19 septembre, 2010

Otages : combats entre l'armée mauritanienne et les islamistes


Après l'enlèvement de 7 personnes au Niger, dont 5 Français, la situation sur place restait confuse. Paris n'a aucune nouvelle des otages. Des combats meurtriers entre l'armée mauritanienne et Al-Qaïda se sont déroulés samedi après-midi au Mali.Après l'enlèvement le 16 septembre de sept personnes au Niger, dont cinq Français, la situation sur place restait pour le moins confuse. Des combats meurtriers opposant l'armée mauritanienne et Al-Qaïda au Maghreb islamique se sont déroulés samedi après-midi dans le nord du Mali où seraient par ailleurs détenus les sept otages.

Face à ces enlèvements, les groupes français Areva et Vinci ont entrepris d'évacuer tous leurs expatriés du nord du Niger. Les otages se trouveraient désormais au Mali. Paris et Niamey soupçonnent Al-Qaïda au Maghreb islamique (Aqmi). Mais pour l'heure, Paris n'a reçu aucun revendication ni demande de rançons de la part des ravisseurs.

Quoiqu'il en soit, deux mois après un raid franco-mauritanien contre une base d'Aqmi dans le désert malien, la France s'est défendue d'avoir participé aux opérations menées samedi par les troupes mauritaniennes. Elle a aussi affirmé que ces combats étaient "indépendants" de l'affaire des sept otages enlevés au Niger , pour laquelle elle soupçonne "la mouvance d'Aqmi" au Mali. De son côté, la Mauritanie a expliqué avoir agi en "anticipant des intentions criminelles" de l'ennemi. Selon une source sécuritaire malienne, les affrontements avaient débuté vendredi "à la frontière entre la Mauritanie et le Mali puis s'étaient transportés vers la localité malienne de Hassissidi", à une centaine de kilomètres au nord de Tombouctou. Ils s'étaient interrompus dans la nuit pour reprendre samedi matin "à Raz-El-Ma", à 235 km à l'ouest de Tombouctou.

"Pas de forces françaises sur le terrain"

Mais sur place et malgré les réfutations françaises, on s'interrogeait toujours, samedi, sur une éventuelle implication de l'Hexagone dans la nouvelle opération. Le ministère français des Affaires étrangères a assuré qu'il n'y avait "pas de forces françaises sur le terrain". L'armée malienne, elle, n'a pas participé cette opération sur son propre territoire. Mais "le Mali voisin et frère, dûment informé de cette attaque, (...) a manifesté son soutien à notre action légitime", a assuré le ministère mauritanien de la Défense en le remerciant.

Pour l'heure, aucun bilan n'a pu être établi de source indépendante. Le ministère mauritanien de la Défense a affirmé samedi soir que "l'ennemi" avait subi de "lourdes pertes en hommes et matériel", soit "12" morts et "des blessés dont le nombre n'a pu être déterminé". Il a ajouté que six soldats mauritaniens avaient été tués et huit blessés. Mais, de son côté, une source sécuritaire algérienne a soutenu que le "nombre de (soldats mauritaniens) morts s'élevait à au moins 15". Par ailleurs, un élu du nord du Mali s'est dit convaincu qu'"Aqmi avait entraîné les Mauritaniens dans le désert pour les pièger".

Selon cet élu, c'est "un lieutenant de l'islamiste algérien Abdelamid Abou Zeid, Yahya Abou Hamame, qui dirigeait les opérations d'Aqmi contre l'armée mauritanienne". Abou Zeid est l'un des "émirs" d'Aqmi les plus redoutés dans le nord Mali, qui serait responsable de l'assassinat en mai 2009 l'otage britannique Edwin Dyer et aurait laissé mourir ou exécuté l'otage français Michel Germaneau en juillet 2010.

Pape: libération des six suspects "d'actes de terrorisme" (police)

Les six hommes interpellés vendredi à Londres et soupçonnés d'"actes de terrorisme" au cours de la visite du pape Benoît XVI ont été libérés sans qu'aucune charge n'ait été retenue contre eux, a annoncé Scotland Yard dimanche matin.

Les six hommes "ont été relâchés sans qu'aucune charge n'ait été retenue contre eux samedi soir et tôt ce matin" (dimanche), indique un communiqué de la police londonienne.

Agés de 26 à 50 ans, les six hommes sont employés de la société Veolia Environmental Services, appartenant au groupe français Veolia, chargée du nettoyage de la voierie pour le compte du Westminster City Council, autorité locale du quartier londonien de Westminster.

Ils avaient été arrêtés vendredi à Londres et emmenés dans un poste de police du centre de la capitale. C'est dans ce quartier que se trouve le Parlement britannique où le pape a prononcé un discours historique vendredi après-midi.

Afghans vote amid violence and widespread fraud



Afghan officials hailed a parliamentary vote on Saturday as a success despite low turnout, attacks that killed 14 people and widespread fraud that could undermine the result and test the government's credibility.

Taliban attacks and attempts at vote-rigging were reported across the country. While there was less violence, attacks were more widespread than during a deeply flawed presidential vote last year and reached into once peaceful areas.

The election was being closely watched in Washington ahead of U.S. President Barack Obama's planned war strategy review in December, which will likely examine the pace and scale of U.S. troop withdrawals after nine years of war.

A flawed poll would also weigh on Obama when his administration faces mid-term Congressional elections in November amid sagging public support for the war, with violence at its worst since the Taliban were ousted in 2001.

"As a whole I would rate this election successful," said Fazl Ahmad Manawi, the Independent Election Commission (IEC) chairman.

Voters appeared hesitant after a series of rocket attacks, beginning with a pre-dawn strike near the main headquarters of NATO-led troops and the U.S. embassy in the capital, Kabul.

The Taliban said on their website after polls closed they had conducted more than 150 attacks, fewer than the 272 blamed on insurgents during last year's presidential poll. Defense Minister Abdul Rahim Wardak said there had been 305 "enemy actions."

General David Petraeus, the U.S. and NATO commander in Afghanistan, praised Afghan security forces and voters.

"The people of Afghanistan sent a powerful message today," Petraeus said in a statement. "The voice of Afghanistan's future does not belong to the violent extremists and terror networks. It belongs to the people."

Afghan Interior Minister General Bismillah Khan said three police and 11 civilians were killed, with dozens more wounded. In one of the worst incidents, Taliban gunmen attacked a security post near a polling site in northern Baghlan province.

The Taliban had vowed to disrupt the poll and warned voters not to cast ballots. Their threats appeared to have an impact, with 3,642,444 votes cast, according to preliminary figures released by the IEC.

The United Nations' top diplomat in Afghanistan, Staffan de Mistura, told Reuters before the vote that a turnout of between 5 million and 7 million could be considered a success. The IEC has put the number of eligible voters at 11.4 million.

Manawi said 4,632 polling centers had opened. The IEC had originally planned to open 6,835 but said before polling day 1,019 of those would remain closed because they were unsafe.

CREDIBILITY TEST

As well as the low turnout and violence, thousands of reported attempts at fraud threatened to undermine the poll's credibility, and that of Afghan President Hamid Karzai.

Karzai cast his ballot in Kabul for a female Hindu candidate, two palace officials said, a choice that could rankle supporters in the conservative, Muslim nation.

The National Directorate of Security said more than 22,000 fake registration cards were found in the last three days. There were widespread reports of bribery and intimidation also.

An ink-stained fingertip was meant to mark those who had cast ballots but voters, campaign workers and observers said some ink batches washed off easily and others came off with bleach, potentially allowing multiple trips to the polls.

The independent Free and Fair Election Foundation of Afghanistan said the problem had hit almost 3,000 centers.

"I voted and you see my finger is washed clean of ink," said Bashir Ahmad from western Herat city, waving his unstained digit.

The Afghan government and foreign observers all acknowledged before the vote the election would be imperfect, many casting their eyes back to last year's presidential poll when a third of votes cast for Karzai were thrown out as fake.

The European Union commended Afghanistan on its second parliamentary election since 2001. It deplored the loss of life but also noted "allegations of irregularities and fraud" and urged Afghan election monitors to address those impartially.

Washington believes graft weakens the central government and its ability to build up institutions like the Afghan security forces, which in turn determines when troops will leave. Obama has pledged to start drawing down U.S. forces from July 2011.

It will not be clear for several weeks who among the almost 2,500 candidates have won the 249 seats in the wolesi jirga, or lower house of parliament. Early results will not be known until at least October 8, with final results not due before October 30.

Poll observers expect thousands of complaints, which must be lodged within 72 hours and could delay the process further.

