09 novembre, 2010

NIGERIA Deux Français enlevés au large de Lagos

Source Reuters


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Sept étrangers, et non plus cinq comme annoncé lundi, ont été enlevés au cours de l'attaque contre une plate-forme pétrolière et un bateau logistique au large du Nigeria, selon un nouveau bilan annoncé mardi par la compagnie Afren.

Parmi eux se trouvent deux Français, deux Américains, un Canadien et deux Indonésiens. Sans revendiquer l'opération, le Mouvement pour l'émancipation du delta du Niger (Mend) a menacé, lundi, de s'en prendre à nouveau aux infrastructures pétrolières de cette région du sud-est du pays.

"Dans les prochains jours, nos combattants lanceront une série d'attaques contre des installations pétrolières du delta du Niger", écrit le Mend dans un communiqué adressé aux médias. Le groupe armé affirme, en outre, qu'il retient trois Français et un Thaïlandais enlevés il y a plusieurs semaines et qui ont depuis été transférés sous sa garde par leurs ravisseurs. Ces trois expatriés français travaillent pour la compagnie française de services pétroliers Bourbon. Ils ont été enlevés le 22 septembre par un commando dans l'État d'Akwa Ibom.

Un milliard de dollars par mois

La plate-forme visée dimanche se trouve dans le même État, sur le gisement d'Okoro, situé au large d'Obolo, en bordure du delta du Niger, dont les infrastructures pétrolières sont régulièrement prises pour cible. "Deux membres du personnel blessés aux jambes sont dans un état stable et ont été évacués par hélicoptère vers une clinique de la côte", précise la compagnie Afren. On estime que les attaques contre le secteur nigérian des hydrocarbures coûtent jusqu'à un milliard de dollars par mois.

L'assaut mené contre la plate-forme High Island VII, qu'Afren s'apprêtait à mettre en service, est l'une des attaques les plus importantes depuis l'amnistie accordée l'an dernier par le président nigérian, Goodluck Jonathan, qui a ramené un peu de calme dans la région. À la suite de cet accord d'amnistie, plusieurs milliers d'hommes - 7.000 selon le gouvernement - ont déposé les armes en échange de programmes de réinsertion.

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