08 décembre, 2010

Kadhafi soutient WikiLeaks qui met à nu "l'hypocrisie américaine"

AFP
Kadhafi soutient WikiLeaks qui met à nu 'l'hypocrisie américaine' Kadhafi soutient WikiLeaks qui met à nu "l'hypocrisie américaine" © AFP

Le dirigeant libyen Mouammar Kadhafi a estimé que WikiLeaks avait un rôle "très utile" pour mettre à nu "l'hypocrisie américaine" et révéler "la vraie diplomatie" de Washington, dans des déclarations publiées mercredi par l'agence libyenne Jana.

WikiLeaks a "mis à nu l'hypocrisie américaine" et révèle que "les relations des Etats-Unis avec ses alliés même étaient hypocrites", a déclaré le colonel Kadhafi, cité par Jana.

L'agence publie le texte intégral d'une vidéoconférence donnée jeudi dernier par le dirigeant libyen à la London School of Economics.

Wikileaks a "prouvé que l'Amérique n'était pas comme elle le laissait croire à ses alliés ou amis", a-t-il ajouté en réponse à une question sur le site WikiLeaks qui a publié 250. 000 télégrammes diplomatiques américains confidentiels, certains impliquant Tripoli.

Selon lui, "la vraie diplomatie américaine a été révélée par les documents confidentiels" publiés par Wikileaks.

Se déclarant "pour la liberté et contre l'étouffement des voix et des idées", il a estimé que le site était "très utile pour révéler les complots qui se trament en coulisses contre les personnes et les peuples".

Il a espéré enfin que le site puisse continuer à publier "toutes ces communications secrètes qui mettent à nu l'hypocrisie internationale", estimant toutefois que WikiLeaks "pourrait perdre sa crédibilité s'il commence à pêcher dans les eaux troubles et à porter atteinte à l'image des gens".

Côte d'Ivoire: course contre la montre Gbagbo-Ouattara pour le pouvoir

AFP

Alassane Ouattara arrive à l'hôtel du Golf à Abidjan pour donner une conférence de presse, le 8 décembre 2010
Alassane Ouattara arrive à l'hôtel du Golf à Abidjan pour donner une conférence de presse, le 8 décembre 2010 Issouf Sanogo AFP

Les deux présidents proclamés de Côte d'Ivoire, Laurent Gbagbo et Alassane Ouattara, sont engagés dans une course contre la montre pour s'assurer le pouvoir, le second, soutenu par la communauté internationale, cherchant à contrôler les finances publiques.

Maintenant que chaque camp a son gouvernement, la bataille pour la prise en main de l'administration est vraiment engagée.

Alors que nul ne sait combien de temps va durer cette lutte cruciale déclenchée après la présidentielle du 28 novembre, les Abidjanais ont retrouvé un quotidien quasi-normal avec des marchés de nouveau fréquentés et des embouteillages sur les grands axes.

Au pouvoir depuis dix ans, le dirigeant sortant Laurent Gbagbo a formé mardi un cabinet au complet d'une trentaine de ministres alors que son rival a nommé un gouvernement encore à parachever.

M. Gbagbo a placé des proches à des postes stratégiques, et pas seulement au gouvernement. Ancien ministre de l'Intérieur comptant parmi les hommes forts du camp du sortant, Désiré Tagro devient secrétaire général d'une présidence d'abord soucieuse de consolider son pouvoir et qui dispose de l'armée.

L'ex Premier ministre Alassane Ouattara entend lui aussi avancer ses pions, faute de quoi il sera un président purement nominal.

"C’est nous qui avons le pouvoir, il s’agit de le rendre effectif", a résumé son Premier ministre Guillaume Soro, chef de l'ex-rébellion des Forces nouvelles (FN) qui tient le nord du pays depuis son coup d'Etat manqué de 2002.

Ambassadeurs et surtout finances publiques: le camp Ouattara veut au plus vite se donner des moyens d'action.

"D'ici la fin de la semaine", M. Soro espère commencer à prendre le contrôle des régies financières, Trésor, douanes ou impôts.

Mais pour l'heure, les nominations en rafales de M. Ouattara dans la haute fonction publique ou au Comité de gestion du cacao - dont la Côte d'Ivoire est le premier producteur mondial - n'ont pas eu d'effet visible.

Et la télévision publique RTI, dont l'ex-opposant a "changé" sur le papier l'équipe dirigeante, reste un atout majeur pour Laurent Gbagbo.

De même, les pressions de la communauté internationale restent pour l'instant sans conséquence. Elles ne cessent pourtant de prendre de l'ampleur alors que le risque que la situation ne dégénère est pris très au sérieux. Guillaume Soro a averti de "risques réels" d'embrasement.

Mercredi, c'est le président de l'Union africaine, le Malawite Bingu wa Mutharika, qui a à son tour appelé M. Gbagbo à se retirer pour "respecter la volonté du peuple" et éviter un "bain de sang".

La Communauté économique des Etats d'Afrique de l'Ouest (Cédéao) l'a aussi fermement exhorté mardi à "rendre le pouvoir sans délai" et a suspendu la Côte d'Ivoire en tant que pays membre de l'organisation.

Nicolas Sarkozy, président de l'ex-puissance coloniale française, a salué une décision "courageuse, historique".

Prenant position pour la première fois, l'Afrique du Sud, qui avait assuré une médiation dans la crise ivoirienne entre 2004 et 2006, a appelé M. Gbagbo à "se plier" aux injonctions de l'UA et de la Cédéao.

La Côte d'Ivoire risque un "isolement" international, a prévenu M. Ouattara, jugeant que l'"intransigeance" de M. Gbagbo "ne peut qu'exposer (le) pays à des dangers qui le fragilisent davantage".

Le sortant peut toutefois se réjouir de lézardes sur le front extérieur.

La Russie continuait mercredi de bloquer une déclaration conjointe des quinze membres du Conseil de sécurité de l'ONU sur la Côte d'Ivoire, en dépit de demandes croissantes de pays africains pour que le Conseil intervienne, ont indiqué des diplomates.

M. Ouattara a été donné vainqueur par la Commission électorale indépendante (CEI) avec 54,1% des suffrages mais le Conseil constitutionnel, acquis à M. Gbagbo, a invalidé ces résultats et l'a proclamé président avec 51,45%.

Ouattara Daouda, Préfet de Korhogo : "Les élections se sont bien déroulées dans nos circonscriptions"

Ivoire-Presse


Présidentielle
© Ivoire-Presse par DR
Photo: le porte-parole, le Préfet de région des savanes, Ouattara Daouda
L’ensemble du corps préfectoral des zones CNO conduit par cinq Préfets de région était face à la presse et la population de Bouaké ce mercredi 8 décembre 2010 au Ranhôtel. Leur Porte-parole de circonstance, le Préfet de région des savanes, Ouattara Daouda a lu une déclaration pour dénoncer l’annulation des résultats du scrutin du second tour dans neuf départements des zones CNO.

« L’histoire est un témoignage et elle repose sur la vérité. La vérité est belle, elle est même très belle, mais, lorsqu’elle n’est pas affublée de ce vieux tissu qu’est le mensonge. Cette citation est du père fondateur de la nation, le Président Félix Houphouët Boigny.

Nous sommes des Fonctionnaires de l’Etat de Côte d’Ivoire. Notre particularité, ce n’est pas seulement la représentation de l’Etat dans nos circonscriptions respectives. Mais c’est également notre obligation de réserve.

Au regard de l’histoire récente de notre pays, nous nous devons de nous départir de cette obligation de réserve qui a été trahie par la publication dans certains journaux des différents comptes rendus ou rapports effectués à la demande de notre hiérarchie.

Notre objectif ce jour n’est pas de provoquer ou d’encourager une polémique avec qui que ce soit. Nous voulons seulement réaffirmer aux yeux du monde et de nos compatriotes que les élections se sont bien déroulées dans nos circonscriptions comme l’attestent les différents rapports à la hiérarchie et publiés dans la presse.

Notre intervention s’articulera autour de trois points. Le premier point, c’est l’état des lieux, le second point, la publication des rapports dans la presse et le troisième point, c’est le cri de cœur des autorités préfectorales des zones CNO.

L’état des lieux

L’administration a été redéployée dans la zone CNO. Les acquis de ce redéploiement sont encore classés à divers niveaux.

Premièrement au plan économique, les banques ont été recouvertes. La circulation des biens et des personnes est devenue une réalité.

Deuxièmement, au plan administratif, le redéploiement effectif de l’administration.

Au plan social, le retour de la paix et de la cohésion sociale. Ce travail a permis sans nul doute, l’instauration d’un climat de paix sociale généralisé qui a favorisé l’organisation de l’élection présidentielle.

Toute fois, nous nous sentons interpeler depuis la publication de nos rapports dans la presse. Il est bon de savoir que l’usage dans notre profession impose que nous rendions compte à notre hiérarchie des conditions dans lesquelles les élections se sont déroulées, l’environnement électoral qui en découle.

Il est bon de rappeler également, que le corps préfectoral, de façon spécifique, a été associé au déroulement du processus électoral. Ainsi, des séances de sensibilisation des populations ont été organisées. Des arbitrages ont été faits entre les hommes politiques en vue d’apaiser les esprits.

La société civile a été associée à ces campagnes de sensibilisation. Notre métier exige de nous, impartialité, rigueur et esprit républicain.

La publication des rapports

C’est le lieu d’affirmer ici et maintenant que les rapports publiés par la presse proviennent effectivement des Préfets de région des Savanes, de la Vallée du Bandama et du Worodougou.

Les dits rapports relatent exactement le déroulement du scrutin du dimanche 28 novembre 2010. Mais il est bon de noter, que les autres Préfets, en application des instructions de la hiérarchie ont produit des rapports similaires non publiés par la presse mais rendant compte également du bon déroulement du scrutin dans leur circonscription respective.

