27 novembre, 2010

Défaite historique du XV de France face à l'Australie


L'ailier australien Drew Mitchell (2e à droite) félicité par ses coéquipiers après un essai marqué contre la France au Stade de France à Saint-Denis, le 27 novembre 2010
L'ailier australien Drew Mitchell (2e à droite) félicité par ses coéquipiers après un essai marqué contre la France au Stade de France à Saint-Denis, le 27 novembre 2010 Bertrand Guay AFP

ladepeche.frLe XV de France a subi la plus lourde défaite de son histoire (59-16) face à l'Australie, nettement supérieure dans tous les autres secteurs de jeu et auteur de 7 essais, samedi au Stade de France, qui place les Français dans un abîme d'incertitudes à dix mois du Mondial-2011.

Après deux victoires peu convaincantes contre les Fidji (34-12) et l'Argentine, les Français ont subi leur cinquième défaite consécutive contre les Wallabies. La plus large de l'ère Lièvremont ouverte en 2008.

Les deux équipes étaient pourtant à égalité de points à la pause (13-13). A un essai du centre australien Adam Ashley Cooper, transformé par James O'Connor, répondait un essai de pénalité pour les Français au terme d'une série de mêlées victorieuses qui valait une exclusion temporaire au pilier australien James Slipper. Morgan Parra et James O'Connor assuraient également chacun deux pénalités.

Les Français prenaient l'avantage pour la première fois au retour des vestiaires grâce à une pénalité de Parra. Mais les Australiens livraient une reprise tonitruante et ajoutaient deux essais par Ben Robinson et Will Genia, transformés par O'Connor, qui ajoutait une pénalité à l'heure de jeu (16-30, 60e).

A court de solutions, dépassés, les Français encaissaient deux essais supplémentaires par l'ailier Drew Mitchell sous la bronca du du Stade de France, qui s'amplifiait après un essai de Rocky Elsom.

SPORTS BRONCOS

The National Football League has fined the Denver Broncos and head coach Josh McDaniels $50,000 each for violating league policies before the team’s game against the San Francisco 49ers last month in London.

NFL Commissioner Roger Goodell imposed fines Saturday following an investigation into a six-minute video of the 49er’s practice at Wembley Stadium shot the day before the game by then-Broncos video operations director, Steve Scarnecchia, who passed the film to McDaniels. Even though McDaniels did not view the illicit video, Goodell fined both him and the Broncos organization because they failed to report the matter, which violated the NFL’s policy.

The Broncos fired Scarnecchia. Reports say Goodell informed the Broncos former video chief that he faces a hearing to determine whether he will be banned from the NFL because he is a repeat violator of the league’s integrity regulations.

The San Francisco 49ers went on to defeat the Denver Broncos, 24-16 in the October 31 contest in London.

Before joining the Denver Broncos, McDaniels and Scarnecchia worked together on the New England Patriots under head coach Bill Belichick for four years from 2001 to 2005, when Scarnecchia left the team. McDaniels left the Patriots in 2009 to coach the Broncos, and hired Scarnecchia as Denver’s video operations director shortly afterward.

In 2007, the NFL fined the Patriots $250,000 and Belichick a record $500,000 for spying on the New York Jets’ defensive signals. Neither McDaniels nor Scarnecchia were named in the case. The spying incident occurred during a Patriots-Jets game when a Patriots video assistant was caught on the Jets sideline with a camera.

Some information in this story was provided by AP and AFP

Night Curfew In Ivory Coast

Authorities are imposing a nighttime curfew in Ivory Coast, where tension is running high ahead of Sunday’s presidential runoff election.

A decree from President Laurent Gbagbo said the curfew will run from 10 p.m. to 6 a.m. local time Saturday and Sunday and then from 7 p.m. to 6 a.m. each night Monday through Wednesday.

Mr. Gbagbo’s runoff opponent, Alassane Ouattara, said the measure will allow election fraud, and said he and his supporters will not comply with it.

The president said the curfew is designed to maintain order during the election. The measure does not apply to electoral officials, campaign staff, U.N. personnel, election observers, and journalists.

Witnesses say three people died and several others were injured in the city of Abidjan Saturday as police fired on protesters in a pro-Ouattara neighborhood. At least one other person died in election-related street violence on Thursday.

On Saturday, the mediator in Ivory Coast’s political crisis, Burkina Faso’s President Blaise Compaore, was in Abidjan for talks with Mr. Gbagbo and Mr. Ouattara about the curfew and other issues.

Ivory Coast is voting for a new president for the first time since a 2002 civil war.

The first round of the election in October passed without incident. Mr. Gbagbo won 38 percent of the vote to 32 percent for Mr. Ouattara. The runoff hinges on which candidate will attract the voters who backed the third-place candidate, former president Henri Konan Bedie.

President Gbagbo’s term officially ended in 2005. But elections were postponed several times since then because of failure to disarm rebels and disputes over who was eligible to vote.

The rebels tried to oust Mr. Gbabgo’s government in September 2002, while he was out of the country. The resulting conflict led to Ivory Coast being split between a rebel-controlled north and a government-run south. The government and rebels signed a peace accord in 2007.afp, Reuters, RFI, prev

Ligue 1: Marseille réussit son coup, Lille sous pression en soirée


Le Marseillais Lucho Gonzalez (D) félicité par se coéquipiers après un but marqué contre Montpellier, le 27 novembre 2010 à Marseille
Le Marseillais Lucho Gonzalez (D) félicité par se coéquipiers après un but marqué contre Montpellier, le 27 novembre 2010 à Marseille Gerard Julien AFP

ladepeche.frMarseille, en dominant aisément Montpellier 4-0, a parfaitement réussi son coup et s'empare samedi en début de soirée de la tête d'une L1 que Lille, en déplacement à Bordeaux, peut immédiatement lui reprendre en cas de victoire, pour le compte de la 15e journée.

Comptant désormais 25 points et une différence de buts de +11, les Olympiens peuvent à leur tour s'offrir au moins une nuit dans la peau du leader si le Losc, 2e à un point et avec +7 de différence particulière, ne s'impose pas en fin de soirée chez les Girondins.

Après s'être qualifiés mardi pour les 8e de finale de la Ligue des champions, les Marseillais ont donc conclu en beauté leur belle semaine.

Un petit effort mercredi lors de leur match en retard contre Rennes, et ils pourront estimer avoir figé les positions que jusque-là les très faibles écarts n'ont cessé de chambouler, journée après journée.

Contre Montpellier, le nouveau leader n'a toutefois pas réellement eu à s'employer, tant les Héraultais, eux aussi éphémères 1er au cours de la saison avant de reculer à la 3e place, ont paru en difficulté.

En l'absence des recrues Gignac et Rémy au coup d'envoi, Lucho, Cheyrou et Valbuena ont donc réactivé leurs automatismes de la saison passée, à la différence de Brandao, muet dans sa position d'avant-centre. La soirée a été difficile pour le Brésilien qui a vu son remplaçant Rémy saler l'addition en fin de match.

Avant le choc Lyon-Paris dimanche en clôture de la journée, seul Rennes pouvait contrarier les plans de l'OM.

Après avoir dominé Brest lors de la 14e journée, les Rouge et Noirs étaient à Lorient pour un nouveau derby mais, sans Mangane ni Marveaux, ils s'y sont cette fois pris n'importe comment, laissant Romao et Morel pointer du pied leur naïveté défensive (2-0).

Les Rennais reculent du coup à la 5e place, avec deux points de plus que les Merlus, 9e.

Opposé au relégable lensois, Brest, le dernier représentant régional, devra s'y reprendre une 2e fois car les chutes de neige ont provoqué l'arrêt du match à la pause alors que le score était aussi blanc que le terrain.

En bas de tableau, Valenciennes a profité de la venue d'Arles, dont l'embellie aura eu la même espérance de vie qu'un flocon dans les Bouches-du-Rhône, pour se réchauffer le coeur.

Le score est lourd (3-0), et les Nordistes remontent au 13e rang. Avec six points, les Sudistes restent englués à la dernière place.

Dans le derby azuréen, entre mal-classés, Monaco et Nice n'ont pu se départager (1-1). La rencontre entre Nancy et Saint-Etienne a accouché du même résultat, Vahirua et Perrin, qui avaient déjà trouvé l'ouverture lors de la journée précédente, ayant récidivé. Les Lorrains sont 15e, et les Verts 10e.

Tentative d'évasion à la prison de Lons: trois surveillants blessés

AFP
Un policier en faction le 9 juin 2009 à Paris
Un policier en faction le 9 juin 2009 à Paris
Un policier en faction le 9 juin 2009 à Paris Loic Venance AFP/Archives

Trois surveillants ont été blessés, dont un grièvement, samedi en fin d'après-midi à la maison d'arrêt de Lons-le-Saunier (Jura) lors d'une tentative d'évasion ratée ayant impliqué quatre détenus, a-t-on appris auprès de la préfecture et de source syndicale.

"Il y a eu une bagarre lorsque les surveillants ont essayé de maîtriser les fuyards, et l'un des fonctionnaires a apparemment le nez cassé", a précisé à l'AFP le sous-préfet de permanence, Philippe Fournier-Montgieux. "Deux autres souffrent de contusions diverses".

"A un moment donné, l'un des détenus a été en possession de clefs, dont il voulait se servir pour s'évader. L'enquête devra déterminer comment cela a pu se produire", a-t-il ajouté. Les fuyards "pensaient avoir des complices qui les attendaient à la sortie", a-t-il encore indiqué.

Selon Bernard Cabon, du syndicat de surveillants UFAP, "les quatre individus ont agressé plusieurs agents de l'établissement afin de s'emparer de leurs clés".

