20 novembre, 2010

Faible participation à la présidentielle au Burkina Faso

Les Burkinabè se sont rendus aux urnes ce dimanche pour le premier tour de l'élection présidentielle dont l'actuel chef de l'Etat, Blaise Compaoré, est le grand favori.

Selon un correspondant de Reuters, les électeurs ne se sont pas pressés dans les bureaux de vote, malgré l'appel du président.

"Je crois qu'il faut attendre la fin du scrutin pour apprécier, mais je pense qu'il faut que les électeurs participent massivement à ce vote parce que c'est un moment qui nous permet de faire le bilan, mais aussi de nous projeter vers l'avenir", a déclaré Blaise Compaoré, après avoir voté lui-même en milieu de matinée, à Ouagadougou.

Les résultats devraient être connus d'ici au 25 novembre.

Outre quelques retards constatés dans l'ouverture des bureaux de vote, on a pu remarquer l'absence des représentants de l'opposition dans de nombreux bureaux.

Le scrutin s'est toutefois déroulé dans le calme, mais les problèmes de cartes d'électeurs qui ont émaillé les préparatifs du scrutin ont persisté.

"Un quart des cartes que je devais distribuer n'ont pas été retirées et de nombreux électeurs se sont inscrits mais ne retrouvent pas leurs cartes", a expliqué à Reuter Awa Traoré, agent distributeur de cartes au bureaux de vote No1 de Koulouba, à Ouagadougou.

Blaise Compaoré reste néanmoins confiant. "Moi, je n'ai qu'une voix, donc il faut faire confiance au choix du peuple et nous attendons avec confiance ce choix", a-t-il indiqué.

Le président burkinabè, âgé de 59 ans, a pris le pouvoir en 1987 après la mort toujours inexpliquée de son prédécesseur Thomas Sankara.

INÉGALITÉS

Bien qu'il ait instauré le multipartisme, l'opposition reste cantonnée au rôle de faire valoir. En 2005, le chef de l'Etat a été réélu avec 80,3% des voix.

Pays enclavé de 15 millions d'habitants, le Burkina Faso a échappé aux troubles qui affectent ses voisins. Sur le plan économique, la hausse des cours de l'or et du coton ne l'a guère remonté dans le classement établi sur la base de l'Indice de développement humain des Nations unies. Au dernier pointage, le 4 novembre, il figurait en 161e position sur 169 et les inégalités y sont criantes.

"A Ouaga 2000, les fleurs ont droit à l'eau potable qui est inexistante dans les quartiers voisins", déplore Bénéwendé Sankara, principal adversaire du chef de l'Etat, évoquant le quartier huppé de la capitale dans les colonnes de Jeune Afrique.

Le chef de file de l'opposition, âgé de 51 ans, n'a obtenu que 4,93% des voix en 2005. Bien qu'il ait l'appui de sept formations, rares sont ceux qui le croient en mesure de faire de l'ombre au président sortant.

Avec le soutien de la France et des Etats-Unis, Blaise Compaoré a notamment négocié le règlement de la crise guinéenne. L'accord conclu le 15 janvier à Ouagadougou a ouvert la voie à l'élection présidentielle censée sceller le retour à l'ordre constitutionnel après le coup d'état militaire de décembre 2008.

Il aurait en outre convaincu le capitaine Moussa Dadis Camara, chef de la junte guinéenne, de ne pas regagner son pays après la tentative d'assassinat à laquelle il a échappée. L'officier vit toujours en exil à Ouagadougou.

Selon des rapports de l'Onu, le président burkinabé a en revanche soutenu les insurgés sierra-léonais pendant la guerre civile qui s'est achevée en 2002.

Les autorités ivoiriennes l'ont en outre accusé d'avoir pris le parti des rebelles après le coup d'Etat manqué de septembre 2002, ce qui ne l'a empêché de jouer ensuite les médiateurs.

Mathieu Bonkoungou, Jean-Philippe Lefief et Marine Pennetier pour le service français

Cameroun: Efala Nkonguep et les U-20 au Burkina Faso

Dans le cadre du tournoi du cinquantenaire du Burkina Faso prévu à Ouagadougou du 1er au 11 décembre 2010, les joueurs de l’Equipe Nationale Juniors dont les noms suivent sont convoqués au siège de la Fédération Camerounaise de Football le 22 novembre 2010, munis de leur matériel d’entraînement et leurs pièces d’identité en vue du stage préparatoire qui débutera à Yaoundé.

Il s’agit de :
1 – EFALA NKONGUEP (Fovu de Baham)
2 – TANGOUATIO Thierry (Sable de Batié, 04/05/1992)
3 – TCHUIKWA Yannick (Ouragan de Yaoundé)
4 – NGUESSI FANYEP Idriss (Etoa-Meki FC)
5 – KAME Jacques (Les Astres FC de Douala)
6 – OYONGO BITOLO Ambroise (Coton Sport de Garoua)
7 – FAI Collins GORAM (FC Bamenda)
8 – ATOUBA EMANE YAZID (Renaissance de Ngoumou)
9 – ABAH OWOUNDI Guy (Ouragan de Yaoundé)
10 – NSANGUE NSIA Alexandre (Union Sportive de Douala)
11 – Jusuah MBULUBA NDOH (Tiko United)
12 – BITANG Clarence (Les Astres FC de Douala)
13 – TCHUENTE Thierry (Les Astres FC de Douala) )
14 – EMA’A ATCHAM Bauris (Canon Sportif de Yaoundé)
15 – KOM Franck (Panthère de Bangangté)
16 – MBONGO AWANGUE (Coton Sport de Garoua)
17 – NGALAME Clovis (FC Bamenda)
18 – NJIE Clinton (Brasseries de Douala
19 – MEGOLA MVOM (Fortuna de Yaoundé)
20 – YEGA Clidford (FC Bamenda)
21 – OHANDJA (DAGA Douala)
22 – NANKEP KOUAMEDJO (Fortuna de Yaoundé)
23 – MAHAMAT AMADOU (Tiko United)
24 – FACK BAYOKOLACK (St Paul Warriors d’Ebolowa)
25 – MVOM BEYO’O (Fortuna de Yaoundé)

© Camer-sport avec : Fecafoot

Otan: sortie progressive d'Afghanistan et rapprochement immédiat avec Moscou

Hamid Karzaï et Anders Fogh Rasmussen le 20 novembre 2010 à Lisbonne
Hamid Karzaï et Anders Fogh Rasmussen le 20 novembre 2010 à Lisbonne Rafa Rivas AFP

Les dirigeants de l'Otan ont décidé samedi de retirer leurs troupes de combat d'Afghanistan d'ici quatre ans et gagné enfin la coopération de la Russie pour la mise en oeuvre d'un bouclier antimissile en Europe. Evènement

Ces décisions très attendues ont permis au secrétaire général de l'Otan Anders Fogh Rasmussen de parler d'"un des sommets les plus importants de l'histoire" de l'Alliance atlantique, qui aura également consacré une nouvelle stratégie pour la décennie ainsi qu'une transformation profonde de sa structure de commandement.

Les 28 chefs d'Etat et de gouvernement réunis deux jours à Lisbonne ont donné leur aval à une stratégie de sortie d'une majorité de leurs 150.000 soldats à mesure que la responsabilité des combats sera transférée à l'armée afghane, tout en s'engageant à soutenir à long terme le gouvernement de Kaboul.

"Nous avons lancé le processus par lequel le peuple afghan va redevenir maître de sa propre maison", a souligné M. Rasmussen.

Ce passage de relais devrait débuter au plus tard à l'été 2011, et se poursuivre jusqu'à la fin 2014.

Le président américain Barak Obama a affirmé que l'Otan avait réussi à "briser l'élan" des talibans. Un responsable de la Maison Blanche a néanmoins reconnu que de "durs combats" attendaient encore les pays de l'Isaf, la force internationale commandée par l'Otan, tandis que les talibans promettaient une nouvelle fois "la défaite" de l'opération alliée.

"Si les talibans ou qui que ce soit d'autre attend de nous voir dehors, ils peuvent l'oublier. Nous resterons aussi longtemps que nécessaire pour finir le travail", a affirmé M. Rasmussen.

Même si un des alliés les plus proches de Washington, le Royaume-Uni, s'est engagé, par la bouche du Premier ministre David Cameron, à avoir retiré toutes ses troupes de combat en 2015. Avec 10.000 soldats, le contingent britannique est le second en importance en Afghanistan.

M. Rasmussen a souligné qu'avec le président afghan Hamid Karzaï avait été conclu "un partenariat à long terme qui va perdurer au-delà de notre mission de combat".

Pendant la période de transition, au lieu d'être en première ligne, les troupes internationales exerceront de plus en plus un rôle de soutien et d'instruction militaire au profit de l'armée afghane. Mais elles continueront à l'exercer après 2014, a-t-il ajouté.

Cette décision marque cependant un tournant, qu'une certaine lassitude des opinions publiques occidentales laissait prévoir.

Après la mort vendredi d'un autre soldat, le bilan provisoire cette année est passé à 654 décès dans les rangs de l'Isaf, un record.

Autre événement phare de la journée, le sommet Otan-Russie, qui a permis d'abord aux dirigeants occidentaux d'obtenir de Moscou un clair signal d'appui à sa politique afghane.

"Notre sécurité est indivisible", a déclaré M. Rasmussen devant les 29 participants, dont le président Dmitri Medvedev.

Le dernier sommet Otan-Russie s'était tenu à Bucarest en avril 2008, mais la guerre russo-géorgienne d'août de la même année avait provoqué le gel de la coopération entre l'alliance occidentale et Moscou, avant que les deux parties ne s'entendent pour la relancer en 2009.

Un accord avec la Russie améliorant le transit ferroviaire d'équipements destinés aux troupes de l'Otan en Afghanistan via le territoire russe et des Républiques d'Asie centrale a été conclu, et quelque 21 hélicoptères de transport russe seront fournis à l'Afghanistan, une fois le financement bouclé.

