17 juin, 2011

Les pirates somaliens libèrent deux vaisseaux détournés

NAIROBI (Xinhua) - Les pirates somaliens ont récemment libéré deux vaisseaux détournés, dont l'un allemand et l'autre égyptien, a-t-on appris vendredi de différentes sources.
Les pirates somaliens libèrent deux vaisseaux détournés

Le vaisseau allemand, Susan K, détourné le 8 avril, a été libéré jeudi soir.

Andrew Mwangura, l'éditeur maritime de Somalia Report, a fait savoir que MV Susan K qui transportait dix membres d'équipage à bord avait été libéré, après que son propriétaire eut payé la rançon. "Le bateau a été libéré le dernier soir (jeudi), mais nous avons appris vendredi matin qu'il était toujours en Somalie. La rançon a été versée jeudi", a confié à Xinhua par téléphone M. Mwangura, qui est à Mombasa.

Le vaisseau allemand battant pavillon antigai-et-barbudien avait été détourné lors de son voyage de Bombay, en Inde, à Port Sudan, au Soudan, lorsqu'il a été attaqué.

Par ailleurs, la Mission anti-pirate de l'UE a déclaré que les pirates somaliens avaient libéré le cargo égyptien MV Suez, après que son propriétaire eut versé une rançon au début de la semaine courante.

Le porte-parole de la Force navale de l'UE en Somalie, Paddy O'Kennedy a fait savoir que le vaisseau MV Suez, détourné le 2 août 2010 dans le golfe d'Aden, avait été relâché mardi après 317 jours de captivité.

"MV SUEZ battant pavillon panaméen compte 23 membres d'équipage. Le vaisseau se dirige maintenant vers un port sûr", a affirmé M. O'Kennedy dans un communiqué bref.

Les pirates somaliens ont intentifié leurs opérations dans l'océan indien et le golfe d'Aden et dans la plupart des cas, les vaisseaux sont libérés et les membres d'équipage demeurent sains et saufs, après le paiement d'une rançon, à l'issue de plusieurs mois de négociations.

Bénin : une augmentation de 100% des dépenses de personnel de l’Etat.

Exprimant son mécontentement vis-à-vis des grèves intempestives organisées par les syndicats de l’administration publique, le président béninois, Boni Yayi a annoncé que les dépenses de personnel de l’Etat se sont sensiblement accrues, passant de 135 milliards de FCFA (291 millions de dollars) en 2006 à 270 milliards FCFA (583 millions de dollars) en 2011, soit une augmentation de 100 %। A cet effet le chef de l’Etat béninois a déclaré « Non seulement le gouvernement ne doit rien en matière salariale, mais il a surtout contribué à améliorer le pouvoir d’achat des agents de l’Etat avec la prise en compte de nouvelles mesures suite aux nombreuses revendications qui ont été exprimées ». Cependant lors de sa prise de fonction en 2006, le président Yayi a hérité du gouvernement précédent des arriérés salariaux d’un montant global de 180 milliards de FCFA (389 millions de dollars) qui ont été entièrement apurés sous diverses formes. Soulignant que le Bénin est l’un des rares pays de la sous-région à ne pas devoir aux agents publics, le président a précisé « Je puis donc dire sans me tromper que, au jour d’aujourd’hui, le gouvernement ne doit rien aux agents permanents de l’Etat, le contribuable béninois non plus ». Par ailleurs les fonctionnaires du ministère des Finances et de l’Economie ont obtenu une augmentation de 25% du point indiciaire, un avantage que réclament les autres branches de l’administration. Le ratio masse salariale sur ressources fiscales du pays est actuellement de 48% contre 35% préconisé par l’UEMOA, une situation qui inquiète les partenaires techniques et financiers du Bénin qui se disent préoccupés par ces récents accords qui risquent d’éloigner encore plus le ratio masse salariale sur ressources fiscales du pays.

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Burkina Faso : la principale société sucrière ferme les portes

La principale société sucrière du Burkina Faso, la Nouvelle société sucrière de la Comoé (SN-SOSUCO), vient de mettre les clés sur la porte pour une durée de deux mois au minimum, avec tous les employés mis au chômage technique a annoncé la direction générale de la société dans un communiqué। Cette décision fait suite à une série de contestations des travailleurs depuis février qui ont incendié deux villas des cadres de la société pour exprimer leurs mécontentements. Privatisée depuis 1998, la SN-SOSUCO vit une tension qui a abouti, le 28 août 2010, à une première grève des travailleurs, suite à l’application d’un nouveau statut du personnel. Pour le secrétaire général du comité de la Confédération générale du travail du Burkina (CGTB), section SN-SOSUCO, Abdoulaye Tiala, cette situation est imputable à l’application d’un nouveau statut du personnel par la direction générale de la société sans en informer les délégués du personnel et des responsables syndicaux. Pendant que le directeur général adjoint de la société, Moctar Koné estime que l’ancien statut était obsolète et ne pouvait plus régir une société privée moderne, les syndicats indiquent que l’application du nouveau statut a fait redescendre des travailleurs au premier échelon de leur catégorie, et une partie du salaire de base est désormais considérée comme sursalaire. En outre les travailleurs condamnent également la nouvelle politique de départ forcé à la retraite dont-ils sont victimes. La SN-SOSUCO compte tout de même plus de 3 700 travailleurs, dont 1 456 permanents, et représente une masse salariale de plus de 3, 9 milliards de FCFA (8,4 millions de dollars) par an et participe notamment aux ressources fiscales de l’Etat burkinabé à hauteur de 3 milliards de FCFA (6,5 millions de dollars) par an.

afrique7.com

Burkina Faso : Casses et pillages de boutiques à Bobo-Dioulasso : Les indemnisations effectives à partir du 22 juin 2011

(Sidwaya) - Le ministre de l’Industrie, du Commerce et de l’Artisanat, Patiendé Arthur Kafando, a rencontré, le jeudi 16 juin 2011 à Bobo-Dioulasso, les associations et syndicats des commerçants victimes des casses et pillages de la mutinerie militaire. Il leur a ainsi annoncé les mécanismes d’indemnisation et de prêts auxquels ils sont parvenus après les concertations. Les indemnisations débuteront le 22 juin prochain, par la Chambre de commerce de Bobo-Dioulasso.

Au début de la rencontre, le gouverneur des Hauts-Bassins, Pascal Temai Benon, a expliqué aux commerçants que la présence du ministre en charge du Commerce, à Bobo-Dioulasso, depuis la soirée du mercredi 15 juin, visait à les rassurer quant au souci du gouvernement de leur permettre de relancer rapidement leurs activités, à travers l’indemnisation et l’octroi de prêts. Cette volonté de l’Etat, a dit le ministre de l’Industrie, du commerce et de l’artisanat, Patiendé Arthur Kafando, est l’aboutissement d’un travail abattu par une équipe technique venue de Ouagadougou, et qui a eu « des échanges fructueux » avec les structures déconcentrées de l’Etat et les représentants des commerçants.Le ministre a, par ailleurs, précisé qu’à la suite du recensement effectué par la gendarmerie, six autres équipes mobiles ont été mises en place pour parachever l’opération de recensement, dès ce vendredi 17 juin. Il a donc invité les victimes qui n’ont jusque-là, pas été recensées, à se faire enregistrer auprès de ces équipes. Déjà, a-t-il annoncé, avec la liste de recensement de la gendarmerie, la Chambre de commerce et d’industrie (CCI-B) de Bobo-Dioulasso procédera à une indemnisation directe pour un montant n’excédant pas 1 500 000 F CFA par personne. Le Fonds d’appui au secteur informel (FASI), quant à lui, accordera des prêts bonifiés de 5 000 000 de F CFA au plus, avec un taux d’intérêt de 4% l’an, pour une durée de paiement de 36 mois, le tout assorti d’un différé de 6 mois.

Enfin, le Fonds burkinabè du développement économique et social (FBDES) accordera des prêts inférieurs ou égaux à 25 millions de F CFA avec un taux d’intérêt de 4% l’an, assortis d’un différé de 6 mois sur une durée de 24 mois. Les 6 mois de différé dans le paiement visent, selon le ministre, à permettre aux commerçants de pouvoir bénéficier de leur dédommagement dans ce délai avant de commencer à rembourser le prêt. Il a cependant, dit que le gouvernement veillera à « examiner avec diligence » la situation des grandes entreprises dont le préjudice ne peut être pris en compte par les différents fonds sus-cités. A sa suite, la directrice régionale de la CCI-B-Bobo, Monique Nakanabo, a expliqué que les indemnisations de la Chambre de commerce concernent les commerçants qui exercent dans l’informel. Les victimes qui doivent figurer sur la liste de la gendarmerie devront fournir trois photocopies de leur CNIB, deux photos d’identité et l’estimation des dégâts subis.