"Trois surveillants ont été blessés lors de ce coup de force. Ils ont été pris en charge et (conduits) à l'hôpital", a-t-il ajouté, précisant que sur les quatre prisonniers ayant tenté de s'évader, l'un "n'a pas pu sortir de la détention" et les trois autres ont été "repris à l'intérieur près du mur d'enceinte".

Des membres des équipes régionales d'intervention et de sécurisation (ERIS), sortes d'unités d'élite de l'administration pénitentiaire, ont été dépêchés sur place dans la soirée depuis Strasbourg, et la situation était "sous contrôle", ont indiqué le sous-préfet et le syndicaliste.

Selon M. Fournier-Montgieux, les quatre auteurs de la tentative d'évasion ont été placés en garde à vue.

La maison d'arrêt de Lons-le-Saunier est un petit établissement qui accueille une cinquantaine de détenus, en détention provisoire ou condamnés à des peines relativement courtes.

Contacts tous azimuts avant les fuites "dangereuses" de WikiLeaks

AFP

Contacts tous azimuts avant les fuites "dangereuses" de WikiLeaks

"Nous nous préparons au pire scénario", avait confié Philip Crowley, le porte-parole du département d'Etat

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La publication imminente par WikiLeaks de millions de documents secrets américains donnait la migraine à de nombreux gouvernements samedi, Washington s'insurgeant contre une démarche "dangereuse", multipliant les contacts avec ses partenaires pour amortir le choc.

Hillary Clinton, la secrétaire d'Etat, a décroché son téléphone vendredi pour prévenir personnellement les dirigeants français, afghans, émiratis, britanniques et chinois du contenu possible des câbles diplomatiques dont le site internet est en possession.

"Dans tout le département d'Etat, de hauts responsables entrent en contact avec des pays pour les prévenir", a aussi confié Philip Crowley, le porte-parole de la diplomatie américaine.

L'entreprise de limitation des dégâts est d'autant plus aléatoire que WikiLeaks disposerait de près de 3 millions de documents de toutes sortes émanant des ambassades américaines dans le monde entier: analyses, compte-rendu de réunions avec des dirigeants étrangers, notes diverses...

Selon le site internet français owni.fr, bien informé sur WikiLeaks, le New York Times, le Spiegel, le Guardian britannique, le quotidien espagnol El Pais et Le Monde publieront leurs premières analyses des documents dimanche à partir de 22H30, heure de Paris (21H30 GMT).

"On s'attend toutefois à des fuites avant cette heure", a déclaré un dirigeant d'owni à l'AFP.

Ces papiers confidentiels étaient destinés à l'usage exclusif du gouvernement américain, et le département d'Etat met en garde depuis des jours contre les risques que leur publication présente pour les Etats-Unis et leurs alliés.

Dans un entretien que CNN doit diffuser dimanche, et dont l'AFP a obtenu la transcription, le chef d'état-major interarmées américain, l'amiral Michael Mullen, a qualifié les agissements de WikiLeaks d'"extrêmement dangereux".

La démarche de WikiLeaks "est un obstacle absolu à ma fonction, qui est de pouvoir discuter en confiance avec les gens", a jugé pour sa part James Jeffrey, l'ambassadeur des Etats-Unis à Bagdad.

A Moscou, le quotidien Kommersant a aussi affirmé que les fuites comportaient des appréciations "désagréables" qui pourraient blesser Moscou.

"La divulgation de secrets britanniques sème la panique", assurait samedi le quotidien populaire Daily Mail à Londres, où le gouvernement Cameron a appelé les patrons de presse à "garder à l'esprit" les implications des fuites pour la sécurité du Royaume-Uni.

Selon une source officielle britannique, une partie des documents pourrait faire l'objet de "notes-DA". Selon ces accords volontaires, les médias acceptent de ne pas publier certaines informations jugées sensibles sur les opérations militaires et de renseignement.

Parmi les sujets susceptibles de figurer dans les fuites figurent le Proche-Orient, mais aussi l'Afghanistan et l'Irak, deux pays déjà au centre des précédentes fuites organisées par WikiLeaks.

Et à en croire le site internet owni.fr, "entre 500 et 1.00 mémos concerneraient directement la France".

Selon des informations de presse, les nouvelles révélations porteraient notamment sur une aide de la Turquie aux militants d'Al-Qaïda en Irak et un soutien des Etats-Unis (contre la Turquie) aux rebelles kurdes du Parti des travailleurs du Kurdistan (PKK), réfugiés en Irak.

Le ministre turc des Affaires étrangères Ahmet Davutoglu, qui a nié en bloc toute aide à Al-Qaïda, mais aussi l'existence d'un désaccord avec les Etats-Unis à propos du PKK, arrive ce week-end à Washington pour une visite de quatre jours.

Au même moment, Hillary Clinton se rendra au sommet de l'Organisation pour la sécurité et la coopération en Europe (OSCE). Celui-ci se tiendra au Kazakhstan, autre pays potentiellement cité dans les câbles que s'est procurés WikiLeaks.

Contacts tous azimuts avant les fuites "dangereuses" de WikiLeaks

AFP

Contacts tous azimuts avant les fuites "dangereuses" de WikiLeaks

"Nous nous préparons au pire scénario", avait confié Philip Crowley, le porte-parole du département d'Etat

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La publication imminente par WikiLeaks de millions de documents secrets américains donnait la migraine à de nombreux gouvernements samedi, Washington s'insurgeant contre une démarche "dangereuse", multipliant les contacts avec ses partenaires pour amortir le choc.

Hillary Clinton, la secrétaire d'Etat, a décroché son téléphone vendredi pour prévenir personnellement les dirigeants français, afghans, émiratis, britanniques et chinois du contenu possible des câbles diplomatiques dont le site internet est en possession.

"Dans tout le département d'Etat, de hauts responsables entrent en contact avec des pays pour les prévenir", a aussi confié Philip Crowley, le porte-parole de la diplomatie américaine.

L'entreprise de limitation des dégâts est d'autant plus aléatoire que WikiLeaks disposerait de près de 3 millions de documents de toutes sortes émanant des ambassades américaines dans le monde entier: analyses, compte-rendu de réunions avec des dirigeants étrangers, notes diverses...

Selon le site internet français owni.fr, bien informé sur WikiLeaks, le New York Times, le Spiegel, le Guardian britannique, le quotidien espagnol El Pais et Le Monde publieront leurs premières analyses des documents dimanche à partir de 22H30, heure de Paris (21H30 GMT).

"On s'attend toutefois à des fuites avant cette heure", a déclaré un dirigeant d'owni à l'AFP.

Ces papiers confidentiels étaient destinés à l'usage exclusif du gouvernement américain, et le département d'Etat met en garde depuis des jours contre les risques que leur publication présente pour les Etats-Unis et leurs alliés.

Dans un entretien que CNN doit diffuser dimanche, et dont l'AFP a obtenu la transcription, le chef d'état-major interarmées américain, l'amiral Michael Mullen, a qualifié les agissements de WikiLeaks d'"extrêmement dangereux".

La démarche de WikiLeaks "est un obstacle absolu à ma fonction, qui est de pouvoir discuter en confiance avec les gens", a jugé pour sa part James Jeffrey, l'ambassadeur des Etats-Unis à Bagdad.

A Moscou, le quotidien Kommersant a aussi affirmé que les fuites comportaient des appréciations "désagréables" qui pourraient blesser Moscou.

"La divulgation de secrets britanniques sème la panique", assurait samedi le quotidien populaire Daily Mail à Londres, où le gouvernement Cameron a appelé les patrons de presse à "garder à l'esprit" les implications des fuites pour la sécurité du Royaume-Uni.

Selon une source officielle britannique, une partie des documents pourrait faire l'objet de "notes-DA". Selon ces accords volontaires, les médias acceptent de ne pas publier certaines informations jugées sensibles sur les opérations militaires et de renseignement.

Parmi les sujets susceptibles de figurer dans les fuites figurent le Proche-Orient, mais aussi l'Afghanistan et l'Irak, deux pays déjà au centre des précédentes fuites organisées par WikiLeaks.

Et à en croire le site internet owni.fr, "entre 500 et 1.00 mémos concerneraient directement la France".

Selon des informations de presse, les nouvelles révélations porteraient notamment sur une aide de la Turquie aux militants d'Al-Qaïda en Irak et un soutien des Etats-Unis (contre la Turquie) aux rebelles kurdes du Parti des travailleurs du Kurdistan (PKK), réfugiés en Irak.

Le ministre turc des Affaires étrangères Ahmet Davutoglu, qui a nié en bloc toute aide à Al-Qaïda, mais aussi l'existence d'un désaccord avec les Etats-Unis à propos du PKK, arrive ce week-end à Washington pour une visite de quatre jours.

Au même moment, Hillary Clinton se rendra au sommet de l'Organisation pour la sécurité et la coopération en Europe (OSCE). Celui-ci se tiendra au Kazakhstan, autre pays potentiellement cité dans les câbles que s'est procurés WikiLeaks.

Me Ambroise Farama: «La Ceni a choisi d’organiser des élections illégales»

fasozine.comLe droit a été dit dans l’affaire qui opposait Me Bénéwendé Stanislas Sankara, candidat à la présidentielle du 21 novembre 2010 au Burkina Faso, à la Commission électorale nationale indépendante (Ceni) sur la question de la légalité des cartes. C’est ce que soutient Me Ambroise Farama, avocat du plaignant, dans cet entretien qu’il a accordé à Fasozine.com. En rappel, le juge administratif a reconnu, au cours de l’audience du jeudi 25 novembre 2010, l’illégalité des cartes électorales, donnant ainsi raison à l’opposant. Dans cet entretien, l’avocat revient aussi sur les conséquences que pourrait avoir une telle décision de justice sur le scrutin du 21 novembre dernier.