Législatives afghanes : 40% de participation, 14 morts


Comme redouté, les législatives afghanes ont été émaillées samedi d'attaques qui ont fait quatorze morts. Mais selon de premières estimations, le taux de participation a atteint les 40%, ce qui est plus élevé qu'à la présidentielle de 2009.Les législatives en Afghanistan ont été émaillées samedi d'attaques qui ont fait quatorze morts, les talibans ayant juré de perturber un scrutin dont seuls le taux de participation et l'ampleur des fraudes permettront de dire s'il a été ou non un succès. Selon un premier décompte, réalisé à la clôture de l'élection, la participation est estimée à 40%, a annoncé le président de la commission électorale nommé par le président Hamid KarzaïSur le plan des violences, le bilan, annoncé par le ministre de l'Intérieur fait état de "trois policiers tués et treize autres blessés, onze civils tués et 45 blessés". Sept personnes, dont au moins cinq civils, ont été tuées dans des tirs de roquettes visant des bureaux de vote dans la province de Nangarhar (est), selon les autorités locales. Et trois autres personnes ont été tuées dans trois tirs de roquettes distincts dans la province de Kunar (est). Les talibans ont revendiqué 150 attaques de bureaux au total, mais ils ont pour habitude d'exagérer le bilan de leurs opérations.

Enjeu pour l'Occident

Sur le plan de la politique interne, ces secondes législatives au suffrage universel depuis la chute du régime des talibans fin 2001 ne présentaient pas un grand enjeu, le pouvoir réel étant concentré dans les mains du président Hamid Karzaï. Ce dernier a été installé à la tête du pays par la communauté internationale fin 2001 et y est maintenu depuis grâce à elle, Etats-Unis en tête, malgré la corruption dont est accusé son gouvernement et des fraudes massives qui ont permis sa réélection lors d'une présidentielle calamiteuse il y a plus d'un an.

Mais l'enjeu est plus important pour les puissances occidentales au moment où, face à des opinions publiques réticentes à l'envoi de leurs soldats dans ce qui apparaît de plus en plus comme un bourbier, elles envisagent un début de retrait de leurs quelque 150.000 militaires dès juillet 2011 pour les Etats-Unis. Les pertes parmi les soldats étrangers atteignent des niveaux record, avec 512 militaires tués depuis le début de l'année, alors que l'année 2009 était déjà de très loin la plus meurtrière depuis fin 2001, avec 521 morts.

Moins d'actes de violences

Plus de 10,5 millions d'Afghans devaient choisir leurs 249 députés à l'Assemblée nationale parmi plus de 2.500 candidats. 68 sièges sont réservés à des femmes. Outre la menace des talibans d'attaquer bureaux de vote, candidats, et tout électeur qui n'aura pas obéi à leur ordre de boycotter le scrutin, deux sujets inquiétaient la communauté internationale pour juger de la légitimité des résultats: le taux de participation -à comparer à un piteux 30% à la présidentielle d'août 2009- et les fraudes. Toutefois, l'estimation de 40% de votants pour ce scrutin est un point positif. Même si le chef de la mission de l'ONU en Afghanistan, Staffan de Mistura, a estimé pour sa part qu'il fallait tirer un "bilan mitigé" des élections et que la sécurité n'avait pas été "bonne".

De son côté, le commandement de l'Otan relevait qu'il y avait eu moins d'actes de violences durant les législatives que lors de la présidentielle d'août 2009, même s'ils ont été plus meurtriers. Les résultats définitifs officiels ne sont pas attendus avant le 31 octobre.

Le Real dans la douleur


Trois jours après une sortie convaincante contre l'Ajax Amsterdam en Ligue des champions, le Real Madrid a signé une prestation beaucoup plus poussive mais a assuré l'essentiel en allant s'imposer sur le terrain de la Real Sociedad (2-1), samedi dans le cadre de la 3e journée de Liga. Si José Mourinho a encore du boulot pour transformer l'abondance de stars merengues en une véritable équipe, les résultats sont déjà là.En attendant dimanche de voir son meilleur ennemi barcelonais passer un sérieux test sur un terrain qu'il exècre, celui de l'Atletico Madrid, le Real Madrid a fini sa semaine sur une bonne note. Séduisante face à l'Ajax Amsterdam en milieu de semaine sur la scène européenne, la Maison Blanche a ce samedi laissé son jeu léché et les promesses entrevues mercredi contre les Bataves au vestiaire pour obtenir un même résultat: une victoire.

Cette dernière aurait très bien pu s'offrir à la formation basque mais les promus ne pourront s'en prendre qu'à eux mêmes, pour avoir cruellement manqué de précision dans le dernier geste pour espérer s'offrir le prestigieux scalp madrilène. La faute notamment aux imprécisions répétées d'un espoir français, Antoine Griezmann. Grand animateur du jeu basque, le champion d'Europe des moins de 19 ans aurait pu transformer ce samedi soir et la réception de l'ogre merengue en point d'orgue de sa jeune carrière. Ce dernier attendra.

Griezmann s'illustre

Le gaucher tricolore aura pourtant tenté à de nombreuses reprises de forcer le verrou adverse, mais ni sa tête (6e), ni son duel raté face à Casillas (25e) n'auront permis de mettre les siens sur les bons rails. Et quand le portier champion du monde s'avoue vaincu, ce dernier peut compter sur ses défenseurs, Pepe sauvant sur sa ligne une tentative signée Raul Tamudo (31e). Les efforts répétés du natif de Mâcon portent finalement leurs fruits lorsque son coup franc est repris victorieusement par la poitrine de Tamudo (1-1, 61e).

Malmené par des promus remuants, le Real Madrid avait pourtant au préalable profité d'un exploit d'Angel Di Maria pour ouvrir le score au retour des vestiaires (0-1, 51e). Une fulgurance individuelle salvatrice car collectivement, l'expression des visiteurs frôle parfois l'indigence, à des années lumière de la grosse impression laissée par Özil et consorts contre l'Ajax. Symbole d'une équipe pas tout à fait au point, Cristiano Ronaldo. Nerveux et auteur de mauvais choix à répétition, la libération vient pourtant du pied du Portugais qui, sur coup franc, a la chance de voir son tir rebondir sur le dos de Pepe avant de finir sa course au fond des filets (1-2, 75e).

Loin d'être convaincant, le Real Madrid s'offre malgré tout les dernières occasions mais Higuain, de nouveau privilégié à un Benzema qui n'est apparu qu'à la 90e minute, rate son mano a mano avec le dernier rempart adverse, Bravo (87e), avant que Ronaldo ne voit sa frappe déviée sur le poteau dans la foulée. Une semaine après un court succès sur Osasuna (1-0), le Real enchaîne par une nouvelle victoire qui lui permet de prendre provisoirement la tête de la Liga. Et Xabi Alonso, socio numéro 6 688 de la Real Sociedad, de quitter Anoeta le coeur lourd...

US hiker heading home after release from Iran

Muscat, Oman - The American hiker released by Iran thanked Oman on Saturday for mediating her 500,000-dollar-bail as she began her journey back to the United States.

Sarah Shourd, who had been held since July 2009 by Iran on suspicion of espionage along with two other American hikers, was released Tuesday by Tehran.

'I will always associate your country with the first breath of my freedom,' she told reporters at Muscat International Airport, according to broadcast footage. 'The sweet smell of sandalwood. Standing by the ocean and listening to the waves.'

Iranian authorities arrested Shourd, 32, and Shane Bauer and Josh Fattal, both 28, in July 2009 when they allegedly crossed an unmarked border into Iran while hiking in Iraq's Kurdistan region.

Shourd toured the Sultan Qaboos Grand Mosque in Muscat Saturday before her departure. She called it a peaceful and powerful place of worship.

Her mother was with her in Oman.

Struggling to keep her composure, Shourd asked people to pray for her fiance, Shane, and her friend Josh.

'Inshallah, they will soon be free,' she said, using the Arabic word that means God willing.

Tehran released Shourd due to an illness - reportedly a lump in her breast - and her need for specialized medical care, but asked for 500,000 dollar bail, which Oman mediated.

On Friday, Iranian President Mahmoud Ahmadinejad suggested that the US should also release jailed Iranians in return for Shourd's release.

He was referring to Iranians arrested for having violated international sanctions by exporting to Iran goods that could be potentially used in Iran's military and nuclear programmes.

Although Iranian intelligence has accused the three of spying, the Foreign Ministry has said that the main charge remained illegal entry, and that the espionage charges were still under investigation.

The Tehran prosecutor said Bauer and Fattal would remain in jail, and Shourd would be obliged to attend the trial.