Un numéro de passage à la caisse leur sera donné après l’entretien qu’ils auront avec l’une des deux commissions qui seront mises en place, à cet effet. « Ceux qui auront l’indemnisation directe de la Chambre de commerce ne pourront pas bénéficier des prêts du FASI et du FBDES », a prévenu la directrice régionale de la CCI-B. Le directeur du FASI, Brahima Zoundi a, pour sa part, expliqué que les prêts de sa structure concernent les acteurs du secteur informel. Ils devront monter un dossier comportant, entre autres, la quittance de règlement de la Contribution du secteur informel (CSI) 2010 ou 2011 ou une autorisation d’exercice délivrée par la commune, une évaluation des besoins, deux photos d’identité et un procès-verbal de constat délivré par la gendarmerie. Le montage du dossier se fera avec une fiche de prêt à retirer au guichet unique des fonds et le comité de prêt approuvera le dossier.

Le commerçant procédera à une signature de contrat de paiement entre lui et le FASI, avant d’être payé. Au titre des prêts du FBDES, son secrétaire permanent, Mahamoudou Gnada, a confié qu’ils seront attribués aux acteurs du secteur formel, notamment les gérants des Petites et moyennes entreprises et industries (PME/PMI) inscrits au régime simplifié d’imposition. Ils doivent être sur la liste de la gendarmerie et fournir, entre autres, une attestation de chiffre d’affaires 2010, une demande de financement, l’état des besoins et les références des comptes bancaires. De plus, les stations-services de carburant et lubrifiants et les boutiques dans les stations sont concernées. Le Fonds reçoit les dossiers dans la trésorerie régionale des Hauts-Bassins. Après ces brèves présentations des dossiers et conditions d’octroi des prêts, les échanges sous forme de questions-réponses, ont porté en partie, sur le sort réservé aux victimes dont les dommages subis dépassent les plafonds du FBDES, la date des indemnisations et prêts et le matériel récupéré.

Les PME/PMI dont les dommages dépassent 25 millions de francs CFA, pourront déposer leurs dossiers auprès du FBDES qui les soumettra au ministre de l’Economie et des Finances, le seul habilité à se prononcer sur ces dossiers. Pour le matériel volé et récupéré, le ministre a précisé qu’une commission constituée de la direction régionale du Commerce, de l’inspection régionale des affaires économiques, de la douane, des impôts, du trésor, de la gendarmerie et de la Chambre de commerce, sera mise en place en vue d’en donner une suite. Arthur Kafando a appelé les commerçants à travailler dans la franchise et l’honnêteté avec les différentes équipes, avant de rappeler que les équipes de gendarmerie veillent au grain. « Nous n’allons pas tolérer les fraudes et fausses déclarations, parce qu’à Ouagadougou, ceux qui l’ont essayé sont en prison », a-t-il mis en garde. En tous les cas, il s’est dit satisfait des échanges et a remercié tous les acteurs qui ont œuvré à l’aboutissement du mécanisme de dédommagement.

Jean-Marie TOE

Sidwaya

Liga - FC Barcelone Quel Barça pour 2011/2012 ?

Quel Barça pour 2011/2012 ?
Pour remporter un quatrième titre de champion d’Espagne consécutif et réaliser l’exploit de conserver sa Champion’s League, le FC Barcelone va devoir viser juste au niveau du recrutement. Échaudé par l’expérience Ibrahimovic, Guardiola et son staff ne devraient pas faire deux fois la même erreur. Voici, en quelques points, à quoi devrait ressembler le mercato de la meilleure équipe d’Europe.

Seul dans son bureau, Josep Guardiola a dû bien y réfléchir. Au moment de préparer un onze pour remporter une C1, pas de doute, il est le meilleur. En revanche, quand la saison se termine et qu’il est l’heure de dire au revoir à certains et bonjour à d’autres, le Catalan admet quelques faiblesses. Pourtant, cet été plus que les autres, s’il veut faire du club de ses amours, la plus grande équipe de tous les temps, il va falloir se montrer plus habile que les saisons précédentes.

Les départs probables

Gabriel Milito. Gaby a finalement un peu vécu la même saison que son frère Diego. Presque inutilisé, souvent blessé quand il était retenu, rattrapé par le col cet hiver au moment où il voulait quitter le club, l’Argentin devrait selon toute vraisemblance quitter le Camp Nou. Pour son ancien club Saragosse ou un retour en Argentine.

Bojan Krkic. La jeune promesse ne serait au final qu’une déception. Il était l’élu, celui qui devait prouver qu’à la Masia, on ne formait pas que des joueurs de passes, mais aussi des buteurs. Raté. Barré par le trio Messi-Villa-Pedro, Affelay lui est même passé devant. Ses valises sont prêtes et ça tombe bien, Luis Enrique l’attend à Rome.

Jeffrén Suárez. Lors de la fameuse manita de novembre 2010, c’est lui qui score en dernier. Ce sera son plus gros coup de la saison. Énorme potentiel pour celui que Guardiola connaît bien puisqu’il faisait partie de son Barça B avec Pedro et Busquets. Ses valises sont aussi prêtes et ça tombe bien, Luis Enrique l’attend aussi à Rome.

Les arrivées souhaitées

Giuseppe Rossi. Il ne se passe pas un jour sans que le kid du New Jersey ne fasse la une des quotidiens catalans. Le Barça n’a jamais caché son intérêt pour Rossi, et une première offre a été formulée à Villarreal. Pour un peu plus de 25 millions d’euros, il devrait porter un maillot Qatar Foundation la saison prochain.

Francesc Fabregas. Cesc au Barça, volume 3. Comme chaque été, c’est la même chanson, le protégé de Wenger clame son envie de rejoindre le club de ses amours et l’Alsacien de lui dire non. Sauf que cet été, Papi Arsène semble plus enclin à négocier. Mais pas pour moins de 40 millions. Dur.

Alexis Sanchez. Le Chilien, c’est le petit crush de Pep. Dribbleur/buteur, Sanchez c’est une sorte de mix entre Pedro et Messi, autant dire que niveau intégration au jeu barcelonais, ça ne devrait pas être dur. En plus, il parle espagnol.

Les arrivées possibles

Antoine Griezmann. Non non, même pas une vanne. Quand on sait toute la tendresse de Guardiola pour les joueurs français, l’info n’a rien d’étonnant. Pour sa première saison en Liga, l’attaquant français a tapé dans l’œil du Barça et rien ne dit qu’une offre ne sera pas formulée…

Kiko Femenia. A première vue, on n’est pas sur le transfert de l’été. Mais quand on sait qu’il s’agit de la pépite du club d’Alicante, et que quand il s’agit de jeunes, Pep se trompe rarement, tous les espoirs sont permis pour le jeune milieu de terrain. Bon, au passage, son club vient d’être relégué donc…

Jose Angel. Le défenseur du Sporting Gijon est sans doute le type le plus triste de cette fin de saison espagnole. Sauvé de la relégation dans la souffrance, il aurait dû signer au Barça avant la finale de Wembley. Mais comme son club n’a pas respecté la clause de confidentialité en annonçant le transfert partout dans la presse, le club du Camp Nou s’est fâché et s’est rétracté. Heureusement pour Jose Angel, l’été compte deux mois.

Les folles rumeurs

Seydou Keita. Le 12ème homme préféré de Guardiola pourrait ne pas résister aux appels du pieds du Milan AC qui voit en lui un titulaire en puissance. Si il venait à quitter le club de la capitale de Catalogne, ce serait une énorme perte.

Thiago Silva. « Oui, je reconnais que je suis en conversation avec le Barça ». Le Brésilien, meilleur défenseur du Calcio la saison dernière, pourrait bien surprendre tout son monde et venir s’associer en défense centrale avec Gerard « Shakiro » Piqué.

Scherrer Maxwell. Barcelone/Milan, acte 4. Le remplaçant d’Eric Abidal, déçu de ne même pas avoir été convoqué pour la finale contre Manchester United serait, selon les médias italiens, en grande discussion avec le club de Berlusconi. Ce qui doit faire bien plaisir à ses anciens supporters de l’Inter.

David Villa. Le champion d’Europe/champion du Monde intéresse au plus haut point les clubs anglais de Manchester City et de Chelsea, qui rêve de l’associer avec Fernando Torres. L’argument avancé par les tabloïds ? Barcelone pourrait avoir besoin des 45 millions de sa vente éventuelle pour faire venir Cesc. Pas bête…

Zlatan Ibrahimovic. La plus belle folie du mercato 2009 pourrait bien faire son retour sur la pelouse du Camp Nou. Toujours sous contrat avec le FC Barcelone (il était prêté au Milan AC avec option d’achat jusqu’à cet été), son agent Mino Raiola a déclaré qu’il était loin d’être impossible de concevoir un retour de son poulain en Catalogne. On en salive déjà.

