13 janvier, 2011

Burkina Faso : Elikia M’Bokolo parraine le 22e Fespaco

L’historien congolais Elikia M’Bokolo a été désigné parrain de la 22e édition du Festival panafricain du cinéma et de la télévision de Ouagadougou, prévue du 26 février au 5 mars prochain, a annoncé le Délégué général du festival, Michel Ouédraogo, mardi à Bruxelles, lors d’une conférence de presse marquant le lancement international du plus grand festival de cinéma d’Afrique.

Ouverture d'un centre d'excellence en technologies optiques à Berlin

http://www.bulletins-electroniques.com/actualites/65561.htm

Le Senat du Land de Berlin pour la science et la recherche a utilisé des moyens du Fonds européen de développement régional (EFRE) pour créer un Centre technologique pour les grilles de précision optique à haute efficacité. Il sera hébergé au sein du Centre Helmholtz de Berlin (HZB). L'EFRE met au total 5 millions d'euros à disposition. Le centre technologique sera mis en place par le nouvel Institut pour l'optique nanométrique et la technologie du HZB. De nouveaux réseaux de diffraction doivent être développés au sein de cette nouvelle structure.

L'accélérateur BESSY II du HZB produit des rayonnements synchrotron utilisés ensuite dans de nombreux champs de recherche : recherche fondamentale, sciences du vivant, matériaux, catalyse, archéométrie... L'irradiation des échantillons à l'aide de rayons X permet ainsi une vision inédite de la matière. Afin de pouvoir parfaitement étudier les échantillons, les chercheurs doivent pouvoir analyser les propriétés de la lumière irradiante. Le rayonnement doit donc être différencié en différentes longueurs d'ondes : c'est le rôle des réseaux de diffraction.

Pour obtenir de tels réseaux, il faut recouvrir un substrat de silicium d'une fine couche d'or. Jusqu'à 4.000 lignes par millimètres sont gravées au niveau de la surface. Les rayons X sont diffractés sur la surface, afin de ne sélectionner qu'une longueur d'onde précise.

Le nouveau centre technologique doit développer de nouveaux réseaux possédant une haute efficacité lumineuse. Les chercheurs les appellent les réseaux Blaze : ce sont des réseaux avec un profil en dent de scie. Or, arriver à produire une structure en dent de scie de qualité à l'échelle nanométrique est encore à l'heure actuelle un défi, notamment en ce qui concerne l'exactitude de la descente séparant les dents tout en ayant un angle entre les dents le plus plat possible. Cette distance doit être la plus petite possible pour une plus haute résolution et un angle plat est nécessaire pour une intensité des rayons X la plus haute possible. Si les chercheurs arrivent à combiner ces deux solutions, les expériences menées en seront grandement améliorées.

En cas de succès, la création d'une entreprise pouvant mettre sur le marché ces nouveaux réseaux est envisagée.

Détecteur de mensonge: une technologie fiable à 95 %

Le Soleil

(Québec) Les aspirants de la police de Québec affronteront le plus récent des polygraphes informatisés, une technologie fiable à 95 % lorsqu'elle est bien utilisée, assure le polygraphiste Claude Tremblay, qui effectue les tests.

«Il n'y a rien de sorcier à la polygraphie!»

En entrevue au Soleil, Claude Tremblay, ancien policier qui a notamment dirigé la division de la polygraphie de la Sûreté du Québec, défend une technologie qui a fait ses preuves, dit-il.

«Est-ce que c'est une science exacte? demande-t-il. Non. Mais est-ce qu'il y a une science exacte à 100 %?»

Test pré-emploi

Pour confronter les futurs policiers de Québec, Claude Tremblay utilisera le même test «pré-emploi» qu'il utilise pour ses autres clients, des agences de sécurité, des transporteurs d'argent et des compagnies multinationales qui cherchent des cadres au-dessus de tout soupçon.

Le polygraphe mesure, au fil des réponses, les variations de la tension artérielle, de la respiration et de la transpiration et les transcrit sous forme de graphique.

Seul avec le candidat dans une pièce d'où on retire toutes les distractions, Claude Tremblay commence par poser des questions au candidat. Ensuite, l'aspirant pose ses fesses sur un coussin détecteur qui captera tous les mouvements et les contractions qui pourraient venir distraire l'appareil.

Deux tubes sont installés sur la cage thoracique, un brassard entoure le bras et deux capteurs sont collés sur les doigts pour mesurer l'action des glandes sudoripares.

Contrer les tricheurs

Les trucs pour déjouer le détecteur de mensonge sont presque aussi vieux que la technologie elle-même, dit Claude Tremblay, et les polygraphistes sont formés pour les contrer.

«Les gens qui essaient de déjouer le test, normalement, ce n'est pas des gens qui disent la vérité, note-t-il. Donc lorsque je me rends compte que le candidat tente de déjouer d'une façon ou d'une autre, j'arrête le test et je l'inscris dans mon rapport.»

Google confirme l'acquisition d'eBook Technologies

eBook Technologies
Google a confirmé cette nuit l'acquisition d'eBook Technologies, un fabricant de livres électroniques - et détenteur de plusieurs technologies dans le domaine. Google est donc officiellement dans le marché du livre électronique, ce que laissaient supposer ses derniers contacts avec des éditeurs de magazines.

« Nous sommes heureux d'accueillir l'équipe d'eBook Technologies chez Google, » a déclaré un porte-parole dans un communiqué. « Ensemble, nous espérons délivrer une expérience de lecture riche sur les tablettes, les livres électroniques et les autres appareils portables. » L'équipe d'eBook sera donc intégrée au groupe. Les conditions financières de l'arrangement n'ont pas été précisées par Google.

TechCrunch note que Google n'a pas été clair quant à la technologie qu'il comptait utiliser। L'appareil développé par eBook Technologies ne semble pas mis à jour depuis 2007, et TechCrunch pense que Google s'intéresse surtout à sa technologie de distribution। clubic.com

Lady Gaga : Lady Gaga présente le polaroid sans encre

Lady Gaga présente le polaroid sans encre

Lady Gaga présente le polaroid sans encre

http://megados. com La chanteuse investirait-elle dans la technologie ? Ce n’est pas n’importe quelle technologie, il s’agirait d’un appareil photo ayant comme marque Polaroid।
Et oui, maintenant, vous le savez, Lady Gaga est ni plus ni moins la nouvelle directrice artistique de Polaroid, du moins temporairement. En plus du fait qu’elle soit une chanteuse exceptionnelle, la nouvelle reine de la pop est aussi une jeune très créative.
Récemment, Lady Gaga a dessiné ce qui pourrait être le prochain Polaroid. Cette nouvelle gamme de Polaroid est dotée des lunettes caméra (GL20), d’un appareil photo instantané (GL30), ainsi que d’une mini-imprimante photo sans encre : la GL10 conçu par Zink Technology.
Le lancement de l’appareil est prévu pour le mois de mai 2011 au prix de 150 euros.

Football – Girondins de Bordeaux : Djibril Cissé plutôt que Gameiro

.racing-1.com Les Girondins de Bordeaux s’intéresseraient désormais à l’attaquant du Panathinaikos Djibril Cissé afin de renforcer leur effectif pour la deuxième partie de saison en Ligue 1.

Kévin Gameiro n’a cependant pas dit son dernier mot, mais il se pourrait que le transfert du joueur du FC Lorient finisse par devenir trop complexe pour Bordeaux qui souhaite rapidement intégrer un joueur de pointe.

Cissé qui est sous contrat avec le club grec jusqu’en 2014 serait , selonL‘Equipe une cible plus accessible . Bordeaux aurait en ce sens d’ores et déjà fait une offre pour convaincre le Panathinaikos de laisser partir son joueur.

