05 janvier, 2011

Royal s'engouffre dans le débat sur les 35 heures

Le Point.fr

La socialiste fustige la proposition de Manuel Valls. Par le passé, elle n'avait pas hésité à critiquer la mesure si chère à Martine Aubry.

Royal s'engouffre dans le débat sur les 35 heures

Malgré ses réserves sur les 35 heures exprimées en 2007, Ségolène Royal refuse de "déverrouiller" la durée légale du travail, comme le propose Manuel Valls © Ochilk Awaad / IP3/Maxppp

Source AFP

Ségolène Royal a déclaré, mercredi, qu'il n'était "pas question d'accepter la remise en cause de la durée légale du travail", en réponse à un autre candidat déclaré aux primaires PS, Manuel Valls. "Je n'accepte pas que l'on remette en cause la protection sociale. La durée légale du travail en est élément structurant", a déclaré Ségolène Royal.

"Je n'ai jamais rencontré de chef d'entreprise qui m'ait demandé cette remise en cause", a-t-elle ajouté devant des journalistes, lors d'un déplacement à Bagneux (Hauts-de-Seine). "Il a deux problèmes prioritaires : le chômage, une remise en cause de la durée légale aggraverait le chômage, et l'amélioration de la compétitivité économique des entreprises", a poursuivi la candidate PS en 2007.

"Alléger les charges sur le coût du travail"

"Il faut alléger les charges sur le coût du travail, ce qui permettrait d'augmenter les bas salaires. Ma priorité est de proposer des solutions qui permettent d'alléger les charges sur le travail pour les transférer sur le capital", déclare-t-elle.

Interrogée sur ses propres réserves concernant les 35 heures, elle a répondu: "En 2007, j'avais dit que, dans certaines entreprises, le passage aux 35 heures avait entraîné une dégradation des conditions de travail." "Aucun sujet n'est interdit. Chacun s'exprime en fonction de ses convictions", a-t-elle dit au sujet des primaires et des déclarations de Manuel Valls, qui veut "déverrouiller" les 35 heures. La présidente de la région Poitou-Charentes s'exprimait avant une réunion publique devant une cinquantaine de personnes.

Belgique: les indépendantistes flamands rejettent un compromis pour sortir de la crise

BRUXELLES (AFP)

AFP/archives

Le leader du parti indépendantiste flamand N-VA; Bart de Wever, lors d'une conférence de presse à Bruxelles le 9 décembre 2010

L'espoir d'une sortie rapide de crise en Belgique, après 206 jours d'une crise politique record empêchant la formation d'un gouvernement, s'est évanoui mercredi avec le rejet par les indépendantistes flamands d'une ébauche de compromis sur une réforme du pays.

La Nouvelle Alliance flamande (N-VA) a cependant laissé la porte ouverte à des échanges de vue avec les autres partis.

"La N-VA a des remarques fondamentales sur la note du conciliateur Johan Vande Lanotte", un document de synthèse de 60 pages qui a été soumis aux sept partis engagés dans les pourparlers suspendus depuis octobre, a-t-elle indiqué dans un communiqué

Le parti nationaliste "les lui transmettra ainsi qu'aux six autres partis", les trois néerlandophones --CDV chrétien-démocrate, SPA socialiste et verts de Groen--- et les trois francophones --PS, Ecolo et centristes du CDH.

"On verra si ces remarques sont acceptables pour les autres partis. On pourra alors conclure si engager des négociations finales a un sens", a ajouté la N-VA.

Les sept partis avaient jusqu'à mercredi pour entériner ou pas un rapport sur les convergences possibles en matière de réforme des institutions qui leur a été remis lundi par le sénateur socialiste flamand Vande Lanotte, nommé conciliateur le 21 octobre par le roi Albert II.

AFP/archives

Le sénateur socialiste belge flamand Johan Vande Lanotte lors d'une conférence de presse à Bruxelles le 21 octobre 2010

En fin d'après-midi, seules les deux formations de gauche flamandes, les écologistes de Groen et les socialistes du SPA, avaient donné leur aval, les autres se donnant du temps.

Optimiste, le président de Groen, Wouter Van Besien, croyait qu'un accord sur "une réforme de l'Etat solide" était possible "dans un laps de temps de quelques semaines sur la base de la note" du sénateur socialiste flamand Vande Lanotte.

La présidente du SPA, Caroline Gennez, s'est, elle, félicitée d'un "texte très équilibré" entre l'"autonomie fiscale considérable" accordée aux régions et la "stabilité" maintenue pour le pouvoir fédéral.

Mais le parti francophone Ecolo a mis ensuite un premier bémol, en se disant prêt à rouvrir les pourparlers à condition d'avoir des précisions sur des questions de "financement".

Peu après le parti chrétien-démocrate flamands CDV, par la bouche de son président Wouter Beke, a été moins positif encore, en réclamant que M. Vande Lanotte "adapte" sa note "sur des points essentiels", notamment sur le volet "Bruxelles", "avant de réunir les sept partis".

Les centristes francophones du CDH se sont dits prêts à revenir à la table des négociations mais en demandant des amendements pour "préciser et équilibrer" le projet, selon la chaîne de télévision publique RTBF.

Mais la réponse la plus attendue, considérée comme décisive, restait celle de la formation ayant les revendications les plus radicales, la N-VA, devenue premier parti de Flandre aux législatives du 13 juin avec 28% des voix.

Quant au PS, le parti sorti vainqueur des élections côté francophone, il ne devait se réunir que tard dans la soirée, lui permettant d'intégrer la position négative mais pas totalement fermée de la N-VA.

Selon les grandes lignes du document de M. Vande Lanotte, une partie des 130.000 francophones vivant en périphérie flamande de Bruxelles perdraient leurs privilèges judiciaires et électoraux, tandis qu'une autre partie continueraient de jouir d'un statut spécial dans six communes de la banlieue.

Autre exigence des néerlandophones --60% des 10,5 millions d'habitants du pays-- plus du quart (26%) de l'impôt sur le revenu, soit 15 milliards d'euros, jusqu'à présent de compétence fédérale, serait transféré aux régions.

De leur côté, les francophones, ultra majoritaires à Bruxelles, avaient obtenu que la dotation financière de la capitale soit améliorée de 375 millions d'euros

Un homme jette un explosif devant l'ambassade de France à Bamako, 2 blessés

BAMAKO (AFP)

AFP/Archives

Des militaires maliens

Un homme armé a jeté un explosif devant l'ambassade de France à Bamako, blessant deux personnes de nationalité malienne, avant d'être arrêté, mercredi en début de soirée, a appris l'AFP de source sécuritaire dans la capitale malienne.

"Un homme a jeté un explosif devant l'ambassade de France. Deux Maliens ont été blessés. L'homme a été arrêté, il est interrogé par la police. C'est un Maghrébin", a déclaré cette source, jointe par téléphone par le correspondant de l'AFP.

"Il était armé d'un pistolet automatique, d'un engin explosif et d'une grenade. Il a aussi tiré plusieurs coups de feu contre le portail de l'ambassade", a précisé la même source.

Aucune source à l'ambassade de France n'a pu être jointe mercredi soir.

Un important dispositif de sécurité avait été déployé aux abords des bâtiments diplomatiques.

L'AFP n'a pu établir dans l'immédiat s'il s'agissait d'une tentative d'attentat ou d'un acte isolé.

En août 2009, dans la capitale de la Mauritanie voisine, un jeune homme s'était fait exploser près de l'ambassade de France, blessant légèrement deux gendarmes français et une Mauritanienne. Al-Qaïda au Maghreb islamique (Aqmi) avait revendiqué cet attentat suicide, dans lequel le kamikaze mauritanien avait péri.

Aqmi avait ensuite de nouveau désigné la France comme cible après une opération franco-mauritanienne le 22 juillet 2010 contre une base de l'organisation au Mali, dont le but était de libérer un otage français, Michel Germaneau, 78 ans. Sept jihadistes avaient été tués pendant cette opération, mais l'otage n'avait pas été libéré et Aqmi avait ensuite annoncé l'avoir tué.

Actuellement, Aqmi séquestre dans le Sahara cinq Français, un Togolais, un Malgache, enlevées en septembre 2010 à Arlit, site minier stratégique du géant du secteur nucléaire français Areva dans le nord Niger.

Matt LeBlanc titre un trait sur "Friends"

actustar.com

Matt LeBlanc titre un trait sur
Matt LeBlanc titre un trait sur "Friends" hiMedia

Matt LeBlanc ne semble pas vouloir revenir sur le passé. Si la série Friends était amenée à revenir sur les écrans de télévisions, ce serait sans lui !

L'acteur a en effet révélé au site Wenn qu'il était contre la résurrection de la célèbre série américaine. "Que serait l'histoire ? Nous nous retrouverions tous et après ? On prendrait un café ? Ce serait presque triste. Le mieux est de simplement imaginer ce que font actuellement ces personnages", a-t-il déclaré. Une nouvelle qui

L'authentification de la tête d'Henri IV contestée par un historien

Image diffusée le 14 décembre 2010 par le British Medical Journal de la reconstitution du visage d'Henri IV
Image diffusée le 14 décembre 2010 par le British Medical Journal de la reconstitution du visage d'Henri IV BMJ/AFP/Archives

L'authentification de la tête du roi Henri IV, annoncée par des scientifiques et des historiens à la mi-décembre, est contestée par l'historien et journaliste Philippe Delorme, dans un article publié mercredi par l'Express.

Auteur d'un ouvrage sur le Vert-Galant ("Henri IV, les réalités d'un mythe") et d'une enquête historique sur le coeur de Louis XVII, Philippe Delorme s'étonne que le crâne examiné ne soit "ni scié, ni trépané comme cela se pratiquait systématiquement pour les embaumements royaux".