Le cri de cœur des autorités préfectorales

Si nous nous départissions ce jour, de notre obligation de réserve, c’est parce que notre pays se trouve dans une situation inédite, qui interpelle chacun d’entre nous.

A notre qualité de représentant de l’Etat dans notre circonscription respective, il nous apparaît important de lancer un cri pour éviter de nombreuses pertes en vies humaines, la destruction des biens matériels, le blocage de l’économie qui commençait à repartir de bon pied, la destruction de la cohésion sociale à peine rétablie au prix de multiples sacrifices.

C’est donc par souci de préserver tous ces acquis que nous, membres du corps préfectoral de la zone CNO, restés en poste, nous nous sommes retrouvés pour lancer ce cri de cœur.

Au total, sur six (6) régions couvertes par la zone CNO, cinq (5) Préfets des régions, plusieurs Préfets de département, des Secrétaires généraux de préfecture et des Sous-préfets sont restés effectivement à leurs postes pour assurer la continuité de l’Etat et par souci de préserver les acquis.

Au demeurant, ces autorités administratives réaffirment le bon déroulement du scrutin du 28 novembre dans leurs zones.

Je vous remercie. »

Borloo et Morin prêts à créer une confédération indépendante, selon le Nouveau Centre

lepoint.frBorloo et Morin prêts à créer une confédération indépendante, selon le Nouveau Centre

Les présidents du Parti radical et du Nouveau Centre (NC), Jean-Louis Borloo et Hervé Morin, ont convenu mardi de créer une confédération centriste de partis indépendants pour travailler ensemble à l'élaboration d'un projet politique pour 2012, a annoncé mercredi le Nouveau centre.

Les présidents du Parti radical et du Nouveau Centre (NC), Jean-Louis Borloo et Hervé Morin, ont convenu mardi de créer une confédération centriste de partis indépendants pour travailler ensemble à l'élaboration d'un projet politique pour 2012, a annoncé mercredi le Nouveau centre.

Les deux responsables centristes se sont mis d'accord sur ce rapprochement, mardi soir lors d'un dîner, a précisé Jean-Marie Cavada, porte-parole du NC lors du premier point presse hebdomadaire du parti centriste.

Contacté par l'AFP, Jean-Louis Borloo a rappelé, qu'après le remaniement gouvernemental, il avait été mandaté pour réfléchir à la façon de réunir les centres. Il s'est refusé à donner des indications sur l'avancement de ses travaux sur le sujet.

"A la question, partis indépendants? la réponse est oui. A la question, projet en commun? la réponse est oui. A la question, calendrier accéléré? la réponse est oui. Et enfin, à la question, forme de la maison que l'on va créer ensemble, une confédération?, la réponse est oui", a résumé M. Cavada.

"Je pense qu'il faut se féliciter de ce climat qui a beaucoup évolué en quelques semaines et l'on s'achemine donc vers quelque chose de positif, de réaliste. C'est un bel hiver qui commence", a-t-il lancé.

Si le Nouveau Centre est un parti indépendant, associé à l'UMP, le Parti radical est toujours membre du parti majoritaire dont il est co-fondateur même si Jean-Louis Borloo a récemment quitté la vice-présidence du mouvement.

La question de son maintien ou non de son contrat d'association avec l'UMP doit être tranché lors d'un congrès en janvier 2011.

"Les conditions de ce rassemblement sont très claires: pour travailler ensemble, il faut que nous soyons indépendants de l'UMP", a souligné M. Cavada.

"Nous avons choisi la confédération car c'est la formule la plus commode pour écarter les question d'égo du centre. C'est certes un appareil lourd à conduire, mais nous allons faire en sorte que chacun se sente chez soi, ne soit pas lésé", a expliqué le porte-parole.

"Mais cette confédération est un instrument, pas un but", a-t-il ajouté. "On le fait pour faire aboutir un programme".

"Pour l'instant, chacun travaille dans sa boutique alors que nos projets sont quasiment les mêmes sur l'Europe, sur l'économie sociale de marché ou sur la décentralisation des pouvoirs publics...", a-t-il fait valoir.

L'idée, c'est ensuite "de négocier entre les deux tours un programme commun avec l'UMP, sur la place publique au vu et au su des électeurs, étant entendu que notre tropisme naturel est une cohabitation du centre droit avec la droite", a-t-il poursuivi, en écartant tout rapprochement avec François Bayrou ou Dominique Strauss-Kahn.

Quand à Dominique de Villepin, "nous ne faisons pas de l'antisarkozisme un programme", a-t-il dit, en ironisant sur sa volonté récente de mettre de côté ses attaques contre le chef de l'Etat: "c'est comme les escargots, les gens qui se déplacent sur la place publique laissent des traces".

Selon M. Cavada, MM. Borloo et Morin ont convenu "d'un calendrier accéléré" pour leur rapprochement.

"Jean-Louis Borloo s'exprimera probablement la semaine prochaine devant le comité exécutif du NC et Hervé Morin début janvier devant les radicaux. Le NC va faire approuver par ses militants, probablement en janvier, les modalités de ce rassemblement lors d'un Conseil national exceptionnel ou d'un congrès", a-t-il précisé.

WikiLeaks attaque Visa et MasterCard en révélant un câble venu de Russie

Le site internet WikiLeaks a attaqué les émetteurs de cartes bancaires américains Visa et MasterCard, qui ont suspendu tous les paiements vers ce site, en révélant mercredi un câble de l'ambassade des Etats-Unis à Moscou censé montrer les liens de ces sociétés avec l'Etat.

VISA

MASTERCARD [ AFP -]

Chili: 81 morts et 14 blessés graves dans l'incendie d'une prison surpeuplée

AFPChili: 81 morts et 14 blessés graves dans l'incendie d'une prison surpeuplée

Des bousculades ont éclaté, dans la confusion de l'annonce d'une première liste de noms de détenus indemnes ou blessés.

Au moins 81 détenus ont péri et 14 ont été grièvement blessés, dans la nuit de mardi à mercredi au cours d'un incendie provoqué par une rixe dans une prison surpeuplée et mal surveillée de Santiago, signe d'un système carcéral sous pression.

Des matelas incendiés au cours d'une bagarre ont "propagé le feu en moins de trois minutes", selon un détenu indemne contacté par téléphone par l'AFP, et qui a requis l'anonymat.

La catastrophe dans la prison San Miguel accueillant environ 1.900 personnes, soit mille de plus que sa capacité, est "sans doute la plus grave de l'histoire carcérale du Chili", selon le ministre de la Santé Jaime Manalich.

Aux abords de la prison, des centaines de proches de détenus se sont rassemblés tôt mercredi, jour férié au Chili, et donc de visites. Certains en larmes d'autres criant leur colère, ils tentaient en vain d'obtenir des nouvelles, a constaté l'AFP.

"Nous sommes plus de 600 ici, à ne pas savoir où sont nos enfants !", criait, désespéré, un père de détenu.

Un important contingent de police a très tôt été déployé, et a évacué des familles qui grimpaient sur des voitures en stationnement, criaient par-dessus les murs de la prison, tentant d'échanger des informations avec les détenus.

Le président Sébastian Pinera, s'exprimant face à la presse aux abords de la prison six heures après le sinistre, a fait état de 83 détenus tués, avec un total 21 blessés, dont 14 détenus dans un état grave.

Le préfet de la province de Santiago Fernando Echeverría a ensuite ramené par ce bilan à "81 morts".

Selon le ministre de la Santé, le bilan pourrait s'élever, le "pronostic vital étant engagé" pour plusieurs grand brûlés.

Outre les détenus, trois policiers et un pompier ont été blessés.

Plus de 200 prisonniers ont pu être évacués de l'aile incendiée.

Selon Luis Masferrer, le directeur de la police pénitentiaire, "tout a commencé par une bagarre entre détenus" dans la Torre 5, l'une des cinq sections de la prison.

La Torre 5 accueillait "en général des détenus considérés peu dangereux, nombre d'entre eux sous le coup d'une première condamnation", selon la Médiatrice publique Paula Vila qui a visité les lieux.

L'incendie s'est déclaré vers 05H30 locales (08H30 GMT), maîtrisé en moins de trois heures, seules quelques volutes de fumée restant visibles aux fenêtres du quatrième étage. Le feu a ravagé les 3e et 4e étages de cette section.

"C'est une tragédie immense et douloureuse (...) dont nous devons tirer les leçons. Nous ne pouvons continuer à avoir un système carcéral inhumain", a déclaré le président Pinera. "Il est déplorable depuis plusieurs décennies".

Il a révélé que seuls six surveillants étaient en poste dans l'établissement au moment de l'incendie, et 26 au total dans le périmètre de la prison.

Aux abords de la prison, des bousculades ont éclaté, dans la confusion de l'annonce d'une première liste de noms de détenus indemnes ou blessés.

La police a dû installer des barrières métalliques.

Peu à peu, les autorités ont appelé des familles à l'intérieur de la prison, pour communiquer des informations.

L'identification des corps, pour beaucoup calcinés, progressait lentement, une trentaine de victimes ayant été identifiées formellement à la mi-journée.

"Nous avons des assistantes sociales et des psychologues pour prendre soin des familles", a déclaré le directeur de la police pénitentiaire.

Pour lui, l'incendie reflète "la précarité du système carcéral chilien". "La surpopulation dans cette prison est un facteur qu'il faudra analyser", a-t-il ajouté.

"C'est lamentable, mais c'est la vérité: cinq personnes (sic) pour garder plus de 1.900 détenus", a dénoncé Pedro Hernandez, président du syndicat des fonctionnaires pénitentiaires, affirmant que ces gardiens avaient "sauvé plus de soixante détenus".