Facebook – l’équipe de France est sur Facebook

Facebook – l’équipe de France est sur Facebook
Facebook page edf
thesiteoueb.net Depuis mercredi, les supporters de l'Equipe de France (EDF) peuvent se retrouver sur Facebook pour suivre les nouvelles de l’équipe de France de football, les bleus. La FFF s’est en effet décidée à créer une page Facebook spécialement dédiée aux fans de l’équipe de France de football.

Accessible depuis la page facebook.com/equipedefrance, les supporters des Bleus pourront y retrouver les prochains matchs,l’actualité de l’équipe de France de football et des joueurs (informations officielles, vidéos, diaporamas…), mais aussi échanger, partager sa passion à travers des débats, des jeux et des applications.

Et afin de promouvoir rapidement cette page Facebook consacrée à l’équipe de France, la FFF a mis en place un jeu-concours, accessible depuis la page « France – Brésil « qui permettra aux internautes de gagner 100 places pour la rencontre France - Brésil du mercredi 9 février prochain. Le jeu-concours se terminera le 27 janvier, sans doute par un tirage au sort. Pour y participer, il suffit tout de cliquer sur le bouton « J’aime » de Facebook.

Bon, pour les photos, vous repasserez, car pour l’instant il n’y a que… 3 photos de l’écusson de la FFF. Point de vidéo non plus, la page en fait presque vide. Bon, ne soyons pas exigeants la première semaine et laissons-leur le temps d’alimenter la page.

Le cas d'ex-prisonniers torturés accusant Rumsfeld examiné en appel aux Etats-Unis

WASHINGTON (AFP)

AFP

Manifestants anti-Guantanamo vêtus comme des détenus devant le tribunal E. Barrett Prettyman de Washington, le 13 janvier 2011

Le cas d'ex-prisonniers en Irak et en Afghanistan qui accusent l'ancien secrétaire américain à la Défense Donald Rumsfeld d'être responsable de leur torture dans les prisons militaires américaines était examinée en appel jeudi.

L'association américaine de défense des libertés ACLU a plaidé leur cause, sans grand espoir. La plainte déjà plaidée en décembre 2006, avait été rejetée par un tribunal fédéral en mars 2007, qui avait estimé que M. Rumsfeld et les hauts responsables militaires mis en cause bénéficiaient d'une immunité.

Jeudi en cour d'appel, les trois juges du District de Columbia ont clairement laissés entendre qu'ils ne reviendraient pas sur la décision précédente: "vous ne pouvez prévaloir", a lancé le juge David Sentelle au cours d'une audience très technique qui n'a pas réexaminé les faits de torture. Ceux-ci avaient été reconnus en première audience comme étant "lamentables" et "scandaleux", sans toutefois donner raison aux plaignants.

"Nous ne sommes pas optimistes mais nous continuerons à nous battre, à parler haut et fort pour que les responsabilités soient reconnues", a déclaré jeudi à la sortie de l'audience l'avocate de l'ACLU, Cecillia Wang, à une poignée de manifestants qui défilaient devant le tribunal, revêtus de cagoules noires et de costumes oranges comme les prisonniers de Guantanamo.

AFP/Archives

Donald Rumsfeld à Washington, le 13 janvier 2009

La décision de la cour d'appel sera rendue à une date ultérieure.

L'ACLU affirme que neuf prisonniers, relâchés ensuite sans poursuite, ont été "battus, torturés, abusés sexuellement" entre 2002 et 2004 dans des prisons américaines en Irak et en Afghanistan.

L'organisation affirme que Donald Rumsfeld et certains membres de la hiérarchie militaire étaient informés de ces pratiques et peuvent être tenus personnellement responsables pour ces mauvais traitements.

Selon l'ACLU, les droits constitutionnels de ces hommes ont été bafoués même s'ils n'étaient pas des citoyens américains et que les faits ont eu lieu hors des Etats-Unis.

Pour la jurisprudence en revanche, M. Rumsfeld peut faire valoir son immunité car "la loi n'était pas clairement établie" sur les circonstances de la torture en dehors du pays et les recours possibles des prisonniers à l'égard de ces traitements.

Gaza: le Hamas demande à ses forces de faire respecter la trêve avec Israël

GAZA (Territoires palestiniens) (AFP)

AFP

Le chef du gouvernement du Hamas à Gaza, Ismaïl Haniyeh, avec des responsables de la sécurité, le 13 janvier 2011 à Gaza

Le mouvement islamiste Hamas, au pouvoir à Gaza, a ordonné jeudi à ses forces de sécurité de faire respecter aux groupes radicaux une trêve avec Israël, en empêchant les tirs de roquettes sur l'Etat hébreu à partir du territoire palestinien.

L'objectif est d'éviter une escalade des tensions avec Israël et une nouvelle attaque de l'Etat hébreu, deux ans après l'offensive "Plomb Durci" qui avait fait 1.400 morts palestiniens durant l'hiver 2008-2009.

Le chef du gouvernement du Hamas dans la bande de Gaza, Ismaïl Haniyeh, a "donné des instructions au ministre de l'Intérieur et aux chefs de la sécurité afin de préserver le consensus national (sur la trêve) parmi les factions palestiniennes pour la protection de la bande de Gaza", selon un communiqué du mouvement, faisant allusion à la trêve décidée en janvier 2009.

"Le consensus national entre les factions signifie que nous n'allons donner à Israël aucune raison de faire la guerre à Gaza", a expliqué un ministre du Hamas sous couvert d'anonymat.

"Le gouvernement va défendre ce consensus parce que nous ne voulons pas qu'une nouvelle tragédie s'abatte sur le peuple palestinien", a-t-il dit, ajoutant: "Maintenant, Gaza est plus calme qu'il ne l'a jamais été depuis 2007 (et la prise du pouvoir du Hamas) et Israël le sait".

AFP

Des hommes du Hamas inspectent le site d'une frappe aérienne israélienne dans un camp de réfugiés de la bande de Gaza, le 12 janvier 2011

Mercredi, lors d'une réunion d'urgence avec le Hamas à Gaza, les principales factions armées du territoire ont accepté d'observer une période d'"accalmie", après que le Hamas eut relancé la veille "son appel à tous les groupes palestiniens pour qu'ils respectent le consensus national".

Des groupuscules radicaux palestiniens ont intensifié ces dernières semaines les tirs de roquettes et d'obus de mortier sur le sud d'Israël qui, en représailles, a lancé des raids aériens sur Gaza.

A la suite du regain de tension, des responsables israéliens ont agité la menace d'une opération militaire de grande envergure dans la bande de Gaza, comme celle menée il y a deux ans dans le but déjà d'arrêter les tirs de roquettes contre son territoire.

Des pays arabes ont également alerté le Hamas des risques encourus si les groupes armés poursuivaient les tirs de roquettes en direction d'Israël.

"Le Hamas nous a informés avoir reçu un message de l'Egypte et d'autres parties, arabes ou non, selon lequel la situation à Gaza est très dangereuse car Israël pourrait lancer une nouvelle guerre si les tirs de roquettes continuent", avait déclaré mercredi à l'AFP le chef d'une des factions, s'exprimant sous couvert de l'anonymat.

AFP

Un membre de la sécurité du Hamas inspecte le site d'une frappe israélienne dans un camp de réfugiés de la bande de Gaza, le 12 janvier 2011

Jeudi, un correspondant de l'AFP et des témoins ont constaté que le Hamas avait augmenté ses effectifs le long de la frontière et contrôlait tous les véhicules circulant sur les routes y menant. Des sources de sécurité ont confirmé ces opérations, mais le Hamas s'est refusé à tout commentaire.

Depuis la fin de l'opération "Plomb durci", le Hamas observe une trêve de facto, sans empêcher totalement des organisations plus petites, comme le Jihad islamique, les Comités de la résistance populaire (CRP) ou des groupuscules salafistes, de continuer à tirer.

Selon un bilan de l'armée israélienne, plus de 230 roquettes et obus de mortier ont été tirés de Gaza vers Israël en 2010.

