01 août, 2013

USA: fermeture de plusieurs ambassades dimanche pour raisons de sécurité

IRIB-Les Etats-Unis ont annoncé jeudi qu'ils allaient fermer dimanche plusieurs de leurs ambassades
et consulats dans le monde pour des raisons de sécurité.Une porte-parole du département d'Etat, Marie Harf, a précisé qu'il s'agissait d'une mesure de précaution, mais a refusé de donner des détails sur une éventuelle menace particulière qui la justifierait ou de dire quelles ambassades étaient concernées.Le département d'Etat a donné l'ordre à plusieurs ambassades et consulats de rester fermés ou de suspendre leurs activités le dimanche 4 août, a-t-elle déclaré à des journalistes. Cette décision a été prise par précaution pour nos employés et ceux qui pourraient visiter nos bâtiments, a-t-elle ajouté.Après cette date, l'administration américaine étudiera l'éventuelle réouverture des représentations diplomatiques qui auront été fermées, a poursuivi la porte-parole: Il est possible qu'il y ait aussi plusieurs jours de fermeture.

Le coeur de Homs pulvérisé par une guerre sans merci


Immeubles aplatis comme des millefeuilles, arbres sectionnés, la célèbre mosquée Khaled Ben Walid défigurée: le quartier de Khaldiyé à Homs repris par l’armée syrienne, semble avoir été broyé par les mâchoires d’acier d’un géant furieux.
La réalité est bien plus prosaïque: à l’issue d’un mois d’une guerre sans merci, les forces gouvernementales ont chassé les rebelles qui contrôlaient depuis près de deux ans ce secteur du centre de cette ville surnommée “capitale de la révolution” par les militants au début du soulèvement contre Bachar al-Assad.
Ce quartier porte aujourd’hui tous les stigmates d’un champ de bataille où aucune habitation n’a été épargnée.
Certaines rues sont coupées par des remblais de sable et de gravats surmontés par une large toile attachée à deux balcons: c’est le moyen utilisé par les militaires pour éviter les tireurs embusqués, les pires ennemis pour les deux camps.
“C’est ainsi que nous avons pu avancer”, explique à l’AFP le lieutenant-colonel en charge du secteur et qui ne veut pas donner son nom.
“Nous avons dû tendre ces toiles pour nous protéger des balles tirées à partir des immeubles. Sans les tireurs embusqués et les engins piégés, nous aurions pu avancer bien plus vite”, ajoute ce militaire, assis sur une chaise près de son “quartier général”, une bâtisse dévastée dans une impasse.
“Khaldiyé est totalement sous notre contrôle et nous l’avons entièrement nettoyé”, explique-t-il.
Mais les environs sont toujours aux mains des rebelles. Des francs-tireurs postés au sud, dans le quartier de Hamidiyé, empêchent l’entrée à la mosquée Khaled Ben Walid. Ce joyau mamelouke strié de pierres noires et blanches et ancienne place forte de la rébellion, est aujourd’hui perforé par les obus.
A intervalles réguliers, au bruit sec des balles tirées par les tireurs embusqués rebelles, répond le son grave des mitrailleuses anti-aériennes Douchka.
Si les militaires ont utilisé l’artillerie et l’aviation pour conquérir le quartier, les rebelles ont troué les murs des immeubles pour se mouvoir, et surtout des tunnels creusés à l’aide de foreuses, pour prendre les soldats en revers.
Les protagonistes n’ont rien épargné. D’une pharmacie, il ne reste plus que les étagères, de l’épicerie un distributeur de boissons gazeuses renversé, de la menuiserie les établis, du tailleur, les rouleaux de tissu jetés sur le sol, et des appartements des portes défoncées, des vêtements piétinés et des armoires désarticulées.
Bataille bloc par bloc
“Nous sous sommes battus, bloc par bloc, immeuble par immeuble, étage par étage, il y a même eu des cas où les combats se sont terminés à l’arme blanche”, raconte un officier avant de monter sur sa mobylette.
“Nous étions si proches de nos ennemis que nous les entendions parler. Nous leur demandions de se rendre et ils refusaient en nous répondant par des propos islamistes”.
Selon lui, il y avait en moyenne “40% de combattants étrangers”.
“Cela dépendait des secteurs, parfois un peu plus, parfois un peu moins, mais nous les identifions à leur accent”, dit-il.
Khaldiyé est le deuxième succès militaire important en moins de deux mois pour l’armée, après la prise le 5 juin de la ville rebelle de Qousseir, dans la province de Homs.
“La bataille de Khaldiyé fut la plus dure, plus que Qousseir, car les rues étaient très étroites et surtout les immeubles bien plus hauts”, explique le lieutenant-colonel.
Effectuant sa première visite depuis la capture du quartier, même le nouveau gouverneur de Homs, Talal al-Barazi, est impressionné par les dégâts.
“Je n’imaginais pas de telles destructions. Les terroristes ont détruit les gens et les pierres. Mais nous allons tout reconstruire, une fois que nous en aurons fini avec les terroristes (rebelles) qui tirent dans les environs”, affirme-t-il à l’AFP.
Sur place, aux côtés du gouverneur, le ministre de la Réconciliation nationale, Ali Haïdar, médite sur l’avenir du pays.
“Ce que je vois est terrible”, dit-il à l’AFP.
Mais “malgré toutes ces destructions, la Syrie sortira de ce conflit par la voie politique. Il n’y a pas d’autre solution que la réconciliation nationale”
Autre son de cloche chez le militant anti-régime Yazan, resté jusqu’au bout à Khaldiyé avant de partir pour un autre quartier rebelle.
“Bien sûr les gens sont épuisés car après tout ce temps, ils ont perdu leur quartier”, dit-il contacté par l’AFP via internet.
“Mais cela ne veut pas dire que la révolution s’est éteinte, nous n’allons pas laisser la zone assiégée”, ajoute-t-il, en référence à la vieille ville, dernier bastion défendu par les rebelles à Homs.
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Pour les Palestiniens, le dialogue doit forcer Israël à dévoiler son jeu


. © Ahmad al-Rubaye Les pourparlers relancés à Washington doivent avant tout servir à tester les intentions d’Israël et le cas échéant lui faire porter la responsabilité d’un échec, selon experts et responsables palestiniens, qui leur assignent des objectifs modestes.
Les deux parties ont accepté mardi lors d’une première réunion de tenter de parvenir à un accord de paix dans les neuf mois, un objectif “à portée de vue” selon l’Union européenne, mais les Palestiniens se montrent beaucoup plus dubitatifs.
“A ce stade, il s’agit simplement de préparer les négociations”, a précisé mercredi le négociateur palestinien Yasser Abed Rabbo, à la radio officielle Voix de la Palestine, alors que la prochaine rencontre doit avoir lieu dans deux semaines, selon le secrétaire d‘État américain John Kerry.
Les négociations doivent porter sur toutes les questions liées au “statut final”: le droit au retour pour quelque 5 millions de réfugiés palestiniens, les frontières d’un futur État palestinien, le sort de Jérusalem, la question des colonies juives.
“Tout le monde sait que les activités de colonisation continuent, cela signifie que les négociations sont vouées à l‘échec et doivent cesser”, a prévenu M. Abed Rabbo. “Et les Américains en sont parfaitement conscients, ils devront donc décider s’ils veulent ou non de véritables négociations”.
Israël ne s’est pas engagé à geler la construction de colonies pendant les négociations —ce qui était une des demandes répétées des Palestiniens. En revanche, le gouvernement de Benjamin Netanyahu a accepté de libérer 104 prisonniers palestiniens arrêtés avant les accords d’Oslo en 1993.
“Ces discussions sont vouées a l‘échec, il n’y a aucune chance pour que ça mène à un accord”, affirme le politologue Abdelmajid Soueilem”, estimant que “le but de ces négociations est de faire plaisir aux Américains”.
“C’est le principe même des négociations qui est important pour les Américains afin de garder un rôle dans la région”, explique-t-il.
“L’annonce dimanche de la libération de 104 prisonniers palestiniens incarcérés avant les accords d’Oslo de 1993 ne suffira pas à amadouer l’opinion palestinienne ou la convaincre que ces négociations vont aboutir”, ajoute M. Soueilem.
Libérations sous pressions américaines
Un avis partagé par un autre expert, Hani Habib, pour qui “la rue palestinienne ne se sent pas concernée par la reprise des négociations”.
Selon lui, “ces prisonniers auraient dû être libérés après la signature des accords d’Oslo, il y a 20 ans, donc cela ne peut pas être considéré comme une faveur exceptionnelle en échange d’un retour aux négociations”.
De son côté, Samir Awad, professeur de science politique à l’Université de Bir Zeït, juge que la libération des prisonniers est “le fait des pressions américaines mais ce n’est pas suffisant pour assurer le succès des discussions”.
“Le peuple palestinien ne se sent pas partie prenante du processus de paix et a appris la reprise de négociations par la presse, pas par les dirigeants palestiniens”, remarque-t-il.
“L’opinion publique palestinienne ne pense pas que ces négociations sont dans l’intérêt du peuple palestinien mais uniquement le fruit des pressions américaines”, souligne juge Hani Habib.
Plus de deux tiers des Palestiniens (69%) jugent faibles ou nulles les chances de création dans les cinq ans d’un État palestinien à côté d’Israël, selon un sondage réalisé à la mi-juin.
En outre, si une majorité absolue de Palestiniens (53%) soutient une solution à deux États, 58% des Palestiniens considèrent qu’elle n’est plus viable.
Les experts jugent que la direction palestinienne doit surtout s’assurer qu’en cas d‘échec, la faute en retombe sur le gouvernement israélien.
“Israël n’est pas prêt à la paix”, affirme M. Soueilem, rappelant la très forte opposition à un État palestinien au sein même du gouvernement israélien, où le lobby de la colonisation a rarement été aussi puissant.
Le gouvernement d’“Israël ne pourra pas affronter le puissant lobby pro-colons”, prédit Samir Awad. “Mais il est important qu’il en arrive à ce point là”. Israël “devra alors assumer la responsabilité” de l‘échec des pourparlers”.