Des sites web victimes d'attaques après l'arrestation d'Assange

LONDRES (Reuters) - Plusieurs sites internet, dont ceux de la compagnie MasterCard et du parquet de Suède, ont été la cible d'attaques informatiques alors que des défenseurs de WikiLeaks entendent mener des représailles contre la détention ordonnée de Julian Assange depuis mardi à Londres.

Les autorités judiciaires suédoises ont informé la police des attaques dont leur site est l'objet. La police britannique a procédé à l'interpellation d'Assange en application d'une demande de la Suède, pays où le fondateur de WikiLeaks est accusé de viol après la plainte d'une jeune femme avec laquelle il a eu un rapport sexuel non protégé.

"Bien sûr, il est facile de penser qu'il existe une relation avec WikiLeaks mais nous ne pouvons pas le confirmer", a déclaré à Reuters Télévision l'administrateur du site du ministère public suédois, Fredrik Berg.

Les partisans d'Assange semblent également avoir pris pour cible le réseau de cartes de crédit et de débit MasterCard apparemment pour se venger d'un blocage des dons en faveur du site WikiLeaks.

"Nous sommes ravis de vous annoncer que http://www.mastercard.com/ est hors service et que cela est confirmé", écrit sur le réseau social Twitter un groupe se faisant appeler Anon0ps et affirmant lutter contre la censure.

Mark Stephens, principal avocat d'Assange à Londres, a démenti que le fondateur de WikiLeaks ait donné des instructions pour lancer des attaques contre d'autres sites internet.

MasterCard a fait état d'un flux concentré de requêtes visant son site et un ralentissement du trafic mais a indiqué que ses systèmes n'ont pas été endommagés.

"Nous travaillons à rétablir un fonctionnement normal des services", déclare la compagnie dans un communiqué. "Il n'y a pas eu de conséquences sur la capacité de nos clients à faire usage de leurs cartes dans des conditions sûres à travers le monde", ajoute le texte.

Généralement les attaques menées contre des sites sont dites de "déni de service" et consistent à saturer un site de connexions fantômes pour en bloquer l'accès aux autres utilisateurs.

Il semble que cette fois, les attaques soient d'une autre nature. "Dans le cas présent, il semble qu'ils utilisent leurs propres ordinateurs", a expliqué un responsable d'une société finlandaise de sécurité informatique. "Ils sont probablement plusieurs centaines. Peut-être plusieurs milliers", a-t-il ajouté.

Swiss PostFinance, département bancaire de la Poste suisse, a également fermé un compte de dons en faveur de WikiLeaks et a pris des mesures de protection afin de contrer une vague d'attaques.

Le service de paiement en ligne PayPal a lui décidé de geler le compte utilisé par WikiLeaks, obéissant à une demande du département d'Etat américain. Il a également été la cible d'attaques.

Keith Weir; Pierre Sérisier pour le service français

Haïti livré à des violences après une présidentielle contestée

AFPHaïti livré à des violences après une présidentielle contestée

Haïti livré à des violences après une présidentielle contestée

Un jeune a été tué mercredi en Haïti et plusieurs ont été blessés par balles lors des manifestations violentes qui ont éclaté après la proclamation des résultats du premier tour de la présidentielle et qui ont amené le président René Préval a appelé au calme.

Un jeune manifestant a été tué par balles au Cap-Haïtien dans le nord du pays au cours d'affrontements entre les partisans du candidat à la présidence Jude Célestin, soutenu par le pouvoir, et ceux du chanteur populaire Michel Martelly, écarté du second tour, selon des médias locaux.

Mardi soir, avec trois heures de retard, le Conseil électoral a annoncé que le deuxième tour opposerait le 16 janvier l'ex-Première Dame Mirlande Manigat (31% des voix) à Jude Célestin (22%). Michel Martelly, arrivé troisième (21%), est le grand perdant du scrutin.

Sa troisième position et la faible marge qui le sépare du candidat du pouvoir passe mal chez ses partisans alors que le chanteur avait régulièrement accusé le parti au pouvoir, Inité, de fraude électorale.

Le quartier général d'Inité a du reste été incendié dans la matinée à Port-au-Prince, après une nuit de violences sporadiques qui se sont répandues dans tout le pays dès l'annonce des résultats préliminaires.

Empêchés d'approcher du palais présidentiel par des unités anti-émeutes, les partisans du chanteur se déplaçaient mercredi dans toute la ville. Certains brandissaient des portraits de M. Martelly, d'autres, armés de bâtons, frappaient des poubelles ou jetaient des pierres.

Les manifestations semblaient être les plus grosses dans le pays depuis la réélection de M. Préval en 2006.

Ce dernier a lancé un appel au calme mercredi. "Manifestez, c'est votre droit, mais ne vous attaquez pas aux édifices publics, aux commerces et aux bien privés des gens", a-t-il déclaré sur les ondes de la Radio nationale d'Haïti.

"Les résultats peuvent être contestés devant le contentieux électoral comme le prévoit la loi, mais pas dans les manifestations de rue, ce n'est pas cela la démocratie", a dit M. Préval en rappelant que les résultats des élections ne sont pas définitifs.

Les tensions qui règnent en Haïti rappellent de mauvais souvenirs dans un pays qui a connu instabilité politique et coups d'Etat à répétition dans son histoire récente. Elles marquent une nouvelle épreuve pour une population déjà éreintée cette année par le séisme dévastateur du 12 janvier et l'épidémie de choléra qui a fait plus de 2.100 morts depuis la mi-octobre.

La compagnie aérienne American Airlines, principal transporteur international présent en Haïti, a suspendu pour mercredi et jeudi ses vols vers et au départ d'Haïti.

Les Etats-Unis se sont dits "préoccupés" par les résultats "incohérents" de l'élection, au regard de résultats partiels donnés lundi par des observateurs homologués par l'Union européenne qui avaient mis le candidat du pouvoir en troisième position, loin derrière M. Martelly.

Le secrétaire général des Nations unies, Ban Ki-moon, s'est lui aussi dit "préoccupé par les allégations de fraude" et a pris note du fait que ces "résultats ne sont pas définitifs" et demandé à tous les candidats "d'épuiser toutes les procédures légales".

De son côté Paris a appelé au calme et demandé à ce que les recours soient traités "de manière rigoureuse et transparente" par le Conseil électoral. La diplomatie canadienne a exhorté "tous les acteurs de la scène politique à remédier aux irrégularités, conformément à la loi électorale".

L'annonce des résultats préliminaires ouvre une période de recours éventuels avant la publication des résultats définitifs du premier tour prévue le 20 décembre. Le successeur du président René Préval prendra ses fonctions le 7 février.

WikiLeaks révèle une opération de lobbying en Russie pour protéger Visa et Mastercard

lepoint.frWikiLeaks révèle une opération de lobbying en Russie pour protéger Visa et Mastercard

Selon un document révélé par WikiLeaks, la diplomatie américaine aurait fait du lobbying auprès des autorités russes pour protéger les intérêts de Visa et Mastercard en Russie © Jochen Krause / AP/Sipa

Mastercard et Visa se doutaient-elles des nouvelles informations qu'allait révéler WikiLeaks mercredi ? La coïncidence est troublante. Alors que, mardi soir, les deux géants américains de systèmes de paiement - tout comme PayPal, service de paiement par Internet - ont suspendu les virements au site de Julian Assange, un document provenant de l'ambassade américaine à Moscou a révélé, mercredi, une importante opération de lobbying de la part des autorités américaines en Russie, dans le but de protéger les intérêts de... Visa et Mastercard.

Le document, relayé par le Guardian, date du 1er février dernier. Il fait référence à un projet de loi russe sur un "système national de paiement par carte" qui contiendrait différentes propositions "désavantageuses" pour les "affaires américaines" en Russie. Les autorités russes projetaient de mettre en place un système national de paiement par carte qui ressemblerait à un vaste "consortium de banques publiques", selon le document. L'opérateur gérerait toutes les transactions "intérieures" et en récolterait les bénéfices, estimés à 4 milliards de dollars par an. Autre coup dur pour les deux sociétés : le texte projetait également d'interdire l'envoi à l'étranger des données de paiement pour des transactions à l'intérieur du pays.

Le document confidentiel plaide pour que les diplomates américains et le gouvernement Obama continuent à intervenir auprès des autorités russes pour Visa et Mastercard, "au moins pour amender" le projet de loi, qui n'est pas encore passé par la Douma, chambre basse du parlement russe. "Nous recommandons également que les représentants du gouvernement américain profitent de leurs réunions avec leurs homologues russes, y compris la Commission présidentielle bilatérale (mise en place par Barack Obama pour contribuer au réchauffement des relations américano-russes, NDLR), pour faire pression sur le gouvernement russe et s'assurent que les entreprises de paiement américaines ne seront pas affectées par la nouvelle loi. Visa et Mastercard n'ont pas encore souhaité réagir à la publication de ces documents.

Guinée : Sékouba Konaté nommé haut représentant à l’UA

afriscoop.net

Sékouba Konaté, Président de transition guinéenne (D.R.©)

Le président de la Commission de l’Union africaine (UA), Jean Ping, a nommé Sékouba Konaté, président guinéen de transition et ministre de la défense nationale, haut représentant de l’UA chargé de mettre en oeuvre la force de réserve de l’UA (ASF).

L’ASF est chargée de la planification stratégique et de la gestion des opérations de soutien à la paix de l’UA.

