06 décembre, 2010

Des élus américains comparent la Chine à l'Allemagne nazie

Par Source AFP

Des élus américains ont comparé, mardi, la Chine à l'Allemagne nazie (1933-1945) au motif que Pékin refuse de libérer Liu Xiaobo, lauréat emprisonné du prix Nobel de la paix 2010, qui ne pourra se rendre à Oslo pour aller chercher la récompense vendredi. "La Chine devrait avoir honte et devrait éprouver de la gêne de se retrouver en compagnie de l'Allemagne nazie, de l'Union soviétique et de la Birmanie", a lancé le représentant républicain Frank Wolf au cours d'une conférence de presse en compagnie d'autres élus.

Liu Xiaobo, un intellectuel chinois, a été condamné en décembre 2009 à 11 ans de prison pour subversion après avoir réclamé des réformes démocratiques en Chine. Malgré son absence attendue vendredi à Oslo pour la cérémonie de remise du prix et le boycott de plusieurs pays, dont la Chine, la traditionnelle cérémonie en son honneur sera maintenue, selon le Comité Nobel. Frank Wolf a salué la décision de la présidente de la Chambre des représentants Nancy Pelosi de se rendre à la cérémonie, estimant que sa présence à Oslo "envoie le message fort" que Washington se tient aux côtés de tous ceux qui se battent en Chine pour que le pays évolue vers la démocratie.

La Chambre basse du Congrès américain devrait se prononcer, mardi, sur une résolution pour rendre hommage à Liu Xiaobo. La résolution proposée le "félicite" pour sa "promotion de la réforme démocratique en Chine et pour son courage pour avoir enduré des emprisonnements répétés". Lors de la même conférence de presse, la représentante républicaine Ileana Ros-Lehtinen a expliqué le parallèle avec l'Allemagne nazie, rappelant que le régime d'Adolf Hitler avait empêché Carl von Ossietzky d'aller chercher son prix Nobel de la Paix en 1935. La junte birmane, a aussi noté Ileana Ros-Lehtinen, avait également fait en sorte qu'Aung San Suu Kyi ne se rende pas à Oslo en 1991. "En maintenant un lauréat du prix Nobel de la paix en détention, Pékin rejoint les rangs de l'infâme régime nazi et de la junte répressive de Birmanie", a lancé l'élue.

Taylor Swift sacrée artiste de l'année 2010

actustar.com

Taylor Swift sacrée artiste de l'année 2010
Taylor Swift sacrée artiste de l'année 2010 hiMedia

Taylor Swift ne cesse de faire parler d'elle ! Après la confirmation de sa relation avec Jake Gyllenhaal via une photo, la chanteuse connait la consécration ! Elle a en effet été élue artiste de l'année 2010 par le magazine Entertainment Weekly.

Taylor Swift, âgée seulement de 20 ans, est la plus jeune artiste à recevoir ce prix. C'est en une du magazine que la star s'est prêtée au jeu de l'objectif. Elle revient également sur les rumeurs disant que certaines de ses chansons sont autobiographiques. "Je n'ai jamais confirmé qu'aucune de mes chansons ne traitait d'une personne en particulier. C'est en quelque sorte libérateur. Pour moi, tout est encore en suspens",a-t-elle expliqué. Sacrée Taylor !

Des investisseurs saoudiens seraient prêts à prendre le contrôle de la production de riz au Sénégal et au Mali

La stratégie saoudienne visant à délocaliser la production alimentaire sera au cœur des discussions quand plusieurs chefs d’État et des délégations de hauts responsables des pays africains arriveront à Riyad pour une conférence de l’investissement, le 4 décembre 2010. Dans certains de ces pays, des investisseurs saoudiens acquièrent déjà des terres agricoles et commencent à mettre oeuvre la politique du Royaume. Les terres rizicoles d’Afrique de l’Ouest sont l’une de leurs cibles principales. De nouvelles informations obtenues par GRAIN révèlent que les hommes d’affaires les plus puissants du Royaume sont en train de négocier des transactions, au Sénégal, au Mali et dans d’autres pays ; ces transactions leur assureraient le contrôle de plusieurs centaines de milliers d’hectares des terres à riz les plus fertiles de la région et la production serait exportée en Arabie Saoudite. Ces transactions ne peuvent qu e saper dangereusement la sécurité alimentaire de millions de paysans et d’éleveurs et détruire leurs moyens de subsistance. Tout ceci se concocte à huis clos avec les gouvernements africains, sans que les populations concernées ou le grand public soient mis au courant.
Vous pouvez accéder à ce nouveau À contre-courant en français ici: http://www.grain.org/articles/?id=74
La version anglaise est disponible ici: http://www.grain.org/articles/?id=75

L`émissaire de l`UA Thabo Mbeki appelle à "préserver la paix"

AFP


L’émissaire
© Reuters

L`ancien président sud-africain Thabo Mbeki a appelé lundi les dirigeants ivoiriens à faire "tout leur possible" pour "préserver la paix" dans le pays en proie à une grave crise, après une médiation de deux jours à Abidjan au nom de l`Union africaine.

"L`UA est très très engagée à faire en sorte que la paix soit préservée en
Côte d`Ivoire", a dit l`émissaire devant la presse, après un dernier entretien
avec le président sortant Laurent Gbagbo.

"Nous espérons profondément que les dirigeants du pays feront tout leur
possible pour assurer que la paix soit préservée", a-t-il insisté, indiquant
qu`il allait remettre un rapport à l`UA. Il a quitté le pays en fin de journée.

La pression internationale est montée lundi pour que la crise née de la
présidentielle du 28 novembre en Côte d`Ivoire, déchirée entre deux présidents
proclamés, Laurent Gbagbo et Alassane Ouattara, soit résolue au plus vite.

Dubaï: annulation de la première introduction en Bourse post-crise

Par AFP

L'opérateur de téléphonie mobile Axiom Telecom, qui devait faire jeudi son entrée en Bourse à Dubaï, la première introduction depuis deux ans dans les Emirats arabes unis, a annulé lundi la procédure en raison d'inquiétudes sur les conditions du marché.

Dans un communiqué, la société, détenue en partie par Dubai Holding, un groupe très endetté appartenant au souverain de Dubaï, cheikh Mohammad ben Rached Al-Maktoum, a assuré que ses actions auraient trouvé preneur, "principalement en raison de la demande venant d'investisseurs internationaux de grande qualité en Europe et aux Etats-Unis".

Mais "des inquiétudes généralisées sur les conditions du marché" ont poussé le conseil d'administration à annuler l'introduction en Bourse "afin de protéger les actionnaires actuels et futurs d'Axiom".

Quelque 332 millions d'actions devaient être proposées jeudi dans une fourchette de prix allant de 0,80 à 1,15 dollar, pour une introduction qui aurait été la première dans les Emirats depuis la crise financière internationale de l'automne 2008.

L'économie de Dubaï a été touchée de plein fouet par cette crise qui a tari les investissements étrangers et fait éclater la bulle immobilière, principal moteur de croissance de l'émirat.

Un an après avoir fait trembler les places financières internationales en annonçant un moratoire de la dette de son fleuron, le holding Dubai World, Dubaï, tout en continuant de batailler contre sa dette, parie désormais sur des activités de base comme le commerce, la logistique et le tourisme.

ak/fc/jld

Brahim Zaïbat évoque sa relation avec Madonna

actustar.com

Brahim Zaïbat évoque sa relation avec Madonna
Brahim Zaïbat évoque sa relation avec Madonna hiMedia

Nous vous annoncions le mois dernier la nouvelle relation amoureuse de Madonna avec le petit frenchy Brahim Zaïbat.

Pour la première fois, le jeune homme parle de sa relation avec la star dans les colonnes du magazine Grazia. Et le moins que l'on puisse dire, c'est que le jeune homme se confie sans détour !

Il explique qu'ils se sont rencontrés le 22 septembre dernier lors du lancement de la nouvelle marque de prêt-à-porter de la star. Il aurait alors exécuté un solo de danse pour elle sur la musique du titre Material Girl.

Les deux tourtereaux se seraient ensuite retrouvés en coulisses et les choses se seraient vite accélérées. "Je n'ai pas eu le sentiment d'être en face d'un monstre ! Juste d'une femme presque comme les autres" a t-il confié.

Brahim Zaïbat, qui avoue n'être pas spécialement fan de Madonna, veut cependant garder la tête froide. "Je ne dirais pas que ça va trop vite mais les choses suivent leur cours. J'apprends beaucoup en l'observant gérer ses propres affaires", a-t-il affirmé. C'est beau l'amour !

Le conseiller diplomatique de Ban Ki Moon redoute des "dérapages" en Côte d'Ivoire

ALGER (AP) — Lakhdar Brahimi, diplomate algérien et conseiller diplomatique du secrétaire général des Nations unies Ban Ki-moon, a fait part lundi à Alger de ses craintes de voir la situation en Côte d'Ivoire connaître des "dérapages" dans les jours à venir.

"Des dérapages sont à craindre en Côte d'Ivoire. La question est de savoir si cette crise allait durer ou non. Il faut espérer qu'il n'y ait pas un bain de sang", a-t-il déclaré à la radio algérienne".

"Ces élections vont au contraire relancer la crise. Malheureusement, il faut s'attendre à ce qu'il y ait des morts et des dégâts", a-t-il ajouté, mettant en garde contre le risque de contagion si la crise venait à durer, du fait des liens ethnico-religieux des pays de la région.

"Le Burkina Faso est très lié à la Côte d'Ivoire. Il y a une interaction entre les sociétés dans les deux pays. Il y a des liens aussi avec la Guinée et le Sénégal", a ainsi expliqué Lakhdar Brahimi, soulignant que les problèmes en Afrique de l'Ouest avaient commencé avec la guerre civile au Liberia pour s'étendre aux autres pays. "Avec la crise en Côte d'Ivoire, on craint une contagion similaire", a-t-il dit.