Fasozine.com: Vous avez remporté le procès qui vous opposait à la Ceni sur l’illégalité des cartes d’électeur. Quel commentaire en faites-vous?
Me Ambroise Farama:
C’est le droit qui a été dit en notre faveur. Parce que l’article 53 du Code électoral dispose de façon claire et précise que la carte d’électeur doit contenir le nom, le prénom, la date et le lieu de naissance du titulaire. C’est une obligation légale prônée par la loi électorale. Mais cette disposition a été méconnue dans l’établissement des cartes d’électeur qui ne comportaient ni la date, ni le lieu de naissance du titulaire. Nous avons simplement saisi le juge administratif afin qu’il constate que les cartes électorales ne sont pas conformes à la loi. Et c’est ce que le juge a dit.
Même la Ceni a reconnu, au cours du procès, que les cartes n’étaient pas conformes à la loi mais qu’elle avait à choisir entre organiser les élections pour permettre aux citoyens d’exercer leur droit de vote et de ne pas les organiser parce que matériellement elle ne pouvait pas faire des cartes légales. Elle a affirmé avoir opté pour la solution la moins grave. En d’autres termes, la Ceni a choisi d’organiser des élections illégales. C’est un aveu puisque l’institution elle-même reconnait les faits. Je suis donc surpris d’apprendre qu’elle a fait appel de la décision du juge administratif.

Est-ce à dire que tout le scrutin est illégal?
Bien entendu qu’il est illégal. Pour toute opération juridique que vous posez sur la base d’un acte juridique illégal, la conséquence est logique. Pour nous, le scrutin du 21 novembre 2010 s’est tenu sur la base d’actes illégaux et la conséquence logique est son annulation pure et simple. Il est vrai que le Code électoral indique que le Conseil constitutionnel peut annuler le scrutin lorsqu’il y a des irrégularités graves de nature à entacher la sincérité du scrutin. Mais il n’existe pas d’irrégularités plus graves que l’illégalité qui est l’expression même du non droit. Vous vous imaginez un scrutin sans règle de droit?

Le Conseil constitutionnel ne tiendra-t-il pas plus compte de la légitimité des urnes que du droit?

Ce sera dommage parce que la démocratie prend en compte la légalité avant la légitimité. C’est le droit qui crée la légitimité. C’est lorsque vous avez gagné sur des bases légales que vous épousez la légitimité.

Les responsables de la Ceni ont fait appel de la décision du juge administratif. A quel niveau se trouve actuellement le dossier?
Je n’ai pas encore reçu notification de la lettre d’appel. Celui qui veut faire appel le fait auprès du Conseil d’Etat. Ce dernier nous notifie par la suite la lettre d’appel. Comme je vous le disais, je suis surpris que la Ceni ait fait appel alors qu’elle avait reconnu, au cours du procès, que son acte était illégal. J’entends depuis hier un débat selon lequel l’appel a un effet suspensif. On veut faire croire aux gens que dans tous les cas la décision n’a pas d’incidence. Qu’on soit clair. Le recours que nous avons introduit est un recours en appréciation de la légalité. Nous n’avons pas demandé au juge administratif d’annuler les cartes d’électeur. Nous lui avons juste demandé de donner son avis sur la légalité des cartes. De ce point de vue, l’appel ne peut avoir un effet sur la décision, à partir du moment où celle-ci n’est pas exécutoire. Le juge a simplement donné un avis qui est différent d’une décision exécutoire. Il appartiendra maintenant au Conseil constitutionnel d’en tirer les conséquences de droit.

L’avis du juge administratif, peut-il conduire à l’annulation du scrutin du 21 novembre 2010?

Bien sûr. Et je pense que le Conseil constitutionnel doit tirer les conséquences logiques de cet avis du juge administratif.

Que ferez-vous au cas où le Conseil constitutionnel ne tenait pas compte de l’avis du juge administratif?

J’ai très peu confiance que le Conseil constitutionnel puisse arriver à annuler les opérations du scrutin du 21 novembre. Mais nous sommes juristes, par conséquent légalistes. Ne serait-ce que dans l’intérêt du droit, il faut faire une telle procédure pour montrer aux yeux de l’opinion nationale et internationale que contrairement à ce qu’on veut faire croire, au Burkina, les élections s’organisent de façon irrégulière et dans l’illégalité totale. Mais ce sera dommage si le Conseil constitutionnel veut cautionner une telle irrégularité. Il doit veiller à la légalité du scrutin et s’il venait à cautionner l’illégalité, je pense que notre démocratie est en danger.

Egypte: législatives dans un climat tendu, la police accroît la sécurité

AFP

Egypte: législatives dans un climat tendu, la police accroît la sécurité

L'opposant Mohamed ElBaradei, qui avait fait en début d'année un retour triomphal au Caire après avoir dirigé l'Agence internationale de l'énergie atomique (AIEA), n'a pas réussi à rallier l'opposition à un boycott du scrutin.

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La police a renforcé samedi la sécurité en vue du premier tour des élections législatives dimanche en Egypte, qui se tiennent dans un climat tendu entre le parti du président Hosni Moubarak et l'opposition islamiste.

Des dizaines de milliers de policiers ont été envoyés en renfort à travers le pays aux abords des bureaux de vote, et des camions sont regroupés pour acheminer rapidement des forces anti-émeutes en cas d'incidents, ont indiqué des sources des services de sécurité.

De nouvelles manifestations avec des milliers de personnes avaient eu lieu quelques heures avant la fin de la campagne officielle vendredi à minuit, débouchant par endroits sur des heurts entre partisans de candidats rivaux.

Une douzaine de personnes ont également été condamnés à deux ans de prison à Alexandrie pour participation à la campagne des Frères musulmans, principale force d'opposition au Parti national démocrate (PND) de M. Moubarak au pouvoir depuis 29 ans.

"Cette élection va se dérouler au milieu des gaz lacrymogènes, des balles en caoutchouc et des matraques", a déclaré un responsable de la campagne des Frères musulmans, Mohammed Mursi.

"La violence contre les partisans des Frères a augmenté de jour en jour et on peut craindre qu'elle soit particulièrement grave dimanche", a prévenu pour sa part Bahey el-Din Hassan, de l'Institut du Caire pour les Etudes sur les droits de l'Homme, une organisation non-gouvernementale.

Des heurts sont aussi redoutés entre partisans de candidats du pouvoir, qui sont dans de nombreuses circonscriptions plusieurs à postuler au même siège.

Lors des législatives de 2005, des affrontements avaient fait 14 morts.

Les autorités ont fait savoir que le vote se déroulerait comme prévu partout dans le pays. Des demandes de la justice d'annuler les opérations de vote dans 24 circonscriptions ont été suspendues.

M. Moubarak a quant à lui promis des élections "libres et régulières". Son Premier ministre Ahmed Nazif a assuré que le processus électoral serait géré "d'une manière intègre".

L'organisation de défense des droits de l'Homme Human Rights Watch a au contraire estimé que "des élections libres et justes sont extrêmement improbables ce week-end".

Environ 40 millions d'électeurs, sur 82 millions d'Egyptiens, sont appelés à voter pour 508 députés (dont un quota de 64 sièges réservés à des femmes), mais beaucoup sont résignés face à un scrutin jugé comme joué d'avance pour le PND.

Les Frères musulmans, qui avaient réussi une percée en 2005 en raflant un siège sur cinq, ont dénoncé l'arrestation de plus d'un millier de leurs militants ces dernières semaines, des invalidations abusives de candidatures et des intimidations.

La confrérie islamiste, officiellement interdite, soutient 130 candidats qui se présentent comme "indépendants".

Le PND ne fait pas mystère de sa volonté de briser la représentation parlementaire des Frères musulmans afin de renforcer l'image de stabilité du régime, face aux incertitudes sur la santé de M. Moubarak, âgé de 82 ans, et sur son éventuelle succession lors de la présidentielle de 2011.

Le parti entend conserver au moins les deux tiers des sièges, la majorité requise pour modifier si nécessaire la Constitution.

L'opposition légale, morcelée en une vingtaine de petits partis sans grande audience, pourrait profiter d'un reflux des islamistes.

La campagne a également été marquée par des tensions avec les Etats-Unis qui ont exprimé leur inquiétude face au climat préélectoral et réclamé en vain la présence d'observateurs internationaux.

Le second tour est prévu le 5 décembre.

Au moins trois morts à Abidjan dans des heurts entre manifestants et police

AFP

Au moins trois morts à Abidjan dans des heurts entre manifestants et police

Bio-portraits des deux candidats en lice pour le second tour

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Au moins trois personnes ont été tuées samedi à Abidjan lors de heurts entre la police et des opposants qui manifestaient contre le couvre-feu qui devait être instauré dans la soirée, à la veille du second tour de la présidentielle, a-t-on appris de sources concordantes.

Alors que des jeunes protestaient contre cette mesure dans le quartier populaire d'Abobo (nord), bastion de l'opposant et candidat Alassane Ouattara, des manifestants se sont affrontés aux forces de l'ordre, qui ont répliqué par des tirs à balles réelles, ont rapporté à l'AFP des témoins et une source policière.

Au moins trois personnes ont été tuées, ont indiqué des sources concordantes, notamment médicale.

Une dizaine de personnes ont été aussi blessées, a constaté un journaliste de l'AFP dans un centre hospitalier où des victimes avaient été évacuées.

Lors des heurts, un camion de la police a été incendié par des manifestants en colère, a-t-on appris de source policière.

Le président Laurent Gbagbo a décrété un couvre-feu nocturne à partir de samedi soir dans le pays, à la veille du second tour de l'élection présidentielle où il affrontera M. Ouattara.