Selon un communiqué à la presse, l’ASF constitue l’un des piliers de l’architecture de la paix et de la sécurité sur le continent, conformément au Protocole sur l’établissement du Conseil de paix et de sécurité (PSC) de l’UA, et a pour mission de mener des opérations de soutien à la paix ainsi que des missions d’intervention en cas de génocide, de crimes de guerre ou de crimes contre l’humanité, conformément à l’Acte constitutif de l’UA.

Né en juin 1964, à Conakry, le général Konaté a été formé à l’Académie royale de Meknès, au Maroc, et a étudié à l’Ecole d’infanterie de Montpellier, à l’Ecole des troupes aéroportées de Pau, en France, ainsi qu’en Chine.

Avec l’application des feuilles de route I et II, qui couvrent les périodes 2005-2008 et 2008-2010, des progrès significatifs ont été enregistrés dans la création de l’ASF, tels que l’établissement de brigades régionales et l’adoption de documents politiques de la force armée de l’UA concernant la doctrine, la logistique et les procédures habituelles d’opération.

Le général Konaté sera chargé d’effectuer des consultations avec les Etats membres de l’UA au plus haut niveau et concentrera ses efforts dans la mobilisation des Etats membres et des régions, en vue de consolider le processus de mise en oeuvre de l’ASF et de faciliter l’application de la Feuille de route III, qui couvrira la période 2011-2015, explique le communiqué.

Colonisation israélienne: les USA réaffirment leur opposition

AFP Colonisation israélienne: les USA réaffirment leur opposition

Les Etats-Unis "n'acceptent pas la légitimité de la poursuite de la colonisation israélienne" et "continueront d'exprimer cette position", a déclaré mercredi le porte-parole du département d'Etat, Philip Crowley.

Les Etats-Unis "n'acceptent pas la légitimité de la poursuite de la colonisation israélienne" et "continueront d'exprimer cette position", a déclaré mercredi le porte-parole du département d'Etat, Philip Crowley.

Madagascar : une cinquantaine de militaires en prison

afriscoop.net/

Les officiers emprisonnés après la tentative putsch le mois dernier à Madagascar (ph : lexpressmada.com - D.R.)

Une cinquantaine de militaires dont 3 généraux et 14 colonels sont en prison depuis la crise politique malgache, a indiqué le quotidien d’information Midi dans son édition du mercredi.

Selon la Haute Autorité de Transition (HAT) malgache, les militaires sont emprisonnés surtout en raison des manœuvres de déstabilisation, la mutinerie et la tentative de coup d’Etat. La tentative d’attaque contre le Palais du Premier ministre à Antananarivo, la capitale malgache, en avril dernier, a permis à la HAT d’arrêter quelques 17 militaires, alors que les autres ont été arrêtés lors de la mutinerie au camp des Forces d’Intervention de la Gendarmerie nationale (FIGN) en mai dernier et à la Base aéronavale d’Ivato près de l’aéroport international de Madagascar en novembre dernier.

Ces officiers militaires ont travaillé avec les anciens présidents malgaches dont Marc Ravalomanana et Didier Ratsiraka.

Notons que Madagascar est entré en crise politique en décembre 2008 suite à une affaire opposant l’ancien président malgache Marc Ravalomanana à l’ancien maire de la capitale, Andry Rajoelina.

Ce dernier a pris le pouvoir par la force et a eu quelques militaires avec lui. D’un coup, les contestations ont surgit de tous les côtés en entraînant les anciens présidents malgaches dont Didier Ratsiraka, Zafy Albert et Ravalomanana à s’opposer à Rajoelina. Les militaires aussi ont contesté Rajoelina ainsi que ses décisions.

D’abord, quelques officiers ont été arrêtés et suspectés d’avoir préparé la prise du palais du Premier ministre dans la nuit du 18 au 19 avril. Selon les dires, cette tentative a été orchestrée par la HAT elle-même afin de remonter sa cote de popularité mais aussi, d’accuser leurs adversaires pour empêcher la tenue de la dernière négociation entre Rajoelina et Ravalomanana effectuée à Johannesburg le 28 avril dernier pour la résolution de la crise malgache.

Ensuite, le 20 mai dernier, des militaires ont réclamé plus d’éclaircissements concernant une enquête sur le détournement de la somme de 500 millions d’Ariary (environ 250 000 dollars) que l’ancien président Ravalomanana aurait donnée à la Gendarmerie nationale, juste avant le départ de Ravalomanana de la présidence de Madagascar. Cette affaire a déclenché un conflit entre les militaires et a entraîné l’arrestation de quelques officiers militaires aussi.

Le 17 novembre dernier, alors que Rajoelina a fait tenir un référendum constitutionnel, 20 officiers supérieurs ont revendiqué un coup d’Etat et ont affirmé s’être emparé du pouvoir à Madagascar. Le samedi d’après, ils se sont rendus et certains ont été emprisonnés dans une grande prison de la grande île.

La crise politique n’a pas encore arrivé à ses termes mais il s’avère que cette transition a enregistré le plus de militaires emprisonnés par rapport aux autres régimes précédents.(Xinhua)

Ouattara: la Côte d`Ivoire risque un "isolement" à cause de Gbagbo

AFP


Déclaré
© Partis Politiques par Aristides
Samedi 4 décembre 2010. Abidjan, Hôtel du Golf. Cérémonie de prestation de serment par écrit du Président de la République de Côte d`Ivoire, SEM Alassane Dramane Ouattara
La Côte d`Ivoire risque un "isolement" international à cause de Laurent Gbagbo, l`un des deux présidents proclamés, a affirmé mercredi son rival Alassane Ouattara, au lendemain de la suspension du pays de la Communauté économique des Etats de l`Afrique de l`ouest (Cédéao).
"Je regrette que le sommet (de la Cédéao mardi au Nigeria) ait été contraint de prendre des sanctions prévues dans les textes de la Cédéao et que notre pays soit suspendu jusqu`à nouvel ordre des instances de décision de la communauté", a déclaré M. Ouattara devant la presse dans le grand hôtel
d`Abidjan où il a établi son QG.
"Nous mettrons tout en oeuvre pour que ces sanctions soient rapidement levées, pour éviter un isolement de la Côte d`Ivoire dans la sous-région et dans le monde", a-t-il assuré.
Comme la Cédéao et une large partie de la communauté internationale qui reconnaissent M. Ouattara comme seul élu légitime, il a appelé de nouveau le président sortant Laurent Gbagbo "à rendre le pouvoir", jugeant que "son intransigeance ne peut qu`exposer notre pays à des dangers qui le fragilisent davantage".
M. Ouattara a également appelé les Ivoiriens "au calme et à la sérénité", se disant "fermement attaché à la paix et à la cohésion nationale", alors que le risque que la situation ne dégénère est pris très au sérieux, notamment à l`étranger.

En 2040, la Champagne-Ardenne va perdre 2 % d'habitants

lunion.presse.fr

Dans trente ans, notre région ressemblera-t-elle à un désert ?

Dans trente ans, notre région ressemblera-t-elle à un désert ?

(REGION). Après chaque recensement, l'Insee publie des projections sur la démographie à venir. L'étude publiée hier est affligeante. En 2040, la Champagne-Ardenne devrait perdre 2 % d'habitants.

Vendredi à Reims lors de la présentation de son projet Reims 2020, la maire et présidente de la communauté d'agglomération Reims métropole, Adeline Hazan, approuvée par le président du conseil général René-Paul Savary, affichait son credo : « Nous voulons d'ici 2020 accueillir 20 000 habitants dans l'agglomération et 10 000 étudiants supplémentaires ».

Moyenne d'âge de 44,6 ans


Ces élus étaient-ils au courant des résultats qu'allait publier l'Insee ce mardi ? Si on en doute, leur pressentiment est pourtant totalement partagé par l'Institut national des statistiques qui dans un document intitulé « La population des régions en 2040 » prévoit une diminution de 2 % du nombre d'habitants en Champagne-Ardenne à cette échéance. Et cela alors que dans le même temps le Limousin pourrait gagner 10,32 % d'habitants supplémentaires, l'Auvergne 8,1 %, la Lorraine 2 % et le Nord Pas-de-Calais 3,2 % !
Dans une France qui devrait voir sa population augmenter globalement de 15 % pour atteindre 73 millions d'habitants en 2040 (dont 71 millions en France métropolitaine) ; avec un taux de croissance annuel moyen inférieur à zéro, la Champagne-Ardenne, elle, va perdre 27 000 habitants.
Si les tendances se maintiennent en effet, notre région devrait passer de 1 339 000 habitants à 1 312 000 habitants.
De plus, alors que l'âge moyen était de 39,5 ans en 2007 en Champagne-Ardenne, il passera à 44, 6 (contre 43,6 au niveau national). Autres projections inquiétantes relevées par l'Insee : en 2040 le nombre de personnes de 20 à 59 ans (âges qui concentrent l'essentiel des ressources de main-d'œuvre) pourrait diminuer de 17 % et celui des moins de vingt ans de 10 %. Dur, dur. A ce rythme, si ça continue, la Champagne-Ardenne sera un désert où il fera bon faire du tourisme vert ou stocker des déchets radioactifs. Triste destin.
A.M.

Kim Kardashian et Gabriel Aubry : c'est fini !

actustar.com

Kim Kardashian et Gabriel Aubry : c'est fini !
Kim Kardashian et Gabriel Aubry : c'est fini ! hiMedia

A peine quelques jours après la publication d'un cliché trahissant leur rapprochement, Kim Kardashian et Gabriel Aubry se sont déjà séparés. Si l'on en croit un espion du magazine Life & Style, la star de télé-réalité a décidé de larguer le beau canadien car elle trouvait qu'il s'intéressait plus à sa notoriété qu'à elle, et avait peur de n'être qu'un instrument lui permettant de faire sa place à Hollywood. Une séparation qui devrait ravir Halle Berry, l'ex de Gabriel, qui ne voyait pas d'un très bon œil que le père de sa petite Nahla s'acoquine

Pretoria appelle Gbagbo à quitter le pouvoir, comme le demande l`UA

AFP


République
© Autre presse par DR
L`Afrique du Sud a appelé mercredi le président sortant de Cote d`Ivoire, Laurent Gbagbo, à respecter la position de l`Union africaine (UA) qui l`a appelé à se retirer du pouvoir au profit de son rival Alassane Ouattara.

