23 novembre, 2010

Ligue des champions: Marseille au rendez-vous avec son histoire à Moscou

AFP

Ligue des champions: Marseille au rendez-vous avec son histoire à Moscou

Marseille a brillamment honoré mardi le rendez-vous fixé avec sa propre histoire en se qualifiant pour la première fois depuis son titre de 1993 pour les 8e de finale de la Ligue des champions, grâce à sa victoire dans le grand froid de Moscou devant le Spartak (0-3).

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Marseille a brillamment honoré mardi le rendez-vous fixé avec sa propre histoire en se qualifiant pour la première fois depuis son titre de 1993 pour les 8e de finale de la Ligue des champions, grâce à sa victoire dans le grand froid de Moscou devant le Spartak (0-3).

Cet objectif clairement annoncé se refusait depuis trois saisons à l'OM, relégué systématiquement, parfois de peu, dans l'anonymat de l'Europa League une fois février sonné.

Cette victoire de panache, le champion de France l'a acquise sous les yeux de sa propriétaire d'origine russe Margarita Louis-Dreyfus, qui avait précisément rappelé l'avant-veille du match qu'elle vivrait quasiment comme un "échec" une non-qualification en 8e. Il en allait en effet de 3 millions d'euros nets de recettes...

La réception de Chelsea le 8 décembre ne constituera donc qu'une étape sans enjeu pour une équipe qui a réalisé un carton plein depuis ses deux premiers faux-pas, à domicile d'entrée devant le Spartak précisément (défaite 1-0), puis à Stamford Bridge (défaite 0-2).

L'OM a construit intelligemment son succès mardi, ouvrant rapidement la marque avant de laisser le ballon au Spartak et conclure l'affaire en contre après la pause, à la grande joie de ses 210 supporteurs un brin perdus et frigorifiés (-2°C) parmi 60.000 Russes.

L'OM signait d'abord une première mi-temps parfaite, tout en hyper-efficacité offensive et sérénité défensive.

Valbuena transformait en effet en but splendide la seule occasion de la période. Servi de volée par Heinze qui récupérait un centre en cloche de Rémy, l'international français, dos au but, frappait en pivot et trouvait la lucarne de Dykan, héros du match aller (0-1, 18). Buteur avec l'équipe de France contre l'Angleterre à Wembley, le petit attaquant marseillais, qui affirmait récemment se trouver insuffisamment décisif, inscrivait là son 2e but de la saison seulement avec l'OM, profitant au passage d'une certaine fébrilité de l'arrière-garde russe.

Sans autre opportunité franche de la mi-temps, l'OM, progressivement dominé au milieu où Ibson, prenait de l'envergure, veillait âprement sur cet acquis précieux grâce à une défense de fer. Celle notamment d'Azpilicueta, décidément en forme, qui coupait les trajectoires russes et intervenait avec autorité dans les pieds d'un menaçant Welliton (37). Mbia sauvait aussi quelques ballons chauds dans une fin de mi-temps estampillée moscovite, tout comme Mandanda, dont une claquette surprenait les attaquants spartakistes (44).

Le suspense ne durait guère ensuite...

Alerté par Brandao, titularisé après le forfait de Gignac, Rémy ratait sa frappe mais celle-ci se transformait en lob de la défense russe. L'ancien Niçois récupérait l'improbable offrande et tirait d'instinct. Le ballon touchait les deux poteaux avant de finir dans le but (0-2, 54).

Brandao, quant à lui, marquait pour la première fois de la saison d'une frappe croisée du gauche, au bout d'un contre d'Ayew (0-3, 68). Le scénario rêvé était définitivement scellé, d'autant que Welliton avait été exclu pour une double brutalité sur Mandanda et Diawara (64). Deschamps n'avait plus qu'à faire tourner. Un luxe heureux...

Tribulations à bord du vol (A)380 pour Singapour

Le Point.fr

Tout ce que vous avez toujours voulu savoir sur les voyages et qu'on ne vous a jamais dit.

Par Claire Meynial

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Devinette : depuis Paris, où aller pour dépasser les 24 heures d'avion ? Papeete ? Île de Pâques ? Il y a mieux. Pour exploser les compteurs, direction la Nouvelle-Zélande, ses kiwis, ses Alpes, ses Hobbits. Singapore Airlines propose un vol de 12 h 40 (14 heures au retour), 13 heures d'escale à Singapour, puis un vol de 9 h 45 (10 h 35 au retour) pour Christchurch. Idéal pour rattraper un retard dans les sorties cinéma et tester l'A380 jusqu'à Singapour.

Mardi matin, je suis dans l'upper deck, qui abrite moins de sièges que le gigantesque étage du dessous. Comme souvent (sadisme des compagnies aériennes ?), la localisation des portes impose un passage par la business. Les sièges ressemblent à des banquettes pour deux personnes. Grande est la tentation de s'asseoir à côté d'un passager, pour voir. Car en éco, les sièges gris et turquoise comme les rayures de la moquette, disposés selon la configuration 3-4-3, sont absolument normaux. Les hôtesses sont aussi ravissantes que maquillées, dans leurs ensembles à fleurs bleu nuit ou verts qui inspirent les pires craintes pour leur santé : ils sont en coton léger et la clim distille un froid polaire. Le silence relatif permet de profiter des conversations. Par exemple, deux Français qui interpellent leur voisine : "You for work ou holidays ?" La fille rigole, elle est française aussi. Pas démontés, ils répondent dans un langage tout autant maîtrisé : "Ah bon. Parce que nous, holidays, nous, vacances, nous, détente." Équipement conseillé : casque antibruit, à défaut boules quies.

Quid du menu ?

Parmi les points forts, le système vidéo. La navigation sur l'écran très vaste est simple, sur fond bleu, et la sélection d'un film déclenche sa bande-annonce. Le son est de très bonne qualité et l'on peut choisir la langue des sous-titres. En haut sont affichées l'heure et la météo à destination (30 °C à Singapour, orageux), l'heure dans la ville de départ et le temps restant, histoire de déprimer un peu plus ceux qui comptent déjà sur leurs doigts. Outre les habituelles latest releases figurent les catégories Action, Comedy, Drama, Family, European (dans laquelle on trouve 2 films français, mais aussi le brésilien "Cidade de Deus", la géographie devenant une notion relative à 40.000 pieds), chinese, japanese, korean, indian et arabic. Ouf. À noter que Hollywood n'a pas droit à la sienne, de catégorie, le cinéma étant sûrement considéré, par défaut, comme américain. La présence éventuelle d'"adult situations" est signalée, notion floue, mais différente du "coarse language" et de la "violence" (auxquels les enfants doivent avoir droit). Enfin, pour les insomniaques, certains films, comme Inception, sont suivis du making of.

Côté hygiène, la trousse de toilette kaki est siglée d'un prometteur Givenchy, mais en éco, elle ne comprend qu'une brosse à dents et une paire de chaussettes (d'un blanc audacieux). Les autres produits comme le "mouthwash", la crème pour les mains ou la lotion après-rasage se trouvent dans les toilettes. Mais surtout, quid de ce qui occupe la majeure partie d'un vol, la pitance ? Même en éco, on a droit à son petit menu imprimé, traduit presque sans faute d'orthographe (car que pèse une "cacahuète" ?), et la viande est comestible. Il ne reste plus que 8 h 30 de vol, haut les coeurs.



Conseil d'ami : sur son site internet, à l'enregistrement, Singapore Airlines propose des "preferred seats". 50 USD, au diable l'avarice, pour pouvoir déplier ses jambes.

Vidéo : Booba provoque une émeute sur les Champs-Elysées

actustar.comAlors que Booba devait donner une séance de dédicaces hier dans l'après-midi au Virgin Megastore des Champs-Elysées à l'occasion de la sortie de son nouvel album Lunatic, l'événement a tourné à l'émeute.

Le magasin a été pillé et dégradé par 400 personnes qui auraient investi les lieux dans une bousculade géante que la police n'a pu contenir.

Plusieurs interpellations ont eu lieu et, dans la foulée, le passage du rappeur sur la radio libre de Difool sur Skyrock le soir même a été remplacé par une interview téléphonique.

Ligue des Champions - L'OM verra le printemps

Marseille est en huitièmes de finale de la Ligue des Champions ! Une première depuis 1993. Les Olympiens ont battu le Spartak Moscou 3 à 0 pour rattraper leur début de parcours délicat. Grâce à un meilleur bilan dans leurs confrontations directes avec le Spartak, ils sont assurés de passer.

