14 février, 2011

La robe transparente qui a séduit le prince William vendue aux enchères

AFP
La robe portée par Kate Middleton et mise aux enchères, photographiée le 14 février 2011 à Londres
La robe portée par Kate Middleton et mise aux enchères, photographiée le 14 février 2011 à Londres HO AFP

Une petite robe en dentelle noire totalement transparente, qui avait permis à Kate Middleton de taper dans l'oeil du prince William, son futur mari, sera vendue aux enchères le 17 mars à Londres, a annoncé lundi la maison Kerry Taylor.

Kate Middleton avait porté cette robe sur de simples sous-vêtements noirs en 2002, lors d'un défilé de mode à but caritatif organisé à l'université de St Andrews en Ecosse (nord), où la jeune femme et le prince étudiaient.

La robe noire, rehaussée d'une étroite bande turquoise au-dessus de la poitrine et au-dessus des genoux, pourrait être adjugée entre 9.500 euros (13.000 dollars) et 12.000 euros (16.00 dollars), selon la maison d'enchères.

William, deuxième dans l'ordre de succession, avait payé 235 euros pour une place au premier rang du défilé, et peu de temps après, l'amitié entre les deux jeunes gens s'était transformée en histoire d'amour. Selon certains journaux, le prince aurait même fait le premier pas lors d'une soirée organisée dans la foulée du défilé.

La robe a été dessinée par Charlotte Todd, une étudiante en mode à l'université de West of England à Bristol (sud-ouest). Le vêtement, qui a nécessité une semaine de fabrication, avait été conçu à l'origine comme une jupe, mais Kate Middleton a proposé de la porter comme robe.

"Si c'est vrai que le regard du prince sur Kate a changé grâce à ma création, je suis ravie d'avoir joué un rôle, même si il est mineur", a déclaré Charlotte Todd. "Je n'avais jamais imaginé en cousant cette pièce qu'elle deviendrait aussi importante", a ajouté la jeune femme de 31 ans, qui travaille désormais pour un aquarium à Bristol.

Le prince William, fils aîné du prince Charles et de la princesse Diana, et Kate Middleton doivent se marier le 29 avril à l'abbaye de Westminster à Londres.

Thaïlande-Cambodge: l'ONU demande un cessez-le-feu permanent

NEW YORK (Nations unies) (AFP)

AFP/Archives

Des soldats cambodgiens en route pour le temple khmer de Preah Vihear, disputé par les deux pays, le 6 février 2011

Le Conseil de sécurité de l'ONU a exhorté lundi le Cambodge et la Thaïlande à observer "un cessez-le-feu permanent" à leur frontière après les affrontements armés de la semaine dernière, a annoncé la présidente du Conseil, Maria Luiza Ribeiro Viotti.

"Les membres du Conseil de sécurité ont exprimé leur profonde inquiétude concernant les récents affrontements entre le Cambodge et la Thaïlande". Ils "ont appelé les deux parties à faire preuve d'un maximum de retenue et à éviter toute action qui pourrait aggraver la situation", a ajouté Mme Ribeiro Viotti, ambassadrice du Brésil à l'ONU qui assure la présidence du Conseil de sécurité pour février.

"Les membres du Conseil de sécurité ont exhorté les parties à établir un cessez-le-feu permanent et à le respecter pleinement", a-t-elle ajouté.

Le Conseil de sécurité de l'ONU a tenu lundi une réunion à huis clos sur les affrontements armés entre la Thaïlande et le Cambodge avec les chefs de la diplomatie des deux pays.

Le ministre thaïlandais des Affaires étrangères Kasit Piromya et celui du Cambodge Hor Namhong, ainsi que celui d'Indonésie Marty Natalegawa, qui a tenté une médiation entre les deux pays, se sont exprimés devant le Conseil.

Les deux voisins s'accusent mutuellement d'avoir déclenché la crise. Au moins dix personnes ont été tuées lors d'affrontements à l'arme lourde la semaine dernière, dont 7 côté cambodgien.

Ils se disputent une zone frontalière qui abrite le temple de Preah Vihear, des ruines du XIe siècle attribuées au Cambodge, mais dont le classement par l'Unesco en 2008 avait provoqué la colère des nationalistes thaïlandais. Plusieurs secteurs de la frontière n'ont pas été délimités.

Incidents à Téhéran pour la première manifestation d'opposition depuis un an

TEHERAN (AFP)

AFP/STR

Un poubelle en feu dans une rue de Téhéran le 14 février 2011, lors de manifestation anti-gouvernementales

L'opposition réformatrice en Iran est parvenue lundi à organiser sa première manifestation anti-gouvernementale depuis un an à Téhéran, malgré les avertissements des autorités qui avaient interdit tout rassemblement et massivement déployé les forces de l'ordre.

La secrétaire d'Etat américaine, Hillary Clinton, a appelé l'Iran à "ouvrir" son système politique. Elle a affirmé que les Etats-Unis soutenaient les revendications des manifestants et mis en garde contre l'usage de la violence.

Des incidents ont éclaté en plusieurs endroits de Téhéran entre des milliers de manifestants et les forces de l'ordre qui ont fait usage de gaz lacrymogènes, selon les témoignages rapportés par des sites d'opposition ou recueillis par l'AFP.

"Plusieurs centaines de personnes" auraient été arrêtées, selon le site Kaleme.com du leader réformateur Mir Hossein Moussavi citant des "témoignages non confirmés".

En début de soirée, des incidents sporadiques semblaient se poursuivre dans la capitale, alors que des unités des Gardiens de la révolution prenaient position en certains endroits, selon des témoignages obtenus par l'AFP.

A Londres, Amnesty International a condamné les autorités "pour avoir dispersé une marche apparemment pacifique". "Les Iraniens ont le droit de se rassembler pour exprimer pacifiquement leur soutien aux peuples d'Egypte et de Tunisie".

AFP

Des partisans de Mir Hossein Moussavi et de l'opposition au régime iranien manifestent devant le consulat iranien d'Hyderabad, en Inde, le 14 février 2011

Les autorités ont interdit aux médias étrangers à Téhéran de se rendre sur place pour couvrir ces rassemblements.

La police a fait usage de gaz lacrymogènes et de billes de "paintball" pour disperser des milliers de manifestants rassemblés près de la grande place Azadi (Liberté) dans l'ouest de Téhéran, selon les témoignages.

Alors que ces rassemblements étaient silencieux au départ, certains manifestants ont commencé à crier des slogans anti-gouvernementaux, comme "mort au dictateur" ou "Ya Hossein, Mir Hossein" (dans une allusion au leader d'opposition), selon les mêmes sources. Ils ont également incendié des poubelles.

Le site d'opposition Rahesabz a mentionné des incidents similaires près de l'université de Téhéran, plusieurs kilomètres à l'est de la place Azadi.

Selon Kaleme.com, les forces anti-émeutes et des miliciens islamistes auraient battu des manifestants et tiré en l'air pour disperser des rassemblements sur l'avenue Enghelab, qui traverse Téhéran d'est en ouest pour aboutir à la place Azadi.

Les incidents ont éclaté alors que plusieurs milliers de personnes étaient parvenues, au cours de l'après-midi, à se rassembler pacifiquement par petits groupes le long de cette avenue en dépit d'une présence policière massive.