Dwight Howard : le clown au cabaret sauvage

basketusa.comHier soir se terminait la journée « All Dwight, All Paris » par une soirée organisée au Cabaret Sauvage, aux confins septentrionaux de la cité des lumières. Pour l’occasion, Adidas avait fait les choses en grand avec bon nombre de festivités diverses et variées. Mais une constante forte : Dwight Howard est un vrai clown.

Son programme était chargé, avec signatures d’autographes sur les Champs en fin de matinée, un match de playground sur le Champ de Mars en après-midi et une soirée « hip hop ball » au Cabaret Sauvage pour clore les hostilités. Mais Dwight Howard vit sa vie en XXXL.

Dwight Howard et Paris

Débarquant sur une musique héroïque, il fait le show sans plus attendre, se mettant à danser entre Georges Eddy et Karima Charni, les deux hôtes de la fête alors que DJ Cut Killer envoie du lourd aux platines. On lui demande rapidement ses impressions de la ville de Paris. Dwight est visiblement sous le charme de la capitale française même s’il n’en a toujours pas assimilé les rudiments de langage.

Entre sa balade sur « cette rue connue… ah oui ! les Champs l’Elysées ! » (sic) ou son passage au « Louvwe » et sa fameuse pyramide, Howard est loin de la jouer timoré comme ses camarades du soir, Nicolas Batum (avec qui votre serviteur a discuté rapidement de sa postseason) et Jrue Holiday qui eux restent sagement assis sur leur siège quand le pivot loufoque du Magic a des fourmis dans les jambes à chaque nouveau son de Cut Killer.

Kadour Ziani fait également partie du jury et jouera parfaitement son rôle de grand frère du dunk auprès des participants du concours.

Un programme qui envoie du lourd

Le programme s’annonce fortiche. Et même si on prévoyait un match 2 contre 2 entre la France et les USA, on s’est régalé d’un concours de dunks sous chapiteau pas piqué des hannetons. Sans trop d’espace pour prendre de la vitesse, les 6 cascadeurs du soir n’ont pas démérité, loin de là. La star du concours a été le prénommé Kevin qui a placé des dunks de folie (360 Rider, 360 par-dessus un collègue). Et tout ça avec sa casquette vissée sur le chef. « Fast don’t lie » comme dira Dwight (des cannes de folie pour Kevin !).

Entre temps, Dwight a été mis à contribution. On lui a présenté coup sur coup une bande française de danseurs hip-hop qui règne sur la discipline en ce moment (les Pokemon Crew), une autre bande hyper-originale de basketteurs slash footballeurs : les S3 (Street Style Society), et finalement un Human Beat Box : Blade (l’homme Lion du Sénégal) qui a offert un Blind test un peu spécial au multiple All Star.

Dwight Howard, éternel chambreur

Sans jamais se déparer de son sourire de Looney Tunes, Dwighty s’est prêté bien volontairement à la myriade d’activités qui eut lieu sous le chapiteau du cabaret sauvage. Ne perdant pas une miette de la soirée, il n’a par exemple pas manqué de faire plier la salle en exagérant ses scores de jury du concours de dunks ou en mimant allègrement les ratés des courageux smasheurs. Ou encore au passage d’une vidéo de ses meilleures actions, dont son fameux poster sur… Jrue Holiday.

Grand pote d’Howard, mais victime totale de sa puissance et de sa détente, le meneur de Philly avait beau regarder ailleurs, Dwight lui a rappelé à deux reprises l’étendue de sa naïveté sur cette action de la saison dernière.

La soirée s’est terminée en apothéose (surtout pour les fans) avec le concert d’Estelle, et de son tube interplanétaire « American Boy », venue spécialement des « United States of Dwight Howard » pour embraser une dernière fois la tente du cabaret. Le cocktail des cultures de rue avec le basket fait toujours autant recette. Ajouté au savoir-faire de la marque aux trois bandes, et au charisme comique indéniable du géant d’Orlando, on a eu droit à une soirée All Star !

Point de presse du gouvernement : Vers des réformes politiques par voie consensuelle

FOCUS SUR L'ACTUALITÉ

(sidvaayaa)


Au cours du point de presse hebdomadaire du gouvernement, hier jeudi 16 juin 2011, le ministre d’Etat, chargé des Relations avec le Parlement et des Réformes politiques, Bongnessan Arsène Yé a fait l’état des actions entreprises pour rendre effective le Conseil consultatif sur les réformes politiques (CCRP). En outre, le ministre de la Communication, Alain Edouard Traoré a donné des précisions sur la célébration de la fête de l’Indépendance cette année à Koudougou.

La classe politique et la société civile sont unanimes qu’il faut des réformes politiques au Burkina Faso, mais n’ont pas la même vision sur la démarche pour y parvenir. C’est la délicate équation que doit résoudre le ministre d’Etat, ministre chargé des Relations avec le Parlement et des Réformes politiques (CCRP). Lors du point de presse du 16 avril, il a souligné que c’est le président du Faso, Blaise Compaoré qui a dans un appel lancé le 11 2009, souhaité une réflexion sur des réformes politiques. Dans le programme quinquennal sur la base duquel il a été élu en 2010, Blaise Compaoré a jugé important de créer "une structure au niveau du gouvernement pour piloter les réformes politiques et montrer l’importance qu’il accorde à ces réformes au niveau national".

Que répond le ministre Yé à ceux qui contestent le CCRP ? Ont voulu savoir les journalistes. "Il y en a qui ont donné leur point de vue sur la structure. D’autres ont même pensé qu’on aurait pu mettre en place une commission. Mais dans la mesure où c’est le président Blaise Compaoré qui a été élu et qui a estimé qu’il fallait créer un ministère pour gérer ces réformes politiques, je pense que de tels avis relèvent du débat politique et ce sont des détails", a répondu Bongnessan Arsène Yé. Pour lui, ce qui importe, c’est le contenu à apporter à ces réformes. "Ce n’est pas le contenu qui divise les acteurs de la vie nationale, c’est surtout la démarche à suivre pour aboutir à ces réformes", a-t-il ajouté.

Le ministre chargé des Réformes politiques estime que le CCRP va fonctionner parce que les acteurs de tous bords sont représentés. En effet, le conseil est composé de 66 membres. Au niveau des composantes, il est à noter que la représentation des partis politiques se font à égalité de 15 membres entre partis politiques de la majorité et ceux de l’opposition.

Mort programmé de la IV république ?

Les journalistes ont également relayé les préoccupations de certains acteurs pour qui, le rapport du collège des sages et du Mécanisme africain d’évaluation par les pairs (MAEP) ne doivent pas être relégués aux calendes grecques. Le ministre Yé a rassuré de la prise en compte de ces documents dans le cadre des travaux du CCRP. Il a aussi dévoilé la démarche adoptée pour aboutir à des réformes consensuelles. Le gouvernement a changé de fusil d’épaule car au début, il était indiqué que les conclusions du CCRP qui auraient fait consensus allaient être soumis à l’Assemblée nationale pour adoption. Cette vision a évolué au regard du dernier compte rendu du conseil des ministres. "Le document que nous allons avoir à l’issue des 21 jours de travaux du CCRP sera soumis à l’ensemble des 13 régions qui auront la possibilité de faire des propositions d’amendements", a indiqué Bongnessan Arsène Yé.

Le document de base du CCRP et les propositions d’amendements seront ensuite soumis à des assises nationales. Aussi, a fait observer le ministre : "Ce sont les assises nationales qui vont adopter le document définitif sur les réformes. Comme vous le constater, cette démarche est un peu loin du 1er schéma que nous avions et qui avait suscité beaucoup de débats". Va-t-on aboutir à la mort de la IV République ? a demandé un journaliste. Le ministre a relevé qu’il n’est qu’un simple modérateur de débats au CCRP, "S’il y a des propositions pour un changement de constitution, elles seront soumises aux assises nationales qui apprécieront".

Par ailleurs, le ministre de la Communication, porte-parole du gouvernement, Alain Edouard Traoré a donné des précisions sur la décision du conseil des ministres, de surseoir à la célébration festive du 11-Décembre 2011 au regard des contraintes actuelles.

La dissolution avant terme de la CENI

Il a cependant noté qu’un certain nombre d’infrastructures prévues dans ce cadre sera réalisé à Koudougou chef-lieu de la région hôte. Les journalistes ont voulu savoir si on allait vers la fin des célébrations en grande pompe de la fête de l’Indépendance. "La décision du conseil des ministres est relative à cette année et est liée à la conjoncture nationale. Cette décision ne saurait augurer des années à venir", a expliqué Alain Edouard Traoré. Il est également revenu sur la décision du conseil, d’adopter un avant-projet de loi portant autorisation de renouvellement avant terme des membres de la Commission électorale nationale indépendante (CENI).