Moscou a aussi consenti à relancer la coopération, suspendue depuis le début 2008, sur un programme de protection des soldats en opérations contre les missiles.

Mais surtout, malgré sa méfiance traditionnelle à l'égard de tout ce qui pourrait menacer sa force de dissuasion nucléaire, la Russie s'est ralliée à l'idée d'une coopération sur le bouclier antimissile destiné à protéger aussi le territoire européen.

"Nous avons des projets ambitieux, nous allons travailler tous azimuts y compris sur la défense antimissile européenne", a déclaré M. Medvedev en jugeant "révolue" la "période très difficile de tension" que venaient de traverser l'Otan et la Russie.

France 24 profiterait de l’absence d’une solide chaîne panafricaine

afrik.com France 24 se porte bien en Afrique, selon le porte-parole de la chaîne française d’actualité continue qui ne fait pas le poids face à CNN et BBC, ailleurs dans le monde. Selon Les Afriques, France 24 jouit d’une notable « percée » sur le continent qui l’encourage à s’intéresser à l’Afrique du Nord bien que l’entreprise soit périlleuse. Les Afriques estiment que la chaîne française comble le vide laissé par l’absence d’un véritable concurrent panafricain en dépit des tentatives comme Télésud, Africa 24, Africable et Vox Africa dont l’actionnariat est à majorité africain.

Madagascar : l’accès à l’aéroport sous la haute surveillance de la police


L’accès à l’aéroport sous la haute surveillance de la police (Sobika)

L’accès à l’aéroport international d’Ivato, à côté de la base aéronavale, est sous la haute surveillance de la police, et toute les voitures qui passent doivent être passées sous leur contrôle, a constaté vendredi un correspondant de l’agence Xinhua.

Le ministre de la Défense, Rakotoarimasy André Lucien, a appelé vendredi à travers les radios de la capitale les gens qui habitent près de l’aéroport à quitter ce lieu.

En effet il a lancé cette appel après que 12 généraux et officiers supérieurs des forces armées malgaches eurent déclaré mercredi dans une base militaire près de l’aéroport international d’Antananarivo que "toutes les institutions actuelles sont suspendues, le comité militaire pour le salut public qui vient d’être instauré s’occupe désormais des affaires nationales".

Les autorités de l’aéroport international d’Ivato, dans la capitale de Madagascar, ont pris des mesures de précaution en matière de sécurité de l’aéroport suite à l’appel du ministre de la Défense.

Les militaires en béret rouge de la Base aéronavale d’Ivato (Bani) ont renforcé le portail menant vers l’aéroport international d’Ivato.

Un jet matriculé 5RMG a été tracté d’un hangar de la base, tandis que d’autres avions et matériels roulants sur les pistes de l’aéroport d’Ivato ont été enlevés de la piste.

L’ASECNA a été fermée. Les personnels de l’Agence de la sécurité pour la navigation Aérienne (ASECNA) et les élèves des écoles voisines sont évacués.

Les éléments en uniforme bleu se mettent en formation devant le bureau de la compagnie aérienne Air Madagascar. Ce sont des forces spéciales. Seul un camion vide reste au milieu du camp.

La déclaration des officiers a créé des polémiques dans le pays, parce qu’elle émane des personnalités très connues dans le pays pour leurs réalisations militaires. Par exemple l’ancien ministre de la Défense de la HAT, le général Noël Rakotonandrasana, et le lieutenant colonel Charles Andrianasoavina, ancien chef de la Force d’intervention spéciale (Fis) créée par Rajoelina pour la protection de son pouvoir. Ces deux personnes sont les têtes des officiers mutins qui ont mis au pouvoir l’actuel président de la Haute Autorité de la Transition, Andry Rajoelina, le 17 mars 2009.

Quelques heures après la déclaration de ces militaires, le Premier ministre de la transition, le général Camille Vital, a annoncé que "des mesures ont déjà été prises par tous les responsables pour mater le mouvement".

Le commandant de la circonscription régionale de la gendarmerie nationale (CIRGN), Richard Ravalomanana, aurait négocié mercredi et jeudi avec les éléments qui ont annoncé l’instauration d’un directoire militaire mais ces derniers auraient refusé de le recevoir.

Pourquoi les Burkinabè boudent-ils la présidentielle ?

Entretien avec le Pr. Luc Marius Ibriga, universitaire et Président du Forum des Citoyens et Citoyennes de l’Alternance

La campagne électorale a pris fin ce samedi au Burkina Faso, dans l’indifférence quasi générale des Burkinabè pour le premier tour de la présidentielle demain 21 novembre. Assaillis par des besoins existentiels et désillusionnés par une démocratie essentiellement institutionnelle, les Burkinabè semblent se lasser de la politique.

De notre correspondant

La présidentielle emballe peu les citoyens burkinabè. La raison, explique le Pr Luc Marius Ibriga, enseignant à la faculté de sciences juridiques et politiques de l’Université de Ouaga II et Président du Forum des Citoyens et Citoyennes de l’Alternance, est fondamentalement liée au désenchantement démocratique des Burkinabè. Las de voir se réaliser toutes les promesses de bonheur attribuées à la panacée démocratique, ils auraient perdu toute confiance dans une classe politique peu crédible, occupée à des débats stériles, sans rapport aucun avec la pauvreté ambiante de l’électorat. Plus de la moitié des 7,5 millions d’électeurs potentiel ne s’est pas inscrite. Et les quelque 3 millions qui le sont ne disposent pas tous des pièces nécessaires pour voter. Dès lors, quel sera le taux de suffrage réellement exprimé pour cette élection de demain dimanche ? Là réside, selon le Pr Luc Marius Ibriga, l’unique enjeu de cette élection jouée d’avance. Enjeu crucial pour Blaise Compaoré afin d’embellir le score soviétique que lui promettent ses partisans et parvenir, du coup, à s’offrir l’once de légitimité nécessaire à la probable révision constitutionnelle attendue pour l’après-présidentielle. Entretien. Afrik.com : Pourquoi le peu d’enthousiasme des Burkinabè pour l’élection présidentielle ?
Luc Marius Ibriga :
Il y a une apathie des Burkinabè pour la politique et particulièrement pour l’élection présidentielle qui s’explique par trois principales raisons. La première, et la plus importante, a trait à la qualité médiocre de l’offre politique. Le système politique burkinabè est un système fermé, où le Congrès pour la Démocratie pour le Progrès, parti ultra majoritaire, a tout accaparé et a politisé l’administration publique. Conséquence : l’opposition est famélique et ne dispose pas de cadres et de moyens nécessaires pour construire véritablement une alternative. Découlant de la première, la deuxième explication tient à la faiblesse de la démocratie sociale. Le Burkina s’est évertué à construire la démocratie économique en promouvant le libéralisme économique et en érigeant des institutions et des systèmes politiques. Mais si cela a permis une certaine croissance économique, jusqu’à présent et depuis 1991, le Burkinabè moyen n’entrevoit aucun changement dans ses conditions de vie quotidienne. Il y a eu croissance mais il y a eu une polarisation des richesses. Et même les documents gouvernementaux sont prompts à l’écrire. La pauvreté a augmenté au Burkina Faso. Dès lors, le jeu politique devient un extra, c’est à dire quelque chose qui ne touche pas la vie des Burkinabè. D’ailleurs, un sondage du Centre pour la Gouvernance Démocratique, en 2005, montrait que les Burkinabè de façon majoritaire estimaient que leurs conditions de vie ne s’étaient pas améliorées. Pourtant, ils étaient prêts à voter pour Blaise Compaoré en première intention. Il y a donc une déconnexion entre ce que les gens perçoivent dans leur vie de tous les jours et la capacité à situer les responsabilités par rapport à la chose publique. Enfin, il y a une mauvaise perception du politique due aux politiciens eux-mêmes. Ils ont replongé les populations dans le système des promesses creuses dont elles s’étaient pourtant extirpées depuis la sécheresse des années 1970, où l’action des ONG les avait amenées à comprendre que ce sont elles-mêmes, à la base, qui devraient être les artisanes de leur changement. Mais la classe politique actuelle fait croire aux populations qu’elle peut quelque chose pour elles. Pourtant rien. Du coup, la politique apparaît aux yeux des populations comme un tissu de mensonges. Toute cette manière de faire doublée de l’impact infime des retombées économiques de la promesse démocratique sur le quotidien des droits économiques et sociaux des Burkinabè font que l’élection ne peut pas passionner les foules. L’électeur estime que son bulletin est inutile car il ne peut changer les choses.

Afrik.com : Réfuter un système dont on ne bénéficie d’aucun fruit et œuvrer au même moment à le perpétuer, cela semble tout de même paradoxal ! Le problème n’est-il pas aussi dû à une culture de non participation politique des Burkinabè dont un proverbe très usité en ce moment enseigne que quand on ne peut arrêter son voleur il faut l’aider à transporter son butin ?
Luc Marius Ibriga :
Je ne pense pas qu’on puisse parler de culture de non participation au Burkina Faso. Les Burkinabè sont très politisés. Le pluralisme politique a toujours été un élément fondamental dans la vie et l’histoire politique du Burkina. Même du temps de la Révolution de Thomas Sankara, des personnes n’ont pas hésité à clamer haut leur appartenance à des groupes politiques qui n’épousaient pas les idéaux de l’époque. J’insiste, le problème fondamental c’est le désenchantement des populations pour la démocratie qu’on avait présentée comme la solution miracle au mal burkinabè. Mais la démocratie n’a rien changé et ne profite qu’à une élite minoritaire. Cette apathie est un message envoyé aux gouvernants. Ils doivent comprendre qu’il faille changer la gouvernance pour qu’elle profite au plus grand nombre. Sinon, nous allons droit vers des mouvements violents comme ceux spontanés contre la vie chère.

