01 août, 2013

Directeur de Renault : Obama nous a ordonné de pas travailler avec l'Iran


IRIB-Le président américain a ordonné d'une manière dictatoriale à Renault (compagnie automobile française) d'arrêter toutes ses activités en Iran.  
C'est pourquoi l'Alliance Renault-Nissan ne serait éventuellement capable de faire du commerce avec les Etats-Unis. L'année dernière  Renault a produit en Iran via ses partenaires 100 mille véhicules mais elle a été contrainte de stopper ses activités dans ce pays et ce alors que Peugeot a été contrainte en 2012 de se retirer du marché iranien. Vendredi dernier Carlos Tavares, directeur délégué de Renault, a déclaré dans un ton amer : Obama a ordonné que  nos activités avec l'Iran soient interrompues faute de quoi toute compagnie commerçant avec l'Iran  se verrait interdire le territoire américain. Or, des négociations diplomatiques à ce propos ont eu lieu entre les gouvernements américain et français et Renault a été obligé après Peugeot d'interrompre ses activités juteuses avec l'Iran. Nous n'avons pas d'autre choix a déclaré Tavares. En raison des sanctions ordonnées par les Etats-Unis, d'où la réduction de la vente en Iran, les marques françaises Renault et Peugeot  ont subi la plus grande perte dans l'histoire  de leurs activités. Contrairement aux firmes automobiles de l'Etat de Détroit (GM et Ford) qui étaient quasiment absents sur le marché local, Renault et Peugeot se sont attribués un grand lot de ce marche. Fin juin, Philip Marini, président du comité financier du Sénat américain a mis en garde contre les répercussions des nouvelles sanctions contre l'Iran et leurs impacts sur l'industrie française. Dans un article écrit pour Reuters il a demandé aux autorités françaises  d'essayer de ne pas être l'exécuteur des sanctions américaines imposées à l'Iran. En raison de la présence tous azimuts en Iran  de l'industrie automobile française, les compagnies françaises sont les premières victimes des sanctions, a rappelé Philip Marini. Auparavant, sous la pression de GM, la compagnie automobile Peugeot (les deux compagnies avaient signé les deux pays en février 2012 un contrat de partenariat) a quitté l'Iran. Puis l'exportation des pièces de rechange de véhicule produites en Iran d'une manière traditionnelle a été interdite. Peugeot a annoncé que cette décision avait été prise dans le cadre des lois internationales mais les sources internes étaient certaines que cela avait eues lieu sous la pression de GM. Le consortium Michigan ne voulait pas que son partenaire soit présent dans un pays qui est inscrit sur la liste noire  des Etats-Unis. Cela  a porté un coup dur à Peugeot. Avant l'imposition des sanctions, Peugeot couvrait près de 30% du marché local de l'Iran

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