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Des médecins réalisent la première ablation d'un rein sans hospitalisation


Pour la première fois au monde, un rein a été ôté à une patiente sans procéder à son hospitalisation (une nuit passée à l'hôpital).
L'intervention, réalisée au centre hospitalier Lyon-Sud a pu être réalisée grâce à un robot qui a aidé à retirer l'organe par voie vaginale. C'est une première mondiale qui s'est déroulée au centre hospitalier Lyon-Sud il y a 15 jours. Le 15 juillet, une patiente de 37 ans a été la première personne au monde à se voir ôter un rein malade par voie vaginale et à pouvoir rentrer chez elle le soir même, moins de 24 heures plus tard. La patiente raconte ainsi avoir eu "l'impression d'avoir déjà tout récupéré" au bout de trois jours. Si un tel exploit a été rendu possible, c'est grâce à la combinaison de plusieurs techniques de pointe. D'une part, la dissection du rein a été réalisée grâce à un robot : le Da Vinci de 2e génération. Après avoir procédé à cinq incisions au niveau du ventre, les instruments chirurgicaux ont pu être introduits dans l'abdomen de la patiente. Le chirurgien urologue à la manœuvre, le professeur Philippe Paparel, était quant à lui installé derrière une console de contrôle depuis laquelle il bénéficiait d'une vision en 3 dimensions du champ opératoire.
Une incision "invisible"
Chacun des mouvements effectués sur la console étaient fidèlement reproduits par le robot dans le corps de la patiente, rapporte lepoint.fr. D'autre part, alors qu'habituellement, les reins sont retirés par voie cutanée, par une des incisions réalisées, cette fois, le professeur François Golfier, chirurgien gynécologue de l'équipe lyonnaise, a pratiqué une incision "invisible" au fond du vagin. Celle-ci a permis d'accéder à l'intérieur de l'abdomen. Les médecins y ont alors introduit un sac d'extraction qui a permis de récupérer le rein sectionné et de le retirer. "Cette technique permet d'éviter la cicatrice d'extraction abdominale du rein, source de douleurs et d'inconfort, et ce sans conséquence sur la vie sexuelle des patientes ", note le spécialiste. Pour ce qui est de cette technique, il ne s'agit pas d'une première puisque l'ablation d'un rein avec extraction vaginale est proposée depuis 2010 par l'équipe de Philippe Paparel, au centre hospitalier Lyon-Sud.
Des effets post-opératoires moins nombreux
Néanmoins, la combinaison du robot et de cette méthode est un exploit médical et technologique. Grâce à eux, les patientes n'ont pas à observer de jeûne avant l'intervention, les douleurs sont minimes et les médicaments moins toxiques. L'absence de drain ou de sonde urinaire est d'un grand confort et le lever et la réanimation sont précoces puisqu'ils interviennent quelques heures à peine après l'intervention. Les risques de complications sont eux aussi moins importants. "Nous avons constaté que les douleurs postopératoires des patientes étaient constamment inférieures à 2 sur une échelle de douleur allant de 0 à 10 (0 étant l'absence de douleur et 10 la douleur maximale), ce qui permet un lever et une déambulation rapides", explique le Professeur Paparel cité par le Point. "Permettre aux patientes de rentrer chez elles sans délai après l'intervention, et ainsi de récupérer tranquillement dans leur environnement, était une évolution logique et en phase avec les préoccupations actuelles", ajoute t-il. Suite à ce résultat, ce type d'intervention possèderait donc de grandes chances de se développer dans un avenir proche.

Directeur de Renault : Obama nous a ordonné de pas travailler avec l'Iran


IRIB-Le président américain a ordonné d'une manière dictatoriale à Renault (compagnie automobile française) d'arrêter toutes ses activités en Iran.  
C'est pourquoi l'Alliance Renault-Nissan ne serait éventuellement capable de faire du commerce avec les Etats-Unis. L'année dernière  Renault a produit en Iran via ses partenaires 100 mille véhicules mais elle a été contrainte de stopper ses activités dans ce pays et ce alors que Peugeot a été contrainte en 2012 de se retirer du marché iranien. Vendredi dernier Carlos Tavares, directeur délégué de Renault, a déclaré dans un ton amer : Obama a ordonné que  nos activités avec l'Iran soient interrompues faute de quoi toute compagnie commerçant avec l'Iran  se verrait interdire le territoire américain. Or, des négociations diplomatiques à ce propos ont eu lieu entre les gouvernements américain et français et Renault a été obligé après Peugeot d'interrompre ses activités juteuses avec l'Iran. Nous n'avons pas d'autre choix a déclaré Tavares. En raison des sanctions ordonnées par les Etats-Unis, d'où la réduction de la vente en Iran, les marques françaises Renault et Peugeot  ont subi la plus grande perte dans l'histoire  de leurs activités. Contrairement aux firmes automobiles de l'Etat de Détroit (GM et Ford) qui étaient quasiment absents sur le marché local, Renault et Peugeot se sont attribués un grand lot de ce marche. Fin juin, Philip Marini, président du comité financier du Sénat américain a mis en garde contre les répercussions des nouvelles sanctions contre l'Iran et leurs impacts sur l'industrie française. Dans un article écrit pour Reuters il a demandé aux autorités françaises  d'essayer de ne pas être l'exécuteur des sanctions américaines imposées à l'Iran. En raison de la présence tous azimuts en Iran  de l'industrie automobile française, les compagnies françaises sont les premières victimes des sanctions, a rappelé Philip Marini. Auparavant, sous la pression de GM, la compagnie automobile Peugeot (les deux compagnies avaient signé les deux pays en février 2012 un contrat de partenariat) a quitté l'Iran. Puis l'exportation des pièces de rechange de véhicule produites en Iran d'une manière traditionnelle a été interdite. Peugeot a annoncé que cette décision avait été prise dans le cadre des lois internationales mais les sources internes étaient certaines que cela avait eues lieu sous la pression de GM. Le consortium Michigan ne voulait pas que son partenaire soit présent dans un pays qui est inscrit sur la liste noire  des Etats-Unis. Cela  a porté un coup dur à Peugeot. Avant l'imposition des sanctions, Peugeot couvrait près de 30% du marché local de l'Iran

Deux Femen interpellées à l'ambassade russe à Stockholm

Deux Femen interpellées à l'ambassade russe à Stockholm

Deux militantes Femen ont été interpellées par la police de Stockholm pour s'être introduites illicitement sur le territoire de l'ambassade russe, a annoncé jeudi à RIA Novosti le porte-parole de la mission diplomatique Alexandre Pachedko.
"Aujourd'hui (jeudi) à 9 heures du matin, deux personnes ont fait leur apparition près de l'ambassade en déployant un drapeau aux couleurs de l'arc en ciel devant l'entrée principale. Quelques minutes plus tard, deux femmes ont escaladé la grille de l'ambassade et ont entamé une action "standard" des Femen, en protestant les seins nus", a indiqué le porte-parole.
Selon lui, les employés de l'ambassade ont appelé la police.
"A notre connaissance, les deux  femmes ont été interpellées et sont interrogées par la police", a déclaré le diplomate, ajoutant qu'une manifestation pour le soutien des droits des minorités en Russie s'est déroulée devant l'ambassade russe plus tard dans la journée. Cette manifestation avait reçu le feu vert des autorités locales.

Thaïlande: le roi salué par la foule à sa sortie de 4 ans d’hôpital


. © Str Des milliers de Thaïlandais se sont rassemblés pour apercevoir le révéré roi Bhumibol Adulyadej, 85 ans, qui a quitté jeudi l’hôpital où il vivait depuis près de quatre ans pour rejoindre son palais d‘été à Hua Hin.
Accompagné de la reine Sirikit, 80 ans, hospitalisée elle depuis un an, le roi a salué de l’intérieur de sa voiture ses sujets parfois à genoux, qui l’ont accueilli aux cris de “Longue vie au roi !”.
Selon la police de la circulation de Bangkok, 20.000 à 30.000 personnes, habillées de rose ou de jaune, les couleurs royales, se sont massées sur les trottoirs pour voir passer le cortège qui devait se rendre au palais Klai Kangwon, dans la station balnéaire de Hua Hin, à environ 200 km au sud de Bangkok.
“Les larmes sont venues toutes seules, j‘étais tellement heureuse que je n’ai pas pu les retenir”, a lancé à l’AFP Sasitorn Intarachit, 27 ans, après avoir attendu des heures dans la chaleur tropicale pour apercevoir le roi, qui portait une veste couleur saumon.
“Je suis la plus heureuse. Je suis venue ici huit ou neuf fois, à chaque fois que je savais qu’il allait faire une apparition”, a expliqué Chatprapa Poomman, 53 ans, tenant une photo du couple royal, le drapeau national et un drapeau jaune frappé des mots “J’aime le roi”.
Le roi Bhumibol, le plus ancien monarque en exercice dans le monde qui règne depuis 67 ans, avait été hospitalisé en septembre 2009 pour un problème respiratoire et a souffert depuis de divers maux, dont un saignement mineur au cerveau en 2012.
Ces quatre dernières années, il n’avait quitté que très rarement l’hôpital Siriraj et encore plus rarement la capitale, uniquement pour des déplacements sur une journée.
Avant son hospitalisation, il résidait régulièrement au palais Klai Kangwon.
Le palais n’a pas communiqué sur ce déplacement. Le gouverneur de la province de Prachuap Khiri Khan, où se trouve Hua Hin, qui avait confirmé le voyage du couple royal jeudi matin, n’a lui pas pu préciser combien de temps il y resterait.
La reine Sirikit avait elle quasiment disparu de la vie publique depuis un an. En décembre, le palais avait indiqué qu’elle avait souffert d’un incident cérébral et que sa santé ne lui permettrait pas d’assister aux célébrations de l’anniversaire du roi.
Le médecin royal Udom Kachintorn a assuré à la télévision que le couple continuerait d‘être suivi à Hua Hin par le même nombre de médecins et d’infirmières qu‘à l’hôpital.
“Le roi et la reine sont tous les deux en bonne santé maintenant et le roi pense qu’il doit aller résider à Hua Hin pour que le public ne s’inquiète pas”, a-t-il ajouté sur Channel 3.
Bhumibol, vénéré par beaucoup de Thaïlandais dont certains le considèrent comme un demi-dieu, est considéré comme le ciment d’une nation extrêmement divisée sur le plan politique et marquée ces dernières années par des mouvements de rue parfois violents.
Le sujet est très sensible en Thaïlande et le palais communique au minimum, restant absolument muet sur la question de la succession.
La famille royale n’a aucun rôle politique officiel mais elle exerce une très forte autorité morale, et elle est protégée par une des lois de lèse-majesté les plus sévères du monde.
La justice a ainsi multiplié ces dernières années les lourdes peines et les arrestations pour des propos jugés insultants à son endroit.