Si le Jihad islamique, le Front populaire de libération de la Palestine (FPLP), le Front démocratique de libération de la Palestine (FDLP) ont participé à la réunion de mercredi, ce n'est pas le cas notamment du groupe salafiste de l'Armée de l'islam.

Euro, Cameron oppose une fin de non-recevoir à Fillon

Le Point.fr Londres ne souhaite ni rejoindre la zone euro ni se laisser entraîner dans un nouveau mécanisme de soutien à la monnaie unique.

Euro, Cameron oppose une fin de non-recevoir à Fillon

Le Premier ministre britannique David Cameron entend bien se tenir à l'écart de la tourmente qui menace la monnaie unique © Leon Neal / AFP

Source AFP

Le Royaume-Uni refusera de participer à "tout nouveau mécanisme" européen dans le cadre de la stabilisation de la zone euro, a affirmé jeudi le Premier ministre britannique David Cameron, après une rencontre avec son homologue français François Fillon. "Une zone euro forte est dans l'intérêt de la Grande-Bretagne, nous voulons que les pays de la zone euro surmontent leurs problèmes et nous serons des partenaires utiles", a assuré David Cameron au cours d'une conférence de presse commune avec François Fillon à Londres. "Mais soyons clairs : nous n'avons pas l'intention de rejoindre la zone euro et nous n'avons aucune intention d'être entraînés dans un nouveau mécanisme ou de nouvelles procédures, ni d'abandonner de nouveaux pouvoirs", a ajouté le Premier ministre britannique.

Au cours d'une intervention à la City de Londres, François Fillon avait insisté auparavant sur le souci de Paris d'obtenir un soutien britannique aux efforts de convergences "économique, sociale et fiscale" au sein de la zone euro. "La zone euro est le coeur monétaire de l'Europe et je voudrais que personne ne puisse douter de la détermination de l'Union européenne tout entière à la préserver. C'est une priorité politique et économique absolue", avait-il aussi souligné. David Cameron a affirmé comprendre la nécessité d'une meilleure intégration économique et fiscale au sein de la zone euro, en faveur de laquelle François Fillon a plaidé au cours de la conférence de presse commune, mais il a réaffirmé que ces efforts d'harmonisation ne concernaient pas le Royaume-Uni, celui-ci n'étant pas membre de l'union monétaire.

"Nous comprenons que, si vous partagez une monnaie unique, vous devez prendre des mesures pour mieux coordonner et harmoniser certaines choses que vous faites ensemble. En fait, c'est une des raisons pour lesquelles, dès le départ, je ne voulais pas qu'on adopte l'euro, parce que je ne voulais pas que cela arrive", a-t-il expliqué. "Quand nous parlons d'harmonisation et de ce genre de sujets, cela n'a pas à s'appliquer au Royaume-Uni parce que nous n'avons pas adopté l'euro", a-t-il insisté.

Côte d`Ivoire: nouvel avertissement de Ban au camp Gbagbo

AFP


Le
© Abidjan.net
NEW YORK (Nations Unies) - Le secrétaire général de l`ONU, Ban Ki-moon, a adressé mercredi un nouvel avertissement au camp du président sortant ivoirien Laurent Gbagbo après des affrontements meurtriers à Abidjan où un couvre-feu nocturne a été décrété.

"Le secrétaire général est profondément préoccupé par les événements en
cours dans le quartier d`Abobo à Abidjan où des affrontements entre la
population civile soutenant le président (Alassane) Ouattara et des Forces de
sécurité ivoiriennes, qui ont effectué un raid dans la zone, se seraient
soldés par six morts", indiqué le porte-parole de M. Ban, Martin Nesirky, dans
un communiqué.

"Des informations selon lesquelles les forces loyales à M. Gbagbo
planifieraient de lancer ce soir une nouvelle opération dans la zone sont
particulièrement inquiétantes", a ajouté le porte-parole, selon qui "les
forces loyales à M. Gbagbo tentent de forcer les unités militaires et de
police de l`Onuci (force onusienne en Côte d`Ivoire) qui ont été déployées
pour protéger les civils, à quitter la zone".

"Le secrétaire général lance un avertissement à ceux qui organiseraient ou
exécuteraient l`opération planifiée qu`ils seront tenus responsables de leurs
actes", a prévenu son porte-parole, qui a réaffirmé que "toute attaque contre
le personnel de maintien de la paix des Nations unies est inacceptable".

Un couvre-feu a été instauré mercredi soir dans des quartiers d`Abidjan
après des affrontements qui ont fait en deux nuits au moins onze tués, dont
huit parmi les forces de l`ordre.

Ces violences illustrent un peu plus la persistance de la crise dans
laquelle la Côte d`Ivoire est plongée depuis l`élection présidentielle du 28
novembre, pour laquelle tant Laurent Gbagbo qu`Alassane Ouattara, reconnu par
la communauté internationale, revendiquent la victoire.

Lavaur. "Aidez-moi, j'ai peur, je n'ose plus sortir"

Richard Bornia

sans papiers

Elle a passé toute sa jeune vie en France mais Farah n'arrive pas à obtenir des pa piers : elle vit dans la terreur d'une expulsion./Photo DDM. R.B.
Elle a passé toute sa jeune vie en France mais Farah n'arrive pas à obtenir des pa piers : elle vit dans la terreur d'une expulsion./Photo DDM. R.B.
Elle a passé toute sa jeune vie en France mais Farah n'arrive pas à obtenir des pa piers : elle vit dans la terreur d'une expulsion./Photo DDM. R.B.

Nous avons rencontré hier matin, Farah (le prénom a été modifié), 26 ans, d'origine marocaine. «Depuis le mois d'août je n'ai plus de papiers. Je suis devenue clandestine.» Clandestine à Lavaur où elle vit pourtant depuis l'âge de un an.

«Je suis née à Meknes au Maroc. Mes parents sont venus en France avec mes trois frères et ma sœur cadette.»

Des parents qui divorcent, une maman qui multiplie les ménages pour faire bouillir la marmite et Farah qui grandit dans l'insouciance de l'enfance. «J'ai fais ma scolarité ici, puis au lycée Anne Veaute à Castres et enfin j'ai eu un BTS force de vente à Toulouse».

Sa mère, frères et sœur, obtiennent sans trop de difficultés des papiers d'identité français. Pour Farah, les difficultés administratives avec l'état civil marocain empêchent la régularisation de sa situation.

«En février 2010, j'ai présenté une demande pour une nouvelle carte de séjour à la Préfecture.»

De récépissé en récépissé, elle arrive au mois d'août avec une épée de Damocles sur la tête. Terminé les prolongations provisoires, Farah est sans papier, plongée dans la clandestinité. «Je suis revenue vivre chez ma mère, je n'ai plus un sou. Sans papiers je ne peux ni chercher du travail, ni m'inscrire au pôle emploi.»

Fini aussi les sorties avec les copines, les balades à Toulouse : «J'ai toujours peur de me faire contrôler et expulser» .

L'expulsion le cauchemar de Farah qui ne connaît du Maroc strictement rien.

«Je n'ai pas d'amis, pas de famille là-bas. Pour moi c'est un pays étranger. Que voulez vous que je fasse loin des miens ?» Toutes les semaines elle appelle la Préfecture du Tarn. «On me demande mon acte de naissance. 3 mois pour l'obtenir. Puis on me réclame un autre document.»

Soudain, Farah lève la tête : «Faut que je vous dise, l'an dernier j'ai commis une bêtise et j'ai été condamnée à trois mois de prison. L'appel est en cours.»

Prise la main dans le sac après avoir dérobé 40 euros de marchandises dans un supermarché : «Une connerie, une pulsion», elle ne se présentera pas au tribunal de Castres lors du jugement : «J'avais peur qu'ils s'aperçoivent que je n'avais pas de papiers. J'ai fauté, je suis punie, c'est normal, mais je ne veux pas être envoyée au Maroc». Farah visiblement a peur, méfiante, elle vit sur le qui-vive. «Je sors très peu, je vis cloîtrée.»

