23 novembre, 2010

Ligue des champions: Marseille au rendez-vous avec son histoire à Moscou

AFP

Ligue des champions: Marseille au rendez-vous avec son histoire à Moscou

Marseille a brillamment honoré mardi le rendez-vous fixé avec sa propre histoire en se qualifiant pour la première fois depuis son titre de 1993 pour les 8e de finale de la Ligue des champions, grâce à sa victoire dans le grand froid de Moscou devant le Spartak (0-3).

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Marseille a brillamment honoré mardi le rendez-vous fixé avec sa propre histoire en se qualifiant pour la première fois depuis son titre de 1993 pour les 8e de finale de la Ligue des champions, grâce à sa victoire dans le grand froid de Moscou devant le Spartak (0-3).

Cet objectif clairement annoncé se refusait depuis trois saisons à l'OM, relégué systématiquement, parfois de peu, dans l'anonymat de l'Europa League une fois février sonné.

Cette victoire de panache, le champion de France l'a acquise sous les yeux de sa propriétaire d'origine russe Margarita Louis-Dreyfus, qui avait précisément rappelé l'avant-veille du match qu'elle vivrait quasiment comme un "échec" une non-qualification en 8e. Il en allait en effet de 3 millions d'euros nets de recettes...

La réception de Chelsea le 8 décembre ne constituera donc qu'une étape sans enjeu pour une équipe qui a réalisé un carton plein depuis ses deux premiers faux-pas, à domicile d'entrée devant le Spartak précisément (défaite 1-0), puis à Stamford Bridge (défaite 0-2).

L'OM a construit intelligemment son succès mardi, ouvrant rapidement la marque avant de laisser le ballon au Spartak et conclure l'affaire en contre après la pause, à la grande joie de ses 210 supporteurs un brin perdus et frigorifiés (-2°C) parmi 60.000 Russes.

L'OM signait d'abord une première mi-temps parfaite, tout en hyper-efficacité offensive et sérénité défensive.

Valbuena transformait en effet en but splendide la seule occasion de la période. Servi de volée par Heinze qui récupérait un centre en cloche de Rémy, l'international français, dos au but, frappait en pivot et trouvait la lucarne de Dykan, héros du match aller (0-1, 18). Buteur avec l'équipe de France contre l'Angleterre à Wembley, le petit attaquant marseillais, qui affirmait récemment se trouver insuffisamment décisif, inscrivait là son 2e but de la saison seulement avec l'OM, profitant au passage d'une certaine fébrilité de l'arrière-garde russe.

Sans autre opportunité franche de la mi-temps, l'OM, progressivement dominé au milieu où Ibson, prenait de l'envergure, veillait âprement sur cet acquis précieux grâce à une défense de fer. Celle notamment d'Azpilicueta, décidément en forme, qui coupait les trajectoires russes et intervenait avec autorité dans les pieds d'un menaçant Welliton (37). Mbia sauvait aussi quelques ballons chauds dans une fin de mi-temps estampillée moscovite, tout comme Mandanda, dont une claquette surprenait les attaquants spartakistes (44).

Le suspense ne durait guère ensuite...

Alerté par Brandao, titularisé après le forfait de Gignac, Rémy ratait sa frappe mais celle-ci se transformait en lob de la défense russe. L'ancien Niçois récupérait l'improbable offrande et tirait d'instinct. Le ballon touchait les deux poteaux avant de finir dans le but (0-2, 54).

Brandao, quant à lui, marquait pour la première fois de la saison d'une frappe croisée du gauche, au bout d'un contre d'Ayew (0-3, 68). Le scénario rêvé était définitivement scellé, d'autant que Welliton avait été exclu pour une double brutalité sur Mandanda et Diawara (64). Deschamps n'avait plus qu'à faire tourner. Un luxe heureux...

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