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INQUIÉTUDE CORÉES - Ban Ki-moon appelle à la retenue

Source AFP

CORÉES - Ban Ki-moon appelle à la retenue

Ban Ki-moon condamne l'attaque et appelle à une retenue immédiate © Zensen/Sipa

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Le secrétaire général des Nations unies Ban Ki-moon a "condamné l'attaque" nord-coréenne mardi et a appelé à la "retenue immédiate", se disant "profondément inquiet" dans un communiqué. "Le secrétaire général est profondément inquiet de l'escalade de la tension dans la péninsule coréenne causée aujourd'hui (mardi) par une attaque d'artillerie par" la Corée du Nord dans l'île de Yeonpyeong, souligne un communiqué. "L'attaque constitue l'un des incidents les plus graves depuis la fin de la guerre de Corée, souligne le texte. "Le secrétaire général condamne l'attaque et appelle à une retenue immédiate. Le secrétaire général insiste sur le fait que tout différend devrait être résolu par des moyens pacifiques et par le dialogue." Ban Ki-moon dit avoir transmis sa "très grande inquiétude" au président du Conseil de sécurité, Mark Lyall Grant.

Un peu plus tôt, ce dernier avait indiqué qu'il n'y aurait pas de réunion du Conseil de sécurité consacrée à cette attaque nord-coréenne. "Aucune réunion n'a été demandée", s'est contenté de répondre aux journalistes Lyall Grant, ambassadeur britannique à l'ONU et président en exercice du Conseil de sécurité. De source diplomatique française, on avait indiqué mardi qu'une réunion urgente du Conseil de sécurité était "en cours" d'organisation après le bombardement, mardi, par la Corée du Nord d'une île de Corée du Sud. "L'organisation d'une réunion urgente du Conseil est en cours. La France y est très favorable", avait déclaré cette source.

La plupart des grandes puissances, dont les États-Unis et la Chine, ont condamné ou fait part de leur préoccupation après le bombardement de l'île de Yeonpyeong, qui a fait deux morts et 18 blessés, selon des médias. La mission américaine à l'ONU a de son côté réitéré une condamnation du bombardement déjà formulée par la Maison-Blanche. "Nous sommes en contact étroit et continu avec nos alliés coréens. Les États-Unis condamnent fermement cette attaque et demandent à la Corée du Nord d'arrêter son action belliqueuse et de se conformer entièrement aux termes de l'accord d'armistice", a ajouté un porte-parole de la mission. "Les États-Unis sont fermement engagés à la défense de notre alliée, la République de Corée, et au maintien de la paix et de la stabilité régionale", a ajouté le porte-parole.

Belgique: coups de filet dans les milieux islamistes, un attentat déjoué

AFP

Belgique: coups de filet dans les milieux islamistes, un attentat déjoué

La justice belge a annoncé mardi une "quinzaine" d'interpellations à Bruxelles dans les milieux islamistes, dans le cadre d'une affaire de filière de recrutement djihadiste, distincte de celle liée à un projet d'attentat déjoué dans le pays.

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La justice belge a démantelé mardi deux réseaux islamistes présumés dont l'un, lié à la Tchétchénie, est soupçonné d'avoir préparé un attentat dans le pays, au moment où les craintes d'attaques terroristes augmentent en Europe.

Dans une première affaire, les policiers ont d'abord menés des perquisitions dès l'aube dans plusieurs quartiers d'Anvers, la grand ville portuaire du nord du pays. Sept personnes --six Belgo-Marocains et un Russe d'origine tchétchène-- ont été interpellées.

Le parquet fédéral belge a parlé de "plans visant à commettre un attentat en Belgique", tout en précisant que "la cible de cet attentat n'était pas encore spécifiquement déterminée".

Les personnes arrêtées sont également soupçonnées d'avoir recruté des "candidats-djihadistes" et d'avoir financé une "organisation terroriste tchétchène, l'Emirat du Caucase".

Les chaînes de télévision belges ont montré un jeune homme barbu emmené menottes aux poignets par des policiers en tenue d'intervention, ainsi que des saisies de matériel informatique et de documents.

Il s'agit d'une nouvelle forme de collaboration entre des islamistes établis en Belgique et des Tchétchènes, ces derniers se chargeant principalement des questions "logistiques" comme l'acheminement de volontaires, a expliqué à l'AFP une porte-parole du parquet fédéral, Lieve Pellens.

Un juge d'instruction devait décider d'ici mercredi matin de les maintenir ou non en détention.

Dans le même temps, trois Néerlandais d'origine marocaine d'une vingtaine d'annes ont été interpellés à Amsterdam. Une onzième personne, un Russe de 31 ans, a été interpellé à Aix-la-Chapelle, dans l'ouest de l'Allemagne. Tous devraient être extradés prochainement vers la Belgique.

L'enquête a d'autres ramifications internationales, puisque "plusieurs personnes avaient déjà été arrêtées en Espagne, au Maroc et en Arabie saoudite", selon la justice belge.

Un second coup de filet dans les milieux islamistes, sans lien avec le premier, s'est déroulé mardi à Bruxelles, a aussi indiqué le parquet fédéral. Une "quinzaine" de personnes ont été cette fois interpellées lors de 17 perquisitions dans la capitale belge, selon Lieve Pellens.

Certaines de ces personnes sont "suspectées d'appartenir à un groupe actif notamment dans le recrutement et l'envoi de candidats djihadistes vers l'Irak ou l'Afghanistan", a-t-elle ajouté.

L'enquête bruxelloise vise des gens fréquentant le "Centre Islamique Belge Assabyle" de Bruxelles, considéré comme un foyer du radicalisme islamique en Belgique.

L'un de ses responsables, l'imam Bassam Ayachi, un prédicateur ayant la double nationalité française et syrienne, avait notamment fréquenté l'un des assassins du commandant afghan Massoud, le Tunisien Abdessatar Dahmane.

C'est lui qui avait avait béni le mariage d'Abdessatar Dahmane et de Malika El Aroud, condamnée en mai à huit ans de prison à Bruxelles pour avoir animé un réseau de recrutement de volontaires proche d'Al-Qaïda. Le verdict dans le procès en appel de Malika El Aroud est attendu début décembre.

Bassam Ayachi avait été arrêté en Italie en novembre 2008 en même que temps que le Français Raphaël Gendron. La découverte d'immigrés clandestins dans leur camping-car avait d'abord fait penser à un trafic d'êtres humains, mais les enquêteurs estiment désormais qu'il s'agit d'un dossier de terrorisme, selon Mme Pellens.

Ces coups de filet interviennent alors que les craintes d'attentats islamistes ont augmenté ces dernières semaines notamment en France, en Grande-Bretagne, au Danemark et en Allemagne.

Grande-Bretagne Trop d’immigrés qualifiés en Grande Bretagne, selon David Cameron

Le Premier ministre britannique, David Cameron, juge que l’immigration a atteint un niveau « inacceptable » dans son pays et souhaite limiter à 43 000 par an le nombre de travailleurs immigrés qualifiés extra-européens, lit-on ce mardi dans 20 minutes. Le personnel transféré de l’étranger par leur entreprise et dont les revenus sont supérieurs à 40 000 livres par an (47.000 euros) ne sera cependant pas comptabilisé dans cette limitation des flux migratoires.

L’ouverture de la CAN cadette 2011 décalée d’une journée

Dakar, 23 nov (APS) - La Confédération africaine de football (CAF) a décalé de 24 heures le début de la Coupe d’Afrique des nations (CAN) des moins de 17 ans prévue l’année prochaine au Rwanda, indique un communiqué de l’instance reçu à l’APS.

La compétition se tiendra désormais du 8 (et non le 7) au 22 janvier 2011, souligne le communiqué qui ajoute que la 2-ème édition du championnat d’Afrique de Futsal, elle, aura lieu du 3 au 17 avril 2011 au Burkina-Faso.

La championne en titre de la CAN cadette est la Gambie qui s’est qualifiée samedi au détriment de la Tunisie battue 1-0 à Banjul. A l’aller, les Babes Scorpions avaient perdu sur la marque de 2 à 3.