Une situation qui devient intenable pour cette jeune fille : «Surtout écrivez que je veux vivre ici. La France c'est ma patrie» .

Cédéao : L`Afrique de l`Ouest consulte l`ONU sur la Côte d`Ivoire

AFP


Crise
© Autre presse par DR
ABUJA - L`Afrique de l`Ouest a envoyé une délégation dans les pays membres permanents du conseil de sécurité de l`ONU pour examiner les moyens de mettre fin à la crise politique en Côte d`Ivoire, a déclaré jeudi le ministre nigérian des Affaires étrangères.

"Nous avons envoyé une délégation en France et au Royaume-Uni", a dit M.
Odein Ajumogobia à l`AFP, en évoquant des délégués de la Communauté économique
des pays d`Afrique de l`Ouest (Cédéao) dont le Nigeria assure actuellement la
présidence.

"Ils se rendront aux Etats-Unis, bien sur aux Nations unies, en Russie, en
Chine et peut-être en Inde", a-t-il ajouté. Contrairement aux cinq autres
pays, l`Inde n`est pas membre permanent du conseil de sécurité.

La délégation est conduite par le président de la commission de la Cédéao,
James Victor Gbeho, a ajouté le ministre, sans préciser les dates des visites
ni la composition de l`équipe.

La Cédéao, qui compte 15 pays, a menacé le président ivoirien sortant
Laurent Gbagbo d`une intervention militaire s`il ne cédait pas le pouvoir à
son rival Alassane Ouattara, reconnu par la communauté internationale comme
vainqueur de la présidentielle de novembre.

Des médiations de la Cédéao et de l`Union africaine n`ont pas réussi
jusqu`ici à dégager une issue pacifique à la crise.

Le long bus articulé coincé dans le rond-point

LaDepeche.fr
Le bus articulé ne tourne pas dans le rond-point
Le bus articulé ne tourne pas dans le rond-point

Officiellement, c'est un « déficit de formation » qui a valu à un chauffeur de bloquer son bus articulé, hier vers 7 heures du matin, dans le rond-point entre l'avenue Baylet et la route de Saint-Simon à Toulouse. « Ce n'est pas la première fois que ce genre de chose arrive. Une équipe s'est rapidement rendue sur place pour l'aider », explique-t-on au sein de Tisséo. Les passagers, dont de nombreux élèves du lycée polyvalent situé à quelques mètres ont dû descendre. La manœuvre, qui a duré plusieurs minutes, est à l'origine d'un sérieux ralentissement. Un embouteillage qui s'est produit à plusieurs reprises depuis le début de la semaine.

« C'est normal, le chauffeur avait été affecté à cette ligne. Il manquait de pratique », répète un responsable de Tisséo. Et il n'est manifestement pas le seul à avoir de grosses difficultés à aborder ce rond-point des plus serrés. Déjà, le 18 novembre 2009, un bus articulé avait échoué de la même manière quelques mètres plus haut. À Tisséo, on estime : « Il faudra peut-être pointer ces lieux compliqués à aborder pour sensibiliser les chauffeurs »./Photo DDM, Thierry Bordas

Fusillade de Tucson: l'Amérique fait ses adieux à la plus jeune victime

TUCSON (Etats-Unis) (AFP)

AFP

Barack Obama avec les familles des victimes de la fusillade, le 12 janvier 2011

L'Amérique enterre jeudi la petite Christina-Taylor Green, fauchée à l'âge de 9 ans dans la fusillade de samedi à Tucson (Arizona, sud-ouest), lors de funérailles qui prennent valeur de symbole après l'hommage appuyé du président Obama à la jeune victime.

La fillette est la plus jeune des six personnes tuées lors de la fusillade survenue pendant un rassemblement politique, qui a fait également 14 blessés, dont la parlementaire Gabrielle Giffords, grièvement touchée à la tête.

Les funérailles de la petite fille se dérouleront à l'église catholique Sainte Elizabeth Ann Seton de Tucson à 13H00 locales (20H00 GMT).

Mercredi soir, lors d'un poignant hommage aux victimes à Tucson, le président Barack Obama a réservé un traitement spécial à la petite Christina, affirmant qu'en elle, "nous voyons tous nos enfants. Si curieux, si pleins de confiance, si énergiques et si pleins de magie".

Christina-Taylor Green avait vu le jour le 11 septembre 2001. Sa naissance le jour des attentats les plus meurtriers jamais commis sur le sol américain lui avait valu de figurer dans l'album photo "Les visages de l'espoir", composé de 50 bébés nés ce jour-là.

A côté de chaque photo figurait un souhait pour chaque enfant et le président Obama a lu celui de Christina: "J'espère que tu aideras ceux qui sont dans le besoin, j'espère que tu connaîtras toutes les paroles de l'hymne national et que tu le chanteras avec la main sur le coeur. Et j'espère que tu sauteras à pieds joints dans les flaques de pluie".

"S'il y a des flaques de pluie là-haut, Christina est en train de sauter dedans", a assuré Barack Obama.

Dans son discours retransmis à la télévision et prononcé devant 27.000 personnes, le président américaine a aussi tenté d'apaiser la polémique sur la violence du débat politique aux Etats-Unis, qui fait rage depuis le drame.

AFP/Archives

Panneau à la mémoire de Christina Taylor Green, le 10 janvier 2011 à Tucson

"Seul un discours public plus mesuré et honnête peut nous aider à faire face à nos difficultés, en tant que pays, d'une façon qui rendra (les victimes) fières", a-t-il déclaré.

Des propos qui ont fait mouche même chez ses plus virulents opposants.

"A un moment où notre nation en avait besoin, le président Obama a tenu la nuit dernière des propos émouvants. Bravo", a écrit dans un tweet Donald Rumsfeld, ancien secrétaire à la Défense (2001 à 2006) de George W. Bush.

"Mes amis me disent que demain je vais louer Obama. Beaucoup d'amis proches disent qu'il était +leur président" ce soir. Waouh. Tant mieux pour lui!", a écrit dans un tweet posté juste après le discours du président, l'animateur de radio conservateur Glenn Beck, commentateur sur la chaîne de télévision de droite Fox News.

Plusieurs voix à gauche ont récemment dénoncé l'usage d'images et de métaphores sur les armes dans le discours politique, en particulier chez les ultraconservateurs de la mouvance du "Tea party", mais aussi chez des commentateurs tels que Glenn Beck.

L'égérie des ultraconservateurs Sarah Palin s'est insurgée contre un tel amalgame, recourant à l'expression "blood libel" (crime rituel), qui fait référence historiquement aux fausses accusations dont ont été victimes les juifs, accusés de tuer des enfants pour utiliser leur sang lors de rituels.

Des associations américaines de lutte contre l'antisémitisme ont regretté l'usage de cette expression, que la Maison Blanche se refuse à commenter.

"Je pense qu'il existe beaucoup de gens qui peuvent exprimer leurs opinions là-dessus. Je ne vais pas le faire", a répondu jeudi le porte-parole de M. Obama Robert Gibbs, interrogé à plusieurs reprises par les journalistes à ce sujet.

Des impacts de balles trouvés sur les corps des deux Français

Le Point.fr Selon le procureur de Paris, les causes de la mort de Vincent Delory sont "difficiles à établir".

Des impacts de balles trouvés sur les corps des deux Français

Les deux Français pris en otage au "Toulousain" à Niamey auraient été choisis au hasard, selon le procureur de Paris © Djibo Tagaza / AP/Sipa

Source AFP

L'autopsie des deux Français enlevés à Niamey a révélé des impacts de balles sur leurs corps, a annoncé jeudi le procureur de Paris Jean-Claude Marin qui a affirmé qu'aucun des ravisseurs n'avait été interpellé. "Il n'y a pas à l'heure actuelle de personne placée en garde à vue ou dans tout autre dispositif de privation de liberté au Niger", a affirmé le magistrat. "On a quatre ravisseurs tués mais aucun élément permettant d'identifier les autres personnes ayant participé" au rapt, a-t-il insisté.