Afrik.com : Peut-on incriminer la seule classe politique dans cet échec démocratique ? La société civile n’est-elle pas aussi comptable de cette apathie ?
Luc Marius Ibriga :
Bien sûr que les organisations de la société civile ont aussi leur part de responsabilité ! Elles auraient pu et dû inciter les populations à s’inscrire sur les listes électorales. Mais il ne faut pas surestimer leur influence dans l’espace politique burkinabè. Quand elle s’est inquiétée du faible taux d’inscription sur les listes électorales, le gouvernement a argué que cela importait peu qu’il y ait beaucoup ou peu d’inscrits. Que peut la société civile quand le gouvernement justifie la non-participation des citoyens par de telles arguties ? Quels messages peut-elle formuler pour inciter les gens à s’inscrire quand beaucoup vous rétorquent : « Qu’est-ce que mon inscription va changer sur le prix de l’huile, du riz du sucre ? »

Afrik.com : Ne s’agit-il pas là d’un fatalisme cultivé à dessein et entretenu comme tel ?
Luc Marius Ibriga :
Bien évidemment. Certaines forces travaillent à cela puisque nous avons connu au Burkina Faso toute une période de boycott. Une des franges de la société civile et des syndicats burkinabè sont sous influence de forces politiques clandestines mues par un projet révolutionnaire. Pour ces forces, la démocratie telle qu’elle se présente actuellement n’est pas la solution. Et ce faisant, on ne peut attendre de ces forces qu’elles œuvrent pour une incitation aux élections puisque leur objectif est de discréditer le système actuel pour mettre en avant le leur. Mais ceux qui vivent du système aujourd’hui et en profitent devraient faire en sorte qu’il y ait une inscription massive sur les listes électorales propres. Ce n’est pas le cas. Les conditions d’organisation de cette élection ne sont même pas réunies. La période des travaux champêtres choisie pour les inscriptions n’était pas propice pour la plupart des Burkinabè qui ne disposent pas de la carte nationale d’identité pour voter. En outre, le code électoral dans son article 53 demande que soient portés sur les cartes d’électeur, entre autres, la date et le lieu de naissance. Sur les cartes d’électeurs délivrées par la CENI, il ne figure que l’année de naissance qui est différente de la date de naissance. Quant au lieu de naissance, il n’y est tout simplement pas mentionné. Et là c’est un exemple parmi tant d’autres libertés que la CENI prend avec la loi électorale.

Afrik.com : Comment le médiateur Blaise Compaoré peut-il se battre pour des élections transparentes en Côte d’Ivoire et en Guinée, et est incapable d’organiser un scrutin propre chez lui ?
Luc Marius Ibriga :
Voilà pourquoi on est tenté de dire que c’est fait à dessein. On ne peut pas se faire le chantre de la carte d’électeur biométrique au Togo, Côte d’Ivoire et en Guinée, et refuser de le faire au Burkina Faso. On ne peut pas exiger que pour les élections des autres pays il y ait des listes fiables comme en Côte d’Ivoire pour qu’au Burkina Faso on argue qu’on peut retenir sa carte électorale avec un simple acte de naissance. Cela veut dire qu’au Burkina Faso le jeu politique n’est pas fait dans une totale transparence. Cela a du reste été souligné par tous les observateurs de l’élection présidentielle de 2005.

Afrik.com : De quelle légitimité peut se prévaloir alors le candidat qui sera élu avec une faible participation conjuguée à une mauvaise organisation de l’élection ?
Luc Marius Ibriga :
Le taux de participation est l’enjeu majeur de cette élection. Avec moins de la moitié du potentiel électoral inscrit sur les listes électorales, le risque que Blaise Compaoré soit mal élu est évident. Et toutes les forces politiques qui soutiennent la candidature de Blaise Compaoré en sont conscientes et font tout pour inciter le plus grand nombre d’inscrits à participer à l’élection afin de garantir à Blaise Compaoré une légitimité. Même la commission électorale a intégré cette donne en refusant le croisement de sa liste d’inscrits avec le fichier de l’Office Nationale d’Identification, ce qui aurait selon toute vraisemblance ramené le nombre d’électeurs inscrits à 1 million. On se retrouve dans la même situation qu’à l’élection de 1991, où la légitimité de Blaise Compaoré était douteuse. Le président lui même est conscient de la situation car il risque d’être mal élu. Et toute la suite du mouvement annoncé pour les reformes institutionnelles dépendra peut-être de cette légitimité. Du reste, quel que soit le candidat qui sera élu, il sera mal élu.

Afrik.com : Pensez-vous que le fait d’être mal élu pourrait réfréner Blaise Compaoré dans son ardeur de lever la limitation des mandats présidentiels ?
Luc Marius Ibriga :
Un faible taux de suffrages exprimés dimanche fera réfléchir Blaise Compaoré. Si le président est mal élu, la tendance sera plus au consensus. C’est son dernier mandat constitutionnel, donc il a les coudées franches pour prendre les décisions les plus ingrates et les plus impopulaires dans le sens d’une plus grande démocratie. Dès lors, il faudrait utiliser ce quinquennat pour véritablement mettre le Burkina sur la voie de la démocratie. Pour cela, il faudra de façon consensuelle que nous discutions sur comment nous voulons que notre démocratie fonctionne. Au cas contraire, on verra de plus en plus se former une coalition pour s’opposer à ce projet visant à s’éterniser au pouvoir, même dans les rangs du CDP. Aujourd’hui, il y a un besoin de changement et de modification du spectre politique. L’élite politique actuelle ne semble pas répondre aux aspirations du plus grand nombre.

VATICAN Benoît XVI admet l'usage du préservatif "dans certains cas"

Source Reuters

Benoît XVI admet l'usage du préservatif "dans certains cas"

Le second livre-entretien de Benoît XVI avec Peter Seewald sort mardi en France © Abaca

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Dans un livre d'entretiens à paraître mardi, Benoît XVI reconnaît pour la première fois que l'usage du préservatif peut être justifié "dans des cas particuliers". Le quotidien L'Osservatore Romano, organe du Vatican, publie samedi les bonnes feuilles de l'ouvrage intitulé Lumières du monde - le pape, l'Église et les signes du temps, constitué d'entretiens accordés fin juillet au journaliste allemand Peter Seewald.

Le souverain pontife cite l'exemple de l'utilisation du préservatif par des prostitués masculins comme un "premier pas vers la moralisation". "Mais ce n'est pas la façon à proprement parler de venir à bout du mal de l'infection du VIH. Cela doit réellement se produire dans l'humanisation de la sexualité", ajoute le pape allemand.

Par le passé, certains dignitaires de l'Église catholique ont évoqué l'usage de préservatifs dans des cas limités pour enrayer la progression du sida comme un moindre mal. Mais c'est la première fois que Benoît XVI mentionne cette possibilité.

Inauguration en Chine d'un Centre pour les PME européennes !

Un " Centre pour les petites et moyennes entreprises de l'Union européenne " a été inauguré le 5 novembre 2010 à Pékin par Antonio Tajani, vice-président de la Commission européenne et Commissaire à l'industrie et à l'entrepreneuriat. Financé par la Commission européenne, ce Centre fournira des informations, des conseils, des formations et des possibilités de rapprochement aux PME européennes souhaitant exporter ou investir sur la marché chinois.

Le Centre pour les PME de l’UE aidera les PME européennes à surmonter les difficultés qu’elles rencontrent lorsqu’elles opèrent sur le marché chinois, en particulier durant les phases initiales de développement commercial. Les entreprises européennes pourront s’adresser au Centre pour obtenir des informations sur des sujets tels que la procédure d’enregistrement d’une société en Chine, les contrats d’embauche pour le recrutement de personnel local ou la procédure de certification de normes techniques.

Le Centre contribuera à renforcer les relations commerciales entre l’UE et la Chine, tout en intensifiant la coopération et les investissements directs étrangers.

Le Centre sera géré par un groupement de chambres de commerce européennes, dirigé par le China-Britain Business Council et constitué des chambres de commerce française, allemande, italienne, espagnole et du Benelux basées à Pékin, ainsi que de la Chambre de commerce de l’Union européenne en Chine et de l’association Eurochambres. Il collaborera avec les organisations de soutien aux entreprises implantées en dehors de Pékin et, en particulier, avec les points du Réseau Entreprise Europe établis dans toute la Chine. Le programme Réseau Entreprise Europe permet aux organisations chinoises de soutien aux entreprises et aux technologies d’établir des liens avec environ 600 centres similaires en Europe et dans d’autres pays, ainsi que d’échanger des informations sur les débouchés commerciaux. Le Centre sera pleinement opérationnel en janvier 2011.


Un autre centre du même type pourrait être créé en Inde, en réponse à la demande qui en a été faite dans le cadre du Small Business Act, la principale initiative de l'UE en faveur des PME européennes.

Fusillade à Marseille : un adolescent tué et un garçon de 11 ans grièvement blessé

ladepeche.frJacques Dallest le 24 septembre 2009 à Marseille
Jacques Dallest le 24 septembre 2009 à Marseille Gerard Julien AFP

Un adolescent de 16 ans, connu des services de police, a été tué vendredi soir, au cours d'une fusillade dans une cité des quartiers nord de Marseille, a-t-on appris samedi de source proche de l'enquête.

Une jeune garçon de 11 ans a également été grièvement blessé par balles au dos, au bras et à la jambe, dans la fusillade qui s'est déroulée aux alentours de 22H00 à la cité Le Clos La Rose (13e arrondissement), selon la même source.

Selon les premiers éléments de l'enquête, les coups de feu ont été tirés depuis deux voitures à bord desquelles plusieurs personnes, armées notamment de fusils d'assaut kalachnikov, avaient pris place pour ce qui s'apparentait à une "expédition punitive" liée à un trafic de drogue.

Le jeune de 11 ans que les enquêteurs soupçonnent d'être un guetteur dans le cadre du trafic de stupéfiants, a été pris en charge sur place par les marins-pompiers avant d'être conduit à l'hôpital de permanence tandis que celui de 16 ans s'est rendu par ses propres moyens à l'hôpital avant d'y décéder des suites de ses blessures.

Le procureur de la République de Marseille, Jacques Dallest, s'est rendu sur place et la brigade criminelle a été saisie du dossier.