Enfant égorgé en Belgique: sa mère avoue

La mère d'un garçon de quatre ans et demi retrouvé égorgé mercredi à Braine-l'Alleud, dans le centre de la Belgique, a avoué le meurtre, a indiqué samedi le Parquet de Nivelles, chargé de l'enquête. Le Parquet, qui confirmait des informations de la presse belge, a précisé à l'agence Belga qu'il ne communiquerait plus sur les suites de l'enquête.

FDA rules won't allow labeling of genetically modified salmon


As the Food and Drug Administration considers whether to approve genetically modified salmon, one thing seems certain: Shoppers staring at fillets in the seafood department will find it tough to pick out the conventional fish from the one created with genes from another species.

Despite a growing public demand for more information about how food is produced, that won't happen with the salmon because of idiosyncracies embedded in federal regulations.

The FDA says it cannot require a label on the genetically modified food once it determines that the altered fish is not "materially" different from other salmon - something agency scientists have said is true.

Perhaps more surprising, the agency won't let conventional food makers trumpet the fact that their products don't contain genetically modified ingredients.

The labeling question has emerged as the FDA determines whether to approve the fish, an Atlantic salmon known as AquAdvantage that grows twice as fast as its natural counterpart. The decision carries great weight because, while genetically modified agriculture has been permitted for years and engineered crops are widely used in processed foods, this would be the first modified animal allowed for human consumption in the United States.

The AquAdvantage salmon has been given a gene from the ocean pout, an eel-like fish, and a growth hormone from a Chinook salmon.

'The public wants to know'

Consumer advocates say they worry about labeling for genetically engineered beef, pork and other fish, which are lining up behind the salmon for federal approval.

"The public wants to know and the public has a right to know," said Marion Nestle, a professor in the Nutrition, Food Studies and Public Health Department at New York University. "I think the agency has discretion, but it's under enormous political pressure to approve [the salmon] without labeling."

The debate will be taken up this week, with an advisory committee meeting Sunday and Monday on whether to allow the modified fish, and a separate panel meeting Tuesday on whether the fish should be labeled. The panels will offer recommendations to the FDA commissioner, who will decide both matters.

The biotechnology industry is opposed to mandatory labeling, saying it will only bewilder a public that is not well informed about genetic engineering. "Extra labeling only confuses the consumer," said David Edwards, director of animal biotechnology at the Biotechnology Industry Organization. "It differentiates products that are not different. As we stick more labels on products that don't really tell us anything more, it makes it harder for consumers to make their choices."

The FDA defends its approach, saying it is simply following the law, which prohibits misleading labels on food. And the fact that a food, in this case salmon, is produced through a different process, is not sufficient to require a label.

EN COTE D'IVOIRE Samedi sanglant à Abobo: UN POLICIER ABAT UN JEUNE HOMME ET SUBIT LES FOUDRES DE LA FOULE


Un policier a abattu ce samedi 18 septembre un jeune homme à la "Casse" d’Abobo.


La commune d’Abobo a connu une ambiance particulière ce samedi après-midi. Et pour cause, un jeune homme qui serait un apprenti gbaka a été abattu par un homme en arme. Selon les témoignages recueillis sur place, cet acte a été causé juste après le départ du président du RRssemblement des républicains (Rdr), Alassane Dramane ouattara. Qui venait de rendre une visite surprise aux ferrailleurs de la "Casse" d’Abobo, dans le cadre de la précampagne.

Les circonstances de la mort de ce jeune homme sont difficiles à expliquer. Selon d'autres témoins, le, le policier tueur a usé de son arme en voulant se frayer un passage dans le foule. En prenant la balle au niveau de la tête, le jeune a rendu l’âme sur le champ. Vu la gravité de l’acte qu’il venait de poser, le policier a fui pour se réfugier au premier étage d’un immeuble juste à côté.

Il sera délogé de sa cachette et battu à sang par la foule. Alertée, la Compagnie républicaine de sécurité (Crs), est arrivé sur les lieux. Pour disperser les manifestants à l’aide de gaz lacrymogènes C’est dans un état piteux que le flic flingueur sera conduit à l’hôpital par la police.

Mais selon un policier qui a gardé l’anonymat, rien ne prouve que le tueur est un vrai policier. Puisqu’il était non seulement en tenue civile mais il ne portait aucune pièce pouvant l’identifier. C’est dans ce cafouillage que des barricades ont été érigées sur l’autoroute perturbant ainsi pour quelques heures la circulation. Un bus articulé de la Société des transports abidjanais (Sotra), été endommagé par la foule.

Informé de cette situation, le premier magistrat de la commune d’Abobo, Adama Toungara, s’est rendu sur les lieux pour calmer l’ardeur de ses administrés.

Quatre premières dames du Mali au grand cœur : Mariam Travélé Kéïta, Mariam Cissoko Traoré, Adame Ba Konaré et Lobbo Traoré Touré


De 1960 à 2010, quatre dames au tempérament différent ont, tout à tout, été les locataires du Palais présidentiel de Koulouba. Il s'agit de Mariam Travélé épouse de Modibo Kéïta, de Mariam Cissoko compagne du Général Moussa Traoré, de Adame Ba dont l'époux n'est autre que Alpha Oumar Konaré et de Lobbo Baly Traoré, l'actuelle Première Dame du Mali épouse de Amadou Toumani Touré. Portraits.

Mariam Travélé épouse Kéïta : Militante avant tout

Epouse de Modibo Kéïta, premier Président de la république du Mali indépendant, Mariam Travélé est une fille de cheminot qui s'engage pour le Mali. Educatrice, elle s'unit avec le futur Président dès le retour de celui-ci de sa formation d'instituteur à l'Ecole William Ponty de Dakar.

En compagnie d'Awa Kéïta, une militante de la première heure de l'émancipation de la femme malienne, Mariam Travélé va animer et diriger la Commission Sociale des Femmes de l'US - RDA et obtient des résultats probants pour la promotion des femmes sous la première République. Cette Commission obtiendra, entre autres, l'adoption du Code du mariage et de la tutelle et du Programme d'éducation, de formation, de sensibilisation, d'alphabétisation. Après le coup d'Etat, la femme de Modibo Kéïta connaîtra les pires moments de sa vie avec les militaires. Humiliée et maltraitée, elle tombe vite dans l'oubli.

Mariam Cissoko épouse Traoré une redoutable Business Woman

L'épouse du Général Moussa Traoré, Mme Traoré Marie Anne Cissoko ou Mariam Cissoko a toujours gardé la réputation de femme d'affaires perspicace. A tort ou à raison, d'aucuns vont jusqu'à la considérer comme la principale fossoyeuse du budget de l'Etat.

Une certitude : des parents et proches de la Première Dame ont régné en maîtres sur certains négoces et bénéficié largement des marchés d'Etat. C'est sans doute la raison pour laquelle elle est citée dans plusieurs affaires scandaleuses du pays.

Secrétaire de formation, Mariam Cissoko était employée à l'ambassade du Mali à Addis-Abeba, en Ethiopie.

Lors du coup d'Etat de mars 1991, elle sera arrêtée avec son mari. Elle écope des mêmes peines que lui lors du procès pour crime de sang puis du procès pour crimes économiques qui leur ont été intentés. Tous deux ont été graciés en 2002 par le président Alpha Oumar Konaré.

Adame Ba Konaré , l'intellectuelle engagée

Adame Ba Konaré est écrivain et professeur d'histoire. Née à Ségou le 1er mai 1947, elle est l'épouse d'Alpha Oumar Konaré, professeur d'université comme elle. Titulaire d'un doctorat en Histoire de l'université de Varsovie, elle enseigne à l'Ecole Normale Supérieure de Bamako entre 1976 et 1992. Adame Ba Konaré est à l'initiative de la création du musée de la femme Muso Kunda à Bamako. Elle en assure la présidence. Elle est aussi l'initiatrice de la grande réaction, en septembre 2007, au discours de Dakar tenu par le président français, Nicolas Sarkozy, le 26 juillet précédent. Elle lance un appel à ses collègues historiens africains pour qu'ils travaillent ensemble à la production d'un recueil de textes scientifiques et historiques sur l'Afrique et sur l'histoire africaine. Le résultat est publié dans un recueil d'essais nommé : "Petit précis de remise à niveau sur l'histoire africaine à l'usage du président Sarkozy".

Pendant les dix ans de présidence de son mari, Adame Ba Konaré s'est occupée de la Fondation Partage qu'elle avait créée pour soutenir les populations et les couches sociales les plus démunies. Cette fondation s'illustre, entre autres, par des œuvres de charité à l'endroit de la communauté musulmane pendant les mois de carême. Mme Konaré est aussi l'auteur de plusieurs ouvrages dont les plus célèbres sont : L'os de la parole et Quand l'ail se frotte à l'encens.