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The Special One Mourinho a fait tatouer les surnoms de sa femme et de ses enfants sur son poignet gauche


José Mourinho a exhibé son nouveau tatoo au poignet gauche
José Mourinho a exhibé son nouveau tatoo au poignet gauchThe Special One a fait tatouer les surnoms de sa femme et de ses enfants sur son poignet gauchee © DR, FC Chelsea

Le concours du tatouage le plus voyant, le plus tape à l'oeil, le plus criard est lancé depuis belle lurette chez les footballeurs. A croire que leurs entraîneurs veulent aussi prendre part à cette compétition. José Mourinho vient de succomber à la folie des tatoos. Le nouveau coach de Chelsea est apparu au milieu de ses joueurs avec un tatouage au poignet gauche.
Désormais The Special One porte un bracelet à l'encre indélébile formé de Tami, Tita et Zuca, les surnoms respectifs de sa femme Matilde Faria, de sa fille Mathilde née en 1996 et de son fils Jose Mario Jr né en 2000. Un bel hommage du Portugais à sa famille.

Le dessous de la prochaine visite de Poutine à Téheran


Si, comme prévu, le président russe Vladimir Poutine entreprend le voyage à Téhéran en Août, il sera riche en symboles – même s’il devait renoncer au projet de voyage par bateau pour traverser la mer Caspienne et atteindre la rive iranienne. La concordance des intérêts des deux puissances régionales, qui sont voisines, n’a jamais été mise en doute.
De plus, cette année est aussi, par une curieuse coïncidence, le 70e anniversaire de la Conférence de Téhéran de 1943, qui a été un événement émouvant dans les relations russo-iraniennes dans leur riche tissu historique parsemée de sang et de trahison.L’histoire des relations russo-iraniennes est magnifique. Poutine a été le seul dirigeant russe à visiter Téhéran depuis la révolution bolchevique en 1917. Pourtant, les deux pays sont des joueurs anciens sur la scène géopolitique.Le retour de Poutine à Téhéran près de sept ans après sa triomphale première visite en 2007 surfe sur le mode de la moralité. La politique étrangère russe a bouclé la question. Poutine espère nettoyer les écuries d’Augias, en supprimant littéralement les débris qui se sont accumulés pendant les années où il n’était pas au Kremlin. Réussira-t-il ? Certes, Poutine est une figure charismatique pour les Iraniens. Pourtant, comment ses hôtes vont-ils évaluer les intentions de Moscou? C’est cette dernière question qui fait que la mission de Poutine est difficile – et risquée.
La pomme de discorde
La «distance» qui s’est glissée dans la relation russo-iranienne doit être considérée comme un héritage de la présidence de Dimitri Medvedev (2008-2012), une période au cours de laquelle Moscou était préoccupé à explorer le contenu du "reset" avec les Etats- Unis, que le président Barack Obama avait offert sur un plateau. Les "Occidentalistes" qui occupaient le Kremlin pendant ces années considéraient  l’Iran avec dégoût et mépris.
L’Iran a pris une banquette arrière dans les priorités russes et la compréhension stratégique que Poutine avait forgée au cours de sa visite historique a commencé à s’atrophier. La Russie a continué à traîner les pieds à la commission de la centrale nucléaire de Bushehr par respect pour la démarche américaine. Le Kremlin n’a pas résisté lorsque les Etats-Unis ont introduit le dossier nucléaire iranien comme vecteur dans la coopération russo-américaine dans le cadre du "reset". La coopération de la Russie, membre permanent du Conseil de sécurité des Nations Unies, était vital pour l’administration Obama pour serrer encore plus la vis à l’Iran avec ce qui s’est avéré être un régime de sanctions paralysante installé pour durer, sanctions que la plupart des pays (comme l’Inde et Japon) n’ont accepté qu’à contrecœur.
Pourtant, Moscou savait depuis le début que la question nucléaire de l’Iran soulevait certaines questions fondamentales du droit international et de la Charte des Nations Unies et portaient de profondes implications pour le fonctionnement du système international. Moscou n’était pas sans savoir, non plus, que le vrai problème de l’Occident avec l’Iran portait sur son idéologie de la justice et de la résistance et n’avait rien à voir avec un Moyen-Orient sans armes nucléaires. La pomme de discorde fut créée par Medvedev quand il interpréta les sanctions de l’ONU comme une obligation pour la Russie de résilier unilatéralement les accords signés en 2007 pour la fourniture des missiles S-300, sur lesquels Téhéran comptait de manière cruciale pour sa défense contre les attaques aériennes américaines et / ou israéliennes.
Medvedev a pris la "décision finale" d’abandonner l’affaire sous la pression américaine et le Kremlin passa outre la perception qui prévalait parmi les sections influentes de l’establishment de Moscou qui, eux, pensaient que la Russie pouvait encore remplir ses obligations contractuelles vis-à-vis de l’Iran.
Le chef du Comité international de la Douma, Konstantin Kosachyov a dit: "Huit articles ont été ajoutés dans la liste [des Nations Unies] de l’armement concerné par les sanctions. Cependant, il n’existe aucun système défensif, tel que les missiles S-300, sur cette liste. La résolution de [l'ONU]  n’a aucun effet direct sur la Russie ".
En regardant en arrière, le Quotidien du Peuple n’était pas loin de la vérité quand il avait noté avec ironie dans un commentaire à cette époque que "les contradictions abondent sur les intentions de Moscou envers l’Iran". En effet, sans ce grand coup de pouce de la Russie, les Etats-Unis n’auraient jamais été en mesure de transférer le dossier iranien à l’ONU.
Saisir l’instant
Aujourd’hui, le bilan du "reset" raconte une histoire en soi. L’Organisation du Traité de Sécurité Collective reste un paria dans la guerre de l’OTAN en Afghanistan. L’indépendance du Kosovo a été célébrée.  L’OTAN a lancé son filet sur l’espace post-soviétique et continue à avancer vers les frontières de la Russie, et pourrait arriver dans le Caucase. Les États-Unis ont juré de saboter le projet de l’Union Eurasie de Moscou. Bien sûr, la Russie ne pouvait pas empêcher le «changement de régime» en Libye et ses objections contre le système de défense antimissile américain restent ignorées.
Qu’il suffise de dire qu’il y a un contexte complexe dans la dernière initiative de la Russie de se réconcilier avec l’Iran. Le badinage de la Russie avec le "reset" ont profondément blessé l’Iran à un moment où il avait besoin de toutes les amitiés sur lesquelles il pouvait compter pour conjurer la pression incessante des États-Unis. Mais malgré tout cela, l’Iran a survécu.
Une attaque militaire contre l’Iran n’est plus concevable, sauf à des coûts énormes et les risques gigantesques à l’échelle régionale et il est plus que probable que l’impasse US-Iran se dirigera vers des négociations.
Des négociations directes américano-iraniennes sont sur les cartes. Par conséquent, la Russie est en train de faire la chose qu’il fallait faire : "saisir l’instant." Poutine sera le premier chef d’Etat en visite à la présidence Rouhani.
D’autre part, la compréhension et le soutien de la Russie pourraient contribuer à créer un espace qui permettra à l’Iran de négocier avec les États-Unis de façon plus optimale. Du point de vue iranien, la reprise de confiance récente de la Russie en tant que membre détenteur de veto du Conseil de sécurité de l’ONU est une tendance encourageante. Le ferme refus de la Russie d’approuver récemment un rapport de l’ONU critiquant des essais de missiles iraniens a pratiquement exclu toute extension du régime des sanctions.
Cependant, le retour en arrière de Russie sur l’affaire des missiles S-300 assombrit toujours le climat. L’Iran a déposé une réclamation  de 4 milliards de dollars de dommages contre la Russie devant le tribunal d’arbitrage international à Genève. La cause de l’Iran est bonne, mais la vraie issue est politique – une crise de confiance survenue dans les relations lorsque Medvedev a publié, le 22 Septembre 2010, le décret annulant unilatéralement la livraison des S-300 et une foule d’autres contrats pour la fourniture d’armes à l’Iran ainsi que l’interdiction de l’entrée et le transit via Russie pour un certain nombre de ressortissants iraniens liés au programme nucléaire du pays, et l’interdiction à des personnes physiques et morales russes de rendre des services financiers en relation avec des activités nucléaires iraniennes.
Le Ministre de la Défense iranien, le général Ahmad Vahidi, avait presque instantanément commenté le décret de Medvedev en une critique acide, en disant qu’il a montré «qu’on ne peut leur [les Russes] faire confiance, ce que nous savions déjà», et l’embargo est la preuve que la Russie "ne peut pas agir de façon indépendante, même lorsqu’il s’agit d’une question aussi simple".
Le journal russe Kommersant a rapporté, le mercredi de cette semaine, citant des sources du ministère des Affaires étrangères à Moscou que Poutine offrirait à Téhéran un autre système de défense aérienne, Antey-2500, qui pourrait s’avérer être pour l’Iran une heureuse substitution au S-300.
L’Antey-2500 est un système d’arme redoutable, qui peut simultanément détruire jusqu’à 24 avions dans une zone de 200 kilomètres ou intercepter jusqu’à 16 missiles balistiques. On peut dire que le système est spécialement conçu pour les besoins des forces terrestres et peut répondre aux exigences de l’Iran.
Kommersant a également signalé que Poutine discutera du programme d’expansion de la centrale nucléaire de Bushehr. D’autres rapports indiquent que les physiciens nucléaires iraniens ont repris leurs études dans des institutions russes. Il y a une semaine, la Russie a tenu, cas rare, un exercice naval avec l’Iran dans la mer Caspienne.
Lors de la récente visite du président iranien Mahmoud Ahmadinejad à Moscou dans le cadre de la réunion au sommet des pays producteurs de gaz, des discussions ont eu lieu concernant la coopération dans le domaine de l’énergie.
Un solide pragmatisme
La Russie et l’Iran sont de grands praticiens de la diplomatie, mais avec tout le pragmatisme sans faille dont ils disposent, ce n’est pas une tâche facile que Poutine a entreprise en essayant de relancer la confiance dans les relations russo-iraniennes.
En fait, le fondement d’un accord stratégique entre les deux puissances régionales pour aller de l’avant devient nécessaire. Par exemple, l’impulsion pour la politique de l’Iran en Syrie est dérivée de la politique régionale du Moyen-Orient et il est difficile de savoir si et dans quelle mesure Moscou est prêt à s’identifier à elle.
Certes, le président nouvellement élu, Hassan Rouhani, a souligné à maintes reprises que les relations de l’Iran avec les Etats régionaux seront la priorité de sa politique étrangère. Des changements majeurs sont à prévoir dans les liens de l’Iran avec les Etats du Golfe, notamment l’Arabie saoudite et les Émirats arabes unis. L’approche prudente par Téhéran à l’égard des événements en Egypte souligne la réflexion en ce sens.
De même, les lignes se déplacent dans les relations russo-américaines. En dépit de la démagogie sur le cas d’Edward Snowden, le lanceur d’alerte,  ex-sous-traitant de la CIA, Moscou a pris soin de ne pas lézarder les équations avec l’administration de Barack Obama.
La dernière chose que l’Iran voudrait est de se voir considéré comme monnaie d’échange dans la détente américano-russe. Rouhani reprend à son compte la politique du ‘’regard tourné vers l’est’’ d’'Ahmadinejad, "l’Iran a dû compter sur les politiques de pays comme la Russie, la Chine et l’Inde sur la scène internationale." Cite le nouveau président iranien.......