AFP

Carte de localisation des heurts entre manifestants et police à Téhéran le 14 février

Selon Kaleme.com, qui fait état de "centaines de milliers de manifestants", des rassemblements similaires ont eu lieu à Ispahan (centre de l'Iran), Chiraz (sud) et Machhad (nord-est).

La télévision a affirmé en début de soirée que l'intervention des forces de l'ordre avait permis de mettre fin aux "rassemblements illégaux des séditieux".

Il s'agit des premières manifestations publiques significatives de l'opposition depuis un an.

Les autorités étaient parvenues en février 2010, au prix d'une répression sévère qui avait fait des dizaines de morts, des centaines de blessés et des milliers d'arrestations, à mettre fin à huit mois de manifestations ayant suivi la réélection contestée du président Mahmoud Ahmadinejad en juin 2009.

Les rassemblements de lundi visaient officiellement à soutenir les mouvements populaires en Egypte et Tunisie.

Parallèlement, la police a bloqué et isolé lundi à leurs domiciles les trois principales figures de l'opposition réformatrice, l'ancien Premier ministre Mir Hossein Moussavi, l'ancien président du Parlement Mehdi Karoubi et l'ancien président Mohamad Khatami, selon les sites de l'opposition.

Les autorités ont par ailleurs arrêté depuis jeudi une vingtaine de personnalités réformatrices, selon les mêmes sites.

Zidane réclame 75 000 euros à Alévêque

actustar.com
Zidane réclame 75 000 euros à Alévêque
Zidane réclame 75 000 euros à Alévêque hiMedia

La guerre que se livre Zinedine Zidane et Christophe Alévêque n'est pas près de se terminer ! Alors que Zidane a assigné l'humoriste en justice pour les propos outranciers qu'il a tenus à son encontre, voilà que l'ancien footballeur annonce la somme qu'il réclame. Et le moins que l'on puisse dire, c'est que la note est plutôt salée !

L'ancien footballeur réclame en effet 75 000 euros de dommages et intérêts à l'humoriste pour ses propos injurieux tenus dans une interview. Il assigne également en justice le magazine SportMag, qui avait publié cette interview et lui réclame la même somme.

Selon les dires de l'avocat de Zizou, ce dernier ne cherche pas à s'enrichir personnellement. "Il ne s'agit pas d'un enrichissement personnel ni d'une compensation. Il s'agit de faire comprendre à ceux qui ont commis les faits que les choses doivent être respectées dans la société. M. Zidane demande à être respecté. Pas plus que les autres mais comme les autres", a déclaré son avocat au micro de RMC.


La réaction du côté d'Alévêque ne s'est pas faite attendre ! "La somme qu'il demande est aussi extravagante que les onze millions qui lui ont été donnés pour faire la publicité du Qatar", a répondu le défenseur de Christophe Alévêque, Pascal Gabarini à RMC.

Elton John prépare l'avenir de son fils

actustar.com
Elton John prépare l'avenir de son fils
Elton John prépare l'avenir de son fils hiMedia

Elton John est un parent prévoyant. Alors que le chanteur est devenu récemment papa d'un petit Zachary, voilà qu'il lui prépare déjà un brillant avenir !

Selon des informations rapportées par The Independant, l'artiste aurait prévu d'inscrire son fils à l'école de chœur royale de St. George.

Le garçon devrait y débuter sa scolarité dès l'âge de trois ans. Fondée en 1348 par le roi Edouard III pour former les choristes de la chapelle St. George, l'établissement est tout proche de la demeure d'Elton John et de son compagnon, David Furnish. L'enseignement, entre autre, du piano aurait finalement convaincu Elton John.

Le couple penserait aussi au collège d'Eton pour la suite des études de Zachary, là ou les princes William et Harry ont étudié.

Côte d`Ivoire: Laurent Gbagbo porte plainte contre la Cédéao

AFP


Sortie
© Reuters


ABUJA - Laurent Gbagbo a saisi un tribunal ouest-africain pour contester la décision de la Communauté économique des Etats d`Afrique de l`Ouest (Cédéao) qui exige son départ de la présidence de Côte d`Ivoire, a-t-on appris lundi de sources concordantes.

Au cours d`un sommet le 7 décembre, l`organisation régionale (15 Etats
membres) avait exigé le retrait du pouvoir du chef d`Etat sortant ivoirien,
reconnu son rival Alassane Ouattara vainqueur de l`élection présidentielle du
28 novembre et suspendu la Côte d`Ivoire de la Cédéao.

La Cedeao avait également menacé de déloger M. Gbagbo par la force.

"Nous avons déposé un recours (...) contre l`autorité des chefs d`Etat et
de gouvernements de la Cédéao", a déclaré à des journalistes à Abuja un avocat
affirmant représenter M. Gbagbo, Mohamed Faye.

Une audience a été fixée au 10 mars par la cour de justice de la Cédéao
basée dans la capitale fédérale nigériane.

Alassane Ouattara a été proclamé vainqueur de la présidentielle par la
commission électorale ivoirienne, mais la Cour constitutionelle a ensuite
annoncé la victoire de Laurent Gbagbo.

La communauté internationale reconnaît l`élection de M. Ouattara et a
multiplié en vain les appels au départ du sortant.

Le porte-parole du gouvernement Gbagbo a confirmé lundi à l`AFP le dépôt
d`une plainte "pour les décisions prises par la Cédéao".

"La Cédéao est une communauté économique qui a pris la décision de s`ingérer dans les affaires intérieures d`un Etat membre, ce qui ne relève pas
de sa compétence", a affirmé Ahoua Don Mello. La plainte a été déposée "au nom
de l`Etat de Côte d`Ivoire", a-t-il précisé.

Me Faye a appelé la cour à déclarer "illégales" les décisions des chefs
d`Etat africains et à les annuler.

Le tribunal a été saisi le 7 février, selon un employé.

L`examen de deux autres dossiers concernant la Côte d`Ivoire a été ajourné
au 10 mars.

Il s`agit d`une requête déposée par trois associations réputées proches de
M. Gbagbo demandant l`annulation des décisions prises le 7 décembre par le
sommet de la Cédéao ainsi que d`une action séparée menée par un avocat
nigérian, Godswill Mrakpor, souhaitant faire obstacle à l`emploi de la force
contre M. Gbagbo par la Cédéao.

TDC: Simon Compaoré refuse de polémiquer avec les syndicats

Simon Compaoré

Les centaines de millions de francs CFA collectés en 2009 au titre de la Taxe sur le développement communal (TDC) ont servis à réaliser des infrastructures au profit des populations. C’est le message donné par Simon Compaoré, le maire de la commune de Ouagadougou, au cours d’une conférence de presse ce 14 février 2011 à Ouagadougou. Le maire, qui refuse de commenter les déclarations des syndicats opposés à la TDC, en a profité pour rappeler aux citoyens qu’ils ont jusqu’au 31 mars courant pour s’acquitter de ladite taxe.

«Quand la coopération française vous donne 500 millions de francs CFA pour construire un pont afin de désenclaver un quartier, vous croyez que cet argent vient d’où? Du contribuable français évidement!». Alors que la TDC suscite une levée de boucliers, notamment de la part des syndicats qui demandent son abrogation pure et simple, Simon Compaoré ne manque pas d’arguments pour expliquer son bien fondé. Avant de tendre sa sébile à l’extérieur pour quémander de l’aide, dit-il en substance, il faut d’abord compter sur ses propres forces. C’est d’ailleurs fort de ce crédo que la TDC a été instituée en 2008 sur demande de l’Association des municipalités du Burkina Faso (AMBF).