Le conseiller du secrétaire général de l'ONU, a par ailleurs dit sa conviction qu'Alassane Ouattara était le vainqueur de l'élection présidentielle en Côte d'Ivoire, et estimé que Laurent Gbagbo tentait de s'accrocher au pouvoir.

"Il existe suffisamment de moyens pour faire des pressions. En parlant d'une seule voix, le Conseil de sécurité de l'ONU peut imposer des sanctions. On peut arriver à des solutions dans des délais raisonnables s'il y a une détermination de la communauté internationale", a-t-il affirmé. AP

xoao/jp

Côte d'Ivoire: pressions internationales accrues, l'ONU retire du personnel

AFP

Des chars de l'Onu sécurisent le QG d'Alassane Ouattara à Abidjan le 6 décembre 2010.
Des chars de l'Onu sécurisent le QG d'Alassane Ouattara à Abidjan le 6 décembre 2010. Sia Kambou AFP

La pression internationale est montée lundi pour que la crise en Côte d'Ivoire, déchirée entre deux présidents proclamés, Laurent Gbagbo et Alassane Ouattara, soit résolue au plus vite, tandis que l'ONU a annoncé le retrait d'une partie de ses effectifs. Evènement

"Du fait de la situation sur le plan sécuritaire", les Nations unies ont décidé de retirer leur personnel non essentiel, soit 460 personnes, a indiqué un porte-parole. La mission de l'ONU dans le pays compte plus de 10.000 Casques bleus, policiers et employés civils.

Le secrétaire général de l'ONU Ban Ki-moon demeurait "profondément préoccupé" par la crise.

Autre signe que la tension restait forte: le couvre-feu nocturne qui devait s'achever ce lundi, tout en étant allégé de quelques heures, a été prolongé d'une semaine par Laurent Gbagbo.

Interrogé par la radio française Europe 1 sur le fait de savoir s'il était prêt à "déloger" ce dernier, le Premier ministre d'Alassane Ouattara, Guillaume Soro, n'a pas exclu une confrontation.

"S'il nous oblige, on n'aura pas d'autre choix", a averti M. Soro, également ministre de la Défense, tout en plaidant pour une issue pacifique.

Alors que l'Union européenne faisait planer la menace de sanctions, la France a appelé à "une transition ordonnée, sereine et digne".

Dépêché dimanche par l'Union africaine pour tenter une médiation, l'ex-chef d'Etat sud-africain Thabo Mbeki a exhorté les dirigeants ivoiriens à faire "tout leur possible" pour "préserver la paix", après une nouvelle rencontre avec M. Gbagbo. Il a quitté le pays en fin de journée.

La déchirure s'aggravait entre Laurent Gbagbo et Alassane Ouattara, qui se déclarent tous deux présidents et ont chacun nommé un Premier ministre.

Reconduit par M. Ouattara au poste de Premier ministre qu'il occupait depuis 2007 sous la présidence Gbagbo, M. Soro, leader de l'ex-rébellion des Forces nouvelles (FN) qui tient le nord depuis le coup d'Etat manqué de 2002, a réuni lundi son gouvernement.

En l'absence d'Alassane Ouattara, la réunion s'est tenue dans le grand hôtel où les deux hommes ont établi leurs quartiers, sous la protection de la mission onusienne et d'éléments FN.

Fort du soutien de la communauté internationale, ONU en tête, qui le reconnaît comme seul légitime, l'ex-Premier ministre Ouattara n'entend pas renoncer à la victoire qui lui était promise par les résultats de la Commission électorale indépendante (CEI), le donnant en tête avec 54,1% des suffrages.

Mais M. Gbagbo, au pouvoir depuis dix ans, a ensuite été proclamé vainqueur par un Conseil constitutionnel acquis à sa cause, avec 51,45% des suffrages, moyennant l'invalidation de votes dans le nord.

Le président sortant a à son tour nommé dimanche soir son Premier ministre, l'universitaire et économiste Gilbert Marie N'gbo Aké.

La Communauté économique des Etats d'Afrique de l'Ouest (Cédéao) doit tenir un sommet mardi à Abuja auquel, selon un porte-parole, aucun dirigeant ivoirien n'a été convié. M. Gbagbo a envoyé des émissaires en tournée dans la sous-région à la veille de cette rencontre.

Le monde entier redoute un nouveau cycle de violences après des incidents meurtriers ces derniers jours.

Lundi matin, des jeunes pro-Ouattara ont manifesté dans les rues des quartiers d'Adjamé, Abobo (nord), Treichville et Koumassi (sud), mettant le feu à des pneus et érigeant des barricades avant que la police ne les disperse à l'aide de gaz lacrymogènes.

Seule bonne nouvelle pour les Ivoiriens: les frontières, notamment aériennes, fermées depuis jeudi par l'armée régulière dans la zone sud qu'elle contrôle, ont été rouvertes lundi.

A l'étranger, la crise actuelle inspire toujours une "grande inquiétude", selon l'expression employée par la Banque mondiale et la Banque africaine de développement, qui s'interrogeaient sur la poursuite de leur aide.

France Télécom-Orange a décidé de rapatrier lundi et mardi ses salariés français ou binationaux non indispensables ainsi que leurs familles, soit une vingtaine de personnes.

Crise ivoirienne : Blaise Compaoré à Abuja

Le Président du Faso, Blaise COMPAORE, effectuera une visite de travail de 24 heures à Abuja au Nigéria le mardi 7 décembre 2010.

Au cours de son séjour, le Président du Faso aura des entretiens avec son homologue nigérian Goodluck JONATHAN avec lequel il abordera la situation en Côte d’Ivoire dans la perspective d’une sortie de la crise dans laquelle le pays est encore plongé depuis la tenue du deuxième tour de l’élection présidentielle le 28 novembre 2010.

www.presidence.bf

Le leadership du Président COMPAORE salué par la Directrice générale de l’OMS

.presidence.bfLe Président du Faso, Blaise COMPAORE, a reçu le 6 décembre 2010, la Directrice générale de l’Organisation mondiale de la Santé (OMS), Madame Margaret CHAN.
A sa sortie d’audience, la patronne de l’OMS a indiqué qu’elle est venue saluer et féliciter le leadership du Président du Faso dans le domaine de la promotion de la santé des Burkinabè en général, et de la mère et de l’enfant en particulier.
La Directrice générale de l’OMS séjourne à Ouagadougou dans le cadre du lancement officiel du nouveau vaccin conjugué contre la méningite A méningocoque A (MENAFRIVAC) qui a eu lieu dans la matinée du 6 décembre 2010 à Ouagadougou. Ce nouveau vaccin, qui coûte 50 centimes de dollars la dose, a été conçu par la compagnie « Serum institute » d’Inde grâce au partenariat entre la Fondation Bill et Mélinda GATES, l’ONG PATH et l’OMS.

Des émissaires de Gbagbo effectuent une tournée en Afrique

Des émissaires de Laurent Gbagbo, le président proclamé ivoirien, en tournée au Ghana au Togo et attendus au Nigeria, ont été reçu lundi par le ministre d`Etat béninois en charge de la défense nationale Issifou Kogui N`douro, a appris l`AFP de sources concordantes.

En l`absence du président Boni Yayi, en visite officielle en Arabie Saoudite, c`est le ministre d`Etat en charge de la défense nationale qui a reçu en début d`aprés midi les émissaires du président ivoirien.

Cette délégation, dirigée par l`ancien ministre de l`enseignement supérieur
Sery Bally, venait du Ghana et du Togo où elle a été reçu par les chefs d`Etat
des différents pays, apprend on selon une source proche de la délégation. Du
Bénin ils iront à Abuja afin de rencontrer le président Goodluck Jonathan.

"Le délégation était porteur d`un message du président Laurent Gbagbo en
rapport avec la réunion de la Cedeao qui doit se tenir mardi. En de pareille
circonstance l`usage veut qu`ils envoient des messages d`explication de leur
position pour demander le soutien de leurs pairs", a déclaré à l`AFP un témoin
de l`entretien.

Aucun dirigeant de la Côte d`Ivoire, un des 15 membres de la Communauté économique des Etats d`Afrique de l`Ouest (CEDEAO), n`a été invité mardi à
Abuja au sommet extraordinaire de l`organisation régionale consacré à la grave
crise ivoirienne, a indiqué lundi soir la porte-parole de l`institution.

La finalité du sommet est de tenter de résoudre la grave crise en Côte
d`Ivoire où les deux candidats au second tour de la présidentielle, Laurent
Gbagbo et Alassane Ouattara, se sont proclamés vainqueurs.

M. Gbagbo, au pouvoir depuis dix ans, a été proclamé vendredi vainqueur de
la présidentielle avec 51,45% des suffrages par un Conseil constitutionnel
acquis à sa cause, qui avait invalidé les résultats de la Commission
électorale indépendante (CEI), donnant son rival Alassane Ouattara en tête
avec 54,1%.

Dimanche, la CEDEAO avait condamné l`investiture de Laurent Gbagbo et
annoncé une réunion extraordinaire des dirigeants régionaux sur la situation
dans l`ancienne colonie française.

Ballon d'Or: Barcelone triomphe

AFP

Andres Iniesta (C), Xavi Hernandez (G) et Lionel Messi, le 21 août 2010 à Barcelone
Andres Iniesta (C), Xavi Hernandez (G) et Lionel Messi, le 21 août 2010 à Barcelone Lluis Gene AFP

Le Ballon d'Or 2010 sera attribué à Xavi, Andres Iniesta ou Lionel Messi, ce qui confirme que Barcelone est bien la capitale actuelle du football, alors que la liste des finalistes dévoilée lundi par France Football et la Fifa fait un grand déçu: le Néerlandais Wesley Sneijder.

Jusqu'ici, un seul club avait réussi à placer trois de ses joueurs sur le podium du Ballon d'Or: le grand AC Milan d'Arrigo Sacchi en 1988 (Van Basten, Gullit, Rijkaard) et 1989 (Van Basten, Baresi, Rijkaard).

