiques, pouvoirs publics…



AUGMENTATION DES PRIX DE L’ALCOOL ET DU TABAC AU SÉNÉGAL : L’Uemoa freine Abdoulaye Diop
Augmenter la fiscalité sur le tabac et l’alcool par les temps qui courent, ce n’est vraiment pas l’envie qui manque au gouvernement. Et n’eussent été les barrières fixées par l’Uemoa via les textes qui la régissent, il y a longtemps que le Sénégal allait procéder à cette augmentation. Répondant, avant-hier, à Mamour Cissé qui a soulevé le problème de l’augmentation de la taxe sur ces deux produits aux fins de renflouer les caisses de l’Etat et si besoin en est, d’appuyer l’aide publique au développement grâce aux retombées issues de ces produits, Abdoulaye Diop a déclaré qu’il veut bien comme tous les ministres de l’Economie et des Finances des pays de l’Uemoa de cette augmentation. D’ailleurs, « n’eut été la limite maximale fixée au niveau de l’Uemoa via les textes communautaires, on l’aurait déjà fait », ajoute-t-il. Seulement, le Sénégal ayant déjà augmenté « au maximum la fiscalité sur ces deux produits », il ne peut malheureusement pas faire grand chose.

Toutefois, l’espoir d’y parvenir, selon lui, n’est pas à écarter. D’autres pistes de réflexions, à l’en croire, sont en train d’être dégagées pour voir comment prendre des « mécanismes », afin d’amener le ministère de la Santé à penser à des espaces non-fumeurs, comme ce qui se fait dans les pays développés. Parce que, selon lui, il est impensable de parler d’une quelconque « interdiction » ; les fumeurs et les autres ont également des droits.

« La dette intérieure est 419,4 milliards F Cfa, celle extérieure de 1789 milliards, 100 millions »

Ce à quoi les Sénégalais ont également droit et qui a occupé une bonne place dans les interventions de Mamour Cissé et d’Imam Mbaye Niang, c’est à combien se chiffre le montant de la dette intérieure comme celle extérieure, et si le Sénégal est à même, à l’heure actuelle, de les honorer ? Sur ces points, le ministre dit que le Sénégal n’a pas de soucis à se faire. Toutes les dettes contractées se sont faites sur la base d’investissements, mais pas pour le fonctionnement. La dette se payant, rassure-t-il, sur une période de 50 ans. Même si les créanciers la réclament d’ici à fin de l’année, en décembre 2010, nous (le Sénégal) pouvons payer les créanciers. « Cette dette, on peut même la payer aujourd’hui. La dette extérieure qu’on devra avoir à payer d’ici à fin décembre de l’année 2010, est de 1789 milliards, 100 millions. Quant à la dette intérieure, elle se chiffre à 419,4 milliards F Cfa ».

Madou MBODJ
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Israël valide 1.300 logements à Jérusalem, Washington "profondément déçu"

Vue aérienne, prise le 30 septembre 2010, du quartier de colonisation juive de Har Homa, à Jérusalem-est
Vue aérienne, prise le 30 septembre 2010, du quartier de colonisation juive de Har Homa, à Jérusalem-est Yuval Nadel AFP/archives

Israël a approuvé lundi la construction de 1.300 logements juifs dans le secteur à majorité arabe de Jérusalem, une décision qui a "profondément déçu" les Etats-Unis, où se trouve actuellement le Premier ministre israélien Benjamin Netanyahu.

Le principal négociateur palestinien, Saëb Erakat, a accusé M. Netanyahu d'être "déterminé à détruire les négociations" de paix, alors que le différend entre les deux parties sur la poursuite de la colonisation empêche la reprise des pourparlers relancés le 2 septembre sous l'égide de Washington.

"Nous espérions que Netanyahu allait aux Etats-Unis pour arrêter la colonisation et reprendre les négociations, mais il est clair pour nous que Netanyahu est déterminé à détruire les négociations. Il a fermé toutes les portes des négociations et nous le tenons pour responsable de leur destruction", a affirmé M. Erakat.

L'ONG israélienne anti-colonisation La Paix Maintenant a indiqué que la commission de planification du ministère de l'Intérieur avait approuvé la construction de 1.300 logements.

Selon une porte-parole de La Paix Maintenant, Hagit Ofran, "trois nouveaux plans ont été publiés pour enquête publique".

La grande majorité des nouveaux logements (un millier) est située dans le quartier de colonisation juive de Har Homa, où résident plus de 7.000 habitants, près de la ville palestinienne de Bethléem, a précisé la porte-parole.

"C'est une grosse provocation à un moment très sensible dans le processus de négociation", a déploré Mme Ofran, ajoutant: "Il semble que ce soit une tentative délibérée de Netanyahu de torpiller les négociations de paix".

Une porte-parole du ministère de l'Intérieur, Efrat Orbach, a affirmé à l'AFP que cette étape n'était que "l'une des toutes premières" d'un processus de construction qui ne devrait aboutir que "dans quelques années".

Le département d'Etat américain s'est dit "profondément déçu" de cette annonce, estimant qu'elle était "contre-productive vis-à-vis de (ses) efforts pour reprendre des négociations directes entre les parties".

A La Nouvelle-Orléans (Louisiane), M. Netanyahu a assuré qu'Israël "ne se fera pas dicter" sa position.

Durant sa visite aux Etats-Unis, il doit rencontrer le secrétaire général de l'ONU Ban Ki-moon, le vice-président Joe Biden et, jeudi à New York, la secrétaire d'Etat Hillary Clinton, avec laquelle le sujet de Jérusalem-Est sera abordé.

Le 15 octobre, le ministère israélien de l'Habitat avait lancé des appels d'offres -- un stade nettement plus avancé dans la procédure -- pour la construction de 238 logements dans deux autres quartiers de colonisation à Jérusalem-Est, Ramot et Pisgat Zeev. Quelque 320 nouveaux logements doivent être bâtis à Ramot, selon La Paix Maintenant.

Il s'agissait des premiers appels d'offres depuis la fin, le 26 septembre, du moratoire de dix mois portant sur les nouvelles constructions dans les colonies de Cisjordanie, qui a marqué l'interruption des pourparlers de paix.

Ce gel partiel n'avait cependant jamais concerné Jérusalem-Est.

L'Autorité palestinienne du président Mahmoud Abbas réclame pour reprendre les négociations un nouveau moratoire sur la colonisation, auquel se refuse jusqu’à présent le gouvernement israélien.

Israël, qui a proclamé l'ensemble de Jérusalem sa capitale "éternelle et indivisible", estime que les quartiers de colonisation font partie intégrante de son territoire, alors que les Palestiniens veulent faire de Jérusalem-Est la capitale de leur futur Etat.

La communauté internationale considère que la question de Jérusalem doit être traitée dans le cadre d'un règlement de paix final entre Israéliens et Palestiniens. Elle a appelé les deux parties à s'abstenir de toute action "unilatérale".