Le géant sud-africain, qui avait éviter de se prononcer jusqu`à présent,
"prend note" des appels de l`UA et de la Communauté économique des Etats
d`Afrique de l`Ouest (Cédéao), qui a demandé à M. Gbagbo de "rendre le pouvoir
sans délai".

"Le gouvernement sud-africain appelle le président Laurent Gbagbo à
respecter et à se plier aux déclarations de ces organes régionaux relatives au
second tour de l`élection présidentielle" du 28 novembre, selon un communiqué
du ministère des Affaires étrangères transmis à l`AFP.

Pretoria "appelle à la retenue et demande aux leaders ivoiriens de
promouvoir la réconciliation nationale et l`unité comme priorité absolue
pendant cette période."

Au second tour de la présidentielle, M. Ouattara a été donné vainqueur par
la Commission électorale indépendante avec 54,1% des suffrages mais le Conseil
constitutionnel, acquis à M. Gbagbo, a invalidé ces résultats et l`a proclamé
président avec 51,45%.

Depuis, les deux hommes ont prêté serment comme président et constitué leur
gouvernement. La montée des tensions fait redouter à beaucoup une
confrontation violente.

L`ancien président sud-africain Thabo Mbeki a été dépêché en début de
semaine sur place par l`UA pour tenter de trouver une sortir de crise
pacifique mais sa visite n`a pas débouché sur un résultat concret.

A l'office de tourisme Des photos réalisées au Burkina Faso

Une représentation humoristique des différents métiers du cinéma vue par des élèves en art plastiques burkinabès.

Une représentation humoristique des différents métiers du cinéma vue par des élèves en art plastiques burkinabès.

Les photos de Sandrine Balade et de Joël Cubas sont exposées à l'office de tourisme du vendredi 10 décembre au dimanche 9 janvier
« Je fais mon cinéma », tel est le titre de l'exposition de photos proposée par la Pellicule ensorcelée à l'occasion des « Habits de Lumière ».
Cette série de photographies réalisée à Ouagadougou (Burkina Faso) donne à voir une représentation humoristique des différents métiers du cinéma. « Nous nous sommes installés au Burkina Faso dans le quartier populaire de Ouidi afin de mener un projet de formation photo pour des élèves en art plastiques avec une association de quartier ».
L'exposition est ouverte a l'occasion des « Habits de Lumière », vendredi 10 et samedi 11 décembre de 9 h 30 à 12 h 30 et de 13 h 30 à 17 h 30, dimanche 12 décembre de 10 heures à 12 h 30 et de 13 h 30 à 17 heures, et jusqu'au 9 janvier : du lundi au samedi de 9 h 30 à 12 h 30 et de 13 h 30 à 17 h 30, fermée dimanches et jours fériés.
Pour plus d'infos : office de tourisme d'Epernay et sa région, 7, avenue de Champagne. Tél : 03.26.53.33.00. tourisme@ot-epernay.fr - www.ot-epernay.fr et La Pellicule ensorcelée, 18, Rue Voltaire à Charleville-Mézières (Ardennes). Tél : 03.24.55.48.07 - site : www.lapellicule ensorcelee.org

SOLIDARITE : La Saône-et-Loire via le Club 41 s’engage au chevet du Burkina-Faso

infos-chalon.com
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Les membres du Club 41 sont sur la brèche, ils mettent la dernière main à leur expédition 2011 qui les mènera, en février prochain, au Burkina-Faso. Une bande de copains, tous chefs d’entreprise en Saône et Loire et qui donnent un peu de leur énergie pour le tiers-monde.


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Un bus pour le Burkina-Faso. C’est le challenge 2011 des saône et loiriens du Club 41. Le véhicule est cédé, en partenariat, par les établissements Girardot de Chalon.

« Un bus pour le Burkina-Faso ». Ce pourrait être, pour cette campagne humanitaire 2011, le slogan de la dizaine de chefs d’entreprises du Bassin Minier et du Charolais, rassemblée au sein du Club 41 Montceau-Bourgogne du Sud. Et qui démontre ainsi qu’on peut avoir les yeux rivés toute l’année sur le tableau de bord de l’entreprise sans pour autant négliger les autres.

Une vraie aventure humaine.

En 2008, un groupe d’amis décide de mener une action caritative à destination du Sénégal. Ils ont ainsi voulu, par leur engagement personnel, faire de cette action une aventure humaine dans l’esprit du club 41, à savoir promouvoir l’amitié et la tolérance entre les personnes et les peuples. Ils se sont fixé un challenge et donc fait le pari un peu fou d’amener eux- même des dons au Sénégal par voie terrestre en traversant l’Espagne, le Maroc et la Mauritanie.

Cette « expédition » fut couronnée de succès en février 2009 et combla toutes leurs espérances. « Nous avons pu emmener un minibus et différents dons (fournitures scolaires, groupe électrogène, dons financiers,…) aux enfants de M’Bour (ville au sud de Dakar) » explique Philippe Thisselin, de Paray-le-Monial.

Fort de cette expérience plutôt réussie, ils sont prêts à tenter de nouveau cette aventure humaine. L’objectif étant de faire don d’un car de tourisme au Burkina-Faso, plus précisément destiné aux services des transports des enfants de Banfora. Cette école est excentrée et accueille une bonne centaine d’enfants quotidiennement. Le ramassage s’effectue à bord de deux minibus de quinze places…ce qui pose très souvent des problèmes. Un vrai bus de 60 places va résoudre la question. Racheté d’occasion aux transports Girardot de Chalon, il est en excellent état et devrait retrouver, là-bas, une seconde jeunesse.
Les membres du Club 41 profiteront de la traversée de différents pays (Algérie, Niger, Burkina-Faso) pour effectuer des dons lors de nos étapes à différentes associations au service des enfants, Dépose d’environ 3 tonnes de matériel dans les missions de Dassouri, Koudougou, Houndé, Toussiana, Bobo-Dioulasso, Niangoloko et Banfora.


Un partenariat ouvert

Le budget de cette opération humanitaire tourne autour de 30 000 euros. L’achat du bus représentant la majeure partie de la dépense. Chacun des membres de l’équipe présente sur le terrain, en février, prenant en charge ses propres frais. Pour boucler le budget, le Club 41 a fait appel à ses relations, a organisé des collectes…Mais y’a encore de la place pour du partenariat. Pour ce faire, on peut joindre Pascal Ducroux au 06.85.83.82.99 ou Jean-François Sirop au 06.73.68.92.02.

L’équipage de février se composera de : Jean-François Sirop, Pascal Ducroux et Jean-Pierre Lambert (pilotes), Alain Bouton et Luc Savournin à la mécanique, Jean-Michel Humblot et Frédéric Raymond à la navigation et au service médical, Philippe Thisselin pour le reportage photo, Philippe Tamisier à l’informatique, Jacky Rosier, Ludovic Valade et Serge Soarès à la logistique.

Infos Chalon ne peut que s’inscrire dans cette démarche volontaire et humaniste et se fera, chaque jour, l’écho quasiment en direct de cette opération remarquable. On aura l’occasion d’en reparler.

BHV

Le « Club 41 Montceau - Bourgogne Sud »

Le Club 41 Français est un club humaniste caractérisé par son esprit d’ouverture et de partage. A ce titre, C’est un Club ouvert aux hommes de plus de 40 ans. Le Club 41 Français respecte les idées et les valeurs morales de tous. On y cultive des valeurs humaines d’entente, de tolérance et d’amitié en acceptant les différences et en s’enrichissant des expériences mutuelles, sans tenir compte du rang social ou de la fortune personnelle de chacun.

Aujourd’hui le Club 41 Français représente 6 000 membres répartis dans 300 clubs regroupés en 16 régions.

Crée en 2006 et reconnu officiellement par le club 41 Français en 2008, ce jeune club se compose actuellement de 15 membres, acteurs économique de la région de Montceau les Mines et Paray le Monial.

La diversité des professions rencontrées permet des échanges enrichissants pour tous et cultive ainsi les valeurs recherchées au sein d’un club 41.

Burkina Faso : Bobo-Dioulasso réhabilitée, pour accueillir le cinquantenaire de l’indépendance

La ville de Bobo-Dioulasso, qui doit abriter les festivités du cinquantenaire de l’indépendance du Burkina Faso le 11 décembre 2010, a fait peau neuve, en attendant de nombreux invités.

Depuis qu’elle a été désignée en décembre 2009 par les autorités pour recevoir la célébration de la fête nationale, la seconde ville du Burkina Faso, Bobo-Dioulasso, a commencé à se préparer.

De nombreux chantiers ont en effet été lancés au mois de juin 2010 par l’Etat, mais aussi par les autorités communales, dans le but de rendre plus belle et plus accueillante la ville hôte de la manifestation.

Aujourd’hui, tous ces chantiers sont presque achevés et la ville présente un nouveau visage. En effet, dans le cadre de la fête, une cité comprenant 350 villas, dénommée "Cité du cinquantenaire", a été construite. De même qu’un hôtel administratif, destiné à abriter les représentations des différents ministères de l’Etat.

Seize kilomètres de routes ont été également bitumés ou réhabilités dans la ville, tandis qu’un monument dit "Monument du cinquantenaire" a été érigé sur un grand carrefour de Bobo-Dioulasso.