Burkina Faso -4 candidats rejettent les résultats de la présidentielle

OUAGADOUGOU -- Quatre candidats à la présidentielle du 21 novembre, à savoir Bénéwendé S. Sankara, Hama Arba Diallo, Boukary Kaboré, François Kaboré, ont rejeté vendredi, au cours d'un point de presse à Ouagadougou, les résultats de la présidentielle proclamant Blaise Compaoré vainqueur avec 80,21%.
Ces candidats ont noté que le tribunal administratif de Ouagadougou a déclaré que les cartes d'électeur utilisées pour l'élection présidentielle du 21 novembre ne sont pas conformes au code électoral.
"Toutes les cartes d'électeur ne contenant ni le lieu, ni la date de naissance de leur titulaire sont illégales", a signifié le tribunal.
Au regard de cette décision de justice, les quatre candidats ont signifié qu'ils ne reconnaissaient pas les résultats provisoires publiés par la Commission électorale nationale indépendante (CENI).
Ils demandent par ailleurs comme ils l'ont déjà fait savoir précédemment, la démission du président de la CENI, Moussa Michel Tapsoba, la mise en place d'un nouveau bureau tripartite de la CENI et la reprise effective de l'élection présidentielle dans des conditions régulières.
C'est suite à une requête des députés de l'Union nationale pour la renaissance/parti sankariste (UNIR/PS) que le tribunal administratif a déclaré illégal la carte d'électeur utilisée lors de la présidentielle du 21 novembre.
Face à cette décision, le président de la CENI a fait un recours auprès du tribunal administratif pour la suspension de cette décision. "C'est un individu qui a déposé une plainte et je ne vois pas comment on peut étendre cette décision à tous ceux qui ont voté le 21 novembre", a fait remarquer M. Tapsoba.

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VIDEO - Justin Bieber : découvrez l’émouvant clip de son dernier tube, Pray !

 VIDEO - Justin Bieber : découvrez l’émouvant clip de son dernier tube, Pray !

Comme beaucoup d’autres artistes avant lui, Justin Bieber se penche sur les nombreux problèmes qui nuisent à l’existence d’énormément de personnes sur Terre et souhaite apporter sa contribution en vue d’arranger les choses. Le jeune homme a enregistré un titre à cette occasion. La chanson s’intitule Pray et le clip est désormais disponible sur la toile ! Regardez !

Il l’a récemment affirmé avec conviction, Justin Bieber veut aider les autres ! S’il n’en était pas à trois albums, un film biopic et une autobiographie à seulement 16 ans on pourrait encore mettre sa ténacité en doute, mais là c’est plutôt difficile.

Convaincu de pouvoir utiliser sa célébrité et son argent pour faire le bien, la baby star a décidé de reverser une partie des recettes de son dernier album, My World Acoustic, à des œuvres de charité. Par véritable humilité ou par envie de surfer sur la vague du politiquement correct, Justin Bieber a d’ailleurs enregistré un morceau porteur de sa récente prise de conscience. La chanson s’intitule Pray et les premiers extraits diffusés sur la toile ont déjà ravi les fans , qui ont eu l’occasion de voir Justin Bieber la chanteur lors des American Music Awards , où il a raflé quatre récompenses.

Désormais, c’est le clip qui a été diffusé sur Internet, et les images correspondent bien aux paroles, c’est le moins qu’on puisse dire ! Regardez et n’oublier par de sortir les mouchoirs !

Une subvention de 21 milliards de FCFA de l’UE pour la première centrale de l’énergie solaire au Burkina Faso

APA-Ouagadougou (Burkina Faso) L’Union européenne s’est engagé à accorder une subvention de 21 milliards de francs CFA à la Société nationale burkinabè d’électricité (Sonabel) dans le cadre de la construction de la première centrale de l’énergie solaire du pays, a appris APA, samedi, auprès de la Délégation européenne à Ouagadougou.

Selon l’ambassadeur Amos Tincani, chef de délégation de l’Union européenne au Burkina Faso, « ce apport marque la volonté de l’UE à accompagner le Burkina Faso dans son projet de production de l’énergie solaire ».

La centrale devant produire l’énergie photovoltaïque ou énergie solaire sera érigée sur un site de 40 hectares prévu à cet effet, à Zagtouli, dans la dans la périphérie Ouest de Ouagadougou.

Selon le Directeur général de la Sonabel, Salif Lamoussa Kaboré, la centrale de l’énergie solaire sera opérationnelle courant 2012, pourra produire 20 mégawatts (MW).

« Cela va permettre à notre pays de s’inscrire sur la liste des premiers pays africains producteurs de l’énergie solaire », affirme-t-il.

Pour couvrir le financement total du projet qui est de 40 milliards de francs CFA, la Sonabel envisage de chercher les 19 milliards de francs CFA restants auprès de certaines banques et du gouvernement du Burkina Faso.

Le gouvernement burkinabé avait décidé l’année dernière, de se doter d’une centrale solaire pour faire face à ses besoins énergétiques dans un contexte de crise énergétique mondiale.

Aussi, avait-il signé un protocole d’accord avec la Société d’exploitation minière d’Afrique de l’Ouest (Semafo) pour la construction d’une centrale solaire de 20 mégawatts.

« La réalisation dudit projet renforcera le leadership de notre pays dans un contexte international favorable aux projets en conformité avec les objectifs de Kyoto et les exigences d’un développement durable », a justifié le gouvernement.

Poisson frais, tomates et élection: scènes de marché à Abidjan

AFP
Des partisanes de Laurent Gbagbo, le 26 novembre 2010 lors d'un meeting à Abidjan
Des partisanes de Laurent Gbagbo, le 26 novembre 2010 lors d'un meeting à Abidjan
Des partisanes de Laurent Gbagbo, le 26 novembre 2010 lors d'un meeting à Abidjan Seyllou AFP

"Gbagbo va passer, y a rien en face!", lance l'une. "Il va passer où?", rétorque une autre. Entre poisson frais et tomates, bonne humeur et coups de sang, le second tour de l'élection présidentielle de dimanche s'invite parmi les commerçantes d'un marché d'Abidjan.

Alors que la campagne électorale s'est achevée vendredi après une semaine de tensions et des violences entre partisans qui ont coûté la vie à un jeune et fait de nombreux blessés, sur le grand marché du quartier historique de Treichville elle se traduit par des joutes verbales animées.

Devant son étal de poisson frais, Odette Oyehouri, 40 ans, chante et exécute quelques pas de danse. "On va installer Gbagbo! On va installer Gbagbo!", clame-t-elle en battant la mesure avec deux baguettes en bambou de Chine.

"Y a rien en face!", tonne cette mère de six enfants, reprenant un slogan fétiche du président-candidat Laurent Gbagbo, sous le regard approbateur de ses voisines.

Mais sa prestation est soudainement interrompue par "maman Gbané", qui traverse la route séparant son étal d'ignames du coin d'Odette.

"C'est lion qui est en face!", réplique-t-elle d'une voix rauque en arrivant sous le hangar d'un pas pesant.

Dans un pays coupé depuis le putsch raté de 2002 en un sud loyaliste et un nord contrôlé par une rébellion, et avant un scrutin entre le sudiste Laurent Gbagbo et le nordiste Alassane Ouattara, on s'essaie à la géopolitique culinaire.

Lundi, au lendemain du vote, "je vais préparer de la sauce +Kôpê+ avec du +kabato+ et venir te donner ça", lance maman Gbané, originaire du nord-est, où ce plat à base de maïs est particulièrement prisé.

Ce sera sa manière de célébrer "la victoire" de son champion, l'ex-Premier ministre Ouattara, explique-t-elle.

Mais Odette lui promet un plat typique de ce sud dont elle est originaire comme son héros: "c'est plutôt moi qui vais préparer de la sauce graine avec du riz pour te les envoyer le lundi!".

Leurs voisines qui suivent la scène éclatent de rire.

Les duettistes se lancent quelques piques amicales, puis affirment ne pas faire "comme les autres", ceux qui s'adonnent aux bagarres.

"On ne fait pas de palabres ici, on chante, on danse ensemble", assure maman Gbané, mère de trois enfants. Odette approuve d'un hochement de tête.

Mais à une centaine de mètres d'elles, en plein coeur de ce vaste marché, l'ambiance est plus électrique.

Assise derrière une table où elle a disposé par petits tas des tomates, des mangues et des papayes, Marthe Tié Lou, 42 ans, reproche à une commerçante d'en face, "une Malienne", de se mêler de politique ivoirienne. Elle l'accuse de les "provoquer", elle et ses amies, depuis le matin.

"La Côte d'Ivoire est devenue une poubelle, n'importe qui met sa +bouche+ dans (se mêle de) notre affaire!", attaque cette mère de six enfants.

"Si demain il y a la guerre, ce ne sont pas les hommes politiques qui seront victimes, c'est encore nous les pauvres", assène-t-elle.

La place des étrangers, en particulier des nombreux ressortissants des pays voisins, est un sujet éminemment sensible en Côte d'Ivoire.

Apparemment choquée par le réquisitoire de Marthe, une cliente, après avoir hésité, reprend son chemin sans faire d'achat.

110 kg de cocaïne saisis dans l'appartement d'une princesse saoudienne

Le Point.fr Environ 110 kg de cocaïne ont été saisis dans la nuit de vendredi à samedi par la brigade des stupéfiants de la police judiciaire parisienne à Neuilly-sur-Seine (Hauts-de-Seine), a-t-on appris de sources policière et judiciaire. Deux hommes et une femme ont été arrêtés et placés en garde à vue. Deux autres personnes sont en fuite.

D'après nos informations, la drogue a été découverte dans l'appartement d'une princesse saoudienne situé rue Edouard Mortier.

Un homme qui disposait de la clé de l'appartement fait partie des deux personnes en fuite. L'opération de police a été lancée dans le cadre d'une enquête menée par la juridiction interrégionale spécialisée (JIRS).

Fureur en Corée du Sud, regrets limités en Corée du Nord

par Cheon Jong-woo et Kim Kyoung-hoon

SEOUL (Reuters) - Le chef des "marines" sud-coréens a juré samedi de venger "mille fois" la mort de deux de ses hommes et de deux civils dans l'attaque d'artillerie nord-coréenne de mardi contre l'île de Yeonpyeong.