Les fusillades à l'arme lourde se sont multipliées ces derniers temps dans la région marseillaise.

Samedi soir, un homme de 30 ans a été blessé par balles dans la proche banlieue de la ville, sur la commune des Pennes-Mirabeau (Bouches-du-Rhône), par des individus à bord de deux voitures et armés notamment de fusils d'assaut Kalachnikov.

Le 12 novembre, un homme de 22 ans avait également été assassiné à la Kalachnikov, dans les quartiers nord de Marseille.

Depuis le début de l'année, une quinzaine de règlements de comptes similaires non élucidés, sur fond de trafic de drogue, ont eu lieu dans les Bouches-du-Rhône, et plus particulièrement dans la région marseillaise.

Burkina Faso: le kg de coton à 200 F CFA, soit 0,30 euro !

L'Association Interprofessionnelle du Coton du Burkina Faso (AICB) a annoncé le 18 novembre à Bobo-Dioulasso sa décision de porter de 182 à 200 Francs CFA, soit environ 0,30 euro, le prix du kilo de coton graine de premier choix;
ceci au moyen d'une ristourne additionnelle (18 Francs CFA) de la saison cotonnière 2010-2011.

Une partie de cette ristourne sera versée immédiatement aux cotonculteurs au lieu de mai 2011.

L'AICB estime que la bonne tenue des cours du coton justifie cette décision.

Côte d’Ivoire : Ouattara « propose » le poste de PM au PDCI

Alassane Dramane Ouattara du RDR (G) et Henri Konan Bédié du PDCI (Ph : Abidjan.net - Dr)

(AfriSCOOP Abidjan) — "J’ai proposé au Conseil Politique que le poste de premier ministre sera confié au PDCI après cette élection", a déclaré, samedi à Abidjan, Alassane Dramane Ouattara, candidat du Rassemblement des républicains (RDR), que soutient la coalition de l’opposition, le Rassemblement des Houphouëtiostes pour la Démocratie et la Paix (RHDP).

Il a pris cette décision lors de la première réunion du Conseil Politique qui a duré une heure au siège du Parti Démocratique de Côte d’Ivoire (PDCI-RDA), quartier général de la coalition, à Abidjan.

Au cours de cette consultation, le candidat du RDR crédité de 32,07% du suffrage exprimé au 1er tour de l’élection présidentielle du 31 octobre a "condamné avec la dernière énergie l’agression", vendredi, du QG du RHDP par de jeunes étudiants.

Le RHDP commence la campagne électorale par un meeting le même samedi au Palais des sports de Treichville, l’un des grands complexes sportifs d’Abidjan.

La campagne d’une durée d’une semaine devrait déboucher le 28 novembre sur le deuxième tour de l’élection présidentielle ivoirienne.

Le président Laurent Gbagbo, crédité de 38,04% des voix lors du premier tour, et l’ancien premier ministre Alassane Ouattara ont été qualifiés pour le second tour du scrutin à l’issue du premier tour du 31 octobre dernier.

Plusieurs milliers de personnes défilent dans le calme à Lisbonne

Des manifestants anti-Otan à Lisbonne, le 20 novembre 2010
Des manifestants anti-Otan à Lisbonne, le 20 novembre 2010
Des manifestants anti-Otan à Lisbonne, le 20 novembre 2010 Francisco Leong AFP

ladepeche.FR Plusieurs milliers de personnes ont défilé dans le calme samedi après-midi au centre de Lisbonne pour protester contre le sommet de l'Otan, qui se tient depuis vendredi dans la capitale portugaise.

Quelque 30.000 personnes selon les organisateurs, près de 10.000 d'après les estimations de la presse, ont manifesté à l'appel de la campagne de la plateforme "Paz Sim, Nato Nao" ("Oui à la paix, non à l'Otan") regroupant une centaine d'organisations pacifistes, syndicats de gauche, le Parti communiste et les Verts.

"Dissolution de l'Otan tout de suite", "fin des armes nucléaires" et "non à la militarisation de l'UE", proclamaient les banderoles exhibées par les manifestants au milieu d'une foule de drapeaux rouges du parti communiste portugais.

Survolée par un hélicoptère de la police, la manifestation était encadrée par un imposant dispositif de sécurité.

Fait rare au Portugal, un service d'ordre, composé de plusieurs dizaines de personnes, avait pour mission "d'empêcher l'infiltration de gens venus créer des troubles", a expliqué un de ses membres à l'AFP.

Environ une centaine de manifestants, dont quelques jeunes brandissant des drapeaux anarchistes ou déguisés en clowns, ont été maintenus à l'écart du cortège principal, qu'ils ont suivi entourés d'un large cordon de policiers anti-émeutes sans provoquer d'incident.

Burkina Faso : 3.000 observateurs pour surveiller le scrutin du 21 novembre

Un total de 3.000 observateurs nationaux et internationaux sillonneront le Burkina Faso pour suivre le bon déroulement de l’élection présidentielle qui aura lieu le 21 novembre, avec 7 candidats en lice, dont le président sortant Blaise Compaoré.

La campagne électorale, ouverte le 31 octobre, s’est terminée le 19 novembre. Plus de 3,2 millions d’inscrits sur un potentiel électoral de plus de 7 millions de personnes seront appelées aux urnes pour élire celui qui, les cinq prochaines années, présidera aux destinées du Burkina Faso.

Au total 800 journalistes nationaux et étrangers ont été accrédités pour ce scrutin.

A 48 heures du scrutin, certains défis restent à relever par la Commission électorale nationale indépendante (CENI). Il s’agit notamment du déploiement du matériel électoral qui est en cours et de la centralisation des résultats après le vote.

Les observateurs auront la tâche d’apprécier et de constater le travail d’organisation et la bonne tenue du scrutin dans les 12. 703 bureaux de vote disséminés à travers tout le pays.

Faisant le point après une rencontre avec les observateurs, vendredi à Ouagadougou, le président de la CENI, Moussa Michel Tapsoba a expliqué que sa structure initie de telles rencontres à la veille de chaque élection.

"Nous leur avons fait le point des préparatifs du scrutin afin qu’ils soient situés avant de se déployer sur l’ensemble du territoire national", a fait remarquer M. Tapsoba, précisant que le matériel électoral se trouve déjà au niveau des communes.

Selon les instructions de la CENI, à partir de samedi à midi, le matériel va être déployé dans les bureaux de vote.

Le premier responsable de la CENI a donné le 25 novembre au plus tard pour livrer les résultats et il pense pouvoir tenir ce pari.

Le budget de cette présidentielle s’élève à environ 12,5 milliards de FCFA, qui viennent du budget national. (Xinhua)

Obama: Hard to Anticipate US Role In Afghanistan in 2014

President Barack Obama says it is “hard to anticipate” what the U.S. role in Afghanistan will be in 2014, tempering earlier NATO statements that international forces would hand over military control to Afghan forces in 2014.

Mr. Obama said it is his goal that by 2014, U.S. forces will not still be engaged in combat operations “of the sort we are involved in now,” but he said he will make a final decision on that issue “when I get there.”

His comments contrasted with NATO chief Anders Fogh Rasmussen’s statement that he did not foresee foreign troops in a combat role in Afghanistan after 2014.

Mr. Obama was speaking at the close of a two-day NATO summit meeting in the Portuguese capital of Lisbon that covered Afghanistan and a number of other security topics.

Afghan President Hamid Karzai, who was at the summit, welcomed the NATO leaders’ decision on what he called the “effective, irreversible and sustainable” transition.

Rasmussen said he is “confident” the parties could meet the 2014 deadline, but did add that the move would depend on the security situation in Afghanistan.

NATO leaders also met with Russian President Dmitry Medvedev on Saturday in a gathering that Rasmussen described as a “turning point” in relations between Moscow and the Western military alliance.

Rasmussen announced at the end of the NATO-Russia Council meeting that Moscow had taken the historic step to begin working with NATO on missile defense.

The NATO chief also said they had already reached a deal to expand the transit of equipment through Russia to support NATO troops in Afghanistan.

On Friday – the opening day of the summit – the NATO leaders also agreed to a new, 10-year mission statement for the military alliance. It lays out how the organization plans to meet the security challenges of the 21st century.

NATO members also backed the approval of a START missile pact. Mr. Obama has called on the U.S. Senate to ratify the treaty between Moscow and Washington, aimed at cutting deployed nuclear weapons by about 30 percent.

Burkina Faso : Les Occidentaux ont volé les œufs, Compaore tue la poule !

AfriSCOOP

Blaise Compaoré, président sortant et candidat à la présidentielle au Burkina Faso (DR)

(AfriSCOOP Analyse) — Il n’y aura aucun suspense. « Bref, il n’y aura rien à voir ; circulez ! », peut-on résumer l’issue prévisible de l’élection présidentielle qui aura lieu dimanche prochain. Plus de 23 ans après son accession au pouvoir, le président Blaise Compaore réaffirme donc à la face du monde qu’il est un célèbre médiateur, mais un médiateur voleur d’élections.

Blaise Compaoré a contribué à sauver la vie ou le destin de plusieurs Ouest-africains, mais oublie depuis 1987 d’offrir un avenir radieux et irréversible à ses compatriotes. Oui, le Burkina Faso a fait un pas dans la maîtrise du secteur de l’artisanat, de la transformation ingénieuse des fruits tropicaux et de leur exportation. Oui, également, le Burkina dispose d’une capitale dont les rues principales bénéficient d’un bon adressage et sont généralement maintenues propres. Oui aussi, Ouagadougou, la principale ville du Burkina dispose d’un quartier de ““haut standing” appelé « Ouaga 2000 ». On pourra par ailleurs mettre à l’actif du bilan positif du pays de Sankara (sous l’ère Compaore) son organisation d’une multitude de rencontres internationales. Des actions positives qui, hélas, ne remplissent pas quotidiennement le ventre des 15 millions des Burkinabé.