Source. http://www.atimes.com/atimes/Central_Asia/CEN-01-260713.html

Israël: un ultra-orthodoxe inculpé de tentative d’espionnage pour l’Iran


Un juif ultra-orthodoxe membre d'un groupe radical anti-sioniste a été inculpé jeudi à Jérusalem de tentative d'espionnage au profit de l'Iran, a annoncé le Shin Bet, le service de sécurité intérieur israélien,
  
Ce membre du groupe des "Neturei Karta", connus pour leur opposition à l'Etat d'Israël, est soupçonné d'avoir pris contact avec l'ambassade d'Iran à Berlin en 2011 pour proposer de transmettre des informations, selon un communiqué du Shin Bet.
  
Il est resté en contact avec ces diplomates iraniens à son retour en Israël, via internet et des téléphones publics proches de son domicile, précise le Shin Bet.
"Lors de son interrogatoire, le détenu a dit avoir agi par haine d'Israël et pour obtenir de l'argent", ajoute le Shin Bet.
  
Le détenu, dont l'identité n'a pas été révélée, a été inculpé de "contact avec un agent étranger" et de tentative de trahison.
  
Les Neturei Karta sont les plus connus parmi les groupes ultra-orthodoxes anti-sionistes, dont le total des membres est estimés à 15.000 personnes, soit 2% de la population ultraorthodoxe.
 
Israël, considéré comme la seule puissance nucléaire de la région, et les pays occidentaux accusent l'Iran de chercher à se doter de l'arme atomique sous couvert d'un programme nucléaire civil, ce que Téhéran dément.
 
Le gouvernement israélien a à plusieurs reprises menacé Téhéran de frappes militaires en cas de poursuite de son programme nucléaire.
Sans passer à l’acte.

Source: almanar.com.lb

4 conseils simples pour savoir si une Rolex est authentique ou si c'est une copie



Rolex a vendu 700.000 montres. Mais une étude commandée par le prestigieux horloger suisse a révélé qu’entre juin 2005 et juin 2010, il s’était vendu environ 2.000 fois plus de fausses Rolex que d’authentiques Rolex.
Les copies bas de gamme bon marché sont très facilement détectables. Mais les choses se corsent avec les copies qui dépassent les 500 euros. Elles sont parfois si bien imitées qu’il est nécessaire de faire appel à un horloger qui va devoir ouvrir le boitier et examiner le mécanisme pour les détecter. Dans une interview accordée à Bloomberg, David Duggan, un négociant spécialisé dans les montres de luxe fournit 4 conseils pour vous permettre de savoir si vous avez affaire à une véritable Rolex, ou à une copie :
1. Les imitations bon marché se distinguent par la trotteuse. Lorsque la montre est une copie, la trotteuse présente un mouvement saccadé de seconde en seconde, alors que la trotteuse d’une véritable Rolex bouge de façon fluide et régulière. De même, la trotteuse d’une véritable Rolex est silencieuse, et tout son de tic tac doit alerter l’acheteur.
2. Les fausses montres sont fabriquées avec des matériaux plus économiques et plus légers que les vraies Rolex. Une fausse Rolex est donc moins lourde que le modèle qu’elle imite.
3. Les remontoirs des fausses Rolex sont généralement plus rudimentaires que ceux des montres originales qui sont souvent de véritables œuvres d’art, avec des gravures bien marquées.
4. Une véritable Rolex a un objectif cyclopéen intégré sur le verre qui augmente la taille de la date pour la rendre plus aisément lisible. Comme c’est un élément difficile à intégrer, les contrefaçons n’en comporteront pas, ou leur objectif ne permettra pas d’agrandir la date.

express.be

Libération de 78 marins iraniens en Somalie


IRIB-L'adjoint consulaire et parlementaire du ministère iranien des affaires étrangères a fait part de la libération de 78 marins iraniens arrêté par le gouvernement autonome du Pount (Puntland) en Somalie.
Suite aux efforts déployés par le ministère iranien des AE et les différentes rencontres avec les autorités somaliennes les marins iraniens ont été libérés, mardi dernier avant de rentrer au pays , a déclaré Hassan Qachqavi, cité par Farsnews. Les marins iraniens libérés sont au nombre de 78 et les 5 navires arraisonnés ont été aussi libérés.

Les pays émergents en ont assez de soutenir Athènes


Manifestation devant le Parlement grec contre les mesures d'austérité, le 19 septembre 2012 à Athènes 
Le Brésilien Paulo Nogueira Batista, qui représente 11 pays d’Amérique Latine au sein du comité exécutif du Fonds Monétaire International (FMI), s’est abstenu d’avaliser le versement d’une nouvelle tranche de prêt de 1,8 milliard d’euros pour la Grèce, estimant que celle-ci serait de toute façon incapable de rembourser ses prêts.
Il s'est justifié en indiquant que les difficultés politiques et économiques de la Grèce « confirmaient certaines de leurs pires craintes », et que les hypothèses de croissance et de capacité de la Grèce à supporter sa dette, qui avaient été prises par les économistes du FMI étaient bien trop optimistes. « La perception largement répandue que les difficultés induites par les politiques d’ajustement draconiennes n’apportent rien de bon a sapé encore davantage le soutien public pour ce programme d’ajustement et de réforme ». Batista a également déclaré que les représentants de la Grèce au FMI étaient quasiment sur le point d’envisager ouvertement la possibilité que la Grèce fasse défaut ou qu’elle retarde le remboursement de ses dettes au FMI.
Ses vives critiques coïncident avec l’émission récent d’un rapport du FMI qui indique que le second plan de sauvetage de la Grèce est insuffisant de 11 milliards d’euros et que les pays de la zone euro devront probablement lui verser la moitié de cette somme avant la fin de cette année. En outre, ce rapport affirme que la Grèce ne pourra pas s’en sortir sans une restructuration de l’ordre de 7,4 milliards d’euros, soit 4% de son PIB, et qui devrait être consentie dans les deux prochaines années.
Les pays en voie de développement ont toujours été réticents à l’idée que le FMI porte secours aux pays développés de la zone euro, alors que ses fonds étaient destinés à l’origine à aider les pays les plus pauvres.
La quasi-totalité de la dette souveraine grecque, qui se monte désormais à 176% du PIB, est due à des pays de la zone euros. Le mois dernier, le ministre des Finances allemand, Wolfgang Schaüble, alors en visite en Grèce, s’était fermement opposé à toute nouvelle restructuration de la dette grecque. « La Grèce doit cesser de faire pression pour obtenir une seconde restructuration de sa dette. Nous devons nous en tenir à ce qui a été décidé. Toute autre alternative ne serait pas dans l’intérêt de la Grèce », a-t-il dit, ajoutant qu’il n’y avait «pas de raccourci », pour défendre la politique d’austérité dont le gouvernement allemand est l’un des avocats les plus fervents.

Météo : pic de chaleur sur la France


30° C sur presque toute la France et même 36° C en Ile-de-France ! Après un mois de juillet exceptionnel, le mercure atteint ce jeudi son plus haut niveau de l’été.

En Ile-de-France, le thermomètre va afficher 36 °C cet après-midi.

En Ile-de-France, le thermomètre va afficher 36 °C cet après-midi. | LP/THOMAS SALOMON 


Août fait ses débuts comme juillet a tiré sa révérence, avec chaleur. Cette première journée du mois s’impose d’ailleurs comme la plus chaude de l’été avec des températures au-dessus des 30°C quasiment partout dans l’Hexagone. « Les 40°C seront atteints dans le Sud-Ouest, dans la forêt des Landes, par exemple.