Selon les scientifiques et historiens ayant procédé à l'identification, l'embaumeur du roi, Pierre Pigray, avait utilisé une méthode dite à l'italienne, selon laquelle le crâne était conservé et non scié afin de remplacer le cerveau par de l'étoupe.

Mais selon Philippe Delorme, "lorsque le cadavre d'Henri IV sera profané en 1793, avec les autres rois enterrés à l'abbaye de Saint-Denis, tous les témoins déclareront que le crâne était ouvert". Il fait également valoir que la seule source des historiens sur le procédé employé est un texte d'Alphonse de Lamartine.

L'historien s'étonne également que les généticiens n'aient pas été en mesure de "reconstituer une empreinte génétique complète". Il cite à cet égard le Pr Jean-Jacques Cassiman, de l'université de Louvain, qui a pratiqué les analyses sur le coeur de Louis XVII.

Selon lui, "l'embaumement peut avoir détruit tout l'ADN, mais ce n'est pas convaincant compte tenu de la conservation des différents tissus: peau, poils, viscères préservés à l'intérieur du crâne".

L'authentification du crâne a été effectuée après six mois d'enquête par une équipe de 20 spécialistes français, danois, italiens et américain, dirigée par Philippe Charlier, 33 ans, médecin légiste à Garches.

La tête, qui aurait été séparée du corps en 1793 pendant la Terreur, n'est réapparue qu'au 19e siècle dans la collection privée d'un comte allemand, avant d'être acquise en 1919 par un antiquaire de Dinard, puis revendue à un couple de retraités. Ceux-ci l'ont léguée au chef actuel de la maison de Bourbon, Louis de Bourbon.

Côte d`Ivoire: l`ONU veut 1.000 à 2.000 Casques bleus supplémentaires

AFP Le chef des opérations de maintien de la paix des Nations unies, Alain Le Roy, a déclaré mercredi à
l'AFP qu'il allait demander l'envoi de 1.000 à 2.000 Casques bleus supplémentaires en Côte d'Ivoire, en proie à une grave crise politique.
Il a expliqué que la mission de l'ONU dans le pays était confrontée à l'hostilité de plus en plus importante de la population, en raison de fausses informations diffusées selon lui par la télévision publique contrôlée par le président Laurent Gbagbo.
M. Le Roy a précisé que ces Casques bleus supplémentaires étaient nécessaires afin de protéger le quartier général d'Alassane Ouattara, président reconnu par la communauté internationale.
Une demande en ce sens va être faite au Conseil de sécurité de l'ONU dans les prochains jours, a précisé M. Le Roy. "Il va s'agir d'un chiffre compris entre 1.000 et 2.000" Casques bleus, a-t-il ajouté.

Ce chasseur furtif qui agite le Net chinois

lepoint.fr L'existence du J-20 n'est pas officiellement confirmée, mais la presse chinoise annonce l'imminence du vol d'essai de l'appareil.

Ce chasseur furtif qui agite le Net chinois

Photographie d'un avion chinois inconnu présenté comme le J-20 © www.strategypage.com

Par Jean Guisnel

Le South China Morning Post, grand quotidien de Hong Kong, annonce mercredi matin que le chasseur furtif chinois J-20 effectuera son premier vol d'essai dans les tout prochains jours. Dans le même temps, des photographies d'un avion chinois inconnu, présenté comme le J-20 du Chengdu Aircraft Design Institute, créent l'agitation sur le Net. Selon les rares informations disponibles, notamment sur des sites japonais ou encore des blogs, cet appareil, dont l'existence n'est pas officiellement confirmée, serait un biréacteur de cinquième génération, celle du F-22 Raptor américain avec lequel il affiche quelques ressemblances extérieures. Mais en l'état, il est absolument impossible de savoir quelles sont ses caractéristiques précises (performances, systèmes de combat, électronique de bord, etc.), ni même s'il a déjà volé. Une seule chose est sûre : les autorités chinoises, qui surveillent attentivement tout le trafic internet entrant ou sortant de Chine, ont laissé passer ces photos qui n'ont pas été censurées.

La revue Janes expliquait le 13 décembre dernier que les Chinois et les Russes sont engagés dans une compétition sur les chasseurs de cinquième génération. Le chasseur russe Sukhoi T-50 paraît, lui aussi, afficher quelques similitudes avec le F-22 Raptor (voir une vidéo de l'un de ses premiers vols). Comme toujours, les annonces chinoises coïncident, fortuitement, avec le calendrier diplomatique : le secrétaire américain à la Défense Robert Gates doit arriver dimanche à Pékin pour une visite officielle, un an après que Pékin a rompu les liens militaires avec les États-Unis pour protester contre la vente d'armes américaines à Taïwan. Et le président Hu Jintao doit se rendre le 19 janvier à Washington pour une visite d'État très attendue.

Même russes, les espions ne sont plus ce qu'ils étaient

Le Point.fr Quand les espions de Poutine animent des talk-shows à la télévision russe

Même russes, les espions ne sont plus ce qu'ils étaient

Anna Chapman, 28 ans, fait partie des dix agents dormants de Moscou © Sergei Karpukhin / AP / Sipa

Michel Colomès

Anna Chapman a gardé le patronyme britannique de son ex-mari, mais en réalité, comme le confirmerait, s'il en était besoin, un petit nez à la retrousse typiquement slave et une chevelure d'un roux flamboyant, elle est à la fois belle et russe. Et tellement russe qu'elle est devenue espionne du SVR, le successeur du KGB de feu l'URSS. Anna Chapman, 28 ans, fait partie des dix agents dormants de Moscou arrêtés, en un vaste coup de filet, en avril 2010, aux États-Unis. Tous, sous des couvertures diverses et particulièrement respectables, s'étaient fondus depuis plus de dix ans dans la société américaine, tout en transmettant à la Russie des informations confidentielles dont on ne connaît pas jusqu'à présent la réelle importance stratégique.

Arrêtés au printemps, elle et ses compagnons sont relâchés et expulsés vers la Russie en juillet, après un simulacre de procès, par un gouvernement américain qui ne tient pas à entacher la lune de miel entamée avec Moscou depuis l'élection d'Obama.

Depuis son retour dans la Mère patrie, la belle Anna avait déjà fait une apparition remarquée dans les pages du magazine pour homme russe Maxim, où elle posait vêtue d'un minimum de lingerie, mais la pudeur préservée par un énorme revolver.

En cette fin d'année, l'agent secret a fait à nouveau parler d'elle. Mais dans un genre moins glamour et plus people et qui, pas plus que les magazines de charme, n'est habituellement la tasse de thé des espions : elle a participé à une heure de talk-show confession, le 31 décembre, en prime time, dans une émission à succès de la première chaîne de la télévision d'État. Elle n'a, certes, pas encore révélé la nature de sa mission aux États-Unis, mais laissé entendre qu'on en saurait probablement plus dans une prochaine émission de télévision qui lui sera consacrée.

En revanche elle a révélé sa passion pour le tir où elle fait mouche, dit-elle, plus qu'à son tour. On n'est pas pour rien, n'est-ce pas, une James Bond Girl à la sauce russe. D'ailleurs, elle ne cache pas que dans le rôle du célèbre espion de Sa Majesté, c'est Sean Connery qu'elle a préféré de loin aux pâles imitateurs qui lui ont succédé. Enfin, elle a candidement déclaré qu'elle aimait les animaux sauvages et aurait fait n'importe quoi pour avoir un lionceau comme animal de compagnie... Qu'à cela ne tienne, la production ne reculant devant aucun sacrifice, lui en a amené un, tenu en laisse, sur le plateau, qu'elle s'est évidemment empressée de couvrir de baisers.

Cela ne vous rappelle rien ? Il y a deux ans les médias russes avaient complaisamment photographié Vladimir Poutine recevant un bébé tigre pour son anniversaire. Entre l'animal de compagnie d'un ancien espion devenu homme fort de la Russie et celui d'une espionne fièrement autoproclamée, on fêtera peut-être bientôt la naissance d'un animal hybride, mi-tigre, mi-lion, mais d'ores et déjà assuré de devenir la mascotte de campagne de l'ex et peut-être futur président de la Russie. Quand les espions s'amusent, il n'y a décidément plus de limites.

Brésil: enquête sur des menaces de mort contre Dilma Rousseff sur Twitter

BRASILIA (AFP)

AFP

La nouvelle présidente brésilienne Dilma Rousseff, le 2 janvier 2011 à Brasilia

La justice brésilienne examinait mercredi plusieurs messages de mort contre Dilma Rousseff postés sur le site de microblogs Twitter le jour de l'investiture de la nouvelle présidente, ont dit à l'AFP des sources proches du dossier.

"Maintenant, un tireur d'élite pourrait venir et tirer dans la tête de Dilma, cette maudite!", "Terroristes, dernier appel pour tirer sur Dilma" ou "n'y a-t-il pas quelqu'un de courageux pour tirer sur Dilma aujourd'hui": ce sont quelques-uns des messages postés au moment où elle se rendait en voiture découverte à son investiture à Brasilia.

Dilma Rousseff, 63 ans, est la première femme présidente du Brésil. Elle a succédé samedi à Luiz Inacio Lula da Silva.

Le député du Parti des Travailleurs (gauche) au pouvoir, "Doctor" Rosinha, a rassemblé des dizaines de messages sur Twitter et les a remis au ministère public en début de semaine.

"Les messages ont été postés sur Twitter samedi, au moment où se déroulaient les cérémonies d'investiture. Il disaient qu'il serait bien que survienne un tireur d'élite comme dans le cas de John Kennedy", le président américain assassiné en 1963 à Dallas, a dit à l'AFP un collaborateur du député.

La Police Fédérale attendait les conclusions de la justice avant d'ouvrir une enquête formelle, a indiqué à l'AFP un porte-parole.