En attendant la manche retour devant opposer le Burkina Faso à la Réunion reportée à dimanche pour cause d’élection présidentielle dans ce pays ouest-africain, les sept qualifiés sont, en plus du pays organisateur, le Rwanda : Congo, Côte d’Ivoire, Egypte (après le forfait de l’Ile Maurice), Gambie, Mali et Sénégal,

SD/CTN

Burkina Faso : l’opposition réclame la tête du président de la CENI

afrik.com
Quatre candidats à l’élection présidentielle burkinabè, Hama Arba Diallo, Boukary Kaboré dit Le Lion, François O. Kaboré et Me Bénéwendé Sankara, ont d’avance rejeté ce mardi, à Ouagadougou, les résultats du premier tour de l’élection présidentielle du 21 Novembre. Au cours d’une conférence de presse, ils ont qualifié le scrutin de fraude organisée et en exigent la reprise, avec en prime la démission de Moussa Michel Tapsoba, le Président de la Commission Electorale Nationale Indépendante (CENI). En outre, ils entendent saisir le Conseil Constitutionnel pour invalider la reprise du scrutin. La publication des résultats officiels est attendue le jeudi 25 novembre

Burkina - Présidentielle

L’UA se félicite du bon déroulement de la présidentielle au Burkina Faso

APA - Ouagadougou (Burkina Faso) La mission d’observation de l’Union africaine (UA), conduite par l’ancien Premier ministre centrafricain, Anicet Georges Dologele a salué mardi soir à Ouagadougou, le bon déroulement de l’élection présidentielle qui s’est déroulée le dimanche 21 novembre au Burkina Faso.

La mission de l’UA, forte de 15 membres, marque sa satisfaction quant au déroulement du processus électoral et des opérations de vote, conformément à la déclaration de l’organisation panafricaine sur les principes régissant les élections démocratiques en Afrique.

« Elle estime par conséquent que le scrutin du 21 novembre 2010 a été libre, transparent, régulier et équitable », a déclaré le chef de la mission, Anicet Dologele.

Au terme de leur mission les observateurs de l’UA affirment avoir fait le constat d’ « un pacte de bonne conduite signé par toutes les parties prenantes, une campagne électorale sans incidents notables, une bonne organisation du scrutin, une maîtrise satisfaisante des opérations de vote par les agents électoraux, un comportement citoyen de la population, une implication active de la société civile dans l’observation du processus électoral etc. »

Ils ont par ailleurs relevé certains aspects tels « la faible affluence des électeurs dans les bureaux de vote, le nombre réduit d’électeurs inscrits par rapport à la taille de la population, les problèmes liés à la localisation des bureaux de vote, les difficultés liées à la distribution des cartes d’électeurs, , la non-conformité des informations portées sur la carte d’électeur avec les dispositions du code électoral. »

La mission a exhorté les acteurs politiques du Burkina Faso à respecter la volonté populaire exprimée, à travers les résultats qui sortiront des urnes et à utiliser les voies légales de recours pour toute éventuelle réclamatio

Burkinenfance se mobilise

gabarret.blogs.sudouest.frPARLEBOSCQ

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Dans un décor africain et tout en jouant, les enfants ont découvert le Burkina Faso.

Samedi, une vingtaine d'enfants ont participé aux animations qui leur ont permis de découvrir l'Afrique. À 17 heures, une trentaine d'adultes se sont présentés aux concours de cuisine. L'après-midi s'est poursuivi par un repas landais rassemblant une centaine de personnes.

La quinzaine de jeunes bénévoles de l'association Burkinenfance - qui se sont dépensés pour organiser cette journée et récolter les fonds nécessaires à la réalisation de leur projet humanitaire - sont satisfaits du soutien massif qu'ils ont reçu. Le bénéfice de cette journée permettra le développement du centre nutritionnel pour enfants et le financement de la scolarité des plus défavorisés d'entre eux.

Prochainement, l'association persylvaine lancera l'opération Cartouches solidaires (recyclage de cartouches d'imprimante) dans le but de récolter de nouveaux fonds. La mairie sera le point relais pour le Gabardan.

Burkinenfance : 05 58 44 35 85.

Irlande : appel au sursaut national pour faire voter la rigueur

AFP

Le Premier ministre irlandais Brian Cowen (G) et le ministre des Finances Brian Lenihan, le 22 novembre 2010 à Dublin
Le Premier ministre irlandais Brian Cowen (G) et le ministre des Finances Brian Lenihan, le 22 novembre 2010 à Dublin Peter Muhly AFP

Le Premier ministre irlandais Brian Cowen, cible d'une fronde grandissante jusqu'au sein de sa coalition, s'est employé mardi à convaincre ses opposants de mettre de côté les divergences pour approuver une austérité draconienne, préalable au plan de sauvegarde international de l'île.

"Adopter ce budget est très important pour atteindre nos objectifs budgétaires", a lancé le chef du gouvernement, attaqué par une opposition très combattive lors d'une séance de questions-réponses au Parlement. "Finissons le travail, c'est important", a-t-il asséné.

"Je crois que le budget réunira le soutien nécessaire", a affirmé M. Cowen, tandis que la coalition au pouvoir est au bord de l'implosion. Les Verts, membres clefs de la majorité gouvernementale, ont en effet appelé à des élections anticipées en janvier, soit un an et demi avant la date prévue.

"Brian Cowen est aveugle, s'accrochant au pouvoir dans +l'intérêt national+ tandis que tous ceux qui l'entourent veulent qu'il s'en aille", écrivait l'Irish Examiner.

"Je ne m'accroche pas au pouvoir", a répondu sur un ton sec M. Cowen devant le Parlement.

Acculé par l'exigence des Verts, le chef du gouvernement a accepté lundi soir de convoquer des législatives mais il ne le fera qu'après l'adoption du budget pour 2011 et d'un nouveau plan de rigueur quadriennal, en début d'année prochaine.

Ces deux exercices très délicats conditionnent la mise en place d'un vaste plan d'aide internationale, que l'Union européenne et le Fonds monétaire international (FMI) continuent à finaliser.

Le plan de rigueur sur quatre ans est rendu public mercredi. Le budget doit quant à lui être présenté le 7 décembre mais seules des mesures secondaires seront soumises au vote à ce moment-là, l'adoption définitive ne devant avoir lieu qu'en janvier au mieux. Les élections pourraient suivre, en février ou mars.

Le vote du budget et du plan de rigueur quadriennal est "essentiel", a averti mardi le commissaire européen aux Affaires économiques, Olli Rehn, sur la radio RTE. Le plan d'austérité irlandais vise à ramener le déficit public de l'île à 3% du PIB contre un record de 32% cette année. Son adoption doit intervenir "le plus vite possible car chaque jour qui passe accroît les incertitudes", a-t-il ajouté, dans une allusion à la baisse des marchés, et en particulier des valeurs bancaires, ainsi que de l'euro.

"C'est l'avenir de notre monnaie unique qui est en jeu", a souligné le ministre allemand des Finances, Wolfgang Schäuble. La zone euro est "dans une situation extêmement sérieuse", a renchéri la chancelière Angela Merkel.

Le président de l'UE, Herman Van Rompuy, s'est cependant voulu rassurant. Le plan d'aide mis en place par l'UE et le FMI est "suffisamment grand pour l'Irlande", a-t-il assuré. "Il n'y a pas de problème pour le mécanisme de stabilité européen", a-t-il ajouté.

Brian Cowen aura fort à faire pour convaincre l'opposition de voter la rigueur: son impopularité enfonce de nouveaux records après le vif mécontentement de la population face à "l'humiliation" que représente, selon elle, l'appel à l'aide extérieure pour régler les problèmes de l'île.

Les Irlandais voient de plus d'un mauvais oeil les nouvelles mesures d'austérité qui s'annoncent. Après une baisse des allocations chômage et familiales, ainsi que d'importantes suppressions d'emplois publics, le nouveau plan de rigueur veut aller encore plus loin, en réduisant le salaire minimum. Cette mesure suit une recommandation du FMI, inscrite dans une note publiée lundi sur son site.

Etats-Unis: paquet suspect provenant du Nigeria découvert à l'aéroport de Boston

AFP

Etats-Unis: paquet suspect provenant du Nigeria découvert à l'aéroport de Boston

Un paquet suspect en provenance du Nigéria a été détecté par un chien renifleur à l'aéroport international de Logan à Boston (Massachusetts, nord-est), a annoncé mardi un responsable de la sécurité.

Un paquet suspect en provenance du Nigéria a été détecté par un chien renifleur à l'aéroport international de Logan à Boston (Massachusetts, nord-est), a annoncé mardi un responsable de la sécurité.

Selon ce responsable, Phil Orlandella, le paquet a été découvert dans un hangar situé dans la zone de fret de l'aéroport, loin de la zone passagers.

Le paquet avait été déchargé d'un avion cargo en provenance du Nigeria, a-t-il précisé.

Des artificiers ont été immédiatement envoyés sur les lieux, et le périmètre a été bouclé par la police et le FBI.

