02 septembre, 2013

Etats-Unis: des extrémistes tentent d’infiltrer les services de renseignement


. © Fati Moalusi Al-Qaïda et d’autres groupes considérés comme ennemis ont cherché à plusieurs reprises à infiltrer les agences de renseignement américaines, ce qui a amené celles-ci à lancer des enquêtes sur des milliers de leurs employés, a rapporté lundi le Washington Post.
La CIA a révélé qu’environ un cinquième des postulants à un emploi présentant un profil suspect avait “des liens significatifs avec des terroristes et/ou des services de renseignement hostiles”, écrit le journal en citant un document confidentiel.
Le document a été remis au journal à une date non précisée par Edward Snowden, l’ancien consultant de l’Agence nationale de sécurité américaine (NSA) en fuite, qui a obtenu l’asile temporaire en Russie.
Bien que le document ne donne pas de détails sur la nature des liens terroristes ou hostiles des candidats, il cite le plus souvent le Hamas, le Hezbollah, Al-Qaïda et ses affiliés.
La crainte d’infiltration est telle que la NSA avait prévu l’année dernière d’enquêter sur au moins 4.000 personnes qui avaient obtenu une habilitation de sécurité.
La NSA a surveillé des activités potentiellement suspectes de membres du personnel en passant au crible des milliards de frappes sur les claviers des ordinateurs de travail.
Les comportements suspects incluent la consultation de bases de données confidentielles par des personnes qui n’y ont pas accès habituellement ou le téléchargement de certains documents, ont expliqué au Post deux personnes familières du logiciel utilisé pour surveiller le personnel.
Mais le programme, qui a couté des millions de dollars, a connu des retards importants, et n’a surtout jamais détecté Snowden copiant un large éventail de documents hautement confidentiels de la NSA.
“Au cours des dernières années, un petit nombre de candidats à la CIA ont été signalés pour divers problèmes”, a déclaré un responsable.
“Durant cette période, une personne sur cinq de ce petit groupe avait effectivement des liens significatifs avec des services de renseignement hostiles et/ou des groupes terroristes”.
Selon le même document confidentiel, la NSA serait en train de créer une énorme base de données appelée Wildsage pour partager des renseignements sensibles entre les centres de cybersécurité. Mais cette base de données pourrait elle-même être infiltrée, craignent les agences de renseignement américaines.
Celles-ci ont intensifié l’examen des menaces internes après la divulgation de centaines de milliers de documents confidentiels par WikiLeaks en 2010.
Le responsable de cette plus grande fuite de l’histoire des Etats-Unis, le soldat Bradley Manning, un analyste du renseignement qui s’appelle maintenant Chelsea Manning, a été condamné fin août à 35 ans de prison.
En 2011, le Congrès avait chargé le directeur du renseignement national James Clapper de mettre en place un “programme de détection automatisé des menaces internes” pour empêcher à l’avenir des fuites du type Wikileaks ou identifier des agents doubles.
Mais le projet a été retardé à plusieurs reprises, ajoute le Washington Post.

Copyright 2013 Agence France-Presse.

L'ONG des Frères musulmans menacée de dissolution

La justice égyptienne a recommandé lundi la dissolution des Frères musulmans en tant qu'organisation non gouvernementale (ONG), a-t-on appris de sources judiciaires. Un tribunal se prononcera le 12 novembre sur le dossier.
L'organisation islamiste, fondée en 1928 et officiellement interdite depuis 1954, s'est constituée en ONG pour répondre à ceux qui l'accusent de n'avoir aucun statut légal.
La confrérie a fonctionné dans une illégalité formelle jusqu'à la chute du régime d'Hosni Moubarak en février 2011, à la suite de laquelle le courant islamiste a remporté une série de succès électoraux qui ont porté ses partisans au pouvoir.
Les partisans du président égyptien déchu Mohamed Morsi, issu des Frères musulmans, ont quant à eux appelé à des manifestations à l'échelle nationale mardi, deux mois jour pour jour après sa destitution par l'armée. Ils souhaitent "une participation active dans ces manifestations et autres activités visant à obtenir le retour" de M. Morsi.
Deux semaines de répression sanglante
Les partisans du président islamiste déchu n'avaient rassemblé que quelques milliers de manifestants vendredi dernier, signe que leur capacité à mobiliser a été réduite par deux semaines de répression sanglante et l'arrestation de leurs dirigeants.
Premier président élu démocratiquement en Egypte, M. Morsi a été destitué et arrêté le 3 juillet par l'armée. Le 14 août, le gouvernement mis en place par l'armée a ordonné la dispersion par la force de tous les rassemblements pro-Morsi, provoquant un bain de sang, en particulier au Caire.
Plus d'un millier de personnes ont été tuées en une semaine, des manifestants pour l'essentiel, et plus de 2000 Frères musulmans ont été arrêtés, dont la quasi-totalité des dirigeants de la confrérie.
Au Caire, une bombe artisanale a explosé dans un poste de police du centre, blessant deux employés, rapporte l'agence de presse égyptienne Mena. L'engin explosif a été lancé par trois personnes circulant à moto, précise l'agence.


(ats /

Skype a développé la technologie pour passer des appels avec vidéo en 3D

© - Institute for Creative Technologies 
« Nous avons travaillé en labo pour développer les capacités des écrans 3D et l’enregistrement en 3D », a indiqué à la BBC Mark Gillett, vice-président de Microsoft pour Skype. Mais il précise que le lancement de cette technologie pourrait ne pas avoir lieu avant plusieurs années.
« Nous avons assisté à beaucoup de progrès en matière d’écrans et beaucoup de gens achètent maintenant des télévisions et des écrans d’ordinateurs compatibles avec la 3D. Mais il n’existe pas encore d’appareil d’enregistrement. Quand vous travaillez avec cette sorte de technologie, vous devez ajouter de multiples caméras à votre ordinateur, les régler précisément et les faire pointer sur l’angle adéquat. Nous avons réussi à le faire en laboratoire, nous savons comment le faire fonctionner et nous cherchons dans l’écosystème des appareils et de leurs fonctionnalités pour être capable de pouvoir le proposer afin d’être en mesure de prendre une décision lorsque nous penserons mettre quelque chose de ce genre sur le marché » , ajoute Gillett.
En avril, Skype avait indiqué qu’elle cherchait un moyen de créer des « sosies » pour permettre aux employés qui ne peuvent se rendre à des réunions d’assurer une sorte de présence physique. Depuis cette annonce, les spéculations allaient bon train.
La décision de Skype de proposer la 3D pourrait déclencher un retournement du marché de la 3D. En effet, beaucoup de firmes ont déjà commencé à se désengager de cette technologie. C’est le cas par exemple de la division ESPN de Disney qui a annoncé récemment qu’elle abandonnait la 3D. 