De son côté, Pyongyang a jugé "très regrettable" la mort des deux civils tout en en attribuant la responsabilité à la Corée du Sud pour avoir "déployé des civils comme 'boucliers humains' autour de positions d'artillerie et dans des bâtiments militaires", selon l'agence officielle nord-coréenne.

Le président sud-coréen Lee Myung-bak a déclaré aux responsables de la sécurité de se tenir prêts à de nouvelles "provocations" du Nord, parallèlement aux manoeuvres navales du Sud avec les Etats-Unis qui débutent dimanche en mer Jaune. Le porte-avions américain à propulsion nucléaire George Washington fait route vers la région pour y participer.

"Il est possible que la Corée du Nord prenne une initiative inattendue, alors veillez à y être parfaitement préparés en coopérant avec la force conjointe américano-coréenne", a-t-il dit selon un porte-parole.

Les deux soldats tués ont été inhumés samedi avec les honneurs militaires en présence de leurs familles et de responsables sud-coréens qui ont salué le cortège funèbre.

Des dizaines d'habitations de l'île de Yeonpyeong ont été détruites dans l'attaque. La Corée du Sud y a répliqué ensuite par treize minutes de tirs d'artillerie, mais on ignore quel impact a eu cette riposte.

"COLÈRE ET HOSTILITÉ"

"Tous les marines, y compris les marines en service et les réservistes, vengeront à tout prix leurs deux camarades, en conservant à l'esprit la colère et l'hostilité que nous éprouvons aujourd'hui", a déclaré le général Yoo Nak Joon, chef d'état-major et commandant du corps des marines.

"Nous devons éprouver au plus profond de nous-mêmes ces sentiments de colère et d'animosité pour nous venger de la Corée du Nord", a-t-il ajouté devant le fourgon mortuaire.

La cérémonie funéraire a été suivie de manifestations anti-nord-coréennes à Séoul, tandis que l'envoi du porte-avions George Washington suscitait la colère de Pyongyang et une mise en garde de la Chine, son unique alliée.

"Il est temps d'agir (...) de mener des représailles. Frappons le palais présidentiel à Pyongyang", scandaient près de mille anciens marines rassemblés dans le centre de la capitale où des portraits du dirigeant nord-coréen Kim Jong-il ont ensuite été brûlés et de son fils et "dauphin" Kim Jung-un.

Des centaines d'anciens militaires sud-coréens avaient manifesté vendredi dans la ville-frontière de Paju en accusant le gouvernement de faiblesse.

La Chine s'est dite déterminée à empêcher une escalade de la violence mais a formulé une mise en garde contre les mouvements militaires à proximité de ses côtes, allusion aux exercices conjoints des Etats-Unis et de la Corée du Sud en mer Jaune.

Deux responsables chinois, le conseiller d'Etat Dai Bingguo et Wu Dawei, émissaire chargé du nucléaire nord-coréen, se sont rendus samedi à Séoul et ont rencontré le chef de la diplomatie sud-coréenne Kim Sung-hwan pour examiner les moyens de faire baisser la tension dans la région, a annoncé le ministère des Affaires étrangères à Séoul.

Le chef de la diplomatie japonaise, Seiji Maehara, et son homologue chinois Yang Jiechi ont déclaré samedi après un entretien téléphonique que leurs pays coopéreraient afin de prévenir de nouvelles tensions sur la péninsule coréenne, rapporte l'agence nippone Kyodo.

Les manoeuvres militaires qui commencent dimanche ont été présentées comme une "nouvelle provocation militaire impardonnable" par les autorités nord-coréennes. Les Etats-Unis font valoir que ces exercices, prévus avant l'attaque de mardi, visent à dissuader la Corée du Nord mais ne sont pas dirigés contre la Chine.

Jean-Stéphane Brosse, Pierre Sérisier et Philippe Bas-Rabérin pour le service français

Lily Allen, déjà fiancée ?

actustar.com
Lily Allen, déjà fiancée ?
Lily Allen, déjà fiancée ?
Lily Allen, déjà fiancée ? hiMedia

Lily Allen traverse actuellement une période des plus difficiles. Après l'annonce de la perte de son bébé à six mois de grossesse, les nouvelles se font rares concernant la chanteuse. Et voilà que l'on apprend les probables fiançailles de l'artiste avec son compagnon, Sam Cooper via le blog du jet-setteur américain Perez Hilton.

C'est un ami de la jeune femme qui a révélé que cette dernière ne se remettait toujours pas de sa fausse couche, mais qu'elle serait bel et bien motivée pour reprendre sa vie en main et épouser son compagnon ! Une bonne nouvelle ! Et Sam Cooper, qui souffre également de la perte de son bébé, a bien l'intention de redonner le sourire à Lily Allen en lui offrant des vacances dans un endroit calme. C'est beau l'amour !

L'ex-Premier ministre ivoirien Alassane Ouattara, visage de la crise identitaire

ladepeche.frDes partisans de l'ex-Premier minsistre Alassane Ouattara lors d'un meeting à Abidjan, le 26 novembre 2010
Des partisans de l'ex-Premier minsistre Alassane Ouattara lors d'un meeting à Abidjan, le 26 novembre 2010 Sia Kambou AFP

L’ex-Premier ministre Alassane Ouattara, 68 ans, candidat au second tour de l'élection présidentielle de dimanche en Côte d'Ivoire, symbolise la crise identitaire qui déchire le pays depuis une quinzaine d’années.

Accusé par son rival, le président sortant Laurent Gbagbo, d'avoir "fait tous les coups d'Etat" dans le pays, notamment le putsch raté d'une rébellion en 2002, ce technocrate aux manières policées suscite depuis longtemps passions et haines.

Pour ses inconditionnels, "ADO" (Alassane Dramane Ouattara), originaire du nord majoritairement musulman, a été la victime des plus dangereux clivages ivoiriens, entre nord et sud, islam et christianisme, étrangers et autochtones.

Né le 1er janvier 1942 à Dimbokro (centre), il accomplit la majorité de sa scolarité au Burkina Faso voisin.

Aux Etats-Unis, il obtient en 1967 un doctorat en économie et entre l'année suivante au Fonds monétaire international (FMI). Il devient en 1983 vice-gouverneur de la Banque centrale des Etats d'Afrique de l'Ouest (BCEAO).

Il reconnaîtra lui-même avoir occupé plusieurs postes au titre de la Haute Volta, l'actuel Burkina Faso, ce qui va alimenter l'interminable débat sur sa nationalité.

Il est nommé en 1990 Premier ministre par le président ivoirien Félix Houphouët-Boigny, fonction qu'il occupe jusqu'à la mort du "père de la Nation" en 1993.

Jugeant le scrutin non transparent, Alassane Ouattara renonce à se présenter à la présidentielle en 1995 face à Henri Konan Bédié, qui a succédé à Houphouët.

Mais redoutant ses ambitions, le camp Bédié développe le concept nationaliste d'"ivoirité" et tente de prouver l'inéligibilité de M. Ouattara, accusé d'être d'origine burkinabè.

A l'été 1999, ce dernier quitte son poste de directeur général-adjoint du FMI: revenu à Abidjan, il est porté à la tête du Rassemblement des républicains (RDR) et se lance dans la course présidentielle d'octobre 2000.

Mais sa candidature est rejetée pour "nationalité douteuse" par la junte militaire aux commandes depuis le coup d'Etat de Noël 1999.

Il est alors plus que jamais le symbole de la fracture identitaire de ce pays de forte et ancienne immigration, qu'aggrave en 2002 la partition du pays en un sud loyaliste et un nord rebelle.

En 2005, sous pression de la médiation sud-africaine, le président Gbagbo, au pouvoir depuis 2000, valide sa candidature à la présidentielle, qui sera reportée six fois jusqu'au premier tour le 31 octobre 2010.

Arrivé deuxième, il affronte dimanche le chef de l'Etat sortant, qu'il a accusé à son tour récemment d'être un "putschiste". Pour l'emporter, il compte sur les voix de son ennemi d'hier et désormais allié, l'ex-président Bédié.

S'il a troqué ses costumes impeccables pour des polos et des casquettes américaines pour battre campagne, l'homme reste le même avec sa voix traînante et ses discours d'économiste précis.

M. Ouattara est marié à une Française, Dominique Folloroux, et père de deux enfants, nés d'un premier mariage.

Haïti: un mort chez les partisans d'un des favoris à la présidentielle

AFP

Haïti: un mort chez les partisans d'un des favoris à la présidentielle

La porte-parole d'un des favoris à l'élection présidentielle en Haïti, Michel Martelly, a indiqué à la presse que le candidat a été victime vendredi aux Cayes (sud) d'une embuscade qui a fait un mort et plusieurs blessés, ce que l'ONU a en partie confirmé.

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La porte-parole d'un des favoris à l'élection présidentielle en Haïti, Michel Martelly, a indiqué à la presse que le candidat a été victime vendredi aux Cayes (sud) d'une embuscade qui a fait un mort et plusieurs blessés, ce que l'ONU a en partie confirmé.

La porte-parole du candidat, Karine Beauvoir, a indiqué à la presse qu'il y avait eu un "attentat contre le candidat" vendredi dans la soirée dans la ville des Cayes.

"Martelly était dans la rue avec ses partisans. Des gens attendaient dans une rue. Il y a eu une embuscade. Ils ont tiré sur la foule avec des armes automatiques", a-t-elle dit. "Il y a un mort et plusieurs blessés", a-t-elle assuré.

Le porte-parole de la police de la mission de l'ONU en Haïti (Minustah), Jean-François Bezina, a confirmé à l'AFP samedi que l'équipe de M. Martelly avait été victime d'"un incident aux Cayes" la veille, mais n'a pas pu confirmer le nombre de victimes ni les circonstances exactes de l'incident.