"Ce n'est pas encore clair s'il s'agit de menaces ou seulement de l'expression d'un souhait qu'elle soit tuée. Cela constituerait une apologie de crime", a dit le porte-parole.

Blocages de sites: internet au centre de la contestation en Tunisie

Manifestation à Tunis le 27 décembre 2010
AFP archives/Fethi Belaid

Par Hervé ROUACH

PARIS

Les internautes jouent un rôle majeur dans le mouvement de protestation sociale qui se propage en Tunisie, à tel point que plusieurs sites officiels et du gouvernement tunisien ont été bloqués ces dernières heures ou ces derniers jours par des cyber-attaques.

Les sites de l'agence tunisienne de l'internet, le site officiel du gouvernement tunisien ou celui de la banque Zitouna, étaient bloqués mercredi.

Ces attaques répondent à un mot d'ordre répandu sur internet par les "Anonymes" (Anonymous) qui se présentent comme un groupe d'internautes attachés à la liberté d'expression et reprochent aux grands médias internationaux de ne pas évoquer suffisamment la situation en Tunisie.

Ces "Anonymes" avaient été associés à un élan de soutien au site WikiLeaks, en partie privé de financements après sa révélation de milliers de télégrammes diplomatiques secrets du département d'Etat américain.

Déclenchés le 17 décembre par le suicide d'un homme de 26 ans dans le centre de la Tunisie, de très graves troubles sociaux se sont étendus dans plusieurs régions du pays. Ils ont fait au total 4 morts, des blessés et des dizaines de personnes ont été arrêtées, selon des sources concordantes.

Mohamed Bouazizi, un vendeur ambulant qui s'était immolé par le feu à Sidi Bouzid (entre) parce que la police lui avait confisqué ses marchandises, est mort mardi soir dans un hôpital près de Tunis. Son cas est considéré comme symptomatique du malaise qui frappe les jeunes Tunisiens, en particulier les diplômés, condamnés pour beaucoup au chômage ou aux petits boulots.

Les "Anonymes" entendent dénoncer "le niveau scandaleux de censure" exercé par le régime du président tunisien Zine el Abidine Ben Ali.

"Il est de la responsabilité de la presse libre et ouverte de relater ce que la presse soumise à la censure ne peut pas rapporter. Le peuple de Tunisie nous a demandé son aide et nous avons répondu en lançant une nouvelle opération, Opération Tunisie", annonce ainsi une lettre ouverte des "Anonymes" sur internet.

Plusieurs sites internet tunisiens non-officiels se faisaient l'écho mercredi de cette offensive, qui consiste à submerger de trafic les serveurs des sites visés.

Capture d'écran du communiqué des "Anonymes"

"Les attaques cybernétiques s'amplifient en ce début 2011 en Tunisie ! Cinq sites gouvernementaux tunisiens, un site informationnel officiel et le site d'une banque islamique ont été piratés par un groupe d'activistes plus ou moins organisés qui s'était déjà attaqué à Paypal et Mastercard", notait ainsi par exemple Tunisie Numérique, une association dont le but est de soutenir des projets sur internet.

Les organismes financiers Paypal et Mastercard avaient été attaqués par des internautes qui voulaient les punir d'avoir coupé les financements de WikiLeaks.

Mais à l'intérieur du pays, internet est devenu également un instrument d'une contestation qui paraît peu structurée et, pour l'instant, dépourvue de leadership.

Grâce à internet, "on découvre une société civile vivante, en marge des partis politiques", note Souhayr Belhassen, présidente de la Fédération internationale des ligues des droits de l'Homme (FIDH), ONG basée à Paris.

"Internet a servi d'instrument de mobilisation de la société civile. C'est un moyen de communication qui a une vitesse qui dépasse celle des autorités", a ajouté Mme Belhassen, elle-même tunisienne, établissant un parallèle avec la Birmanie ou l'Iran après l'élection contestée du président Mahmoud Ahmadinejad.

S'exprimant le 28 décembre sur ces événements, le président Ben Ali avait exprimé "inquiétude et préoccupation" et dénoncé une "instrumentalisation politique de certaines parties", notamment à l'étranger.

Le chef chiite Moqtada Sadr de retour, quatre ans après son départ d'Irak

NAJAF (Irak) (AFP)

AFP/archives

Le leader shiite Moqtada Sadr, le 16 mai 2005 à Najaf, en Irak

Le chef radical Moqtada Sadr, qui jouit toujours d'une immense popularité chez les chiites défavorisés d'Irak, est rentré au pays mercredi sous les acclamations de ses partisans rassemblés dans son bastion de Najaf, après quatre années passées à l'étranger.

Vers 17H00 (14H00 GMT), le jeune chef âgé d'une trentaine d'années, coiffé du turban noir typique des "sayyid" -- descendants du Prophète -- s'est rendu au mausolée de l'imam Ali, l'un des lieux les plus saints du chiisme, entouré de gardes du corps, selon un journaliste de l'AFP.

Auparavant, un responsable de son puissant courant politique avait annoncé que Moqtada Sadr était arrivé vers 15H00 avec plusieurs dirigeants de son mouvement à Najaf, à 150 km au sud de Bagdad.

"Ce n'est pas juste une visite. Il va demeurer à Najaf", avait-il ajouté, rappelant que son chef avait quitté l'Irak à la fin de 2006. Il a résidé ces dernières années en Iran, où il suivait des études religieuses, selon ses partisans.

A l'annonce de son retour, des centaines de ses partisans se sont massés dans les rues du quartier d'Al-Hannana, où se trouve sa maison, dans le centre de Najaf.

AFP/archives

Le mausolée de l'Imam Ali, à Najaf, en Irak, en 2003

"Je n'ai pas de mot pour décrire mon bonheur quand j'ai appris le retour de Moqtada", a déclaré Mohamed Hussein, un commerçant de 33 ans. "Je suis venu en courant pour vérifier de mes propres yeux que c'était vrai."

Après son passage au mausolée d'Ali, Moqtada Sadr est rentré chez lui, selon un journaliste de l'AFP. On ignorait s'il comptait rendre visite dans la soirée au Grand ayatollah Ali Sistani, le plus influent dignitaire chiite d'Irak, comme l'avait affirmé plus tôt un responsable de son mouvement.

Né dans les années 1970, Moqtada Sadr reste très populaire chez les chiites, notamment au sein des couches sociales les plus pauvres, à Najaf et dans l'immense quartier de Sadr City à Bagdad.

Moqtada Sadr avait créé en 2003 l'Armée du Mahdi, une milice longtemps considérée comme la plus puissante du pays avec 60.000 hommes, et qui a plusieurs fois affronté l'armée américaine lors de sanglantes révoltes.

Le Pentagone la considérait en 2006 comme l'une des plus grandes menaces pour la stabilité de l'Irak.

En août 2008, Moqtada Sadr avait décrété un arrêt définitif des opérations de sa milice, après une année d'une trêve unilatérale respectée à l'exception de combats au printemps 2008.

Pour autant, les autorités américaines vouent toujours une profonde méfiance à l'égard de Moqtada Sadr. Contactée par l'AFP, l'ambassade des Etats-Unis a refusé de s'exprimer sur son retour.

Moqtada Sadr est à la tête d'un groupe politique majeur sur la scène irakienne, qui compte 39 députés sur 325 au Parlement et six ministres au gouvernement. Le vice-président du Parlement, Qoussaï Abdel Wahab al-Souhai, est également issu de ses rangs.

Après les législatives de mars 2010, le mouvement sadriste s'est longtemps opposé au maintien au pouvoir du Premier ministre irakien Nouri al-Maliki, lui reprochant notamment d'avoir lancé une campagne militaire contre l'Armée du Mahdi en 2008.

Mais il s'est ravisé en mai, et ce soutien a été crucial pour permettre à M. Maliki de se maintenir au pouvoir.

Moqtada Sadr est le fils de Mohammed Sadek Sadr, héraut d'un chiisme militant et assassiné par les forces de l'ex-président Saddam Hussein en 1999, et cousin de Mohamed Baker, un grand penseur chiite tué en 1980.

Burkina Faso | Règlement de l’UEMOA sur le contrôle de la charge à l’essieu des camions : Dure dure s’annonce l’application de la phase 2

(Lefaso.net) - En principe, c’est à partir du 1er janvier 2011 que commence l’application du règlement de l’Union économique et monétaire ouest-africaine (UEMOA) relatif à l’harmonisation des normes et des procédures du contrôle du gabarit, du poids, et de la charge à l’essieu des véhicules lourds dans les Etats membres.Mais, à écouter Roger Omer Ouédraogo, président de l’Association professionnelle des transitaires du Burkina (APAB), la mise en œuvre de la seconde phase de la mesure communautaire ne s’annonce pas du tout aisée pour les acteurs nationaux du transport, surtout avec la crise post-électorale en Côte d’Ivoire qui va encore aggraver la situation des transporteurs.

La norme de l’UEMOA portant harmonisation des normes et des procédures du contrôle du gabarit, du poids, et de la charge à l’essieu des véhicules lourds a été adoptée en décembre 2005 à Bamako, au Mali. La mesure vise entre autres la préservation des axes routiers existants, mis en mal par les surcharges sur les camions, avec leurs lots de conséquences en cascades, se terminant au pire des cas par des accidents mortels. Mais, au-delà de cet aspect, le règlement communautaire, on le voit, fait, à divers points de vue, œuvre utile.