L'éventuelle interpellation de ravisseurs a suscité une polémique entre Paris et Niamey. "Il n'y a pas de Français qui participe à l'interrogatoire des deux blessés mené par les autorités nigériennes", avait déclaré le ministre de la Défense Alain Juppé. Les autorités nigériennes ont réfuté détenir des ravisseurs. "Il y a eu une confusion, tous les gendarmes n'ont pas été tués, les autres ont été pris dans un premier temps pour des ravisseurs", a expliqué Jean-Claude Marin.

Hypothèses

Le magistrat a précisé que neuf personnes avaient trouvé la mort lors de l'intervention des forces spéciales françaises et de la gendarmerie nigérienne pour tenter de les libérer, intervenue sur le territoire malien : outre Antoine de Léocour et Vincent Delory, trois gendarmes et quatre ravisseurs ont été tués. Cinq membres des forces de l'ordre nigériennes ont par ailleurs été blessés.

L'autopsie a permis d'établir qu'Antoine de Léocour avait été "abattu" d'une balle dans la tête tirée "à bout touchant" avec une arme automatique, ce qui accrédite la thèse d'une exécution, selon Jean-Claude Marin. En revanche, "les causes de la mort sont plus difficiles à établir pour Vincent Delory", dont tout le bas du corps a été carbonisé et qui présente "cinq plaies par armes à feu". Parmi les hypothèses de décès avancées, figurent les conséquences de "brûlures extrêmement importantes", l'inhalation possible de gaz toxiques ou une balle létale, selon Jean-Claude Marin. Parmi les impacts de balles, certaines semblent être de calibre 7,62 mm, vraisemblablement de Kalachnikov.

Choisis au hasard

"C'est le hasard qui a fait que ces deux garçons ont été enlevés", a précisé Jean-Claude Marin, expliquant qu'ils étaient les clients du restaurant Le Toulousain installés à la "table la plus proche" de l'entrée.

Pour l'heure, les enquêteurs français dépêchés sur place, le chef du parquet antiterroriste et huit policiers "n'ont pas pu se rendre sur les lieux de l'assaut final pour des raisons de sécurité et pour des problèmes d'autorisations qui doivent être faites au Mali", selon Jean-Claude Marin.
"On nous dit que cette opération pourrait avoir lieu dans les prochaines heures, en tout cas d'ici vendredi soir ou au cours du week-end", a poursuivi le magistrat.

Des manifestants maintenus à distance pendant les voeux du président

LaDepeche.fr
Nicolas Sarkozy présentant ses voeux aux forces économiques chez Airbus. Photo AFP.
Nicolas Sarkozy présentant ses voeux aux forces économiques chez Airbus. Photo AFP. © AFP - LIONEL BONAVENTURE
Une centaine de manifestants, majoritairement de la CGT, se son pressés devant les usines d'Airbus, où Nicolas Sarkozy est venu présenter ses vœux aux forces économiques ce matin.

Ils ont été maintenus à distance par une soixantaine de CRS. Ils ont tout de même réussi à déployer deux banderole sur un pont de la rocade à Blagnac. L'une demandait "l'augmentation du pouvoir d'achat, des salaires, des pensions", la seconde affirmant "Salaires, emplois, retraites, des solutions il y en a".

Ils ont été refoulés vers le centre commercial Leclerc et leur banderole enlevées par les policiers, pendant qu'un hélicoptère survolait la zone proche des hangar de l'avionneur européen.

La CGT, dans un tract, s'en était pris au président l'accusant de "se pavaner" alors "que maintes entreprises sont en difficultés ou ont dû fermer leurs portes dans un département où le taux de chômage atteint le 9,5 % de la population active.

"Venir ici, cela relève de la provocation", a déclaré Jean-Claude Garric, un des responsables départementaux de la FSU, déplorant que le chef de l'État vienne "plastronner à Toulouse", théâtre d'un "mouvement exceptionnel" contre la réforme des retraites, face à son "autisme total". "Il est dérisoire que pour seule réponse, il ait envoyé les CRS pour enlever les banderoles sur la rocade", a-t-il ajouté.

Dans le même temps d'anciens salariés de l'usine Molex, fermée en 2009, ont été reçus à la préfecture par un collaborateur du président de la république. Ils ont discuté du plan social que le groupe américain a cessé de financer voici 3 mois.

Immunité de Berlusconi: la Cour constitutionnelle opte pour un compromis

ROME (AFP)

AFP

Silvio Berlusconi à la Chancellerie de Berlin, le 12 janvier 2011

La Cour constitutionnelle italienne a opté jeudi pour un compromis sur la loi d'immunité qui protège le chef du gouvernement Silvio Berlusconi : les procès à son encontre vont reprendre, mais il pourra éviter de comparaître en cas d'empêchement lié à sa fonction.

La loi, invalidée partiellement par la Cour, permettait jusqu'à présent à Silvio Berlusconi, aux prises avec plusieurs procès, de ne pas se présenter devant les tribunaux tant qu'il dirige le gouvernement.

Deux procès à son encontre à Milan, l'un pour fraude fiscale (affaire Mediaset) et l'autre pour corruption de témoin (procès Mills) peuvent donc redémarrer mais le président du Conseil continuera de bénéficier d'une ample marge de manoeuvre pour les éviter.

La Cour a réduit le champ d'application de la loi dite d'"empêchement légitime" adoptée en avril 2010 et valable jusqu'en octobre 2011, sans l'invalider, en éliminant son caractère automatique qui permettait à M. Berlusconi d'éviter toute comparution, une clause jugée "illégitime".

En vertu de la décision des 15 magistrats de la plus haute juridiction italienne, ce sera aux juges menant les procès de décider au cas par cas si le motif d'"empêchement légitime" fourni est valable ou pas et s'il est véritablement impossible à M. Berlusconi de se rendre à l'audience en raison de ses occupations.

AFP

Gianfranco Mascia, leader du "Peuple violet", célèbre la décision de la Cour constitutionnelle italienne, le 13 janvier 2011 à Rome

La Cour reconnaît cependant comme des motifs valables la participation aux conseils des ministres, aux réunions entre Etat et régions, aux sommets internationaux ainsi qu'à tout type de réunions préparatoires ou essentielles à la fonction de chef de gouvernement.

Le professeur Giovanni Guzzetta, de l'Université Tor Vergata à Rome, a qualifié la décision constitutionnelle d'"équilibrée".

Les avocats de M. Berlusconi, Nicolo Ghedini et Piero Longo ont affiché leur "satisfaction". Ils se sont réjouis que la loi "dans son cadre général ait été reconnue comme valide et efficace".

Osvaldo Napoli, vice-président du groupe PDL, le parti de M. Berlusconi, à la chambre des députés, a regretté que le chef du gouvernement doive désormais "prendre sur son temps pour expliquer pourquoi il n'a pas le temps d'être au tribunal". "Ponce Pilate aurait été plus audacieux", a-t-il dit.

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Des journalistes se précipitent pour lire le communiqué de la Cour constitutionnelle italienne, le 13 janvier 2011 à Rome

Preuve que la sentence tend à satisfaire tout le monde, quatre membres du mouvement anti-Berlusconi Popolo Viola (peuple violet) ont débouché une bouteille de mousseux pour fêter cette "victoire". "Cette sentence permet de juger Berlusconi comme tout le monde, cela veut dire que le juge décidera quand convoquer Berlusconi et Berlusconi ne pourra pas reporter sa venue", s'est réjoui Gianfranco Mascia du Popolo Viola.