Scandale en GB : le gouvernement a vendu des produits chimiques à la Syrie


La Grande Bretagne a permis aux entreprises de vendre des produits chimiques en Syrie susceptible d'être utilisés pour fabriquer des gaz neurotoxiques, a révélé le site britannique Daily record.
Les licences d'exportation pour le fluorure de potassium et le fluorure de sodium ont été accordées 10 mois après le déclenchement de l’insurrection en Syrie.
Toujours selon le site, les licences d'exportation de produits chimiques ont été délivrées par le Secrétariat du Département du commerce Vince Cable for Business, Innovation and Skills, le mois de Janvier dernier.
Ils ont été révoqués seulement six mois plus tard, lorsque l'Union européenne a imposé des sanctions sévères contre le régime d'Assad
Samedi dernier, ces révélations ont soulevé un tollé au sein de la classe politique britannique. Aussi bien les politiciens que les militants hostiles au trafic d’armes ont exhorté le Premier ministre David Cameron de s’expliquer pourquoi les licences ont été accordées.
Le leader du SNP à Westminster, Angus Robertson MP, a déclaré vouloir soulever cette question à la chambres des communes dès que possible pour savoir  ce que le gouvernement britannique a fait pour savoir où ces produits chimiques ont été envoyés et pour quoi devaient-ils être utilisés.
« Nous devons savoir pour qui ces produits chimiques ont été vendus , pourquoi ils ont été vendus, et si le gouvernement britannique était au courant que les produits chimiques pourraient être utilisés pour des armes chimiques ».
Mark Bitel de la campagne contre le commerce d’armes (Ecosse ) a dit: « Le gouvernement britannique prétend avoir une politique éthique sur les exportations d'armes , mais en la pratique, la réalité est très différente. Le gouvernement est hypocrite de parler d'armes chimiques s'il octroi de licences à des entreprises d'exporter à des pays comme la Syrie » .
Certains détails ont émergé le mois de Juillet dernier sur des ventes par la Royaume-Uni de produits chimiques pour la Syrie, mais les dates cruciales des exportations ont été retenues.
Le gouvernement a refusé d'identifier les titulaires de permis ou de dire si les licences ont été délivrées pour une ou deux compagnies.
La version propagée est que les produits chimiques sont sous forme de poudre et hautement toxiques et que les licences ont précisé qu'ils devraient être utilisés pour la fabrication de structures en aluminium tels que les cadres de fenêtres.
 Le Département des affaires Innovation and Skills a déclaré: « Le gouvernement britannique adopte l’un des régimes les plus rigoureux en matière de contrôle des exportations dans le monde ».
" Une licence d'exportation n’est pas accordée lorsque nous évaluons qu’il existe un risque évident que les marchandises puissent être utilisées pour la répression interne , provoquer ou prolonger des conflits au sein d'un pays, être utilisés de manière agressive contre un autre pays ou porter une risque à notre sécurité nationale », explique le departement.
Ces révélations interviennent au lendemain du vote de la chambre des communes qui interdit au gouvernement britannique de mener une frappe militaire contre la Syrie.
Selon l'ancien chef de l'armée britannique, Général Lord Dannatt, cette décision est « une victoire du bon sens et de la démocratie ».

Source: almanar.com.lb

Lavrov : Les USA cherchent à renverser les régimes qui lui sont hostiles



Le Ministre des Affaires étrangères, Sergueï Lavrov, n’a pas mâché ses mots  quand il a accusé les Etats-Unis de «   chercher à renverser les régimes qui lui sont hostiles tout en épargnant  les régimes autoritaires qui lui sont  alliés. »
Il a ajouté que  « les accusations occidentales contre  Damas ne sont pas convaincantes du tout ».
Lavrov qui s’exprimait  ce  lundi devant les étudiants de l'Institut des relations internationales de Moscou a souligné que « la Russie confirme le droit des peuples à l'autodétermination et met en garde  l'incitation à l'usage de la force pour changer les régimes ».
Et de poursuivre : « les puissances occidentales tentent de garder l'ancien équilibre des pouvoirs et s'oppose à la création d'un monde multipolaire plus juste ».
Lavrov a déclaré que « les données fournies par la partie américaine à la Russie ne contiennent pas d'informations spécifiques, ni des cartes géographiques ni des noms, soulignant l'existence de nombreuses contradictions dans ces rapports ».
Le ministre russe a souligné: « Il y a de nombreuses incertitudes et il n'y a pas de faits et le rapport n’est pas du tout  convaincant».
Et de conclure : «   l'Occident prétend qu'il a déjà des preuves pour suggérer l'utilisation d'armes chimiques en Syrie , mais elles sont confidentielles et ne peuvent être divulguées , or  le prétexte du secret est  un mauvais  argument surtout quand il s'agit de guerre et de paix ».

Burkina Faso: affaire Romuald Tuina : Un pays voisin soupçonné ?

Suite à l’incident qui s’est produit au palais de Kossyam dans la nuit du 30 au 31 août dernier, le substitut du procureur du Faso, Blaise Bazié, s’est exprimé samedi soir sur les antennes de la télévision nationale. Dans son interview, il a révélé un détail qui pourrait être considéré comme un soupçon à l’égard d’un pays voisin.
D'où venait le soldat Romuald Tuina ? (Photo d'illustration - RFI)
D’où venait le soldat Romuald Tuina ? (Photo d’illustration – RFI)
Le substitut du procureur, lors de la lecture du communiqué du parquet, a souligné qu’un billet de sortie de prison d’un pays voisin, avait été retrouvé parmi les documents de poche du sieur Tuina : « Dans les documents découverts sur lui, il a été retrouvé un billet de sortie de prison délivré par l’administration pénitentiaire d’un pays voisin ».
 Cette révélation suppose que l’ex-élément du Régiment de Sécurité Présidentielle, en cavale après avoir tiré à bout portant sur un citoyen et braqué en pleine journée une banque, se trouvait dans la prison d’un pays voisin, au su  sans doute de l’administration dudit pays.
Tuina aurait séjourné entre temps au Mali
Quel est donc ce pays voisin dont le procureur du Faso a préféré taire le nom ? Pas de réponse officielle. Toutefois, selon des sources proches de la famille de l’ex-militaire, la mère de Monsieur Tuina est de nationalité malienne, et le mis en cause aurait séjourné entre temps au Mali. Mais rien n’indique toutefois que Romuald Tuina a été emprisonné dans ce pays.
Et même si c’était le cas, n’est-il pas possible que ce fut à un moment où le Mali était quasi-acéphale ?  Du reste, parmi les six pays voisins du Burkina, quatre (Niger, Côte d’Ivoire, Mali, Togo), ont déjà bénéficié des talents de médiateur du président Blaise Compaoré.
Le Bénin, bien qu’ayant un différend frontalier avec le Burkina, entretient néanmoins des relations fraternelles avec le « Pays des hommes intègres« . Quant au Ghana, son nouveau président John Dramani  Mahama, a tenu à rendre une visite d’amitié à Blaise Compaoré, le 5 août 2012. Visite lors de laquelle il a déclaré que le Ghana ne serait pas une base arrière pour déstabiliser des voisins.
Ainsi, il n’est pas de la culture politique burkinabè de soupçonner des voisins. Mais, s’il est avéré que des autorités sécuritaires étrangères  étaient au courant des poursuites judiciaires contre Tuina et l’ont emprisonné puis libéré sciemment, un incident diplomatique n’est pas à exclure.
En attendant, le parquet promet une enquête sur le dossier, et l’issue de l’enquête pourrait mieux éclairer notre lanterne.
Burkina 24

Fin des vacances : nos conseils pour repartir (au travail) du bon pied

RENTREE - Reprendre le travail du bon pied, un paradoxe ? Pas si vous suivez les conseils de metronews, qui a sondé ses journalistes, les internautes et interrogé un professionnel du coaching pour repartir à "la mine" la fleur au fusil.