Les autorités comptaient récolter 1,05 milliards de francs CFA au titre de la TDC en 2009, année de la mise en œuvre de la loi. Ce sont finalement 454,393 millions qui sont entrés dans les caisses, soit un taux de recouvrement de 43,28 %. Un chiffre relativement faible et qui s’explique, selon le maire, par l’incivisme fiscal et par le fait que l’opération de recouvrement a commencé tard.
La loi prévoit la clé de répartition de cette manne: 40% du montant sont affectés à la commune qui collecte la taxe, tandis que les 60% restants sont reversés dans un Fonds de solidarité communale. Ce montant récolté au niveau du compte communal est ensuite reparti comme suit: 50% de façon égalitaire entre les 351 communes du Burkina, l’autre moitié au prorata de la population de chaque commune. C’est ainsi que la commune de Ouagadougou a bénéficié de plus de 181 millions de francs CFA. Cette somme a été utilisée pour appuyer quelques unes des 234 écoles reversées à la commune de Ouagadougou, les centres de santé, réaliser des points d’eau, entretenir ou renouveler la voirie… «Nous n’attendons pas la TDC pour payer les salaires des travailleurs de la mairie. Nous réalisons des investissements qui vont profiter à tout le monde avec cette taxe», a affirmé Simon Compaoré.

Le bourgmestre de la capitale refuse du reste de polémiquer avec les syndicats qui, très récemment encore, se sont prononcés contre cette taxe. «Je n’ai pas à réagir. Ils sont libres et dans leur droit de dire ce qu’ils pensent. Ce que je sais, c’est qu’en tant que maire, je suis chargé d’appliquer la loi», a-t-il répondu. Il a également promis qu’au moment opportun, «avec beaucoup de respect pour le citoyen, des contrôles seront lancés.» Les propriétaires d’engins à deux roues ou de voitures ont jusqu’au 31 mars courant pour se mettre à jour. Pour le seul mois de janvier 2011, 1114 propriétaires de véhicules et 793 propriétaires de moto se seraient déjà acquittés de la TDC, rien que dans cinq centres d'impôts, ce qui fait dire à l'édile de la ville de Ouagadougou que la population a bien compris le bien fondé de la taxe.


Le Burkina consolide la défense de son territoire

fasozine.com

En application de l’article 2 de l’arrêté n°2010-018/PM/CAB du 8 avril 2010, la commission interministérielle de défense du territoire, a été officiellement installée, le vendredi 11 février 2011, par le premier ministre, Tertius Zongo. Cette structure présidée par le général Kwamé Lougué, est chargée d’identifier et de répertorier les menaces probables, aussi bien internes qu’externes.

La commission interministérielle de défense du territoire, officiellement installée comporte en son sein 19 membres, sélectionnés au sein des différents départements du gouvernement burkinabè. Elle se réunit sur convocation de son président, en session ordinaire une fois par trimestre et en session extraordinaire chaque fois que le besoin se fait sentir. Dans la chaine de défense du Burkina Faso, ce comité présente comme une cellule de veille. L’un de ses objectifs sera donc de «fournir les éléments de renseignement nécessaires à la prise de décision sur les questions de défense au sens large».
De plus, il est chargé de faire des propositions de solution aux problèmes qui lui sont soumis par les différents organes centraux de la défense nationale, de définir les stratégies, d’assurer la préparation des mesures de défense au niveau des départements ministériels et assurer le suivi-évaluation, de la mise en œuvre de la politique de défense civile et économique. Pour Tertius Zongo, l’installation de la commission constitue «une avancée dans la mise en œuvre de la politique nationale de défense en ce que celle-ci va contribuer à favoriser un meilleur traitement des menaces contre la sécurité civile et militaire de notre territoire».

Burkina-Fespaco-Animation Fally Ipupa et ‘’Toofan’’, invités vedettes du 22-ème FESPACO

APA-Ouagadougou (Burkina Faso) Le duo d’artistes togolais du groupe ‘’Toofan’’ et la star congolaise Ipupa se produiront à l’ouverture et à la clôture de la 22-ème édition du Festival panafricain du cinéma de Ouagadougou (FESPACO), prévue du 26 février au 5 mars 2011, a appris APA lundi auprès des organisateurs.

Selon Jah Press, membre de la commission animation du FESPACO, parmi les artistes attendus au FESPACO figurent en bonne place le chanteur congolais Ipupa et le duo du groupe togolais ‘’Toofan’’ dont le tube ‘’déloger’’ fait actuellement un tabac au Burkina Faso.

Au niveau du Burkina, les organisateurs ont accordé une plus grande place aux chanteuses, notamment Sissao, Wendy, Amety Meria, Sami Rama. Alif Naaba et Bil Aka Kora seront les deux chanteurs locaux à se produire aux côtés des humoristes très appréciés du public tels que Gombo.com et ‘’son excellence Gérard’’, imitateur du président du Faso.

A chaque édition, les organisateurs du Festival invitent de grandes figures de la musique africaine. En 2009, le reggeaman ghanéen Kodjo Antwi, et le groupe ivoirien 1er Gaoua étaient les principaux invités.

CK/cat/APA

En Iran, le président turc prône le respect du pouvoir du peuple

En visite à Téhéran, et en présence de son homologue iranien, Mahmoud Ahmadinejad, le président turc Abdullah Gül a invité les dirigeants des pays du Moyen-Orient à écouter les revendications de leurs peuples.

Les forces de sécurité iraniennes étaient dans le même temps déployées en masse dans les rues de la capitale iranienne pour tuer dans l'oeuf une manifestation de solidarité de l'opposition avec les soulèvements égyptien et tunisien.

Le "guide suprême" du régime religieux iranien, l'ayatollah Ali Khamenei, a qualifié ces soulèvements populaires de "réveil islamique" comparable à la révolution de 1979 qui a renversé le chah. Mais l'opposition y voit davantage d'analogie avec sa révolte populaire "verte" orchestrée après la réélection controversée d'Ahmadinejad, qui a été réprimée dans le sang par le régime iranien.

Lors d'une conférence de presse commune, Ahmadinejad et Gül ont souligné les relations étroites liant leurs deux pays, mais le président turc a ensuite évoqué la vague de révoltes populaires qui secoue le Moyen-Orient.

"Mon point de vue, c'est que ce qui se passe n'est en rien surprenant. En cet âge de communication, où tout le monde se tient au courant, les revendications et aspirations du peuple sont très réalistes".

"Nous voyons que, parfois, quand des dirigeants ne prêtent pas attention aux exigences de leurs nations, ce sont les peuples qui prennent l'initiative pour obtenir satisfaction."

Depuis le début de la "Révolution du Nil", il y a trois semaines, le gouvernement turc a exprimé sa sympathie pour les revendications de la rue égyptienne.

Sans citer nommément un pays en particulier, Abdullah Gül a ajouté: "Les aspirations des gens doivent être prises en considération. Il faut à cet égard mener des réformes fondamentales, politiques comme économiques.