Début novembre, deux colis piégés en provenance du Yémen ont été découverts à Dubaï et en Grande-Bretagne à bord d'avions cargos. Ils étaient adressés à des lieux de culte juifs à Chicago (Etats-Unis).

PRÉSIDENTIELLE 2012 - Moscovici : "DSK ne se laissera pas enfermer dans une image droitière"

Le Point.fr

INTERVIEW

Le PS a tenu mardi la première réunion de son comité national d'organisation des primaires. Membre du CNOP, le député du Doubs fixe le cap.

Propos recueillis par Charlotte Chaffanjon

PRÉSIDENTIELLE 2012 - Moscovici : "DSK ne se laissera pas enfermer dans une image droitière"

Pierre Moscovici sera candidat aux primaires du PS si Dominique Strauss-Kahn renonce à se lancer dans la course présidentielle ©PHOTOPQR/OUEST FRANCE/Joel Le Gall

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Le Point.fr : Faut-il avancer la désignation du candidat à la présidentielle, comme le réclament de nombreux cadres du PS ?

Pierre Moscovici : Le calendrier qui prévoit l'élection du candidat en octobre 2011 est le bon. Il ne faut pas y toucher. Qui dit primaires dit nécessité d'une proximité avec l'élection présidentielle pour conserver la dynamique et pour que la mobilisation des millions d'électeurs se poursuive. Ceux qui souhaitent avancer le calendrier plaident que la droite s'est déjà mise en marche en vue de 2012. Je la trouve plutôt divisée. En fait, le seul effet d'un avancement du calendrier serait de troubler tel ou tel candidat... Je ne vois pas d'autres raisons...

D'autres candidats comme Dominique Strauss-Kahn ? Doit-il dévoiler son intention pour éviter que le PS soit suspendu à cette question ?

Tout le monde doit s'armer de patience, d'autant qu'il n'y a aucune raison d'être impatient. Restons calmes et sereins. Les sondages ne sont pas uniquement bons pour nous parce que Sarkozy flanche. Ce qui compte, c'est d'être constructifs dans notre proposition, solides dans notre opposition et offensifs dans la bataille politique. Le calendrier prévoit le dépôt des candidatures en juin. Respectons-le. Ne créons pas les conditions d'un psychodrame. Ne soyons pas fébriles.

Qu'avez-vous retenu du passage à Paris de Dominique Strauss-Kahn la semaine dernière ?

J'ai retenu un message : Dominique Strauss-Kahn est de gauche et ne se laissera pas enfermer dans une image droitière.

Vous-même serez candidat si Dominique Strauss-Kahn ne l'est pas ?

Je me suis toujours exprimé de manière très claire, ce qui a le mérite de ne pas être hypocrite. Je souhaite que ma sensibilité sociale-démocrate soit présente lors des primaires. Dominique Strauss-Kahn est de loin le mieux placé pour la représenter. S'il ne revient pas, je serai candidat.

Pensez-vous que la déclaration d'Arnaud Montebourg est opportune à sept mois du dépôt des candidatures ?

Je trouve qu'il est normal et sain qu'il y ait plusieurs candidatures. Ce qui compte, c'est que les primaires soient bien organisées, qu'elles créent un appel d'air, que l'égalité et l'équité entre tous soient garanties, qu'il s'agisse d'un candidat petit ou grand, jeune ou moins jeune... Ces primaires ne doivent pas être des primaires de confirmation. Maintenant, si la pluralité est une bonne chose, elle devient mauvaise lorsque la situation tourne aux petits meurtres entre amis. Il faut à tout prix éviter cela. La confrontation vigoureuse, on l'a vue avec l'exemple de Barack Obama et Hillary Clinton aux États-Unis, fonctionne si le rassemblement immédiat et complet du parti autour du candidat désigné s'organise. D'où l'importance de mettre en place une charte éthique.

Sénat: Raffarin crée son propre mouvement au sein du groupe UMP

AFP

Sénat: Raffarin crée son propre mouvement au sein du groupe UMP

L'ex Premier ministre Jean-Pierre Raffarin a annoncé mardi la création, avec une trentaine de sénateurs, de son propre mouvement, "République et territoires" au sein du groupe UMP du Sénat, première expression de la colère des ex-UDF, parents pauvres du remaniement gouvernemental.

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L'ex Premier ministre Jean-Pierre Raffarin a annoncé mardi la création, avec une trentaine de sénateurs, de son propre mouvement, "République et territoires" au sein du groupe UMP du Sénat, première expression de la colère des ex-UDF, parents pauvres du remaniement gouvernemental.

"Cette initiative s'inscrit dans le prolongement du cercle de sénateurs qui se réunit chaque semaine depuis deux ans et a exprimé à diverses reprises sa différence tant en ce qui concerne la réforme de la taxe professionnelle que les politiques relatives à l'emploi, la santé ou les territoires", a affirmé le sénateur de la Vienne dans un communiqué.

Il a ajouté avoir été reçu avec les sénateurs de son nouveau mouvement --ils seront une trentaine dans le nouveau mouvement -- mardi matin par le président Nicolas Sarkozy.

"Les sénateurs de +République et Territoires+ ont réaffirmé leur appartenance à la majorité présidentielle et leur loyauté à Nicolas Sarkozy mais ils ont également exprimé leur attachement à leur liberté de vote tout particulièrement en ce qui concerne la défense des libertés et la poursuite de la décentralisation", a-t-il déclaré.

"Ce que nous voulons, a-t-il dit à l'AFP, c'est travailler dans une UMP qui respecte la diversité et nous sommes nombreux au Parlement à souhaiter qu'il y ait une diversité qui puisse s'exprimer".

Il a publié la liste des 24 sénateurs présents à ses côtés lors de la rencontre avec M. Sarkozy, parmi lesquels Michel Becot (Deux-Sèvres), René Beaumont (Saône-et-Loire), Pierre Bernard-Reymond (Hautes-Alpes), Jacques Blanc (Lozère), Paul Blanc (Pyrénées-Orientales), Alain Chatillon (Haute-Garonne), Christian Cambon (Val de Marne), Jean-Claude Carle (Haute-Savoie), Philippe Dallier (Seine-Saint-Denis) et Beatrice Descamps (Nord).

Les dissensions dans la majorité sénatoriale ont été ravivées par le remaniement. Beaucoup de sénateurs UMP ont regretté la part trop belle faite aux RPR-UMP dans le gouvernement au détriment des centristes et libéraux. Et ce d'autant plus qu'au Sénat, l'UMP n'ayant pas la majorité absolue, le vote des textes du gouvernement dépend des alliés centristes.

Le patron des sénateurs UMP Gérard Longuet, un temps pressenti comme ministre, a pour sa part clamé haut et fort combien il avait été "maltraité" par l'exécutif.

Dès le lendemain du remaniement, certains évoquaient en coulisses la possibilité de constitution par M. Raffarin d'un groupe indépendant.

Pour contrer l'initiative, le président Sarkozy a convoqué, selon plusieurs sources à l'UMP, mardi à 09H30 M. Raffarin et ses amis pour leur demander de renoncer.

"Nous avons décidé de pas constituer de groupe mais d'affirmer en interne ce groupe de réflexion, le débat sur la constitution d'un groupe était sur la table, nous avons trouvé un juste milieu", a dit M. Dallier à l'AFP.

"Cela ne vise nullement Gérard Longuet ou Gérard Larcher mais il y a un problème de fonctionnement entre le gouvernement et le Parlement, le sentiment de ne pas être entendus", a-t-il ajouté.

Au groupe UMP du Sénat, on souligne qu'un tel mouvement "n'a pas d'existence juridique et n'est qu'une +amicale+, comme l'amicale gaulliste qui existe au sein du groupe".

"La création de ce mouvement confirme qu'il existe un équilibre entre les différentes sensibilités qui existent à l'intérieur de cette grande famille qu'est le groupe UMP", a fait valoir M. Longuet à l'AFP.

M. Raffarin n'a cessé de faire entendre sa petite musique depuis son échec face à Gérard Larcher (UMP) pour la présidence du Sénat en septembre 2008. Il a notamment mené une fronde sur la réforme de la taxe professionnelle.

CNSS Des agents s’initient aux outils de communication


L’Ecole de formation en Hautes études commerciales (EF/HEC) en collaboration avec la Caisse nationale de sécurité sociale (CNSS) a organisé, du 2 au 18 novembre 2010, une formation sur la communication interpersonnelle au profit des agents du recouvrement et du contentieux de la CNSS.