La Côte d’Ivoire, du fait de sa situation, n’a jamais appliqué la mesure. Avec les derniers développements de cette crise ivoirienne, il faut craindre que le Burkina se retrouve dans la même situation de non application du Règlement. Selon Roger Omer Ouédraogo, président de l’Association professionnelle des transitaires du Burkina, l’application de la seconde phase du Règlement s’annonce dure pour les transporteurs burkinabè. « Parce qu’avec l’impossibilité de par le Port autonome d’Abidjan qui est le plus proche, les opérateurs économiques sont obligés de se rabattre sur les ports de Téma et de Lomé, qui sont malheureusement plus éloignés. Ce qui entraîne des coûts supplémentaires », explique t-il. En effet, dans l’optique des transporteurs, respecter la réglementation, c’est-à-dire qu’un camion ne doit pas dépasser 60 tonnes, c’est faire plus de voyages, donc multiplier les frais. D’où leurs difficultés. Que faire ?

Pour sa part, Omer Ouédraogo, en tant qu’auxiliaire des opérateurs économiques dans l’accomplissement des formalités de transport des marchandises inter-Etats, souhaite que la crise ivoirienne ne perdure pas. Parce quand il y a crise dans un pays, le travail du transitaire devient difficile, sinon impossible, à cause du nombre des intermédiaires qu’il faut « gérer », sans être sûr que le service sera rendu.

Grégoire B. BAZIE

Gbagbo : l’ultimatum ne marche pas, on sort l’assassinat

armees.com Décidément, rien ne va plus pour l’ « usurpateur »। Les ultimatums ne marchant pas, on tente désormais mieux et pire : l’accusation de tentative d’assassinat sur la personne de Ouattara en 2002।

La source émanerait d’un ancien diplomate en poste en Côte d’Ivoire en 2002. Que se serait-il passé ? Gbagbo aurait profité des désordres de la rébellion de 2002 pour faire un ménage à la machette parmi ses opposants et massacrant à tours de bras.

Cette révélation n’en est pas vraiment une, elle pourrait seulement conduire à l’arrestation de Gbagbo. Les exactions de 2002 sont connues et les lieux où les victimes sauvagement assassinées ont été ensevelies, également.

La question à se poser est plutôt : pourquoi Gbagbo et sa clique n’ont-ils jamais été inquiétés ?

La raison d’état est parfois cruelle pour les victimes. La Côte d’Ivoire va devenir un bourbier, on ne peut plus colmater les brèches faites à coups de machettes avec du mastic diplomatique comme l’aurait fait la France à cette époque pour conserver les bonnes grâces d’un potentat dont les doigts sentent la merde, le sang et les dollars. Vergès est au bon endroit, c’est le genre de client qu’il affectionne.

Le porte-parole d'Obama quitte la Maison Blanche, cap sur 2012

WASHINGTON (AFP)

AFP/archives

Robert Gibbs, porte-parole de Barack Obama, à la Maison Blanche le 16 décembre 2010

Le porte-parole de Barack Obama, Robert Gibbs, a annoncé mercredi qu'il allait quitter la Maison Blanche, mais qu'il continuerait à travailler pour le président américain en vue de sa réélection en 2012.

Porte-parole de Barack Obama depuis que ce dernier a pris ses fonctions à la Maison Blanche il y a près de deux ans, Robert Gibbs est considéré comme l'un de ses plus proches collaborateurs, un fin tacticien politique et un expert des médias. Il avait déjà orchestré la communication du candidat Obama pendant la campagne présidentielle de 2008.

Confirmant une information du Washington Post, M. Gibbs a indiqué à l'AFP qu'il travaillerait en dehors de la Maison Blanche à la préparation de la prochaine campagne pour la réélection de M. Obama, qu'il continuerait de le conseiller et entreprendrait une tournée nationale pour promouvoir sa politique.

L'annonce du départ de M. Gibbs, qui devait donner mercredi son premier point de presse de l'année, intervient dans le cadre d'un remaniement attendu du premier cercle de proches collaborateurs du président américain.

Le nom du remplaçant de M. Gibbs n'est pas connu pour le moment.

AFP/archives

Barack Obama avec son porte-parole Robert Gibbs (C) le 5 février 2009 à la base Andrews

Dans un entretien au New York Times diffusé mercredi, le président Obama assure que M. Gibbs, "va continuer à façonner le discours politique pendant encore de nombreuses années".

"Nous avons fait cette traversée ensemble depuis que j'ai remporté les primaires pour le Sénat en 2004", souligne-t-il.

"Il a eu une période de six ans au cours de laquelle il a pratiquement travaillé 24 heures sur 24 et 7 jours sur 7 avec un salaire relativement modeste", ajoute-t-il.

Selon les derniers chiffres fournis par la Maison Blanche sur les salaires des membres de l'équipe présidentielle, M. Gibbs gagne 172.000 dollars par an.

"Il est normal qu'une personne comme Robert veuille prendre du recul, refléchir (...). Cela apporte des difficultés et des chances à la Maison Blanche, mais cela ne change pas le rôle important que va continuer de jouer Robert dans notre équipe", a jugé M. Obama.

Les administrations américaines ont pour habitude de remanier l'équipe des proches collaborateurs du président à mi-chemin de son mandat.

Au moins huit nouvelles nominations pourraient être annoncées prochainement, a révélé mercredi le Washington Post, au moment où le président va devoir faire face à une Chambre des représentants dominée par ses adversaires républicains.

Dans le cadre de ce remaniement, Barack Obama envisage de nommer William Daley, figure politique de sa ville adoptive de Chicago et ex-ministre de Bill Clinton, à un poste élevé parmi ses proches collaborateurs, éventuellement secrétaire général, selon des sources anonymes citées lundi par les médias.

David Plouffe, directeur de campagne de M. Obama en 2008, devrait aussi faire son entrée à la Maison Blanche.

Le président américain cherche également à remplacer Lawrence Summers, l'un de ses principaux conseillers économiques, qui vient de quitter ses fonctions.

M. Daley est également pressenti pour ce poste, de même que Gene Sperling, qui avait lui aussi servi dans l'administration Clinton.

D'autres proches de M. Obama, dont son principal conseiller politique David Axelrod et les deux adjoints de son secrétaire général, Jim Messina et Mona Sutphen, devraient aussi quitter leurs postes. David Axelrod et Jim Messina afin de commencer à préparer la campagne de M. Obama en vue d'un second mandat.

