17 juin, 2011

Dwight Howard : le clown au cabaret sauvage

basketusa.comHier soir se terminait la journée « All Dwight, All Paris » par une soirée organisée au Cabaret Sauvage, aux confins septentrionaux de la cité des lumières. Pour l’occasion, Adidas avait fait les choses en grand avec bon nombre de festivités diverses et variées. Mais une constante forte : Dwight Howard est un vrai clown.

Son programme était chargé, avec signatures d’autographes sur les Champs en fin de matinée, un match de playground sur le Champ de Mars en après-midi et une soirée « hip hop ball » au Cabaret Sauvage pour clore les hostilités. Mais Dwight Howard vit sa vie en XXXL.

Dwight Howard et Paris

Débarquant sur une musique héroïque, il fait le show sans plus attendre, se mettant à danser entre Georges Eddy et Karima Charni, les deux hôtes de la fête alors que DJ Cut Killer envoie du lourd aux platines. On lui demande rapidement ses impressions de la ville de Paris. Dwight est visiblement sous le charme de la capitale française même s’il n’en a toujours pas assimilé les rudiments de langage.

Entre sa balade sur « cette rue connue… ah oui ! les Champs l’Elysées ! » (sic) ou son passage au « Louvwe » et sa fameuse pyramide, Howard est loin de la jouer timoré comme ses camarades du soir, Nicolas Batum (avec qui votre serviteur a discuté rapidement de sa postseason) et Jrue Holiday qui eux restent sagement assis sur leur siège quand le pivot loufoque du Magic a des fourmis dans les jambes à chaque nouveau son de Cut Killer.

Kadour Ziani fait également partie du jury et jouera parfaitement son rôle de grand frère du dunk auprès des participants du concours.

Un programme qui envoie du lourd

Le programme s’annonce fortiche. Et même si on prévoyait un match 2 contre 2 entre la France et les USA, on s’est régalé d’un concours de dunks sous chapiteau pas piqué des hannetons. Sans trop d’espace pour prendre de la vitesse, les 6 cascadeurs du soir n’ont pas démérité, loin de là. La star du concours a été le prénommé Kevin qui a placé des dunks de folie (360 Rider, 360 par-dessus un collègue). Et tout ça avec sa casquette vissée sur le chef. « Fast don’t lie » comme dira Dwight (des cannes de folie pour Kevin !).

Entre temps, Dwight a été mis à contribution. On lui a présenté coup sur coup une bande française de danseurs hip-hop qui règne sur la discipline en ce moment (les Pokemon Crew), une autre bande hyper-originale de basketteurs slash footballeurs : les S3 (Street Style Society), et finalement un Human Beat Box : Blade (l’homme Lion du Sénégal) qui a offert un Blind test un peu spécial au multiple All Star.

Dwight Howard, éternel chambreur

Sans jamais se déparer de son sourire de Looney Tunes, Dwighty s’est prêté bien volontairement à la myriade d’activités qui eut lieu sous le chapiteau du cabaret sauvage. Ne perdant pas une miette de la soirée, il n’a par exemple pas manqué de faire plier la salle en exagérant ses scores de jury du concours de dunks ou en mimant allègrement les ratés des courageux smasheurs. Ou encore au passage d’une vidéo de ses meilleures actions, dont son fameux poster sur… Jrue Holiday.

Grand pote d’Howard, mais victime totale de sa puissance et de sa détente, le meneur de Philly avait beau regarder ailleurs, Dwight lui a rappelé à deux reprises l’étendue de sa naïveté sur cette action de la saison dernière.

La soirée s’est terminée en apothéose (surtout pour les fans) avec le concert d’Estelle, et de son tube interplanétaire « American Boy », venue spécialement des « United States of Dwight Howard » pour embraser une dernière fois la tente du cabaret. Le cocktail des cultures de rue avec le basket fait toujours autant recette. Ajouté au savoir-faire de la marque aux trois bandes, et au charisme comique indéniable du géant d’Orlando, on a eu droit à une soirée All Star !

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