"Avec la démission des membres de l’opposition de la CENI, l’esprit de la composition tripartite n’était plus préservé", a dit le ministre Traoré. Pour le gouvernement, la CENI actuelle, a par ce fait, perdu sa légitimité et il faut à travers une nouvelle loi, permettre la constitution d’une nouvelle CENI pour préparer les élections à venir, notamment les législatives et municipales de 2012. Le ministre porte-parole du gouvernement, Alain Edouard Traoré a en outre, fait remarquer la décision du conseil des ministres d’abroger le décret instaurant une nouvelle tarification dans les services hospitaliers et de santé. "Le conseil a décidé à la demande des syndicats d’abroger le décret et de laisser les tarifications telles qu’elles étaient", a souligné Alain Edouard Traoré.

Bachirou NANA

Les tablettes Sony S1 et S2 disponibles en septembre en Europe ?

Les tablettes Sony S1 et S2 disponibles en septembre en Europe ?

C’est en septembre prochain que les tablettes Sony S1 et S2 pourraient être commercialisées en Europe, avec une phase de précommande débutant en août. C’est ce que pense Engadget suite à la découverte d’une note de la division marketing de la filiale anglaise du groupe japonais.

Tags : Tablette tactile, Sony, Android

Sony pourrait proposer dès la fin septembre l'une des tablettes S1 et S2 sous Android qu’il a récemment officialisées, si on se fie aux informations recueillies par le site Engadget. Les journalistes de ce site ont en effet eu accès à une note interne du Sony Marketing Group concernant le marché anglais et faisant état d’une disponibilité fin septembre pour l’une des deux tablettes annoncées, avec des précommandes possibles dès le mois d’août. Cette tablette tactile sera disponible via le magasin en ligne de la multinationale nippone, le Sony Store, mais aussi via la chaine de grands magasins John Lewis et un troisième distributeur non précisé dans le document.

Un planning qui correspond aux indications que Sony avait donné lors de la conférence de presse dévoilant les tablettes S1 et S2. Celles-ci devraient donc a priori venir titiller les iPad, Galaxy Tab et autres PlayBook pour les fêtes de fin d’année. (EP)

Etats-Unis: Des fonds pour la crise humanitaire en Côte d'Ivoire et au Liberia

Washington DC, Etats-Unis - Les Etats-Unis ont promis une aide humanitaire additionnelle de 7,5 millions de dollars en faveur des réfugiés et Personnes déplacées internes (IDP) en Côte d'Ivoire et au Liberia. Cette dernière enveloppe financière porte l'assistance humanitaire apportée par les Etats-Unis aux réfugiés, IDP et autres populations affectées par le conflit dans la région, à 51 millions de dollars. La crise politique ivoirienne a dégénéré au lendemain du second tour de l'élection présidentielle entre Alassane Ouattara et le président sortant, Laurent Gbagbo, en novembre 2010 et entraîné le déplacement de milliers de citoyens ivoiriens.

Plus de 210.000 personnes ont fui la Côte d'Ivoire pour se réfugier pour l'essentiel au Liberia.

Près d'1 million d'autres ont été déplacées à l'intérieur de la Côte d'Ivoire et des milliers de ressortissants des pays voisins ont également fui le pays.

'La situation en Côte d'Ivoire s'améliore; mais des troubles persistants continuent de générer de nouveaux réfugiés et la peur parmi ceux qui ont fui empêche une majorité d'entre eux de rentrer. Près de 500.000 personnes restent des déplacés internes', a observé le Département d'Etat dans un communiqué.

Cette dernière contribution des Etats-Unis comprend 6,5 millions de dollars destinés en appui au Bureau du Commissariat des Nations unies pour les réfugiés (UNHCR) et 1 million de dollars pour le Comité international de la Croix-rouge (CICR).

'Cette assistance permettra d'apporter une aide essentielle telle que la nourriture, les soins de santé et des articles ménagers essentiels; la construction et l'entretien de camps s'il y a lieu; à accroître l'accès à l'eau potable et soutenir les efforts pour rétablir les liens familiaux coupés à cause du déplacement', indique le communiqué.

Les Etats-Unis, à travers le Bureau pour la population, les réfugiés et les migrations du Département d'Etat, ont offert plus de 28 millions de dollars au titre de la réponse humanitaire au Liberia, en Côte d'Ivoire et dans les autres pays voisins depuis mars 2011.

L'Agence américaine pour le développement international a également offert presque 23 millions de dollars de financement et d'aide alimentaire aux Organisations non-gouvernementales et aux agences des Nations unies en Côte d'Ivoire et au Liberia.
afriquejet.com
Pana

Etats-Unis : LeBron James numéro 3 des sportifs les mieux payés

Comme tous les ans, le magazine Sports Illustrated a sorti son classement des sportifs américains les mieux payés. Si LeBron James n’a pas gagné de titre cette année, il n’a cependant pas tout perdu.

En effet, il se place à la troisième place du classement, derrière Tiger Woods et Phil Mickelson, tout deux joueurs de golf.

Un salaire sensiblement inchangé

Le salaire de la star de Miami est connu : 14,5 millions de dollars par an. Mais Sports Illustrated estime le montant de ses revenus issus des contrats publicitaires à 30 millions, soit un total d’environ 44,5 millions de dollars cette année.

Selon le magazine, c’est un peu moins que la saison dernière, où il pointait à 45,8 millions. Est passée par là la réduction acceptée pour rejoindre Miami. Mais cela ne l’empêche pas de gagner une place dans le classement. Il prend la place de Floyd Mayweather, Jr., boxeur de son état, absent des rings pendant 1 an.

18 joueurs NBA dans le Top 50

Le classement permet d’observer que 18 joueurs issus de la NBA se glissent parmi les 50 sportifs les mieux payés aux Etats-Unis.

Voici leurs places respectives.

# Joueur Salaire (en millions)
6 Kobe Bryant 34,8
7 Kevin Garnett 32,8
10 Dwight Howard 28,6
11 Dwyane Wade 28,2
16 Amar’e Stoudemire 24,5
21 Carmelo Anthony 23,1
24 Tim Duncan 22,3
27 Vince Carter 20,5
29 Rashard Lewis 20,3
31 Kevin Durant 20
34 Michael Redd 18,6
36 Gilbert Arenas 18
37 Zach Randolph 17,8
40 Kenyon Martin 16,8
43 Joe Johnson 16,6
’45 Elton Brand 16,5
49 Paul Pierce 15,7
50 Chris Bosh 15,5

La NBA est la ligue la mieux représentée dans ce classement, avec pas moins de 36% des membres du Top 50.

Par ailleurs, si de nombreux joueurs touchent un grande partie de leur revenus en publicité (LeBron James : 30 millions, Kobe Bryant : 10 millions, Garnett : 14 millions, Howard : 12 millions, Wade : 14 millions, Stoud : 8 millions ou encore Melo : 6 millions), celui des autres joueurs moins médiatisés se limite à leur salaire.

Encore des chiffres qui risquent de faire parler dans les couloirs de la négociation entre propriétaires et joueurs. Les premiers ne vont pas manquer de pointer du doigt les gros salaires de joueurs dont l’apport sur le terrain est contestable, et les autres d’indiquer que personne n’a obligé les propriétaires à proposer et signer de tels contrats…

Microsoft ouvre son système Kinect aux développeurs PC

LEMONDE.FR avec AFP Le dispositif Kinect, de Microsoft

Le dispositif Kinect, de MicrosoftMicrosoft

Le groupe américain Microsoft a publié, jeudi 16 juin, des codes de son système de jeu vidéo sans manette Kinect. Les développeurs pourront concevoir sur le système d'exploitation Windows 7 des applications utilisant cette technologie de reconnaissance gestuelle. Il s'agit d'une "publication gratuite en version bêta pour des applications non commerciales", a précisé Microsoft. Une version commerciale de ce kit pour développeurs est prévue "à une date ultérieure", a précisé le groupe de Redmond.

Kinect utilise une caméra et un logiciel de reconnaissance pour permettre aux utilisateurs de jouer à des jeux vidéo sur des consoles Xbox 360 de Microsoft en utilisant les mouvements naturels du corps et des commandes vocales au lieu des manettes traditionnelles. Le système Kinect s'est vendu à plus de 10 millions d'exemplaires entre novembre 2010 et mars, selon Microsoft.

Peu après la sortie de l'appareil, des développeurs avaient déjà publié sur le Web des pilotes "open source", permettant d'imaginer de nouvelles fonctionnalités pour le périphérique.

Microsoft pointe les vulnérabilités de WebGL

La technologie WebGL verra-t-elle le jour au sein du navigateur Internet Explorer ? Probablement pas tout de suite. Microsoft estime en effet que la technologie n'est pas assez sécurisée.