En plus de ce rarissime triplé de finalistes, le Barça pourrait s'offrir un beau doublé le 10 janvier à Zurich puisque son entraîneur Pep Guardiola est nommé pour le trophée récompensant le meilleur technicien face à José Mourinho (Inter Milan puis Real Madrid) et Vicente del Bosque (équipe d'Espagne).

Et dire que les votes (plus de 150 journalistes internationaux plus les sélectionneurs et capitaines des 208 sélections affiliées à la Fifa) ont été arrêtés le 16 novembre, deux semaines avant l'immsense démonstration du Barça dans le "Clasico" face au Real Madrid (5-0)...

"Je suis fier de faire partie des trois finalistes du Ballon d'Or, mais je le suis encore plus d'être aux côtés de Xavi et de Leo (Messi)", a écrit Iniesta sur sa page Facebook, évoquant "une merveilleuse récompense pour la formation", les trois joueurs sortant de La Masia, le centre de formation du club blaugrana.

"Heureux Barça !", s'est exclamé Jean-Pierre Papin, Ballon d'Or 1991, lors de la conférence de presse de présentation des finalistes lundi à Paris.

"Ils écrasent le football avec le Barça. La façon de jouer de Barcelone depuis le début de saison a sans doute marqué les esprits", a de son côté estimé Jérôme Valcke, le secrétaire général de la Fifa, devenue cette année partenaire de France Football pour l'attribution du trophée.

Effectivement impressionnants avec Barcelone, les trois derniers prétendants devraient en fait être départagés par leurs performances lors du Mondial. Xavi et Iniesta sont ainsi devenus champions du monde avec l'Espagne en Afrique du Sud, ce qui est souvent déterminant dans l'obtention du trophée (Zidane en 1998, Ronaldo en 2002, Cannavaro en 2006).

Iniesta, auteur du but vainqueur en finale (1-0 contre les Pays-Bas a.p.), fait donc figure de grand favori pour ce 55e Ballon d'Or, Xavi ayant été un peu moins en vue en Afrique du Sud.

Dimanche, le grand quotidien sportif italien Gazzetta dello Sport avait d'ailleurs déjà annoncé, avançant des fuites, qu'Iniesta serait sacré devant Xavi et Messi. Tenant du titre (et même des deux titres ayant fusionné, Ballon d'Or et Trophée du meilleur joueur Fifa), l'Argentin a de son côté vécu un Mondial paradoxal.

S'il a été le meilleur joueur de l'Albiceleste, éliminée dès les quarts de finale par l'Allemagne, il n'a pas marqué le moindre but dans le tournoi alors qu'il les enchaîne avec le Barça (déjà 19 toutes compétitions confondues depuis le début de saison).

Mais le passage de 23 à 3 joueurs de la liste des prétendants a également déjà révélé un grand perdant: le Néerlandais de l'Inter Milan Wesley Sneijder.

En club, il a plus gagné la saison dernière que les trois Barcelonais (championnat et Coupe d'Italie, Ligue des champions) et au Mondial, ses cinq buts ont contribué à porter les +Oranje+ jusqu'en finale.

Mais il paye probablement son début de saison poussif, à l'image de celui de son club.

"C'est absurde. Wesley est un joueur fantastique et si nous avons fait le triplé la saison dernière, c'est aussi grâce à lui", a pourtant réagi son capitaine à l'Inter, l'Argentin Javier Zanetti.

Ballon d'Or: Barcelone triomphe

AFP

Andres Iniesta (C), Xavi Hernandez (G) et Lionel Messi, le 21 août 2010 à Barcelone
Andres Iniesta (C), Xavi Hernandez (G) et Lionel Messi, le 21 août 2010 à Barcelone Lluis Gene AFP

Le Ballon d'Or 2010 sera attribué à Xavi, Andres Iniesta ou Lionel Messi, ce qui confirme que Barcelone est bien la capitale actuelle du football, alors que la liste des finalistes dévoilée lundi par France Football et la Fifa fait un grand déçu: le Néerlandais Wesley Sneijder.

Jusqu'ici, un seul club avait réussi à placer trois de ses joueurs sur le podium du Ballon d'Or: le grand AC Milan d'Arrigo Sacchi en 1988 (Van Basten, Gullit, Rijkaard) et 1989 (Van Basten, Baresi, Rijkaard).

En plus de ce rarissime triplé de finalistes, le Barça pourrait s'offrir un beau doublé le 10 janvier à Zurich puisque son entraîneur Pep Guardiola est nommé pour le trophée récompensant le meilleur technicien face à José Mourinho (Inter Milan puis Real Madrid) et Vicente del Bosque (équipe d'Espagne).

Et dire que les votes (plus de 150 journalistes internationaux plus les sélectionneurs et capitaines des 208 sélections affiliées à la Fifa) ont été arrêtés le 16 novembre, deux semaines avant l'immsense démonstration du Barça dans le "Clasico" face au Real Madrid (5-0)...

"Je suis fier de faire partie des trois finalistes du Ballon d'Or, mais je le suis encore plus d'être aux côtés de Xavi et de Leo (Messi)", a écrit Iniesta sur sa page Facebook, évoquant "une merveilleuse récompense pour la formation", les trois joueurs sortant de La Masia, le centre de formation du club blaugrana.

"Heureux Barça !", s'est exclamé Jean-Pierre Papin, Ballon d'Or 1991, lors de la conférence de presse de présentation des finalistes lundi à Paris.

"Ils écrasent le football avec le Barça. La façon de jouer de Barcelone depuis le début de saison a sans doute marqué les esprits", a de son côté estimé Jérôme Valcke, le secrétaire général de la Fifa, devenue cette année partenaire de France Football pour l'attribution du trophée.

Effectivement impressionnants avec Barcelone, les trois derniers prétendants devraient en fait être départagés par leurs performances lors du Mondial. Xavi et Iniesta sont ainsi devenus champions du monde avec l'Espagne en Afrique du Sud, ce qui est souvent déterminant dans l'obtention du trophée (Zidane en 1998, Ronaldo en 2002, Cannavaro en 2006).

Iniesta, auteur du but vainqueur en finale (1-0 contre les Pays-Bas a.p.), fait donc figure de grand favori pour ce 55e Ballon d'Or, Xavi ayant été un peu moins en vue en Afrique du Sud.

Dimanche, le grand quotidien sportif italien Gazzetta dello Sport avait d'ailleurs déjà annoncé, avançant des fuites, qu'Iniesta serait sacré devant Xavi et Messi. Tenant du titre (et même des deux titres ayant fusionné, Ballon d'Or et Trophée du meilleur joueur Fifa), l'Argentin a de son côté vécu un Mondial paradoxal.

S'il a été le meilleur joueur de l'Albiceleste, éliminée dès les quarts de finale par l'Allemagne, il n'a pas marqué le moindre but dans le tournoi alors qu'il les enchaîne avec le Barça (déjà 19 toutes compétitions confondues depuis le début de saison).

Mais le passage de 23 à 3 joueurs de la liste des prétendants a également déjà révélé un grand perdant: le Néerlandais de l'Inter Milan Wesley Sneijder.

En club, il a plus gagné la saison dernière que les trois Barcelonais (championnat et Coupe d'Italie, Ligue des champions) et au Mondial, ses cinq buts ont contribué à porter les +Oranje+ jusqu'en finale.

Mais il paye probablement son début de saison poussif, à l'image de celui de son club.

"C'est absurde. Wesley est un joueur fantastique et si nous avons fait le triplé la saison dernière, c'est aussi grâce à lui", a pourtant réagi son capitaine à l'Inter, l'Argentin Javier Zanetti.

Architecture : Diébédo Francis Kéré remporte la deuxième édition du BSI Swiss Architectural Award

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Francis Kéré

L´archictecte burkinabè Diébédo Francis Kéré ne cesse de montrer aux yeux du monde qu´il est temps que l´Afrique songe à prendre soin de son avenir architectural. Après avoir remporté de nombreux prestigieux prix d´architecture comme entre autres « Aga Khan Award for Architecture » en 2004, « Global Award For Sustainable Architecture » en 2009, l´architecte burkinabè vient d´ajouter à son armoire à trophées le « BSI Swiss Architectural Award ».

C’est « l’architecture essentielle, intelligente et sans concession aucune en ce qui concerne les composantes de la superstructure » de Diébédo Francis Kéré qui a remporté la deuxième édition du BSI Swiss Architectural Award, le prix international d’architecture promu par la BSI Architectural Foundation, sous le patronage de l’Office fédéral de la Culture à Berne et de l’Accademia di architettura de Mendrisio (Università della Svizzera italiana) et en collaboration avec l’Archivio del Moderno, Mendrisio.

Diébédo Francis Kéré a été sélectionné parmi 28 candidats provenant de 15 pays dont il est le seul représentant africain ; les trois œuvres présentées au jury sont les résidences hébergeant les enseignants de l’école primaire de Gando (2003), l’école secondaire de Dano (2007) et l’agrandissement de l’école primaire de Gando (2008).

Pour Mario Botta, président du Jury « Avec Diébédo Francis Kéré », « l’architecture retrouve son sens le plus profond, lié à une activité en mesure d’affronter les problèmes majeurs là où perdurent des poches de pauvreté et de sous-développement que l’architecture ne peut ignorer. Une architecture d’une grande humilité qui montre avec force que l’éthique dans le domaine de la construction peut parfois induire les merveilleux silences du langage poétique ». Quant à l´architecte, Francis Kéré c´est toute l´architecture africaine contemporaine qui s´impose comme un art universel sur l´échiquier international.

La distinction BSI Swiss Architectural Award couronne des architectes de moins de 50 ans ayant « apporté une contribution importante à la culture architecturale contemporaine, en montrant une sensibilité particulière au paysage et à l’environnement ».