On approchera des records de la région qui s’élèvent à 42°C-44°C », note Jérôme Cerisier, de la Chaîne Météo.

En Ile-de-, le thermomètre va afficher 36 °C cet après-midi. « C’est rare. En moyenne, on ne dépasse les 35 °C qu’une fois par an. Or on va connaître, aujourd’hui et demain, deux journées de chaleur », indique François Jobard, prévisionniste à Météo .

Chaleurs records. « 2013 est sur le podium des mois de juillet les plus chauds des 100 dernières années », révèle François Jobard, qui a passé au peigne fin le mercure de chaque journée du mois. Juillet 2013 occupe précisément la troisième place, juste derrière les crus 2006 et 1983, respectivement premier et deuxième. L’excédent de températures se situe ainsi à 2,1 °C au-dessus de la moyenne. « Cela peut paraître peu, mais c’est considérable car cela concerne toute la , de nuit comme de jour », souligne Jérôme Cerisier.

Plein soleil. Acolyte de la chaleur, l’ensoleillement aura marqué ces 31 derniers jours. A l’échelle nationale, le taux d’ensoleillement est supérieur de 40% à la moyenne. « A Paris, le 30 juillet, on comptait 299 heures de soleil, ce qui est supérieur de 45% à la moyenne et avoisine le record de 2006 », relève François Jobard. D’autres régions ont battu des records, comme la Bretagne, et notamment la ville de Brest (Finistère) : 269 heures sous le soleil exactement, soit 64% de plus que la moyenne .

Saison orageuse. Oscillant entre fortes chaleurs et périodes de rafraîchissement, le mois de juillet aura résonné du bruit des éclairs. « Il y a eu davantage d’orages cette année, avec des vagues particulièrement dévastatrices comme les vents à 130 km/h à Poitiers le 28 juillet », explique François Jobard.

Particularité de cette année : les coups de tonnerre se sont bousculés sur une période très courte, les dix derniers jours du mois. Et ils n’ont pas épargné la région méditerranéenne qui tonne d’habitude au printemps et à l’automne. Ce sont d’ailleurs ces orages qui ont régulièrement arrêté la folle course du mercure pour nous éviter de justesse des canicules, un épisode caniculaire étant caractérisé par au moins trois jours et trois nuits de très fortes chaleurs.

Un mois d’août plus calme. Alors qu’un soleil écrasant dominera la France jusqu’à demain, des orages feront chuter les températures à partir de la nuit de vendredi à samedi. Balayant progressivement le pays des côtes atlantiques à l’Ile-de-France, les éclairs vont obliger le mercure à s’établir à 28 °C à Paris ou 26 °C à Bordeaux. « Nous devons attendre demain pour savoir s’il y aura des alertes orage », avertit Météo France. Ces éclairs ne devraient pas être les derniers à traverser le ciel. « D’autres orages pourraient arriver la semaine prochaine avec, à la clé, un rafraîchissement des températures bien plus net », avertit François Jobard. Le mois d’août devrait alors se poursuivre sans excès, selon les températures de saison, à savoir 25 °C dans le Nord et 30 °C dans le Sud.

Le Parisien

'Les athlètes et les visiteurs homosexuels pourront être poursuivis pendant les JO d'hiver 2014 à Sotchi'


- Chef -Natalia Kolesnikova
La Russie a récemment adopté une loi qui interdit la « propagande homosexuelle », qui se définirait comme le fait, pour des personnes lesbiennes, gays, bisexuelles ou transgenres (LGBT) de parler devant des enfants au sujet de l'homosexualité, de montrer des signes d’affection en public comme se tenir la main, ou de porter un t-shirt ou un drapeau avec le motif arc-en-ciel.
La loi, votée en juin, interdit la « propagande des relations sexuelles non traditionnelles », et elle prévoit des peines d’emprisonnement et de lourdes amendes pour les contrevenants.
Mais le 30 juin dernier, une nouvelle loi a été signée par le président russe Vladimir Poutine pour étendre ses effets aux personnes étrangères. Les étrangers LGBT qui y contreviendront pourront être placés en détention pendant une durée qui pourra atteindre 14 jours, avant d’être expulsés de Russie.
Ce nouveau développement inquiète particulièrement les athlètes et les visiteurs homosexuels souhaitant se rendre aux Jeux Olympiques d’hiver qui doivent se tenir à Sotchi, en Russie, du 7 au 24 février 2014.
Mais l’Organisation a été contredite par le député russe, qui est l’initiateur de cette loi, Vitali Milonov, et qui a affirmé qu’elle ne pouvait pas être mise en œuvre de façon sélective, et qu’elle s’appliquerait donc bien aux athlètes et aux visiteurs des Jeux Olympiques. «Je n’ai entendu aucun commentaire du gouvernement de la Fédération Russe, mais je sais qu’il agit en accord avec la Loi Russe. Et lorsqu’une loi a été approuvée par la législature fédérale et qu’elle a été signée par le président, alors le gouvernement n’a pas le droit de la suspendre. Il n’a pas d’autorité pour cela », a déclaré Milonov. Il affirme que des politiciens américains et allemands soutiennent son action.
Les boycotts de la communauté gay internationale se multiplient pour s’opposer à la montée de l’homophobie en Russie, notamment sur la vodka. Certains athlètes envisagent également de boycotter les JO de Sotchi. D’autres ont cependant fait savoir qu’ils s’y refusaient. Le patineur de vitesse néo-zélandais ouvertement homosexuel, Blake Skjellerup, a expliqué qu’il pensait que la meilleure manière de faire changer les choses n’était pas de boycotter, mais au contraire d’être présent à Sotchi. « Je ne vais pas changer la personne que je suis uniquement en raison de quelques-unes des lois du pays », a-t-il dit, précisant qu'il porterait un pin avec l'arc-en-ciel sur sa tenue sportive pendant les Jeux.

Facebook permettra d'intégrer les contenus publics sur des sites tiers

Technologie : La nouvelle fonction, baptisée 'embedded posts' ou contenus incorporés est un atout pour les éditeurs de sites Web mais surtout un nouveau levier de visibilité pour le réseau social.
Facebook fait véritablement feu de tout bois. Après le lancement du programme Game Publishing, la généralisation du HTTPS, l'arrivée prochaine de la publicité vidéo et un cours de bourse qui dépasse enfin son niveau d'introduction, le roi des réseaux sociaux annonce aujourd'hui une nouvelle fonction qui devrait accroitre sa domination.
Le géant lance en effet les  'embedded posts' ou contenus incorporés. Le principe est simple : un éditeur de site Web ou de blog pourra simplement aspirer des contenus publiés de manière publique sur le réseau social et les intégrer tels quels sur son site.
Facebook de plus en plus inspiré par Twitter
Ce portage pourra concerner les photos, les vidéos, les mots-clés («hashtag») et tout autre contenu publié sur Facebook dont l'auteur n'aura pas restreint l'accès. Il doit "permettre aux gens d'apporter au reste du monde les publications publiques les plus convaincantes sur Facebook", affirme le réseau social dans un communiqué. Jusqu'à présent le partage ne pouvait se faire que de manière interne.
C'est surtout un levier de visibilité et de trafic supplémentaire pour Facebook puisque les internautes pourront directement 'liker' ces contenus grâce à un bouton 'J'aime'.

La fonctionnalité pourra être utilisée dans un premier temps par des sites d'information comme CNN, Huffington Post, Bleacher Report, People et Mashable, mais Facebook promet "une disponibilité plus large bientôt".
On remarquera que cette fonction est encore une fois inspirée de Twitter qui permet déjà d'intégrer tels quels des tweets et/ou des échanges de tweets dans des contenus éditoriaux. Facebook a également repris le principe du fameux hashtag qui fait le succès de Twitter.
Sujet: Facebook

Snowden obtient l’asile en Russie et quitte l’aéroport de Moscou


L’ex-consultant du renseignement américain Edward Snowden a quitté l’aéroport de Moscou Cheremetievo, où il était confiné depuis plus d’un mois, après avoir reçu un asile temporaire en Russie, a annoncé jeudi à l’AFP son avocat russe.
“Snowden a quitté l’aéroport Cheremetievo. On vient de lui remettre un document attestant qu’il a reçu un asile temporaire pour un an en Russie”, a déclaré l’avocat Anatoli Koutcherena.

Copyright 2013 Agence France-Presse.

Syrie: Assad se dit certain de la victoire de l'armée

Syrie: Assad se dit certain de la victoire de l'armée

Le président Bachar el-Assad a déclaré dans un message adressé jeudi à l'occasion du 98e anniversaire de la fondation de l'armée arabe syrienne qu'il était certain de la victoire de cette dernière dans la guerre contre les agresseurs qui se poursuit depuis plus de deux ans dans son pays.
"Je m'adresse à nos frères au sein des forces armées. Si en Syrie nous n'étions pas sûrs de la victoire, nous n'aurions pas la capacité de résister et nous n'aurions pas pu poursuivre [la lutte] contre les agresseurs depuis plus de deux ans", a déclaré le dirigeant syrien, cité par l'agence nationale SANA.
"Vous avez fait preuve d'un rare courage dans la lutte contre le terrorisme et ses conséquences, et vous avez aussi impressionné le monde par votre résistance, votre aptitude à surmonter les difficultés, et par vos succès impressionnants en faisant face à la plus féroce et la plus brutale des guerres de l'histoire moderne", a poursuivi M.Assad.
La Syrie est déchirée depuis mars 2011 par un conflit armé. Damas refuse de parler de guerre civile et déclare faire face à des rebelles lourdement armés et à des mercenaires étrangers. Selon les autorités syriennes, certains groupes armés sont liés au réseau terroriste Al-Qaïda. Les Etats-Unis ont aussi reconnu la présence de combattants d'Al-Qaïda dans les rangs des insurgés.