Lors d'une visite à Berlin mercredi, à la veille du verdict, M. Berlusconi avait assuré que la décision de la Cour le laissait "complètement froid", estimant que cela ne l'empêcherait pas de gouverner.

Il aurait été toutefois embarrassant politiquement pour le Cavaliere de recommencer à devoir comparaître systématiquement en justice alors qu'il dispose d'une courte majorité à la Chambre des députés depuis la rupture totale avec son ex-allié Gianfranco Fini, fin 2010.

M. Berlusconi, 74 ans, a eu de nombreux démêlés avec la justice depuis son entrée en politique en 1993 mais il n'a jamais été condamné définitivement.

Même s'ils vont reprendre, selon les chroniqueurs judiciaires de plusieurs journaux, les procès milanais contre M. Berlusconi ont pris beaucoup de retard et sont destinés à être prescrits avant même d'arriver au jugement de dernière instance (Cour de cassation).

Côte d'Ivoire: 3 véhicules de l'ONU incendiés par les forces pro-Gbagbo à Abidjan

ABIDJAN (AFP)A

AFP

Un véhicule de l'ONU entièrement brûlé, le 13 janvier 2011 à Abidjan

Trois véhicules de l'ONU ont été incendiés jeudi matin à Abidjan par des partisans de Laurent Gbagbo, a affirmé à l'AFP un porte-parole de la force onusienne en Côte d'Ivoire (Onuci), sans faire état de victimes.

"Il y a trois véhicules qui ont été incendiés ce matin" dans le quartier de Cocody-Riviera II (est), a déclaré Kenneth Blackman, assurant n'avoir "pas de doutes" que des partisans de M. Gbagbo en sont responsables.

Des pierres ont par ailleurs été jetées "par des éléments des forces de sécurité du camp Gbagbo", peu avant 14H00 (locales et GMT), sur une ambulance de l'ONU qui circulait sur le pont Houphouët-Boigny, l'un des deux de la ville, a ajouté le porte-parole.

La carcasse de l'un des trois véhicules incendiés, un 4X4 de la police stationné sur le bas-côté d'une voie, dégageait encore de légères fumées en début d'après-midi, a constaté un photographe de l'AFP.

Le porte-parole de l'Onuci a dit ne pas avoir d'informations sur d'éventuelles victimes, et n'a pas donné davantage de précisions sur les circonstances de ces incidents.

Dans la nuit de mardi à mercredi, dans le quartier d'Abobo (nord) qui a été le théâtre de violences meurtrières, trois Casques bleus avaient été "légèrement blessés" dans une "embuscade" des forces pro-Gbagbo, a accusé l'ONU.

Le président sortant Laurent Gbagbo, que l'ONU appelle à céder le pouvoir à son rival Alassane Ouattara qu'elle reconnaît comme vainqueur de l'élection de novembre, a exigé le départ de l'Onuci.

Spéculation : Vers une nouvelle crise alimentaire

developpementdurablelejournal.com
En 2008 l’explosion des prix alimentaires avait provoqué des émeutes dans une trentaine de pays.©DR
Malgré la reconstitution des stocks depuis la crise alimentaire de 2008, une nouvelle hausse des prix des denrées alimentaires menace de nombreux pays pauvres de pénurie d’après l’Onu. Une flambée artificielle, qui serait essentiellement due à la spéculation.
« Nous vivons aujourd’hui le début d’une crise alimentaire similaire à celle de 2008 », s’est alarmé le rapporteur spécial des Nations unies sur le droit à l’alimentation, Olivier de Schutter, dans un entretien au quotidien Les Echos. En cause : la nouvelle flambée des prix des denrées alimentaires, en particulier des céréales comme le blé et le maïs. Quatre-vingts pays, au premier rang desquels le Burkina Faso, le Mali, la Mauritanie, le Niger, le Sénégal et le Tchad, subissent déjà un déficit alimentaire selon l’ONU, quand d’autres comme le Mozambique, l’Afghanistan, la Mongolie ou encore la Corée du Nord sont en situation de réelle fragilité. Pourtant, les stocks mondiaux ont été largement constitués depuis 2008. Les réserves de blé atteignaient ainsi 196,68 millions de tonnes fin 2009 contre 166,19 millions un an plus tôt. Si « le monde ne connaît pas de pénurie » selon Olivier de Schutter, c’est plutôt à la spéculation que l’on doit cette nouvelle explosion de prix. « Lorsque des informations sur des incendies en Russie, une canicule en Ukraine, des pluies trop fortes au Canada ou autres s’accumulent, certains opérateurs de marché préfèrent ne pas vendre tout de suite, tandis que les acheteurs cherchent à acheter autant que possible », résume le rapporteur. L’Onu appelle en conséquence à la réalisation effective des 20 milliards d’investissements promis à l’issue du G8 de l’Aquila pour lutter contre la sécurité alimentaire.

Avec "Le Grand Journal", Gbagbo cherche un "écho favorable" dans l`opinion publique

20minutes.fr


Crise
© AFP par SIA KAMBOU
Photo: Le président ivoirien sortant Laurent Gbagbo (D), lors de son entretien avec Michel Denisot à Abidjan, le 11 janvier 2011
DECRYPTAGE - Pour son premier entretien à une chaîne de télévision française, le président sortant de Côte d`Ivoire a choisi de répondre aux questions de Michel Denisot...

Alors que son rival, Alassane Ouattara, est reconnu comme président de la Côte d`Ivoire par la communauté internationale, c’est Laurent Gbagbo, le président sortant qui refuse de laisser sa place, qui s’exprimera ce mercredi, dès 19h05, dans Le Grand Journal de Canal+.

Pour son premier entretien accordé à une chaîne de télévision française, Laurent Gbagbo a en effet choisi de répondre aux questions de Michel Denisot. Un choix qui peut paraître original, mais qui s’explique par un «opportunisme éditorial», indique à 20minutes.fr Antoine Glaser, spécialiste de l’Afrique, ancien directeur de La Lettre du Continent et auteur avec Stephen Smith de Sarko en Afrique (Plon).
Offensive médiatique

«Le fait de passer dans Le Grand Journal est assez habile. Laurent Gbagbo considère que les grands médias français sont trop proches, trop à l’écoute du Quai d’Orsay. En choisissant Canal+ et Le Grand Journal, qui a la réputation d’être plus critique vis-à-vis du pouvoir, il pense prendre le contre-pied», analyse Antoine Glaser. Car les soutiens et réseaux du président sortant ivoirien sont passés à l’offensive médiatique à Paris depuis plusieurs semaines.

En réponse, les consultants d’Alassane Ouattara ont repris en main sa visibilité en France. «Comme il ne peut pas communiquer au niveau local car les médias sont tenus par les partisans de Gbagbo, ils estimaient qu’il était trop “bunkerisé” dans l’Hôtel du Golf, et qu’il devait être plus entendu à Paris», indique Antoine Glaser. Le président ivoirien reconnu par la communauté internationale s’est donc exprimé la semaine dernière sur France 24, sur Europe 1, ou encore dans Le Figaro.
... suite de l'article sur 20minutes.fr

Sarkozy défend ses jurés populaires et salue le travail des parlementaires

AFP

Le président Nicolas Sarkozy devant les parlementaires le 12 janvier 2011 à l'Elysée
Le président Nicolas Sarkozy devant les parlementaires le 12 janvier 2011 à l'Elysée Remy de la Mauviniere AFP

Nicolas Sarkozy a confirmé mercredi aux parlementaires leur calendrier chargé de réformes pour 2011, plaidant notamment pour l'introduction des jurés populaires dans les tribunaux correctionnels, et truffé son discours d'hommages sur leur travail.

Devant son gouvernement, le chef de l'Etat a promis une année active lors de ses voeux aux députés, sénateurs, députés européens et élus du Conseil de Paris, pour l'essentiel issus des rangs de la droite, réunis à l'Elysée. Il a rappelé qu'il restait "très peu de temps législatif utile" jusqu'à la fin de son mandat.