Durant près de deux semaines, les agents du recouvrement et du contentieux de la CNSS ont été initiés aux outils de la communication interpersonnelle. Ils ont essentiellement été entretenus sur les thèmes : "Réussir sa communication interpersonnelle de A à Z" et savoir "Mettre tous ses sens au service de son écoute". Selon la directrice-fondatrice de l’EF/HEC, Mme Isabelle Zongo, ce séminaire s’inscrit dans le volet formation continue de son institut. Pour elle, cette formation permettra aux agents du recouvrement et du contentieux d’améliorer leurs rapports relationnels dans le travail.

Cette formation donnera aux agents, les aptitudes de communication permettant d’écarter les préjugés, les intuitions et les déductions qui, souvent, compliquent les situations de communication en entreprise, a expliqué Mme Zongo. Aussi a-t-elle ajouté que les participants ont été instruits sur les éléments pouvant être des obstacles à une bonne communication. Pour Issa Louré, directeur du recouvrement et du contentieux de la CNSS, "cette formation permettra aux agents d’être à l’aise lorsqu’ils communiquent avec des partenaires qui sont les employeurs".

Cela en vue de les éclairer et les amener à comprendre les mécanismes de sécurité sociale et à y adhérer volontairement comme la loi le souhaite. D’après M. Louré il n’y a pas de manière systématique de problèmes de communication dans sa direction mais explique-t-il : "Lorsque vous parlez et vous sentez l’interlocuteur vous comprendre dans le meilleur des sens et que vous arrivez à l’écouter, à soutirer le maximum d’informations de lui, cela fait plaisir".

Par le passé, a indiqué M. Louré, "on n’était pas sûr que ce que l’on disait était convenablement reçu par le partenaire". Selon le directeur du recouvrement et du contentieux, il arrivait souvent que le client fasse autre que le procédé qui lui a été demandé ; ce qui ne permet pas d’aller de l’avant. "Cette formation est vraiment un plus que chacun de nous a pu avoir pour d’abord mieux communiquer entre nous et ensuite avec nos partenaires", a conclu M. Louré.

sidwaya.bf

La SNC de 1983 à nos jours Une manifestation qui grandit au fil du temps


Porté sur les fonts baptismaux en 1983, la Semaine nationale de la culture (SNC) témoigne de la volonté de l’Etat burkinabè de placer la culture au centre des enjeux du développement. Retour sur l’histoire de cette biennale culturelle qui, en 27 ans d’existence, a révélé de nombreux talents artistiques, contribuant ainsi au rayonnement du Burkina Faso.

Tel un bébé applaudi par le cercle de famille, la SNC est venue au monde un jour de l’année 1983, au tout début de la Révolution, au bonheur des autorités burkinabè qui ont œuvré à l’accouchement. Instituée donc au tout début de la Révolution de feu le capitaine Thomas Sankara, la manifestation qui vise essentiellement la promotion de la culture burkinabè dans toute sa diversité, fait son petit bonhomme de chemin. Dans cette dynamique, l’on se retrouve cette année 2010, à la 15e édition de la SNC qui se tient du 27 novembre au 4 décembre, sous le thème : « Culture et traditions ».

Avant d’avoir résisté au temps et vieilli un peu, l’événement culturel a connu des hauts et des bas, tout comme un individu à la recherche de ses marques. Tenue à Ouagadougou, dans une effervescence certaine, du 20 au 30 décembre 1983, l’édition-pilote avait regroupé 2000 artistes tant au volet festival qu’en compétitions dans les arts du spectacle, les arts plastiques et la littérature. Dès lors, la manifestation avait suscité de l’engouement auprès des populations et des artistes, se positionnant ainsi comme un rendez-vous culturel avec lequel, il faudrait désormais compter.

Un an plus tard, soit en décembre 1984, va intervenir la seconde édition de la SNC, avec cette fois-ci comme ville hôte, Gaoua. « La Cité du Bafoudji » deviendra en l’espace d’une semaine, un carrefour culturel. Cette 2e édition, placée sous le signe de la réalisation d’infrastructures et du désenclavement, a contribué à changer un tant soit peu la physionomie de la capitale de la région du Sud-Ouest.

En effet, une salle de spectacles et des infrastructures d’accueil ont été construites, sans oublier l’ouverture de routes, la construction d’un aérodrome et la création d’une radio régionale. En 1985, la SNC a connu une pause, étant donné que les autorités voulaient lui donner une nouvelle orientation. C’est en cela qu’au cours de ladite année, un séminaire national a eu lieu à Matourkou, à quelques encablures de Bobo-Dioulasso, sous la responsabilité du Secrétaire permanent (SP) de la SNC d’alors, Prosper Kompaoré. Les participants à cette rencontre s’étaient penchés sur la périodicité de la manifestation et son contenu artistique.

Au terme des réflexions, des résolutions ont été prises. Il s’agit notamment de la tenue de la manifestation les années paires et de manière tournante, de la redéfinition des disciplines en compétition et de la recherche des stratégies de valorisation du volet festival. Du reste, c’est à la lumière de ce séminaire que la 3e édition de la SNC s’est déroulée en 1986 à Bobo-Dioulasso où elle a connu un succès avec l’« inoubliable » carnaval de plus de 500 masques.

Des stands partis en fumée en 2002

Des groupes célèbres tel le « Théâtre Daniel Sorano » de Dakar avaient également marqué la SNC 86 d’une pierre blanche par leur participation. La SNC va devenir alors une biennale. La 4e édition se tient simultanément dans deux villes, Koudougou et Réo, avant de marquer son retour en 1990, à Bobo-Dioulasso où elle va se sédentariser jusqu’à nos jours.

De fil en aiguille, la SNC va prendre une envergure institutionnelle avec la construction dans la ville hôte, de son siège qui sera inauguré en 2000, lors de la 10e édition. C’est également l’année à laquelle l’actuel SP de la SNC, Bitchibali Dansa a été nommé à son poste, qu’il cumule depuis 2008 avec celui de directeur régional de la Culture, du Tourisme et de la Communication des Hauts-Bassins. Si jusque-là, la manifestation s’est toujours déroulée sans couacs, ce ne sera pas le cas en 2002, à la 12e édition.

La veille, une foire commerciale, introduite pour la première fois, va connaître des imprévus. Un incendie, provoqué par un court-circuit dû à des branchements électriques « pirates », a ravagé 46 stands d’exposition de textile et de produits de la pharmacopée traditionnelle. Le sinistre avait occasionné la perte de plusieurs millions de F CFA. Hormis ce cas malheureux, la SNC 2002 à laquelle le célèbre groupe ivoirien « Magic System » avait pris part, a été celle des innovations majeures. Parmi celles-ci figurent l’institution du principe de parrainage, l’organisation d’un carnaval géant à l’ouverture officielle et la création de plateaux Off.

Et au sujet du parrainage, retenons que le premier parrain de l’histoire de la biennale est Adama Fofana, alors conseiller spécial du président du Faso et ancien ministre chargé des Relations avec le Parlement. Suite à cela, il y a eu les éditions de 2004, 2006, 2008 jusqu’à celle de 2010 dont les portes s’ouvriront dans quelques jours. D’édition en édition, la SNC s’est donc construite, s’imposant maintenant comme l’une des manifestations culturelles qui fait la renommée du pays des hommes intègres.

Et ce succès, la SNC le doit avant tout à son contenu riche de plusieurs activités. L’on peut noter la foire commerciale, les spectacles du Grand prix national des arts et des lettres (GPNAL), que le président du Faso, Blaise Compaoré, soutient à travers l’octroi d’un prix, les compétitions en art culinaire, en littérature, en arts plastiques et en sport (lutte et tir à l’arc). A cela s’ajoutent entre autres, des conférences publiques, des plateaux Off et le village des communautés étrangères. Des activités qui, comme l’a démontré l’expérience, permettent aux Burkinabè de vivre pleinement leur culture, tous les deux ans.

Kader Patrick KARANTAO

Source : site internet SNC


Les hommes de la SNC

Au fil des éditions, la SNC a été dirigée par plusieurs personnalités. Le premier patron de la biennale culturelle est Prosper Kompaoré, actuellement enseignant à l’Université de Ouagadougou et directeur de l’Atelier théâtre burkinabè (ATB). Celui-ci a organisé la manifestation de sa première édition (1983) jusqu’en 1988. Ce fut ensuite au tour de l’écrivain Jacques Prosper Bazié de piloter la SNC en 1990. Deux ans plus tard soit en 1992, Désiré Conombo prenait le relais pour céder sa place plus tard à Désiré Ouédraogo qui organisera l’édition de 1994 de la SNC.