Reprendre le travail sur de bonnes bases en communiquant différemment avec ses collègues, par exemple.
Reprendre le travail sur de bonnes bases en communiquant différemment avec ses collègues, par exemple. Photo : PURESTOCK/SIPA
Les conseils de David Laillier, conseiller et coach à Paris : "Le travail n'est qu'un des aspects de votre épanouissement"
  • Conservez l’état interne que vous avez reconstruit pendant les vacances : continuez à prendre soin de vous et restez aux commandes de votre vie. Rebranchez-vous sur ce qui est important pour vous au travail, et faites tout pour l'obtenir.
  • Changez quelque chose : vos horaires d'arrivée ou de départ, la façon dont vous allez préparer les prochaines réunions, comment vous vous adressez à vos collègues (parlez plus, ou au contraire écoutez-les plus). Fixez-vous de nouveaux objectifs et par exemple, inscrivez-vous à une formation.
  • "Sanctuarisez" une heure par jour (ou une demi-heure pour commencer) et consacrez-la à quelque chose qui est important, même si ce n'est ni urgent ni exigé par votre chef ou vos clients : lisez quelques articles de fond dans le journal, prenez le temps de discuter plus longuement avec quelques clients, choisissez un "mentor" dans votre entreprise et apprenez auprès de lui.
  • Surtout, souvenez-vous que le travail n’est qu’un des aspects de votre épanouissement, peut-être pas le plus important : préservez votre vie affective et de famille, faites du sport ou de la musique, sortez et amusez-vous !
Les journalistes de la rédaction ont, pour certains, soufflé un peu cet été. D'autres sont restés sur la brèche, pour vous informer. Tous ont leurs bonnes combines pour reprendre le travail plein d'entrain. Forcément, quand il s'agit d'une vocation, c'est plus facile.
Reprenez le travail en milieu de semaine
S'il n'est pas trop tard, reprenez le travail en milieu de semaine. Dans l'idéal, le mercredi ou le jeudi. Cela vous permettra de reprendre tout en douceur, le temps de vider sa boîte mail, trier son éventuel courrier, reprendre ses marques, etc. Se remettre dans le bain tranquillement et enchaîner avec un week-end histoire de réaliser qu'il est fini, le temps du farniente. Dans la même veine, essayez de reprendre le travail pendant une période calme au bureau. Un conseil à garder pour les prochaines vacances.
Gardez un rythme estival, encore un peu…
Prendre le temps de marcher un peu toutes les deux heures : sortir faire le tour du pâté de maison autour de son bureau par exemple), s'octroyer des mini-pauses détente (un café en terrasse avec un(e) collègue, une petite pause lecture pour s'aérer l'esprit, etc., prendre l'incontournable apéro terrasse "after-work" avec ses collègues, en mode "team building", profiter des espaces verts à proximité. Autre bon conseil pour continuer à se croire un peu en vacances : changer son fond d'écran et mettre une belle photo de ses vacances, si tant est qu'on en a. Ou drôle, si possible.
Mettez-vous au sport, vraiment
Les résolutions de la nouvelle année sont aussi valables pour la rentrée de septembre. Surtout après les excès de l'été. L'experte de la rédaction vous conseille au moins une séance de sport par semaine et si possible en plein air : gym suédoise dans un parc, course à pied, yoga, tout est bon à prendre avant l'arrivée de l'hiver. Sinon, pensez aux exercices simples à faire à la maison au saut du lit, comme des séries de dix pompes, quelques abdos et autres étirements. Faire un peu de sport de bon matin, c'est un peu comme se couper les ongles de pied : on n'a jamais envie de s'y mettre, mais quand on commence, on ne peut plus s'arrêter. Et on est ravi du résultat.
Surprenez-vous, cassez vos habitudes
Le truc tout bête, pour ne pas retomber dans la routine d'avant les vacances, c'est de continuer à casser ses habitudes. Au supermarché, par exemple : on attrape son thé, ses biscottes et son brocoli sans y penser. Changez tout. Achetez ce que vous n'avez jamais essayé jusque-là : du thé à l'hibiscus, du pain de seigle allemand en tranches (oui, on en trouve partout), du céleri-rave (même si ça a une sale tronche), un gel douche au tilleul (même si vous êtes plutôt abricot). Mine de rien, ça crée des mini-surprises dans tous les coins de la maison et ça booste l'humeur. Ça a aussi l'avantage de casser une routine que l'on retrouve irrémédiablement à l'heure de reprendre le chemin du travail.

Les conseils LOL glanés ici ou là, sur les réseaux sociaux ou au bistrot du coin :
  • Le conseil de celle qui positive en toutes circonstances : "Se dire que, rentrer de vacances, c'est se rapprocher des suivantes !"
  • Le conseil de celle qui a lu Jean de la Fontaine : "partir en marathon, pas en sprint."
  • Le conseil de celui qui a trop tiré sur la corde : "Note pour la reprise du boulot : penser à reposer son foie et à cocooner."
  • Le conseil de celle qui veut se la péter : "S'habiller en blanc pour faire ressortir le bronzage."
  • Le conseil de mamie gâteau à quelques encablures de la retraite : "Se dire qu'on est chanceuse d'avoir du boulot pour se payer les prochaines vacances. Et poser la photo de sa petite fille sur son bureau pour éclairer sa première journée de son regard et de son sourire."
  • Le conseil de celui qui ne supporte plus ses compatriotes : "Arrêter de se plaindre et voir la vie du bon côté !"
  • Le conseil de la fille bien dans sa tête et dans son corps, et un peu agaçante, quand même : "manger équilibré, faire de l'exercice, se promener, peu d'alcool, pas de tabac, rire et aimer."
  • Le conseil de la fille blasée qui a de l'humour : "Passer des vacances de merde. Ca marche super bien."

10 bonnes raisons de quitter Facebook

Si Facebook est le réseau social le plus populaire au monde, la politique du groupe en fait également l’un des réseaux les plus détestés. Depuis quelques mois, le réseau doit également faire face à un véritable exode dans certaines parties du globe. 10 raisons pour suivre cette nouvelle tendance et quitter vous aussi Facebook…

Facebook collecte et revend les données de ses utilisateurs

© E.F.
© E.F.
En s’inscrivant sur Facebook, l’internaute oublie souvent qu’en échange de pouvoir utiliser le réseau social, il accepte de permettre à Facebook d’exploiter les ses propres données personnelles à des fins commerciales. Les données des utilisateurs sont compilées et utilisées ensuite par des annonceurs publicitaires pour cibler certaines campagnes. Par exemple, si vous aimez plusieurs marques de fusils de chasse et que votre historique de recherche semble indiquer que vous êtes chasseur, il est fort probable que les données qui apparaîtront sur votre page Facebook aient un rapport direct avec votre passion. Si Facebook voit le ciblage publicitaire comme une plus-value pour l’utilisateur, tous les internautes ne sont probablement pas du même avis et beaucoup ignorent même les pratiques du réseau social…

Facebook conserve les données des utilisateurs plusieurs années après la fermeture d’un compte

© E.F.
© E.F.
La nouvelle a fait scandale lorsqu’elle a éclaté. Lorsque l’utilisateur décide de supprimer une galerie de photos, si celles-ci ne sont plus visibles sur sa page Facebook, elles restent disponibles sur un serveur de Facebook durant plusieurs années encore… Le même principe s’applique également à la fermeture du compte, qui ne disparaît « définitivement » que quelques semaines après la confirmation de l’utilisateur… Histoire de permettre à l’ex-membre de revenir sur sa décision…