Le carnet de C. Braeckman - Kinshasa tire les leçons de la Côte d’IvoireA

La lutte pour le pouvoir en cours en Côte d’Ivoire a des répercussions au Congo, où des élections présidentielles sont prévues pour novembre prochain : le ministre de l’Information et porte parole du gouvernement Lambert Mende Omalanga a déclaré qu’il était envisagé de proposer une modification de la Constitution, afin de remplacer le scrutin présidentiel à deux tours par une élection à un tour seulement. Cette réflexion était déjà en cours, pour des raisons budgétaires entre autres, mais les évènements de Côte d’Ivoire pourraient précipiter la décision : «nous avons frôlé le pire en 2006 » assure le ministre "et nous voulons aujourd’hui, à tout prix, éviter tout risque de dérive identitaire, comme en Côte d’Ivoire, en Guinée ou au Kénya… »
Cette décision confirme que la situation à Abidjan passionne les pays du Golfe de Guinée, mais aussi l’opinion congolaise où l’on trace quelquefois des parallèles entre l’histoire des deux pays, les argumentaires utilisés par les parties en présence et les modalités de la crise.
Au départ, dans les deux pays, au début des années 90, il y avait un dictateur vieillissant, ami de l’Occident et en particulier des anciennes puissances coloniales, la Belgique et la France. Mobutu comme Houphoüet Boigny apparaissaient également comme des relais régionaux, intervenant ici comme « sages », des médiateurs, ou là comme des boutefeux : l’Angola –qui ne soutient pas l’idée d’une intervention militaire contre Laurent Gbagbo- n’a pas oublié comment les armes destinées à Savimbi transitaient par le Zaïre de l’époque tandis que le leader de l’Unita était le bienvenu à Abidjan.
Tout bascula lorsque l’exigence de démocratisation toucha l’Afrique : dès 1990, Mobutu fut lâché par les Belges, suivis par les Européens et en 1993, les funérailles d’Houphoüet furent aussi celles d’une certaine Françafrique. Les modalités de la succession furent différentes : en Côte d’Ivoire, le dauphin désigné, Henri Konan Bédié, finalement élu en 1995, fit face à un challenger de poids, le Premier Ministre du « Vieux », Alassane Ouattara, qui dès le décès du patriarche avait annoncé son intention de lui succéder.
Si Ouattara, venu des milieux financiers internationaux et formé aux Etats Unis, avait été chargé de mettre en œuvre des politiques d’austérité impopulaires, c’est aussi parce que beaucoup ne le considéraient pas comme un Ivoirien de souche. De la même manière que quelques années plus tôt, Kengo wa Dondo, Tutsi d’origine, avait été chargé de remettre de l’ordre dans les finances de Kinshasa. En Côte d’Ivoire, Konan Bédié mena campagne contre son rival Ouattara en inventant le concept d’ « ivoirité ». Cette exclusive, au Congo, allait se traduire par celui de « nationalité douteuse » puis, lors des élections de 2006, par la «congolité ».
Même si les modalités de la succession furent différentes dans les deux pays, la guerre, elle, allait être au rendez vous.
A Kinshasa, alors que la France aurait souhaité associer Kengo wa Dondo à la succession d’un Mobutu déclinant, les Américains s’étaient choisi un autre « homme fort » dans la région, sinon deux : Paul Kagame au Rwanda et au Burundi Yoweri Museveni. Ces deux « nouveaux leaders » entendaient diriger à distance l’immense Congo sinon le morceler, avec l’assentiment de certains milieux américains.
Dès que fut dissipée l’euphorie suscitée par la chute de Mobutu, tous les Occidentaux, Belges compris, s’entendirent sur un point commun, qui ressemble étrangement aux sentiments qu’inspire aujourd’hui Gbagbo : la détestation de la « communauté internationale ». Laurent Désiré Kabila, initialement choisi comme simple porte parole des rebelles, n’avait pas triché aux élections, mais il s’était « autoproclamé » chef de l’Etat, entendait exercer ses prérogatives et encourager un développement autocentré. La conclusion ne tarda pas : il n’était pas l’homme qu’il fallait.
Le scénario de la deuxième guerre du Congo, lancée en août 1998 au départ du Rwanda, inspirera plus tard celui de la Côte d’Ivoire : des rebelles, entraînés dans les pays voisins (le Rwanda, l’Ouganda comme plus tard le Burkina Faso) dénoncent les discriminations, réelles ou exagérées, dont leur groupe ethnique est victime ; ils s’emparent d’une partie du territoire, l’occupent, et envoient ses ressources vers les pays frontaliers, le Rwanda et l’Ouganda en l’occurence. Les voisins de la Côte d’Ivoire feront de même : le Ghana, le Burkina Faso, bénéficient de l’exportation de matières premières venues de Côte d’Ivoire, le diamant, le cacao…
Au Congo, en 1998, la communauté internationale choisit de qualifier de « guerre civile » une agression venue de l’extérieur et qui n’est pas soutenue par les populations de l’est ; elle refuse de s’interposer et convoque une conférence de paix dont les dés seront pipés : à Lusaka, en 1999, les rebelles congolais sont mis sur le même pied que les représentants du pouvoir central, ce qui permet de mettre en minorité l’indésirable Laurent Désiré Kabila. En outre, l’argument des droits de l’homme est habilement utilisé pour discréditer le vieux maquisard : alors que l’on sait aujourd’hui, grâce au « mapping report » de l’ONU, que les massacres de réfugiés hutus ont essentiellement été commis par des rebelles sous les ordres de l’armée rwandaise, ou par les commandos de Kagame lui-même, c’est à Kabila que l’on fait porter la responsabilité des tueries. Alors qu’à Lusaka ses émissaires ont cédé aux pressions, Kabila se tourne alors vers la rue, où des manifestants dénoncent la capitulation.
Il faudra attendre 2002 pour que la roue tourne.
Auparavant, le 16 janvier 2001, le coriace président a été victime d’un assassinat dont les commanditaires sont toujours demeurés dans l’ombre.
En Côte d’Ivoire, après que le général Gueï se soit brièvement emparé du pouvoir, des élections ont lieu en 2000 mais Alassane Ouattara comme Henri Konan Bédié sont empêchés de se présenter. Laurent Gbagbo, issu de l’opposition, l’emporte contre le général Gueï et comme ce dernier conteste le résultat d’un scrutin de toutes manières hypothéqué par la mise à l’écart de deux personnalités de poids, il recourt à son arme préférée : la rue. Gbagbo avoue lui-même que les conditions de cette élection étaient « calamiteuses » et promet un gouvernement d’union nationale. La campagne de dénigrement est immédiate : les partisans de Gbagbo, qui tiennent la rue, sont accusés d’avoir commis un massacre de Duouilas (musulmans du Nord) à Yopougon (un quartier populaire d’Abidjan). Le président mal élu est accusé d’avoir repris à son compte le thème de l’ « ivoirité » cependant inventée par Bédié, des campagnes sont menées contre le cacao ivoirien, la première ressource du pays, car des enfants présentés comme esclaves sont employés dans les plantations du Sud…
En 2002, l’éclatement de la guerre ne surprend guère ceux qui étaient passés par Ouagadougou : les rebelles, des Ivoiriens du Nord mais aussi des combattants recrutés dans tous les pays sahéliens, s’étaient entraînés durant des mois au Burkina Faso, avec la bénédiction du président Blaise Compaoré. La France accepte cependant de s’interposer pour empêcher la chute de la capitale, elle ne fait pas jouer les accords de défense mais le contingent de la Force Licorne se déploie dans une « zone de confiance » qui bloque l’avance des rebelles et coupe le pays en deux.
Lorsqu’en 2003 la France, avec de Villepin aux Affaires étrangères, convoque toutes les parties ivoiriennes dans un lycée de Linas Marcoussis, la « formule de Lusaka » déjà utilisée au Congo est recyclée : les rebelles sont placés sur pied d’égalité avec les représentants du gouvernement et ces derniers se voient sommés d’accepter un « gouvernement d’union » dans lequel les représentants des Forces nouvelles occuperont des postes clés, la défense et la sécurité. En outre les deux armées seront fusionnées. Gbagbo, placé devant le fait accompli et galvanisé par son épouse Simone, plus intraitable que lui, et par Charles Blé Goudé, le leader des « jeunes patriotes »recourt une fois encore à la rue : les foules en colère envahissent Abidjan et s’en prennent aux ressortissants français.
Au Congo, dès 2001, la négociation a repris avec Joseph Kabila, plus malléable que son père. Il a compris que, provisoirement en tous cas, mieux valait plier : en échange du départ des troupes étrangères et de la réunification du pays, les principaux groupes rebelles (le MLC de Bemba et le RCD de Ruberwa, proche du Rwanda) sont intégrés au pouvoir de Kinshasa. Est ce un hasard si le RCD se voit confier la défense et la sécurité, si Jean-¨Pierre Bemba a la haute main sur l’économie ? De 2002 jusque 2006, Joseph Kabila rassure les Occidentaux par sa modération ; il fait promulguer un Code Minier extrêmement ouvert aux investissements étrangers, promet de privatiser les entreprises publiques et donne tous les gages que lui demande le CIAT (comité d’accompagnement de la transition, composé d’ambassadeurs étrangers). Il est récompensé de sa modération, non seulement par le vote des électeurs (54%) mais aussi par le fait que son rival Jean-Pierre Bemba se retrouve entre les mains de la Cour pénale internationale. En outre, les accords de paix prévoient l’intégration des forces rebelles au sein de l’armée gouvernementale, avec l’appui de la communauté internationale.
En Côte d’Ivoire, d’autres accords, signés à Ouagadougou cette fois, avec Compaoré comme médiateur, prévoient eux aussi des élections générales supervisées par les Nations unies. Auparavant, les provinces du Nord, tenues par les rebelles, devraient être désarmées, les différentes armées intégrées ou démobilisées. En outre, Guillaume Soro, l’un des leaders de la rébellion, deviendra le Premier Ministre de Gbagbo : ici aussi les rebelles entrent au cœur du pouvoir.
Au Congo, comme en Côte d’Ivoire, le volet militaire s’avère un échec : dans le premier cas, l’intégration des divers groupes armés, basée sur le principe de l’impunité, introduira dans une armée déjà faible et corrompue des hommes sans foi ni loi, des militaires étrangers, ce qui privera Kabila du plus important des instruments de sa souveraineté, une armée fonctionnelle. En outre, l’Est du pays n’ayant pas été désarmé, des rébellions comme celle de Nkunda ou d’autres en gestation font peser sur Kinshasa une sorte d’épée de Damoclès.
En Côte d’Ivoire, les groupes d’autodéfense et autres milices constitués dans le Sud n’ont jamais été réellement démobilisés ou intégrés et ils demeurent une masse de manœuvre entre les mains de Charles Blé Goudé, le ministre de la Jeunesse de Gbagbo, comparable aux milices Maï Maï qui avaient appuyé Kabila dans l’Est du Congo et dont certains membres devinrent de redoutables bandits.
Dans le Nord, les rebelles des Forces Nouvelles, qui n’avaient pas été désarmé et avaient gardé leurs structure de commandement ont été accusées d’intimider les électeurs, ce qui permis au « camp Gbagbo » de mettre en cause la crédibilité du scrutin et d’annuler le vote dans neuf circonscriptions.
Si les Congolais craignent que le « scenario ivoirien » se produise chez eux en 2011, c’est aussi parce que Joseph Kabila, en plus de la reconstruction des infrastructures, a aussi « ouvert je jeu », passé d’importants accords avec les Chinois et diversifié les partenaires. Les termes des attaques, reposant sur des faits réels et sur un incontestable durcissement du régime, se dessinent déjà : la corruption de l’entourage présidentiel, les violations des droits de l’homme.. Quant à Laurent Gbagbo, s’il n’ a pas réellement touché aux intérêts français (Total vient de se voir accorder un important champ pétrolier, Bouygues et Bolloré n’ont rien perdu) il a lui aussi fait jouer les appels d’offres, invité de nouveaux acteurs économiques, laissé s’implanter les Libanais. La France a vu disparaître son hégémonie d’autrefois, de la même manière qu’au Congo, les Européens doivent désormais côtoyer de nouveaux partenaires.
Derrière le maintien ou non de Gbagbo au pouvoir se joue le contrôle du Golfe de Guinée, cet Eldorado pétrolier que Français ou Américains, en perte de vitesse dans le monde arabe, et unis pour cette fois, ne souhaitent pas voir passer en d’autres mains. A leurs yeux, Alassane Ouattara, ami personnel de Sarkozy, ancien directeur du FMI, gestionnaire libéral et avisé, représente un interlocuteur beaucoup plus crédible que Gbagbo le nationaliste.
A l’instar de bon nombre d’Africains, l’opinion congolaise observe l’exceptionnelle unanimité de la communauté internationale à propos de la Côte d’Ivoire et se demande quel est le véritable enjeu de l’épreuve de force en cours.
Quant au gouvernement de Kinshasa, issu de la majorité présidentielle, il n’entend pas se laisser piéger dans un scrutin à deux tours qui permettrait à tous les candidats de l’opposition de se rallier à une candidature commune, dirigée contre le président sortant et il envisage de passer à un simple scrutin majoritaire…

Des nations s'apprêtent à attaquer la Côte d'Ivoire via le Burkina Faso

Il y’a un temps pour toute chose a dit un grand homme de Dieu, le roi Salomon d’Israël. Je reviens à la charge, je viens interpeller tous mes frères Ivoiriens, tenez vous en éveil car des choses tragiques vont arriver à ce pays, le plus grand complot que vous n’avez jamais vécu, cela va se passer dans votre pays, je dirai notre très cher pays qu’est la Côte d’Ivoire, celle-là qui a fait le beau temps de tous les Africains, tant de l’Ouest et même ceux de toute la sous-région, sans même oublier les hommes de tous les quatre coins du monde. Je suis Dao, votre frère Daouda, soldat de l’armée Burkinabé; garde rapprochée d’une haute autorité de l’armée, proche du président Blaise Compaoré, de qui je tire toutes ces informations que je vous communique par amour pour mon pays, car je suis métisse Ivoiro-Burkinabé, Ivoirien de par ma mère qui est Baoulé de Yamoussoukro, je me sens autant Ivoirien que Burkinabé car une partie de mon SANG l’est. Quiconque recevra ce message que je vous communique a pour devoir de le communiquer à son tour à tous nos frères Ivoiriens car le pays est en DANGER, un grand complot de la FRANCE et ses allies via le BURKINA FASO se prépare sur notre nation.