A Londres, les pompiers sont devenus des soldats du feu de la passion


Depuis le succès des nombreux best-sellers érotiques, notamment « Cinquante nuances de Grey », de l’auteure britannique E. L. James, les sapeurs-pompiers de Londres doivent faire face à de nouveaux cas lors de leur travail quotidien, rapporte le site 20minutes.fr. Par exemple, les interventions pour aider les citoyens menottés ou ayant leur sexe bloqué sont en recrudescence.
La brigade de Londres a d’ailleurs lancé un appel aux différents usagers de ce genre d’ustensiles en les exhortant à toujours garder les clés avec eux. En effet, la brigade des sapeurs-pompiers de Londres est intervenue pas moins de 79 fois en trois ans pour retirer des menottes et neuf fois afin d'enlever un pénis coincé dans un cockring ou anneau pénien.
Un autre cas, certes plus dramatique, est celui d’un homme ayant son sexe coincé dans le tube d’un aspirateur. Ou encore un autre individu avec son membre bloqué dans un grille-pain. Selon l’officier Dave Brown, ces accidents pour lesquels les sapeurs ont été mobilisés auraient pu être évités avec un peu de bon sens.
Les victimes, dans leur ensemble, affichent cinquante nuances de rouge, explique un pompier qui se demande s’il y a un effet « Cinquante nuances de Grey ». Le nombre de cas d’accidents avec des menottes a sensiblement augmenté. « Ce dont je suis certain, c’est que le temps que nos effectifs arrivent sur les lieux, la plupart des victimes affichent cinquante nuances de rouge », ajoute-t-il encore.
Depuis 2010, les pompiers ont ainsi recensé 1.300 incidents et parmi ceux-ci, 18 situations où des enfants avaient la tête bloquée dans la cuvette des WC. Le coût total de ces opérations de sauvetage des pompiers s'est élevé, depuis trois ans, à au moins 437.000 euros, conclut 20minutes.fr.

Le gingembre : booster de vitalité !

IRIB-Biscornu, brun clair, le gingembre, ce tubercule d’une plante à fleurs est un allié pour rester en pleine forme.
Surtout en plein cœur de l’hiver…
  • Quelles sont les vertus du gingembre ?
  • Gingembre : un booster d’énergie avant tout !
  • Le gingembre : comment le consommer ?
  • Et pour conserver le gingembre, on fait comment ?
  • Le gingembre dans mon assiette

Quelles sont les vertus du gingembre ?

Vous l’avez sans doute aperçu au rayon fruits et légumes de votre supermarché sans jamais oser l’acheter.
Pourtant le gingembre au-delà de son goût parfumé et si particulier, regorge de bienfaits pour notre organisme. Les asiatiques et les indiens en sont persuadés depuis des millénaires puisqu’ils l’utilisent sans modération pour guérir ou atténuer bien des maux.
  • Le gingembre détient d’abord des vertus anti-oxydantes qui permettent au corps de lutter contre les radicaux libres à l’origine du vieillissement prématuré de la peau mais aussi des maladies cardiovasculaires.
  • Cette racine est aussi très appréciée pour son action digestive puisqu’elle peut calmer nombre de petits troubles (nausées, gaz, douleurs abdominales, ballonnements).
    Elle facilite la digestion en général en stimulant la sécrétion de bile et est très appréciée des femmes enceintes.
  • Utilisé sous forme d’huile de massage, le gingembre aurait également une action antirhumatismale.

Gingembre : un booster d’énergie avant tout !

Le gingembre redynamise les organismes les plus fatigués.
  • Sa consommation est donc idéale pour lutter contre les affections hivernales.
    Une bonne décoction de gingembre peut venir à bout d’un rhume à condition de réagir dès les premiers symptômes.
  • Et si côté câlin, c’est plutôt le calme plat, le gingembre se charge de requinquer votre homme.
    Ce tubercule aurait en effet des vertus aphrodisiaques.
    La racine ou rhizome contient une huile essentielle à dérivés terpéniques, des principes actifs nommés gingérols qui auraient une action favorable sur la fertilité masculine en augmentant la production de spermatozoïdes !

Le gingembre : comment le consommer ?

  • D’abord en infusion.
    Il suffit de râper quelques copeaux de gingembre ou de déposer un peu de poudre séchée dans de l’eau bouillante.
    Un gramme suffit car son goût est déjà piquant.
    Laisser infuser dans l’eau chaude 10 minutes puis filtrer avant déguster une tasse.
  • En décoction, cette fois, on coupe le gingembre frais en rondelle et on le jette dans l’eau froide que l’on porte à ébullition durant 10 minutes.
    Filtrer et rajouter un peu de jus de citron et une cuillère de miel.
  • En l’intégrant à certains plats en guise d’épice (sous forme de poudre) ou frais (râpé) en condiment pour donner plus de saveur au met préparé.
    Il s’intègre très bien dans les pâtisseries (pain d’épices, sablés) mais aussi les potages ou encore les viandes blanches.

Et pour conserver le gingembre, on fait comment ?

  • En congelant le tubercule ou bien en l’enveloppant dans un film alimentaire transparent.
    Il peut tenir ainsi plusieurs semaines.
  • Si vous le gardez frais, consommez-le de préférence dans les 15 jours en évitant de le mettre au réfrigérateur.
  • Pour le gingembre en poudre, vous pouvez le conserver dans une boite hermétique (car il perd vite son parfum) et à l’abri de la lumière.

Armes chimiques en Syrie: l’ONU va visiter les sites suspects


Des responsables des Nations unies vont aller en Syrie enquêter sur trois sites où l’utilisation d’armes chimiques a été rapportée, a annoncé l’ONU mercredi.
“La mission va se rendre en Syrie dès que possible pour enquêter simultanément sur trois sites où l’utilisation d’armes chimiques a été signalée”, a déclaré le porte-parole des Nations unies, Martin Nesirky.
Cette nouvelle intervient après qu’un accord a été arraché la semaine passée par deux envoyés spéciaux à Damas. La Syrie avait jusqu‘à présent bloqué toutes les demandes d’enquête de l’ONU.
Selon un diplomate, les enquêteurs, avec à leur tête le Suédois Ake Sellstrom, sont en train de se rassembler en Europe et pourraient se rendre en Syrie dès la semaine prochaine.
L’ONU a précisé que la Syrie, la France, la Grande-Bretagne et les Etats-Unis lui avaient signalé 13 attaques à l’arme chimique depuis le début du conflit, qui dure depuis 28 mois.
Cette annonce est considérée par beaucoup d’observateurs comme une avancée majeure.
L’enquête va se concentrer dans un premier temps sur trois sites, mais selon M. Nesirky le secrétaire général Ban Ki-moon “reste conscient que d’autres incidents ont été rapportés et la mission va également continuer à chercher des clarifications auprès des Etats membres concernés”.
Selon le porte-parole, les enquêteurs de l’ONU se rendront à Khan al-Assal, près de la ville d’Alep, où Damas affirme que les rebelles ont fait usage d’armes chimiques le 19 mars, tuant au moins 26 personnes dont 16 soldats syriens. Selon l’opposition, c’est le gouvernement de Bachar al-Assad qui a mis en scène cette attaque.
Les deux autres sites visités par les enquêteurs seront Ataybah, près de Damas, où une attaque à l’arme chimique a été signalée en mars, et Homs, pour une attaque suspecte le 23 décembre dernier.
Cependant, les experts notent que ces attaques ont eu lieu il y a des mois et les preuves peuvent avoir été dégradées ou complètement supprimées.
En outre, Khan al-Assal est actuellement le théâtre de violents combats entre les soldats du gouvernement et les rebelles.
La Syrie dispose de centaines de tonnes d’armes chimiques diverses et elle n’a jamais signé les conventions internationales qui en restreignent l’usage.
Les grandes puissances sont toutes d’accord pour dire que des armes chimiques ont été utilisées dans le conflit.
Le gouvernement syrien avait demandé une enquête des Nations unies dès le mois de mars mais il avait en même temps bloqué toute investigation et insistait pour que l’ONU se concentre uniquement sur le site de Khan al-Assal. Ban Ki-moon souhaitait lui un accès plus large et des enquêtes sur d’autres sites.
Ake Sellstrom, chef de la mission des Nations unies chargée d’enquêter sur les allégations d’usage d’armes chimiques en Syrie, et Angela Kane, haute représentante de l’ONU pour les affaires de désarmement, ont finalement obtenu un accord la semaine passée après avoir rencontré durant deux jours plusieurs dignitaires du régime de Damas.
“C’est un grand pas en avant que des enquêteurs puissent se rendre en Syrie”, s’est ainsi félicité Paul Walker, directeur du groupe de lobbying Green Cross International.
“Sans enquête sur place on peut juste faire des estimations et des spéculations sans preuve”, a ajouté M. Walker, qui surveille les programmes d’armes chimiques en Syrie depuis plusieurs années.
“Les preuves ont sans doute été effacées, mais pouvoir se rendre sur place permettra aux enquêteurs d’avoir accès aux rapports d’autopsie et d’entendre des victimes directes livrer des témoignages qui pourraient être très utiles”, a-t-il encore noté.

Copyright 2013 Agence France-Presse.