La vie sociale en prend un coup…

© AFP
© AFP
De nombreux psychologues évoquent aujourd’hui l’addiction de certains internautes aux réseaux sociaux et en particulier à Facebook. Comme tout réseau social, Facebook tente d’entretenir le buzz en lançant régulièrement de nouvelles fonctionnalités qui rappellent à l’ordre les utilisateurs et en mettant en avant les derniers statuts, photos et vidéos partagés par des connaissances. En résulte cette addiction qui pousse les membres à rafraîchir continuellement leur page d’accueil pour voir ce que leurs amis font, et à passer des après-midi à surfer d’un profil à l’autre… Pour beaucoup, Facebook a même totalement remplacé Internet en devenant un lecteur RSS à part entière. Pire encore, Facebook nous suit désormais partout avec ses applications mobiles sur Smartphones et tablettes…

… et l’estime de soi également

© DR
© DR
De nombreux sociologues et psychologues ont mis en évidence les dangers de Facebook sur la santé mentale des utilisateurs. Parmi les sujets les plus sensibles : l’estime de soi. En visionnant les photos des autres membres du réseau social, l’utilisateur a tendance à comparer sa propre vie à celle des autres et oublie souvent de garder un esprit critique. Tout comme lui, les autres membres du réseau social ont tendance à ne mettre en avant que les aspects les plus positifs de leur personnalité sur le réseau social, et à fausser l’image qu’ils donnent au reste du monde. Face à des amis qui donnent l’impression de voyager constamment, d’avoir une vie sociale très chargée, d’être heureux et d’avoir des centaines d’amis, certains membres du réseau social ont tendance à perdre confiance en eux et à entrer progressivement dans la dépression…

Facebook encourage le voyeurisme

© DR
© DR
Si Facebook est un outil formidable pour rester en contact avec des amis à l’autre bout du monde, des connaissances éloignées ou tout simplement tous ces proches qui vous ne pouvez pas voir tous les jours et qui vous manquent, le réseau social de Mark Zuckerberg peut également devenir un outil presque malsain mis entre de mauvaises mains. Pédophiles, pervers et “stalkers” en ont fait un véritable terrain de jeu. Quant au bon père de famille, il peut très vite se transformer lui aussi un pervers en espionnant le profil d’une ex, oubliée depuis des années et réapparue de manière totalement inattendue sur le réseau social. Sur Facebook, ce qui serait “socialement inacceptable” dans la vraie vie devient soudainement à la portée de tous car appartenant justement à un monde “fictif” et pourtant bien réel…

Facebook met en danger tous les comptes liés à votre profil

© E.F.
© E.F.
De plus en plus de sites et services utilisent Facebook comme moyen d’inscription, et parfois même comme seule et unique solution pour s’enregistrer sur un site. En utilisant son compte Facebook pour s’inscrire, l’utilisateur gagne ainsi de précieuses minutes puisque le site en question rapatrie certaines données du compte pour simplifier l’inscription. Mais tout cela n’a pas que des avantages… En effet, ces nombreux « liens » avec Facebook sont la porte ouverte aux piratages de comptes. Si Facebook dispose d’une sécurité plus élevée que la norme, il ne semble pas totalement impossible qu’un ou plusieurs hackers mettent à mal la sécurité du réseau social un jour, et récupèrent ainsi les logins de nombreux sites et services de la majorité des utilisateurs. Autre désavantage : le jour où le membre décide de se désinscrire, il ne réfléchit généralement pas à tous les comptes liés à Facebook lors de l’inscription, qui pourront, dans certains cas, complètement disparaître avec le compte Facebook…

Le réseau social n’est plus « tendance »

© E.F.
© E.F.
Si Facebook demeure le réseau social le plus populaire à l’heure actuelle, il doit également faire face à un véritable exode de plusieurs dizaines de milliers d’utilisateurs. Considéré comme « has been » par les plus jeunes, il est fortement moins attirant que d’autres réseaux sociaux plus ouverts qui permettent d’avoir un contact avec de parfaits inconnus. Et puis, bien sûr, il y a la concurrence avec Twitter, en plein boom depuis l’arrivée du « second screen ».

La censure est omniprésente

© E.F.
© E.F.
Comme toutes les firmes Web 2.0, Facebook demeure très conservateur au niveau de ses valeurs et use (mais surtout abuse) d’une censure presque agaçante sur le réseau social. Pas de nudité, pas de violence, pas de sang et encore moins de photos ou vidéos pouvant soulever de vives controverses. La moindre photo suspecte est automatiquement supprimée et l’entreprise californienne ne se retient pas de bloquer le compte des utilisateurs qui ne respectent pas les règles mises en place. Exit donc les œuvres d’art mettant en scène des modèles nus et les photos de guerre sur les pages des médias. Le quotidien néerlandophone De Morgen en avait d’ailleurs fait les frais plus tôt cette année suite à la publication d’une couverture mettant en scène un enfant blessé à la suite d’une explosion…

La publicité est partout

© E.F.
© E.F.
Au fil des années, Facebook a intégré de nouvelles cordes à son arc en proposant plusieurs formats publicitaires aux annonceurs. Si l’affichage de campagnes visuelles est passée comme une lettre à la poste auprès des utilisateurs, l’intégration de posts sponsorisés dans le flux d’actualités des utilisateurs a créé un véritable débat. Malheureusement pour les internautes, le phénomène ne devrait pas s’arrêter là puisque Facebook prévoit d’intégrer des spots publicitaires de plusieurs dizaines de secondes dans le flux d’actualité de l’utilisateur…

Les services “payants” arrivent

francois-hollande-facebook-petit
Si Facebook est considéré depuis toujours comme un service “gratuit”, nombreux parmi vous sont ceux qui déboursent chaque mois plusieurs dizaines d’euros pour jouer à des jeux en ligne par le biais de cette plate-forme, qui n’a cessé de multiplier ses sources de revenus en proposant toujours plus de fonctionnalités aux utilisateurs. Depuis le début de l’année, l’envoi d’un message à un inconnu ou à une célébrité est également payant outre-Atlantique. Bientôt il en sera probablement de même sur le vieux continent… A l’avenir, il est fort probable que Facebook intègre certaines fonctionnalités Freemium et tente de pousser davantage les utilisateurs à dépenser pour gagner en visibilité, accéder à davantage de fonctionnalités ou encore obtenir de nouvelles options avant les autres…

geeko.lesoir.be

Nantes : une rançon et du whisky pour récupérer son portable

FAIT DIVERS – Un Nantais qui s’est fait dérober son portable pendant les Rendez-vous de l’Erdre, devait payer 40 euros et donner une bouteille de whisky pour le récupérer.

Les voleurs ont exigé de leur victime une rançon pour récupérer son portable.
Les voleurs ont exigé de leur victime une rançon pour récupérer son portable. Photo : SL/Metronews

'Tant qu'Obama ne comprendra rien au conflit syrien, je suggère qu'on laisse Allah le résoudre'