En 1996, la biennale de la culture a été tenue sous la responsabilité d’une autre personne, en l’occurrence Dionou Founawé. S’ensuivra l’arrivée à la tête de la SNC du secrétaire permanent (SP), l’universitaire Salaka Sanou qui va conduire les éditions 1998 et 2000 à bon port. En fin octobre 2000, c’est Bitchibali Dansa qui sera nommé comme SP, succédant ainsi à Salaka Sanou. Et depuis 2008, M. Dansa cumule cette responsabilité avec celle de directeur régional de la Culture, du Tourisme et de la Communication des Hauts-Bassins.

sidwaya.bf

Robot Breakdown Delays New Zealand Mine Rescue

Efforts to reach 29 coal miners trapped underground in New Zealand have stalled after a mechanical robot broke down inside a tunnel.

Police superintendent Gary Knowles said the robot, which was sent into the mine to assess the toxic gas levels and transmit images of the conditions, was damaged and is out of commission.

He said authorities are rushing to bring other robots from Australia and the United States to continue the operation.

The 29 men were trapped in the Pike River Coal Mine on the South Island’s west coast Friday when a buildup of methane gas caused an explosion.

Knowles said everything possible is being done to reach the men, but tests show it is still too dangerous for rescue crews to go underground. He said hopes are beginning to fade as the situation drags on.

Authorities say the men include several British and Australian citizens and range in age from 17 to 62. There has been no contact with them since Friday’s blast.

Some information in this story was provided by AP and AFP.

US Weighing Concerns over New Airport Security Procedures

The U.S. government is said to be looking into the concerns of airplane travelers over new screening procedures that have produced a national outcry.

The procedures involve the use of full-body scanners, and thorough pat-down searches for passengers who refused to be scanned.

A White House spokesman, Robert Gibbs,told reporters Monday that the goal is to maximize security and minimize inconvenience and invasiveness. He said al-Qaida operatives seek to do harm through devices concealed on a body or in luggage put aboard airplanes.

Gibbs noted that the new procedures are currently in place at only 69 out of the nearly 450 airports across the United States.

The head of the Transportation Security Administration, John Pistole, said less invasive ways to achieve the same type of screening are being examined. But he said no changes will take place in the immediate future.

Pistole is urging airline travelers not to engage in boycotts or other delaying tactics at airports as the country faces the Thanksgiving holiday weekend and the busiest travel day of the year on Wednesday.

He was joined in his appeal by U.S. Homeland Security Secretary Janet Napolitano, who also called on travelers to be vigilant and to report suspicious activity.

A loosely organized Internet campaign has been launched. Called “National Opt-Out Day,” it is calling on airline travelers to refuse the body scan on Wednesday, which Pistole points out will only delay people trying to get together with family members for Thanksgiving.

Some information in this story was provided by AFP.

Orange commercialisera l'iPad à prix réduit début décembre

Le Point.fr

La tablette d'Apple débarquera dans les boutiques d'Orange début décembre, à partir de 279 euros.

Par Guerric Poncet

Orange commercialisera l'iPad à prix réduit début décembre

Les opérateurs sont convaincus que l'iPad sera le succès de Noël 2010, et veulent leur part du gâteau © Marcio Jose Sanchez / Ap / Sipa

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Orange a finalement décroché le gros lot. L'opérateur avait déclaré vouloir vendre l'iPad pour les fêtes de Noël, c'est désormais acquis : Orange a obtenu l'autorisation d'Apple de commercialiser la tablette couplée à un forfait. En échange d'un engagement de 12 à 24 mois, le client pourra bénéficier d'une subvention opérateur, synonyme de baisse de prix d'achat. Résultat, l'iPad 16 Go Wi-Fi et 3G, vendu nu à 599 euros, sera proposé à 279 euros (et non 275 euros comme annoncé dans un premier temps) avec engagement de deux ans. C'est vingt euros de moins que la Galaxy Tab de Samsung, proposée à 299 euros avec le même type d'engagement.

Interrogé sur BFM Business, Stéphane Richard, P-DG d'Orange, a salué une "super nouvelle pour tous les amateurs d'Apple". D'après lui, l'iPad sera commercialisé au "début du mois de décembre, dans toutes les boutiques Orange". Les forfaits permettront "de s'en servir non seulement en Wi-Fi chez soi ou via les Hotspots Orange, mais aussi sur le réseau mobile", explique Stéphane Richard. Le forfait le plus riche en fonctionnalités sera proposé à 35 euros par mois, avec engagement de deux ans. Le groupe n'a pas communiqué sur les autres offres.

L'iPad chez Orange, mais à quel prix ?

La grande inconnue, ce sont les détails de l'accord. Habituellement très gourmand, Apple a sans doute proposé des conditions exigeantes. Mais pressé par la commercialisation de la Galaxy Tab de Samsung à 299 euros, la Pomme a peut-être revu sa copie. Dans tous les cas, la lenteur des négociations, en cours depuis plusieurs mois, prouve que les choses n'ont pas été simples. Stéphane Richard laisse d'ailleurs transparaître quelques tensions : "Nous avons des relations étroites avec Apple. Cela n'exclut pas des tensions, voire des conflits", a-t-il expliqué lundi matin.

Orange devrait donc fournir bon nombre de hottes de Noël. D'autant que du côté de SFR et de Bouygues, eux aussi en négociation avec Apple pour une commercialisation de l'iPad avant Noël, rien ne semble avoir abouti.

Masters de Tennis: Nadal renverse la situation face à Roddick

L'Espagnol Rafael Nadal lors du match contre Andy Roddick, le 22 novembre 2010 à Londres
L'Espagnol Rafael Nadal lors du match contre Andy Roddick, le 22 novembre 2010 à Londres
L'Espagnol Rafael Nadal lors du match contre Andy Roddick, le 22 novembre 2010 à Londres Glyn Kirk AFP

ladepeche.frRafael Nadal a renversé une situation compromise pour s'imposer face à l'Américain Andy Roddick en trois sets 3-6, 7-6 (7/5), 6-4, dans son premier match du Masters, lundi à Londres.

Après avoir perdu la première manche, l'Espagnol a encore cédé son engagement au début de la deuxième, se retrouvant mené 2 jeux à 1. Dominé au service, le N.1 mondial n'avait jusqu'alors pas pu compenser du fond du court, ses coups ne faisant pas assez mal sur la surface qui lui convient le moins.

Le Texan connaissait le goût de la victoire contre Nadal pour l'avoir déjà battu à trois reprises, la dernière fois au printemps à Miami. Mais il n'a pas su enfoncer le clou, reperdant immédiatement sa mise en jeu.

L'Espagnol a alors enfin haussé le ton au service (5 aces dans le deuxième set), tout en ajustant le tir au passing. Roddick n'a plus obtenu une seule balle de break jusqu'à la fin match.

Avec cette victoire à l'arraché, Nadal a déjà fait mieux que l'année dernière, lorsqu'il avait quitté Londres sur trois défaites, mais il n'aura convaincu personne de sa capacité à remporter le Masters.

Le dernier tournoi de la saison est l'épreuve la plus prestigieuse qui lui manque, tous les autres grands trophées du tennis figurant déjà à son palmarès (les quatre Grands Chelems, les jeux Olympiques, la Coupe Davis).

Le Majorquin continue à connaître des difficultés en salle, où il n'a remporté qu'un seul de ses 43 titres, en 2006 à Madrid, surtout contre les gros serveurs comme Roddick (17 aces lundi).

Plus que la rapidité de la surface, que tous les joueurs jugent modérée à l'O2 Arena, c'est le rebond bas qui le gêne. "La balle n'a pas de vie", dit-il.

L'Espagnol, assuré de terminer la saison à la première place quel que soit le résultat du Masters, s'est pourtant préparé le mieux possible, déclarant notamment forfait pour de Paris-Bercy afin de soigner un début de tendinite à l'épaule et d'arriver plus frais à Londres. Il s'agissait de son premier match depuis le tournoi de Shanghai mi-octobre.

Nadal affrontera mercredi Novak Djokovic dans son deuxième match du groupe A.

A dix jours de la finale de la Coupe Davis contre la France, le Serbe a réussi à se concentrer sur son Masters pour s'imposer sans bavure 6-3, 6-3 face à Tomas Berdych.

"C'est tout sauf facile. Tout le monde sait que la Coupe Davis, c'est très spécial. Tout le monde attend ça. Mais j'arrive à contrôler mes émotions", a assuré le N.3 mondial.