"La police de l'ONU n'est pas impliquée dans l'incident", a-t-il déclaré.

Le camp de M. Martelly pointe la responsabilité du parti Inite du candidat du pouvoir, Jude Célestin. "Nous avons reconnu certains des hommes en armes, ils sont d'Inite", a déclaré à l'AFP Karine Beauvoir.

Aucun élement ne permettait d'étayer cette affirmation dans l'immédiat.

C'est le deuxième incident grave de la campagne électorale qui s'est achevée officiellement vendredi.

Deux personnes avaient été tuées et plusieurs autres blessées par balles lundi soir dans le sud-ouest d'Haïti lors d'affrontements entre des partisans de Jude Célestin et ceux de Charles-Henri Baker, un autre favori.

Mon grand rêve, c’est de construire une école dans chaque pays du continent”

mediafaso.com En concert de promotion d’”African Revolution”, le reggaeman africain Tiken Jah Fakoly s’est prêté à une partie de questions-réponses avec Mediafaso : un concert, une école, les élections en Guinée et au Burkina Faso et la Côte d’Ivoire, qui va voter demain. Tous ces sujets au coeur de l’actualité en une demie heure d’entretien.

Réalisé par Bruno SANOGO

Mediafaso : Comment se passe cette tournée de promotion en France ?

Tiken Jah Fakoly : Tout se passe très très bien depuis le début. Jeudi on était à Paris, où la salle était complet six mois avant le concert. On a un bon public, qui nous suit. Nous sommes à notre douzième date ici à Lille. Et nous affichons complet partout. Je pense que l’album a été très bien accueilli….

“African révolution” enregistré entre Bamako, Londres et la Jamaïque. Quelle est la symbolique de cette démarche ?

Tiken Jah Fakoly : L’album s’appelle “African révolution” parce que moi je réclame la révolution par l’éducation. C’est l’école, qui va nous permettre de comprendre la civilisation, qui n’est pas la nôtre, et qui nous a été imposée. C’est l’école, qui va nous permettre de nous poser des questions et d’exiger des réponses. Jusqu’à présent, la minorité, qui est allée à l’école et qui s’est posée des questions a été soit assassinée, soit éjectée du pouvoir. Je pense à des gens comme Thomas Sankara, je pense à des hommes comme Patrice Lumumba. Je pense qu’il nous faut un mouvement d’une masse éduquée. Regardez en Occident, quand les gens ne sont pas contents, ils le manifestent dans les rues. C’est ce que j’appelle poser des questions….

Cela fait une démarche philosophique, non, que de se poser des questions ?

Tiken Jah Fakoly : Je pense qu’il en faut des démarches philosophiques. Parce que la réalité en Afrique, c’est que le continent va mal. Et les Africains ne disent rien. C’est comme des gens qui ont envie d’aller au paradis et qui refusent de mourir. Alors qu’il faut oser franchir le pas quand on veut le meilleur pour les siens. Ce que j’appelle paradis, c’est une école gratuite, une santé garantie. Un gouvernement qui se bât pour que les jeunes aient du travail. Maintenant, il y a un prix à payer pour ça…

Justement de prix à payer, vous avez avez un concept : un concert, une école. Quel bilan peut-on en faire à ce jour ?

Tiken Jah Fakoly : Le projet continue et le but, c’est d’apporter ma contribution au développement du continent. C’est aussi faire passer un message par rapport à l’importance de l’éducation dans nos pays en voie de développement. Je ne voulais pas seulement être celui qui chante l’importance de l’école. Mais je voulais posé des actes concrets. C’est ainsi que nous avons construit un collège dans le nord du Mali, une école primaire en Côte d’Ivoire, où nous venons également de réhabiliter l’école Biafra de Treichville. Nous sommes en train de construire une école primaire à Orodara au Burkina Faso. Voilà mon grand rêve, c’est de construire une école dans chaque pays du continent. Parce que j’ai envie d’être en accord avec le combat que je mène, à travers ma musique. Quand les 90 % de la population sauront lire et écrire. Ces populations vont réclamer leurs droits et ça va changer les choses…..

Nous sommes en pleine actualité électorale en Afrique de l’Ouest : ça y est, on a voté pour Alpha Condé en Guinée et Blaise Compaoré au Burkina. Avec de très faibles taux de participation. Qu’est-ce que tout cela vous inspire ?

Tiken Jah Fakoly : J’aime bien dire aux gens, qu’il faut aller voter. Parce que c’est la seule façon de changer les choses. Et en démocratie, bien qu’il ait le nombre de participation, c’est celui qui remporte la majorité de cette minorité, c’est lui qui remporte les élections. C’est pourquoi quand on a le choix et la liberté d’aller voter, on doit en profiter pleinement. Regardez en Afrique du Sud, comment les Noirs, qui n’avaient pas le droit de vote, se sont battus pour pouvoir participer aux élections. Rien que ça. Donc, il faut bien que ceux qui souhaitent avoir d’autres dirigeants, aillent le manifester dans les urne. Sinon on sera toujours là à déplorer les élections des mêmes personnes que l’on ne veut pas…

Ne pensez-vous pas qu’un nouveau mandat de Blaise Compaoré en soit un de trop ?

Tiken Jah Fakoly : Blaise Compaoré sait ce qui l’attend s’il n’est plus Président. Il y a des dossiers d’assassinats sur son compte, qui ne manqueront pas de surgir dès qu’il ne sera plus au pouvoir. C’est pourquoi d’ailleurs, il s’attèle à des médiations par-ci, des réconciliations par-là. Tout cela certes améliore l’image du Burkina. Mais si vraiment les Burkinabès veulent un autre Président, ce ne sera pas en restant chez eux, le jour des élections, qu’ils pourront avoir ce Président. Il faut déjà aller voter et la suite, on verra…
Quel est votre message à l’adresse des Ivoiriens à la veille du second tour de la présidentielle ?

Tiken Jah Fakoly : Je voudrais dire aux Ivoiriens que nous avons perdu du temps pour en arriver là malheureusement. Mais il n’est jamais trop tard, parce que tout pays a des périodes sombres de son histoire. Et l’essentiel, c’est d’avoir pu surmonter cette période. C’est pourquoi, je demande donc, à chaque Ivoirien d’aller voter le candidat, dont il pense, qu’il peut conduire la Côte d’Ivoire vers des lendemains meilleurs.

China-Friendly Nationalists Gain Edge in Taiwan

Taiwan’s China-friendly ruling party has come out ahead in key local elections.

President Ma Ying-jeou’s Nationalist party claimed victory Saturday in three out of five mayoral elections, winning in the major cities of Taipei, Xinbei and Taichung.

The opposition Democratic Progressive party held onto mayoral seats in the southern cities of Kaohsiung and Tainan.

Election observers have said the results could help determine the outcome of the island’s presidential election in 2012.

President Ma’s Nationalist party has been pushing for closer ties and more cooperation with mainland China.

Taiwan and China split nearly 60 years ago, but Beijing claims sovereignty over the island.

The campaign was marred by violence Friday, when the son of a former Taiwanese vice president was shot in the face during a campaign rally.

Hospital officials have reported that he underwent surgery and his life is not in danger. Another man was shot dead in the same incident.

Police said the gunman was arrested at the scene. They said the suspect claimed he was targeting a local city councilman.

Some information in this story was provided by AP, AFP and Reuters.

Quatre morts, dont trois jeunes, dans un accident de la route en Vendée

AFP
Un véhicule du Samu
Un véhicule du Samu
Un véhicule du Samu Loic Venance AFP/Archives

Quatre personnes, dont deux jeunes et un enfant de 10 ans, ont trouvé la mort vendredi soir dans un accident sur une route départementale en Vendée, a-t-on appris samedi matin auprès des gendarmes.

L'accident s'est produit vers 22H35 sur le CD 52, sur la commune de Réaumur, dans l'est du département. L'un des véhicules, conduit par un jeune homme de 17 ans, s'est déporté vers la gauche dans une courbe et a heurté de plein fouet le véhicule arrivant en sens inverse.

Le conducteur de 17 ans a été tué sur le coup, de même que sa passagère arrière-droite, âgée de 16 ans. Dans le même véhicule, une jeune fille de 13 ans a été gravement blessée et un jeune homme de 18 ans légèrement blessé.

Dans la voiture qui arrivait en sens inverse, la conductrice, âgée de 42 ans, a trouvé la mort, de même que son fils de 10 ans assis à l'arrière. Agé de 45 ans, le dernier passager, qui se trouvait à l'avant, a été gravement blessé.

Selon les gendarmes, les conditions météorologiques ne sont pas en cause dans cet accident qui serait a priori dû à une vitesse excessive.

Il n'a pu être précisé, à ce stade de l'enquête, si le jeune conducteur à l'origine du drame apprenait à conduire dans le cadre de la conduite accompagnée.

50.000 Irlandais dans la rue contre la rigueur, le plan d'aide imminent

AFP
Manifestants devant le siège du gouvernement à Dublin le 24 novembre 2010
Manifestants devant le siège du gouvernement à Dublin le 24 novembre 2010
Manifestants devant le siège du gouvernement à Dublin le 24 novembre 2010 Peter Muhly AFP/Archives

Quelque 50.000 d'Irlandais manifestaient dans le centre de Dublin samedi à la mi-journée contre le plan de rigueur draconien du gouvernement présenté comme la condition sine qua non d'un vaste plan d'aide qui devrait faire l'objet d'une réunion des 27 à Bruxelles dimanche.

Le cortège de 50.000 manifestants, selon une estimation de la police vers 13H00 GMT, est parti au son des cornemuses des quais de la Liffey pour rejoindre le GPO (General Post Office), lieu symbolique où avait été lue en 1916 la déclaration d'indépendance, dans le centre-ville.