Madame Touré Lobbo Traoré une dame de cœur

Lobbo Baly Traoré entre à l'école en 1962 et effectue le Premier Cycle Fondamental à Bandiagara, Niafunké et Diré. En 1969, elle démarre le Second Cycle Fondamental à Mopti, où elle obtient le Diplôme d'Etudes Fondamentales (DEF) en 12972. En 1973, elle s'inscrit à l'Ecole Secondaire de la Santé (ESS) de Bamako, d'où elle sort en 1976 nantie de son Diplôme de sage - femme d'Etat, avec mention bien. Madame Touré commence sa carrière professionnelle en 1977 comme sage - femme stagiaire. Elle est titularisée en 1978 et affectée comme sage - femme titulaire à la Maternité du Camp I de Bamako. Elle y devient en 1991 Maîtresse sage-femme.

Déjà Première Dame du Mali durant la Transition démocratique (du 26 mas 1991 au 8 juin 1992), durant laquelle son époux, le lieutenant-colonel Aamadou Toumani Touré est au pouvoir, Mme Touré Lobbo Traoré revient au Palais de Koulouba en 2002. Du coup, elle remplace son mari à la tête de la Fondation pour l'Enfance et est vite reconnue par tous les Maliens comme une dame de cœur.

Madame Touré construit et équipe des maternités, multiplie des dons aux enfants, aux femmes démunies, aux communautés musulmanes et aux handicapés.La générosité de la Première Dame du Mali est légendaire. Pas une seule région du Mai qui n'ait bénéficié de ses largesses.

Nord ivoirien : démobilisation des ex-rebelles officiellement achevée


La démobilisation de milliers d`éléments de l`ex-rébellion qui contrôle le nord ivoirien depuis 2002 s`est officiellement achevée samedi à Dabakala (500 km au nord d`Abidjan), un mois et demi avant le scrutin présidentiel du 31 octobre, a constaté l`AFP.

"La démobilisation s`est terminée aujourd`hui (samedi)" dans le nord tenu
par les FN depuis le putsch manqué de 2002, a déclaré lors d`une cérémonie Klo
Fagama, un responsable du Programme national de réinsertion et de
réhabilitation communautaires (PNRRC).

Commencé en mai 2008 et relancé en juin dernier, ce processus a conduit à
la démobilisation de plus de 17.000 ex-combattants, dont seuls "5.000" ont pu
être pris en charge par les programmes de réinsertion professionnelle, a-t-il
affirmé.

Par ailleurs, 5.000 autres éléments FN doivent être cantonnés et désarmés,
en attendant leur intégration à terme dans la nouvelle armée réunifiée.

Cet "encasernement" est officiellement quasi-achevé, conformément au
dernier accord de paix qui prévoyait sa réalisation avant la présidentielle,
attendue pour le 31 octobre après de multiples reports depuis 2005.

Cependant, selon des sources concordantes, pas plus de 2.500 éléments ont
en réalité été cantonnés lors de cette opération politiquement sensible -
puisqu`elle touche au pouvoir des FN au nord - et financièrement coûteuse.

Affrontements entre l'armée mauritanienne et Al Qaeda dans le nord du Mali

Les combats qui opposent l'armée mauritanienne et des unités d'Al-Qaïda au Maghreb islamique (Aqmi) dans le nord du Mali ont pris fin, ce samedi soir, selon une source sécuritaire malienne. «L'armée malienne se déploie sur les lieux pour assurer la sécurité de nos populations», a ajouté cette source.

Aqmi est soupçonnée du rapt au Niger de cinq Français et de deux Africains, deux mois après un raid franco-mauritanien dans cette zone. Mais la France affirme que les heurts n'ont pas de lien avec l'enlèvement.

Les affrontements, qui ont débuté vendredi soir se sont interrompus dans la nuit avant de reprendre samedi matin à Raz-El-Ma, à 235 km à l'ouest de Tombouctou, selon une source militaire mauritanienne.

Paris a démenti toute participation à ces combats, et les entreprises françaises opérant au Niger ont poursuivi l'évacuation de leurs employés des zones à risques.

Un responsable militaire mauritanien à Nouakchott a affirmé que cinq militaires mauritaniens avaient été tués et neuf blessés. «Notre armée a tué 12 terroristes armés et en a blessé des dizaines», a-t-il assuré. Une source sécuritaire algérienne évoque «au moins 15» tués dans les rangs de l'armée mauritanienne. Celle-ci aurait engagé des avions dans les combats.
«Pas de forces françaises sur le terrain»

Cette opération se déroule près de deux mois après un raid franco-mauritanien contre une base des islamistes armés dans le désert malien, au cours duquel sept membres d'Aqmi avaient été tués. Ce raid du 22 juillet visait, selon Paris, à libérer l'otage français Michel Germaneau, enlevé en avril au Niger. Aqmi avait ensuite annoncé, le 25 juillet, avoir exécuté Michel Germaneau pour venger la mort de ses membres.

Une éventuelle implication française dans ces nouveaux combats avait été suggérée par des témoignages d'habitants de la région. Mais à Paris, un porte-parole du ministère français des Affaires étrangères a assuré «qu'il n'y a pas de forces françaises sur le terrain», et que ces combats «sont indépendants de l'enlèvement des employés du groupe français Areva» survenu dans le nord du Niger dans la nuit du 15 au 16 septembre.

Le Mali n'a pas participé à l'opération contre Aqmi sur son propre territoire. «Nous avons permis à tous les pays riverains de faire des poursuites ici éventuellement», a souligné le président Amadou Toumani Touré dans un entretien enregistré vendredi et diffusé dimanche par Radio France Internationale et TV5 Monde.

La Situation politique et sécuritaire au Nord Enlèvement au Niger: le Mali en état d'alerte


samedi 18 septembre 2010 - 13h37 - Le président du Mali, Amadou Toumani Touré, a affirmé que le Mali était "en état d'alerte" après l'enlèvement de cinq Français et de deux Africains dans le Niger voisin, précisant que l'option tout-sécuritaire ne suffisait pas, dans un entretien avec des médias français.

"Le Mali est mobilisé, nous avons mis toutes nos forces en état d'alerte, nous soutenons l'armée nigérienne dans cette quête", a affirmé Amadou Toumani Touré dans cet entretien réalisé vendredi et qui sera diffusé dimanche sur la radio RFI et la télévision TV5 Monde et dont l'AFP a obtenu samedi une copie.

Cinq Français, un Togolais et un Malgache, pour l'essentiel des collaborateurs des groupes français Areva et Satom, ont été enlevés tôt jeudi à Arlit (1.000 km au nord-est de Niamey), site d'extraction d'uranium.

Les sept otages ont "traversé la frontière" et se trouvent actuellement dans le désert malien, où des combats ont opposé vendredi et samedi militaires mauritaniens et éléments d'Al-Qaïda au Maghreb islamique (Aqmi), selon des sources de sécurité algériennes. "Nous avons permis à tous les pays riverains de faire des poursuites si éventuellement les assaillants rentraient en territoire malien", a rappelé Amadou Toumani Touré, qui n'a pas pu préciser si les otages se trouvaient désormais au Mali.

"Le nord du Mali, c'est le sud de l'Algérie, c'est l'est de la Mauritanie, c'est le nord du Niger, il est très difficile d'y trouver une adresse postale, on ne peut pas dire avec exactitude où ils se trouvent", a-t-il expliqué.

Le Mali est régulièrement confronté à des violences et enlèvements perpétrés par Al-Qaïda au Maghreb islamique (Aqmi), qui opère dans une immense zone désertique située aux confins de l'Algérie, de la Mauritanie, du Mali et du Niger.

"ATT" a aussi prôné une réponse globale au terrorisme: "Le terrorisme se nourrit du sous-développement, surtout de la précarité (...). C'est la petite divergence que nous avons avec certains de nos voisins, pour certains c'est le tout-sécuritaire, mais cela ne suffit pas".

Au-delà de l'effort militaire et policier, "la réponse qu'il faut donner c'est le développement (...) afin d'obtenir la complicité des populations, notamment de la jeunesse", a-t-il indiqué.

اسلامي جزائري يقود عناصر القاعدة في المواجهة مع موريتانيا في مالي والقتلى بالعشرات


باماكو - افادت مصادر موريتانية ومالية لوكالة فرانس برس السبت ان اسلاميا جزائريا يقود عناصر القاعدة في بلاد المغرب الاسلامي التي تقاتل الجيش الموريتاني في شمال مالي.
وقال نائب مالي في شمال البلاد في اتصال هاتفي معه من باماكو ان قائد مجموعة القاعدة التي تقاتل الجيش الموريتاني "هو يحيى ابو حمام احد مساعدي الاسلامي الجزائري عبد الحميد ابو زيد".