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Publiées au mois de mars dernier, les spécifications de WebGL 1.0 ont été mises en place par le groupe Khronos. Concrètement il s'agit d'une technologie s'appuyant sur l'usage de JavaScript afin de pouvoir communiquer avec les interfaces des pilotes Open GL ou OpenGL ES mises à disposition par les fabricants de cartes graphiques. Embarqué par défaut au sein de Firefox 4 et Chrome et disponible en option sur Safari, WebGL permet de tirer parti de l'accélération matérielle pour le rendu des pages ainsi que pour afficher du contenu en 3D. Pour l'heure Internet Explorer 9 utilise Direct3D.

L'équipe du département de Microsoft Security n'a cependant pas été convaincue et estime que WebGL, tel qu'il est finalisé aujourd'hui dans sa version 1.0, présente trop de risques de sécurité. La firme revient notamment sur la découverte du chercheur James Forshaw du cabinet de sécurité Context. Le mois dernier celui-ci déclarait qu'un script malveillant embarqué au sein d'un site Internet serait suffisant pour mettre à mal un composant de la machine via un pilote non sécurisé ou présentant un bug. Une attaque pourrait alors être directement opérée sur la carte graphique et rendre l'ordinateur inutilisable.

Une attaque via WebGL


Face à ce problème Microsoft déclare : « nous nous attendons à trouver des bugs qui n'existent que sur certaines plateformes ou certaines cartes graphiques, facilitant alors les attaques ciblées ».

Aussi Microsoft précise que les failles exploitées ne proviennent pas du navigateur mais bien du pilote de la carte écrit par les constructeurs tels que ATI, Nvidia ou encore Intel. Aussi il deviendrait plus difficile de sécuriser la machine d'un utilisateur. « Sans un modèle de service de sécurité efficace pour les pilotes de cartes graphiques, les utilisateurs doivent choisir entre passer outre la protection afin de pouvoir utiliser WebGL sur leur matériel ou de rester non sécurisé si une configuration vulnérable n'est pas correctement désactivée », affirme Microsoft en ajoutant que les utilisateurs ne sont pas habitués à mettre à jour leurs pilotes de carte graphique.

Finalement WebGL 1.0 ne s'avérerait pas compatible avec les critères de sécurité de la société. Malgré les efforts et les investissements de Microsoft autour des nouvelles spécifications du HTML5, la firme a cette fois choisi de privilégier la technologie propriétaire Direct3D pour la prise en charge de l'accélération matérielle.

Bientôt la recharge sans fil pour l'iPad, l'iPhone et l'iPod ?

Apple continue de déposer de très nombreux brevets chaque semaine et cette fois, il est question de la recharge de ses célèbres produits, à savoir l'iPad, l'iPhone et l'iPod. Ainsi dans ce brevet, on découvre une nouvelle technologie permettant de recharger son terminal Apple, sans le moindre fil, du moment qu'une distance minimum de environ 1 mètre ! Cette technologie la NFMR (Near Field Magnetic Resonance) à traduire par résonance magnétique à courte portée devrait donc recharger votre l'iPad, l'iPhone et l'iPod sans le moindre fil, du moment qu'il est assez proche de la borne.

apple recharge sans fil ipad iphone ipod brevet image

Reste à voir quand sera utilisée cette technologie sur les produits d'Apple, et surtout si elle est sera plébiscité ou non par le grand public ... De plus, d'autres utilisations pourraient ensuite voir le jour, et les rumeurs parlent déjà de d'autres périphériques comme les claviers ou souris !

extremepc.fr

Sida: des médecins iraniens emprisonnés à Téhéran récompensés à Washington

AFP)

Le docteur Kamiar Alaei, pose le 16 juin 2011 à Washington (AFP, Jim Watson)

Carte

WASHINGTON — Deux médecins iraniens qui avaient été emprisonnés il y a trois ans pour un présumé complot visant à renverser le gouvernement de Téhéran ont été récompensés jeudi aux Etats-Unis pour leurs efforts destinés à soigner les patients contaminés par le VIH.

Les frères Kamiar et Arash Alaei ont été arrêtés en juin 2008 et accusés d'être en contact avec les Etats-Unis afin de renverser le régime du président Mahmoud Ahmadinejad.

Kamiar, 37 ans, a été libéré il y a quelques mois et devait recevoir le prix en mains propres à Washington tandis que son aîné Arash, 42 ans, est toujours emprisonné à Téhéran.

Les deux frères, connus pour leur combat pour aider les drogués infectés par le VIH et améliorer les conditions de détention des prisonniers malades, sont considérés comme des pionniers dans le traitement des malades du sida en Iran où les discussions sur le sexe et la drogue sont taboues.

Ils ont commencé à prendre en charge les patients atteint du VIH à la fin des années 1990 et ont développé un programme alliant prévention, soins, et soutien social. Cette approche "triangulaire" a été testée pour la première fois dans la prison de Kermanshah, dans leur ville natale, avant d'être reconnue ensuite comme un modèle au Moyen-Orient.

Leur travail leur vaut maintenant le "Global Health Council's Jonathan Mann Award" qui récompense les initiatives prises en matière de "santé mondiale et droits de l'homme".

"Quand vous faites du bien, vous ne vous attendez pas à aller en prison", a déclaré à l'AFP Kamiar. "Mais je n'ai jamais été déçu parce que je crois que ce que j'ai fait était juste. J'aime mon travail, et jusqu'à mon dernier souffle, je ferai de la santé publique, pour aider notamment les populations oubliées".

Kamiar vivait depuis des années aux Etats-Unis quand il s'est rendu en Iran pour l'été, en 2008. Après avoir été emprisonné, puis libéré, il est retourné à Albany, capitale de l'Etat de New York où il vivait avec sa soeur.

"Je ne me sens pas encore libéré", dit-il aujourd'hui tant l'incarcération de son frère l'empêche d'aller de l'avant.

Copyright © 2011 AFP. Tous droits réservés.

Sept pays africains rejoignent la campagne mondiale pour les modes de cuisson sûrs et non polluants

NAIROBI (Xinhua) - Sept pays africains ont rejoint l'Alliance mondiale pour des fourneaux propres, une organisation qui s'est fixée pour mission d'aider des millions de familles des pays en développement à adopter des solutions pour cuisiner de façon non polluante et sécurisée.
Sept pays africains rejoignent la campagne mondiale pour les modes de cuisson sûrs et non polluants

Copyright by Escherichia coli. Une casserole

Sept pays africains ont rejoint l'Alliance mondiale pour des fourneaux propres, une organisation qui s'est fixée pour mission d'aider des millions de familles des pays en développement à adopter des solutions pour cuisiner de façon non polluante et sécurisée, annonce vendredi un communiqué de l'Alliance.

La Tanzanie, l'Ethiopie, le Burkina Faso, le Kenya, le Lesotho, le Rwanda et le Nigeria sont les plus récents partenaires à avoir rejoint l'Alliance, qui plaide tout à la fois pour la santé, l'environnement et les bénéfices économiques, selon le document.

"Nous sommes ravis d'accueillir ces nouveaux partenaires de l'Alliance et nous pensons que cette annonce marque une étape importante dans les efforts de collaboration étroite que nous menons avec les dirigeants nationaux sur la question des fourneaux propres", a déclaré Leslie Cordes, directeur exécutif intérimaire de l'Alliance.

"Nous nous réjouissons à l'idée de pouvoir travailler avec nos collègues africains pour soutenir les efforts en cours visant à améliorer la santé et la vie des femmes et de leurs familles en adoptant des solutions permettant de cuisiner de manière propre et sûre", a-t-il indiqué.

Selon des experts, près de la moitié de la population mondiale utilise des équipements polluants et inefficaces pour la cuisson des aliments, et environ deux millions de personnes meurent chaque année des complications liées aux brûlures ou à l'exposition aux fumées dégagées par des cuisinières inadaptées.

Réduire le nombre de ces décès évitables reste la priorité de l'Alliance, qui s'est fixée pour objectif de réussir à faire adopter des modes de cuisson et des combustibles propres, sûrs et efficaces à 100 millions de foyers d'ici 2020.

L'Alliance, parrainée par une Fondation des Nations unies, est un partenariat public privé qui cherche à sauver des vies, améliorer le quotidien des populations, promouvoir l'autonomisation des femmes et combattre le changement climatique en faisant valoir les solutions qui existent pour cuire les aliments efficacement en évitant la pollution et les dangers.

Homosexuels: l'Onu adopte une résolution qualifiée d"historique"

© AFP Un couple d'hommes homosexuels
© AFP/Archives Alfredo Estrella

GENEVE (AFP) - (AFP) - Le Conseil des droits de l'homme de l'ONU a adopté vendredi une "résolution historique" destinée à promouvoir l'égalité des individus sans distinction de leur orientation sexuelle.

La résolution a obtenu 23 votes en faveur, 19 contre et trois abstentions.

Présentant le texte, le représentant de l'Afrique du Sud a déclaré que "personne ne doit être soumis à la discrimination ou la violence en raison de son orientation sexuelle".

Cette résolution a-t-il ajouté "ne cherche pas à imposer certaines valeurs à des pays , mais cherche à amorcer le dialogue" sur ce sujet.