Dans la longue liste des textes qui seront confiés en 2011 au Parlement, Nicolas Sarkozy a surtout insisté sur sa volonté d'introduire des jurés populaires dans les tribunaux correctionnels qui doit, selon lui, "réduire le fossé qui s'est créé petit à petit, toutes ces dernières années, entre le monde de la justice et le peuple français".

Il a également estimé que cette mesure, que le gouvernement espère faire voter "vers la fin de l'année", constituait "un acte d'intégration, c'est un acte de citoyenneté, c'est un acte de prise de participation aux décisions les plus difficiles de la République".

Nicolas Sarkozy a également rappelé l'urgence de la réforme de la dépendance, malgré l'approche de la présidentielle de 2012. "Qui peut penser que dans un an et demi, ce sujet sera moins urgent et sera plus facile à traiter", a-t-il estimé, "le gouvernement doit sur ce sujet faire preuve de courage et le parlement (...) aura à prendre ses responsabilités".

Pêle-mêle, le président a ensuite évoqué la réforme de la fiscalité du patrimoine, rappelé sa volonté d'inscrire "le principe de la maîtrise des finances publiques" dans la Constitution ou d'ouvrir le chantier "de la simplification du stock des normes existantes".

Tout au long de son propos, M. Sarkozy a multiplié les félicitations aux élus pour leurs "choix décisifs", notamment l'adoption de la réforme des retraites, "un acte de courage et de responsabilité", ou du texte interdisant le port du voile intégral, "un symbole".

Plus généralement, le président s'est réjoui de ses rapports avec les parlementaires "bien meilleurs que certains commentateurs ne le disent".

A titre d'exemple, il s'est enorgueilli de n'avoir "depuis trois ans et demi jamais fait usage" de l'article 49.3 de la Constitution qui permet au gouvernement de faire passer un texte en force à l'Assemblée. Et de rappeler que François Mitterrand y avait eu recours 50 fois, Valéry Giscard d'Estaing 6 et Jacques Chirac 5...

Tout à la volonté de charmer son auditoire, le chef de l'Etat s'est abstenu de parler des sujets qui fâchent et a même évoqué l'idée de réunir députés et sénateurs en Congrès en 2011 pour les tenir informés des "détails des chantiers" de la présidence français des G8 et G20.

Boycotté par le PCF et le Front de gauche et très largement boudé par les socialistes, à l'exception du député René Dosière ou du maire de Paris Bertrand Delanoë, le discours a séduit la droite. "Il a été clair sur les engagements, sur la fiscalité", s'est réjoui le député NC François Sauvadet, "très présidentiel", a jugé son collègue Jérôme Chartier.

Seul, le souverainiste Nicolas Dupont-Aignan a fait tache en regrettant le "discours technique" du chef de l'Etat. "Il est dans sa bulle: je réforme donc je suis. Mais pourquoi faire ?", s'est-il demandé.

Tragédie dans la montagne près de Rio: les pluies font au moins 237 morts

TERESOPOLIS (Brésil) (AFP)

AFP

Des sauveteurs au secours d'un homme emporté par les eaux, dans les environs de Teresopolis,à 100 kilomètres de Rio, au Brésil, le 12 janvier 2011

La région montagneuse près de Rio de Janeiro a connu "la pire catastrophe de son histoire", selon les autorités, après avoir été dévastée par des pluies diluviennes qui ont fait au moins 237 morts.

Dans cette région de villégiature à 100 kilomètres de Rio, les pluies tombées dans la nuit de mardi à mercredi ont provoqué inondations et glissements de terrain meurtriers.

Ce chiffre porte à 250 le nombre des morts dans les intempéries qui ont touché le sud-est du Brésil depuis deux jours. Lundi et mardi, treize personnes avaient perdu la vie à la suite d'inondations dans la région de Sao Paulo, la plus grande métropole du pays.

Teresopolis, une ville de 180.000 habitants à 100 km de Rio, a été la plus atteinte avec 122 morts, a rapporté la chaîne d'informations en continu GloboNews.

"Je n'avais vu cela qu'à la télévision, on aurait dit un film d'horreur. Des maisons, des voitures étaient emportées par des torrents d'eau, c'était effrayant", a raconté à l'AFP Angela, une employée de maison de 55 ans.

GloboNews a montré des images impressionnantes prises d'hélicoptère de torrents d'eau dévalant les montagnes et de maisons emportées par les boues.

Le secrétaire à l'Environnement de l'Etat de Rio, Carlos Minc, a qualifié ces pluies de "pire catastrophe de l'histoire de Teresopolis".

Le nombre de morts a atteint 97 dans la ville de Nova Friburgo, à 140 km au nord de Rio. Parmi ces victimes figurent trois pompiers ensevelis alors qu'ils participaient aux opérations de secours.

AFP

Une rue de la ville brésilienne de Teresopolis sous les eaux, à 100 km de Rio, le 12 janvier 2011

Dans la ville voisine de Petropolis, une ancienne cité impériale, on a dénombré 18 morts, a indiqué la mairie, mais ce chiffre pourrait s'élever à 40, selon GloboNews.

Cette région, où des montagnes culminent à plus de 2.200 m, est une des destinations favorites depuis le XIXe siècle des habitants de Rio fuyant la chaleur étouffante régnant l'été sur la côte.

"C'est une grande catastrophe, une grande calamité", a déclaré le maire de Teresopolis, Jorge Mario Sedlacek.

Le bilan s'est alourdi tout au long de la journée, quand les équipes de secours atteignaient des villages ou des maisons isolées dans la montagne. En l'absence de routes, des habitants devaient être hélitreuillés par un hélicoptère.

Mille personnes au moins étaient sans abri et des dizaines de ponts et de routes ont été détruits dans la périphérie de Teresopolis, a expliqué le maire.

Une grande partie de la ville était sans électricité et sans téléphone, a-t-il précisé.

"Les habitants qui ont abandonné leurs maisons sont hébergés dans un centre d'accueil et nous leur fournissons de la nourriture", a précisé à l'AFP la porte-parole de la mairie.

AFP

Des secouristes cherchent des victimes après les violentes pluies près de Rio, au Brésil, le 12 janvier 2011.

La présidente Dilma Rousseff a offert l'aide du gouvernement fédéral aux gouverneurs de Rio et de Sao Paulo, a rapporté l'agence officielle Agencia Brasil.

L'été austral s'accompagne de pluies quotidiennes dans le sud-est du Brésil et les inondations et glissements de terrain meurtriers sont fréquents en cette saison.

Selon le quotidien Estado de Sao Paulo, 473 personnes sont mortes au Brésil en 2010 en raison des pluies.

A la même époque l'an dernier, des pluies torrentielles avaient fait 52 morts à Angra et sur l'île voisine d'Ilha Grande, deux destinations touristiques près de Rio.

Une fillette de 2 ans « oubliée » par son père, ivre

ladepeche.frLa fillette a été retrouvée dans sa poussette devant une pizzeria, sur les allées Jean-Jaurès à Toulouse./ Photo DDM
La fillette a été retrouvée dans sa poussette devant une pizzeria, sur les allées Jean-Jaurès à Toulouse./ Photo DDM

Une fillette de 26 mois a été « oubliée » par son père, dimanche soir, dans sa poussette, devant une pizzeria du centre ville de Toulouse. Il avait beaucoup bu et avait confié l'enfant à un couple rencontré l'après-midi, le temps d'acheter des cigarettes. Il prétend avoir été agressé et avoir perdu la mémoire.

Nathalie, une petite fille de 26 mois, a été « oubliée » dimanche soir, par son père, devant un restaurant sur les allées Jean-Jaurès, en plein centre de Toulouse.