Enfin, une cité présidentielle est en finition autour de la résidence du président du Faso. Elle comprend une vingtaine de villas de grand standing et servira à héberger les chefs d’Etat invités à la fête.

De nombreuses activités sont inscrites dans le programme de célébration du cinquantenaire de l’indépendance : une cérémonie de décoration de personnes ayant contribué au développement du pays et un tournoi de football international qui regroupe des équipes juniors d’Afrique (Egypte, Cameroun, Niger, Mali, Burkina Faso), d’Europe (France, Pologne) et d’Amérique (Brésil). La finale de cette compétition est prévue pour le vendredi 10 décembre prochain à Bobo-Dioulasso.

Environ 6 000 civils et militaires devraient participer à l’activité phare de la fête nationale, le grand défilé, prévu pour le 11 décembre 2010. (Xinhua)

Un SDF meurt dans l'incendie de sa tente à Lille

AFPUn SDF meurt dans l'incendie de sa tente à Lille

Un SDF est mort mercredi en fin d'après-midi à Lille dans l'incendie de sa tente sous laquelle il se préparait visiblement un repas avec un réchaud à alcool, a-t-on appris auprès des secours.

Un SDF est mort mercredi en fin d'après-midi à Lille dans l'incendie de sa tente sous laquelle il se préparait visiblement un repas avec un réchaud à alcool, a-t-on appris auprès des secours.

L'homme, âgé d'environ 30-40 ans, avait placé sa tente dans un entrepôt d'une usine désaffectée du quartier de Fives, promise à la réhabilitation.

Les pompiers ont été appelés par des riverains qui avaient vu de la fumée se dégager du bâtiment. Quand ils ont éteint l'incendie, ils ont constaté le décès de l'occupant de la tente.

Selon des riverains, cet homme aurait été expulsé en septembre d'un logement du quartier et il vivait depuis de façon isolée.

Haïti: un mort et des blessés par balles, Préval appelle au calme

AFP

Des supporters de Michel Martelly protestent dans les rues d'Haïti, le 8 décembre 2010
Des supporters de Michel Martelly protestent dans les rues d'Haïti, le 8 décembre 2010 Hector Retamal AFP

Un manifestant a été tué mercredi au Cap-Haïtien et plusieurs autres ont été blessés par balles en Haïti lors de manifestations violentes, après la proclamation des résultats du premier tour de l'élection présidentielle, alors que le président Préval a appelé au calme.

Selon des médias locaux, un jeune manifestant a été tué par balles au Cap-Haïtien, à 300 km au nord de Port-au-Prince, au cours d'affrontements entre les partisans du candidat à la présidence Jude Célestin, soutenu par le pouvoir, et ceux du chanteur populaire Michel Martelly, écarté du second tour.

Dans le centre du pays à Mirebalais, trois manifestants ont été blessés par balles, selon des médias locaux.

Il s'agit des premières victimes recensées depuis l'éclatement mardi de manifestations violentes qui ont suivi la proclamation des résultats préliminaires des élections du premier tour de l'élection présidentielle du 28 novembre.

Au Cap-Haïtien, de nombreuses manifestations se sont formées dans plusieurs quartiers de la ville, a indiqué un policier à l'AFP.

Le président René Préval a lancé un appel au calme.

"Manifestez, c'est votre droit, mais ne vous attaquez pas aux édifices publics, aux commerces et aux biens privés des gens", a déclaré le chef de l'Etat sur les ondes de la Radio nationale d'Haïti, rappelant que les résultats des élections n'étaient pas définitifs.

"Les résultats peuvent être contestés devant le contentieux électoral comme le prévoit la loi, mais pas dans les manifestations de rue, ce n'est pas cela la démocratie", a dit M. Préval.

Il a rappelé aux candidats mécontents qu'ils ont la possibilité de contester ces résultats préliminaires avant la publication des résultats définitifs prévue le 20 décembre.

M. Préval a aussi invité les insatisfaits à se présenter avec leurs avocats devant l'instance prévue à cette fin.

"Il y a un arbitre, le Conseil électoral (CEP, ndlr) qui est prévu pour régler les contentieux, le CEP peut se faire assister des observateurs électoraux pour résoudre ce problème et permettre au pays de recommencer à vivre", a dit le chef de l'état.

"Vous êtes en train de donner une mauvaise image d'Haïti, ce n'est pas dans les incendies et dans les casses que les conflits vont se résoudre. Haïtiens ressaisissez-vous!", a lancé M. Préval.

Le CEP a annoncé mardi que le second tour, prévu le 16 janvier, opposerait l'ex-Première dame Mirlande Manigat (31% des voix) au candidat soutenu par le pouvoir Jude Célestin (22%) tandis que le chanteur populaire Michel Martelly a été écarté à quelque 6.000 voix près.

Dix ans de réclusion criminelle pour une commerçante devenue braqueuse

lepoint.frDix ans de réclusion criminelle pour une commerçante devenue braqueuse

Une ancienne commerçante, Fabienne Levy, a été condamnée à 10 ans de réclusion criminelle mercredi soir par la cour d'assises de Moselle, pour avoir braqué qua

Une ancienne commerçante, Fabienne Levy, a été condamnée à 10 ans de réclusion criminelle mercredi soir par la cour d'assises de Moselle, pour avoir braqué quatre banques allemandes et françaises, afin de se "venger du système", avait-elle expliqué.

Son fils, Jérémie, 21 ans, poursuivi pour complicité, a écopé d'une peine de 5 ans d'emprisonnement dont deux avec sursis.

Des peines de 9 ans pour la mère et de trois ans dont 2 ferme pour le fils avaient été requises par l'avocat général, Me Caroline Charlier.

A l'ouverture du procès lundi, Mme Levy, 51 ans, avait expliqué son geste par sa volonté de se "venger des banques, du système". Les braquages, dont l'un avait raté, lui avaient rapporté près de 175.000 euros.

Autrefois gérante de boutiques de prêt-à-porter, l'accusée est longuement revenue au cours du procès sur les circonstances qui l'avaient fait basculer, notamment une condamnation prud'homale à verser 500.000 francs (plus de 76.000 euros) à l'une de ses anciennes employées qui l'a précipitée vers la faillite.

S'en était suivi un divorce, puis la rencontre d'un nouveau compagnon, une mauvaise rencontre qui l'a impliquée dans un vol de voiture pour lequel elle a été condamnée à de l'emprisonnement ferme.

C'est à la suite de cette expérience carcérale qu'elle s'est lancée dans le braquage de banques pour "se venger du système judiciaire et du système bancaire". Celui-ci ne lui avait pas permis de remonter la pente après sa faillite, a-t-elle expliqué.

Avec ses jumeaux, Céline Dion avoue ne plus avoir le temps de se laver

AFP

Céline Dion à New York, le 13 février 2010
Céline Dion à New York, le 13 février 2010 Arnaldo Magnani AFP/Getty Images/Archives

Accaparée par ses jumeaux Nelson et Eddie, nés en octobre, la chanteuse canadienne Céline Dion n'a plus de temps pour elle, pas même pour se doucher, et passe ses journées en pyjama, raconte-t-elle dans une interview à paraître dans Hello! Canada, consultée mercredi par l'AFP.

"C'est écrasant. Je ne sais plus si on est le jour ou la nuit. J'allaite les deux et je dois aussi m'occuper de mon fils (René-Charles) de 9 ans et demi... c'est beaucoup", a déclaré la superstar au magazine qui doit sortir jeudi.

Dans sa luxueuse résidence de Floride, l'artiste québécoise raconte comment sa vie et celle de son mari René Angélil (68 ans), ont été bouleversées par la naissance par césarienne, le 23 octobre, des jumeaux.

"Je croyais être occupée auparavant et je pensais ne pas dormir assez, oh mon Dieu... c'est un miracle que nous ne soyons pas morts par manque de sommeil, maintenant que nous avons les bébés", a ajouté la chanteuse de 42 ans.

"Je suis toujours en pyjama à l'heure du déjeuner. C'est tout ce que je fais, me déshabiller pour les enfants, les nourrir, remettre ma chemise", poursuit la chanteuse, qui pose avec ses trois enfants et son mari.

"C'est comme ça toute la journée, sans moment pour la douche!", confie-t-elle, ajoutant que son fils aîné joue de la guitare pour distraire les poupons et a hâte de jouer au base-ball avec eux.

Céline Dion, dont la grossesse est le résultat de la sixième tentative de fécondation in vitro, doit remonter sur scène à partir du 15 mars, pour un nouveau spectacle présenté à Las Vegas.

Trafic transfrontalier et reprise dans le commerce : 130 camions reprennent la route de l’Hinterland

période de flottement et avec l’ouverture des frontières ivoiriennes, le commerce transfrontalier à destination des pays de l’Hinterland (Mali, Burkina Faso) pourrait reprendre de plus bel à partir de ce matin. Selon une source proche de l’Office ivoirien des Chargeurs (Oic), après l’établissement des documents douaniers, hier, dans la matinée, un convoi de 130 camions à destination du Burkina Faso et du Mali, devrait quitter Abidjan. «L’Oic a reçu et traité les dossiers d’escorte avant que ce convoi ne prenne la route. S’il est tard ce jour,( hier) nous souhaitons qu’il parte ce mercredi matin et que les Fds qui font l’escorte jusqu’à Tiébissou, puissent retourner à temps et l’équipe de l’Oic poursuive la route avec les routiers», nous a indiqué M. Lago Jonas, chef de département escorte et facilitation des transports. Par ailleurs, au niveau de la reprise du commerce sur les marchés, principalement dans le District d’Abidjan, les choses jusqu’à hier, coinçaient au niveau de la commune d’Adjamé. Car, nous a-t-on dit, le troisième adjoint au maire, Soumahoro Farick, était très opposé à l’ouverture du grand marché de la commune, connu sous le nom du ‘Forum d’Adjamé’. Des loubards payés par ses soins, semaient dans les environs la terreur dans le milieu des commerçants». Nous a-t-on dit.

abidjan.net

Blaise Compaoré prêtera serment le 20 décembre prochain

fasozine.comReconduit à la tête du Burkina Faso pour un nouveau bail de cinq ans, à l’issue de la présidentielle du 21 novembre dernier, Blaise Compaoré prêtera serment le lundi 20 décembre prochain, dans la prestigieuse salle des Banquets de Ouaga 2000, selon sa direction de campagne.