Le vote a donné lieu à un débat houleux au sein du groupe de pays africains, présidé par le Nigeria, et du groupe des pays islamiques, farouchement opposés à la résolution.

Le représentant du Pakistan notamment s'est déclaré "sérieusement préoccupé par cette tentative d'introduire à l'ONU des notions qui n'ont aucune fondation légale dans la législation internationale des droits de l'homme".

Le délégué du Nigeria a attaqué l'Afrique du Sud, l'accusant d'avoir "rompu avec la tradition du groupe africain" de trouver un consensus avant de voter sur une résolution.

"Cela me fait de la peine parce que l'Afrique du Sud est le pillier de l'Afrique" a-t-il dit, affirmant être convaincu que "plus de 90% des sud-africains ne sont pas en faveur de la résolution".

"Il est intéressant que les pays occidentaux soient vos partenaires aujourd'hui" a-t-il ironisé.

Pour sa part la représentante des Etats-Unis a estimé que le vote de la résolution "entre dans l'histoire de la lutte pour l'égalité et la justice".

"C'est un pas important vers la reconnaissance du fait que les droits de l'homme sont de fait universels", a-t-elle souligné.

La résolution affirme notamment "que tous les êtres humains sont nés libres et égaux en ce qui concerne leur dignité et leurs droits et que chacun doit pouvoir bénéficier de l'ensemble des droits et des libertés (...) sans aucune distinction".

Elle demande également une étude sur les lois discriminatoires et les violences contre les personnes en raison de leur orientation et leur appartenance sexuelle.

Peu avant le vote, le représentant de l'ONG Amnesty International auprès des Nations unies avait qualifié l'adoption de cette résolution d'"historique".

"Elle sera la première résolution de l'ONU répondant aux problèmes de violation des droits de l'homme en raison de l'orientation et appartenance sexuelle", a notamment indiqué Peter Splinter.

Ce texte sera "très important pour les lesbiennes, les gays, les bisexuels et les transgenres dans leur lutte pour une pleine reconnaissance de leurs droits", a-t-il dit à l'AFP.

Selon Amnesty International, l'homosexualité demeure interdite dans 76 pays.

C1 : La finale 2013 encore à Wembley

C1 : La finale 2013 encore à Wembley C1 : La finale 2013 encore à Wembley

Michel Platini a un nouveau chouchou. Le stade de Wembley.

Déjà théâtre de la finale de la Ligue des Champions 2011 entre le FC Barcelone et Manchester United, l’enceinte londonienne, reconstruite en 2007, accueillera à nouveau l’évènement dans deux ans, pour la finale 2013.

C’est le Comité exécutif de l’UEFA qui en a pris la décision. Michel Platini lui-même a annoncé qu’il s’agissait là d’un « hommage aux 150 ans de la Football Association », la fédération anglaise née en 1863. « Aucune surprise : la FA est la plus antique fédération. Si nous oublions le passé, il n’y a pas de futur » a ajouté le président de l’UEFA.

La finale de l’édition 2011-12 se déroulera quant à elle à l’Allianz Arena de Munich. Et là finale à Marcel Picot, c’est pour quand ? En 2019, pour les 100 ans de la fédé française
sofoot.com

Football (Européen) / Eto'o, et maintenant, l'Angleterre ?

Partir un jour, sans retour... L'Intériste se tâte.

Partir un jour, sans retour... L'Intériste se tâte.

Interrogé à propos d'un éventuel départ de l'Inter Milan, deux ans après son arrivée, Samuel Eto'o a ouvert la porte. « J'ai 30 ans et je suis proche de mon dernier gros contrat. Je dois voir s'il y a lieu de rester ou de partir de Milan. Certaines décisions ne dépendent pas de la volonté de gagner 100 ou 200.000 euros de plus. Ce qui importe, c'est se sentir bien dans la ville, de jouer pour un bon club et d'avoir du plaisir. Et la relation avec l'entraîneur est essentielle », précise « Fils ».
Et après l'Espagne et l'Italie, le capitaine des Lions Indomptables ne serait pas contre la découverte de la Premier League. « C'est une idée qui trotte dans ma tête, le tout est de trouver une bonne équipe. J'ai eu des offres de bonnes équipes, mais il y a une part d'inconnu à évaluer », élude Eto'o, qui doit désormais trouver un club capable de payer ses huit millions d'euros annuels.
Arsenal, qui se cherche un buteur, les Manchester ou Chelsea sont donc prêts à sortir le carnet de chèques, et les 40 millions d'euros qu'il faudra mettre sur la table pour arracher le Camerounais à l'Inter.

MU : BEBE EN PRET A BESIKTAS
Recruté l'an dernier au Vitoria Guimaraes, mais très peu utilisé par Manchester United, l'attaquant portugais Bebe a été prêté pour une saison au Besiktas Istanbul.

ALEX DANS LE VISEUR DU BAYERN
Après Manuel Neuer (Schalke 04) ou Rafinha (Genoa), et alors que Jerome Boateng (Manchester City) se rapproche, le Bayern Munich se serait positionné auprès de Chelsea pour tenter d'obtenir le transfert du défenseur central brésilien, Alex.

ARSENAL : DEFOE EN APPROCHE
Confronté aux velléités de départ de son attaquant danois Nicklas Bendtner, Arsène Wenger aurait déjà en tête l'éventuel remplaçant du Scandinave : Jermaine Defoe. Les Spurs verraient d'ailleurs cette transaction d'un très bon œil, eux qui se penchent depuis quelques semaines sur le cas Didier Drogba.

MALAGA : MATHIJSEN PUIS TOULALAN ?
Après avoir enrôlé Ruud van Nistelrooy, en provenance d'Hambourg, et le latéral gauche international espagnol Ignacio Monreal, Malaga vient de s'attacher les services de Joris Mathijsen। Et les dirigeants andalous devraient bientôt débarquer à Lyon pour conclure le transfert de Jérémy Toulalan.

lunion.presse.fr

Contacts entre Tripoli et Benghazi dans plusieurs villes européennes

TUNIS - Des contacts entre représentants de Tripoli et de Benghazi ont lieu dans plusieurs capitales européennes, en France, en Norvège, en Allemagne et dans d'autres pays, a déclaré vendredi à Tunis l'émissaire russe pour l'Afrique MiKhaïl Marguelov.

L'émissaire russe avait fait état jeudi, lors d'une visite à Tripoli, de discussions entre le régime de Mouammar Kadhafi et les rebelles libyens, après avoir rencontré le Premier ministre libyen Baghdadi Mahmoudi, mais il avait seulement évoqué des contacts à Paris.

Le Premier ministre m'a dit que des représentants du govuernement de Tripoli ont des contacts avec des gens de Benghazi (fief de la rébellion) dans différentes capitales européennes, en France, en Norvège, en Allemagne et dans plusieurs pays, a déclaré à des journalistes, dont l'AFP, M. Marguelov, après un entretien avec le chef de la diplomatie tunisienne Mohamed Mouldi El Kefi.

Le Premier ministre libyen voulait me dire qu'ils ont une sorte de système de communication avec le Conseil national de transition (CNT), a-t-il ajouté.


(©AFP /

Tripoli reconnaît des discussions avec les rebelles

TRIPOLI (© 2011 AFP) - Un émissaire russe en visite à Tripoli a fait état jeudi de discussions entre le régime de Mouammar Kadhafi et les rebelles libyens, alors que Moscou et Pékin accusaient l'Otan d'outrepasser son mandat.
Tripoli reconnaît des discussions avec les rebelles

© AFP Mahmud Turkia. Le Premier ministre libyen Baghdadi Mahmoudi le 16 juin 2011 à Tripoli

Représentant spécial de la Russie pour l'Afrique, Mikhaïl Marguelov a affirmé, après avoir rencontré le Premier ministre libyen Baghdadi Mahmoudi, que "des contacts directs entre Benghazi (fief de la rébellion dans l'Est de la Libye) et Tripoli sont déjà en cours".

Il a également indiqué que le chef du gouvernement libyen lui avait "raconté qu'hier encore (mercredi) un round de ces contacts a eu lieu à Paris".

Le président français Nicolas "Sarkozy a été informé des résultats de ces contacts", a souligné l'émissaire russe, qui s'était rendu le 7 juin à Benghazi.

Aucun des deux camps de la crise libyenne n'a admis jusqu'à présent l'existence de négociations pour résoudre le conflit, les rebelles réclamant avant toute discussion le départ du colonel Kadhafi.

Mais Tripoli reste inflexible sur cette question: "Mouammar Kadhafi est le leader de ce pays", c'est "une ligne rouge dans tout dialogue, a répété Baghdadi Mahmoudi, après sa rencontre avec M. Marguelov.