Le Tchèque, qui disputait son premier match dans un Masters, n'a pas échappé à la nervosité des novices face au plus expérimenté, bien que plus jeune, Djokovic, vainqueur de l'épreuve en 2008.l

Gambia Cuts Ties with Iran

Gambia announced Monday that it is severing all ties with Iran.

The West African nation gave Iranian citizens representing the government 48 hours to leave the country.

A statement issued by the Gambian foreign ministry said that “all government of the Gambia projects and programs, which were being implemented in cooperation with the government of the Islamic Republic of Iran have been canceled.”

Gambian officials gave no reason for the move.

The two countries were recently mentioned in a report from Nigerian authorities who intercepted an arms shipment from Iran believed to be destined for Gambia.

The Nigerian government reported to the U.N. Security Council last week that the weapons, including rockets and grenades, were found last month in Lagos.

United Nations sanctions prohibit Tehran from shipping weapons abroad.

Some information in this story was provided by AFP and Reuters.

La Française arrêtée à Sao Paulo "va très bien", selon le consul de France

AFP

La Française arrêtée à Sao Paulo "va très bien", selon le consul de France

La Française de 28 ans, Jessica Briffault, arrêtée mardi à l'aéroport de Sao Paulo en possession de 9 kg de cocaïne "va très bien", a indiqué lundi à l'AFP le consul général de France à Sao Paulo Sylvain Itte.

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La Française de 28 ans, Jessica Briffault, arrêtée mardi à l'aéroport de Sao Paulo en possession de 9 kg de cocaïne "va très bien", a indiqué lundi à l'AFP le consul général de France à Sao Paulo Sylvain Itte.

"On est en train de parler avec elle. Elle va très bien", a dit M. Itte depuis la prison où il lui a rendu visite. La jeune Française est incarcérée à la prison pour femmes de Sao Paulo.

"Jessica Briffault est arrivée le 16 novembre dans cette prison", le jour même de son interpellation à l'aéroport international de Guarulhos, a confirmé de son côté un porte-parole du pénitencier.

Le père de Jessica, Michel Briffault, a indiqué à la presse française qu'elle avait été "piégée" par la promesse d'un voyage gratuit au Brésil.

Selon le porte-parole du ministère français des Affaires étrangères, Bernard Valero, quatorze français sont actuellement détenus à Sao Paulo pour des affaires de drogue, mais il est "prématuré", selon lui, d'établir un lien entre elles.

Ces Français, dont plusieurs jeunes femmes, sont tous "originaires de la région parisienne", selon la soeur de Jessica, Joanna Briffault qui, jointe par l'AFP, s'inquiète d'une filière organisée et assure que la police française se penche sur le dossier.

Son père a déclaré à l'AFP que, salariée d'un centre de rééducation fonctionnelle, elle avait pris huit jours de congés. "C'est une jeune fille de 28 ans qui avait une vie normale. Elle a toujours travaillé".

Après sa visite, le consul de France a indiqué qu'il s'était entretenu plus d'une demi-heure avec Jessica, incarcérée avec six autres Françaises, dont une arrêtée trois jours avant elle également en possession de drogue. "Elles sont toutes ensemble et leurs conditions de détention sont bonnes", a-t-il dit à l'AFP. Il a également rendu visite aux autres Françaises.

Jessica a été arrêtée avec neuf kilos de cocaïne cachée dans une valise qui, selon elle, lui a été donnée par une amie rencontrée en France et revue au Brésil, a rapporté Sylvain Itte.

Quatre Françaises ont été arrêtées au cours des derniers mois à Sao Paulo, mais pour autant "on ne peut pas établir l'existence d'un réseau", a-t-il dit.

Le consulat a soumis une liste d'avocats à la jeune femme qui risque de cinq à quinze ans de prison. Un juge doit être prochainement désigné pour instruire cette affaire.

La mairie de Paris présente son plan hiver d'aide aux sans-abri

AFP
Une vieille femme fait la manche assise dans le froid sur le trottoir  d'un rue du quatrième arrondissement de Paris le 15 décembre 2009.
Une vieille femme fait la manche assise dans le froid sur le trottoir  d'un rue du quatrième arrondissement de Paris le 15 décembre 2009.
Une vieille femme fait la manche assise dans le froid sur le trottoir d'un rue du quatrième arrondissement de Paris le 15 décembre 2009. Jacques Demarthon AFP/Archives

Six gymnases et cinq mairies mobilisables, maraudes et centres d'hébergement renforcés: la mairie de Paris a présenté lundi son plan d'aide aux sans-abri pour l'hiver 2010-2011, avec plus de places prévues que l'an dernier, tout en déplorant des manquements de l'Etat en rapport avec l'exclusion.

"La lutte contre l'exclusion est une compétence de l'Etat mais nous sommes engagés au-delà de nos compétences et je vis ce début d'hiver avec une certaine inquiétude", a souligné devant la presse Olga Trostiansky, adjointe (PS) au maire de Paris et chargée de la lutte contre l'exclusion.

Elle a rappelé que la mairie partageait le "constat" des associations d'aide aux SDF sur les baisses d'investissements de l'Etat pour les plus marginalisés: "Il y a eu une multiplication des annonces mais concrètement on voit plutôt une baisse des budgets plutôt qu'une volonté politique forte".

Pour l'hiver 2010-2011, l'adjointe à l'exclusion a annoncé que six gymnases (Ve, VIIe, XIIe, XIVe, XVIIe et XIXe) contre cinq l'an dernier "seront mobilisables" en cas de grand froid (350 places contre 290 l'an dernier).

De même, les mairies des Ier, IIIe, IVe et XIe arrondissements "se sont portées volontaires pour accueillir dans des lieux adaptés des sans-abri la nuit" en cas de températures négatives. Par exemple la mairie du XIe ouvrira une salle avenue Jean Aicart pouvant accueillir une vingtaine d'hommes et de femmes.

Les maraudes seront renforcées notamment dans les bois de Vincennes et de Boulogne où résident toujours des dizaines de sans-abri. La mairie s'appuiera aussi sur son "unité mobile" d'assistance aux SDF composée de 27 agents (contre 12 en 2004).

La ville va aussi éditer un mini guide spécial hiver présentant les adresses des distributions alimentaires en accès direct, des lieux d'accueil de jour, des bains-douches, des permanences d'accès aux soins de santé et donnant des conseils sur la conduite à tenir pendant les périodes de grand froid ainsi que les numéros utiles.

Au total, la collectivité parisienne consacre 500.000 euros au financement de ce plan grand froid, en plus de son budget de 5,5 millions d'euros pour l'aide alimentaire permettant la distribution de plus de 3 millions de repas chaque année, a en outre précisé Mme Trostiansky.

La mairie a également dévoilé lundi un rapport de l'"observatoire Parisien de l'Insertion et de la lutte contre l'exclusion" sur les sans-abri à Paris. Il souligne que les SDF sont plus nombreux en hiver dans les quartiers centraux de Paris et plus nombreux l'été dans les bois de Boulogne et Vincennes.

"Le principal regroupement" des sans-abri, selon ce rapport, se retrouve sur un axe qui emprunte le tracé du Canal St-Martin (Nord-est de Paris). Cette population est aussi plus nombreuse aux abords des grandes gares parisiennes. Une autre étude de 2008 citée dans le rapport avait recensé 600 sans-abri dans l'enceinte des gares du Nord et de l'Est.

Les structures d'hébergement d'urgence totalisent 8.300 places à Paris. 61% de la capacité régionale d'hébergement est localisée à Paris (contre 22% en petite couronne et 17% en grande couronne).

Former Congolese VP Pleads Innocent to War Crimes Charges

The former vice president of the Democratic Republic of Congo, Jean-Pierre Bemba, pleaded not guilty Monday to charges of murder, rape and pillage at the start of his war crimes trial at the International Criminal Court in The Hague.

Bemba is charged with three counts of war crimes and two counts of crimes against humanity for atrocities allegedly committed by his troops in the Central African Republic in late 2002 and early 2003.

International Criminal Court chief prosecutor Luis Moreno-Ocampo said Bemba permitted some 1,500 members of his personal militia, the Movement for the Liberation of Congo, to raid C.A.R. villages.

Moreno-Ocampo said small groups of soldiers invaded houses, took possessions that could be carried off and raped women regardless of their age.

He said the troops who committed the crimes were under Bemba’s “effective authority and control.”

Bemba’s lawyer Liris Nkwebe told the court that his client rejects all the charges against him.