Brésil: investissements massifs du gouvernement pour Sao Paulo


La présidente brésilienne Dilma Rousseff a annoncé mercredi un investissement de près de trois milliards d’euros pour les infrastructures et transports de Sao Paulo, où a démarré en juin une fronde sociale pour réclamer de meilleurs services publics.
Ces investissements, de huit milliards de reais (2,7 milliards d’euros au taux du jour), seront partagés entre les secteurs de la mobilité urbaine, du tout à l‘égout, de l’eau potable et du logement.
La plus grande partie -près d’un milliard d’euros- sera destinée à la construction de 99 km de couloirs rapides pour les autobus publics, qui s’ajouteront aux 126 km déjà existants.
“Assurer un transport public et rapide, sûr et de qualité est l’un des axes de la lutte contre l’inégalité” sociale, a déclaré la présidente Dilma Rousseff en annonçant ces subventions à Sao Paulo.
Avec 11 millions d’habitants intra muros, Sao Paulo ressemble à une forêt d’immeubles en béton avec un parc automobile de plus en plus important et des embouteillages monstres. 55% des habitants de la mégapole utilisent les transports publics, selon la présidente, qui a promis d’investir également dans le réseau du métro.
Les thèmes forts des manifestations de juin, qui ont fait descendre jusqu‘à un million et demi de jeunes dans les rues, étaient la hausse des coûts des transports, les dépenses excessives engagées pour l’organisation de la Coupe du monde de football de 2014 et la corruption en politique.
D’après le dernier sondage de l’institut Ibope, la popularité de la présidente Rousseff a dégringolé de 71% début juin à 45% mi-juillet, à un an de la présidentielle d’octobre 2014.
Mardi soir, la police avait dispersé à l’aide de gaz lacrymogène et de balles en caoutchouc une cinquantaine de manifestants violents qui venaient de commettre des dégradations sur une agence bancaire et une succursale automobile à Sao Paulo.
Ces violences avaient suivi une manifestation de 300 personnes organisée contre le gouverneur Gerardo Alckmin, lors de laquelle les manifestants entendaient également se montrer solidaires de leurs camarades de Rio de Janeiro, qui avaient protesté pour réclamer la destitution du gouverneur de cet État, Sergio Cabral, qu’ils jugent “corrompu et arrogant”.

Copyright 2013 Agence France-Presse.

Zimbabwe: forte participation pour l‘élection présidentielle


Les Zimbabwéens ont massivement participé à l‘élection présidentielle mercredi, malgré les accusations de fraude lancées par les partisans du Premier ministre Morgan Tsvangirai, qui tente de déboulonner l’inusable Robert Mugabe, 89 ans, et au pouvoir sans discontinuer depuis trente-trois ans.
La présidente de la Commission électorale (ZEC) a fait état d’une “forte participation”, et le chef de la mission d’observateurs de l’Union africaine, le Nigérian Olusegun Obasanjo, a qualifié le scrutin de “pacifique, ordonné, libre et honnête”, dans une première réaction juste après la fermeture des bureaux de vote à 19H00 (17H00 GMT).
Dans ce pays meurtri par les violences politiques depuis des années, la journée s’est déroulée dans le calme, mais le MDC, le parti de M. Tsvangirai, a dénoncé des irrégularités dans la composition des listes électorales, publiées à moins de vingt-quatre heures du vote.
Ayant rencontré les responsables de la Commission électorale mardi, le ministre des Finances —et lieutenant de M. Tsvangirai— Tendai Biti a relevé qu’“ils admettent qu’il y a toujours deux millions de morts sur les listes électorales, mais ils disent que ces gens ne peuvent pas voter parce qu’ils sont morts”. Deux autres millions de personnes (vivantes) n’ont pas pu s’inscrire sur les listes électorales, selon lui.
M. Biti a également affirmé que de nombreux citoyens n’avaient pas pu voter, leur nom ne figurant pas sur les listes. Il a accusé des partisans de Robert Mugabe Mugabe d’avoir distribué de fausses attestations d’inscription, qui permettaient à ceux dont le nom était introuvable sur les listes de voter tout de même.
“J’ai toujours voté dans cette circonscription, et j’ai été choqué aujourd’hui en apprenant que mon nom n‘était pas sur la liste”, a expliqué Gilbert Matsika au bureau de Glen View 1, à Harare. On lui a dit d’aller se faire inscrire pour être sûr de voter aux élections suivantes, mais “je voulais voter aujourd’hui, pas plus tard”, a-t-il raconté à l’AFP.
Eternel rival malheureux du chef de l’Etat jusqu‘à présent, le Premier ministre Morgan Tsvangirai, 61 ans, a cependant prédit qu’il gagnerait “de façon assez retentissante”, après avoir voté dans la matinée à Harare.
Les sondages crédibles sont rares, mais une enquête menée en mars et avril par le cabinet américain Williams indiquait que 61% des Zimbabwéens avaient une bonne opinion du MDC, le mouvement de M. Tsvangirai, contre 27% pour la Zanu-PF du président Mugabe.
Le vieux président Robert Mugabe, dont les précédentes élections ont été marquées par des violences et des tricheries, a promis que le scrutin serait juste.
“Je suis sûr que les gens vont voter librement, il n’y a aucune pression exercée sur qui que ce soit”, a déclaré M. Mugabe après avoir voté dans une école primaire du faubourg de Highfield, à Harare.
Lors de la dernière présidentielle en 2008, M. Tsvangirai avait pris l’avantage avec 47% des voix au premier tour, contre 43% à Robert Mugabe. Les partisans du président s‘étaient alors déchaînés contre leurs opposants, faisant près de 200 morts.
Pour éviter une guerre civile, M. Tsvangirai avait retiré sa candidature, laissant le sortant seul en lice pour le second tour. Puis il avait accepté en 2009 de cohabiter avec M. Mugabe, sous la pression de la communauté internationale, pour mettre fin aux violences.
Ce scrutin est maintenant censé les départager. Mais son caractère démocratique est discuté. Le chef de l’Etat est accusé par plusieurs ONG de défense des droits de l’homme d’avoir savamment créé un climat d’intimidation et découragé les voix dissidentes par le harcèlement policier.
Les résultats du premier tour de la présidentielle ne sont pas attendus avant lundi, un éventuel deuxième tour devant être organisé le 11 septembre pour départager MM. Mugabe et Tsvangirai si aucun n’obtient 50% des voix dès mercredi.


AFP

5 400 tonnes de pétrole s'écoulent au large de l'Indonésie

нефть пятно разлив нефти

5 400 tonnes de pétrole se sont écoulées aujourd'hui dans la mer des Moluques au large de l'Indonésie.

Le tanker arrivé dans le port de Ternate pompait le pétrole sur la côte alors qu'une partie du pipeline a été endommagée. En dépit des actions entreprises immédiatement la marée noire n'a pas été localisée.
Le tanker appartenant à la compagnie nationale d'hydrocarbures Pertamina est parti de Papouasie et transportait 7 000 tonnes de carburant.

Bachar al-Assad ouvre un compte sur Instagram

iPhone смартфон apple приложение приложения  Facebook Instagram Twitter

Le président de Syrie Bachar al-Assad a ouvert un compte sur l'application de partage de photos Instagram, Syrian Presidency.

Au moment actuel, la page du président syrien compte déjà plus de 2 500 abonnés.
Sur les photos mises en ligne on voit le président pendant ses rencontres, officielles comprises, ainsi que pendant ses interventions publiques. Il y a, en outre, des photos de son épouse, Asma al-Assad, visitant des établissements d'enseignement ou s'entretenant avec des Syriens.

Le printemps français : un nouvel éveil anti-soixante-huitard ?

Франция Париж протест против однополые браки демонстрация полиция
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Quand l’injustice devient loi, la résistance devient un devoir. Cette phrase était inscrite sur la banderole commune de deux syndicats des enseignants du primaire et du secondaire, DOE et OLME, lors d’une manifestation qui a eu lieu le 12 mai en Grèce. La résistance est un devoir. L’indifférence est synonyme de collaborationnisme.