Le prix d´une valeur de 100.000 francs Suisse a été remis au lauréat le 18 novembre dernier à l’Accademia di architettura de Mendrisio (Suisse). En donnant une conférence lors de la cérémonie de la remise des prix, le lauréat a saisi l´occasion une fois de plus pour démontrer sa démarche architecturale. Un concept qui aujourd´hui est beaucoup prisé à travers le monde comme le montre ses projets.

L´architecture de cette célèbre école primaire et secondaire de Gando est actuellement exposée au Museum of Modern Art (MoMA) à New York. Après avoir remis les clés pour l´inauguration du musée de l´architecture en terre de Mopti, il a mené de mains de maître le projet de construction du parc national du Mali à Bamako inauguré récemment ; au Togo, le Centre de formation de Dapaong est en chantier depuis l’automne 2010 ; au Yémen, un prototype de bâtiment scolaire fondé sur des critères bioclimatiques fût déjà réalisé.

A la première Biennale d’Architecture, d’Art et du Paysage des Canaries, il a conçu un Point de rencontre à Fuerteventura et il a été l’un des trois lauréats du concours pour l’installation permanente du Musée de la Croix-Rouge et du Croissant Rouge à Genève (en cours de réalisation).

Il a été invité par l’architecte chinois Wang Shu et par la Fondation Locus à participer, dans la ville de Zhou Shan, à la transformation d’un port de pêcheurs en atelier et salles d´exposition pour artistes (2010).

Francis Kéré est aussi chargé de cours à l´université technique de Berlin et de Venise et bientôt aux USA.

Serait-il possible d´échanger avec Francis Kéré sans aborder la question du Reemdogo « Festspielhaus » initié par le regretté Christoph Schlingensief ? L´architecte de ce nouveau centre culturel et éducatif qui pousse à quelques kilomètres de Ouagadougou, plus précisément à Loango. N´est-il pas aussi de ceux qui ont convaincu Christoph Schlingensief de construire le Reemdogo » au Burkina Faso ?

En jetant un coup d´œil sur la belle maquette du projet se trouvant sur son bureau, il nous confie en ces termes. « Le décès de Christoph a été plus qu´un choc pour moi. J´ai perdu un ami, un partenaire, un collaborateur. Je ne saurais vous dire à tel point je me suis personnellement investi afin que ce projet soit une réalité. La construction du Reemdogo au Burkina est une de mes contributions personnelles à l´histoire architecturale et culturelle pour mon pays. Le « Reemdogo » sera construit, tout est réuni à ce niveau. Christoph a réussi à mettre une équipe compétente pour continuer ses œuvres. La seule inquiétude est le contenu artistique qu´attend ce bâtiment. Christoph, homme de théâtre de renom n´est plus là pour le concevoir. Il revient donc surtout aux acteurs culturels burkinabè et allemands de s´approprier du joyau et de confirmer aux yeux du monde leurs capacités de créations artistiques tant parlées ».

Alex Moussa Sawadogo
Correspondant lefaso.net
Berlin, Allemagne.

La justice ordonne l'expulsion de demandeurs d'asile d'un immeuble

À Nice, des demandeurs d'asile ont été expulsés d'un immeuble inoccupé appartenant au CHU où ils habitaient.La justice ordonne l'expulsion de demandeurs d'asile d'un immeuble

Près de 120 demandeurs d'asile occupent l'immeuble du centre de Nice © Bruno Bébert / Sipa

Par Le Point.fr (source AFP)

Le tribunal d'instance de Nice a ordonné lundi l'expulsion de quelque 120 demandeurs d'asile vivant depuis un mois dans un immeuble inoccupé du centre de Nice appartenant au CHU de la ville, une décision d'une "brutalité extraordinaire" selon le collectif qui les soutient. Le tribunal a ordonné aux occupants demandeurs d'asile et militants de "quitter les lieux à compter de la signification de la présente ordonnance" de leur propre chef. Si ce n'était pas le cas, le tribunal a prévu "au besoin l'expulsion des locaux (...) avec le concours de la force publique et l'assistance d'un serrurier", précise l'ordonnance de référé.

"Quarante enfants vont être mis dehors avec ce froid ! Cette décision est d'une brutalité extraordinaire", a réagi Michel Abada, responsable local des Enfants de Don Quichotte et membre du Collectif niçois de soutien aux demandeurs d'asile qui regroupe une trentaine d'organisations. "Le juge n'a accordé aucun délai, aucun recours à un médiateur... C'est ahurissant", a renchéri Hubert Jourdan, autre militant du collectif niçois.

La direction du CHU de Nice s'est dite "satisfaite du jugement"

L'un des avocats des demandeurs d'asile a décidé de faire appel en saisissant le juge de l'exécution du tribunal d'instance "pour donner le temps" aux parties en présence de "trouver des solutions" de relogement, a précisé Michel Abada. L'appel n'est cependant pas suspensif, la décision étant "exécutoire par provision", précise l'ordonnance de référé. La direction du CHU de Nice s'est dite "satisfaite du jugement". "Nous allons mettre en oeuvre la procédure pour qu'il puisse être exécuté. Ça va se faire dans les jours à venir", a dit la directrice adjointe de l'hôpital, Martine Rajzman. La préfecture n'a, de son côté, pas souhaité commenter la décision de justice : "Une ordonnance a été rendue. Il appartient à l'huissier de la faire exécuter."

Préfecture, mairie et conseil général avaient unanimement condamné "l'occupation illicite" de cet immeuble de cinq étages en plein centre-ville, inoccupé depuis cinq ans. Il abrite depuis le 6 novembre une dizaine de familles tchétchènes et ingouches notamment, ainsi qu'une quarantaine d'Érythréens, de Soudanais, de Tchadiens, d'Afghans et d'Iraniens, selon le collectif de soutien

La justice ordonne l'expulsion de demandeurs d'asile d'un immeuble

À Nice, des demandeurs d'asile ont été expulsés d'un immeuble inoccupé appartenant au CHU où ils habitaient.La justice ordonne l'expulsion de demandeurs d'asile d'un immeuble

Près de 120 demandeurs d'asile occupent l'immeuble du centre de Nice © Bruno Bébert / Sipa

Par Le Point.fr (source AFP)

Le tribunal d'instance de Nice a ordonné lundi l'expulsion de quelque 120 demandeurs d'asile vivant depuis un mois dans un immeuble inoccupé du centre de Nice appartenant au CHU de la ville, une décision d'une "brutalité extraordinaire" selon le collectif qui les soutient. Le tribunal a ordonné aux occupants demandeurs d'asile et militants de "quitter les lieux à compter de la signification de la présente ordonnance" de leur propre chef. Si ce n'était pas le cas, le tribunal a prévu "au besoin l'expulsion des locaux (...) avec le concours de la force publique et l'assistance d'un serrurier", précise l'ordonnance de référé.

"Quarante enfants vont être mis dehors avec ce froid ! Cette décision est d'une brutalité extraordinaire", a réagi Michel Abada, responsable local des Enfants de Don Quichotte et membre du Collectif niçois de soutien aux demandeurs d'asile qui regroupe une trentaine d'organisations. "Le juge n'a accordé aucun délai, aucun recours à un médiateur... C'est ahurissant", a renchéri Hubert Jourdan, autre militant du collectif niçois.

La direction du CHU de Nice s'est dite "satisfaite du jugement"

L'un des avocats des demandeurs d'asile a décidé de faire appel en saisissant le juge de l'exécution du tribunal d'instance "pour donner le temps" aux parties en présence de "trouver des solutions" de relogement, a précisé Michel Abada. L'appel n'est cependant pas suspensif, la décision étant "exécutoire par provision", précise l'ordonnance de référé. La direction du CHU de Nice s'est dite "satisfaite du jugement". "Nous allons mettre en oeuvre la procédure pour qu'il puisse être exécuté. Ça va se faire dans les jours à venir", a dit la directrice adjointe de l'hôpital, Martine Rajzman. La préfecture n'a, de son côté, pas souhaité commenter la décision de justice : "Une ordonnance a été rendue. Il appartient à l'huissier de la faire exécuter."

Préfecture, mairie et conseil général avaient unanimement condamné "l'occupation illicite" de cet immeuble de cinq étages en plein centre-ville, inoccupé depuis cinq ans. Il abrite depuis le 6 novembre une dizaine de familles tchétchènes et ingouches notamment, ainsi qu'une quarantaine d'Érythréens, de Soudanais, de Tchadiens, d'Afghans et d'Iraniens, selon le collectif de soutien

L'Argentine "reconnaît la Palestine comme un Etat libre et indépendant"

AFP

La présidente argentine Cristina Kirchner à Georgetown le 26 novembre 2010
La présidente argentine Cristina Kirchner à Georgetown le 26 novembre 2010 Yuri Cortez AFP/Archives

L'Argentine a annoncé lundi, après le Brésil, qu'elle reconnaissait la Palestine comme "un Etat libre et indépendant à l'intérieur des frontières de 1967", ce qu'Israël a jugé "regrettable".

L'Uruguay, partenaire des deux poids lourds d'Amérique du Sud, a par ailleurs déclaré qu'il avait lui aussi l'intention de le faire, en 2011.

La présidente argentine Cristina Kirchner a remis une note à son homologue palestinien Mahmoud Abbas pour lui faire savoir que son pays "reconnaît la Palestine comme un Etat libre et indépendant à l'intérieur des frontières de 1967", a dit lundi le chef de la diplomatie Hector Timerman.

Le Brésil, le géant sud-américain, avait pris vendredi une décision identique.

Le porte-parole du ministère israélien des Affaires étrangères, Yigal Palmor, a jugé "regrettable" et "décevante" la décision de l'Argentine, qui "ne contribuera en rien à changer la situation entre Israël et les Palestiniens".

"C'est une déclaration décevante qui est contraire à l'esprit des accords entre Israël et Palestiniens et de la négociation de paix", a-t-il commenté.

Le ministère israélien des Affaires étrangères avait également exprimé samedi "sa déception" face à l'initiative brésilienne.