D'abord opposé à la résolution du Conseil de sécurité de l'ONU ayant ouvert la voie aux bombardements contre les troupes du régime, Moscou n'avait pas fait usage de son droit de veto, comme la Chine, et s'est finalement rangé du côté des Occidentaux en réclamant le départ du colonel.

Ce dernier "peut rester vivre en Libye comme une personne privée et sa sécurité pourra être assurée par les tribus dont il est issu", a assuré M. Marguelov, poursuivant: "personne ne veut sa mort." "Si le colonel annonce qu'il part et est prêt à un processus politique, les actions (militaires) peuvent s'arrêter très rapidement", a-t-il précisé.

Dans le même temps, les présidents chinois Hu Jintao et russe Dmitri Medvedev ont accusé l'Otan d'interpréter "arbitrairement" la résolution 1973 en ne se limitant plus à la protection des civils mais en voulant la chute du régime, ce que la France a reconnu.

En visite à Alger, le chef de la diplomatie française, Alain Juppé, a admis "que les résolutions de l'ONU ne demandent pas le départ de Mouammar Kadhafi", ajoutant: "Mais nous, nous le demandons".

Au pouvoir depuis près de 42 ans, le colonel Kadhafi est resté sourd aux nombreux appels à partir.

Son fils, et successeur éventuel, Seif al-Islam Kadhafi, a dans une interview jeudi au quotidien italien Corriere della Sera, affirmé que Tripoli était prêt à accepter des élections "dans les trois mois, au maximum d'ici la fin de l'année".

De son côté, désormais reconnu par 15 pays comme "interlocuteur légitime" en Libye, le Conseil national de transition (CNT), organe politique de la rébellion, prépare activement l'après-Kadhafi. Il va d'ailleurs signer vendredi avec Rome un "accord de coopération" prévoyant le rapatriement des réfugiés entrés illégalement en Italie, a indiqué le chef de la diplomatie italienne, Franco Frattini.

M. Frattini a également annoncé la tenue prochaine dans la Ville éternelle d'une "grande assemblée" rassemblant tous les chefs de tribu et des représentants de la société civile libyenne.

Pour le secrétaire général de l'Otan, Anders Fogh Rasmussen, la communauté internationale doit aussi commencer à préparer l'après-Kadhafi. "Nous devons être prêts à répondre à toute demande d'aide", a-t-il déclaré.

L'Espagne a annoncé pour sa part qu'elle allait expulser l'ambassadeur de Libye, le régime Kadhafi ayant perdu "toute légitimité", ainsi que trois fonctionnaires de l'ambassade pour "activités incompatibles" avec leur statut diplomatique.

Sur le front militaire, la rébellion avait remporté mercredi de nouveaux succès dans l'Ouest en prenant le contrôle de trois localités sur la route de Tripoli, selon un correspondant de l'AFP.

D'après la rébellion, les pro-Kadhafi se dirigeraient à partir du désert (dans le sud-est) vers la localité d'al-Lawanya conquise la veille.

Maintenant la pression sur le régime, l'Otan a poursuivi ses frappes sur Tripoli, de même que dans la région de Zenten (ouest) visant des cibles militaires des pro-Kadhafi.

L'Otan a en outre démenti les affirmations du régime selon lesquelles 12 personnes ont péri mercredi dans un raid de ses forces à Kikla au sud de Tripoli, affirmant n'avoir mené aucune frappe dans cette localité.

Gabon : les coulisses de la visite d'Ali Bongo Ondimba aux États-Unis

Ali Bongo Ondimba reçu à la Maison Blanche. Ali Bongo Ondimba reçu à la Maison Blanche. © DR

Reçu le 9 juin comme un hôte de marque à la Maison Blanche, Ali Bongo Ondimba n' a pas chômé pendant sa visite aux États-Unis. Entre travaux au Conseil de sécurité de l'ONU et rencontres diplomatiques, ABO s'est penché sur plusieurs sujets d'intérêt majeur pour le Gabon et l'Afrique.

Une primeur pas banale pour ABO. Le 9 juin dernier en fin d’après-midi, Ali Bongo Ondimba (ABO), est devenu le premier dirigeant d’Afrique francophone à être reçu au Bureau ovale sous la présidence de Barack Obama. Les deux hommes ont évoqué les questions de sécurité et de gouvernance dans la région du Golfe de Guinée. Ils ont également discuté de la situation en Libye, réaffirmant leur soutien à la résolution 1973 du Conseil de sécurité des Nations unies, ainsi que leur désir d’y voir émerger une transition démocratique…

Par ailleurs, l’Américain en a profité pour féliciter Ali Bongo Ondimba pour la mise en place de réformes depuis son ascension au pouvoir en octobre 2009 et sa quête d’une bonne gouvernance. Entre les deux chefs d’États, la relation n’est pas forcément partie sous les meilleures auspices après les télégrammes révélés par WikiLeaks relatifs au déroulement de la présidentielle gabonaise du 30 août 2009. Mais le dégel est arrivé lorsqu’en avril dernier, l’Américain a téléphoné à son homologue gabonais, qui a vécu aux États-Unis dans les années 1980 et parle couramment anglais, pour discuter des possibilités de sortie de crise face à la tournure des événements en Côte d’Ivoire.


Un hôte de marque à la Blair House

En visite à New York, où le Gabon présidait le Conseil de sécurité des Nations unies pour le mois de juin en tant que membre non permanent, ABO a reçu le carton d’invitation tant convoité de la Maison Blanche avec, fait rarissime, un séjour à la Blair House de Washington, la résidence dédiée aux hôtes de marque des présidents américains. Sans doute, Obama entendait-il récompenser un allié fiable, qui a soutenu les positions de la communauté internationale dans la résolution des crises en Côte d’Ivoire, Libye et Syrie, notamment. Barack Obama a également soutenu l’initiative gabonaise de faire adopter par le Conseil de sécurité la résolution 1983 sur le VIH/sida.

L’enjeu était de réexaminer l’impact du VIH/sida sur la paix et la sécurité internationales depuis la résolution 1308 adoptée il y a une dizaine d’années à l’initiative des États-Unis. Le chef de la délégation gabonaise a par ailleurs invité les institutions financières internationales en coopération avec les États, à mobiliser davantage de ressources pour améliorer l’efficacité des systèmes de santé nationaux dans l’objectif d’obtenir une meilleure prise en charge des personnes infectées ou affectées par le VIH/sida. Également soutenu par la France, le texte a été voté à l’unanimité le 7 juin dernier par les quinze États du Conseil de sécurité.

Engagement global contre le VIH/sida

Le chef de l’État gabonais a également présidé un débat public sur « l’impact du VIH/sida sur la paix et la sécurité internationales ». Pour matérialiser ses promesses dans la lutte contre cette pandémie, le Gabon a annoncé la construction en 2013 d'un Centre hospitalier universitaire (CHU) Albert Schweitzer à Lambaréné (Moyen-Ogooué, dans le centre). Cet établissement hospitalier aura pour mission de « suivre et d’évaluer les problèmes de santé primaire de la région, en prenant en compte les maladies telles que la tuberculose, le VIH/sida, le paludisme et la santé de la reproduction, ainsi que l’amélioration des soins infirmiers, la recherche scientifique et épidémiologique », a expliqué ABO.

Plus de 500 millions de F CFA de financement sont déjà disponibles en attendant une contribution des donateurs internationaux dont des privés américains, a déclaré le chef de l’Etat gabonais le 7 juin, à l’issue d’une rencontre avec des représentants de la fondation Albert Schweitzer et de la prestigieuse université américaine d’Harvard.

Avec son épouse, Sylvia, il a offert un dîner en partenariat avec l’ONU et l’Onusida, auquel ont pris part le président nigérian, Goodluck Jonathan, et le ministre français des Affaires étrangères, Alain Juppé.

Le lendemain, ABO a participé à une réunion de haut niveau de l’Assemblée générale de l’ONU sur le thème : « Responsabilité partagée - un nouvel engagement global contre le VIH/ sida ». L’objectif de cette rencontre était d’examiner les progrès accomplis depuis la découverte du virus du sida il y a en trente ans et de définir les orientations de la riposte mondiale.

En marge des travaux tenus au sein des Nations unies, ABO s’est entretenu avec des représentants de pays membres permanents du Conseil de sécurité dont Susan Rice (États-Unis) et d’Alain Juppé (France). Une entrevue a également eu lieu avec le secrétaire général de l’ONU, Ban Ki-moon avec qui, ABO a discuté des grandes questions internationales, notamment le cas de la Libye et de la Syrie.