Le président Barack Obama se retrouve piégé par ses propres mots depuis qu'il a estimé en août dernier que l’emploi d’armes chimiques serait la «ligne rouge» à ne pas employer en Syrie, affirme Gaël Cogné de France TV Info. Plus de 9 mois plus tard, la fameuse « ligne rouge » semble avoir été franchie, et le président américain a tenté un rétropédalage en précisant qu’il s’agissait d’une « ligne rouge collective », et qu’il incombait au monde entier de réagir.
Obama estime maintenant que c’est le Congrès américain qui doit prendre la décision d’une éventuelle intervention militaire en Syrie, à l’image du Premier ministre britannique, qui a consulté le parlement avant de décider de la participation du Royaume Uni à une éventuelle frappe du régime de Bachar Al-Assad.
Qui sait, peut-être Obama espère-t-il que, comme David Cameron, il essuiera un rejet de son parlement. Après tout, ses propres partisans démocrates sont très opposés à une nouvelle intervention militaire dans un pays du Moyen-Orient, écrit Mia Doornaert dans De Standaard (accès payant).
Roula Khalaf Financial Times estime que la décision d’Obama de consulter le Congrès américain est un aveu de faiblesse de l’Occident qui sera interprété par le régime d’al-Assad comme tel. Le gouvernement américain avait évoqué une intervention militaire pour la fin de la semaine. Le changement d’attitude d’Obama est révélateur d’une confusion internationale qu’Al-Assad ne devrait pas manquer d’exploiter, prédit Khalaf.
Le public américain est contre une attaque et le Congrès est partagé. Même le chef d'état-major de l'armée américaine n'est pas convaincu qu'un bombardement avec des missiles de croisière permettrait de donner une bonne leçon au régime de Bachar al-Assad. Barack Obama et David Cameron, ont largement sous-estimé l'opposition à une intervention en Syrie. La crédibilité du président américain, qui souffle le chaud et le froid, est menacée, estime Dirk Castrel de Gazet Van Antwerpen.
En fin de compte, c'est un président qui tente de sauver la face après avoir dit que «l'utilisation d'armes chimiques marquerait le franchissement d’une« ligne rouge » écrit Sarah Palin sur son compte Facebook . « Comme je l'ai déjà dit, si nous sommes dangereusement incertains quant à l'issue et que nous sommes menés en guerre par un commandant en chef qui ne comprend pas que ce conflit confronte des extrémistes islamiques contre un régime autoritaire, les deux se criant mutuellement «Allah Akbar», alors, laissons Allah le résoudre lui-même ». 
« Pendant ce temps en Syrie, où plus de 100.000 personnes ont perdu la vie, les tirs et les bombardements se poursuivent », ecrit The Economist . « Il est impossible d’être en désaccord avec une partie du discours d'Obama: étant donné que l'Occident regarde maintenant les Syriens s’entre-tuer depuis plus de deux ans, attendre dix jours de plus pour intervenir (jusqu'à ce que le Congrès décide éventuellement d'une attaque) ne fera probablement pas beaucoup de différence ».
Voir l'image sur Twitter
express.be


Syrie : "La France ne va pas s'engager toute seule"

Selon la présidente de la commission de la défense de l'Assemblée, Paris n'agira pas si le Congrès américain s'oppose au principe d'une intervention.


La France ne se lancera pas seule dans le conflit en Syrie si le Congrès des États-Unis vote contre une intervention, a déclaré la présidente de la commission de la défense de l'Assemblée nationale, Patricia Adam (PS), citée lundi par le quotidien Ouest-France. "La France ne va pas s'engager toute seule. Le Livre blanc de la défense le dit clairement. Si le Congrès américain s'oppose à l'intervention, la France n'ira pas", a estimé Mme Adam, députée PS du Finistère.
"Si le Congrès dit oui à une frappe, la question se posera alors de savoir si nous soutenons l'intervention", a-t-elle ajouté, tout en soulignant que "l'on ne peut laisser faire" s'il y a eu utilisation d'armes chimiques en Syrie. Le président américain Barack Obama a décidé samedi de demander l'avis du Congrès avant d'engager une intervention en Syrie. Le Congrès ne se réunit pas avant le 9 septembre.

lepoint.fr

Prolifération d'armes libyennes: 12 pays affectés (Lavrov)

Ministre russe des Affaires étrangères Sergueï Lavrov

Des livraisons illégales d'armes en provenance de Libye ont été constatées dans 12 pays du Proche-Orient, a déclaré lundi le ministre russe des Affaires étrangères Sergueï Lavrov dans une intervention devant les professeurs et les étudiants de l'Institut des relations internationales de Moscou.
"Selon l'ONU, des livraisons illégales, des transferts clandestins d'armes à feu en provenance de Libye et ont été enregistrés dans 12 pays du monde", a indiqué le ministre, précisant que ces armes étaient utilisées "principalement par des participants aux troubles" au Proche-Orient.
Selon lui, "des armes provenant de Libye ont commencé à proliférer de manière illégale", provoquant la diffusion de "terroristes qui ont besoin d'une nouvelle guerre pour renverser tel ou tel régime".

Syrie/armes chimiques: Ban Ki-moon a fait l'objet de pressions (Lavrov)

Syrie/armes chimiques: Ban Ki-moon a fait l'objet de pressions

Londres et Paris ont fait pression sur le secrétaire général de l'Onu Ban Ki-moon afin de modifier le mandat des inspecteurs onusiens chargés d'enquêter sur le recours présumé à l'arme chimique en Syrie, a annoncé lundi le chef de la diplomatie russe Sergueï Lavrov.
"Lorsqu'en mars dernier, un incident qui ressemblait beaucoup à  un recours à l'arme chimique a eu lieu près d'Alep, le gouvernement syrien a demandé à l'Onu de dépêcher des inspecteurs afin d'enquêter sur l'incident. Ban Ki-moon a donné son feu vert. Mais par la suite, il a fait l'objet de pressions et là, je ne vous cache rien, parce que la Grande-Bretagne et la France en ont ouvertement parlé", a indiqué M. Lavrov.
"Londres et Paris ont déclaré que dépêcher des inspecteurs pour enquêter sur cet incident précis était insuffisant. Ils ont exigé qu'Assad admette n'importe quel nombre d'inspecteurs équipés de n'importe quel matériel,  autorisés à visiter à n'importe quel moment tous les recoins du pays", a poursuivi le ministre russe des Affaires étrangères.

Moscou et Pékin sont contre des ultimatumes et sanctions (Lavrov)

Сергей Лавров пресс-конференция химическое оружие сирия

Par La Voix de la Russie | La Russie et la Chine tombent d'accord sur le fait que la crise syrienne doit être réglée par le biais des négociations, a déclaré le ministre des Affaires étrangères de Russie, Sergueï Lavrov.

« Nous (la Russie et la Chine) oeuvrons d'une manière principielle sur toutes les questions, y compris le problème syrien, le programme nucléaire iranien, le problème nucléaire de la péninsule Coréenne, en nous prononçant pour leur règlement par le biais des négociations », a dit Sergueï Lavrov.
Selon le ministre la Russie et la Chine « s'opposent aux tentatives de revenir à la langue des ultimatums » et se prononcent par le règlement des différends conformément aux clauses de la Charte de l'ONU.

Syrie : Hollande piégé par la reculade d'Obama


À l'Élysée, avant le conseil national de défense qui s'est tenu, mercredi 28 août, sur la Syrie.
À l'Élysée, avant le conseil national de défense qui s'est tenu, mercredi 28 août, sur la Syrie. Crédits photo : POOL/REUTERS

Seul pays à vouloir participer directement aux frappes, la France est suspendue aux décisions de Washington.
Publicité
La semaine s'annonce extrêmement compliquée pour François Hollande. Parti sabre au clair pour frapper Bachar el-Assad sans délais, le chef de l'État est contraint de temporiser après la décision de Barack Obama, samedi, de consulter le Congrès, en congé jusqu'au 9 septembre.
Sur le front intérieur, le président de la République doit faire face à la contestation croissante de l'opposition qui réclame un vote au Parlement - et pas seulement le simple débat prévu mardi. Jeudi et vendredi, au G20 de Saint-Pétersbourg, Hollande, devenu au débotté le meilleur allié de Washington, pourra difficilement échapper au vent polaire qui souffle entre Barack Obama et Vladimir Poutine. Entre-temps, jeudi à Vilnius, en Lituanie, Jean-Yves Le Drian fera face à ses homologues européens, confortés pour la plupart par le «no» britannique à l'intervention en Syrie. Bref, la passe est délicate pour le chef de l'État qui a revêtu une nouvelle fois l'uniforme. Presque un vrai moment de solitude.
Son entourage le dit déterminé. Mais imaginons un instant le scénario qui verrait les parlementaires américains récuser une action de force contre Bachar: le général Hollande serait alors carrément lâché en rase campagne… D'autant qu'on est bien conscient à Paris, que plus on s'éloignera du 21 août, date des attaques chimiques près de Damas, plus la «sanction» risque d'être affaiblie dans ses effets politiques et militaires. Il lui faudra aussi préserver la cohésion au sein du «pack» gouvernemental. Pas évident, malgré les assurances officielles, compte tenu des différences de sensibilité.