Blaise Compaore, un arbre qui cache la misère de ses compatriotes

« Les rues de Ouaga donnent d’une manière générale l’apparence que le Burkina dispose d’un bon réseau routier. Rentrez dans les ruelles de cette ville et vous verrez », commente un journaliste burkinabé qui couvre régulièrement les nombreux voyages à l’étranger du président-voyageur Compaore. Que la vie à Ouagadougou serait belle si toutes les rues et ruelles offraient le visage de la célèbre avenue « Kwame N’krumah ». Des négligences de développement qui dénotent les nombreux manquements du régime de l’ex-compagnon de T. Sankara, en matière de l’instauration au Burkina d’une véritable culture démocratique. Des tares qui se font sentir honteusement en cette période électorale qui emballe très peu, de l’avis de nombreux observateurs, l’électorat local.

Aux dires de Me B. Sankara (principal adversaire de l’actuel locataire du « Palais Kossiam », palais présidentiel, au scrutin de dimanche prochain), le Burkina qui s’est évertué ces dernières années à donner des leçons de démocratie et de concorde nationale à diverses Républiques ouest-africaines, ne dispose pas d’un fichier électoral sécurisé fondé sur des cartes numérisées comme M. Compaore l’a pourtant recommandé dans diverses médiations. Autant de paramètres qui enlèvent l’envie de voter aux « hommes intègres ». Conséquence, sur les 07 millions de potentiels électeurs, moins de la moitié s’est inscrite sur les listes électorales. « La photographie de l’ambiance électorale en ce moment dans mon pays est simple : bon nombre de partisans du Cdp (au pouvoir) sont déçus, et les sympathisants de l’opposition se sentent floués par leurs leaders », commente un Burkinabé.

Grosso modo donc, sur les 156 formations politiques du pays berceau du Fespaco, le Cdp écrase tout le monde. Raison d’ailleurs pour laquelle de la douzaine de candidatures lors de la précédente présidentielle (en 2005), B. Compaore en soit réduit cette année à affronter seulement 06 concurrents. Autrement dit, sur la terre du célèbre Joseph Ki-Zerbo, l’opposition est quasi broyée, et le Cdp est hyper puissant…

« L’Européen a volé les œufs, l’Africain a tué la poule », paraphrase le chanteur burkinabé Zedess dans une nouvelle chanson. Une chose est dorénavant claire : les « hommes intègres » ne pourront plus mettre sur le dos de l’Occident leur retard en matière de développement qui leur vaut habituellement des places peu enviables sur l’indice du développement huma in. La méningite et le paludisme pourront donc encore emporter des vies humaines au Burkina ; en attendant la fin ou le succès international d’autres médiations de l’enfant terrible de Ziniaré.

Burkina Faso President Seen Winning Sunday Election

Burkina Faso holds a presidential election Sunday with the incumbent, Blaise Compaore, heavily favored to win against a divided opposition and extend his 23-year rule of the West African nation.

Mr. Compaore took power in a 1987 coup and has stood in three subsequent elections, winning seven-year terms in 1991 and 1998 in polls boycotted by the opposition. He later won a five-year term in 2005 with 80 percent of the vote against weak rivals.

President Compaore faces six other candidates in Sunday’s election, including opposition leader Benewende Sankara, who finished second in 2005 with almost five percent of the vote.

Reports from Burkina Faso say election campaigning has been subdued and apathy is high among the country’s 3.2 million registered voters.

Mr. Compaore leads one of the world’s poorest countries but has overseen a recent boom in gold production that has helped to diversify the agriculture and livestock-dependent economy. Critics say he has been unable to address Burkina Faso’s poverty and unemployment.

Before the 2005 election, Burkina Faso introduced a limit on presidential terms, saying presidents can serve for a maximum of two five-year periods. The measure was not retroactive.

Mr. Compaore’s ruling Congress for Democracy and Progress party said earlier this year that it wants to abolish the presidential term limit.

Some information in this story was provided by AFP and Bloomberg.

Mystère dans le Finistère après la découverte d'un couple tué et brûlé

.lepoint.frMystère dans le Finistère après la découverte d'un couple tué et brûlé

L'enquête sur la découverte des corps carbonisés de deux retraités dans leur maison de Bourg-Blanc dans le nord Finistère a été relancée samedi par la présence de coups portés à l'arme blanche sur le corps de l'homme et s'oriente désormais vers un double homicide au mobile inconnu.

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L'enquête sur la découverte des corps carbonisés de deux retraités dans leur maison de Bourg-Blanc dans le nord Finistère a été relancée samedi par la présence de coups portés à l'arme blanche sur le corps de l'homme et s'oriente désormais vers un double homicide au mobile inconnu.

Depuis jeudi soir le lotissement où ont été retrouvés les corps, un peu à l'écart de la commune de Bourg-Blanc, est bouclé par la gendarmerie qui n'y laisse accéder que les riverains.

C'est ici que s'est déroulé le drame révélé jeudi par un appel du fils aîné des retraités qui s'inquiétait de ne pas avoir de nouvelles de ses parents âgés d'une soixantaine d'années.

Arrivés sur place vers 19H00, les pompiers ont dû fracturer un volet pour pénétrer dans le pavillon fermé à clé, avant de faire leur macabre découverte dans la cuisine: deux corps carbonisés, celui de la femme même "charbonné", selon le procureur de la République de Brest Bertrand Leclerc, ne laissant encore apparaître qu'une jambe.

La cuisine, dévastée, a été soufflée par une explosion entendue par des voisins en milieu d'après-midi, une cloison a été arrachée. Dans différentes pièces de la maison des traces de sang ont aussi été découvertes.

Selon le scénario envisagé par le procureur le couple a été poignardé à son domicile et les corps, aspergés d'un produit inflammable, ont été incendiés.

Le feu s'est ensuite propagé dans la cuisine avant que des vapeurs combustibles ne provoquent une déflagration qui a soufflé une cloison et éteint les flammes de l'incendie, a-t-il expliqué.

Sur le corps de l'homme, le plus préservé, "les légistes ont identifié 29 traces de plaies par arme blanche", a expliqué samedi M. Leclerc. Malgré l'état du corps de la femme, des traces de sang ont pu y être retrouvées.

Samedi, les investigations technique continuaient sur place pour tenter de comprendre ce qui a pu se passer.

"Le crime de rôdeur n'est pas forcément la thèse privilégiée, mais aucune hypothèse n'est exclue", selon le procureur car sur place "Il n'y avait pas de trace d'effraction et les pièces ne semblent pas avoir été fouillées".

En raison de l'incendie qui a éliminé de nombreuses preuves matérielles, le procureur s'attend à une enquête "très technique et difficile".

Une quarantaine de gendarmes de la section de recherches de Rennes et du groupement de gendarmerie du Finistère ont été mobilisés sur cette affaire dans laquelle, même s'il semble que les corps découverts soient "selon toute vraisemblance" bien ceux des deux retraités, les corps, très abîmés, ne sont pas identifiables, selon le procureur.

L'homme, ancien informaticien dans un groupe laitier, était en retraite depuis un an. Il participait à une commission extra-municipale sur l'aménagement du bourg. Son épouse, retraitée depuis le mois de juin, était agent administratif au tribunal de Brest.

"C'était des gens sans histoires", a assuré le procureur.

"Les gens sont choqués, certains ont peur, c'était des gens discrets, sans problèmes", a dit à l'AFP Jean-Paul Berthouloux, maire de Bourg-Blanc. "Ici, c'est une commune rurale tranquille".

Etats-Unis: contrôles plus rapides en vue pour les pilotes dans les aéroports

Des pilotes et hôtesses de l'air à l'aéroport de Fiumicino, à Rome, le 4 avril 2008

Des pilotes et hôtesses de l'air à l'aéroport de Fiumicino, à Rome, le 4 avril 2008 Andreas Solaro afp.com

L'administration américaine de la sécurité des transports (TSA) a annoncé vendredi des procédures de sécurité accélérées pour les pilotes d'avions commerciaux qui avaient protesté contre le fait d'être soumis comme les passagers aux nouveaux contrôles plus serrés.

"Les pilotes sont des partenaires de toute confiance qui assurent la sécurité de millions de passagers chaque jour", a déclaré dans un communiqué le directeur du TSA, John Pistole.

"Permettre à ces pilotes en uniforme, dont l'identité à été vérifiée, de passer un contrôle accéléré est judicieux pour la sécurité et un meilleur usage de nos ressources", a-t-il ajouté.

La TSA a déployé des scanners corporels depuis 2007, dont 315 sont déjà installés dans 65 aéroports et 450 de plus sont en passe d'être mis en service.

Passagers, membres d'équipages, y compris les pilotes, sont sélectionnés au hasard pour passer à travers ces installations. Ils peuvent refuser et sont alors sujets à une palpation "renforcée", y compris de leurs parties intimes.

Les pilotes s'étaient vivement opposés au fait d'être également sujets à ces contrôles. La décision de la TSA de ne plus les soumettre à ces contrôles a été aussitôt saluée par le président de l'Association des pilotes américains (Air Line Pilots Association/ALPA).

"Un système amélioré de vérification des pilotes offrira un niveau accru de sécurité tout en leur permettant de passer plus rapidement les contrôles. Ils seront traités comme des professionnels d'une façon qui reflète leur statut de partenaire de confiance et responsables", a déclaré John Prater, président de l'ALPA.

© 2010 AFP

Pilots get reprieve from new U.S. screening checks

A security official demonstrates a full body scanner during a photocall at Departure Gate 2 at Hamburg Airport in Hamburg September 27, 2010. REUTERS/Christian Charisius

WASHINGTON | Fri Nov 19, 2010 7:01pm EST

WASHINGTON (Reuters) - U.S. airline pilots will be allowed to bypass new heightened security screening at U.S. airports, the Transportation Security Administration said on Friday, relenting after a lawsuit and outcry that pilots already undergo rigorous background checks.

Pilots have complained bitterly they should not have to go through new full-body scanners or be subjected to thorough patdowns when they already go through extensive security checks and control the airplane.