"Toute tentative de contourner" les négociations israélo-palestiniennes et "toute décision unilatérale" ne peuvent que "porter atteinte à la confiance et aux engagements pris de négocier dans un cadre convenu pour parvenir à la paix", avait-il déclaré.

"Le gouvernement argentin partage avec ses partenaires du Mercosur, Brésil et Uruguay, (le point de vue) que le moment est venu de reconnaître la Palestine comme un Etat libre et indépendant", selon une déclaration du ministère des Affaires étrangères lue par M. Timerman.

"Malgré les efforts réalisés, les objectifs fixés par la Conférence de paix de Madrid en 1991 et les Accords d'Oslo en 1993 n'ont pas été atteints, ce qui a été source d'une profonde frustration", a-t-il poursuivi.

L'Argentine, où la communauté juive est évaluée à 220.000 membres, montre "à travers cette décision son profond intérêt de voir se produire une avancée définitive dans le processus de négociation qui conduise à l'établissement d'une paix juste et durable au Proche-Orient", a encore dit M. Timerman.

L'ambassadeur palestinien en Argentine, a immédiatement réagi en parlant de "jour de joie et d'enthousiasme".

"Reconnaître l'Etat palestinien est une réaction non-violente que la communauté internationale doit avoir en réponse à l'expansion et à la construction permanente de colonies israéliennes en territoire palestinien qui mettent en danger la solution fondée sur deux Etats", a-t-il ajouté.

Le gouvernement palestinien "s'attend à ce que d'autres pays de la région se prononcent de manière similaire", a relevé l'ambassadeur.

L'Uruguay notamment prévoit de reconnaître la Palestine comme Etat en 2011, a déclaré à l'AFP le vice-ministre des Affaires étrangères, Roberto Conde.

"L'Uruguay va sûrement suivre le même chemin que l'Argentine, en 2011", a-t-il dit, précisant que son pays oeuvrait "pour ouvrir une représentation diplomatique en Palestine".

Dans une lettre publiée vendredi par le ministère brésilien des Affaires étrangères, le président Luiz Inacio Lula da Silva avait informé M. Abbas que le Brésil reconnaissait un Etat palestinien dans "les frontières de 1967", c'est-à-dire les lignes d'armistice de 1949.

Pendant la guerre des Six jours de juin 1967, Israël avait occupé Jérusalem-est et la Cisjordanie, le plateau syrien du Golan, la bande de Gaza et le Sinaï égyptien. L'Etat hébreu s'est retiré du Sinaï en 1982 et de la bande de Gaza en 2005.

Le SDF était... l'héritier d'un multimillionnaire

Jerry, un sans-abri néerlandais de 28 ans, vivait dans la rue depuis dix ans. Au mois de mars dernier, aprés avoir appris que l'homme qui l'a élevé n'est pas son père biologique, le jeune homme décide de partir à la recherche de son géniteur.

Grâce à un briquet en argent, gravé "Technipower" Jerry se souvient que sa mère, secrétaire dans cette entreprise , s'entendait bien avec son patron.

Aprés avoir recherché sur internet des articles, Jerry découvre que Alfred Winkler, le patron de l'entreprise est décédé en 1992.

Suite au conseil de 2 avocats , le jeune homme fait des tests ADN. En Août, les résultats tombent… Jerry est bien l'héritier d'un multimillionnaire explique l'article du quoditien La Dépêche.

Aprés 10 années d'errance Jerry a désormais retrouvé une vie aisée et confortable.

Laurent Gbagbo a entrepris de flinguer l’UEMOA, la Cédéao et l’Union africaine. Au profit de quels nouveaux partenaires ?

C’est le « syndrome Tandja ». La volonté de faire un mandat de trop ; et de penser, à tort, s’en être donné les moyens. Faute de les avoir, il faudra s’adonner à toutes les compromissions et remettre, du même coup, en question la finalité annoncée de ce « dernier » mandat.

Mamadou Tandja, ex-président de la République du Niger, avait fait dix ans et cela s’était plutôt bien passé. Sauf que le deuxième mandat présidentiel, qui devait être le dernier, avait largement profité du basculement de la croissance « mondialisée » de la sphère occidentale à la sphère « émergente », notamment asiatique. Le Niger devenait un pôle d’attraction et ceux qui étaient appelés à quitter le pouvoir trouvaient injuste qu’ayant « bouffé du sable » pendant dix ans, ils allaient laisser à d’autres l’opportunité de croquer à belles dents dans les commissions contractuelles. Tandja, qui n’est pas un imbécile même si son comportement laisse penser le contraire, après avoir tergiversé, se rendra aux arguments de ceux qui, ayant déjà pas mal grignoté, s’étaient ouvert l’appétit. Il trouvera des arguments foireux pour se convaincre qu’il était l’homme qu’il fallait à la place qu’il fallait.

Le « peuple » voulait qu’il en soit ainsi ; et puis il devait aller, expliquait-il, au-delà de son mandat pour mener à bonne fin les projets entrepris. Jean de La Fontaine, qui ne connaissait pas l’Afrique mais maîtrisait parfaitement « l’esprit de cour », l’avait déjà dit : « Tout flatteur vit aux dépens de celui qui l’écoute ». Si, au XVIIème siècle, le « corbeau » s’était fait piquer son fromage par le « renard », ce sont désormais les chefs d’Etat en place qui perdent leur job. « Tant va la cruche à l’eau qu’à la fin elle se brise » disait-on, déjà, au XIIIème siècle !

Tandja, qui pensait avoir l’éternité devant lui dès lors qu’il s’était fait attribuer un « rab » de trois ans, va bientôt célébrer le premier anniversaire de sa chute. Quant à Gbagbo, il mesure aujourd’hui l’immensité de la tâche qui l’attend : il s’ancre au pouvoir envers et contre tous et affronte une communauté africaine et une communauté internationale qui ne manquent pas (même si elles sont mal placées pour cela) de le traiter de « voyou » ; il cède aux pressions extérieures et intérieures et devra accepter non seulement sa défaite électorale mais également l’échec de son « putsch » post-électoral. Comme le remarquait « son » président du Conseil constitutionnel, Paul Yao N’Dré (mais à l’encontre d’un « opposant » - cf. LDD Spécial Week-End 0465/Samedi 4-dimanche 5 décembre 2010) : « S’il avait encore de la fierté et de la dignité, il se serait pendu ».

Tandja, qui avait subodoré que sa décision de tripatouiller la Constitution serait mal perçue par ceux qui étaient tentés de le faire mais ne l’osaient pas, avait pris les devants vis-à-vis des organisations continentales. Il avait annoncé, d’emblée, qu’il était prêt à tout « envoyer paître », UEMOA comme Cédéao, pour aller se jeter dans les bras d’autres « organisations » qui, pour n’être pas « intégrantes » n’en étaient pas moins « contribuantes ». Chacun avait perçu que c’était du côte des puissances émergentes asiatiques que l’homme de Niamey irait chercher son « intégration » dans la « mondialisation ». Gbagbo, aujourd’hui, tient le même langage, sautant à pieds joints toute la journée en criant « souveraineté, souveraineté, souveraineté ».

Sauf que Gbagbo, comme Tandja, a oublié que la souveraineté de l’Etat est aussi un attribut du peuple. Il est vrai que, pour l’un comme pour l’autre, « peuple » est un mot que l’on emploie dans les discours et que l’on remise dès qu’ils sont terminés. Qui se souvient que le mercredi 29 mai 2002, Gbagbo, interviewé par Lanciné Fofana pour la première chaîne de la RTI, avait déclaré : « Les Ivoiriens sont comme les gens qui veulent du beurre, mais qui ne veulent pas qu’on trait la vache. Or, vraiment, c’est avec le lait de la vache qu’on fait le beurre […] Nous sommes devenus indépendants et nous sommes restés indigents dans la tête » ? O.K ! Sauf que les Ivoiriens en ont marre d’être pris pour des vaches bonnes à traire (pour que les autres se goinfrent de beurre). Quant aux Nigériens, ils en avaient marre de se faire traire toujours par le même bonhomme qui, en plus, les prenait pour des… moutons ! C’est là trop de mépris pour la population ; que ces « populistes », ces présidents « j’y suis, j’y reste », leur font, en plus, payer cher. L’armée est au pouvoir à Niamey et le chaos à Abidjan.

Il n’est plus un peuple, en Afrique, qui peut croire que la démocratie sort des urnes. Et que les institutions républicaines visent à la sauvegarder et/ou à la promouvoir. Si elle émerge, même imparfaitement, c’est le résultat d’un mouvement d’ensemble, un rapport de forces entre la classe politique et la « société civile » ; et, surtout, la reconnaissance d’une histoire et d’une culture communes. Les leaders politiques pensent être plus matures que les peuples ; ils se trompent : ils ne font même plus illusion et l’intérêt qu’ils suscitent ne va pas au-delà de l’intérêt (immédiat) qu’ils procurent. Plus de 80 % des Ivoiriens ont choisi d’élire leur candidat à l’occasion de cette présidentielle 2010 ; le taux a été moindre au deuxième tour mais pourtant exceptionnel. Cette seule présidentielle « ouverte » depuis l’indépendance était l’occasion de réconcilier les Ivoiriens autour d’une opération électorale sans enjeu dramatique. Après tout, Gbagbo avait présidé le pays pendant dix ans après avoir été « mal élu » en 2000 et n’avoir plus organisé d’élections par la suite. Pas de quoi crier au voleur !

C’était aussi l’occasion de réconcilier la Côte d’Ivoire avec la région. La politique d’exclusion organisée par Gbagbo, avec la complicité de Robert Gueï d’abord, puis « solo » ensuite, a été un traumatisme en Afrique de l’Ouest où la circulation des personnes a toujours été un acquis. Même au temps de l’AOF. L’organisation de la présidentielle 2010 a été une formidable espérance. D’autant plus forte que, dans le même temps, la présidentielle burkinabè ne suscitait aucun intérêt politique ni même social et que, en Guinée (dont l’histoire n’est pas comparable à celle de la Côte d’Ivoire), Cellou Dalein Diallo, pourtant largement en tête au premier tour, avait accepté que son challenger, Alpha Condé, soit désigné vainqueur du second. « Comportement responsable » à Conakry (selon Saïd Djinnit, représentant spécial du secrétaire général de l’ONU pour l’Afrique de l’Ouest).