Je vais vous les détailler et même vous révéler tout ce que je sais pour l’heure et tant que j’aurais en ma possession des informations capable d’aider les Ivoiriens, je ne me lasserais jamais de vous les envoyer par toutes voies possibles. Je sais que ce que je vais vous dire ne sera pas du goût de tous les Ivoiriens, car nombreux sont aussi ceux d’entre nos frères qui ont accepté de brader la Côte d’Ivoire à la France pour des intérêts personnels, même si pour certains selon que je le sais, cela est lié a leur sort: tels que le président Bédié, Guillaume Soro et tous les chefs de la rébellion que vous appelez forces Nouvelles; certains parmi eux y sont engagés à nouveau par contrainte, contre leur gré. Il est l’heure que vous vous unissez chers parents et chers frères Ivoiriens, vous n’êtes pas les seuls à en souffrir, il y a beaucoup d’autres Africains qui en souffrent, pratiquement des Burkinabés qui y ont des parents, et ceux qui aiment aussi la Côte d’ivoire, ce si beau et riche pays de par sa renommée.

Mon patron, à l’instar d’autres autorités militaires, civiles et administratives, quoique certains d’entre eux étant même auprès du président Compaoré, en souffrent et en parlent. Nombreux sont les Burkinabés de tous rangs sociaux qui voient en Gbagbo Laurent un véritable modèle et leader charismatique dont a besoin l’Afrique. Certains iront même à dire, si nous pouvons avoir un homme si courageux comme cet homme dans ce pays, capable d’affronter le président Blaise, nous nous alignerons, à dire vrai, les Burkinabes sont fiers du president Gbagbo et cherchent un leader de sa trame pour faire tomber ce manguier, Dieu est Grand et il y’a déjà des Gbagbo bis qui se préparent dans l’ombre avec le soutien de certains grands officiers. L’heure approche, ce manguier tombera et la sous-région retrouvera sa paix, et le Burkina Faso aura son image redoré, nous avons honte de notre chef qui est reconnu comme le déstabilisateur de toute la sous-région. Son heure approche aussi à petits pas. Chers Ivoiriens, c’est le temps de vous unir et d’être plus fort que jamais car voici en quelques lignes ce qui va se passer dans ce si beau pays que jalousent ceux qui veulent le détruire.

Demandez à tous nos parents qui sont dans la Zone Ouest, les allogènes et les autochtones de faire très attention car il y’a des mercenaires qui ont été déjà engagés, des escadrons de la mort à la solde de Mr Ouattara, qui d’ailleurs est un Burkinabé et d’ailleurs, ici même au Burkina, l’âme la plus ignorante elle même sait que cet homme est un véritable Burkinabé, tous les élèves et étudiants Burkinabés le savant, toute l’administration ici le sait, tout le monde, oui, je dis bien tout le monde le sait, c’est pourquoi, il n’a aucune pitié des Ivoiriens et est prêt a tuer même ses propres frères Burkinabés avec la complicité du président Compaoré et de la France de Sarkozy et ses autres allies Européens et Américains. Ils veulent passer à une opération qu’ils vont appeler “ les escadrons de la mort de Gbagbo”. Leur but sera d’envoyer des mercenaires Sierra-Léonais , Libériens et Burkinabés en plus de ceux des forces nouvelles qui vont semer la terreur et la mort dans toute la Côte d’Ivoire, ils vont opposer des régions de l’Ouest, dans la région de Man, ils vont tuer beaucoup de militants du rhdp dans des villages, tuer des Baoulés du pdci, tuer des Dioulas du rdr, tuer des étrangers de la sous-région, ils vont attaquer des mosquées, tuer des chefs religieux musulmans et des opérateurs économiques Français et accuser les soi-disant “ESCADRONS DE LA MORT DE GBAGBO” qui d’ailleurs a été monté par eux-mêmes.

Mr Allassane Dramane Ouattara est un sadique, il est sans pitié pour vous Ivoiriens. Ils planifient tuer des leaders de l’opposition qui font route avec eux, dont l’ex-président Henry Konan Bédié qui a une forte communauté ethnique derrière lui, ils vont créer la chienlit sur toutes les zones occupées par le gouvernement du président Laurent Gbagbo… Ils sont en train de corrompre quelques corps habillés du gouvernement, c’est une stratégie de révolte, pousser toutes les ethnies à la haine et s’affronter les unes contre les autres et de la rébellion en profitera pour attaquer, semer une confusion totale dans le pays, de sorte à affaiblir l’armée Ivoirienne qui soutient le président Gbagbo. C’est de là que des positions armées déjà prévues via le Burkina: l’armée Nigériane, sénégalaise et Française, d’ailleurs les dernières citées sont déjà positionnées ici. Frères Ivoiriens, vous la jeunesse, la Côte d’Ivoire compte sur vous; les Burkinabés dissent: “ la patrie ou la mort nous vaincrons!” Que cela soit votre devise en ces temps qui courent. Toute l’Afrique vous regarde et même le monde.

Vous êtes rentrés dans l’histoire de votre destinée. Dieu est toujours avec le juste qui est faible. Comprenez Soro Guillaume, il est devenu l’otage de la France, car il a un dossier très sale qui le suit, lui qui parle du TPI aux autres, c’est ce qui le menace et le contraint par Mr Ouattara et Compaoré avec la France de s’aligner, sinon, gare! Tout de même que ses chefs de guerre et ses ministres, un mot d’ordre leur a été donné, sinon ils n’échapperont pas au TPI. Soro doit se souvenir de l’attentat manqué contre lui qui a dû couter la vie à certains de ses proches… Je t’informe cher frère Soro, qu’à la fin, toi et tous ceux d’entre vous qui êtes rebelles contre votre cher patron ADO, ils vous tueront et reprendront leur pacte avec leurs alliés dans le but d’affaiblir le parti de Konan Bédié (pdci), Ouattara va s’éterniser au pouvoir s’il l’a, et s’en allant, il le remettra a un autre étranger pur sang comme lui en vue de corriger les Ivoiriens de leur orgueil comme ils le disent ici.

Le chef rebelle fidèle à Mr Ouattara est rentré en Côte d’Ivoire après insistance, il refuse de collaborer avec des traitres, comprenez par là Soro, Wattao et leurs alliés. Donc ce qui a été arrêté, c’est qu’on doit les utiliser et après régler leur compte car un traitre demeurera toujours un traitre… Il n’y a plus de confiance entre eux. Ils veulent aussi procéder à un assassinat sur la personne du président Gbagbo, ils cherchent en ce moment quelqu’un proche de lui pour le faire. Priez pour la Côte d’Ivoire, Dieu seul peut la sortir de la… Je vous aime chers frères, certains officiers supérieurs de l’armée Burkinabés vous aiment, vous serez nos modèles si vous résistez à ce grand ennemi qui est la France! Nous vous suivrons juste après. Dites au président Gbagbo que le peuple Burkinabé et des soldats de l’armée Burkinabé l’aiment, nous n’allons pas vous trahir, certains de nous vont trahir le combat, il y’aura une grande confusion qui risquera d’atteindre le Burkina Faso aussi, car “celui qui sème le vent récolte aussi la tempête”. Quelques soldats Burkinabés vous aideront, nous n’accepterons tous pas de détruire la Côte d’Ivoire pour faire plaisir aux occidentaux, surtout à France. Sarkozy, Blaise, et Wade veulent la mort de Gbagbo, c’est tout.

Aujourd’hui, ils sont en train d’associer à eux le Nigérian Goodluck. J’aurais appris de source très sûre que beaucoup de chefs d’état sont contre ce fait, donc ils ont demandé à la France de faire une pression sur ces chefs d’état là et c’est ce qui se passe en ce moment. La Côte d’Ivoire est sur le point d’être attaquée, c’est juste quelques chefs d’état Africains qui les retiennent, ils ont déjà apprêté l’armée Burkinabé, Nigériane et Sénégalaise ainsi que des soldats Français…

Je vous prie de bien vouloir faire circuler ce message partout, même dans la sous région si vous y avez des amis. Priez surtout frères Ivoiriens, priez pour votre pays et pour votre gouvernement. Un évêque d’ici a dit à mon patron récemment que le président Laurent Gbagbo de la Côte d’Ivoire est un chef établi par Dieu, car avec toute cette pression, et ce Mr résiste et est toujours là… Je vous demande de balancer ce message dans des sites de la presse Ivoirienne et Africaine. Que Dieu vous bénisse ! Votre frère Dao qui est a la disposition de la Côte d’Ivoire tant de fois qu’il pourra.

Source: Nouvelle Afrique

Les logiciels libres en Afrique

Etats des lieux avec le président de l’association burkinabé des utilisateurs des logiciels libres

Où en est l’usage des logiciels libres en Afrique ? Sylvain Zongo, président de l’Association burkinabé des logiciels libres, interviewé au Burkina Faso lors des premières Rencontres africaines des logiciels libres, fait un état des lieux de l’usage de cette nouvelle technologie en Afrique.