Ce jour-là, comme chaque week-end, cet homme de 40 ans, divorcé, a la garde de l'enfant. En début d'après-midi, il décide d'aller se promener. Il met la petite dans sa poussette et quitte son domicile. Père et fille arpentent le centre ville et font la connaissance d'un couple, un homme et une femme. Ils sympathisent et écument plusieurs bars ensemble. La petite fille est toujours dans la poussette. L'après-midi aurait été très alcoolisé.

Ensuite le trio a faim et décide d'aller au restaurant. « Puis le père décide de sortir un moment, relate un policier. Il voulait acheter des cigarettes. Il confie donc la petite au couple. » Mais il ne revient pas. Aux alentours de 20 h 30, des passants, intrigués, remarquent un enfant seul, dans une poussette, devant une pizzeria des allées Jean-Jaurès. Aucun adulte ne semble se préoccuper de lui. Alerté, le propriétaire de l'établissement recueille la fillette et avertit les services de police. Arrivés sur les lieux, ils constatent que personne ne connaît l'enfant et la prennent en charge. Peu après, une femme, manifestement ivre est interpellée. Elle recherche un bébé. Dans un premier temps, la police pense qu'il s'agit de la mère du bébé toujours non identifié. Des passants ont en effet indiqué avoir vu un couple promener cette poussette et reconnu cette femme. Elle est placée en garde à vue mais les enquêteurs s'aperçoivent rapidement qu'elle n'est pas la mère.

Pendant ce temps, Nathalie est conduite à l'hôpital pour y subir des examens. Ceux-ci révéleront qu'elle se porte bien et n'a pas été maltraitée. La nuit passe et personne ne réclame la fillette. Ce n'est que tôt le lendemain matin, lundi, vers 7 heures du matin, que le père se présente finalement au commissariat et livre une étrange histoire. Selon lui, il serait parti acheter des cigarettes et se serait fait agresser. « Il a expliqué avoir reçu un coup de bouteille et avoir perdu la mémoire ». Ce n'est qu'à son réveil, après « l'agression » qu'il se serait aperçu de la disparition de son enfant.


Convoqué devant le tribunal

Poursuivi pour délaissement d'enfant, le père de la petite Nathalie comparaîtra devant le tribunal correctionnel de Toulouse le 28 mars. En bonne santé, la fillette a été remise à sa mère. Elle n'avait pas pu s'apercevoir de la disparition de la petite car le père en avait la garde jusqu'au dimanche soir. Il devait l'emmener directement chez sa nounou lundi matin. Régulièrement, des cas de délaissements d'enfants sont constatés. Récemment, à Colmar, un père de famille avait laissé son enfant de 5 ans dans sa voiture sur le parking d'une discothèque ; à Hyères, une femme avait laissé seule sa nièce de 2 ans pour aller au casino.

À 90 ans, volée et tuée à coups de poing

ladepeche.fr

toulouse

Hier, devant l'immeuble du passage Paul-Gauguin, à Toulouse, des témoins se souviennent avoir vu l'ambulance, mardi 4 janvier. « Elle était assise sur un brancard et était encore consciente. » Trois jours après, vendredi 7 janvier, Lo Chia, succombe à ses
Hier, devant l'immeuble du passage Paul-Gauguin, à Toulouse, des témoins se souviennent avoir vu l'ambulance, mardi 4 janvier. « Elle était assise sur un brancard et était encore consciente. » Trois jours après, vendredi 7 janvier, Lo Chia, succombe à ses
Hier, devant l'immeuble du passage Paul-Gauguin, à Toulouse, des témoins se souviennent avoir vu l'ambulance, mardi 4 janvier. « Elle était assise sur un brancard et était encore consciente. » Trois jours après, vendredi 7 janvier, Lo Chia, succombe à ses

Deuxième agression mortelle, en dix jours, au domicile d'une personne âgée à Toulouse. Une vieille dame de 90 ans, d'origine laotienne, attaquée chez elle par un proche, a succombé à ses blessures. Le suspect a été écroué dimanche.

Choquant. Ignoble. Ces mots claquent et reviennent avec insistance pour décrire une nouvelle affaire d'agression crapuleuse au domicile d'une personne âgée. Une vieille dame de 90 ans, d'origine laotienne, Lo Chia, locataire d'un petit appartement au neuvième étage d'un immeuble HLM du quartier de Bellefontaine, à Toulouse, est morte dernièrement suite aux coups donnés par son agresseur. Mardi 4 janvier, en pleine journée, cette retraitée, tranquille et sans histoire, est attaquée chez elle par un proche de sa belle-famille.

Cet homme de 38 ans, d'origine laotienne, lui réclame de l'argent. La vieille dame est battue à coups de poing et tombe à terre. Son agresseur prend la fuite avec un butin qui reste encore à déterminer. Hospitalisée, la mamie succombe à ses blessures trois jours plus tard. Les policiers du SRPJ remontent très vite la piste du suspect grâce à un membre de la famille.

Vendredi, un homme est placé en garde à vue. Dimanche matin, ce proche de la victime, jamais condamné auparavant, est mis en examen et écroué pour « vol suivi de coups et blessures mortels sur personne vulnérable. »

Faibles revenus

Une affaire « qui revêt un caractère crapuleux », indique le procureur de la République, Michel Valet. « Cette femme avait fait une demande auprès du bailleur pour habiter au rez-de-chaussée. Elle s'inquiétait des allers et venues devant sa porte qui donnait sur la coursive de l'immeuble », déclare le voisinage, choqué.

Cette dramatique affaire intervient dix jours après le terrible meurtre d'une autre retraitée de 70 ans, Fatima Amine, tuée de 389 coups de couteau, chez elle, par son voisin, dans le quartier de Bagatelle, à Toulouse. Là aussi, l'agresseur cherchait de l'argent. Aujourd'hui, cette série d'agressions mortelles inquiète de nombreuses personnes âgées devenues les cibles de malfrats en quête d'argent ou de bijoux.

Lundi soir, dans le quartier de Croix-Daurade, une vieille dame de 86 ans est dépouillée, chez elle, par quatre individus (ci-dessous). « Les femmes seules et vulnérables peuvent se signaler auprès des commissariats ou des gendarmeries », indique un enquêteur. Dans toutes ces agressions, les victimes, de milieu modeste, vivaient avec de faibles revenus.


Deux vieilles dames tuées en 10 jours

Même si ces affaires n'ont rien à voir entre elles, leur dénouement fait froid dans le dos. Quelques jours avant l'agression mortelle de Lo Chia, une autre affaire sanglante et dramatique a jeté la consternation parmi les proches et les voisins d'une retraitée de Bagatelle, à Toulouse. Dans la nuit du 1er au 2 janvier, dans son appartement, Fatima Amine, 70 ans, une femme généreuse, ouvre sa porte à un voisin. La vieille dame ne veut pas le laisser entrer. L'homme s'empare d'un couteau dans l'appartement de la locataire et frappe à plusieurs reprises…, 389 fois. Un véritable acharnement pour une poignée d'euros. Ancien marin pompier en Algérie, Samir Touati, 33 ans, en instance de divorce, est arrêté par les policiers et écroué.


Le chiffre : 90

ans > Age de la victime. L'état civil de la victime, d'origine laotienne, reste incertain et des doutes subsistent sur la réalité de son âge. Selon ses proches elle aurait 90 ans.


La phrase

« Elle ne parlait pas très bien français mais elle avait fait une demande pour occuper un appartement au rez-de-chaussée. » Une voisine de la victime.

389 coups de couteau : le calvaire de Fatima

Fatima Amine faisait toujours preuve d'une vraie générosité./ Repro DDMS. T., 33 ans a été mis en examen et incarcéré hier pour « meurtre et actes de torture ou de barbarie ». Samedi dans un appartement de Bagatelle, il a fait subir à Fatima, 70 ans, un véritable calvaire. La retraitée a été...