"Partenariat gagnant-gagnant"

L’autre temps fort de la visite d’ « Ali » aux États-Unis a été son discours prononcé le 6 juin à l’invitation de l’Atlantic Council à Washington. Le président gabonais a exposé son projet de développement pour son pays, évoqué la « transition historique » qui est en train de s’opérer en Afrique - où « de nombreux pays prennent leur destin en main » - parlé de la nécessité pour les Africains de nouer de véritables partenariats susceptibles de les accompagner et les aider à repenser leur modèle de développement. « Nous voulons nous diriger vers un partenariat gagnant-gagnant. Et ce message est le même, que vous soyez Chinois, Français, Américains ou qui ce soit d’autre […] Nous ne voulons plus être simplement des spectateurs qui vendent leurs matières premières […] Nous souhaitons que les investissements réalisés au Gabon servent réellement notre développement. » Poursuivant sur sa lancée, il a prévenu : « Le Gabon ne souhaite plus d’aide, mais de vrais partenariats […] L'Afrique d'aujourd'hui est différente de celle d'hier. Nous sommes aussi des citoyens du monde, nous savons ce qui se passe. »

Des propos similaires ont également meublé le déjeuner que la délégation gabonaise a partagé avec des membres du Corporate Council on Africa (CCA), une association d’hommes d’affaires américains qui aide à renforcer et à faciliter les relations commerciales entre les États-Unis et l’Afrique. Parmi les convives, Exxon Mobil, GE Healthcare, Caterpilar, Tetra Tech… Vingt-cinq groupes intéressés par les opportunités d’investissement au Gabon étaient représentés.

La délégation gabonaise a enfin profité de son séjour américain pour montrer son effort de préservation de l’environnement et de lutte contre le réchauffement climatique. Elle a surtout fait la promotion du projet Gabon vert, notamment en proposant la visite virtuelle des parcs nationaux du Gabon à travers un film en 3D interactif.

Ouattara au pied du mur pour apaiser un pays meurtri

ABIDJAN (© 2011 AFP) - Mettre fin aux exactions, réformer une armée désorganisée et divisée: aux commandes depuis deux mois, le président ivoirien Alassane Ouattara est condamné à relever le défi de la sécurité pour apaiser un pays meurtri.
Ouattara au pied du mur pour apaiser un pays meurtri

© AFP/Archives Sia Kambou. Guillaume Soro et Alassane Ouattara sur la photo de famille du gouvernement ivoirien le 3 juin 2011 à Abidjan

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Pour l'ONU et des ONG comme Human Rights Watch et Amnesty International, le constat est le même: malgré la fin de la crise post-électorale (3.000 morts de fin novembre 2010 à mai 2011), et même si la normalisation progresse, les exactions continuent.

L'interpellation est d'autant plus pressante pour Alassane Ouattara, élu par les urnes mais installé à la présidence après dix jours de guerre dans Abidjan, que les Forces républicaines (FRCI) qui l'ont porté au pouvoir sont souvent montrées du doigt.

"Faut-il brûler les FRCI?", interrogeait d'ailleurs cette semaine le quotidien Nord-Sud, proche du nouveau pouvoir.

La question, provocante, en dit long sur l'embarras des autorités: responsables de pillages massifs, de racket et parfois accusées de représailles contre de présumés partisans du président déchu Laurent Gbagbo, arrêté le 11 avril, les FRCI assument actuellement l'essentiel des tâches liées à la sécurité.

De nombreux membres des ex-Forces de défense et de sécurité (FDS) de l'ère Gbagbo, policiers et gendarmes en particulier, tardent en effet à reprendre leur place, dans un pesant climat de méfiance, même si seule une poignée d'irréductibles avait choisi de risquer sa peau pour Laurent Gbagbo.

Pour l'heure, la remise à plat de la sécurité se focalise sur le sort des anciens "com-zones", ces chefs de la rébellion nordiste de 2002 du Premier ministre Guillaume Soro, devenus les cadres des FRCI et les visages de la victoire.

Seigneurs de guerre régnant en maîtres dans le Nord, Wattao, Chérif Ousmane et les autres se sont rapidement partagé le contrôle d'Abidjan. Ils sont désormais à la croisée des chemins.

"Ouattara a commencé à recevoir secrètement les chefs de guerre" pour connaître leurs intentions, indique à l'AFP une source diplomatique ouest-africaine. Objectif: les reconvertir dans l'armée ou la politique, par exemple à la faveur des législatives prévues en fin d'année.

Le chef de l'Etat "est prêt à beaucoup, y compris financièrement, pour les voir quitter Abidjan" avec leurs hommes en armes, ajoute la même source.

Mais au-delà, l'armée est à refondre entièrement. Un chantier titanesque après une décennie de crise politico-militaire conclue dans le sang.

Avec un préalable: FRCI, combien de divisions? Le recensement des éléments, pour l'essentiel dans la capitale économique, a dû être prolongé: après la victoire les effectifs ont semble-t-il nettement gonflé. Ils se situeraient entre 10.000 et 20.000 hommes.

Quant aux ex-FDS, elles comptent environ 50.000 hommes, des effectifs jugés déjà pléthoriques eu égard au budget.

Fusionner en garantissant un équilibre entre les frères ennemis d'hier, remettre de l'ordre dans les grades alors que les "commandants" ont fleuri côté FRCI, et trouver une porte de sortie pour les recalés: pour cette mission très coûteuse et sensible en pleine consolidation du régime, le pouvoir en est au stade des premières réflexions.

"Rien n'est tranché", souligne une source proche du dossier. A commencer par le nom du nouveau chef d'état-major.

Or, il y a urgence, avertit un responsable militaire occidental: "s'il réussit, Ouattara met les chances de son côté pour mettre en oeuvre son programme", relancer une économie cassée et - plus difficile encore - panser les plaies après l'explosion des haines.

Les commerçants seront indemnisés à partir du 22 juin

BOBO-DIOULASSO (Xinhua) - Le ministre burkinabè de l'Industrie, du Commerce et de l'Artisanat, Patiendé Arthur Kafando, a annoncé jeudi à Bobo-Dioulasso, capitale économique du Burkina Faso, que les commerçants victimes de pillages des soldats mutins, seront indemnisés à partir du 22 juin par le gouvernement.
Les commerçants seront indemnisés à partir du 22 juin

Burkina Faso. © Afriquinfos

Il a rencontré les associations et syndicats des commerçants victimes des casses et pillages de la mutinerie militaire, qui a secoué la seconde ville du Burkina Faso du 31 mai au 3 juin 2011. Il leur a annoncé les mécanismes d'indemnisation et de prêts auxquels le gouvernement et les commerçants sont parvenus après les concertations.

Cette volonté de l'Etat de dédommager les victimes de la mutinerie, selon Arthur Kafando, est l'aboutissement d'un travail abattu par une équipe technique venue de Ouagadougou, et qui a eu "des échanges fructueux" avec les structures déconcentrées de l'Etat et les représentants des commerçants.

La Chambre de commerce et d'industrie (CCI-B) de Bobo-Dioulasso procédera à une indemnisation directe pour un montant n'excédant pas 1,5 million de F CFA par personne, a-t-il précisé.

Yémen: le président ne retournera pas dans son pays

© AFP Le président yéménite Ali Abdallah Saleh le 10 mars 2011 à Sanaa
© AFP/Archives Mohammed Huwais
RYAD - Le président yéménite contesté Ali Abdallah Saleh, hospitalisé à Ryad après une attaque contre son palais à Sanaa le 3 juin, ne retournera pas dans son pays, a affirmé vendredi à l'AFP un responsable saoudien.

Le président Saleh ne reviendra pas au Yémen, a déclaré ce responsable qui a requis l'anonymat.

Le lieu de sa résidence n'a pas encore été fixé, a ajouté ce responsable, laissant entendre qu'il pourrait quitter l'Arabie saoudite.

Des informations contradictoires circulent sur l'état de santé de M. Saleh, alors que les responsables yéménites assurent qu'il va rentrer à Sanaa pour exercer le pouvoir lorsqu'il sera rétabli.


(©AFP /

Sénégal Libération imminente de bâtiments et sites occupés par les militaires français

DAKAR (Xinhua) - Le président sénégalais, Abdoulaye Wade a annoncé jeudi la libération imminente par l'Armée française de bâtiments et sites occupés depuis l'indépendance, a appris Xinhua de source officielle.
Libération imminente de bâtiments et sites occupés par les militaires français

Copyright by World Economic Forum. Abdoulaye Wade, Président du Sénégal

Selon le communiqué publié à l'issue d'un conseil des ministres, le président sénégalais a demandé à son Premier Ministre de « prendre les dispositions nécessaires pour l'occupation judicieuse et l'entretien des bâtiments qui seront laissés vacants ».

Le Sénégal avait souhaité lors de la célébration de 50 ans de son indépendance en avril 2010 reprendre toutes les bases militaires françaises. Le Sénégal constitue une des trois installations militaires permanentes de la France en Afrique. La fin des Forces françaises du Cap-Vert (FFCV) est prévue pour le 31 juillet prochain. Le nouveau dispositif qui s'appellera « Elément Française au Sénégal » doit prendre le relais le 1er août avec mission recentrée sur la coopération en matière de défense.