Le mardi 7 juin 2010, le Conseil constitutionnel avait validé la victoire de Blaise Compaoré avec 80,15% des suffrages exprimés. Il devance ainsi, de loin, ses principaux challengers que sont le député-maire de Dori, Hama Arba Diallo qui obtient 8, 21% des voix et le chef de file de l’opposition burkinabè, Me Bénéwendé Stanislas Sankara, 6,34%.

Voilà le cinquantenaire Une nostalgie salvatrice pour le présent

Bobo-Dioulasso a, à la fois, le privilège et la lourde charge d’abriter le Cinquantenaire de l’accession à l’indépendance de la Haute-Volta, actuel Burkina Faso. Ville carrefour bénéficiant d’une position stratégique dans la sous région, Sya continue d’incarner la paix et le bonheur comme l’ont souhaité ses fondateurs, agriculteurs bobo, venus du Mandé. La seule évocation de cette belle cité renvoie à sa nature luxuriante, à ses monuments, à ses personnages historiques.

Les marigots Houet et Dafra, les résistants Guimbi Ouattara et Tiéfo Amoro, la mosquée et le quartier Dioulasso Ba, les tombes de Daniel Ouezzin Coulibaly et de Nazi Boni au cimetière municipal, la très ancienne et très importante zone industrielle … sont autant d’indices qui convainquent de son appellation de ville historique et de capitale économique. A travers la place et le rôle prépondérants du double chef-lieu de la province du Houet et de la région des Hauts-Bassins dans le paysage social, économique et politique burkinabé, c’est tout le Burkina Faso qui s’y trouve résumé et concentré. Ville cosmopolite, Bobo-Dioulasso a longtemps illustré la nation burkinabé et l’intégration africaine. Son importance aux plans national et sous régional est indéniable.

Elle revêt une signification certaine dans la célébration de ce Cinquantenaire de l’indépendance du Burkina Faso autour d’un thème si évocateur : « 50 ans de construction d’une nation : souvenir et espérance ». Cette commémoration s’impose comme une manifestation unificatrice pour rendre hommage à tous les héros, reconnaître les efforts déployés sur toute l’étendue du territoire pour asseoir la véritable indépendance, celle du bien-être et de la prospérité. Bobo-Dioulasso paraît le lieu idéal pour traduire une réelle lecture de l’histoire générale du pays afin de s’accorder sur les voies et moyens pour envisager ensemble l’avenir.

Première commune de premier degré depuis le 1er janvier 1927, la capitale économique s’efforce tant bien que mal de maintenir la vocation commerciale qu’elle s’est forgée au XVè siècle, grâce à sa position d’axe central entre les grands pôles commerciaux et la côte atlantique. Dès les années 1960, Sya connaît un dynamisme des affaires et abrite environ deux cents (200) maisons de commerce aussi célèbres les unes que les autres. Cette vitalité va s’appuyer sur un développement industriel entretenu par un potentiel agricole dominé par les cultures de rente (arachide, karité, coton). Cette nostalgie doit alimenter un réel sentiment d’espoir.

En ce sens que les acquis et les leçons du passé peuvent réellement participer au réveil socioéconomique dont le Burkina Faso s’affaire à sonner en multipliant des infrastructures de divers ordres. De nombreux opérateurs économiques qui ont été bercés de l’effervescence des affaires à Bobo-Dioulasso en sont conscients. En menant le débat autour de cette épopée aujourd’hui déclinée, en jaugeant les forces et les faiblesses, en s’armant de courage et de détermination pour vaincre l’adversité, l’éclat d’or de l’indépendance va susciter le tremplin bénéfique tant souhaité dans le binôme : souvenir et espérance.

sidwaya.bf

Ligue des Champions - Chelsea : Décembre et ça repart ?

Chelsea se rend mercredi au stade Vélodrome de Marseille pour un match de Ligue des Champions sans enjeu qui aurait pu faire une parfaite affiche de gala, mais l'ambiance n'est pas aux réjouissances chez les Londoniens après un "novembre noir".

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Trois défaites, deux nuls et une seule victoire pour un total famélique de cinq points : jamais une série de six matches n'avait rapporté aussi peu aux "Blues" depuis le début de la saison 2000-2001. Pire, l'ex-leader, désormais dépassé par Arsenal et Manchester United, n'a affronté aucun cador pendant cette calamiteuse période, mais la plupart du temps des équipes de deuxième zone à qui on n'aurait pas donné une chance sur mille un mois avant, comme Sunderland, vainqueur 3 à 0 à Stamford Bridge.

Les choses vont se corser à partir du week-end prochain avec un court déplacement à Tottenham suivi de la réception des "Red Devils" et d'un autre derby à haut risque chez les "Gunners". Un tournant avant lequel les champions d'Angleterre doivent absolument retrouver leur football. Car ce n'est que le fantôme de l'équipe triomphante du début de saison qui a traversé les dernières semaines, surtout dans le secteur offensif. Alors qu'elle carburait à 2,7 buts par match lors des dix premières journées, l'attaque bleue est tombée à la moyenne dérisoire de 0,5 lors des six dernières rencontres.

Didier Drogba n'a marqué qu'une fois - sur penalty - depuis début octobre, Florent Malouda, longtemps meilleur buteur de Premier League, est muet depuis sept matches et Nicolas Anelka n'a inscrit qu'un but lors des 14 dernières journées. Il y a dix ans, la crise s'était soldée par le remplacement de l'entraîneur Gianluca Vialli par Claudio Ranieri. Pour le moment, leur compatriote Carlo Ancelotti affirme que son départ n'est pas à l'ordre du jour.

Circonstances atténuantes

Il est vrai que l'Italien a de nombreuses circonstances atténuantes à faire valoir, au premier rang desquelles une litanie d'indisponibilités. Frank Lampard n'est toujours pas revenu à la compétition plus de trois mois après avoir été opéré d'une hernie, Didier Drogba a été mis sur le flanc pendant plusieurs semaines par une crise de malaria, John Terry est toujours agacé par une lancinante douleur à une cuisse, Alex joue dans l'attente d'une opération au genou et Michael Essien a manqué trois matches à cause d'un carton rouge. Et on ne cite que les absences les plus préjudiciables. Evitant de se cacher derrière la faute à pas de chance, Ancelotti a avoué son "inquiétude" après la dernière contre-performance du week-end à domicile contre Everton (1-1) qui l'a laissé "déçu et fâché". "Il faudra faire mieux au jour le jour à l'entraînement", a-t-il admis.

Le patron Roman Abramovich devra peut-être investir au mercato d'hiver pour étoffer le groupe. Car si le onze idéal de Chelsea est peut-être le meilleur d'Angleterre, le relatif manque de profondeur de l'effectif n'a pas permis de faire face efficacement aux blessures. Il devra aussi se demander s'il a fait le bon choix en se séparant de l'entraîneur-adjoint Ray Wilkins, personnalité très respectée dont le limogeage a laissé les commentateurs perplexes. Coïncidence ou pas, lorsqu'il a été remercié sans explication mi-novembre, le club était seul en tête avec quatre points d'avance. Il est aujourd'hui troisième, avec deux points de retard.

AFP / Eurosport

Tombola « Spécial Cinquantenaire » : 140 millions F CFA et 15 parcelles gagnés sur tout le territoire

La tombola spécialement organisée par la Loterie nationale burkinabé (LONAB) dans le cadre de la commémoration des 50 ans d’indépendance a enregistré ses lauréats a procédé dans la soirée du lundi 06 Décembre 2010 au Théâtre de l’Amitié de Bobo-Dioulasso au cours d’un tirage parrainé par Chantal Compaoré, représentée par Céline Yoda, le ministre de la promotion de la Femme.

Le Théâtre de l’Amitié de Bobo-Dioulasso a refusé du monde lors du tirage des heureux gagnants de la loterie « Spécial Cinquantenaire ». Initiée par la Loterie nationale burkinabé, LONAB, l’évènement retransmis en direct sur la TNB a mobilisé des milliers de potentiels gagnants mais aussi les autorités présentes dans la ville dans le cadre des festivités du Cinquantenaire.

Etaient présents, le ministre de la promotion de la Femme, Céline Yoda, représentant la Première Dame, Chantal Compaoré, marraine de la cérémonie, le président du Comité national d’organisation, le ministre Clément Sawadogo, le gouverneur des Hauts Bassins, le maire de la ville de Sya et toute la famille de la LONAB mobilisée pour la circonstance. C’est une ambiance bon enfant emprunte de chaleur musicale qui a prévalu tout au long de la soirée relayée par le verbe des deux animateurs d’un soir, Mascotte et Don King.

La cérémonie de tirage qui a été très emballante avec la prestation des artistes bobolais tels le groupe Killé, le reggaeman Jésus (très apprécié des Bobolais), Diabaté et sa Sœur, Diamant ou encore ceux venus de Ouagadougou à l’image de Yeleen, le jeune Keyt, la coqueluche du Séno, Lobo et Faso Kombat, ressemblait vraisemblablement à un cadeau de la nationale de la loterie pour ses fidèles clients. Selon le directeur général de la LONAB, Zembendé Théodore Sawadogo, l’évènement voulu par son institution se veut la concrétisation d’un « partenariat riche d’enseignements tissé entre la LONAB et le Comité national d’organisation des festivités commémoratives de l’indépendance de notre cher et beau pays, le Burkina Faso ».