Rédaction de Téhéran, Marc Delteil pour le service français

Par Reuters

Blair: L'élan de démocratisation au Moyen-Orient, une opportunité pour le processus de paix

Tony Blair le 3 septembre 2010 à Dublin. /DR
Tony Blair le 3 septembre 2010 à Dublin. /DR

L'élan de démocratisation que connait actuellement la région du Moyen-Orient offre une grande opportunité pour faire avancer le processus de paix israélo-palestinien, a estimé lundi, Tony Blair.

"Nous devons montrer que nous sommes en mesure d'imprimer une nouvelle cadence au processus de paix", a dit l'Envoyé du Quartette (Nations-Unies, Union européenne, Etats-Unis et Russie) pour le Moyen-Orient.

"Il est important pour les Palestiniens de se sentir qu'ils font partie du changement qui se déroule à travers la région", a -t-dit lors d'une émission de la chaine de télévision "Sky News".

L'ex-Premier ministre britannique a souligné qu'au milieu des événements que connait la région actuellement, "il est important de ne pas perdre de vue le processus de paix".

En dépit de l'instabilité, le plus grand obstacle auquel le processus de paix se heurte demeure le manque de confiance, a-t-il estimé, soulignant que le futur Etat palestinien indépendant "doit être gouverné d'une manière sûre".

MAP

News > La PlayStation 2 dépasse la barre des 150 millions

Si à l'heure actuelle on parle principalement de la PSP, de la PlayStation 3 ou encore de la future NGP, il ne faut pas oublier que la PlayStation 2 continue encore à se vendre. La preuve, celle-ci vient tout juste de dépasser la barre des 150 millions d'unités vendues dans le monde. La console a d'ailleurs toujours le soutien de Sony Computer Entertainment en Amérique du Sud, en Asie du Sud-Est, en Europe de l'Est et au Moyen-Orient. Histoire d'en finir avec les chiffres, soulignons tout de même que la ludothèque se compose de 10828 jeux et que 1,52 milliard de titres ont été vendus.

L'Occitane s'engage pour la Journée de la Femme

Cette année, pour célébrer la Journée de la Femme, la marque L'Occitane met les femmes du Burkina Faso à l'honneur, à travers un savon équitable qu'elles ont réalisé pour l'occasion. Une façon de soutenir le développement de centres d'alphabétisation et des entreprises de micro-crédits tout en se faisant belle.

La Journée de la Femme, le 8 mars prochain, est l'occasion de se souvenir que la condition de vie de la femme est loin d'être une sinécure dans certaines régions du monde. L'Occitane, qui participe à l'émancipation des femmes burkinaises depuis près de 30 ans, continue son action en commercialisant un savon sur lequel est gravé en 6 langues Journée de la Femme.

Ce savon, composé de beurre de karité (55 %) issu d'une filière équitable au Burkina Faso a été réalisé sur place par une savonnerie de femmes burkinaises. L'objectif de la commercialisation de ce savon est de créer de la valeur localement et participer ainsi à l'émancipation économique des femmes.

Au Burkina, la Journée de la Femme est un jour férié où les femmes portent une tenue de fête particulière dont le motif coloré, de la Journée de la Femme en 2009, a inspiré le packaging. C'est aussi là que L'Occitane s'approvisionne en beurre de karité pour la fabrication de ses savons et de ses cosmétiques. Une longue histoire qui unie la marque au pays. A travers sa fondation, L'Occitane finance la mise en place de centres d'alphabétisation et de programmes de micro-crédits pour plus de 600 femmes au Burkina Faso.

Juliette Robin

Source : Communiqué L'Occitane,

L’indépendance totale de la cote d’ivoire / Laurent Gbagbo aux Ivoiriens : «Nous allons gagner le combat»

Le Temps


Contestation
© Reuters
Le médiateur de l`Union africaine (UA) pour la crise ivoirienne, le Premier ministre kényan Raila Odinga, est arrivé lundi 17 janvier 2010 à Abidjan, porteur d`une "nouvelle offre de paix" à Laurent Gbagbo. Photo: Le president Laurent Gbagbo


Dans la crise ivoirienne, il y a eu un nombre impressionnant d’intellectuels d’Afrique et du monde qui se sont mêlés à cette bataille. Ses camarades de promotion du Lycée classique d’Abidjan réunis dans «Le club des caïmans» dont fait partie l’actuel ministre des Transports Aby Blaise n’a pas voulu être en reste. En tout cas, ils ont voulu marquer ce soutien en organisant hier, à l’église protestante méthodiste unie du jubilé de Cocody, un culte d’action de grâce pour le président Laurent Gbagbo.

Dans ce temple de Dieu, le N°1 Ivoirien a envoyé un message fort rassurant et réconfortant à ses compatriotes en parlant de la crise. «Les gens, quand ils viennent me voir, ils disent : «c’est chaud et toi tu es serein». Je leur dis : «venez, causons et repartez à la maison. Parce que ce qui va arriver, c’est ça qui va arriver. Ce n’est pas la peine de se torturer. Il n’arrive jamais ce qui ne doit pas arriver.

Ce qui va arriver, et que Dieu a décidé, c’est ça qui arrive. Mais moi, je suis tranquille. En fait, la situation historique de la Côte d’Ivoire d’aujourd’hui est en train de changer. Nous sommes en train de quitter une Côte d’Ivoire qui est en train de mourir, et qui se débat pour ne pas mourir. Et une autre Côte d’Ivoire qui est nouvelle. Mais moi, je suis fier d’être au centre de cette transformation, de cette mutation, d’être celui par qui le changement s’opère. Et ce changement est indispensable.» A-t-il déclaré. Avant de se demander si ce changement s’opère par d’autres volontés ou par les Ivoiriens eux-mêmes. A cette interrogation, il a répondu ceci : «Oui ce changement est voulu par les Ivoiriens eux-mêmes. Parce que nous voulons avoir des enfants qui demain, trouvent une Côte d’Ivoire qui soit en leurs mains. C’est pourquoi, je me bats. Mais là où ils sont, il faut les comprendre. Enfin, je les comprends, afin qu’ils comprennent quelle valeur nous représentons. Mais ne vous inquiétez pas. Ce qui ne doit pas arriver n’arrive pas. Ce qui doit arriver c’est ce qui arrive. Et nous allons gagner cette bataille de l’indépendance de la Côte d’Ivoire. Donc, je suis serein et je fais mon travail. Je suis fier d’être là». Toutefois, le chef de l’Etat appelle à la vigilance. Par ailleurs, Laurent Gbagbo a été clair avec les ennemis de la Côte d’Ivoire qui s’agitent. «J’ai choisi d’être acteur de l’histoire de la Côte d’Ivoire et non pour être une marionnette»…

Mais avant, le président Gbagbo a exprimé sa joie de se retrouver parmi ses anciens camarades du Lycée classique.

Le Bishop Benjamin Boni, patron de l’église méthodiste unie de Côte d’Ivoire, a indiqué que Dieu est justice et vérité. C’est pourquoi, l’église Méthodiste unie œuvre dans ce sens pour la paix et le développement de la Côte d’Ivoire.

Renaud Djatchi

PORTRAIT] Ronaldo Brazil

Dribbleur de génie et buteur hors pair, Ronaldo est l'archétype du footballeur brésilien. Mieux, ses exploits ont façonné toute la génération d'attaquants qui sévit aujourd'hui sur les pelouses européennes.