Bemba’s defense lawyers say he had no command of the troops once they crossed the border into the Central African Republic and is not responsible for their crimes.

He sent his fighters to the C.A.R. at the request of the country’s then-President Ange-Feliz Patasse. Patasse wanted them to fight a rebellion led by the country’s former army chief of staff, Francois Bozize, who is now the C.A.R.’s president.

Bemba was later vice president of the Democratic Republic of Congo and finished second in the DRC’s 2006 presidential election. He fled the country after his militia clashed with security forces in 2007 and was arrested in 2008 in Belgium.

Bemba’s is the highest profile trial so far at the International Criminal Court.

More than 1,000 people have asked to be recognized as victims in the alleged atrocities.

Présidentielle : Jour d’élection au Burkina Faso

Les membres dudit bureau lui refusent le droit d’accomplir son devoir citoyen. Il tente une explication mais peine perdue. Furieux, il déchire sa carte d’électeur sous le regard médusé de l’assistance. Cette scène vécue en ces lieux nous donne un avant-goût des réalités que nous constaterons lors de notre tournée un peu plus tard dans les cinq (5) arrondissements de Ouagadougou.

Secteur 1, école primaire Cathédrale. Il est 8h. Devant les bureaux de vote n° 4 ; 5 et 6, on ne se bouscule pas pour le vote. Aucune file d’attente, seulement un électeur devant chaque bureau. Issa Zongo se présente au poste n°6 et présente la déclaration de perte de sa carte nationale d’identité (CNIB).

Trois heures plus tard, c’est-à-dire à onze 11h, cap sur l’arrondissement de Baskuy, dont la Commission électorale indépendante d’arrondissement est basée à la Maison des jeunes et de la culture Naaba Abga (secteur 10). Dès l’entrée, on est accueillis par deux agents de distribution des CNIB, et des cartes d’électeurs sont sur les lieux afin de permettre aux retardataires qui n’avaient pas encore retiré leur carte de se rattraper le jour J.

Malheureusement, nombreux étaient ceux qui se faisaient toujours attendre à notre passage autour de 12 heures. « Depuis ce matin, seulement 50 personnes sont passées devant ma table pour retirer leur CNIB », nous confie Hamidou Coulibaly qui, lui, en avait distribué plus que son voisin Clément Badolo : « je n’ai distribué que 20 cartes d’électeurs ». Près d’eux, le président du bureau de vote n°1, Noël Nabaloum, nous dresse son constat : 5 heures après l’ouverture des urnes, « les gens viennent au compte-gouttes.

Parmi eux, il y en a dont les cartes comportent des erreurs de noms, de date de naissance et nous en oublions. Quelques fois, les noms inscrits sur les cartes ne sont pas conformes à ceux du fichier électoral. Nous faisons appel aux responsables de la CEIA (NDLR : commission électorale indépendante d’arrondissement de Baskuy), qui arrivent à résoudre certains problèmes ». Au Bureau de vote n°10, les représentants des candidats Blaise Compaoré, Arba Diallo et Bénéwendé veillent au grain.

Le représentant du premier candidat cité, Barthelemy Zongo, n’est pas content de deux faits : le bureau de vote a ouvert avec une vingtaine de minutes de retard, et la lenteur des agents fait, selon lui, que chaque électeur met 5 à 10 minutes entre les vérifications et l’urne. Le président du bureau de vote, Mahamadi Tapsoba, s’en défend en rejetant la responsabilité du retard sur le gardien des locaux. Au sujet du temps mis par électeur, il fait remarquer que certains ne comprennent pas la procédure du vote, d’où la nécessité de la leur expliquer.

Sous le soleil au camp

Dans l’arrondissement de Boulmiougou, les premiers bureaux de vote sis au camp de l’Amitié étaient sous le soleil accablant au bord de la voie, et les agents de vote se sont abrités sous quelques arbres qui n’empêchaient pas les rayons de celui-là de les atteindre. Il n’en fallut pas plus pour mettre en colère le président du bureau de vote n°4 : « Jusqu’à hier, on nous a toujours dit que l’école du camp de l’unité qui a servi pour les élections depuis 1991 nous est accordée, et aujourd’hui on nous met au dehors sous le soleil.

Franchement on ne s’y attendait pas. Vous voyez comment les rayons solaires tapent nos crânes ? » En ces lieux, seul le Congrès pour la démocratie et le progrès (CDP) était représenté, en la personne d’Agnès Dédoui. On pouvait constater l’absence des représentants des autres candidats à travers les chaises vides. Le maire de la capitale, émissaire du candidat Blaise Compaoré, Simon Compaoré, de passage sur le lieu, a remis à la représentante de la majorité présidentielle deux (2) bidons d’eau minérale.

Selon le bourgmestre, il fait le tour pour constater le déroulement du scrutin et servir de l’eau aux siens. « Je ne veux pas servir les agents des bureaux de vote et les autres, sinon vous (NDLR : les journalistes) direz que c’est de la corruption. Pour les représentants de l’opposition, à eux de se débrouiller. C’est le chat qui fait ses propres dépenses », a-t-il dit avant d’ironiser ainsi : « Est-ce que vous les voyez ici, eux qui veulent le pouvoir ? Ça veut tout dire ».

Le président relevé

Selon des informations à nous données sur place par le maire Simon, le président du bureau de vote n°59, au lycée le Rônier, secteur 30, aurait permis à cinq personnes de voter avec leur acte de naissance et il a été immédiatement relevé de ses fonctions par le président de la CENI, arrivé dare-dare sur les lieux, et remplacé par un de ses collaborateurs.

« Nous avons demandé qu’il soit auditionné pour savoir les mobiles de son acte. Si c’est du sabotage, qu’il réponde de ses actes », a conclu l’édile de la capitale. A entendre les responsables de la CEIA de Boulmiougou, plus de 87 000 inscrits ont été enregistrés dans l’arrondissement pour le vote ; à Bogodogo, ils sont 108 178, mais à l’école Sanyiri, les agents distributaires Maïmouna Basséré, Sandrine Sanon et Rosalie Kiemdé avaient toujours, aux environs de 14h, des tas de CNIB et de cartes d’électeurs.

Elles voulaient se rendre utiles à travers la distribution des cartes et des CNIB dans les bureaux de vote n° 1, 2, 3 et 36 alors que le minimum retiré était 8 et le maximum 16.

Le vote refusé à deux fonctionnaires

Au sein de la commune de Nongr-Maasom, alors que le président du bureau de vote n°8, Jonas B Traoré, nous a dit que les choses se déroulaient bien, sans incident, le représentant de Me Bénéwende Sankara, Rodrigue Dabiré, n’a pas été de cet avis : « Le président de la CEIA a voulu faire voter deux fonctionnaires venus de Koudougou, mais j’ai protesté, et Jonas Traoré a aussi refusé catégoriquement que ces derniers puissent voter », nous a-t-il relaté.

Le président du bureau nous confirma l’incident tout en tentant d’en minimiser la portée. A la CEIA, le président, El Hadj Kontogomdé Baba Sidiki, nous a informés que sa structure avait en charge 68 921 inscrits et 163 bureaux de vote. A propos des reproches qui lui sont faits, il a souligné qu’il ignorait que ces deux (2) fonctionnaires n’avaient pas un certificat de transfert qui leur permettait de voter après leur affectation dans la capitale. Autour de 16h à Sig-Noghin, on s’afférait déjà à remettre les prises en charge des membres du bureau de vote.

En ces lieux, les opérations de vote se déroulaient à une cadence timide. Il y avait une présence remarquable des représentants des candidats, en l’occurrence ceux de Blaise Compaoré, de Boukary Kaboré, dit le Lion, de Bénéwendé Sankara et d’Arba Diallo. L’un d’eux ne cacha pas sa déception : « Il n’y a que les femmes et les personnes âgées qui viennent voter. Où sont les jeunes pour le changement ? » s’interrogea-t-il amer. Son voisin, non loin de lui, était plutôt optimiste : « Allez et préparez-vous au second tour », nous a-t-il lancé.

A la fin de ce périple, on ne peut pas être enthousiaste, il y a beaucoup à faire pour faire bouger les lignes. Qu’à cela ne tienne, les reporters japonais qui nous ont suivis, Maya Michimaru et Takoro Shimizo, accompagnés de notre compatriote vivant en France Soumaïla Ouédraogo, ont suivi une élection présidentielle, chose qui n’existe pas chez eux.

Zowenmanogo Dieudonné Zoungrana, Abdou Karim Sawadogo, Issa Bebané