IRIB-Le président américain a ordonné d'une manière dictatoriale à
Renault (compagnie automobile française) d'arrêter toutes ses activités
en Iran.
C'est pourquoi l'Alliance Renault-Nissan ne serait éventuellement
capable de faire du commerce avec les Etats-Unis. L'année dernière
Renault a produit en Iran via ses partenaires 100 mille véhicules mais
elle a été contrainte de stopper ses activités dans ce pays et ce alors
que Peugeot a été contrainte en 2012 de se retirer du marché iranien.
Vendredi dernier Carlos Tavares, directeur délégué de Renault, a déclaré
dans un ton amer : Obama a ordonné que nos activités avec l'Iran
soient interrompues faute de quoi toute compagnie commerçant avec l'Iran
se verrait interdire le territoire américain. Or, des négociations
diplomatiques à ce propos ont eu lieu entre les gouvernements américain
et français et Renault a été obligé après Peugeot d'interrompre ses
activités juteuses avec l'Iran. Nous n'avons pas d'autre choix a déclaré
Tavares. En raison des sanctions ordonnées par les Etats-Unis, d'où la
réduction de la vente en Iran, les marques françaises Renault et
Peugeot ont subi la plus grande perte dans l'histoire de leurs
activités. Contrairement aux firmes automobiles de l'Etat de Détroit (GM
et Ford) qui étaient quasiment absents sur le marché local, Renault et
Peugeot se sont attribués un grand lot de ce marche. Fin juin, Philip
Marini, président du comité financier du Sénat américain a mis en garde
contre les répercussions des nouvelles sanctions contre l'Iran et leurs
impacts sur l'industrie française. Dans un article écrit pour Reuters il
a demandé aux autorités françaises d'essayer de ne pas être
l'exécuteur des sanctions américaines imposées à l'Iran. En raison de la
présence tous azimuts en Iran de l'industrie automobile française, les
compagnies françaises sont les premières victimes des sanctions, a
rappelé Philip Marini. Auparavant, sous la pression de GM, la compagnie
automobile Peugeot (les deux compagnies avaient signé les deux pays en
février 2012 un contrat de partenariat) a quitté l'Iran. Puis
l'exportation des pièces de rechange de véhicule produites en Iran d'une
manière traditionnelle a été interdite. Peugeot a annoncé que cette
décision avait été prise dans le cadre des lois internationales mais les
sources internes étaient certaines que cela avait eues lieu sous la
pression de GM. Le consortium Michigan ne voulait pas que son partenaire
soit présent dans un pays qui est inscrit sur la liste noire des
Etats-Unis. Cela a porté un coup dur à Peugeot. Avant l'imposition des
sanctions, Peugeot couvrait près de 30% du marché local de l'Iran
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