Ronaldo, ici sous le maillot du Real Madrid époque "Galactique", a marqué l'Histoire du football : deux Coupes du monde, deux Ballons d'or... (AFP) Ronaldo, ici sous le maillot du Real Madrid époque "Galactique", a marqué l'Histoire du football : deux Coupes du monde, deux Ballons d'or... (AFP)

Ronaldo concentre à lui seul tous les clichés du grand footballeur brésilien: buteur de légende, coureur de jupons et blessures terribles. Les jeunes générations ne doivent pas se fier aux dernières photos du joueur disponibles sur internet, celles d'un Ronaldo bedonnant, boudiné dans son maillot des Corinthians, ayant du mal à courir, y compris pour féliciter ses partenaires quand ils viennent de marquer.

Ronaldo, 34 ans, qui a révélé au cours de la conférence de presse un problème d'hypothyroïdie, une insuffisance de la sécrétion de la thyroïde, est surtout "Il fenomeno", le phénomène, alliant vitesse, adresse et puissance. Enfant, Karim Benzema n'avait d'yeux que pour cet attaquant surdoué. Sur son compte twitter, Samir Nasri (@Nanas08), a tenu à exprimer, dès ce matin, son admiration pour le fantastique avant-centre, "aujourd'hui une légende se retire, c'est pour moi le meilleur buteur de l'Histoire". Son coéquipier à Arsenal, Cesc Fabregas (@cesc4official) parle lui "d'un triste jour pour le football" et se remémore ses jeunes années catalanes, notamment 1996/1997 où Ronaldo l'avait fait rêver une saison entière.

Son nom - Ronaldo Luiz Nazario de Lima en version intégrale - restera avant tout associé à la Coupe du monde, qu'il a remportée deux fois (en 1994, sans jouer, et en 2002 où il fut meilleur buteur) sur les quatre qu'il a disputées (avec les éditions 1998 et 2006). Il demeure d'ailleurs le meilleur marqueur de l'histoire en Coupe du monde avec 15 buts (4 en 1998, 8 en 2002 et 3 en 2006). Avec 62 buts pour 97 sélections, il figure juste derrière le dieu vivant Pelé dans la hiérarchie de la Seleçao.

Il restera aussi synonyme de résurrection. En 1998, atteint d'un mal mystérieux juste avant la finale du Mondial, il passera au travers, à l'image du "tampon" infligé par un Fabien Barthez autoritaire.

Version originale des "Galactiques"

Quatre ans plus tard, alors que les blessures l'ont accablé dans les mois précédents, il marque un doublé en finale contre l'Allemagne face à Oliver Kahn, meilleur gardien du tournoi, qui commet une belle "boulette" face à lui avant d'être battu à la régulière. A cette époque, Ronaldo faisait déjà les gros titres pour un mélange d'admiration pour son flair de buteur, mais aussi pour sa vie conjugale dissolue, son hygiène de vie improbable. Sans oublier à la Coupe du monde 2002, une coupe de cheveux risible inspirée par un héros de dessin animé.

Outre les femmes, les enfants -légitimes ou non-, Ronaldo a collectionné les plus grandes distinctions dans le football: Ballon d'Or à deux reprises (1997, 2002) ou encore deux fois "Pichichi", meilleur buteur du championnat espagnol, en 1997 (34 buts) et 2004 (24 buts), avec Barcelone puis le Real Madrid. Il aura aussi collectionné les maillots, depuis Cruzeiro, club de ses débuts, enfilant ceux du PSV Eindhoven, du Barça, de l'Inter Milan, du Real Madrid, de l'AC Milan, avant de revenir au Brésil, aux Corinthians.

Que faut-il en retenir ? Tout d'abord, ses débuts fulgurants, avec une légende qui s'écrit dès l'adolescence, sous les couleurs de Cruzeiro: 58 buts en 60 matches ! Il faudrait aussi citer le Real Madrid, où il fit partie de la version originale des "Galactiques" (avec Zidane, Figo, Beckham), avec qui il conquit ses premiers titres de champion en Europe (2003 et 2007). Il ne manque à son palmarès qu'une Ligue des champions, qui s'est refusée à lui.

Des blessures à répétition

Il aura aussi collectionné les pires blessures, trois notamment lui valent de belles cicatrices sur les genoux. La première survient en novembre 1999. Les images -qui font froid dans le dos- de son premier retour ont fait le tour du monde: il s'effondre au bout de six minutes de jeu avec l'Inter Milan en avril 2000. Rupture totale du même tendon rotulien. Il connaîtra deux autres blessures de ce calibre, se relevant à chaque fois.

Son nom ne va sans doute pas disparaître des gazettes à sensation brésiliennes, friandes de ses frasques, une des plus célèbres datant du printemps 2008: Ronaldo, qui avait voulu finir avec des prostituées une longue nuit de fête à Rio, avait eu la mauvaise surprise d'avoir affaire à des travestis qui avaient ensuite voulu le faire chanter...

Entre tests de reconnaissance en paternité, il a reconnu récemment après l'un de ces tests être le père d'un garçon de cinq ans né au Japon, et clichés de paparazzi de la star ventripotente sur son yacht au large des "rivieras" européennes, l'homme n'a pas fini de faire parler de lui.

Source d'inspiration de toute une génération d'attaquant, Hoarau le mentionnait encore la semaine passée avant de jouer le Brésil avec les Bleus, Ronaldo a marqué plus que des buts, il a marqué l'Histoire de son sport. Chapeau Il Fenomeno!

(Nouvelobs.com)

Saint-Valentin Les affaires du coeur

Saint-Valentin - Les affaires du coeur


MONTRÉAL - Pour la Saint-Valentin, les idées originales sont toujours bienvenues. Mais quoiqu’on en dise, le gros bouquet de fleurs, la boîte de chocolat et le souper d’amoureux au resto demeurent des classiques sans cesse revisités, au grand plaisir des commerçants, qui font de cette fête de belles affaires de cœur.

La Saint-Valentin représente sans contredit la journée la plus occupée pour les fleuristes, et ce, à travers le monde. À Montréal, tous les fleuristes s’entendent pour dire que les deux jours qui précèdent la journée des amoureux, ainsi que le 14 février, constituent la plus importante période de l’année après la fête des Mères.

«C’est environ 10 % du chiffre d’affaires annuel. Normalement, trois personnes travaillent lors d’une journée normale. Pour la Saint-Valentin, j’ai besoin de 6 et même 10 personnes. En termes de revenus, c’est environ cinq fois plus», a expliqué Manon Trépanier, propriétaire de la boutique florale Zen, située sur la rue Mont-Royal.

Elle souligne que même les livraisons, qui représentent 20 à 25 % des ventes, sont grandement augmentées. «Souvent le lendemain matin des jours avant la Saint-Valentin, nous n’avons plus aucune fleur. Le magasin est pratiquement vide, a-t-elle ajouté. Les commandes [d’approvisionnement] arrivent et on recommence. Les gens, dans 85 % des cas, ont opté pour un bouquet de fleurs coupées dans lequel la rose rouge demeure, malgré tout, très populaire.»

Le chocolat à cœur

Pour les dents sucrées, la propriétaire de la chocolaterie Chloé raconte que c’est sans aucun doute une festivité qui a un impact majeur sur son commerce. «La Saint-Valentin est très importante pour les chocolatiers, la troisième fête d’importance après Noël et Pâques. Elle représente grosso modo 10 % de nos ventes annuelles. Toute l’équipe sera là pour la production et le service à la clientèle durant une semaine», a affirmé Chloé Gervais-Fredette.