On pouvait penser que l’Afrique de l’Ouest, qui avait viré Tandja, réitéré sa confiance à Blaise Compaoré, accepté l’inacceptable en Guinée (il reste à démontrer que Condé n’est pas l’otage des militaires et des « mafieux ») et que l’impensable puisse enfin être pensé en Côte d’Ivoire (l’organisation d’une présidentielle avec, au second tour, une confrontation Gbagbo-Ouattara), laissait espérer que, cinquante ans après les indépendances, l’Afrique de l’Ouest allait inaugurer une nouvelle ère de renforcement de la solidarité économique et sociale régionale. Gbagbo vient d’anéantir cette espérance. C’est, une fois encore, l’exclusion qui est à l’ordre du jour ; non pas seulement l’exclusion des « porteurs de boubou », mais celle de l’UEMOA, de la Cédéao, de l’Union africaine.

Dans cette opération, les Ivoiriens sont les perdants et la sous-région n’y gagne rien, bien au contraire. Le monde « occidental » se gausse de « la farce ivoirienne » (Le Monde daté du mardi 7 décembre 2010) et les « puissances mafieuses » font déjà la queue au palais présidentiel : contrats contre soutien, le grand marchandage est commencé. Entre Gbagbo, le « patriote », et Ouattara, « l’interlope » (selon Laurent « j’y suis, j’y reste »), nul ne sait qui va l’emporter. Une seule certitude : l’Afrique a d’ores et déjà perdu la partie ; et les Africains le peu d’illusions qui leur restaient.

Jean-Pierre BEJOT
La Dépêche Diplomatique

Sept mois après son inauguration, le toit du Centre Pompidou de Metz déchiré à cause de la neige

Sept mois après son inauguration, le toit du Centre Pompidou de Metz déchiré à cause de la neige

Le musée a été inauguré en grande pompe le 11 mai 2010 par Nicolas Sarkozy. © Angot / Sipa

Par Source AFP

Une partie du toit en téflon, fibre de verre et titane du Centre Pompidou de Metz s'est déchirée sur environ deux mètres en raison de l'accumulation de neige, sans toutefois provoquer de dégâts trop importants, a-t-on appris lundi auprès de la mairie de Metz. "La voilure en toile s'est déchirée sur deux mètres à hauteur d'un poteau, mais il n'y a pas d'incidence particulière sur le reste de la toiture", a affirmé à l'AFP Antoine Fonté, adjoint au maire de la ville.

Conçu par le Japonais Shigeru Ban et le Français Jean de Gastines, le Centre Pompidou-Metz a été inauguré le 11 mai par Nicolas Sarkozy. Son architecture est faite de trois boîtes à chaussures superposées, coiffées d'un chapeau chinois en téflon, fibre de verre et titane, et portées par six piliers coniques et une flèche centrale. Selon l'élu, des résistances et fils chauffantes auraient dû faire fondre la neige, mais ceux-ci n'ont pas fonctionné. "Soit le système a disjoncté, soit il n'est pas assez puissant", a-t-il observé.

La déchirure s'est produite à l'extrémité du chapeau chinois, au-dessus du sol et non du bâtiment, qui n'a pas été affecté par l'incident. M. de Gastines s'est dit "étonné" de cette déchirure, lundi soir, sur France 3 Lorraine, précisant qu'il se rendrait à Metz pour constater les dégâts. Le Centre Pompidou-Metz (CPM) va franchir le cap des 600.000 visiteurs "avant la fin de l'année", avait annoncé dimanche à l'AFP Laurent Le Bon, directeur de cette nouvelle institution culturelle ouverte il y a sept mois.

Miley Cyrus porte plainte contre Zach Taylor

actustar.com

Miley Cyrus porte plainte contre Zach Taylor
Miley Cyrus porte plainte contre Zach Taylor hiMedia

Miley Cyrus n'est pas le genre de star à se laisser faire ! Et quand la presse va trop loin, la jeune femme voit rouge et agit !

La semaine dernière, nous vous dévoilions une photo d'une jeune femme partiellement dénudée prise dans un hôtel. Le blogger Zach Taylor avait affirmé qu'il s'agissait de Miley Cyrus et avait publié ce cliché sur son blog. Le jeune homme avait déclaré que ce cliché venait de l'iPhone de la jeune femme.

On avait pourtant du mal à croire qu'il s'agissait bel et bien de Miley Cyrus. Eh bien, nous avions raison puisque ce cliché est un faux ! Il s'agirait d'une jeune femme anglaise totalement inconnue. Suite à cette diffusion, Miley envisagerait même de porter plainte contre Zach Taylor pour réparer ce préjudice. Elle aurait même déjà contacté ses avocats.

Bien joué Miley !

Sida, l'exil du Pr Montagnier en Chine

Sida, l'exil du Pr Montagnier en Chine

Furieux de ne pas avoir pu continuer sa carrière en France, le célèbre professeur Luc Montagnier a trouvé refuge en Chine © Solal / Sipa

Par Source AFP

Le Pr Luc Montagnier, codécouvreur du virus du sida en 1983 et Prix Nobel de médecine 2008, recruté par une université chinoise basée à Shangai, a expliqué à l'AFP qu'il y avait trouvé "esprit d'ouverture, dynamisme et rapidité de décision". "Depuis plusieurs années, je cherchais à créer un institut de recherches qui permette d'approfondir l'étude par des approches pluridisciplinaires - physique et biologie notamment - des phénomènes que nous avons découverts chez les bactéries et virus", a commenté le Prix Nobel.

"C'est l'université Jiao Tong de Shanghai qui m'a fait l'honneur d'accepter ce projet, en la personne de son président, le Pr Zhang Jie, physicien. J'y ai trouvé esprit d'ouverture, dynamisme et rapidité de décision, ce qui est particulièrement nécessaire pour explorer des voies nouvelles. D'autre part, je ne fais que suivre une tradition d'échanges universitaires entre Shanghai et la France, notamment au niveau médical." Luc Montagnier a ajouté qu'il continuerait ses autres activités de recherche en Europe, Afrique et Amérique du Nord, "ayant ainsi la chance de pouvoir bénéficier d'acquis scientifiques provenant du monde entier et d'en faire une synthèse", qu'il espère "féconde".

Création d'un "institut Montagnier"

Selon l'université, le célèbre chercheur, âgé de 78 ans, va diriger une équipe de chercheurs au sein de la prestigieuse université Jiao Tong de Shanghai (est de la Chine). Un "institut Montagnier" sera créé dans l'un des bâtiments du département des sciences de l'université plus que centenaire. L'embauche de Luc Montagnier a été officialisée par une cérémonie de nomination le 18 novembre dernier, selon un communiqué publié par l'université Jiao Tong. Le président du comité du Parti communiste de l'université, Zhang Jie, a estimé que le recrutement du Prix Nobel témoignait du "rapide développement de l'économie, des sciences et technologies, de l'éducation - et notamment de l'éducation supérieure - chinoises".

L'université Jiao Tong est connue pour son classement des universités qu'elle publie chaque année. L'idée de ce classement diffusé depuis 2003 est née quand Pékin a décidé de se doter d'universités de prestige international. Il s'agissait de définir les critères pour qu'une université soit considérée de rang mondial et de voir comment les universités chinoises se situaient. Le professeur Montagnier a été le colauréat du Prix Nobel de médecine en 2008 avec la virologue Françoise Barré-Sinoussi pour la découverte du virus responsable du sida. Il a consacré 25 ans de sa vie à des travaux sur ce fléau. Il s'était indigné d'être frappé par la limite d'âge de 65 ans qui imposait, à l'époque en France, le départ à la retraite.

L'homme tué sous les yeux de ses enfants en Corse victime d'une exécution

Par Le Point.fr (source AFP)

L'homme tué par balle dimanche soir à Biguglia (Haute-Corse) alors qu'il était au volant de sa voiture avec ses deux enfants en bas âge, qui n'ont pas été blessés, a été victime d'une "exécution", a déclaré lundi le procureur de Bastia. Florian Costa, âgé de 30 ans, a été tué par plusieurs tireurs qui ont fait feu sur lui au moment où il pénétrait en voiture dans la résidence où il habite à Biguglia, à dix kilomètres au sud de Bastia.

"Florian Costa est tombé dans un véritable guet-apens, c'est ce que l'on peut appeler une exécution à laquelle ont pris part plusieurs personnes et également probablement plusieurs tireurs", a indiqué le procureur, Dominique Alzéari. La victime, touchée à plusieurs reprises par une arme de calibre 9 mm, est décédée à l'arrivée des secours. Plusieurs douilles ont été retrouvées sur place. "Tous les projectiles étaient potentiellement mortels", a ajouté Dominique Alzéari.

Un "miracle" que les enfants aient survécu

Florian Costa revenait de son village de Moltifao (Haute-Corse) en compagnie de ses deux enfants âgés de huit mois et quatre ans. Les enfants sont saufs, mais, selon une source proche de l'enquête, le bébé de huit mois installé sur le siège passager aurait reçu des éclats de verre. "Dans cette affaire, c'est un véritable miracle que les enfants n'aient pas été touchés", a reconnu Dominique Alzéari, soulignant qu'il s'agissait d'une "situation inédite".

Selon les premiers éléments de l'enquête, le commando aurait pris la fuite à bord d'une voiture. Trois véhicules ont été retrouvés incendiés quelques heures après les faits, deux à Biguglia et un à Aléria (Haute-Corse), à 65 kilomètres au sud du lieu de l'assassinat.