"Allowing these uniformed pilots, whose identity has been verified, to go through expedited screening at the checkpoint just makes for smart security and an efficient use of our resources," TSA Administrator John Pistole said in a prepared statement.

The TSA, created after the September 11 attacks against the United States in 2001 by al Qaeda militants using hijacked passenger planes, has been under fire since introducing more rigorous screening procedures last month.

The extra security, which comes just before a busy travel season over the Thanksgiving and Christmas holidays, followed two plots against the U.S. aviation system in the past year.

A Nigerian man tried to detonate explosives hidden in his underwear aboard a U.S. flight from Amsterdam to Detroit last Christmas. Last month, two packages stuffed with explosives made it aboard two U.S. cargo flights overseas.

The Yemen-based group al Qaeda in the Arabian Peninsula claimed responsibility for both plots.

Complaints have flooded in that the new measures are too invasive and violate constitutional and privacy rights.

While Pistole has acknowledged the procedures are more invasive, he and administration officials have said they are necessary to prevent someone from smuggling a bomb or weapon aboard a plane.

'COMMON SENSE, RISK-BASED APPROACH'

Responding to the outcry, the TSA has agreed its screeners will no longer conduct patdowns of children aged 12 or younger.

Pilots will be able to skip the new screening checks if they are employed by a U.S. carrier, are on airline business and in uniform. They will have to show their airline identification and a second form of identification, which will be checked against crew databases, the TSA said.

They could still be subject to random screening, the TSA said. The new rules do not apply to flight attendants.

"Establishing a secure system to positively identify and verify the employment status of uniformed pilots is a common sense, risk-based approach that allows TSA to dedicate more resources to unknown threats," Paul Onorato, president of the Coalition of Airline Pilots Associations, said in a statement.

Earlier this week, two veteran pilots filed a lawsuit against the TSA and Department of Homeland Security arguing the patdowns and full-body scans violated protections against unwarranted searches afford by the U.S. Constitution.

Supporters Of Ivory Coast Candidates Clash

Witnesses in Ivory Coast say fighting broke out Friday evening between supporters of rival candidates in the country’s presidential election, leaving at least five people injured.

Witnesses say several hundred youths clashed in the main commercial city of Abidjan before police dispersed them with tear gas.

The November 28 presidential runoff pits President Laurent Gbagbo against former prime minister Alassane Ouattara, the conclusion of Ivory Coast’s first presidential election since a 2002 civil war. The first round of balloting in late October was peaceful.

Earlier Friday, an international media watchdog group urged Ivory Coast news organizations to refrain from bias and inflammatory language leading up to the vote.

Reporters Without Borders says several newspapers have been devoting more space to articles alleging that one of the two candidates wants to “destabilize” the country.

The Paris-based group also says two state-owned broadcast stations have been displaying what it calls a “strong bias” towards the incumbent candidate, President Gbagbo.

President Gbagbo’s term officially ended in 2005. However, new elections were repeatedly postponed because of a failure to disarm rebels and disputes over voter registrations.

Some information in this story was provided by AFP and Reuters.

Factbox: Doves win out over hawks in latest Fed move

U.S. Federal Reserve Chairman Ben Bernanke may have faced less resistance from fellow policymakers than earlier thought as he led the U.S. central bank to a consensus in favor of a $600 billion bond-buying program.

Several Fed officials have publicly rallied behind the policy after it drew a rising chorus of criticism from U.S. lawmakers and foreign capitals alike.

The following is a rating of where Fed policymakers stand on a scale of 1 to 5, with 1 signifying "doves," most likely to support monetary easing and 5 representing "hawks," most likely to oppose it.

1 -- CHICAGO FED PRESIDENT CHARLES EVANS (2011 voter)

Evans has been outspoken in supporting further Fed easing.

"The magnitude of resource slack, combined with the fact that inflation has been running below the level I consider consistent with long-term price stability, suggests to me that it would be desirable to increase monetary policy accommodation," Evans said on October 19.

Evans has also advocated that the Fed temporarily target a higher level of inflation than is normally desirable -- a controversial approach called price-level targeting -- to drive down real interest rates and restore growth.

1 -- NEW YORK FED PRESIDENT WILLIAM DUDLEY (permanent voter)

Dudley has been an outspoken advocate of further easing and has defended the action strongly.

"We have no goal in terms of pushing the dollar up or down," he told The New York Times in an interview published November 16. "Our goal is to ease financial conditions and to stimulate a stronger economic expansion and more rapid employment growth."

"This exit could be years away," he told CNBC in a separate interview aired on the same day. [ID:nN16272043] "It's going to make the economy grow a little bit faster. It's going to generate a little bit more employment growth. But you know, we have a long bumpy road to travel."

1 -- BOSTON FED PRESIDENT ERIC ROSENGREN (2010 voter)

Rosengren has advocated aggressive Fed action in the face of a flagging recovery and has defended the move since it was announced.

"I am certain that our purchases over time will contribute to lower rates than we would otherwise be seeing," he said November 17.

1 -- FED GOVERNOR DANIEL TARULLO (permanent voter)

Tarullo, an appointee of President Barack Obama, focuses on bank supervision and does not speak frequently about the outlook for the economy or policy. He has, however, been supportive of quantitative easing and analysts expect he would back a further round of support.

"The relatively modest pace of recovery, the continued high rate of unemployment, subdued inflation trends and well-anchored inflation expectations together suggest that the need for highly accommodative monetary policies will not diminish soon," Tarullo said on April 8.

1 -- FED VICE CHAIR JANET YELLEN (permanent voter)

Yellen, firmly in the pro-easing camp when she was president of the San Francisco Federal Reserve Bank and Obama tapped her to be vice chair of the Board of Governors, took no one by surprise with her vigorous defense of the Fed's latest move.

"This should not be regarded as some sort of chapter in a currency war," she told The Wall Street Journal in an interview published November 15.

"I don't think this is a panacea. But the question is: Do we have an effective policy that we can adopt?

"If we do, and it actually produces expected benefits and addresses risks that we face, then there is a clear case for doing it."

2 -- FED GOVERNOR SARAH RASKIN (permanent voter)

The views of Raskin, a recent Obama appointee, on monetary policy are not well known. In her confirmation hearing, however, she called for a renewed focus on the full employment side of the Fed's dual mandate, suggesting she embraces easing measures.

Raskin's background as a regulatory official for the state of Maryland and as a Democratic Senate aide suggest she will likely not want to be pigeonholed as a hawk or dove and will want to evaluate easing on its merits to be certain exit strategies are solid.

She is also likely to be concerned about the possibility of asset bubbles and could be open the central bank actions to thwart the boom and bust cycle.

2 -- FED CHAIRMAN BEN BERNANKE (permanent voter) Bernanke's view carried the day at the Fed, and all but one of the voting policymakers fell in line behind him on November 3.

The Fed chief offered an extensive rationale for easing and a rebuttal to critics November 18, saying if the Fed could have lowered interest rates, it would have. Sluggish growth, stubbornly high unemployment and falling inflation forced the Fed's hand, he said.

"On its current economic trajectory the United States runs the risk of seeing millions of workers unemployed or underemployed for many years. As a society, we should find that outcome unacceptable," he said.

2 -- FED GOVERNOR NOMINEE PETER DIAMOND (permanent voter)

The U.S. Senate banking committee approved the nomination of Diamond, an MIT professor whose work helping explain unemployment and job markets won him the Nobel Prize in Economics this year. He must be confirmed by the full Senate if he is to take a seat on the board.

His views on monetary policy are not well-known। However, in the wake the Nobel announcement, he advocated more fiscal stimulus to help stem job losses, particularly among local government workers, suggesting he is open Fed action to accelerate the recovery.

Travaux du cinquantenaire : Le gouvernement serein et optimiste

Beaucoup de réalisations sont prévues dans le cadre de la célébration du cinquantenaire de notre pays que la ville de Bobo-Dioulasso va abriter le 11 décembre. A trois semaines de cet événement historique, le Premier ministre Tertius Zongo, accompagné d’autres membres du gouvernement, a effectué hier jeudi 18 novembre 2010 une visite de ces chantiers.

Le bâtiment administratif, le marché des fruits et légumes, l’aéroport international de Bobo-Dioulasso, les villas présidentielles, le monument du cinquantenaire, le palais de la culture, la cité des forces vives sont entre autres chantiers visités par le Premier ministre Tertius Zongo. En effet, cette série de visites a d’abord commencé par le bâtiment administratif dont le taux d’exécution avoisine les 90%. Il ne reste que la peinture (extérieur) du joyau, la fixation des sanitaires et le pavage intérieur.

Quant au marché des fruits et légumes, le taux d’exécution est de 85%. Là-bas, les ouvriers s’attèlent à finir les chambres froides, seuls travaux restants. La réalisation de cette infrastructure a coûté 1,5 milliards F CFA. S’agissant des travaux de l’aéroport, on note la tour de contrôle, la salle d’accueil, le salon d’honneur. Il faut souligner que les travaux de la tour ne sont pas inscrits dans le cadre du cinquantenaire. La salle d’attente, et le salon d’honneur sont totalement prêts et opérationnels.

Sur le chantier des villas présidentielles, les travaux sont au stade de finition. Pour ce qui est du monument du cinquantenaire, est bien malin qui pourra dire que cet édifice sera prêt avant le 11 décembre. Certes, les 60 silures symbolisant la ville de Sya sont installés. De même que la confection des deux « étalons », mais ils ne sont pas encore fixés.

Selon le Premier ministre Tertius Zongo, la grande inquiétude se situe au niveau du palais de la culture. Il est loin d’être prêt pour abriter les soirées culturelles de la Semaine nationale de la culture (SNC). Les organisateurs se contenteront donc du théâtre de l’amitié et du centre culturel français Henry Matisse pour les compétitions de danse, de théâtre, de musique et autres. Beaucoup reste à faire sur ce chantier.