واوضح هذا النائب المالي ان "اكثر من 70% من عناصره يحملون الجنسية الموريتانية".واكد مصدر امني موريتاني في اتصال معه من باماكو هذه المعلومات.

ويرجح ان يكون عبد الحميد ابو زيد هو الذي قاد المجموعة التي قتلت في ايار/مايو 2009 في شمال مالي الرهينة البريطاني ادوين داير والتي قتلت ايضا او تركت يموت الرهينة الفرنسي ميشال جرمانو في تموز/يوليو 2010.

وقد استخدم الجيش الموريتاني طائرات حربية في المعارك التي يخوضها منذ الجمعة في شمال مالي ضد وحدات من تنظيم القاعدة في بلاد المغرب الاسلامي، كما افاد مصدر امني جزائري وشهود عيان في المنطقة.
وبعد فترة هدوء ميدانيا، استؤنفت المعارك مع وصول طائرات حربية الى جانب الجيش الموريتاني، بحسب مصادر متطابقة.

وقال مصدر امني جزائري طالبا عدم الكشف عن هويته لوكالة فرانس برس "استخدم الموريتانيون طائرات حربية في المعركة. هناك طائرتان على الاقل. والهدف هو محاولة تحقيق تفوق لم يكن قائما حتى الان".
وتعذر الحصول على الفور على معلومات حول نتيجة القصف.

واعلن الشاهد حامين ولد محمد علي في اتصال هاتفي عبر الاقمار الصناعية لوكالة فرانس برس "لقد شاهدنا مرور طائرات عسكرية في الحال على مقربة من راس الماء (على بعد 235 كلم غرب تومبوكتو). كان هديرها قويا".

واكد انه "على مقربة من راس الماء" حيث تدور منذ الجمعة مواجهات بين تنظيم القاعدة في بلاد المغرب الاسلامي والجيش الموريتاني.
واكد هذا المدني ايضا "قدمت للتو من راس الماء. لقد شاهدت ست آليات للجيش الموريتاني محترقة الى جانب بئر".

و اعلن الجيش الموريتانى اليوم السبت ان معركة دامية دارت رحاها في المنطقة الصحراوية الشاسعة شمال مالى أسفرت عن مقتل خمسة جنود موريتانيين و 12 مسلحا من فرع تنظيم القاعدة في شمال أفريقيا مساء ليلة أمس الجمعة.

وقال مصدر عسكري رفيع المستوى إن الاشتباكات بدأت خلال غارة في وقت متأخر من أمس الجمعة في بلدة " حاسي سيدي" التى تبعد نحو مئة كيلومتر شمال مدينة تمبكتو التاريخية بمالي.

وأضاف المصدر الذى طلب عدم الكشف عن هويته ان القوات الأمنية الموريتانية سيطرت على مخابئ للأسلحة و نحو 20 سيارة استخدمها ما يعرف بتنظيم القاعدة في بلاد المغرب الإسلامى .

وأصبح هذا التنظيم نشطا علي نحو متزايد عبر منطقة الساحل وتختبيء في الصحراء التى تربط الحدود الجنوبية الجزائرية بمالى و موريتانيا والنيجر .

وتأتى الغارة العسكرية في نفس الأسبوع الذى عقد فيه مسؤولين امنيون كبار من الجزائر و مالى و موريتانيا و النيجر اجتماعات استخباراتية استمرت يومين في الجزائر وتهدف الى تنسيق الجهود لقتال القاعدة في المنطقة .

كما تأتى في أعقاب اختطاف سبعة أشخاص من شمال النيجر . ومن بين الذين اختطفوا موظف من مجموعة اريفا النووية الفرنسية وزوجته وكلاهما مواطنان فرنسيان .
وتردد ان المسلحين عبروا ومعهم رهائنهم من النيجر إلى صحراء مالى .

وهاجم الجنود الفرنسيون والموريتانيون أيضا في الشهر الجارى مقرا يشتبه في انه تابع للقاعدة في صحراء مالى في محاولة للعثور على رهينة فرنسي قتل فيما بعد .

مقتل 18 في مواجهات مع القاعدة بموريتانيا



أعلنت السلطات الموريتانية أن 12 من مسلحي تنظيم القاعدة في بلاد المغرب الإسلامي قتلوا وأصيب عدد آخر بجروح، في مواجهات استمرت طوال الليلة الماضية مع عناصر التنظيم في منطقة الحدود مع جمهورية مالي المجاورة أسفرت أيضا عن مقتل ستة جنود موريتانيين وإصابة عدد آخر غير محدد بجروح.

وقال بيان صادر عن وزارة الدفاع الموريتانية إن وحدة من الجيش الموريتاني اشتبكت مساء الجمعة مع مجموعة "إرهابية" كانت تنوي مهاجمة إحدى القواعد العسكرية قرب الحدود، واستمرت الاشتباكات طوال الليلة الماضية قبل أن يلوذ عناصر التنظيم بالفرار.

وقال البيان إنه تم إشعار السلطات المالية بمجريات العملية وأبدت استعدادها لتقديم الدعم اللازم عند الضرورة.

ونقلت وكالة رويترز عن مصدر أمني بنواكشوط لم تكشف هويته، قوله "بدأت العملية لأن الفرصة سنحت.. لم يتم التخطيط للعملية منذ فترة طويلة".

وتأتي هذه المواجهات العسكرية بعد مقتل سبعة من عناصر التنظيم في يوليو/تموز الماضي خلال عملية عسكرية موريتانية فرنسية في شمال مالي بهدف تحرير الرهينة الفرنسي ميشال جرمانو الذي أعلنت القاعدة بعد ذلك عن إعدامه.

نفي فرنسي
وفي هذا الإطار نفت باريس اليوم أي مشاركة لقواتها في عملية ليلة السبت، حيث أكد متحدث باسم الخارجية الفرنسية أنه "لا توجد قوات فرنسية على الأرض"، وأن هذه المعارك "غير مرتبطة" بخطف سبعة أشخاص بينهم خمسة فرنسيين من النيجر، اتهمت فرنسا خلالها تنظيم القاعدة بتنفيذها، وإن لم تعلن إلى الآن أي جهة مسؤوليتها عنها.

وبدوره قال مصدر موريتاني لوكالة الصحافة الفرنسية إن "الحلفاء -ولا سيما الفرنسيين- قدموا لنا معلومات قيمة بشأن العملية"، لكنه أكد أنهم لا يشاركون فيها.

وكان مراسل الجزيرة في نواكشوط محمد بابا ولد أشفغ استبعد كون العملية تجري لتحرير الفرنسيين المختطفين، مشيرا إلى أن المنطقة التي يوجد فيها هؤلاء تقع على الحدود المالية مع النيجر، في حين تدور المعارك على الحدود الموريتانية المالية.

وفي خضم ذلك قالت مصادر أمنية مالية وجزائرية لوكالة الصحافة الفرنسية إن المختطفين السبعة –الذين يعملون في شركتي أريفا الفرنسية للتقنية النووية المملوكة للدولة، وفينتشي للبناء- يوجدون حاليا برفقة خاطفيهم في الصحراء المالية بعدما عبروا إليها الحدود مع النيجر.


معلومات متضاربة
وتحدثت تقارير إعلامية نقلا عن مصادر أمنية جزائرية عن مقتل 15 جنديا موريتانيا وخمسة من عناصر التنظيم.

ونقلت وكالة الصحافة الفرنسية عن مصدر أمني جزائري بالمنطقة قوله إن "عدد الجنود الموريتانيين الذين قتلوا ارتفع إلى 15 على الأقل".

وأضاف أن خمسة على الأقل من عناصر التنظيم قتلوا وجرح آخرون، إضافة إلى استيلاء المسلحين على خمس سيارات على الأقل تابعة للجيش الموريتاني.

وكانت وكالة الأنباء الموريتانية قد أشارت في وقت سابق إلى أن الاشتباكات وقعت في بلدة عرش هندي قرب الحدود مع مالي، في حين ذكرت تقارير إعلامية نقلا عن مصادر في الجيش أنها جرت قرب بلدة رأس الماء على بعد 235 كلم غرب تمبوكتو.

حصيلة مرتفعة
وبدوره قال مسؤول محلي في شمال مالي لم تكشف هويته، للوكالة إن عناصر التنظيم "أوقعوا الموريتانيين في الفخ بجرهم إلى قلب الصحراء".

وأضاف أن "البدو الرحل الذين عادوا من مناطق غير بعيدة من مواقع القتال، أخبروهم بأن عدد قتلى العسكريين الموريتانيين كبير".