Tandem Fabius-Kerry

À la différence du Mali, Laurent Fabius est monté au créneau le premier, dès le lendemain des bombardements, réclamant une action de force. En contact étroit avec John Kerry, le patron du Quai d'Orsay a brandi contre Bachar, sa bête noire, la force de ses «convictions» et d'une argumentation morale. «Il a été loin, parfois trop loin. Il se retrouve aujourd'hui en chaussettes», ironise le conseiller d'un ministre. Certes, devant les ambassadeurs, François Hollande, martial, a dégainé l'arme éthique et parlé de «punition», tout en évoquant la nécessité d'une réponse «appropriée».
Du côté de la Défense, on se félicite d'avoir amené la riposte sur le terrain sécuritaire de la non-prolifération et des «preuves». Une compilation de documents réunis par les services secrets français sur l'arme chimique en Syrie va être déclassifiée aujourd'hui. «Les Français ne comprennent pas l'argument moral, la pierre angulaire, c'est le renseignement», souligne un conseiller du ministère de la Défense en se félicitant d'avoir perçu le même écho chez Barack Obama. «Cela n'élude pas la question: des frappes pour quoi faire?», analyse le député européen Arnaud Danjean, président de la sous-commission Sécurité et Défense du Parlement de Strasbourg, en doutant fortement de la capacité dissuasive ou préventive d'une action punitive ponctuelle «pour solde de tout compte». D'où l'hypothèse qu'il formule selon laquelle Obama l'indécis a pu jouer une carte tactique: crédibiliser au maximum la menace chimique pour exploiter la fenêtre diplomatique du G20.
«Poutine, qui ne veut surtout pas être court-circuité par les Américains comme Eltsine l'avait été au Kosovo, pourrait bien ressortir l'idée d'une conférence internationale dont il faut se souvenir que ce sont les rebelles qui l'ont refusée», relève Arnaud Danjean. Une sortie par le haut qui serait aussi pour François Hollande la divine surprise…

lefigaro.fr

Syrie: des frappes pourraient reporter à jamais une conférence de paix

MOSCOU - Le ministre russe des Affaires étrangères, Sergueï Lavrov, a estimé lundi que des frappes américaines en Syrie pourraient reporter pour longtemps, voire à jamais la tenue d'une conférence de paix.

Si l'action annoncée par le président américain (Barack Obama), au grand regret de nous tous, a lieu, (...) cela va reporter pour longtemps, voire à jamais, les perspectives de cette conférence, a déclaré M. Lavrov lors d'une conférence de presse avec son homologue sud-africaine Maite Nkoana-Mashabane, en visite à Moscou.

A la suite d'une attaque à l'arme chimique dans la banlieue de Damas le 21 août, attribuée par les Américains au régime du président Bachar al-Assad, Barack Obama a demandé au Congrès américain de voter en faveur de frappes aériennes en Syrie.

Russes, Américains et l'ONU s'efforcent depuis plusieurs mois de mettre sur pied une conférence de paix dite Genève 2, qui doit offrir une solution politique négociée entre Damas et la rébellion.

Cette conférence doit reprendre les lignes d'un accord international signé à Genève le 30 juin 2012, mais jamais appliqué, dessinant les contours d'une transition politique en Syrie.

Ce deuxième volet du processus de Genève devait initialement se tenir en juin, puis en juillet, mais souffre des désaccords majeurs sur son objectif et ses participants, ainsi que de la poursuite de la guerre qui a fait plus de 100.000 morts en deux ans et demi.

La Russie soutient militairement le régime syrien, tandis que les Etats-Unis appuient la rébellion.


(©AFP

Allemagne: match nul pour le duel télévisé Merkel/Steinbrück


. © Alex Wong La chancelière Angela Merkel s’est montrée “souveraine”, son rival Peer Steinbrück n’a pas dérapé: à trois semaines de législatives allemandes, leur unique débat télévisé s’est soldé par un match nul, selon sondages et commentateurs.
“Ce fut un match nul”, a estimé l’hebdomadaire allemand Der Spiegel sur son site Internet. Et selon l’institut de sondage Forsa, 44% des Allemands ont estimé que Mme Merkel avait gagné le duel, tandis que 43% d’entre eux voyaient une victoire du social-démocrate Peer Steinbrück.
D’après une autre enquête, effectuée par Infratest dimap pour la télévision ARD, 49% attribuaient la victoire à Steinbrück, contre 44% à Merkel.
“La chancelière et son rival ont, comme on pouvait s’y attendre survécu au duel – et personne ne s’est couvert de ridicule”, estimait sur internet le quotidien de centre-gauche Süddeutsche Zeitung. Mais de remarquer: “victoire et défaite sont souvent une question d’interprétation”, sauf que pour Steinbrück, en retard dans les sondages, “tout ce qui n’est pas une victoire claire est une défaite”.
“La chancelière et le candidat – un duel entre gens égaux (...) Steinbrück s’est battu, Merkel est restée prudente”, écrivait de son côté le quotidien conservateur Die Welt.
Les vainqueurs de la soirée, selon l‘édition en ligne du quotidien populaire Bild, furent l’ancien candidat au concours Eurovision de la chanson devenu présentateur de variétés, Stefan Raab qui était l’un des quatre interviewers, et le collier de la chancelière, aux couleurs nationales noir, rouge et or, qui a mis twitter en ébullition.
Mme Merkel, qui a 59 ans espère un nouveau mandat de quatre ans après les élections du 22 septembre, a défendu son bilan, tandis que M. Steinbrück, 66 ans, qui fut son ministre des Finances dans une “grande coalition” de 2005 à 2009, a prôné des avancées sociales.
“Vous me connaissez (...) Nous avons eu quatre bonnes années en Allemagne”, a-t-elle souligné, promettant de continuer à s’engager pour la prospérité de la première économie de la zone euro, “moteur de croissance et modèle de stabilité”.
“Aujourd’hui nous avons besoin d’un élan, nous faisons du sur-place”, lui a lancé M. Steinbrück. Il a de nouveau plaidé en faveur de davantage de justice sociale, notamment un salaire minimum généralisé de 8,50 euros de l’heure dans un pays qui en est dépourvu.
Il a également réaffirmé que s’il avait été chancelier les plans d’aide aux pays du Sud endettés auraient comporté des mesures de relance. Mais Mme Merkel l’a remercié avec malice d’avoir été un “bon Européen” en apportant les voies du Parti social-démocrate (SPD) aux plans de sa majorité conservatrice-libérale.
Mme Merkel a répété de son côté qu’il ne fallait “pas laisser retomber la pression sur les réformes”, réaffirmant au passage que la Grèce avait été admise dans la zone euro sans remplir les critères —sous un gouvernement allemand qui était alors social-démocrate et vert—.
Au sujet de la crise syrienne, tous deux ont réaffirmé leur opposition à une intervention militaire de l’Allemagne, répondant au souhait d’une population généralement hostile à tout engagement à l‘étranger depuis la chute du troisième Reich.
En terme de popularité, près de 30 points séparent M. Steinbrück de la chancelière dans les sondages. Depuis l’annonce de sa candidature à la chancellerie fin septembre 2012, il a même perdu du terrain par rapport à la personnalité politique préférée des Allemands.
Mme Merkel s’est offert le luxe de saluer les réformes du marché du travail mises en place par le chancelier social-démocrate Gerhard Schröder, baptisées Agenda 2010. M. Steinbrück s’est engagé à y apporter certaines corrections.
Selon un sondage paru dans l‘édition dominicale de Bild, le quotidien le plus lu du pays, les conservateurs de Mme Merkel sont crédités de 39% des intentions de vote aux législatives du 22 septembre, soit plus que les sociaux-démocrates et leur traditionnel allié écologiste réunis (respectivement 23% et 11%). Les libéraux, petit partenaire de la coalition gouvernementale, recueillent quant à eux 6% des intentions de vote.
Il y a quatre ans, près de 14 millions de téléspectateurs avaient regardé Mme Merkel et son vice-chancelier et ministre des Affaires étrangères, le social-démocrate Frank-Walter Steinmeier, échanger des amabilités.