Dans cette boutique, les Montréalais y achèteront des petits cœurs au caramel salé ou encore des cerises macérées dans l’alcool puis trempées dans le chocolat.

Du côté des plaisirs de la table, François Meunier de l’Association des restaurateurs du Québec indique que la Saint-Valentin a d’autant plus d’importance si elle est célébrée une journée de semaine : «Certains propriétaires, qui sont normalement fermés les lundis, vont profiter de l’occasion pour faire de bonnes affaires. L’important, c’est qu’il n’y ait pas de tempête de neige ! En cette journée, la clientèle peut doubler.»

Selon plusieurs sondages réalisés au fil des ans, la moitié des Québécois vont fêter, d’une manière ou d’une autre, la Saint-Valentin.

Sony Ericsson embarque la PlayStation dans un smartphone

Mobile World Congress : Xperia PLAY, dévoilé par Sony Ericsson, concilie la version 2.3 d'Android (Gingerbread) avec une interface de la console de jeux PlayStation. Un terminal résolument orienté divertissement et amateurs de jeux vidéo.

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Sony Ericsson ne perd pas de temps au Mobile World Congress de Barcelone : son nouveau smartphone Xperia PLAY associe la version 2.3 d’Android (Gingerbread) avec une interface de jeu similaire à la PlayStation.

Le nouveau téléphone du fabricant sino-suédois confirme sa dépendance à l’OS mobile Android et accorde une grande place aux services de divertissement.

Il comporte un appareil photo 5 mégapixels, un écran multi-touch 4 pouces (équivalent à une diagonale d’environ 10 cm) et des fonctions pour faciliter l’usage des réseaux sociaux.

Faut-il préciser que ce nouveau modèle est résolument tourné vers les « mobinautes joueurs de console » ? Le Xperia PLAY embarque un slide console de jeux reprenant les quatre fameux icônes de la PlayStation : cercle, croix, carré et triangle.

Pour cette expérience de jeux vidéo, le smartphone embarque un duo de processeurs Qualcomm Snapdragon 1Ghz (CPU) et Adreno (GPU) permettant d’accéder à des univers en 3D.

« En cohérence avec notre vision de ‘Communication Entertainment’, Xperia PLAY va révolutionner la manière dont les gens perçoivent les smartphones et les jeux sur mobiles », s’enthousiasme Rikko Sakaguchi, Vice-President exécutif en charge de la création chez Sony Ericsson.

Xperia PLAY constitue le premier smartphone certifié PlayStation. Ce qui veut dire que l’on peut s’attendre à d’autres terminaux bénéficiant de l’estampille de la marque phare de Sony dans le segment des consoles de jeux.

Une première vague d’éditeurs de jeux accompagnent le lancement du Sony Ericsson : EA (Need For Speed, Sims 3 et une première version mobile multi-joueurs FIFA 10), GLU Mobile/Activision (Guitar Hero) et Gameloft (Assassin’s Creed et Splinter Cell).

Sur le front des jeux 3D, Sony Ericsson s’associe à Unity Technologies. Selon Gizmodo, le Xperia Play sortira en mars sur des « marchés sélectionnés » avec une cinquantaine de de titres disponibles.

D’autre part, selon Reuters, Sony Ericsson prévoit de lancer huit autres modèles de smarphones Android d’ici fin 2011.

Voici le teasing Xperia Play de Sony Ericsson disponible sur YouTube :

Le Samsung Galaxy S2 : grand écran OLED, puissance et finesse extrême

Après une petite mise en bouche sur les caractéristiques du Galaxy S 2, voici la fiche complète du smartphone phare de Samsung, censé être le plus fin du monde (8,5 mm d'épaisseur - contre, pour repère, 9,3 mm pour l'iPhone 4).

Comme annoncé précédemment, Samsung élève encore la barre avec ce smartphone Android. Sa finesse lui confèrerait déjà le statut de smartphone le plus fin à ce jour.


Remettons donc à jour ses caractéristiques :

  • Dimensions de 125,3 x 66,1 x 8,49 mm pour 117 g
  • Android 2.3 Gingerbread
  • Écran Super AMOLED Plus de 4,27 pouces / définition de 480 x 800 pixels
  • Processeur double cœur cadencé à 1 Ghz
  • Connectivité 3G+ /
  • Wifi a/b/g/n
  • Temps de réponse écran 0,01 ms (c'est une caractéristique logique pour de l'OLED, même si notre mesure du temps de rémanence rapporte qu'il en reste - un peu : l'OLED est effectivement à ce jour la technologie la plus réactive, avec un temps mesuré de 5 ms seulement, quand les écrans LCD sont couramment à plus de 10 ms)
  • Bluetooth 3.0
  • USB 2.0 et slot micro SD
  • Capacité mémoire de 16 ou 32 Go
  • Système NFC en option
  • Compatible DLNA
  • Batterie 1650 mAh
  • Capteur photo-vidéo 8 mégapixels au dos et 2 mégapixels en façade
  • Captation Full HD 1080p à 30 images/seconde et lecture vidéo 1080p également à 30 images/seconde.
  • Solutions pour entreprises (Cisco Mobile pour VoIP, On Device Encryption pour sécuriser ses données...)

Comme sur le premier Galaxy S et la Tab, les "Hubs" sont de la partie avec des pages regroupant la musique, les réseaux sociaux ou encore les jeux et les livres électronique (+presse).

Dates de sortie et prix suivront très prochainement dès que nous aurons kidnappé quelqu'un de chez Samsung.

Microsoft doit être bigrement content d'avoir séduit Nokia

Source : La Tribune.fr - Copyright Reuters
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Le spécialiste des logiciels pour micro-ordinateurs et serveurs a besoin d'un bastion mobile pour défendre ses parts de marché.

L’annonce de l’alliance entre Nokia et Microsoft n’a pas été appréciée par les marchés puisque le cours de bourse de Nokia a décliné de plus de 10%. Celui de Microsoft, en revanche, n’a reculé que de moins de 1%. Que faut-il en penser ?
Nokia avait donc besoin d’une plate-forme logicielle autre que le système d’exploitation Symbian pour redorer son blason dans les smartphones. Android, qui est utilisé par tous les concurrents d’Apple, lui a semblé trop risqué. Selon son analyse, Android peut être victime d’un phénomène de banalisation. Il restait la plateforme de Microsoft, Windows Phone 7 Series.
Dans l’immédiat, un tel accord ne modifie pas la dynamique commerciale de Nokia. Au mieux, une gamme Windows Phones sera disponible en 2012. Les deux partenaires ont assuré vouloir en vendre des « millions » et cela arrangerait bien Microsoft.