Mali : des avions participent aux combats contre Al Qaïda

Les combats entre l'armée mauritanienne et des éléments d'Al-Qaïda au Maghreb islamique (Aqmi) faisaient toujours rage samedi dans le nord du Mali. D'après plusieurs sources, et selon des bilans provisoires, ils auraient fait 12 morts du côté des islamistes et 15 au sein des forces mauritaniennes.

Après une légère accalmie sur le terrain, les combats ont repris de l'intensité, notamment avec l'arrivée d'avions de combats aux côtés de l'armée mauritanienne, selon des sources sécuritaires algériennes et auprès de témoins dans la région.

«Les Mauritaniens ont engagé des avions de combats dans la bataille. Il y en a au moins deux. L'objectif est de tenter de prendre le dessus, ce qui jusque là n'était pas le cas», a affirmé à l'AFP une source sécuritaire algérienne, sous couvert de l'anonymat. Aucune information n'était disponible sur l'action immédiate de ces avions sur le terrain.

Sous couvert de l'anonymat, une source sécuritaire algérienne a évoqué de «très nombreuses victimes (morts et blessés) dans les rangs de l'armée mauritanienne». «Au moins cinq véhicules de l'armée mauritanienne sont tombés aux mains des islamistes et le nombre de morts s'élève actuellement à au moins 15», a-t-elle dit.

De son côté, un militaire de haut rang à Nouakchott, a affirmé : «Notre armée a tué 12 terroristes armés et en a blessé des dizaines». Par ailleurs, un élu du nord du Mali a déclaré à l'AFP : «Ce que nous ont dit les nomades qui sont revenus de non loin de là où les combats se sont déroulés hier (vendredi), c'est que beaucoup de militaires mauritaniens sont morts».

L'opération n'a pas de lien avec les otages, selon le Quai d'Orsay

La France n'est pas engagée militairement dans les combats en cours dans le nord du Mali entre l'armée mauritanienne et Al-Qaïda au Maghreb islamique, a déclaré samedi le Quai d'Orsay.

«Il n'y a pas de forces françaises sur le terrain» et ces combats «sont indépendants de l'enlèvement des employés du groupe français Areva» survenu dans le nord du Niger dans la nuit de mercredi à jeudi, a déclaré un porte-parole du ministère des Affaires étrangères.

De source diplomatique française, on se félicitait toutefois samedi que «les Etats de la région, et en particulier la Mauritanie, assument leurs responsabilités dans la lutte contre Aqmi» au Sahel.

en mauritane Le commencement de la fin d’Aqmi ? Des militaires français participeraient à l'opération

letempsdz.com
La situation demeure confuse au nord-est du Mali où de violents combats opposent, depuis vendredi soir, l'armée mauritanienne à des groupes d'Al Qaïda au Maghreb islamique (Aqmi). Le président mauritanien Mohamed Ould Abdelaziz supervise personnellement l'opération depuis le siège de l'état-major de l'armée à Nouakchott.
Les hostilités ont débuté vendredi en fin d'après-midi dans la localité malienne de Hassi Sidi, non loin de la frontière avec la Mauritanie, où une unité de l'armée mauritanienne s'est accrochée avec un groupe d'Aqmi. Après une interruption de quelques heures, les affrontements ont repris hier matin, engageant l'artillerie lourde.

Les rares informations provenant de la zone des combats de Khweibet Ras El Ma indiquent que les unités militaires mauritaniennes ont reçu d'impressionnants renforts et qu'elles bénéficient d'un appui aérien.

Une navette «non habituelle» d'avions militaires est par ailleurs observée à l'aéroport de Néma, en Mauritanie, où l'on note une présence «remarquable» de véhicules militaires.

Des militaires français participeraient à l'opération, contrairement aux dénégations du Quai d'Orsay qui a infirmé hier la présence d'unités militaires françaises sur le terrain des combats. Des habitants de la région de Kidal (à 1600 km au nord-est de Bamako) avaient affirmé vendredi avoir vu un avion de reconnaissance français survoler la région à basse altitude. Une source algérienne a confirmé l'information.

Le groupe Abu Zeid encerclé
Les pertes seraient lourdes des deux côtés. L'armée mauritanienne aurait perdu au moins 15 de ses soldats, et plusieurs de ses véhicules sont tombés entre les mains d'Aqmi. Des nomades maliens ayant assisté de loin aux combats parlent, eux, de la mort de plusieurs soldats mauritaniens.

L'organisation terroriste aurait perdu, quant à elle, 12 à 14 éléments, si l'on se fie à des sources militaires en Algérie et au Mali. Nouakchott a déploré deux morts et quatre blessés dans ses rangs, précisant avoir neutralisé 12 terroristes et en avoir blessé «des dizaines».

Plus important, il affirme que son armée encercle actuellement une vingtaine de véhicules des éléments armés d'Aqmi près de la localité malienne de Areich Hindi, non loin de Hassi Sidi, où les combats de vendredi s'étaient déroulés. Selon des officiers mauritaniens de haut rang, les éléments d'Aqmi, dirigés par le sinistre Abu Zeid, seraient encerclés et fixés au sol, «sans perspective de mobilité».

Les mêmes sources ont indiqué que «l'offensive militaire lancée le 17 septembre contre Al Qaïda au Maghreb islamique (Aqmi) a été préparée depuis longtemps».

A Bamako, le président Amadou Toumani Touré a déclaré que le Mali est en état d'alerte après l'enlèvement des 7 employés d'Areva au Niger.

«Le Mali est mobilisé, nous avons mis toutes nos forces en état d'alerte, nous soutenons l'armée nigérienne dans cette quête» (la recherche des otages, ndlr). Le chef d'Etat malien a affirmé, en outre, que son gouvernement a permis à tous les pays riverains de faire des poursuites «si éventuellement les assaillants rentraient en territoire malien», dans une allusion aux combats qui se déroulaient au Mali entre l'armée mauritanienne et les groupes d'Aqmi.

Les Touareg dans le box des accusés
De fortes présomptions pèsent sur les ex-rebelles touareg dans l'enlèvement des 7 employés d'Areva au Niger. Preuve de leur implication, suggèrent les correspondants de presse, les ravisseurs enturbannés parlaient «majoritairement» arabe et tamasheq. Bernard Kouchner, le ministre français des Affaires étrangères, a avancé que les preneurs d'otages pouvaient «être des Touareg» prêts à vendre ensuite leurs victimes aux «terroristes».

Des intellectuels et autres prétendus connaisseurs du monde touareg lui ont emboîté le pas pour rappeler que la fin de la rébellion touarègue au Niger a «laissé sur le carreau» de nombreux insurgés, une condition confirmée par ailleurs par Boutali Tchewiren, l'ancien porte-parole du Mouvement des Nigériens pour la justice, qui a avoué que «les promesses d'insertion socioéconomique des ex-combattants n'ont jamais été tenues».

La radio publique nigérienne s'est mêlée au débat, indiquant que les rapts de jeudi «interviennent au moment où l'on déplore dans la région d'Agadez (nord du Niger) la persistance de l'insécurité après le désarmement des ex-combattants touareg».

Ne volant pas demeurer en reste, l'historien nigérien Djibo Hamani a évoqué le cas de égens qui, après avoir participé au mouvement de rébellion, trouvent un moyen facile d'amasser de l'argent «en prenant part à des enlèvements». «Avec une kalachnikov et en une seule opération, ils ont de quoi vivre toute une année», avait-il avancé vendredi sur une radio privée.

Un spécialiste français de la région, Pierre Boilley, directeur du Centre d'étude des mondes africains (Cemaf) au CNRS, a souligné que «les collusions entre Touareg et islamistes, quand elles existent, sont d'ordre matériel, pour l'argent, plus que militantes».

Il est vrai que la misère dans laquelle sont maintenues les populations touarègues du Mali et du Niger, surtout, est sujet d'inquiétudes.

Mais chaque partie interprète la question selon ses propres intérêts. Si, pour le président malien, le développement est la réponse à donner au terrorisme qui se nourrit, selon lui, du sous-développement et de la précarité, pour les autres, les Français en particulier, la sécurité des sites miniers stratégiques d'Areva prévaut sur tout le reste.

en guineeconakry KIOSQUE: Impartialité ne signifie pas inaction, mon Général !


Tout le monde a vu venir la catastrophe. Mais personne ou presque n'a rien fait. La campagne pour le deuxième tour de l'élection présidentielle, jusque-là immaculée, a été ensanglantés le week end dernier. Un Guinéen a été laissé sur le carreau par un autre qui préfère faire la peau aux citoyens, que de les convaincre par des arguments...C'en est un de trop

Les martyrs pour l'instauration de la démocratie en Guinée sont de trop. Diantre ! Qu'allons-nous faire pour faire prendre conscience aux Guinéens sur ce que depuis le 28 septembre de Dadis, un des leurs mort sur l'autel de la démocratie, est un mort de trop ?

