09 novembre, 2010

Blaise Compaoré L’émergence, qu’est-ce que c’est ?


En ma qualité de Directeur National de campagne du Président Blaise COMPAORE, je pose cette question le plus simplement possible comme, sans doute, beaucoup de Burkinabè se la posent, pour deux raisons :

Première raison : c’est une nécessité que d’expliquer, dans un langage qui va être compris par beaucoup de personnes, ce que le président Blaise COMPAORE prévoit de faire pour notre pays dans les cinq prochaines années s’il est réélu.

Deuxième raison : Je voudrais que les Burkinabè comprennent que l’émergence n’est pas un grand mot d’une nouvelle théorie politique loin de nos réalités.

L’émergence, qu’est-ce que c’est ?

L’émergence est une situation de progrès économique d’un pays qui avance vers son développement. Les pays qui parviennent à ce stade ne sont plus considérés comme des pays pauvres même si leurs économies ne sont pas aussi fortes que celles des grands pays comme les Etats-Unis, le Japon, l’Allemagne, le Canada, la France, etc. Les pays émergents sont nombreux mais les meilleurs exemples que l’on cite couramment en ce moment sont : Le Brésil, l’Inde, l’Afrique du Sud, Singapour, le Botswana, etc.

L’intention du président est de conduire le Burkina à ce niveau de progrès intermédiaire le plus rapidement possible. Comment ? Le président y a beaucoup réfléchi, puis a rassemblé ses idées sous forme d’un ensemble d’activités. Ces activités ont été choisies en considérant les besoins des populations burkinabè, les possibilités de notre pays, mais aussi la situation économique et politique de l’Afrique et des autres continents. Le regard de notre candidat dans toutes ces directions, ses constats, ses propositions de solutions pour notre mieux-être, sont contenues dans son programme politique intitulé : « Bâtir, ensemble, un Burkina émergent ».

En formulant ainsi son programme politique, Blaise COMPAORE met l’accent sur deux choses : Premièrement : le développement d’un pays est comme la construction d’une maison. Elle se bâtit petit à petit. Pierre après pierre. Mur après mur. Jour après jour.

Deuxièmement : le développement d’un pays n’est pas l’œuvre d’une seule personne, d’un seul parti, d’un seul groupe de partis ou de citoyens. C’est plutôt par le travail de toute la population, chacun selon sa profession, son métier, ses compétences. Bien sûr, nous ne refusons pas l’aide financière, technique et matérielle des organisations non gouvernementales, ONG, des pays amis ou des partenaires comme la Banque mondiale, le Fonds monétaire international, l’ONU… Bien sûr, c’est le président qui nous propose ses idées. Mais pour les réaliser, il compte sur le groupe de partis, de mouvements et d’associations qui le soutiennent. Il compte aussi sur les forces de l’ensemble des hommes et femmes de notre pays.

Dans cette œuvre grandiose pour faire sortir le Burkina du sous- développement, des efforts importants ont été faits depuis l’indépendance. Mais plus encore depuis les 20 dernières années. Des écoles, des dispensaires, des maternités, des forages, des retenues d’eau, des routes, des marchés, etc. ont été construits dans toutes les régions, toutes les provinces, tous les départements du pays, surtout ces cinq dernières années. Mais pour que le Burkina soit émergent, il est important de faire plus que ce qui a été fait. Le président dans son programme d’activité des cinq prochaines années propose de mettre l’accent sur :

La consolidation de l’investissement humain : cela veut dire qu’il faut renforcer toutes les valeurs qu’il faut aux hommes et aux femmes. Valeur physique, valeur intellectuelle, valeur morale. Pour cela il faut des Burkinabè bien soignés, bien instruits, bien éduqués, honnêtes et solidaires. N’est-ce pas qu’un citoyen qui est en bonne santé, qui est compétent dans son métier, aime son pays, sa famille et les autres citoyens, sera productif dans son travail de tous les jours ?

Le développement institutionnel et la gouvernance : il s’agit d’une meilleure gestion des services de l’administration publique, l’organisation du fonctionnement du gouvernement, le rôle des députés, le travail des tribunaux et des autres services de justice. Blaise COMPAORE souhaite créer de nouveaux rapports de collaboration entre ces structures de l’Etat, appelées institutions. Ces nouvelles relations de travail doivent améliorer l’ensemble de la vie de l’Etat et le bon fonctionnement de la démocratie. L’Assemblée nationale aura plus de pouvoir avec la création du Sénat, c’est-à-dire un autre groupe de parlementaires qui ont de l’expérience politique et administrative pour aider à voter de meilleures lois.

Les leviers de l’émergence : ce sont les points d’appui, les secteurs d’activités, les grands domaines de la vie nationale qui soutiennent fortement les progrès qui feront sortir le pays du sous-développement. Il s’agit de la croissance économique, c’est-à-dire notre capacité à créer plus de richesses. Cette croissance va améliorer notre bien-être général. Ce bien-être général qui est un signe de développement global du pays n’est pas possible sans la paix et la sécurité des personnes et des biens. Parce qu’elle garantit cette sécurité et cette paix, les forces de sécurité et de défense sont comptées en bonne place des leviers du développement dans le programme présidentiel.

S’affirmer dans l’économie régionale et la mondialisation : cette idée de Blaise COMPAORE s’explique par le fait qu’aujourd’hui, aucun pays ne peut vivre isolé des autres. Tous les pays dans le monde ont des relations surtout économiques, notamment dans le domaine du commerce avec les autres en commençant par leurs voisins. Plus vous vendez à vos voisins, plus ils ont besoin de vous dans leurs activités. Cela signifie que votre économie est forte. Vous créez donc plus de richesses, vous avez de la croissance et votre pays va vers l’émergence, le développement.

Vu que les économies des pays dépendent les unes des autres et que ceux-ci sont encore liés dans d’autres secteurs d’activité comme les transports, les télécommunications, les banques et les assurances, on parle alors de mondialisation. Plus l’économie du Burkina sera forte, plus ses relations commerciales avec les autres lui seront bénéfiques. Lesquels bénéfices lui permettront de sortir petit à petit du sous-développement pour être un pays émergent.

En conclusion, les idées du Président COMPAORE pour le développement du Burkina sont des propositions réalistes et réalisables. Plus nous les comprendrons, mieux nous serons convaincus qu’il est le meilleur candidat, avec la meilleure volonté et la meilleure connaissance du monde pour conduire notre pays vers un meilleur développement.


sidwaya.

Assimi Kouanda, directeur national de campagne

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