Copyright 2013 Agence France-Presse.

Le régime syrien appelle le Congrès à ne pas autoriser de frappe


Les autorités syriennes ont appelé dimanche à la “sagesse” du Congrès américain pour bloquer toute frappe en Syrie après la décision surprise du président Barack Obama de le consulter et l’annonce par son administration de nouvelles preuves sur l’utilisation d’armes chimiques.
En revanche, la Coalition de l’opposition syrienne a demandé aux membres du Congrès de “faire le bon choix” en autorisant une frappe contre le régime de Bachar al-Assad, dont les troupes sont accusées d’une attaque chimique le 21 août près de Damas qui a fait des centaines de morts selon Washington.
Alors qu’une action ciblée semblait imminente, M. Obama tout comme le président français François Hollande apparaissant déterminés à agir contre le régime syrien accusé d’avoir “gazé” son peuple. Mais à la surprise générale, le chef de l’État américain a dit samedi soir préférer consulter le Congrès, en vacances jusqu’au 9 septembre, écartant une action armée à court terme.
“Le Congrès américain doit faire preuve de sagesse”, a lancé à Damas le vice-ministre syrien des Affaires étrangères Fayçal Moqdad dans une première réaction officielle à la déclaration de M. Obama.
“Les allégations sur l’utilisation par la Syrie des armes chimiques n’ont aucun fondement”, a-t-il réaffirmé, en estimant que M. Obama était “clairement hésitant, déçu et confus quand il parlait hier” car “personne ne peut justifier une agression injustifiable”.
Vote au Congrès à l’issue incertaine
M. Moqdad s’en est aussi pris au gouvernement français, partisan d’une frappe, après le recours présumé du régime à des gaz toxiques le 21 août près de Damas, et contraint désormais d’attendre la décision américaine.
“Les politiciens français ont trompé le peuple français et se sont comportés de façon irresponsable (...) Ils ont falsifié les faits et soutiennent des organisations comme Al-Qaïda”, a-t-il martelé.
Mais dimanche, le secrétaire d’État américain John Kerry est de nouveau monté au créneau, assurant que les États-Unis avaient reçu et analysé des “échantillons de cheveux et sanguins” prouvant l’utilisation de gaz sarin par le régime le 21 août. “Il s’agit d’un développement très important”, a-t-il souligné.
Un rapport des services de renseignement américains a fait état de 1.429 morts, dont 426 enfants, dans l’attaque du 21 août. Évoquant un bilan encore provisoire, l’Observatoire syrien des droits de l’Homme (OSDH) a indiqué samedi avoir recensé plus de 500 personnes tuées, dont 80 enfants.
De leur côté, mes inspecteurs de l’ONU chargés d’enquêter sur l’attaque chimique ne tireront “aucune conclusion” avant le résultat d’analyses de laboratoire, a précisé l’ONU. Ces analyses pourraient prendre “jusqu‘à trois semaines”, selon l’Organisation pour l’interdiction des armes chimiques.
Samedi soir, à la Maison Blanche, M. Obama a annoncé à la surprise générale qu’il allait “demander l’autorisation des représentants des Américains au Congrès pour un usage de la force” en Syrie.
Le projet de résolution envoyé aux parlementaires indique que le soutien du Congrès à des frappes “enverrait un signal clair de l’attitude résolue de l’Amérique” à “faire cesser” les attaques chimiques.
La Chambre des représentants et le Sénat débattront chacun en séances plénières à partir du 9 septembre, et les sénateurs voteront dès la semaine du 9 septembre, s’est engagé Harry Reid, chef de la majorité démocrate.
L’issue du débat est incertaine, de nombreux parlementaires restant à convaincre, y compris au sein du parti démocrate. Mais l’administration américaine s’est conservé une porte de sortie en assurant que M. Obama n’avait pas renoncé à agir unilatéralement si le Congrès décidait de rejeter une intervention.
La Coalition de l’opposition syrienne a appelé dans un communiqué le Congrès américain à “faire le bon choix” en autorisant une frappe, afin de “stopper la machine de mort (de Bachar al-)Assad”.
“Des dictatures comme l’Iran et la Corée du Nord regardent avec attention comment le monde libre va répondre à l’utilisation par le régime de Bachar al-Assad d’armes chimiques contre le peuple syrien. S’il ne répond pas à une telle violation des règles internationales, les dictateurs du monde entier seront encouragés à suivre l’exemple d’Assad”, a ajouté la coalition.
La Ligue arabe, que M. Kerry avait évoqué comme autre allié possible en cas de frappe, se réunit pour sa part dimanche au Caire.
Mardi, les délégués permanents auprès de la Ligue avaient fait porter au régime syrien “l’entière responsabilité” de l’attaque chimique présumée du 21 août, mais des pays influents de l’organisation, comme l’Égypte et l’Algérie, se sont dits hostiles à une intervention militaire.
Fuite de Syriens au Liban
Le vote au Congrès américain interviendra après le sommet du G20 des 5 et 6 septembre en Russie, fidèle allié du régime de Damas et qui a martelé son opposition à une intervention militaire contre la Syrie.
Ces derniers jours, les États-Unis avaient renforcé leurs capacités près des côtes syriennes, avec cinq destroyers équipés de missiles de croisière capables de mener des attaques ciblées contre des infrastructures stratégiques du régime.
Selon le New York Times, le FBI a par ailleurs renforcé sa surveillance des Syriens vivant aux États-Unis pour prévenir toute action de représailles en cas de frappes américaines.
Pour sa part, le pape François a décrété une journée de jeûne et de prière dans le monde entier le 7 septembre pour la paix en Syrie, où les violences ont fait plus de 110.000 morts en deux ans et demi, selon un nouveau bilan de l’Observatoire syrien des droits de l’Homme (OSDH), et dans tout le Moyen Orient.

Copyright 2013 Agence France-Presse.