A Ouaga, récemment nos deux candidats ont signé un code de bonne conduite. On pourrait dire à leurs corps défendant. Car au retour de la capitale burkinabé, ils ont comme jeté par-dessus bord, leurs permis de conduire, pardon, leurs règles de bonne conduite. Depuis leur retour, jamais tension n'a été aussi palpable.

Le RPG a sorti une ribambelle de "si" pour accepter le code, en bas duquel le professeur a déjà apposé sa signature. L'UFDG voudrait vaille que vaille garder le statu quo, bien qu'ayant aux lendemains des élections, tancé vertement l'organe chargé de l'organisation de l'élection.

Dans cette situation qui ressemble fort à un mélange de produits chimiques, donc très explosive, la CENI chargée d'organiser l'élection ne donne aucun signe de maturité, ou simplement de transparence quant à l'organisation de la prochaine joute électorale. Elle court, sautille-un peu comme un coq dont on a coupé la tête et jeté aussitôt, multiplie les déclarations de bonnes intentions, mais au bout du compte, ne fait pas grand-chose pour donner des gages de crédibilité.

Son action pour le moment reste le slogan, tout se fait pour bien organiser l'élection (le même discours qu'elle tenait avant le premier tour). Sa marque de fabrique est de faire des trous d'air. Et de rendre ivre tous ceux qui veulent comprendre. La CENI s'est creusé des cavités qu'elle meuble par des mots qui ne peuvent avoir d'autres qualificatifs que l'irresponsabilité.

Dans ce contexte très brûlant, un homme garde soigneusement le silence. Un silence assourdissant. Lui, c'est le Général Sékouba Konaté. Il voudrait à bien des égards, observer la neutralité, pour....tenir ses engagements.

C'est franchement surréaliste de croire que dans une chaudière aussi attisée, que notre bonhomme étoilé peut s'en tirer sans griller quelques unes de ses plumes. Sa position aurait mérité une palme d'or, si et seulement si, les acteurs de ce deuxième tour tenaient bien la boussole.

Ceci n'étant pas le cas. Il est, à notre avis impératif que le général agisse ! Ce qui en rien n'entache sa neutralité. Evidemment si son action se fait en dehors de toute position partisane en faveur de l'un des deux candidats.

Pour le moment, le destin de notre nation, a voulu qu'il soit le premier représentant de la force publique. Il est par conséquent chargé d'assurer le maintien de l'ordre et de faire appliquer la loi.
Nous avons besoin que le général nous ramène l'ordre, la quiétude et la sérénité. La politique, c'est d'abord l'action et être chef c'est aussi prendre ses responsabilités.

CELLOU-ALPHA : « Ouaga ?... Non merci ! »


Depuis l'adresse à la nation du président de la République du mercredi 15 septembre dernier, les Guinéens attendent de connaître la nouvelle date retenue pour l'organisation du second tour de l'élection présidentielle. En effet, dans son allocution, le général Sékouba Konaté s'était juste contenté d'annoncer le report du scrutin, sur suggestion de la CENI, avait-il précisé. Et pour des raisons techniques...Mais le président n'avait rien dit au sujet de la nouvelle date, sinon que celle-ci serait fixée à la suite d'une rencontre des principaux acteurs autour du médiateur burkinabé. Retrouvaille qu'il souhaite intervenir « sans délai ». Comme pour dire qu'il la voulait le plus rapidement possible. Hélas ! On aura rien cela de cette façon.

Parce que jusque-là cette rencontre n'a pas eu lieu. Aussi, pour celle qui avait été annoncée pour le lendemain entre la CENI, les deux candidats finalistes et le premier ministre même est, elle-même, sans cesse reportée, pour des raisons que jusque-là la primature n'a pas voulu communiquer.

Conséquence, la date tarde à se manifester. Pendant que chez bon nombre de Guinéens, l'impatience grandit de plus en plus. L'angoisse et la crispation et les cristallisations ethniques sont de plus en plus vives. Les partenaires au développement se posent moult questions. Bref, l'incertitude croît au fil des jours.

Le fait que l'on traine les pas dans les démarches de fixation de la fameuse date du second tour n'est pas la seule entorse faite aux injonctions du président de la République par intérim, dans son adresse à la nation. De plus en plus, apparaît, en outre, une convergence de vues des deux candidats au sujet de l'implication du médiateur dans la résolution de ce dernier écueil.

Cellou et Alpha pensent tous les deux que ce dernier obstacle est d'ordre strictement « technique » et relèvent des difficultés que la Guinée peut et se doit de résoudre. Globalement, ils estiment que c'est à la CENI de proposer la nouvelle date, en tenant compte des obstacles qui restent à surmonter.

Pour Cellou, cette nouvelle date devrait toutefois être raisonnable et même ne devrait pas nullement dépasser « deux semaines », comme l'a laissé entendre la CENI. Chez Alpha, on est moins branché sur la date elle-même que sur la création de « conditions nécessaires à un scrutin équitable, transparent et crédible ».

On l'aura vu, au-delà de ces divergences secondaires, les deux sont d'accord sur l'essentiel : la récusation du médiateur dans la résolution de cette nième crise guinéenne.

Certes, ils y ont, chacun, mis de la politesse et la subtilité mais le message est sans aucune ambiguïté. On en demanderait comment ils ont enfin réussi à converger sur quelque chose ? Alors que c'est cela dont la majorité des Guinéens rêvent.

Que l'on se détrompe, ce n'est pas encore la lune de miel entre les deux. Les questions qui fâchent ne manquent et les jours avenir devraient le prouver.

Seulement, cette circonstancielle et très certainement éphémère identité de vues n'est ni le seul, ni le plus grand paradoxe de cette situation. En rejettent l'intervention de Blaise Compaoré, chacun d'eux sollicite, en lieu et place, plus de responsabilité et plus d'implication.de la part des autorités de la Transition.
Implicitement, ils donnent ainsi raison à Jean-Marie Doré qui bataillait, il y a encore quelques semaines, pour que l'administration intervienne davantage dans l'organisation du second tour. Par cet appel des pieds et des mains que font les deux challengers, c'est l'indépendance de la CENI, acquise de haute lutte, qui pourrait en prendre un coup.

Le comportement récent de la commission électorale n'est cependant pas étranger à cette remise en cause. Il reste toutefois à savoir quelles réponses les autorités de la Transition comptent-elles réserver à cette sollicitation ? De leurs côtés, les deux coalitions en lice vont-elles réserver le même accueil à ces réponses ?

Ligue 1: Saint-Etienne prend les commandes... Toulouse piétine sur le Rocher...


Tout ce qu'il faut retenir de la 6e journée de L1...

Les résultats

Lorient 0 - 1 Caen

El Arabi (41')

Monaco 0 - 0 Toulouse

Nancy 0 - 2 Brest

Micola (70'), Touré (90'+3)

Saint-Etienne 3 - 0 Montpellier

Payet (21' et 67'), Rivière (32')

Sochaux 4 - 0 Nice

Ideye (45'+2), Boudebouz (66'), Martin (70'), Maïga (90'+1)

Valenciennes 1 - 1 LensLe chiffre

28. C’est le nombre d’années qu’il a fallu aux Stéphanois pour retrouver la place de leader du championnat. Oui, sans Platini, Larqué et Curkovic. Grâce à leur succès face à Montpellier et au nul de Toulouse, les Verts occupent la première place, pour la première fois depuis le 27 février 1982. Ou quand la Ligue 1 s’offre un remake de «Retour vers le futur.»

L’homme en forme

Où s’arrêtera Dimitri Payet? Peut-être dans l’avion des Bleus, comme le souhaite son coéquipier Laurent Batlles. Toujours en grande forme, l’ailier stéphanois a conforté sa place de meilleur buteur du championnat (6 buts) en s’offrant un doublé face à Montpellier. Auteur d’un slalom dans la surface de réparation pour ouvrir le score, il a scellé la victoire des Verts sur un coup franc «juninhesque» en deuxième période. Tout ça sous les yeux de Laurent Blanc et Henri Emile, présents dans les tribunes de Geoffroy Guichard…

Le sauveur

Comme souvent à Monaco, c’est Stéphane Ruffier qui a fait le boulot. Le gardien monégasque, mitraillé pendant toute la rencontre, a sauvé le point du match nul de l’ASM en multipliant les parades. Capoue, puis Braaten, notamment, savent que le gardien international est le principal responsable du sur-place réalisé par le TFC sur le Rocher. Résultat, les Violets perdent leur place de leader.