On se souvient que Microsoft, d’abord bien positionné sur le marché des smartphones dès ses débuts, a ensuite perdu des parts de marché. Windows Phone 7 Serie représente un effort colossal de la société pour revenir sur le devant de la scène avec pour ambition de revenir dans la course. Pour y parvenir, Microsoft a mis en œuvre un budget marketing de 400 millions de dollars mais cela ne semble pas, pour l’instant, suffisant. Plusieurs constructeurs ont certes lancé des Windows Phones mais disons que le cœur n’y était pas, malgré la tonitruance des communiqués officiels. La première raison de cette tiédeur est sans doute le prix. Microsoft demanderait entre 15 et 20 dollars par unité pour son système d’exploitation alors qu’Android est gratuit.
Pourtant, Microsoft se doit de réussir dans le monde mobile pour défendre le volume d’affaires et les profits de sa suite de productivité Office. Depuis deux ans et sous la pression de Google, Microsoft a porté cette suite sur Internet, avec des résultats plus ou moins bons. On peut utiliser Office en ligne, dans le « cloud ». Microsoft essaye d’en mensualiser l’usage (et le paiement) notamment pour pénétrer le monde des PME-PMI. Pouvoir disposer d’une offre importante de Windows Phones est un plus que Microsoft se devait de trouver. Nokia lui offre cette possibilité. Gageons que les 400 millions de dollars de dépenses marketing seront largement dépassés dans les années qui viennent. La défense du cash flow de la suite Office lui coûtera un peu plus cher. Car lorsqu’une personne essaye un téléphone Android, elle découvre aussi les suites de productivités de Google. Et si elle décide de les utiliser, c’est-à-dire de remplacer Office, Microsoft a du souci à se faire.

Egypte: l'armée commence à démanteler les institutions du régime Moubarak

LE CAIRE (AFP)

AFP

Un blindé de l'armée égyptienne au Caire, le 13 février 2011

L'armée égyptienne a commencé dimanche à démanteler les institutions du régime de l'ex-président Hosni Moubarak qui lui a transmis le pouvoir avant de quitter son poste, en annonçant la dissolution du Parlement et la suspension de la Constitution.

Dans son "communiqué numéro 5", le conseil suprême des forces armées a aussi indiqué qu'il prenait "en charge la direction des affaires du pays provisoirement pendant six mois, ou jusqu'à la fin des élections législatives et pour la présidence de la République".

Le conseil suprême, instance formée d'une vingtaine de généraux, a décidé "la dissolution de l'Assemblée du Peuple et de la Choura", les deux chambres du Parlement, et "la suspension de la Constitution" ainsi que la création d'une commission pour l'amender et organiser un référendum sur ces changements.

La dissolution du Parlement, après des élections fin 2010 entachées selon l'opposition par des fraudes massives, et la révision de la Constitution, qui limite les candidatures à la présidence, font partie des revendications des manifestants qui ont poussé M. Moubarak au départ.

AFP

La foule et le trafic sur la place Tahrir, au Caire, le 13 février 2011

L'armée a répété que l'Egypte restait liée par les traités internationaux signés, un message destiné à apaiser les inquiétudes des Etats-Unis et d'Israël quant au devenir des accords de paix israélo-égyptiens, qui font du Caire un partenaire incontournable des efforts de paix dans la région.

L'Egypte a signé la paix avec l'Etat hébreu en 1979, mais la population reste massivement opposée à une normalisation des relations.

Le ministre israélien de la Défense Ehud Barak a estimé dimanche que les développements en Egypte ne présentaient "aucun risque" pour les relations avec Israël, écartant une évolution à l'iranienne chez son voisin.

Le conseil militaire a aussi indiqué qu'il gouvernerait par décret-lois pendant la période de transition, et que son chef, le maréchal Mohamed Hussein Tantaoui, était chargé de le représenter "à l'intérieur et à l'extérieur", ce qui fait de lui un quasi-chef d'Etat.

Le gouvernement d'Ahmad Chafic, chargé des affaires courantes, s'est réuni dimanche pour la première fois depuis le départ sous la pression populaire de M. Moubarak.

AFP

Des policiers égyptiens manifestent devant le ministère de l'Intérieur au Caire, le 13 février 2011

M. Chafic a déclaré que sa première priorité était de "restaurer la sécurité et de faciliter la vie quotidienne de la population".

Il a assuré que l'ex-président était toujours à Charm el-Cheikh, une station balnéaire égyptienne sur la mer Rouge, démentant les rumeurs d'un départ à l'étranger.

Le ministre britannique du Commerce Vince Cable a appelé à une "action internationale concertée" sur les éventuels avoirs à l'étranger de M. Moubarak.

Près de 400 policiers ont par ailleurs défilé devant le ministère de l'Intérieur "pour leur honneur", en réclamant des hausses de salaires et l'exécution de leur ancien ministre, Habib el-Adli, révoqué fin janvier sous la pression de la rue.

M. El-Adli devait être entendu sous peu par le parquet de sûreté de l'Etat dans le cadre d'une enquête pour blanchiment d'argent, a annoncé dimanche une source judiciaire.

Les policiers, accusés de corruption et méprisés par une grande partie de la population, ont assuré qu'ils avaient reçu des ordres pour réprimer avec brutalité les manifestations exigeant le départ de M. Moubarak qui ont débuté le 25 janvier.

Par ailleurs, le secrétaire d'Etat aux antiquités Zahi Hawass a annoncé que huit pièces de grande valeur, représentant notamment le pharaon Toutankhamon, avaient disparu du Musée égyptien du Caire qui jouxte la place Tahrir, épicentre de la contestation contre le régime pendant dix-huit jours.

Un inventaire effectué après que des inconnus ont réussi à pénétrer dans le bâtiment le 28 janvier, pendant un rassemblement place Tahrir, a révélé qu'une statue en bois recouverte d'or de Toutankhamon porté par une déesse et deux autres d'Akhenaton et Néfertiti avaient notamment été dérobées. Une enquête a été ouverte.

Sur la place Tahrir, la circulation a repris. Seule une partie de la place, où quelques milliers de manifestants restaient présents, était fermée au trafic. Quelques brèves échauffourées ont eu lieu entre des soldats et quelques dizaines d'irréductibles refusant de quitter les lieux après la démission de M. Moubarak vendredi.

"Nous ne voulons pas partir. Nous resterons jusqu'à ce que l'armée entende nos demandes", a assuré Ahmed Afifi, 21 ans, évoquant la levée de l'état d'urgence et la libération des manifestants arrêtés.

Les tanks de l'armée postés aux entrées de la place étaient toujours présents, mais ne bloquaient pas les accès.

Kadhafi appelle les réfugiés palestiniens à "marcher sur la Palestine"

TRIPOLI (AFP)

AFP

Mouammar Kadhafi derrière une vitre pare-balles, le 13 février 2011 à Tripoli

Le dirigeant libyen Mouammar Kadhafi a appelé dimanche soir les réfugiés palestiniens à s'inspirer du "mouvement révolutionnaire arabe" et à marcher sur les territoires palestiniens.

"Dans ce contexte de mouvement révolutionnaire arabe populaire, les réfugiés palestiniens (...) doivent marcher sur la Palestine, avec femmes et enfants", a déclaré le colonel Kadhafi devant des milliers de partisans, à l'occasion de la fête du "mouled" célébrant la naissance du prophète Mohamed (570 Ap JC).

"Ce n'est pas un appel à la guerre", a déclaré le guide de la révolution libyenne, appelant les réfugiés palestiniens au Liban, en Syrie, en Jordanie ou encore en Libye à se diriger vers les "frontières palestiniennes avec des rameaux d'olive à la main, en signe de paix".

"S'ils se font repousser par l'ennemi (Israël), qu'ils campent aux frontières". "Il faut créer un problème pour que le monde bouge", a-t-il encore dit.