Cette prise de conscience du peuple grec opprimé par la catastrophe sociale que lui fait subir le PASOK (Parti socialiste panhellénique) depuis 2009 coïncide avec un mouvement de fond profondément résistant que nous connaissons déjà bien, qui est le Printemps Français, et qui, gagnant de l’ampleur, fait bouger les plaques tectoniques du politiquement correct. Les premiers prisonniers politiques de la Hollandie ont accéléré le processus de désintoxication, car il faut bien des gens de l’acabit d’un Nicolas Buss qui assumeraient les premières décharges quitte à en souffrir tant dans leur âme que dans leur corps.
Parlant de Printemps Français, un printemps orageux comme le qualifient certains présentateurs inquiets du succès de l’entreprise, on peut bien se demander si, par effet de boumerang, il ne s’agirait pas d’une réponse très attardée au printemps 68 quand l’avenir semblait bien plus doux derrière les barricades, que le nihilisme ambiant semblait être une puissante alternative aux injonctions rébarbatives de la « vieille » déontologie. L’imagination prend le pouvoir, s’exclamait-on alors, sans bien comprendre que l’imaginaire populaire apparenté au subconscient collectif est bien plus lourd de conséquences que l’imaginaire philosophique de M. Lacan tel qu’il fut décrit dans les cours en amphi de la Sorbonne. Vivre sans temps mort et jouir sans entrave ! Voici un autre mot d’ordre assez abstrait puisque la jouissance sans entrave en tant que réalité abstraite prête à diverses interprétions. Enfin, comment oublier cette fameuse phrase de M. Sartre, extraite d’un discours Rue Bonaparte : il y a cinquante ans que le peuple et les intellectuels sont séparés. Il faut qu’ils ne fassent qu’un. Belle phrase, à la vérité, dont on voit les effets aujourd’hui.
Un peuple zombifié qui a peur de se prononcer. Des organisations dissidentes qui pourtant ne font que dire des choses évidentes mais qui ont tous les médias de la « pensée gauchiste » à leurs trousses. Un peuple divisé, morcelé, avec des Français qui croient « faire bien » en dénonçant toute forme de patriotisme comme ils auraient dénoncé les pires expressions du fascisme. Des Français revêtant cet état d’âme presque incurable qui est le je-m’en-foutisme, préférant payer consciencieusement les impôts qu’ils doivent à la République sans trop se demander qui régit, à l’heure actuelle, cette République. Des Français résistants qui doivent se justifier devant le pouvoir et leurs semblables essayant de se démarquer de tout mouvement dit rebelle, donc, aberrant. Hélas, Sartre avait manqué de lucidité. La cause qu’il avait soutenue en 42-45 n’avait rien à voir avec celle qu’il entendait soutenir peu avant sa mort. En réalité, il n’y avait plus aucune cause. Comme l’avait noté Marcel de Corte, penseur belge ayant si bien adapté le thomisme aux enjeux de la modernité, le mal, c’est le vide. Par conséquent, le vide, le nihilisme et tout ce qu’il sous-entend, c’est la mal.
Le Printemps Français, mouvement républicain rassemblant ceux qui tiennent encore à la France souveraine, judéo-chrétienne et traditionnelle, se présente justement en antidote de ce mal tentateur qui, une fois partagé, fait de nous des suicidaires.
Pour reprendre l’expression de Jacques Philarcheïn (cf. Riposte laïque) d’une façon paradoxale, l’excès de libertés a fait de l’homo sapiens une espèce d’homme-masse. Ce dernier se croit en démocratie et s’en targue. Il n’a pas conscience du fait que l’hyper-démocratie dissimule l’hyper-accomplissement du totalitarisme. Quiconque veut lui prouver le contraire est aussitôt vilipendé, diabolisé, flanqué dans la liste noire des ennemis de la démocratie. Si le Printemps Français a aujourd’hui sa raison d’être, c’est bien qu’il est temps de combattre l’opportunisme cynique d’une certaine fraction élitiste servant une idéologie obscure dont elle est seule détentrice. C’est bien qu’il est temps de remettre les pendules à l’heure en s’en prenant non pas à l’islamisation massive de la France, symptôme du malaise européen, vide civilisationnel dans le contexte de notre civilisation à nous, mais bien aux raisons profondes de ce malaise, à sa personnification qui jouit sans trêve du pouvoir contre le peuple qu’elle est censée représenter. C’est bien, enfin, qu’il est temps de remédier à ce que M. Philarcheïn qualifie d’ « immunodéficience intellectuelle et morale » de l’homme-masse, car le sida social, ça devrait pouvoir se soigner.
Naturellement, comme tout mouvement récent, le Printemps Français (PF) suscite un certain nombre de questions, voire de réactions critiques de la part de celles et ceux qui cependant soutiennent les thèses auxquelles celui-ci fait appel. Je pense notamment à l’article de Mme. Christine Tasin, Présidente de Résistance Républicaine, intitulé « Pourquoi le Printemps français est-il voué à l’échec ? », où elle reproche au PF de trop se focaliser sur des problématiques sociales secondaires telles que le mariage pour tous en se ralliant de la sorte, involontairement, à des mouvances pro-islamistes et antirépublicaines. Des arguments à méditer …
Voici maintenant, ci-dessus, des extraits de l’intervention de M. Louis-Benoît Greffe, historien, journaliste indépendant, qui s’est prononcé la veille sur le PF.
LVdlR. Deux articles sont récemment parus sur la politique menée par le PF. L’un a été publié sur Riposte laïque, l’autre sur Boulevard Voltaire. Selon Christine Tasin, Présidente de Résistance Républicaine, il n’y aura jamais de révolution en France sans Reconquista, le PF sera de toute façon voué à l’échec s’il persiste à ne se focaliser que sur des problèmes sociaux secondaires au lieu de s’en prendre à l’islamisation de la France. En revanche, il y a un certain Jacques Philarcheïn qui ne partage guère cette vision croyant que l’islamisation de la France découle de l’opportunisme irresponsable des dirigeants et, d’une façon plus générale, de la médiocrité civique de ce qu’il appelle l’homme-masse. Selon lui, le PF a beaucoup plus d’avenir qu’on ne pourrait le supposer puisqu’il sous-tend le réveil national qui s’annonce partout dans le pays. Que pensez-vous de ces deux thèses ?
Louis-Benoît Greffe.Pourrépondre à cette question, il faudrait déjà dire ce qu’estlePF. Le PF, c’est simple. Il y a une marque déposée. Il y a un site internet. Il y a une petite équipe restreinte autour de Béatrice Bourges. Il y a des responsables en région. Après, l’activité dépend des gens qui sont sur place. Donc, dans certains départements comme la Vendée, le Morbihan ou la Bretagne en général, le mouvement est hyperactif. Autour de Versailles, pareil. Même dans le Loiret, c’est assez actif. En revanche, dans d’autres départements, on doit constater que l’affaire est carrément morte. Voilà ce qu’il en est de la situation matérielle. En dehors de cela, il y a un nombre de réflexions relativement antagonistes, ça dépend dans quel sens souffle le vent. Les gens qui réfléchissent sont plutôt sur Paris … Ils sont très gentils de réfléchir mais ils sont trop souvent en déconnexion avec ce qui se passe. Je m’explique. Il y a des gens qui disent « Le PF ne va pas réussir parce que, le principal, c’est l’islamisation de la France ». Puis il y en a d’autres qui répliquent : « Le PF va réussir, parce que, le principal, c’est la corruption de nos dirigeants ». De ce côté-là, ils ont tous les deux tort et raison. Je m’explique. Il existe deux grandes questions qui se posent devant le PF. La première est de savoir comment intégrer ces immigrés dont il est question parce qu’ils représentent en France près de 20% de la population en mélangeant la première et la deuxième génération. Les immigrés extra-européens représentent entre 10 et 15 % de la population, ce qui est considérable. La deuxième grande question qui se pose est de savoir comment intégrer des gens qui ne sont pas catholiques militants, qui ne sont pas dans la lutte attendant que la tempête passe. La réponse se révèle à chaque fois difficile mais ce ne sont pas ces deux questions qui devraient se poser en priorité. Le vrai problème, en réalité, auquel se heurte le PF, il est double. D’une part, le PF est essentiellement constitué de gens que l’on pourrait appeler des bourgeois … Il s’agit de cette France tranquille, de cette France qui a l’habitude de payer ses impôts « en se la fermant », de cette France qui n’est pas rompue aux révolutions, loin de là, qui a tendance à renoncer à tout acte révolutionnaire dès qu’il s’agit de passer son BAC ou faire bronzette à la plage, ce qui fait qu’on peut se demander si le PF va survivre à l’été. Bon, il va sûrement survivre à l’été puisqu’il y a plein d’échéances en automne, avec la PMA, la GMA et compagnie, mais il faut bien se dire que c’est le gouvernement qui aide le PF à survivre puisqu’il continue à promouvoir des lois sociales complètement secondaires alors que la France est plongée dans la crise. L’autre problème dont devrait tenir compte le PF, c’est qu’il est extrêmement focalisé sur le mariage homosexuel et les questions sociales. C’est normal, c’est son cœur d’activité. Ceci étant, il ne fait pas de liaison avec d’autres problèmes posés par l’élite dirigeante, totalement déconnectée des réalités et qui aujourd’hui est en train de noyer le pays dans la crise, d’hypothéquer son avenir etc. L’hypersocialisation du PF donne bien des soucis en fissurant déjà le mouvement qui est impulsé par des gens qui, pour une grande majorité, viennent de l’ouest de la France, notamment de la Bretagne, cela pour la simple et bonne raison que nous avons une tradition. Pour nous, ici, la République rime avec les curés qu’on a assassinés sous la Révolution, les colonnes infernales, les brimades culturelles et linguistiques, la filiation républicaine dans l’injustice comme je l’écrivais dans Breizh Journal le 25 mai dans un article qui s’appelle « Printemps français, réveil Breton ». Cette filiation républicaine dans l’injustice, disais-je, est l’imposition de projets qui sont souvent des choix de société révoltants rejetés par la Bretagne et les territoires de l’Ouest, endroits réveillés au sentiment d’injustice, en opposition perpétuelle contre les abus du pouvoir central (…). Cette prégnance bretonne dans la lutte amènera à un moment ou un autre le PF à s’extraire de son centrage sur les problèmes de société, de sortir quelques pièces du puzzle pour s’opposer au puzzle tout entier, car ce n’est pas seulement une société de la PMA-GPA qu’on nous impose, c’est une société qui aliène, une société où l’inversion des valeurs fait partie du quotidien, une société déconnectée des réalités (…).
LVdlR. Sur la page facebook du PF on peut voir, en exergue, cette réflexion d’Alexandre Soljenitsyne : « Lorsque le hommes tournent le dos au mensonge, le mensonge cesse purement et simplement d’exister ». Qui est-ce qui ment, à l’heure qu’il est, en France ?
Louis-Benoît Greffe. Tout le monde ment (…). Oui, il y a un mensonge d’Etat. Mais il y a aussi, au fur et à mesure, grâce à cette nébuleuse qui est autour du PF, des médias qui commencent à donner une alternative aux Français pour tourner le dos au mensonge, parce qu’il n’y a pas de médias indépendants en France. Tous les médias qu’ils soient internet ou pas reçoivent de l’aide de la part de l’Etat qui leur distribue un milliard d’euros en guise de soutien. Même Mediapart en recevait un peu il y a quelques années, ce qui n’est plus le cas cette année, ce qui fait qu’il est redevenu indépendant. Sinon, Le Figaro, par exemple, c’est quinze millions d’euros de subvention par an, c’est énorme ! L’Humanité, journal communiste, c’est 32 centimes de subvention pour 1,40 euros, prix de ce journal. Ce sont donc des publications qui sont soutenues, à bout de souffle, par l’Etat qui ainsi achète la paix sociale et distribue de l’argent aux syndicats. Maintenant, autour du PF, il y a des sites d’information indépendants et je peux vous en citer quelques uns (…) : La Table Ronde qui est animé par plusieurs bloggeurs indépendants, Agence Bretagne Presse (écrit et en breton et en français), Le Rouge et le Noir, Le Nouvel Arbitre (l’animateur est parisien), Le Bréviaire des Patriotes (…), Riposte-catholique (site d’informations essentiellement religieuses) et, en partie, Breizh Journal dans le contexte du PF, parce que Breizh Journal a écrit plusieurs articles (…). Pareil pour Scoop Itqui contient un Scoop It intitulé le PF et qui permet de connaître en temps réel les actions des Veilleurs et autres mouvements identitaires … » (…).

Le PF a encore bien du chemin à faire. Dressez-vous, dressez-vous ! Jusqu’à ce que les agneaux deviennent des lions. Cet appel de Robin des Bois pourrait s’adresser à n’importe quel Français, car, devant l’Apocalypse, il n’y a pas de compromis possible.

 
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