La stat

Sans lui Caen, ne serait pas la bonne surprise du début de saison. Youssef El Arabi, auteur du but de la victoire à Lorient, est l’auteur de 4 des 7 buts de son équipe. Pas étonnant que Monsieur 60% ait été appelé en sélection marocaine récemment.

Le(s) geste(s)

Il y a des soirs, comme ça, où on peut se croire à Santiago Bernabeu en étant au stade Bonal. Face à Nice, la jeunesse sochalienne a pris les armes et offert au public deux buts deux buts galactiques. Le premier, signé Ryad Boudebouz, auteur d’une volée du gauche qui rappelle la plus célèbre de Zinedine Zidane. Le second, réalisé par Marvin Martin quelques minutes plus tard, est moins limpide, mais plus calculé. Le milieu de terrain s’avance aux abords de la surface, puis lobe le gardien en piquant son ballon au dessus d’Ospina. Un court instant de grâce. Heureusement qu’à 4-0, l’arbitre a éteint la PlayStation.

La lose

Un jour peut-être, Nacy gagnera un match à domicile. Cette saison, le bilan des joueurs de Correa à Marcel Picot est famélique. Trois matchs, trois défaites, sept buts encaissés, zéro marqué. En Lorraine, il serait temps de s’interroger sur les bienfaits de la pelouse synthétique installée l’été dernier.

Le manque de bol

Mamadou Samassa aurait-il inscrit son but si Eric Chelle était à sa place? Quand l’attaquant valenciennois a ouvert le score, samedi soir, le défenseur lensois était sur la touche, impuissant. Touché à l’adducteur droit, il se faisait soigner quand son équipe a cédé à 10 contre 11. Sans défenseurs centraux de métier, c’est avec le milieu Adil Hermach que le Racing a arraché le point du nul en fin de match.

Ségolène Royal lance un appel un appel à «résister et à contribuer au redressement de la France»


L'ex-candidate à l'Elysée a prononcé un discours lors de sa fête de la fraternité...

Ségolène Royal a lancé ce samedi, lors de sa 3e Fête de la fraternité, un appel à «résister et à contribuer au redressement de la France», en déplorant une France «martyrisée».
«Rétablir la République du respect»

«Nous sommes à moins de deux ans du changement», a lancé l’ex-candidate PS à l'Elysée devant environ 2.500 à 3.000 personnes, selon les organisateurs. Proposant de «rétablir la République du respect», elle a déclaré: «Nous pouvons bâtir un destin, un espoir commun, un désir d'avenir».

La France «est en de mauvaises mains, elle est martyrisée par un gouvernement manipulateur», a déploré Ségolène Royal. «C'est bien leur politique qui injurie, blesse, outrage et humilie la France», a poursuivi celle qui ne se reconnaît «pas dans l'abaissement que nous impose Nicolas Sarkozy sur la scène mondiale».
«Pacte de confiance pour l'emploi des jeunes»

Pour la présidente de la région Poitou-Charente, «redresser la France, c'est sortir la France du chômage». Elle a proposé «la mise en place d'un pacte de confiance pour l'emploi des jeunes» et de faire de «cette lutte contre le chômage des jeunes, une grande cause nationale».

S'adressant particulièrement à la jeunesse des quartiers populaires «venue voter pour (elle) massivement en 2007» et qui, aujourd'hui, «se retrouve à l'abandon d'un pouvoir qui n'a tenu aucune promesse», elle l'a exhortée à «travailler dur et d'abord à l'école».
Rassembler

Ségolène Royal a fait six propositions économiques notamment celle de «conditionner les aides publiques à l'interdiction de délocaliser quand il y a des profits» qu'elle avait déjà défendue.

«On peut rassembler au-delà de la gauche et tous les républicains», a ajouté la socialiste. Réaffirmant son appel à l'unité lors de l'université d'été du PS à La Rochelle, elle a déclaré: «Unis nous demeurerons. Nous serons ensemble en dépit de toutes les tentatives pour nous diviser».

12è édition du SIAO : Le Comité de pilotage et le Commissariat général du salon installés


Le pavillon de la créativité a servi de cadre ce vendredi 17 septembre à la cérémonie d’installation officielle des membres du Comité de pilotage et du Commissariat général du salon de la 12è édition du SIAO. Un tournant décisif dans les activités préparatoires de la manifestation. Plus d’application dans l’exécution des tâches, c’est ce à quoi les membres sont invités afin d’assurer un succès éclatant à la biennale de la fête de l’artisanat africain.

Réussir le pari de l’organisation du 12ème salon international de l’artisanat africain, c’est le leitmotiv lors de l’installation dans leurs fonctions des membres du Comité de pilotage et du Commissariat général du salon. Cette année, l’organisation de la 12ème édition du SIAO a été confiée à deux organes à savoir le Commissariat général du salon et le Comité de pilotage chargé de la coordination.

Cette innovation organisationnelle selon les responsables du ministère en charge de l’artisanat se veut être une solution pour l’amélioration de la qualité de l’organisation du salon. « Nous sommes devenus plus rigoureux et plus exigeants dans le choix des personnes qui sont véritablement capables de contribuer de façon efficace et efficiente à la réussite de l’organisation du salon », a laissé entendre le représentant du Ministre du commerce, de la promotion de l’entreprise et de l’artisanat. Il a exhorté chacun des membres à plus d’application dans l’exécution des tâches. Il les a par ailleurs invités à relever collectivement trois défis qui sont de réussir l’organisation de l’édition en réussissant l’exécution des tâches individuelles dans l’esprit d’un travail en équipe ; réussir la mise en œuvre des innovations du SIAO 2010 et mériter la confiance des supérieurs qui les ont désignés.

Placée sous le thème « Artisanat africain, jeunesse et emploi », la 12è fête internationale de l’artisanat africain se déroulera du 29 octobre au 7 novembre prochain. Huit innovations majeures parmi lesquelles l’encouragement à l’excellence ; la mise en place d’un système de tutorat pour les exposants primés ; l’espace éducatif des jeunes ; la contribution à la protection de l’environnement ont été introduites à ce 12è SIAO.

Cette édition sera l’occasion de faire découvrir le métier de l’artisanat aux jeunes ; de les inciter à s’intéresser à l’artisanat, porteur de croissance et contribuant de façon considérable à l’effort de développement économique et social du Burkina Faso par la création de nombreux emplois et des revenus pour nos populations ; d’informer les jeunes des potentialités de formations adaptées qui existent dans le domaine et de promouvoir l’artisanat comme alternative aux problèmes de chômage dans notre pays.

L'image de la France s'est dégradée à l'étranger selon 71% des Français


SONDAGE - Seuls 2% estiment qu'elle s'est améliorée...

Pas fiers. 71% des Français jugent que l'image de leur pays à l'étranger s'est dégradée au cours des dernières semaines, seuls 2% estimant le contraire, selon un sondage Ifop à paraître dans Sud Ouest Dimanche. Les personnes interrogées devaient répondre à la question suivante: «Au cours des dernières semaines, diriez-vous que l'image de la France à l'étranger s'est améliorée, s'est dégradée ou n'a pas changé?»

Si 27% jugent que l'image de leur pays «n'a pas changé», seuls 2% des répondants estiment que la représentation de la France à l'extérieur s'est améliorée, note l'Ifop. Le sentiment général de dégradation «se vérifie pleinement auprès de l'ensemble des catégories de population interrogées», analyse l'institut, qui souligne qu'il est toutefois «sensiblement plus intense auprès des sympathisants de gauche (78%) que parmi ceux de la droite (61%)».
Politique sécuritaire, Mondial et Roms

«Les ouvriers apparaissent plus nuancés dans leurs réponses (67% perçoivent une dégradation) alors que la plupart des cadres (85%) et des professions intermédiaires (77%) estiment que l'image de la France s'est dégradée». Pour l'Ifop, ce résultat «s'inscrit à la suite des évènements qui ont émaillé l'été et la rentrée», comme les déboires de l'équipe de France de football pendant la Coupe du monde ou les épisodes sécuritaires et sociaux de l'été.

Plus récemment, la politique de démantèlement des camps de Roms sur le territoire français «a, sans doute, contribué à accentuer le sentiment de dégradation de l'image du pays», poursuit l'Ifop. Globalement, l'institut de sondage estime que la mise en cause de la politique socio-économique du gouvernement, notamment la réforme des retraites, «pourraient participer également, aux yeux des Français, d'une dégradation» de l'image d'un pays perçu comme «contestataire et difficile à réformer».