Vêtu d'une abaya traditionnelle marron, le numéro un libyen a fustigé les pays musulmans et arabes ayant des relations avec Israël, les qualifiant de "vendus", "mécréants" ou encore de "lâches".

Le colonel Kadhafi, chef du commandement populaire islamique international, une organisation qu'il a créée lui même en 1991, a dirigé la prière devant des milliers de partisans, de chefs de tribus africaines, ainsi que des dignitaires musulmans de plusieurs pays, dans un terrain vague à proximité de Tripoli.

"Les peuples s'immolent par le feu pour chasser le régime, tandis que nous incendieront le monde pour que notre leader Mouammar Kadhafi reste", lit-on sur une banderole déployée par quelques partisans.

"Rien à voir avec Moubarak ou Zine, nous sommes en symbiose avec notre leader", scandaient d'autres, en allusion aux anciens présidents égyptien Hosni Moubarak et tunisien Zine El Abidine Ben Ali, chassés du pouvoir en moins d'un mois sous la pression de la rue.

Des groupes Facebook, qui réunissent quelques centaines de membres, ont lancé depuis quelques jours un appel à manifester le 17 février en Libye sous le slogan de "journée de la colère", pour commémorer la mort d'au moins onze manifestants à Benghazi (nord-est) le 17 février 2006.

Avant que le colonel Kadhafi ne prononce son discours, la parole a été donnée à un "représentant des familles des martyrs de Benghazi". "Nous ne permettront pas aux traîtres et aux vendus de se servir du sang de nos fils", a-t-il déclaré.

"Les familles des martyrs renouvellent leur allégeance et fidélité" au colonel Kadhafi, a-t-il encore dit.

Au moins onze personnes avaient été tuées et 69 blessées dans les heurts qui avaient opposé le 17 février 2006 les forces de l'ordre libyennes à des manifestants qui avaient attaqué le consulat d'Italie, pour protester contre la publication de caricatures de Mahomet.

Le Canada a accueilli en 2010 plus de 280.000 immigrés, record en 50 ans

OTTAWA - Le Canada a accordé en 2010 plus de 280.000 statuts de résidents permanents, qui confèrent à leurs détenteurs les mêmes droits qu'un citoyen hormis celui de voter et de détenir un passeport, un record en 50 ans, s'est félicité dimanche le ministre de l'Immigration Jason Kenney.

Deuxième plus grand pays du monde par sa superficie, mais peuplé de seulement 33 millions d'habitants, le Canada a historiquement une politique d'immigration très généreuse.

L'an dernier, Ottawa a ainsi accordé le permis de résident permanent - équivalent de la Green Card américaine - à 280.636 individus, ce qui représente une hausse d'environ 6% par rapport aux prévisions gouvernementales, a indiqué dans un communiqué le ministère de M. Kenney, citant des données provisoires.

"Il s'agit d'un nombre d'immigrants légaux jamais égalé en plus de 50 ans", est-il souligné.

Cela s'explique par le fait que "l'économie canadienne, au lendemain de la récession, a besoin d'un taux élevé d'immigration économique pour maintenir sa vigueur", a dit M. Kenney.

Cette annonce intervient alors que le gouvernement minoritaire de Stephen Harper, que beaucoup d'observateurs soupçonnent de vouloir déclencher des élections au printemps, s'est attiré les foudres des défenseurs des droits de l'homme et de l'opposition en présentant un projet de loi renforçant les sanctions visant les immigrés illégaux.

Préparé après l'arrivée au Canada de deux cargos transportant des migrants tamouls sans papiers, les dispositions du projet C-49 permettraient notamment de garder en détention pendant un an les migrants illégaux, en attendant que leur passé soit vérifié. De même, ces derniers devraient attendre cinq ans au Canada, sans aller à l'étranger même pour les vacances, avant de pouvoir demander un permis de résidence permanente.

M. Kenney a ainsi loué les mesures prises par le cabinet conservateur "pour protéger l'intégrité du système d'immigration du Canada avec la présentation de la Loi visant à empêcher les passeurs de faire un usage abusif du système d'immigration canadien".

En plus des résidents permanents, le Canada a reçu en 2010 plus de 182.000 travailleurs étrangers temporaires, environ 96.000 étudiants étrangers (en hausse de 40% par rapport à 2005) et 12.000 réfugiés, précise le communiqué.

(©AFP /

Nouvel appel à une manifestation à Alger

La Coordination nationale pour le changement démocratique (CNCD) annonce la tenue d'une nouvelle marche contre le régime au pouvoir le 19 février à Alger.

La CNCD a pris cette décision à l'issue d'une réunion de ses différentes composantes, dimanche. Elle survient au lendemain de la manifestation qui a réuni à Alger au moins 7000 personnes, selon le Rassemblement pour la culture et la démocratie (au moins 3000 selon les médias) et qui a été sévèrement réprimée par les forces de l'ordre.

La marche de samedi prochain empruntera le même parcours que celle du 12 février. Les manifestants marcheront de la place du 1er mai jusqu'à la place des martyrs. L'opposition a précisé que la marche se voulait « pacifique ». Une proposition pour occuper la place du 1er mai a été rejetée.

Manifestation de samedi à Alger

Photo: AFP/Pierre Verdy

Manifestation du 12 février à Alger

L'autre décision prise lors de la réunion est l'élargissement de la Coordination dans d'autres départements de l'Algérie. L'opposition vise ainsi à « donner à notre action une dimension nationale et à impliquer d'autres forces dans le pays », selon Lyes Redimi, représentant, au sein de la Coordination, du Collectif des jeunes chômeurs.

La CNCD a qualifié de « positive » la manifestation de samedi. L'opposition s'est félicitée de la réponse de la population de braver l'interdiction de manifester et d'avoir tenu « aussi longtemps » devant les forces de l'ordre. Les rassemblements sont interdits à Alger depuis l'instauration de l'état d'urgence en 1992.

L'opposition en a profité pour condamner et dénoncer « le comportement brutal des forces de sécurité ainsi que les arrestations des militants ». Selon la CNCD, 300 personnes ont été arrêtées samedi et elles ont toutes été libérées dimanche. Le ministère de l'Intérieur parlait pour sa part de 14 arrestations et disait que toutes les personnes avaient été libérées presque immédiatement.

La CNCD est composée de partis politiques, d'organisations de défense des droits de la personne, de cybermilitants et de regroupements de jeunes chômeurs. Elle est née le 21 janvier, après les émeutes de cinq jours qui avaient ébranlé l'Algérie au début du mois.

L'opposition réclame la fin du régime du président Abdelaziz Bouteflika.

Washington lance un appel à la retenue

Le département d'État américain a appelé dimanche les forces de l'ordre algériennes à faire preuve de retenue face aux manifestants algériens.

« Nous prenons acte des manifestations actuelles en Algérie, et appelons à la retenue les forces de sécurité », a indiqué le porte-parole du département d'État, Philip Crowley, dans un communiqué.

« Par ailleurs, nous réaffirmons notre soutien aux droits universels du peuple algérien, y compris les droits de réunion et d'expression. Ces droits s'appliquent sur Internet » et « doivent être respectés », a-t-il ajouté.

Washington précise qu'il suivra de près la situation en Algérie au cours des prochains jours.

Radio-Canada.ca