Rendre l’Afrique autonome grâce aux logiciels libres. C’est l’un des paris que ce sont fixés les associations des utilisateurs de logiciels libres africains, dont la création a commencé en 1999 avec le concours de l’Agence de la Francophonie. Leur rôle est d’informer la population de leur pays sur les avantages de ce système d’exploitation alternatif, moins cher, plus sûr et plus adapté aux attentes et besoins du Continent. Sylvain Zongo, président de l’Association burkinabé des logiciels libres, interviewé à Ouagadougou (Burkina Faso) dans le cadre des premières Rencontres africaines des logiciels libres (Rall, du 27 septembre au 7 octobre), fait un état des lieux de l’utilisation de cette nouvelle technologie en Afrique.

Pour quels usages les Africains se tournent-ils vers les logiciels libres ?
Sylvain Zongo : L’utilisation reste souvent limitée à l’Internet, ce qui est une avancée, mais nous voudrions que les Africains les utilisent aussi à d’autres fins. Mais le problème est que certains logiciels libres (de comptabilité, de gestion de stock et de personnel,…) mis en place au Nord ne sont pas transposables en Afrique. Il faut forcément un effort d’adaptation.

Les sociétés africaines mesurent-elles pleinement les avantages des logiciels libres ?
Sylvain Zongo : Certaines, oui. Citons pour exemple le grand fournisseur d’accès ivoirien Aviso, qui utilisait un logiciel israélien qui un jour est tombé en panne. Pour réparer la défaillance, les Israéliens avaient donné un délai de trois semaines. Aviso a donc décidé de se tourner vers les logiciels libres et a abandonné le logiciel israélien, dont la licence leur coûtait par an 34 millions de F CFA. On peut dire qu’une entreprise qui utilise un logiciel libre peut espérer faire un gain de 75% par rapport à celles qui utilisent des systèmes d’exploitation propriétaires. Mais la plupart des sociétés ne peuvent pas se rendre compte des avantages financiers des logiciels libres car elles utilisent des logiciels piratés et n’ont donc pas l’habitude de payer.

Quels sont les facteurs qui pourraient permettre la promotion des logiciels libres ?
Sylvain Zongo : La stabilité et la sécurité de cet outil par rapport aux autres. Car les systèmes d’exploitation classiques sont créés par de grandes puissances, comme les Etats-Unis, qui ne donnent pas les codes sources, fait que les utilisateurs ne savent pas si le ministère de la Défense du pays producteur n’est pas en train de les espionner. Ce n’est pas le cas avec les logiciels libres. Il y a donc là une vraie question d’indépendance stratégique et d’information. Or, celui qui maîtrise l’information, maîtrise le pouvoir. Autre facteur qui jouera en faveur des logiciels libres est le fait que Microsoft applique une nouvelle politique demandant aux sociétés de se mettre à jour dans le paiement de leurs licences. Ce qui implique de lourdes dépenses. Les entreprises vont donc se retrouver devant une nouvelle problématique, devront élaborer une nouvelle stratégie et envisageront la possibilité de se tourner vers les logiciels libres. Le problème est qu’il n’y a pas suffisamment d’informaticiens capables de répondre à la demande et que les Africains savent faire des apports aux logiciels libres de base, mais ils ne savent pas encore comment mettre leur travail au service de la communauté. Il faut travailler dans ce sens pour y remédier, ce qui passe par la formation des jeunes. Il faut aussi impérativement que le débat sur les logiciels libres ne se limite pas aux seuls informaticiens, mais se développe dans la société.

Sur le plan économique, quelles possibilités offrent les logiciels libres ?
Sylvain Zongo : L’idéal serait que les Africains développent des logiciels libres et qu’une industrie spécialisée en naisse. A partir de là, les gouvernements n’auraient plus à acheter à l’étranger et les devises resteraient dans l’Etat. Par ailleurs, au travers des formations que nécessite cette nouvelle technologie, des emplois peuvent être créés.

En 1996, vous avez créé une première association concernant les logiciels libres. Quel était son but ?
Sylvain Zongo : Nous avons monté l’association burkinabé des utilisateurs d’Unix et des logiciels ouverts avec Pierre Ouedraogo (organisateur du Rall, ndlr) et le Professeur Oumarou Sié. Notre objectif était de montrer qu’en dehors des systèmes d’exploitation propriétaires, comme Windows, il existait d’autres alternatives. Mais cette initiative n’a pas marché car nous étions trop en avance sur notre temps. A cette époque, on ne parlait même pas beaucoup des logiciels libres dans les pays du Nord.

C’est le Burkina Faso qui a initié la création d’associations des logiciels libres. Comment ?
Sylvain Zongo : En 1998, Pierre Ouedraogo, est allé voir l’Institut francophone des nouvelles technologies de l’information et de la formation avec sous la main un programme de formation sur les logiciels libres. Il s’est dit que ce qui n’avait pas marché dans son pays pouvait fonctionner à l’échelle continentale. L’idée a plu à la Francophonie qui, en 1999, a organisé la première formation sur les logiciels libres en Côte d’Ivoire, à la suite de laquelle une association est née. C’est ainsi qu’à chaque formation dans un pays, une association a été créée. La nôtre a vu le jour il y a deux ans. Grâce à toutes les associations, près de 3 000 personnes ont été formées. Le Burkina Faso à lui seul en compte seul environ 800.

Qu’offrent les associations aux utilisateurs des logiciels libres ?
Sylvain Zongo : Elles permettent aux gens de se regrouper et de s’organiser autour d’un espace d’expérimentation sur ces logiciels. Ils ont accès à 15 postes d’ordinateurs, deux serveurs Internet, une connexion permanente et du matériel pédagogique (un vidéo projecteur, livres, CD d’installation et de démonstration,…). C’est un réel avantage car beaucoup n’ont pas de machines chez eux.

Interview realisé par Afrik.com par Habibou Bangré.

Côte d'Ivoire: la médiation africaine propose l'amnistie à Gbagbo

ABIDJAN (AFP)

AFP

Un soldat des Forces Nouvelles devant l'hôtel du Golf le 3 janvier 2011 à Abidjan

Laurent Gbagbo s'est vu offrir l'amnistie par les émissaires africains qui tentent de le convaincre de céder la présidence ivoirienne, mais il maintenait mercredi le blocus routier du QG de son rival Alassane Ouattara, malgré son engagement de le lever.

"Il y aura une amnistie pour lui (Gbagbo) dans le sens où il ne sera pas poursuivi ou persécuté", a déclaré l'un des quatre médiateurs, le Premier ministre kényan Raila Odinga, à son retour à Nairobi après une mission menée mardi à Abidjan avec les présidents du Bénin, de Sierra-Leone et du Cap-Vert.

"Dans le cas où il déciderait de rester dans le pays, il serait autorisé à vaquer à ses occupations normalement", et "s'il décidait de partir en exil, il ne sera pas traîné devant la Cour pénale internationale (CPI), à condition qu'il accepte de rendre le pouvoir", a-t-il ajouté.

Le 16 décembre, le procureur de la CPI Luis Moreno-Ocampo avait prévenu qu'il engagerait des poursuites contre quiconque serait responsable de violences meurtrières en Côte d'Ivoire.

AFP

Le médiateur de l'Union africaine, Raila Odinga, à Abidjan le 3 janvier 2011

L'ONU a mis en cause les forces loyales à M. Gbagbo dans les violences qui ont éclaté depuis la mi-décembre, faisant selon elle 179 morts. Le camp Gbagbo a évoqué 53 morts depuis fin novembre, dont 14 membres des forces de l'ordre qui lui sont fidèles.

Mardi, au siège de la coalition pro-Ouattara à Abidjan, un militant a été tué à la suite d'un raid de policiers et gendarmes pro-Gbagbo.

M. Odinga, envoyé de l'Union africaine (UA), a écarté tout partage du pouvoir en Côte d'Ivoire, mais, estimant qu'il ne fallait pas laisser de "vide", il a souhaité qu'une nouvelle mission y revienne "dès que possible".

M. Gbagbo est menacé d'être renversé militairement par la Communauté économique des Etats d'Afrique de l'Ouest (Cédéao), s'il ne cède pas de lui-même le pouvoir à M. Ouattara, reconnu comme le président ivoirien légitime par la communauté internationale.

"Si la force est utilisée en Côte d'Ivoire, ce sera pour enlever Laurent Gbagbo", a déclaré M. Ouattara à la télévision française France 24, écartant "les risques de guerre civile" évoqués par le camp adverse.

Les médiateurs avaient annoncé que M. Gbagbo s'était engagé à lever "immédiatement" le blocus du Golf hôtel d'Abidjan, servant de quartier général à M. Ouattara et son gouvernement.

Mais mercredi matin, les barrages des Forces de défense et de sécurité (FDS) fidèles à M. Gbagbo, installés sur la route menant à l'hôtel, étaient toujours en place, a constaté une journaliste de l'AFP.

AFP/archives

Le président ivoirien proclamé Laurent Gbagbo le 28 décembre 2010 à Abidjan

Sous protection de 800 Casques bleus et d'éléments de l'ex-rébellion alliée à M. Ouattara, il est soumis à un blocus routier depuis le 16 décembre, quand une marche du camp Ouattara sur la télévision d'Etat avait été réprimée, faisant de 11 à 30 morts selon les sources.

Son ravitaillement est en partie assuré par des hélicoptères de l'Opération des Nations unies en Côte d'Ivoire (Onuci).

L'Onuci, accusée de soutenir militairement le camp Ouattara et dont M. Gbagbo a exigé le départ, a réclamé mercredi "l'arrêt immédiat" de la campagne médiatique menée contre elle à la télévision d'Etat RTI, pilier du régime.