Si Tertius Zongo avait demandé au moins 400 villas à sa dernière visite de la cité des forces vives parce que convaincu que les 2 000 ne pourront être disponibles, celui-ci a encore revu à la baisse ce chiffre à 300 villas. En réalité, ce serait un miracle que les villas des forces vives finissent en temps voulu. Certes, certaines sont finies, et d’autres en finition. C’est le cas des villas (il y en a deux) de Mamou Doukouré que les membres du gouvernement ont pu visiter. Elles sont bien meublées et prêtes à recevoir les invités. En outre, celles construites par la Caisse nationale de sécurité sociale (CNSS) sont également au stade de finition.

En fait, au lieu des villas de type F4 recommandé, certaines personnes, selon le gouverneur de la région des Hauts-Bassins ont voulu voir gros. « Malgré certains avantages tels que le permis urbain d’habiter (PUH), les crédits complémentaires, il y a certains attributaires qui n’ont pas honoré les exigences. Ils ont changé d’avis pour construire des duplex. Or manifestement, même en un an ils ne pourront pas les terminer », a expliqué le gouverneur. Avant de rassurer qu’ils enregistreront de bons résultats pour ce qui est des villas type F4. D’ailleurs, à ce jour, 288 villas sont en finition.

Parmi ces travaux, il y a ceux du bitumage des voies dont deux sont sous la responsabilité de la mairie de Bobo. Tout comme d’autres chantiers, ceux-ci ont été confiés à l’entreprise Oumarou Kanazoé. Et le maire de dire qu’ils l’ont rassuré sur la finition des voies d’ici la fin de ce mois de novembre. A la question de savoir ce qui sera fait dans le cas contraire, Salia Sanou dira que « Nous avons signé un contrat et ils doivent nous livrer avant le 11 décembre, faute de quoi, une sanction pourrait en suivre ».

Au terme de cette visite, le Premier ministre a encouragé les équipes présentes sur le terrain, les entreprises, les promoteurs, parce que dit-il, « A chaque visite, nous constatons qu’il y a une certaine évolution. Naturellement, à la date d’aujourd’hui (18 novembre 2010, ndrl), pour ce qui concerne les chantiers financés par l’Etat, les choses avancent considérablement ». Le Premier ministre dira ensuite qu’ils vont faire avec les difficultés. Pour lui, ce qui urge et à quoi il faut vite chercher des solutions palliatives, c’est la cité des forces vives. « Nous devons anticiper les choses à ce niveau pour avoir au moins 300 villas », a souhaité le chef du gouvernement.

Néanmoins, pour le Premier ministre, il y a un motif de satisfaction. « Nous sommes sereins et je peux dire aux uns et aux autres que tout se passera normalement », a-t-il conclu.

Bassératou KINDO

Lefaso.net

NATO Leaders Expected to Endorse Afghan Withdrawal Plan

The decade-long war in Afghanistan tops Saturday’s agenda as leaders of the 28-nation NATO alliance meet for the second day of their two-day summit in Lisbon, Portugal’s capital.

The leaders are expected to endorse a plan that calls for NATO troops to begin turning over security of the country to Afghan government forces next year, the start of a transition process designed to be completed by the end of 2014. Afghan President Hamid Karzai is attending Saturday’s session.

On Friday, the NATO leaders reached agreement on establishing a new, expanded missile defense system, which U.S. President Barack Obama says will make Europe and the world more secure.

The president said the capability of the system is strong enough to cover all NATO European populations and the United States.

NATO’s secretary-general, Anders Fogh Rasmussen, said the system will cost $273 million over the next 10 years.

Russia is being invited to participate in the system. And as a sign of the warming ties between NATO and Russia, Russian President Dmitry Medvedev will be participating in Saturday’s meeting, where he will receive plans for the missile defense system. He will also meet one-on-one with President Obama.

Mr. Obama is using the summit to try get the Senate to ratify a new nuclear arms pact with Russia. NATO leaders have voiced support for the latest START treaty, which Mr. Obama has called “a national security imperative.”

In remarks Thursday before leaving for Lisbon, the president said the treaty reduces the number of nuclear weapons and launchers deployed by both the United States and Russia while fully maintaining America’s nuclear deterrent.

But a group of Republican senators has called for the vote on the pact to be delayed until after a new Congress is seated in January.

Some information in this story was provided by AP, AFP and Reuters.

NATO Approves Europe Missile Defense Plan

Photo: AP

President Barack Obama, flanked by French President Nicolas Sarkozy, left, and German Chancellor Angela Merkel, are seen during the NATO Official group photo of the North Atlantic Council summit in Lisbon , Portugal.

Atlantic Treaty Organization have approved U.S. President Barack Obama's proposal for a new, expanded missile defense system for Europe. The agreement is a victory for the president, after a series of foreign policy setbacks.

President Obama says Friday's approval by NATO's main decision-making body, the North Atlantic Council, will make Europe and the world more secure. "For the first time, we have agreed to develop missile defense capability that is strong enough to cover all NATO European populations, as well as the United States," he said.

NATO Secretary-General Anders Fogh Rasmussen says the system is expected to cost $273 million over the next ten years. He will ask Russia, which had originally opposed the idea of European missile defense, to cooperate on the project.

The NATO agreement is one of the most important foreign policy achivements for Mr. Obama since he took office two years ago. On his trip to Asia recently, Mr. Obama had failed to get a free-trade agreement with South Korea or enough support from other countries to persuade China to change the way it handles its currency.

The leaders of all 28 NATO countries, meeting in the Portuguese capital, agreed Friday on a new strategic concept for the alliance. The new mission statement is intended to address new kinds of threats and challenges.

For that reason, Rasmussen is calling this one of the most important summits in NATO's 61-year history. "We will develop modern capabilities to defend against modern threats. We will reach out to partners around the globe. We will make a fresh start in our relations with Russia, with the aim of building a strategic partnership," he said.

President Obama said substantial progress was made in the summit's first day, and he expects more to be made in Saturday's meetings on the future of the war in Afghanistan. "Tomorrow our NATO allies, ISAF partners and the Afghan government will work to align our approach on Afghanistan, particularly in two areas: our transition to full Afghan lead between 2011 and 2014, and the long-term partnership that we are building in Afghanistan," he said.

NATO plans to phase out combat operations in Afghanistan by the end of 2014, and continue training and humanitarian missions beyond that time.

Afghan President Hamid Karzai will be among those attending the session on Afghanistan.

Relations with Russia will be another focus of Saturday's meetings. Mr. Obama again called Friday for Republicans in the U.S. Senate to drop their objections and pass the New START nuclear reduction treaty, which he and Russian President Dmitry Medvedev signed in April. "But just as this is a national security priority for the United States, the message that I have received since I have arrived from my fellow leaders here at NATO could not be clearer: New START will strengthen our alliance and it will strengthen European security," he said.

NATO, which was founded to confront the perceived threat from the Soviet Union and the Warsaw Pact era, is trying to improve its relations with Russia. President Medvedev will take part in the NATO-Russia meeting, and will meet one-on-one with Mr. Obama.

Bénéwendé Sankara - Arba Diallo : Le duel pour la 2e place à la Présidentiable s’annonce rude !

Comme on le sait, ils sont 7 prétendants à l’élection présidentielle du 21 novembre 2010 au Burkina Faso. Si le candidat de la majorité présidentielle, Blaise Compaoré semble assuré de l’emporter au premier tour, et donc d’être premier, rien, en revanche, n’est encore sûr pour les autres candidats par rapport à l’ordre d’arrivée de chacun, à la proclamation des résultats. Cependant, Benewendé Sankara et Hama Arba Diallo semblent, compte tenu d’un certain nombre de faits, bien placés pour se disputer la deuxième place du scrutin.

Si, en Guinée ou en Côte d’voire, les risques de contestation des résultats des présidentielles étaient ou sont évidents, au regard du poids électoral des acteurs en présence ; au Burkina, en revanche, l’on ne court aucun risque de vivre pareil scénario avec l’élection du novembre 2010. Et ça, personne de raisonnable ne peut le contester. Pas même les leaders politiques d’opposition, tant il est vrai que le candidat et président sortant, Blaise Compaoré, totalement en grâce, est bien parti pour l’emporter haut les mains au premier tour du scrutin.

Un match dans le match

Mais, là où il y a possibilité d’avoir un autre match dans le match, c’est la bataille que se livreront les autres candidats pour l’occupation de la deuxième place. Qui des six autres candidats à la magistrature suprême ravira la deuxième place à ses concurrents directs ? Question pas du tout aisée à répondre d’autant que les voix des urnes sont souvent difficilement sondables.

Bénéwendé Sankara ou Hama Arba Diallo

Toutefois, pour un certain nombre de raisons, l’on peut penser à l’actuel chef de file de l’opposition, Bénéwendé Sankara ou à Hama Arba Diallo. C’est en notre sens, entre ces deux candidats, membres du groupe parlementaire Alternance Justice et Démocratie(ADJ) que la lutte pour la deuxième place va âprement se jouer du fait de la personnalité de chacun d’eux, leurs assises politiques et alliances.

Les deux forces en présences

Le premier, chef de file de l’opposition, Benewendé est un avocat âgé de 51 ans. C’est dans la défense de dossiers judiciaires, on ne peut plus critiques, qu’il a acquis une notoriété qui lui a valu, par la suite, une ascension politique rapide. Le second, diplomate de carrière et ancien ministre des Affaires étrangères, Harba Diallo, âgé de 71 ans a traîné ses bosses dans les institutions internationales avant de rejoindre l’Assemblée nationale.

Duel entre le débordant d’énergie et le sage

Alors, qui du jeune débordant d’énergie et d’enthousiasme et du vieux que ses collaborateurs qualifient de sérieux, sage et intelligent, arrivera en tête ? On ne saurait répondre avec exactitude quand on sait qu’ils sont tous deux députés et que l’âge jouerait en faveur de l’un ou l’autre candidat, soutenu chacun par une coalition de 7 formations politiques.