Malgré un froid vif et des chutes intermittentes de neige sur Dublin, les Irlandais se sont mobilisés pour dénoncer le plan du gouvernement en difficulté du Premier ministre Brian Cowen, qui devrait soumettre le pays à un régime d'austérité sévère afin d'assurer le sauvetage de son secteur bancaire.

"Les coupes budgétaires ne sont pas nécessaires. On sauve les banques, pas l'Irlande. Ce sont les banques qui devraient souffrir, qu'on les laisse tomber", a plaidé Marian Hamilton, une Irlandaise de 57 ans qui craint de voir son allocation de handicapée baisser.

Elle est venue manifester avec son petit-fils de sept ans, alors que son fils a dû s'exiler en Australie pour trouver du travail.

Pour Mark Finley, un employé de la municipalité de Dublin de 28 ans, "il faut virer le gouvernement et faire la grève".

"On doit envoyer un message clair à ce gouvernement. Mes revenus ont baissé de plusieurs milliers d'euros en deux ans, je n'y arrive plus", dénonce-t-il.

Les manifestants défilaient en chantant "Nous sommes le peuple, nous détenons les votes". Des bannières proclamaient : "Il y a une voie plus juste et meilleure" ou "l'Eire n'est pas à vendre, pas au FMI".

Ce plan est "une déclaration de guerre contre les travailleurs les moins bien payés", a estimé Jack O'Connor, président du Siptu, premier syndicat irlandais.

Les mesures d'austérité annoncées mercredi prévoient 15 milliards d'euros de réductions budgétaires et de hausses d'impôts d'ici à 2014, avec de réels sacrifices pour la population. Les allocations chômage et familiales seront réduites, tout comme les retraites des fonctionnaires et le salaire minimum, et près de 25.000 emplois publics seront supprimés.

Ce plan vise à ramener à 3% le déficit public irlandais, actuellement de 32% du produit intérieur brut.

L'annonce d'un accord d'aide internationale à l'Irlande, qui devrait atteindre 85 milliards d'euros, est en principe attendue avant l'ouverture des marchés, lundi matin.

Selon une source proche du dossier à Paris, les ministres des Finances de la zone euro puis des Vingt-Sept se réuniront dimanche à Bruxelles pour débattre de cette aide.

Selon les médias nationaux, Dublin pourrait devoir rembourser ce prêt à un taux de 6,7%, largement plus que les 5,2% demandés à la Grèce, ce qui ne va pas manquer d'ajouter à la colère de la population. "Un taux d'intérêt punitif", selon l'Irish Independent.

Quelque 700 policiers et un hélicoptère ont été mobilisés pour la marche. Plusieurs attaques ont ciblé ces derniers jours des ministres : l'un a été aspergé de peinture rouge, un autre saisi par la cravate par un électeur mécontent et un large "traîtres" a été peint sur la permanence d'un troisième.

Le mécontentement s'est également traduit dans les urnes, avec une cuisante défaite du parti au pouvoir, le Fianna Fail, jeudi, lors d'une législative partielle.

Cette défaite augure mal des élections anticipées que le gouvernement a été contraint d'annoncer pour début 2011, afin d'éviter une implosion de la coalition au pouvoir.

Une guerre dans la péninsule coréenne: un scénario cauchemardesque

AFP
Des anciens soldats sud-coréens agitent des drapeaux lors d'un rassemblement à Séoul pour dénoncer l'attaque nord-coréenne, le 27 novembre 2010
Des anciens soldats sud-coréens agitent des drapeaux lors d'un rassemblement à Séoul pour dénoncer l'attaque nord-coréenne, le 27 novembre 2010
Des anciens soldats sud-coréens agitent des drapeaux lors d'un rassemblement à Séoul pour dénoncer l'attaque nord-coréenne, le 27 novembre 2010 Jung Yeon-Je AFP

Un conflit dans la péninsule coréenne serait un scénario cauchemardesque, provoquant d'énormes pertes et entraînant peut-être même l'utilisation d'armes nucléaires, estiment des experts et d'anciens responsables américains.

La crise provoquée par le bombardement d'une île sud-coréenne mardi par la Corée du Nord, qui a fait quatre morts, rend de moins en moins improbable la perspective d'une guerre, et les responsables américains, soucieux de l'importance de l'enjeu, se sont bien gardés juqu'ici d'évoquer une intervention militaire.

L'artillerie nord-coréenne, dirigée vers Séoul, pourrait facilement s'attaquer aux tours de verre de la dynamique capitale sud-coréenne pendant des jours, et tuer de nombreux civils avant que les forces sud-coréennes, aidées par l'allié américain, ne prennent le dessus, selon des experts.

"Selon des modélisations officielles du Pentagone, il faudra des mois pour remporter la guerre, au prix d'un million de victimes, voire plus si l'on prend en compte à la fois les morts et les blessés", explique Michael O'Hanlon, de la Brookings Institution.

"Et tout cela en l'absence d'utilisation d'armes nucléaires", ajoute ce spécialiste, auteur d'un livre sur les effets d'une guerre potentielle.

Les stratèges militaires des Etats-Unis et de leurs alliés ont longtemps cru que la Corée du Nord serait largement dominée dans une guerre conventionnelle.

Mais ils s'inquiètent de la manière dont Pyongyang utiliserait son arsenal chimique et biologique, ainsi que son petit stock d'armes nucléaires, explique Bruce Bennett, spécialiste des questions de défense à la Rand Corporation.

"La question clé est de savoir s'ils peuvent utiliser efficacement leurs armes de destruction massive", dit-il à l'AFP. "C'est une question à laquelle nous n'avons pas vraiment de réponse".

M. Bennett partage avec d'autres analystes la conviction que la Corée du Nord réussira à adapter une tête nucléaire sur l'un de ses missiles balistiques d'ici quelques mois, si toutefois elle n'en est pas déjà capable.

A la lumière d'une simulation réalisée en 2005 pour le magazine The Atlantic, d'anciens officiers et responsables américains ont estimé que les avions américains devraient effectuer 4.000 sorties par jour pour protéger Séoul et sa région.

Un général à la retraite ayant participé à cette simulation a estimé que dans le meilleur des cas, on compterait 100.000 victimes à Séoul en cas de conflit.

La Corée du Sud estime que le Nord dispose d'une centaine de sites nucléaires. Mais en cas de guerre, les autorités de Pyongyang déplaceraient certainement des armes et d'autres équipements atomiques vers des sites inconnus et pour beaucoup souterrains, estime M. Bennett.

Si le Nord choisit de lancer des armes chimiques sur Séoul ou d'envoyer des forces spéciales munies d'armes bactériologiques, cela pourrait provoquer une riposte massive de l'armée américaine, et peut-être un conflit nucléaire.

La Corée du Nord pourrait toutefois se contenter de lancer une arme nucléaire, peut-être au large des côtes sud-coréennes, pour dissuader les américains et leurs alliés d'envahir son territoire. Cela "pourrait être une stratégie utile" pour Pyongyang, selon M. O'Hanlon.

Un colonel à la retraite, John Collins, a étudié en 2003 une série d'options militaires face à la Corée du Nord, allant du blocus naval à la frappe nucléaire.

Et sa conclusion n'est guère encourageante: "N'importe laquelle des options utilisée par les Américains (...) risque d'entraîner une escalade incontrôlable et des pertes énormes" des deux côtés de la frontière inter-coréenne, ne laissant espérer "qu'une victoire à la Pyrrhus, au mieux".

Solidarité L'association Entre Chusclan et Pissila s'active

Solidarité L'association Entre Chusclan et Pissila s'active

DR




Huit membres de l'association Entre Chusclan et Pissila sont retournés au Burkina Faso, à Pissila, du 14 au 21 novembre, dans le cadre de la relation de partenariat et d'échange mise en place depuis deux ans. En quatre voyages, l'association a déjà bien avancé dans les domaines de la santé et de la scolarisation des filles.

Colette, Némata et Asséta sont ainsi entrées en sixième au lycée départemental de Pissila, en octobre dernier. Elles viennent du village de brousse de Kièmna-Goyèa, distant de 18 km du bourg et ne seraient pas scolarisées sans le soutien de l'association. Celle-ci, par l'intermédiaire d'un émissaire local, s'est occupée de leur logement sur place, a acheté les équipements nécessaires pour la cuisine, le couchage, la toilette et l'éclairage. Elle a réglé les frais d'inscription, le matériel et les uniformes scolaires. Elle a également acheté la nourriture et le bois de chauffe nécessaire afin qu'elles puissent cuisiner. Enfin, elle a mis en place un suivi médical avec l'appui du centre de soins de Pissila. Trois bicyclettes envoyées par conteneur, en janvier dernier, leur seront offertes pour leurs déplacements. Seul reste encore le problème de l'approvisionnement en eau, qui provient de forages, et qu'il est difficile d'obtenir.

En contrepartie, les parents des jeunes filles s'engagent à les laisser terminer leur scolarité jusqu'en troisième, et celles-ci doivent montrer à l'association de bons relevés de notes.

D'autres actions concernant l'appui à la scolarisation des filles sont en cours à Kièmna-Goyèa. L'association prend en charge la moitié des frais d'inscription des 62 filles inscrites cette année, soit la somme de 1 500 FCFA (10 ). Des latrines seront construites dans la cour de l'école et une armoire sera fournie pour ranger le matériel scolaire apporté.

En outre, l'association chusclanaise œuvre pour l'amélioration des conditions d'accouchement des femmes dans les maternités de Pissila et de Kièmna-Goyèa. Des lits hospitaliers emmenés par conteneur ont été distribués en avril dernier. L'association a eu la joie de les voir bien utilisés. La sage-femme, Élisabeth, a ainsi montré avec beaucoup de fierté ses registres de naissances aux membres présents. Ces derniers ont pu se rendre compte que les savons distribués à chaque femme ayant accouché et leurs kits layette offerts à chaque primipare avaient beaucoup de succès.