Outre sa promesse de lever le blocus, M. Gbagbo s'est dit prêt à négocier "sans préconditions" une "issue pacifique" à la crise née de la présidentielle du 28 novembre.

La Côte d'Ivoire est depuis déchirée entre deux chefs d'Etat: M. Gbagbo, proclamé élu par le Conseil constitutionnel et M. Ouattara, déclaré vainqueur par la Commission électorale indépendante (CEI) et les Nations unies.

Pour le camp Ouattara, la seule issue possible est le départ dans les plus brefs délais du président sortant, accusé de vouloir "gagner du temps".

La crise et la peur d'affrontements dans le pays poussent les Ivoiriens à le quitter chaque jour plus nombreux: quelque 22.000 ont fui au Liberia, en majorité des femmes et des enfants, selon le Haut commissariat de l'ONU pour les réfugiés (HCR).

Brevet: condamnation de Microsoft rétablie en appel mais pas les dommages

AFP La Cour d'appel fédérale américaine a rétabli un verdict annulé en septembre qui jugeait le géant des logiciels Microsoft coupable de violation de brevet à l'encontre de son concurrent Uniloc, mais n'a pas confirmé une importante sanction financière de 388 millions de dollars।

MICROSOFT

Jay-Z/Kanye : La sortie de "Watch the Throne" imminente ?

actustar.com

Jay-Z/Kanye : La sortie de
Jay-Z/Kanye : La sortie de "Watch the Throne" imminente ? hiMedia

Les deux nababs du hip-hop US comptent-ils nous gâter pour ce début d'année ? Ça se pourrait bien si l'on en croit les quelques mots de Kanye West lâchés lors du concert donné à Vegas le soir de la Saint Sylvestre.

"Voilà une nouvelle pour vous, Watch the Throne sortira dans une semaine", a lâché Kanye dans le micro. Vraiment ?

Watch the Throne, c'est bien évidemment la galette qu'il nous a concocté avec Jay-Z. Album ? Single ? L'épiphanie s'annonce belle de toute façon !

Crise ivoirienne: l`impasse demeure en dépit d`un geste de Gbagbo

AFP


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© Reuters
ABUJA - La Côte d`Ivoire restait dans l`impasse mardi, la médiation africaine ayant à nouveau appelé Laurent Gbagbo à quitter le pouvoir sous peine d`être renversé militairement, en dépit de l`engagement du président sortant pour "une issue pacifique" à la crise.

Le ministère de l`Intérieur pro-Gbagbo a annoncé dans le même temps qu`un
militant d`un parti soutenant Alassane Ouattara, son rival reconnu président
par la communauté internationale, avait été tué mardi lors d`une perquisition
au siège de ce parti à Abidjan par des policiers loyaux à M. Gbagbo.

Ce dernier doit remettre le pouvoir "sans délai" au "président élu"
Alassane Ouattara, selon une déclaration publiée à Abuja par les quatre émissaires de la Communauté économique des Etats d`Afrique de l`Ouest (Cédéao)
et de l`Union africaine (UA), venus à Abidjan lundi.

"Si l`exploitation de la voie pacifique est infructueuse, alors l`option
militaire peut aussi être considérée comme un moyen de résoudre de façon
durable la crise en Côte d`Ivoire", a averti James Victor Gbeho, président de
la Commission de la Cédéao.

Cette position, fixée fin décembre par les dirigeants de la Cédéao face à la crise née de la présidentielle du 28 novembre, reste donc inchangée, comme
l`a souligné son président en exercice, le numéro un nigérian Goodluck Jonathan.

Le Premier ministre kényan Raila Odinga, envoyé par l`UA, a enfoncé le clou
en affirmant qu`une "solution kényane" de partage du pouvoir entre rivaux
politiques n`était pas envisageable en Côte d`Ivoire, un point de vue partagé
par les Etats-Unis.

La mission à Abidjan de M. Odinga avec les trois chefs d`Etat mandatés par la Cédéao - Boni Yayi (Bénin), Ernest Koroma (Sierra Leone) et Pedro Pires
(Cap-Vert) - a toutefois permis, selon les émissaires, que M. Gbagbo se dise
prêt à négocier, sans condition préalable, une "issue pacifique" à la crise et
qu`il s`engage à lever le blocus routier imposé au QG de M. Ouattara.

Une offre aussitôt rejetée par Ali Coulibaly, conseiller diplomatique de M.
Ouattara. "Tout ce qu`on attend, c`est qu`il s`en aille", a-t-il dit à propos
de M. Gbagbo, accusé de vouloir "endormir la conscience des gens".

"Si effectivement (l`annonce de M. Gbagbo) devait se réaliser, ce serait une avancée", a toutefois estimé Michèle Alliot-Marie, ministre française des Affaires étrangères.

Les barrages de forces de l`ordre autour du Golf hôtel d`Abidjan, base du camp Ouattara, étaient cependant toujours en place a constaté l`AFP.

Une nouvelle mission africaine doit se rendre à Abidjan à une date qui n`a
pas été déterminée.

Tandis que M. Jonathan a déploré une "impasse", le président de l`UA, le
Malawite Bingu wa Mutharika, s`est dit "déçu de la lenteur du processus de
médiation" et a appelé lui aussi M. Gbagbo à quitter le pouvoir, pour "éviter
un bain de sang".

Charles Blé Goudé, leader des "jeunes patriotes" pro-Gbagbo, a refusé de
parler d`échec. "On ne peut pas dire que les discussions n`ont rien donné
puisqu`elles continuent", a-t-il dit sur la télévision française France 24,
prônant le "dialogue".

Mais son champion avait prévenu ces derniers jours qu`il n`entendait "pas
céder" sur l`essentiel, se présentant comme le "seul président" du pays.

Alors que l`Afrique de l`Ouest planche sur une éventuelle opération
militaire, l`ex-puissance coloniale française a averti qu`elle ne s`y
associerait pas. Les 900 soldats de l`opération Licorne présents en Côte
d`Ivoire "n`ont pas vocation à s`ingérer dans les affaires intérieures" du
pays, selon le président Nicolas Sarkozy.

Les violences postélectorales ont déjà fait 179 morts depuis mi-décembre
selon l`ONU, qui a pointé la responsabilité des forces pro-Gbagbo. Le camp
Gbagbo a évoqué 53 morts depuis fin novembre, dont 14 membres des forces de
l`ordre qui lui sont fidèles.

Le plus jeune fils du shah d'Iran, Ali Reza Pahlavi, s'est suicidé aux Etats-Unis

BOSTON (AFP)

AFP/Archives

Les fils du shah d'Iran Reza (G) et Ali Reza Pahlavi (C) à Paris le 16 juin 2001

Le plus jeune fils du shah d'Iran renversé par la révolution islamiste, Ali Reza Pahlavi, 44 ans, s'est suicidé dans la nuit de lundi à mardi à son domicile de Boston, aux Etats-Unis, a indiqué son frère Reza Pahlavi sur son site internet.

"C'est avec beaucoup de chagrin que nous informons nos compatriotes du décès du prince Ali Reza Pahlavi", écrit le fils aîné du shah Mohammad Reza Pahlavi, renversé en 1979 et décédé en juillet 1980 au Caire.

Des sources proches de l'enquête, confiée au procureur du district de Suffolk (Boston, Massachusetts, nord-est), ont confirmé "qu'un homme d'une quarantaine d'années a été retrouvé mort au 141 Newton street à Boston" et qu'il s'agissait "d'Ali Reza Pahlavi, comme l'a annoncé la famille sur son site".

La victime "est décédée par tir d'arme à feu qu'il a apparemment tournée contre lui-même d'après les premiers éléments de l'enquête", a-t-on précisé de même source.

Ali Reza avait acquis en 2001 pour 2 millions de dollars une demeure à cette adresse, selon le registre des propriétés immobilières de Boston.

"Comme des millions de jeunes Iraniens, il était profondément perturbé par tous les maux frappant sa chère patrie, portant aussi le fardeau de la perte d'un père et d'une soeur au cours de sa jeune vie", ajoute Reza Pahlavi sur le site familial.

Ali Reza Pahlavi, qui n'était pas marié, était inscrit en troisième cycle à l'université Harvard, où il étudiait la philosophie et l'histoire iranienne ancienne. Le plus jeune des quatre enfants du shah avait obtenu un premier diplôme de l'université Princeton en 1984 et un master de Columbia en 1992.

"Bien qu'il ait lutté depuis des années pour surmonter son chagrin, il a finalement succombé et au cours de la nuit du 4 janvier 2011, à son domicile de Boston, il s'est donné la mort, plongeant sa famille et ses amis dans un profond chagrin", écrit l'ancien prince héritier Reza Pahlavi.

La plus jeune fille du shah, Leila Pahlavi, était décédée en 2001 à Londres à 31 ans, après avoir pris un mélange de médicaments et de cocaïne, selon des résultats d'autopsie. Elle avait été retrouvée morte dans la suite de quatre pièces qu'elle louait dans un grand hôtel.

"Depuis quelques années, Leila était très déprimée, le temps n'avait pas cicatrisé ses blessures", avait indiqué sa mère Farah (Diba) Pahlavi lors de son décès.

"Exilée à l'âge de 9 ans, elle ne s'était jamais remise du décès de son père Sa Majesté Mohamed Reza Shah Pahlavi", avait-elle ajouté, alors qu'elle vivait en exil à Paris. L'ancienne shahbanou, aujourd'hui âgée de 72 ans, vit entre les Etats-Unis et la France.

Reza Pahlavi, qui réside aux Etats-Unis depuis 1984, a voyagé dans le monde entier pour mettre en garde contre, selon lui, la situation désespérée des Iraniens vivant sous le régime islamique dans son pays.