Florian Costa n'était pas armé, mais une arme aurait été retrouvée dans son véhicule, selon une source proche de l'enquête. Aucune piste n'est privilégiée par les enquêteurs de la direction régionale de la police judiciaire qui ont reçu le renfort de l'Office central de lutte contre le crime organisé. Neveu de Dominique et Maurice Costa, figures du grand banditisme corse, Florian Costa était employé de boulangerie à Moltifao, fief des Costa. Connu des services de police, il n'avait jamais été condamné, mais avait été entendu pour des attaques à main armée, selon le procureur.

Diplomatie burkinabè Un événement marqué par une rentrée académique et le bilan diplomatique 2010

Le ministre des Affaires étrangères et de la Coopération régionale, Alain Bédouma Yoda dans le cadre des 50 ans de la diplomatie burkinabè a présidé la cérémonie de rentrée solennelle des élèves de la 1ère promotion de l’Institut des hautes études internationales (INHEI), puis animé la conférence de presse-bilan de l’année diplomatique 2010. Les deux activités se sont déroulées le jeudi 2 décembre 2010 dans la salle de conférences du ministère des Affaires étrangères à Ouagadougou.

L’Institut des hautes études internationales (INHEI) a été créé en novembre 2008 suite à la fermeture de l’ex-Institut diplomatique et des relations internationales (IDRI) intervenue en avril 2007. La commémoration des 50 ans de la diplomatie burkinabè a été l’occasion pour le Ministère des Affaires étrangères et de la Coopération régionale (MAECR), de marquer le démarrage effectif des activités de l’année académique 2010-2011. A cet effet, les élèves de la 1ère promotion de cet institut au nombre de 14 (9 hommes et 5 femmes), ont été présentés à leur ministre de tutelle lors de la cérémonie de rentrée solennelle intervenue le 2 décembre 2010 à Ouagadougou.

Pour le ministre d’Etat, ministre des Affaires étrangères et de la Coopération régionale, Alain Bédouma Yoda, il s’agit par la création de cet institut, de répondre efficacement aux exigences d’un monde de plus en plus globalisé et d’une société internationale en perpétuelle évolution. Il a rassuré les élèves que l’INHEI leur garantira une formation de qualité et fera d’eux des cadres de haut niveau, aptes à apporter une contribution significative à l’édification d’un Burkina prospère et d’une Afrique de l’Ouest stable. "Je vous exhorte à faire vôtres, les valeurs qui fondent la diplomatie : la courtoisie, le respect, la tenue et la retenue, la loyauté envers la république…", a conseillé Alain B. Yoda.

La première année à l’institut est consacrée à des cours qui allient la théorie et la pratique professionnelles, la 2e année renforce la formation théorique avec une grande dimension accordée au travail de maîtrise. "Nous voulons avoir des profils de diplomates qui peuvent allier à la fois les contraintes de traitement des informations sur le plan théorique mais également qui peuvent maîtriser très bien le travail de terrain", a précisé le directeur général de l’INHEI et président du Conseil scientifique, Didace Gampiné. Le chargé de la leçon inaugurale, le Pr Serges Théophile Balima, ancien diplomate, s’est appesanti sur la théorie systémique de la communication dans les relations internationales : . "C’est à la fois une démarche déductive et inductive, élaborée par un groupe de chercheurs à Palo Alto d’où le nom de la théorie de l’école de Palo Alto", a-t-il dit. Il a par ailleurs invité les aspirants à la diplomatie à s’assurer durant toute leur mission à venir, d’avoir été toujours bien compris dans leur langage et dans leurs gestes.

Pour ce qui est du bilan de l’année diplomatique 2010, le ministre d’Etat, ministre des Affaires étrangères et de la Coopération régionale, Alain Bédouma Yoda a noté au cours de la conférence de presse que "c’est une année riche en événements, en ouverture diplomatique sur le monde, en médiation...".

"Tout est pour le mieux pour la diplomatie burkinabè"

A titre d’exemple, le ministre d’Etat a porté à la connaissance des journalistes que le Burkina a reçu le 1er prix de la CEDEAO (10 000 dollars + attestation) pour l’application effective du principe de la libre circulation des personnes et des biens. Aussi, deux de nos compatriotes, Brahima Sanou et Gaétan Fortuné Zongo ont été portés à la tête d’institutions internationales. Le premier comme directeur du bureau de développement des télécommunications de l’Union internationale des télécommunications (IUT) et le second comme membre du sous comité pour la prévention de la torture et des autres peines ou traitements cruels, inhumains ou dégradants…

"Tout est pour le mieux pour la diplomatie burkinabè en cette année", à en croire Alain B. Yoda, qui a soutenu qu’au cours de l’année 2010, notre "action diplomatique a permis de consolider nos acquis et de raffermir le rayonnement international de notre pays". L’action du Président du Faso en faveur de la paix en Côte d’Ivoire, Guinée et Togo a valu au Burkina, la flamme de la paix, reçue en mai 2010 à l’occasion de la commémoration de la Journée de l’Afrique à Addis-Abeba lors de la 14e session ordinaire des chefs d’Etat.

Blaise Compaoré aurait contribué à la libération d’otages occidentaux détenus par Al Qaïda au Maghreb islamique. Enfin, la visite du Président du Faso, du ministre des Affaires étrangères dans les pays d’Europe, d’Amérique, d’Asie... et des missions diplomatiques du Burkina à l’étranger ont contribué à la signature de divers accords de coopération dans les domaines de la santé, l’éducation, l’agriculture, l’élevage…Et le pays aurait également fait entendre sa voix et défendu ses positions avec conviction et réalisme au sein de plusieurs organes et conférences régionales et internationales.

Des questions relatives à la rupture diplomatique avec la Chine continentale, la non représentativité des Burkinabè dans les organisations internationales et interafricaines, les Burkinabè de l’étranger ont été posées au chef de la diplomatie burkinabè. Mais Alain Bédouma Yoda a souvent fait appel à des ambassadeurs venus pour le cinquantenaire, à la ministre en charge de la Coopération régionale, Minata Samaté ainsi qu’à ses collaborateurs pour convaincre les journalistes des efforts consentis par son département. "Le gouvernement ne ménagera aucun effort pour défendre les intérêts du Burkina Faso, renforcer la couverture diplomatique et consulaire de notre pays, élargir la place du pays dans les institutions et rencontres internationales…", a rassuré Alain Bédouma Yoda.

Tielmè Innocent KAMBIREsidwaya.bf

Bernanke: "certainement possible" que la Fed en fasse plus contre le chômage

Il est "certainement possible" que la banque centrale des Etats-Unis (Fed) décide d'en faire plus pour lutter contre le chômage, a affirmé dimanche son président Ben Bernanke lors d'un entretien télévisé.

"C'est certainement possible", a indiqué M. Bernanke, interrogé par la chaîne américaine CBS sur l'éventualité que la Fed injecte dans le système financier davantage que les 600 milliards de dollars prévus pour la période entre novembre et juin.

"Cela dépend de l'efficacité du programme. Cela dépend de l'inflation. Et au final cela dépend de ce à quoi ressemblera l'économie", a-t-il ajouté.

Ces propos ne font que confirmer la décision du comité de politique de la Fed quand il a lancé ce programme d'aide à l'économie le 3 novembre. Il avait alors indiqué qu'il examinerait "régulièrement" ses effets, et pourrait en réduire ou accroître l'ampleur si nécessaire.

L'entretien a été réalisé mardi, trois jours avant la publication des statistiques mensuelles du chômage montrant un bond du taux de chômage américain à 9,8% en novembre, après 9,6% les trois mois précédents.

M. Bernanke se montre très préoccupé par les difficultés de l'emploi.

"Le chômage est environ le même qu'il était mi-2009, quand l'économie a repris sa croissance. Donc c'est un sujet d'inquiétude important. Et il semble qu'au rythme actuel, cela pourrait prendre des années avant que le taux de chômage ne revienne à des niveaux plus normaux", a-t-il souligné.

M. Bernanke a critiqué les opposants à sa politique. "Ce qu'ils font, c'est de regarder certains risques et incertitudes qu'il y a à cette politique, mais ce que je pense qu'ils ne font pas, c'est de se pencher sur le risque qu'il y a à ne rien faire", a-t-il affirmé.

"Je pense qu'un taux de chômage très élevé pendant une longue période, qui rende les consommateurs, les ménages moins confiants, plus inquiets face à l'avenir, je pense que c'est la première source de risque qui fait que nous pourrions avoir un autre ralentissement de l'économie", a expliqué le président de la Fed.

Interrogé sur les inégalités, il s'est inquiété d'une "évolution très négative" pour les Etats-Unis et a encore parlé de l'emploi.

"Si vous êtes diplômé de l'université, le chômage est de 5%. Si vous avez votre baccalauréat, il est de 10% ou plus. C'est une très grande différence. Cela nous mène à une société inégale et une société qui n'a pas la cohésion que nous voudrions", a répondu M. Bernanke.

Il a également évoqué le débat en cours dans la classe politique sur la fiscalité, et en particulier sur le devenir des exonérations fiscales accordées à tous les ménages en 2001 et 2003.

"Il faut faire très attention au fait que nous sommes dans une phase de reprise actuellement. On ne veut pas prendre des mesures cette année qui modifieront les dépenses [et] les impôts d'une manière qui fera du tort à l'économie. C'est important. Mais cela ne nous empêche pas de réfléchir dès à présent au déficit budgétaire structurel sur le long terme", a-t-il indiqué.

Il a appelé à "nettoyer le code des impôts", selon lui "très inefficace". "En comblant les lacunes et en abaissant les taux, on pourrait accroître l'efficacité du code des impôts et créer plus d'incitations pour que les gens investissent", a-t-il suggéré.

