14 février, 2011

Saint-Valentin Les affaires du coeur

Saint-Valentin - Les affaires du coeur


MONTRÉAL - Pour la Saint-Valentin, les idées originales sont toujours bienvenues. Mais quoiqu’on en dise, le gros bouquet de fleurs, la boîte de chocolat et le souper d’amoureux au resto demeurent des classiques sans cesse revisités, au grand plaisir des commerçants, qui font de cette fête de belles affaires de cœur.

La Saint-Valentin représente sans contredit la journée la plus occupée pour les fleuristes, et ce, à travers le monde. À Montréal, tous les fleuristes s’entendent pour dire que les deux jours qui précèdent la journée des amoureux, ainsi que le 14 février, constituent la plus importante période de l’année après la fête des Mères.

«C’est environ 10 % du chiffre d’affaires annuel. Normalement, trois personnes travaillent lors d’une journée normale. Pour la Saint-Valentin, j’ai besoin de 6 et même 10 personnes. En termes de revenus, c’est environ cinq fois plus», a expliqué Manon Trépanier, propriétaire de la boutique florale Zen, située sur la rue Mont-Royal.

Elle souligne que même les livraisons, qui représentent 20 à 25 % des ventes, sont grandement augmentées. «Souvent le lendemain matin des jours avant la Saint-Valentin, nous n’avons plus aucune fleur. Le magasin est pratiquement vide, a-t-elle ajouté. Les commandes [d’approvisionnement] arrivent et on recommence. Les gens, dans 85 % des cas, ont opté pour un bouquet de fleurs coupées dans lequel la rose rouge demeure, malgré tout, très populaire.»

Le chocolat à cœur

Pour les dents sucrées, la propriétaire de la chocolaterie Chloé raconte que c’est sans aucun doute une festivité qui a un impact majeur sur son commerce. «La Saint-Valentin est très importante pour les chocolatiers, la troisième fête d’importance après Noël et Pâques. Elle représente grosso modo 10 % de nos ventes annuelles. Toute l’équipe sera là pour la production et le service à la clientèle durant une semaine», a affirmé Chloé Gervais-Fredette.

Dans cette boutique, les Montréalais y achèteront des petits cœurs au caramel salé ou encore des cerises macérées dans l’alcool puis trempées dans le chocolat.

Du côté des plaisirs de la table, François Meunier de l’Association des restaurateurs du Québec indique que la Saint-Valentin a d’autant plus d’importance si elle est célébrée une journée de semaine : «Certains propriétaires, qui sont normalement fermés les lundis, vont profiter de l’occasion pour faire de bonnes affaires. L’important, c’est qu’il n’y ait pas de tempête de neige ! En cette journée, la clientèle peut doubler.»

Selon plusieurs sondages réalisés au fil des ans, la moitié des Québécois vont fêter, d’une manière ou d’une autre, la Saint-Valentin.

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