Autres atouts de chacun des 2 candidats

En outre, Benewendé Sankara, candidat de la coalition burkind- lem a été parrainé par 5 députés et 76 conseillers repartis sur 11 régions tandis que Harba Diallo l’a été par 4 députés et 45 conseillers. A vrai dire, l’équation, ici, consiste à savoir qui d’un candidat (Me Sankara) relevant d’un parti bien structuré et présent sur presque toute l’étendue du territoire et un autre (Arba Diallo) jouissant du soutien de leaders politiques bien célèbres arrivera en tête ?

L’essentiel entre les 2 se joue en villes

En tout cas, la différence entre les 2 présidentiables se fera en fonction des capacités de mobilisation que chacun a eues pendant la campagne électorale, aussi bien dans les centres urbains que dans les zones rurales. La marge de manœuvre étant limitée dans les villages majoritairement acquis à la cause du CDP et de son candidat, l’essentiel, pour les 2 opposants, devrait se jouer au niveau des villes notamment auprès des intellectuels.

Bien malin celui qui saura prédire avec exactitude

A ce jeu, si le candidat de la coalition burkind-lem peut compter sur les communes rurales à de Téma Bokin et de Tuina ; celui de la coalition des forces progressistes, quant à lui, a son fief, avec une commune Dori, commune urbaine et chef-lieu de région (le Sahel) dont il est le maire. Les 2 présidentiables, comme on le voit, ont des forces sensiblement égales. On l’imagine, le duel dans les urnes pour la 2e place sera rude. Et à ce stade du processus électoral, bien malin est celui qui saura prédire avec exactitude le deuxième du scrutin présidentiel du 21 novembre 2010.

Adama Bayala, Stagiaire

Lefaso.net

Obama vante devant ses hôtes le membre portugais de sa famille... son chien

Le président des Etats-Unis Barack Obama avec sa famille et leur chien Bo, en vacances dans le Maine, aux Etats-Unis, en juillet 2010
Le président des Etats-Unis Barack Obama avec sa famille et leur chien Bo, en vacances dans le Maine, aux Etats-Unis, en juillet 2010
Le président des Etats-Unis Barack Obama avec sa famille et leur chien Bo, en vacances dans le Maine, aux Etats-Unis, en juillet 2010 Yuri Gripas AFP/Archives

.ladepeche.fr Le président des Etats-Unis Barack Obama a provoqué l'hilarité de ses hôtes à Lisbonne en évoquant vendredi un membre de sa "famille", selon lui portugais et très populaire: son chien.

Je crois savoir que la façon dont ma famille a été enrichie par le Portugal a provoqué pas mal d'intérêt ici, en l'occurrence, notre chien, Bo", a déclaré M. Obama dans une allocution devant la presse à l'issue d'une rencontre bilatérale avec le Premier ministre portugais, José Socrates.

"C'est l'habitant de la Maison Blanche qui est le plus populaire", a ajouté le président à propos de son compagnon à quatre pattes, qui appartient à la race des "Portuguese water dogs" (chiens d'eau portugais), une race qui est effectivement originaire de la péninsule ibérique.

Le président du Mali certain que les otages français ont été dispersés

AFP

Le président du Mali certain que les otages français ont été dispersés

Le président malien, Amadou Toumani Touré, se dit "certain" qu'Al-Qaïda au Maghreb islamique (Aqmi) a dispersé ses sept otages, dont cinq Français, "en plusieurs groupes", dans un entretien à paraître samedi dans Le Parisien.

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Le président malien, Amadou Toumani Touré, se dit "certain" qu'Al-Qaïda au Maghreb islamique (Aqmi) a dispersé ses sept otages, dont cinq Français, "en plusieurs groupes", dans un entretien à paraître samedi dans Le Parisien.

Il estime également que les conditions ne sont pas réunies pour une action militaire en vue de libérer les otages, selon le site internet du Parisien, qui ne publie que des extraits de l'entretien.

Le président malien dit "ne pas savoir où ils se trouvent exactement, ni connaître leurs exigences".

La chaîne de télévision du Qatar, Al-Jazira, a diffusé jeudi soir un message audio du chef d'Aqmi, l'Algérien Abdelmalek Droukdel, dans lequel il exige que la France retire ses troupes d'Afghanistan et négocie directement avec Oussama Ben Laden.

M. Touré considère qu'Aqmi est "un péril de plus en plus grand" même si "sur le plan militaire, la réputation d'Aqmi est surfaite".

"Cependant, un ennemi invisible et très mobile qui traverse les frontières et bénéficie de complicités, peut s'avérer plus dangereux qu'on ne croit", analyse-t-il.

"Mais la menace n'est pas seulement militaire, elle est aussi idéologique. Et là, personne n'en connaît les limites", ajoute-t-il.

Les cinq Français ont été enlevés dans la nuit du 15 au 16 septembre sur le site d'une mine d'uranium du groupe nucléaire français Areva à Arlit, dans le nord du Niger, en même temps qu'un Malgache et un Togolais.

Selon des sources maliennes et françaises, les otages sont détenus dans des collines désertiques du Timétrine, dans le nord-est du Mali, frontalier de l'Algérie.

Le président Nicolas Sarkozy s'était dit mardi "spécialement inquiet" pour ces otages. "Mais nous ne changerons pas d'un iota notre politique sous prétexte que nous sommes menacés", avait-il martelé.

Téléphonie mobile : Zain devient Airtel

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Le directeur général d’Airtel au Burkina, John Ndjego

Zain Afrique change de propriétaire et de nom. Pour donner l’information au public, ses premiers responsables ont organisé une conférence de presse ce vendredi 19 novembre 2010 à l’hôtel Azalaï Indépendance de Ouagadougou. C’est sous la marque Airtel que les abonnés Zain communiqueront désormais. Airtel est une filiale de Bharti Airtel qui a racheté la marque Zain opérant en Afrique. « Les clients auront la même qualité de service qu’ils avaient, sinon, mieux », assure le directeur général d’Airtel au Burkina, John Ndjego.

« Aujourd’hui est un jour spécial, parce que nous lançons une nouvelle marque dans l’industrie de la téléphonie mobile qui deviendra la marque la plus aimée de l’Afrique, une marque qui va changer la vie des populations, une marque qui permettra aux populations de réaliser leurs objectifs », lance le nouveau directeur général d’Airtel, auparavant DG de Celtel Burkina lors du lancement officiel de la marque Airtel qui signifie la liberté de se réaliser. On aura suivi sur plusieurs chaines de télévision la publicité « Etre libre.com » sans savoir qui était caché derrière. Et bien, les choses sont désormais claires.

C’est Airtel qui fait son entrée au Burkina. Il remplace la marque Zain et s’engage à multiplier les avantages au profit des clients. Il arrive donc avec la promesse d’offrir des solutions innovantes, abordables et adaptées. Cela passera par l’élargissement du réseau, aussi bien en qualité qu’en termes de superficies couvertes et en coût de communication. D’ailleurs, la baisse des tarifs de communication a sensiblement baissé depuis l’annonce du rachat de Zain Afrique par la société indienne qui est le 5e plus grand opérateur de téléphonie au monde. Ce rachat a eu lieu le 08 juin 2010.

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Le DG Airtel Burkina John Ndjego et directeur marketing Guillaume Bédié

Pendant quatre mois, Barthi Airtel a travaillé à évaluer les opportunités afin d’offrir les produits et services abordables adéquats pour ses clients ainsi qu’à définir une stratégie pour attirer de nouveaux clients. Ainsi donc, la musique aura une place importante dans les services qu’offre Airtel car elle se présente comme l’élément fédérateur des Africains. « Elle reflète le rythme et le talent de notre nouvelle marque », soutient Guillaume Bédié, le directeur marketing.

Aussi, Airtel en plus des activités de communication s’investira dans les secteurs sociaux tels que l’éducation et la santé. Zain était inscrit dans cette logique déjà. Airtel promet de faire mieux en construisant des écoles et en offrant des fournitures scolaires. « Nous allons faire beaucoup plus d’investissements que nous n’avons fait jusque là », assure John Ndjego, le directeur général d’Airtel au Burkina.

Airtel opère désormais dans 19 pays au monde dont 16 africains. Selon des analystes, le taux de pénétration de la téléphonie mobile augmentera de 65% en Afrique Subsaharienne d’ici à 2013. Une augmentation qui constituera un catalyseur pour booster la croissance économique dans notre pays. Une croissance de 10% du taux de pénétration de la téléphonie mobile entrainerait une hausse du PIB de 1,2%. De plus, il permettra aux populations d’être en contact avec le monde extérieur et d’avoir accès à divers services (accès à l’éducation, aux soins et aux services bancaires). Airtel veut donc apporter aux populations la liberté de réaliser leurs objectifs.

C’est tout le mal qu’on puisse leur souhaiter

Comme un cheveu dans la soupe, il a été relevé un communiqué de presse ce vendredi matin qui faisait état de favoritisme à l’endroit de Telmob au détriment de Zain et Telecel. Un communiqué dont le directeur général de Airtel dit ne pas être partie prenante. Il se départit d’une telle revendication dont il dit tout ignorer. « Nous ne nous reconnaissons pas dans ce communiqué, pas du tout », affirme John Ndjego. « Et surtout, surtout, ce n’est pas notre façon de communiquer avec les autorités ; si nous ne sommes pas d’accord avec eux, on suit les voies formelles », insiste-t-il.

Revenant sur le communiqué demandant à ses partenaires de s’acquitter de leur obligation sous peine d’interruption des interconnexions, le DG d’Airtel reconnait avoir signé des accords d’interconnexion avec d’autres opérateurs téléphoniques, que ce soit au niveau national ou international. Les voies formelles ayant été exploitées, il ne fallait pas exclure la voie de presse qui « est une voie comme les autres ». « Des relations directes ont été établies avec ces partenaires et des solutions adéquates ont été trouvées », précise le directeur marketing, Guillaume Bédié. C’est donc dire que tout baigne et Airtel peut sereinement s’implanter au pays des Hommes intègres au grand bonheur des populations.

Moussa Diallo

Lefaso.net