Le gouvernement burkinabè demande protection au Tout-Puissant

Quelques membres du gouvernement burkinabè avec à leur tête, le ministre de la Santé, Seydou Bouda ont prié à la grande mosquée de Ouagadougou, le vendredi 3 décembre pour implorer Dieu afin que les festivités du cinquantenaire se passent dans de bonnes conditions. Plus que 4 jours pour commémorer le cinquantenaire de l’accession du Burkina Faso à l’indépendance. Pour que toutes les activités entrant dans le cadre de ces festivités se déroulent avec quiétude, le gouvernement burkinabè a dépêché le ministre de la Santé, Seydou Bouda, le ministre de la Sécurité Emile Ouédraogo, ceux des Infrastructures, Seydou Kaboré et des Ressources animales, Sékou Bâ, le secrétaire général du gouvernement et du conseil des ministres Yacouba Barry et le gouverneur de la région du Centre, Boureima Bougouma, pour prier avec la communauté musulmane du Burkina Faso.

« C’est un événement important dans la vie d’une nation, c’est pour cela que le président du Faso et le Premier ministre ainsi que le comité d’organisation du cinquantenaire ont demandé des offices religieux pour que l’événement se passe de la plus belle manière avec l’accompagnement de tout le monde dans la paix et dans la sérénité », a déclaré le porte-parole des membres du gouvernement, Seydou Bouda.

Il ajoute que le groupe de ministres qui l’accompagne est venu participer à cet office religieux musulman qui est la prière du vendredi afin de porter le message du gouvernement à la communauté musulmane pour qu’elle prie pour la bonne entente et pour la prospérité du Burkina Faso, de ses dirigeants et de son peuple.

Pour le deuxième vice-président de la communauté musulmane, Adama Sakandé, « le message du gouvernement a été axé sur la paix, la quiétude, l’entente et la bonne compréhension entre les différentes couches de la population burkinabè à l’occasion du cinquantenaire. Dans nos prières donc, nous avons demandé à Allah (Dieu) qu’Il fasse que cette paix et cette quiétude qui existent déjà, puissent continuer. Le vice-président de la communauté musulmane a remer cié le Tout-Puissant pour le bon déroulement de l’’élection présidentielle du 21 novembre 2010".

A l’issue de cette prière du vendredi, le gouvernement a aussi demandé les mêmes prières à la cathédrale, au temple Emmanuel, à l’église centrale de l’Alliance chrétienne le 5 décembre. Les cérémonies de prière se sont déroulées devant de milliers de fidèles et à chaque fois, les confréries religieuses ont toujours salué l’action du gouvernement dans sa quête de paix durable au Burkina Faso.

sidwaya.bf

Côte d’Ivoire : Stopper la logique du chaos

Contrairement à ce que l’on croit, le ridicule tue. Sous nos yeux, le riducule est en train de tuer la Côte d’Ivoire. Le processus d’autodestruction de ce magnifique pays, naguère phare de la sous-région ouest-africaine, commencé dans les années quatre-vingt dix avec l’héritage mal négocié du long règne d’Houphouët-Boigny, a atteint son achèvement la semaine dernière avec la prestation de serment de deux présidents à la tête d’un même pays : Alassane Dramane Ouattara, président élu avec 54,10% des suffrages selon la Commission électorale indépendante (CEI), un résultat invalidé par le Conseil constitutionel et qui a proclamé Laurent Gbagbo vainqueur avec 51,45% contre 48,55% à son concurrent.

Il faut croire que, en Eburnie, la légalité institutionnelle est qualitativement supérieure à la légitimité démocratique issue du suffrage universel. L’argument selon lequel, la CEI n’était plus qualifiée pour proclamer les résultats au-delà du délai qui lui était fixé est pour le moins spécieux. Dans le quotidien Soir/Info du 4 décembre, le président de la CEI, Youssouf Bakayoko, rappelle que les résultats du premier tour, plaçant Laurent Gbagbo en tête, avaient été rendus publics une heure après le délai légal, mais avaient bien été validés par le Conseil constitutionnel. Faut-il aussi le rappeler, ce sont les partisans du candidat de la majorité sortante qui sont responsables du retard pris par la CEI, lorsque, le mardi 30 novembre, devant les caméras des télévisions, ils ont arraché des mains du porte-parole de la CEI, les résultats qu’il s’apprêtait à lire.

On peut sérieusement douter que le président du conseil constitutionnel, Paul Yao N’Dré et ses collègues se seraient montrés aussi sourcilleux de la légalité si leur candidat avait été déclaré vainqueur par la CEI. On peut aussi s’interroger sur le sérieux avec lequel, le conseil constitutionnel a épluché et examiné les milliers de procès verbaux des bureaux de vote litigieux et rendre son verdict en moins de 24 heures ! Et puis, le juridisme dont font preuve les memebres du conseil constitutionnel, tactique bien éprouvé des mauvais perdants, ne manque pas de piquant quand on sait que le mandat de leur champion a expiré depuis cinq ans !

Lorsqu’il s’agit de jouer devant le monde entier, une comédie politique de mauvais goût, il faut reconnaitre que notre continent n’a pas son pareil, et nos dirogeants sont d’une incroyable inventivité, d’une fertile et diabolique immagination qui, hélas apportent du crédit aux thèses des négrologues et autres réactionnaires sur l’incapacité des sociétés africaines à épouser les valeurs démocratiques. Le deuxième tour de l’élection présidentielle du 28 novembre, qui devait parachever le processus de sortie de crise, se retrouve très paradoxalement, être la cause d’une nouvelle crise dont on ne voit pas comment elle peut se dénouer par la voie démocratique. La médiation entreprise hier par l’ancien président sud africain Tabo Mbéki est un échec avant même d’avoir commencé. Que peut-il obtenir de deux présidents qui campent sur leur légimité ?

Ce qui est quelque peu rassurant dans cette affaire, c’est que l’Union africaine ne semble pas prête a entériner le fait accompli, contrairement aux forfaitures commises au Zimbabwé et au Kenya et face auxquelles elle était restée passive. Reste que, sans une réelle détermination des membres du conseil de sécurité de l’ONU et des principaux responsables de la CEDEAO, on ne voit pas très bien comment la volonté des Ivoiriens librement exprimée dans les urnes va être restaurée, si on se contente de simple condamnation de principe. Il faut stopper, au plus vite, cette logique du chaos qui est entrain de s’installer en Côte d’Ivoire

Joachim Vokouma

Lefaso.net

Le Burkina prévoit un budget de 1166,3 milliards de FCFA pour 2011


APA - Ouagadougou (Burkina Faso) Le budget 2011 du Burkina Faso s’élève à 1166,3 milliards de francs CFA, a appris APA, dimanche, auprès de l’Assemblée nationale, qui l‘a adopté.


Les recettes s’établissent à 1002,8 milliards de francs CFA et les dépenses, à 1166,3 milliards de francs CFA.


Comparativement au budget de l’année dernière, on observe, des hausses de 12,48% pour le poste des recettes et de 1,22% pour le chapitre lié aux dépenses.


Le besoin de financement, estimé à 164,3 milliards de francs CFA, sera « couvert par des annonces d’appui budgétaire et projet d’emprunt obligataire », selon le ministre de l’Economie et des finances, Lucien Marie Noël Bembamba.


« C’est un budget qui se veut créateur de richesses. Cela s’observe à travers les choix opérés en termes de dépenses d’investissement. La mise en œuvre de ce projet de budget sera un moyen pour l’accélération du rythme de la croissance économique, l’approfondissement de la lutte contre la pauvreté, l’accroissement de la productivité agro-pastorale et la promotion de l’emploi dans le processus d’édification d’un Burkina émergent », selon le parlement burkinabé.


A l’analyse du budget 2011, il ressort que l’enseignement (préscolaire, primaire, secondaire et la recherche scientifique, la formation professionnelle et technique) bénéficie de 23,3% des dotations en 2011(contre 20,1% en 2010). Le secteur de la santé reçoit 10% du budget (contre 9% en 2010).


Quant aux secteurs économiques (emploi, agriculture, sylviculture, énergie, transports et communications), ils absorbent 20,5% du budget 2011 (contre 18,2% en 2010).


Pour le fonctionnement de l’administration publique, par contre, la part du budget alloué subit une baisse, passant de 29,7% en 2010 à 26% en 2011.


L’année 2011 verra le début de la mise en œuvre de la Stratégie de croissance accélérée et de développement durable (SCADD).


Le budget 2011 du Burkina épouse l’esprit de la SCADD une croissance très forte et donnera la possibilité de créer plus de richesses et lutter contre la pauvreté, a indiqué M. Bembamba.


afriqueavenir.org

Côte d'Ivoire: Laurent Gbagbo nomme à son tour son Premier ministre

lepoint.frCôte d'Ivoire: Laurent Gbagbo nomme à son tour son Premier ministre

Côte d'Ivoire: Laurent Gbagbo nomme à son tour son Premier ministre

Laurent Gbagbo, qui se revendique président de la Côte d'Ivoire comme son rival Alassane Ouattara, a nommé dimanche soir l'universitaire Gilbert Marie N'gbo Aké au poste de Premier ministre, a-t-on appris de source officielle.

M. Aké "est nommé Premier ministre, chef du gouvernement", selon un décret présidentiel lu à la télévision publique.

Cet économiste considéré comme proche de M. Gbagbo est président de la principale université d'Abidjan, dans le quartier chic de Cocody.

Sa nomination survient le jour même d'une visite de l'ex-président sud-africain Thabo Mbeki dépêché par l'Union africaine (UA), et quelques heures après la présentation du gouvernement dirigé par Guillaume Soro à la demande de M. Ouattara .

Chef de l'ex-rébellion des Forces nouvelles (FN) et Premier ministre de M. Gbagbo après avoir conclu avec lui en 2007 l'accord de paix de Ouagadougou, M. Soro a reconnu la victoire de M. Ouattara à la présidentielle du 28 novembre.

Le pays est en pleine tourmente depuis que le président sortant Laurent Gbagbo a été proclamé vendredi vainqueur de la présidentielle avec 51,45% des suffrages par un Conseil constitutionnel acquis à sa cause, qui a invalidé les résultats de la Commission électorale indépendante (CEI) donnant son rival en tête avec 54,1%.