Syrie: les affirmations de l’Occident “ne convainquent absolument pas” la Russie


Les informations présentées par les Etats-Unis et leurs alliés concernant l’utilisation d’armes chimiques par le régime du président syrien Bachar al-Assad dans la banlieue de Damas “ne convainquent absolument pas” la Russie, a indiqué lundi le chef de la diplomatie russe Sergueï Lavrov.
“On nous a montré quelques images où il n’y a rien de concret: ni cartes géographiques ni noms, il y a là de nombreuses incohérences, beaucoup de doutes”, a déclaré M. Lavrov lors d’une allocution devant le prestigieux institut des relations internationales de Moscou (MGIMO).
“Ce que nous ont montré par le passé et plus récemment nos partenaires américains, ainsi que les Britanniques et les Français, ne nous convainc absolument pas”, a-t-il ajouté.
“Et quand on demande davantage de détails, ils disent que tout est secret et qu’ils ne peuvent pas le montrer”, a encore dit M. Lavrov.
L’administration américaine a rendu public la semaine dernière un rapport des services de renseignement énumérant un faisceau d‘éléments prouvant selon Washington l’implication de responsables syriens dans l’attaque à l’arme chimique perpétrée le 21 août dans la banlieue de Damas et qui a fait des centaines de morts.
Dimanche, le secrétaire d’Etat américain John Kerry a assuré que les Etats-Unis avaient reçu et analysé des échantillons prouvant l’utilisation de gaz sarin dans cette attaque qu’il a une nouvelle fois attribuée au régime de Damas.
A la suite de cette attaque, le président américain Barack Obama a demandé au Congrès de voter en faveur de frappes contre la Syrie. La France s’est également prononcée pour des frappes mais la Grande-Bretagne n’y participera pas après le rejet du Parlement britannique.
L’ONU a indiqué de son côté que les experts chargés d’enquêter sur cette attaque — et rentrés de Syrie samedi — ne tireraient “aucune conclusion” avant le résultat d’analyses de laboratoire qui pourraient prendre jusqu‘à trois semaines.
La Russie, qui soutient le régime de Damas depuis le début du conflit en Syrie il y a deux ans et demi, a bloqué jusqu’ici avec la Chine toute décision au Conseil de sécurité de l’ONU qui viserait à prendre des sanctions ou à lancer une action punitive contre le président Assad.

Copyright 2013 Agence France-Presse.

Etats-Unis: Kerry évoque le sarin pour défendre une action en Syrie


Le secrétaire d’Etat américain John Kerry a évoqué dimanche des preuves de l’utilisation du gaz sarin en Syrie, première étape d’une campagne pour convaincre un Congrès sceptique d’autoriser Barack Obama à lancer des frappes contre le régime Assad.
“Le projet de résolution que j’ai vu est trop vague, trop ouverte”, a critiqué dimanche un important démocrate de la Chambre des représentants, Chris Van Hollen. “Par exemple il n’y a pas d’interdiction de déploiement de troupes au sol, et c’est complètement ouvert au niveau de la durée”, a-t-il dit après une réunion d’information à huis clos au Capitole.
La veille, bouleversant des décennies de pratiques présidentielles et créant la surprise, Barack Obama avait en effet annoncé son intention de formellement requérir une autorisation de recours à la force militaire en Syrie, un pari risqué tant le Congrès s’est montré peu coopératif avec lui cette année.
Et dimanche matin, John Kerry, dépêché sur cinq plateaux de télévision, lançait l’offensive de l’administration Obama, assurant qu’il était inconcevable que les parlementaires américains ne se montrent pas à la hauteur : pour les convaincre, il a présenté un nouvel argument, en affirmant que les Etats-Unis avaient acquis indépendamment de l’ONU des échantillons capillaires et sanguins contenant des traces de gaz sarin, un agent neurotoxique.
Jeudi, l’administration américaine avait déjà rendu public un rapport des renseignements citant un faisceau d‘éléments prouvant, selon Washington, l’implication de responsables syriens dans l’attaque à l’arme chimique menée le 21 août en Syrie.
“Je ne pense pas que mes anciens collègues du Sénat et de la Chambre refuseront de défendre nos intérêts, la crédibilité de notre pays, les normes relatives à l’application de l’interdiction de l’usage des armes chimiques, qui sont en place depuis 1925”, a assuré sur la chaîne de télévision NBC dimanche John Kerry, qui a passé 28 ans au Sénat avant de prendre la tête de la diplomatie américaine.
Pas de chèque en blanc
Après une audition au Sénat mardi, la commission des Affaires étrangères du Sénat pourrait se prononcer dès mercredi matin sur la résolution, selon une source parlementaire. Le débat en plénière ne commencera qu’après la rentrée parlementaire officielle, la semaine du 9 septembre.
“Je pense que le Congrès finira par se montrer à la hauteur”, a assuré sur la chaîne de télévision CNN Mike Rogers, le républicain qui préside la commission du Renseignement de la Chambre des représentants. “C’est une question de sécurité nationale, ce n’est pas Barack Obama contre le Congrès”.
Mais certains de ses holomogues sont loin d‘être aussi catégoriques et ne veulent pas signer de “chèque en blanc”, un terme employé par M. Van Hollen.
“La résolution, telle quelle, n’a pas le soutien nécessaire, il y a beaucoup d’inquiétude sur le fait qu’elle est trop ouverte”, a expliqué Jim Himes, un démocrate, après la réunion au Capitole, un reproche formulé par plusieurs autres élus des deux partis.
Le sénateur démocrate Patrick Leahy, président de la commission de la Justice, a révélé qu’il travaillait déjà sur un langage alternatif, plus restrictif.
“Si le Congrès est juste, il soutiendra le président”, espérait le représentant démocrate Eliot Engel, mais “on ne peut pas empêcher les élus de se lancer dans un combat politique pour essayer de le faire tomber ou de l’affaiblir”.
Le groupe républicain, qui est majoritaire à la Chambre des représentants, est ainsi partagé entre les interventionnistes et les conservateurs réticents face à une opération dont ils ne décèlent pas l’intérêt national vital.
La Chambre est en outre hostile au président et hautement imprévisible, les dirigeants républicains ayant déjà subi dans le passé des rébellions internes de la part d’un groupe d‘élus ultra-conservateurs du Tea Party.
Les partisans du “oui” s’inquiétent des effets collatéraux d’un éventuel camouflet pour Obama au Congrès : si les Iraniens “pensent que le président bluffe quand il parle de ligne rouge, vont-ils penser que le président bluffe quand il dit que toutes les options sont sur la table en Iran?”, s’est ainsi interrogée la républicaine Ileana Ros-Lehtinen.
Côté Sénat, les démocrates ont la majorité, mais ils auront dans tous les cas besoin de l’appui de plusieurs républicains pour atteindre la majorité qualifiée requise (60 voix sur 100).
.
Copyright 2013 Agence France-Presse.

Syrie: Damas accuse Paris de soutenir Al-Qaïda

Syrie: Damas accuse Paris de soutenir Al-Qaïda

Paris par ses actions à l'encontre de la Syrie soutient des organisations comme Al-Qaïda qui mènent la guerre contre les autorités syriennes, a déclaré dimanche le vice-ministre syrien des Affaires étrangères Faisal Moqdad lors d'un point de presse à Damas.
"Les politiciens français ont trompé le peuple français et se sont comportés de façon irresponsable. Ils ont falsifié les faits et soutiennent des organisations comme Al-Qaïda", a indiqué le diplomate.
Selon lui, le président français François Hollande "et son ministre des Affaires étrangères trompent le peuple français pour justifier leur politique erronée en Syrie. Ils échoueront".

fr.rian.ru