Enfin, l'âne offert au mois d'avril au groupement féminin se porte bien et il fait bon usage de la charrette.

D'autres actions ponctuelles ou plus permanentes seront mises en place ces prochains mois avec l'aide de Matthias, le correspondant local de l'association.

L'association rappelle que la collecte de layette continue plus que jamais, avec l'espoir d'approvisionner une autre maternité prochainement. Ses membres insistent sur le fait que « le parrainage des filles est primordial. Ce sont elles qui changeront le monde en commençant par changer le leur, car les cycles de la pauvreté, de la maladie et de l'ignorance se perpétueront tant que le développement et les droits des filles seront bafoués. »

Le travail se fait sur le terrain à l'occasion de ce quatrième voyage.

La Suisse va-t-elle bientôt expulser les étrangers criminels ?

Le Point.fr

Dimanche, les Helvètes se prononcent sur deux textes qui réclament le renvoi des étrangers ayant commis des délits graves.

De notre correspondant à Genève, Jean Lalande

La Suisse va-t-elle bientôt expulser les étrangers criminels ?

Une partie du lectorat suisse se radicalise, à droite comme à gauche © AFP PHOTOS

"Ivan S., violeur et bientôt suisse ?" À travers la Suisse, ce slogan de l'UDC barre les affiches représentant un personnage barbu à l'air patibulaire. L'Union démocratique du Centre de Christoph Blocher récidive. Fort de son succès en 2009 concernant l'interdiction des minarets, ce parti - le plus à droite de l'échiquier politique - réclame que les étrangers condamnés pour meurtre, viol, brigandage, traite d'êtres humains, trafic de drogue, mais aussi ceux qui "ont perçu abusivement des prestations des assurances sociales ou de l'aide sociale" soient privés de leur titre de séjour et de tous leurs droits de séjourner dans la Confédération.

Les Suisses devront dire s'ils sont d'accord avec cette proposition, tandis que l'initiative populaire, qui a conduit à l'organisation du référendum de dimanche, a obtenu 200.000 signatures (100.000 auraient été suffisantes pour acter la mise en oeuvre du vote). Un sondage publié par le SonntagsZeitung en octobre avance que cette "initiative" pourrait recueillir 61,5 % des suffrages !

Si les Suisses alémaniques devraient se montrer plus sévères vis-à-vis des étrangers criminels que les Suisses francophones, le quotidien Le Temps, de Genève, a rappelé cette semaine que les cantons de Zurich et de Saint-Gall expulsent déjà à tour de bras les délinquants étrangers.

Contre-projet sévère

Afin d'éviter un nouveau triomphe pour l'UDC - la principale formation politique du pays, avec près de 30 % d'intentions de vote -, les autres partis au parlement ont lancé un contre-projet qui va dans le même sens, mais qui se veut "ferme, mais juste !" ("Hart aber fair !"). Démocrates-chrétiens, libéraux-radicaux et socialistes estiment que l'initiative lancée par l'extrême droite n'est pas compatible avec l'accord sur la libre circulation signé avec l'Union européenne. Comment réagiront en effet Paris et Berlin si Berne expulse un Français ou un Allemand coupable d'avoir vendu du haschich ou qui n'aurait pas payé une pension alimentaire ?

Mais bien que l'initiative du parlement soit plus policée que celle de l'UDC, elle reste très sévère. Les étrangers auteurs d'assassinat, viol, brigandage, mais aussi d'une "infraction passible d'une peine de privation de liberté d'un an au moins" seront reconduits à la frontière. Côté campagne sur le terrain, les jeunes socialistes mettent en scène "Christoph B., fasciste et déjà suisse !" Christoph B. contre Ivan S. Le match s'annonce serré.

Curfew to Follow Ivory Coast Election

Ivory Coast voters are having a day of reflection Saturday after a last day of political rallies for Sunday’s runoff presidential election.

President Laurent Gbagbo announced there will be an overnight curfew after the Sunday vote to prevent violence and make sure there is no interference with transmission of ballots to electoral officials. But supporters of his challenger, Alassane Ouattara, say the curfew will give the president a chance to rig the vote.

Violence has erupted in recent days, prompting both candidates to appeal for calm before they held their final political rallies Friday. The clashes left at least one person dead and several injured.

Ivory Coast is voting for a new president for the first time since the 2002 civil war.

The first round of the election in October passed without incident. Mr. Gbagbo won with 38 percent of the vote. Mr. Ouattara was second with 32 percent. The runoff hinges on which candidate will attract the voters who backed the third-place candidate, former president Henri Konan Bedie.

President Gbagbo’s term officially ended in 2005. But elections were postponed several times since then because of failure to disarm rebels and disputes over who was eligible to vote.

The rebels tried to oust the government of President Gbagbo in September 2002, while he was out of the country. The two sides agreed in January of 2003 to create a unity government, but the country remained effectively divided. A fragile peace accord was signed in 2007.

Some information in this story was provided by AP, AFP and Reuters.

Tennis: Nadal, Murray, Federer et Djokovic, le dernier carré idéal à Londres

AFP

Roger Federer contre Robin Soderling, le 25 novembre 2010, à Londres
Roger Federer contre Robin Soderling, le 25 novembre 2010, à Londres Glyn Kirk AFP

Le dernier carré idéal, Rafael Nadal contre Andy Murray et Roger Federer contre Novak Djokovic, sera à l'affiche des demi-finales du Masters samedi à Londres.

Comme Federer la veille, l'Espagnol a terminé la phase de poule sans fausse note en remportant son troisième succès d'affilée, en deux sets 7-6 (7/3), 6-1, face au Tchèque Tomas Berdych. Dans la soirée, le Serbe a pris le dernier billet en dominant facilement l'Américain Andy Roddick 6-2, 6-3.

De nouveau impressionnant, Nadal n'a jamais paru en aussi bonne position pour décrocher le titre le plus prestigieux qui lui manque. "C'est le meilleur tennis que j'ai jamais joué dans un Masters", a-t-il dit.

Le N.1 mondial ne gardait pas que de bons souvenirs de ses trois premières participations au tournoi de clôture de la saison. Après deux défaites en demi-finale contre Roger Federer (2006, 2007), il avait quitté la première édition londonienne sur un fiasco: trois défaites et aucun set gagné en 2009.

C'est année, c'est tout le contraire. N'ayant pas joué depuis la mi-octobre, le Majorquin a eu besoin d'une manche, cédée à Andy Roddick, pour se mettre dans le rythme, mais depuis ni l'Américain, ni Novak Djokovic, ni Berdych n'ont pu lui prendre le moindre set.

Le Serbe, gêné par un problème de verre de contact l'avant-veille face à Nadal, a réservé aux 17.000 spectateurs de l'O2 Arena une des facéties dont il a le secret, histoire de se les mettre dans la poche en prévision des joutes du week-end.

On l'a ainsi vu entrer sur le court l'oeil droit recouvert d'un bandeau de pirate, qu'il a bien sûr retiré au moment de prendre sa raquette. Cela n'a pas eu l'air de faire rire Roddick, qui s'attendait sûrement à être maltraité par un N.3 mondial pas loin de son meilleur tennis.

En effet, à peine plus d'une heure après, l'affaire était pliée.

Nadal et Federer partiront naturellement favoris des demi-finales. Le public aussi, sans nul doute, aimerait assister dimanche à la 22e édition de ce classique des classiques. Ce serait seulement le second de l'année après la finale de Madrid remportée par l'Espagnol.

Si l'on en croit le Britannique lui-même, Nadal aura la partie facile. "Il joue incroyablement bien et je ne suis pas sûr d'avoir de grandes chances", a dit Murray jeudi, après sa qualification.

Des propos disqualifiés par Nadal, qui n'y a vu qu'un épisode de la guerre des nerfs qui précède les grands affrontements. "Il vous a bien eus! Comme ça toute la pression est sur moi", a dit le N.1 mondial aux journalistes.

Nadal mène 8 à 4 dans ses duels avec Murray, mais le dernier est revenu à l'Ecossais, cet été en demi-finale de Toronto.

L'écart est encore plus net en faveur de Federer contre Djokovic (12-6), mais moins significatif car le Suisse est plus âgé de six ans.

Les deux joueurs ne se quittent plus guère ces derniers temps puisqu'il s'agira de leur cinquième affrontement depuis le mois d'août. Après la magnifique demi-finale de l'US Open gagnée par Djokovic, le Suisse a pris deux fois sa revanche à Shanghaï et à Bâle.

Drug Tunnel Discovered Under US-Mexico Border

U.S. authorities say a sophisticated cross-border drug tunnel has been discovered under the U.S.-Mexico border, and more than 20 tons of marijuana have been seized, in the second major drug bust of its kind this month.

Immigration and customs enforcement officials say the nearly 1-kilometer-long tunnel was uncovered Thursday. The 27-meter deep passageway contains advanced rail, electrical and ventilation systems and has two entrances on the U.S. side, about 244 meters apart in the Otay Mesa industrial complex in southern San Diego.

Officials say the newly discovered tunnel is linked to a private home in Tijuana, Mexico, across the border from San Diego.

Authorities say they found the tunnel after investigators became suspicious about a tractor trailer parked near a warehouse in the industrial complex. Authorities followed the trailer as it left the site, later stopping the vehicle and seizing more than 12 tons of marijuana inside. The driver, along with two other people, were arrested in the United States.

Five others are in custody in Mexico.

On November 4, authorities seized about 30 tons of marijuana while finding another tunnel that ended in the same industrial area of San Diego.

Mexico’s military forces are engaged in a struggle against the country’s violent drug cartels. Nearly 30,000 people have been killed in Mexico’s drug war since President Felipe Calderon took office in late 2006 and began cracking down on the cartels.

Some information in this story was provided by AP, AFP and Reuters.