Il a rappelé que cette tombola lancée en septembre 2010 sur toute l’étendue du territoire national poursuivait entre autres objectifs, de braquer les projecteurs sur la femme burkinabé dans l’évocation du thème « 50 ans de construction d’une nation : souvenir et espérance » en offrant à la majorité des femmes d’être des heureux gagnants. Pour le président du Comité national d’organisation, le ministre Clément Sawadogo, une telle initiative est à saluer et témoigne de l’exemplarité du partenariat actif entre la LONAB et le comité d’organisation du Cinquantenaire.

Pour cette tombola spéciale, quinze parcelles viabilisées offertes par les treize régions du Burkina et deux par le Gouvernorat des Hauts Bassins et 140 millions en espèces étaient en jeu.

Le rituel du tirage s’est déroulé en quatre phases. Le tirage des séries pour départager les gains ; ainsi quatre séries (A, B, C, D) ont été identifiées devant un comité de surveillance de cinq membres et présidé par Paul-Marie Pikbougoum. Il a été ensuite procédé suivant les séries et les numéros des tickets, à l’attribution des lots.

Pour ce qui est du gain financier, un paquet de lots étaient constitué : cinquante mille ( 50 000) lots de deux cent ( 200) F CFA francs CFA, dix mille de cinq cent francs, cinq mille lots de mille francs, cinq cent lots de cinq mille francs CFA, cinquante lots de cinquante mille, vingt lots de cent mille francs CFA . Le gros lot à savoir la somme de cinq millions de francs CFA a été tiré en un seul tour. Le lot est revenu au détenteur du ticket N° 321636. Le tirage des parcelles viabilisé a aussi suivi le placement des séries.

sidwaya.bf/

Investissements indiens en Afrique : frénésie du secteur privé

Afrique investissementsafriqueexpansion.comLa présence de l’industrie indienne est certes plus discrète que celle des Chinois en Afrique, mais elle est tout aussi importante. En effet, comme le voisin chinois, l’Inde portée par le secteur privé, s’est également lancée ces dernières années à la conquête des marchés africains. Mais à la différence de la Chine dont les investissements sont toujours publics et négociés d’État à État, les industriels indiens vont négocier directement avec leurs homologues africains. Ainsi, en l’espace de cinq ans, selon une étude de l’agence Bloomberg, 85 acquisitions et prises de participations ont été réalisées par les entreprises indiennes en Afrique qui ont investi un montant de 16 milliards de dollars dans des secteurs très variés allant de l’énergie aux biens de consommation, en passant par l’industrie du ciment ou du textile.

Le rachat des activités africaines du géant koweïtien de la téléphonie mobile Zain par l’indien Baharti Airtel en juin dernier a souvent été cité comme l’exemple même de cette nouvelle présence indienne en Afrique. Avec cette transaction d’une valeur de 9 milliards de dollars, le groupe est devenu le numéro deux de la téléphonie mobile sur le continent africain. Au même moment, Godrej Consumer Products, un groupe spécialisé dans les produits cosmétiques à bas prix, rachetait le fabricant de savon nigérian Tura dont les produits sont essentiellement commercialisés en Afrique de l’Ouest. Tandis que Tata Hispano, filiale du géant Tata Motors, spécialisé dans la conception et la commercialisation de bus, a annoncé investir plus de 10 millions de dollars dans une chaîne d’assemblage pour augmenter sa production et ses exportations vers l’Afrique subsaharienne. Il a d’ailleurs commencé avec la modernisation de la ligne de train Dakar-Thiès.

De même, Arcelor Mittal a signé avec l’État sénégalais un contrat d’exploitation des mines de fer d’un montant d’environ 900 millions de dollars dans le sud-est du pays. Le groupe de Lakshmi Mittal a fait ainsi du Sénégal, sa porte d’entrée pour ses investissements en Afrique de l’Ouest. Preuve en est, la signature d’un protocole d’accords avec la Société nationale industrielle et minière en Mauritanie. On parle également de la société indienne WACEM qui a investi, en 2009, plus de 130 millions de dollars dans un projet de société d’économie mixte Diamond Cement Mali, chargée de gérer la construction d’une cimenterie dans la région de Gongontery au Mali.

Enfin, dans le but de valoriser et transformer la production cotonnière du Burkina Faso, l’un des groupes indiens spécialisés dans le textile, Alok Industrie, a ouvert le mois dernier, une usine de filature à Bobo-Dioulasso, seconde ville du pays. Considéré comme le leader de la production du coton en Afrique, le pays des hommes intègres va ainsi connaître, selon certains experts, une sorte de révolution avec l’implantation de cette usine qui promet de transformer 12 000 tonnes de fibres par an et de couvrir à long terme toute la chaîne de valeur, de la confection à la commercialisation d’articles en textile. Ce qui permettrait entre autres au Burkina Faso de faire face aux nombreux problèmes liés aux rituelles fluctuations du marché international du coton.

La troisième puissance économique de l’Asie qui a donc accéléré ses acquisitions sur le continent africain ces cinq dernières années, envisage de continuer à accroître ses financements et sa présence dans la réalisation de grands projets. Et depuis quelque temps, le gouvernement indien semble s’être décidé à soutenir son industrie dans ses projets de conquête africaine en tentant d’instaurer davantage des négociations d’État à État, notamment en ce qui concerne les grands projets comme la construction de routes ou de raffineries. Ainsi comme l’a affirmé récemment le ministère indien des Affaires étrangères, faire du continent africain un de leurs principaux partenaires économiques est un objectif politique officiel pour l’Inde.

Général Aboubacar Sangoulé Lamizana De père de l’Armée à deuxième président

Six ans après son accession à l’indépendance, la Haute-Volta changeait de président, à la faveur d’un soulèvement populaire, le 3 janvier 1966. Au nom de l’armée, le général Sangoulé Aboubacar Lamizana prend le pouvoir. En 1980, il sera emporté par un coup d’Etat perpétré par un comité militaire qui porte Saye Zerbo à la tête du pouvoir. Retour sur la vie politique de celui qui est également considéré comme le père fondateur de l’Armée voltaïque.

Pendant quatorze ans, la Haute-Volta est dirigé par celui qui a forgé son armée : Général Aboubacar Sangoulé Lamizana. C’est la première plus longue période de stabilité politique du pays conduite par un homme au parcours plein d’enseignements et de leçon. En 1965, la Haute-Volta traverse un malaise économique qui entraine vers la fin de cette année, une recrudescence de contestation du régime du président Maurice Yaméogo. Les syndicats des travailleurs multiplient les manifestations. Et le 30 décembre 1965, l’Etat d’urgence est décrété au moment où les mouvements sociaux insistent sur la démission du Chef de l’Etat. Le régime de Maurice Yaméogo qui a été pourtant réélu le 30 octobre 1965 à 99,97% des voix, cède finalement aux revendications.

Devant la vacance du pouvoir, les manifestants se tournent vers l’Armée pour assumer la magistrature suprême. Le 3 janvier 1966, Aboubaka Sangoulé Lamizana, alors chef d’Etat-major de l’armée, annonce la chute du régime. Il atténue le malaise économique, restaure les libertés civiques et fait voter, en 1970, une nouvelle constitution encourageant le multipartisme et réduisant le pouvoir des militaires. Né en 1916 à Dianra, Aboubacar Sangoulé Lamizana effectue ses études primaires en Haute-Volta à Tougan, Dédougou et Ouahigouya et à l’école primaire supérieure Blanchot au Sénégal. Admis à l’école des officiers africains à Saint-Louis (Sénégal), il est incorporé le 18 janvier 1936 dans l’armée française comme « tirailleur sénégalais ». Il gravit les différents grades laquelle et combat en Indochine et en Algérie.

Un homme, une ascension, une personnalité

Trois ans plus tard, il obtient ses galons de sous lieutenant. Toutefois, c’est à l’âge de 20 ans qu’il s’est enrôlé dans l’Armée coloniale française. Le 7 août 1947, il épouse, à 31 ans, une fille de 16 ans avec qui il aura 8 enfants. Entre janvier et juin 1950, il est affecté au Centre d’études africaines et asiatiques comme moniteur de langue bambara.

De 1956 à 1959, Aboubakar Sangoulé Lamizana occupe le poste d’adjoint du chef de cabinet militaire dudit gouvernement. Après avoir passé capitaine et après 25 ans de carrière militaire, le futur deuxième chef d’Etat de la Haute-Volta prend sa retraite de l’armée française en 1961. Il réintègre alors l’armée voltaïque. Le 5 août 1960, la Haute-Volta devient indépendante. Le 24 avril 1961, des accords de coopération sont signés avec la France et le poste de chef de bataillon échoit à Lamizana qui devient le premier chef d’état-major des Forces armées voltaïques, le 1er novembre 1961.

Il a eu la lourde charge de porter l’armée nationale sur les fonts baptismaux avec le concours d’autres officiers tel le colonel Yorian Gabriel Somé. Sous sa houlette de chef d’Etat, il fait mentionner, le 14 juin 1970, dans une nouvelle constitution : « Les charges et prérogatives de la République seront assumées par la personnalité militaire la plus ancienne dans le grade le plus élevé ». En décembre 1970, il organise des élections législatives et nomme en février 1971, Gérard Kango Ouédraogo comme Premier ministre.

Les vives querelles entre le Premier ministre et le président de l’Assemblée nationale d’alors, Joseph Ouédraogo entraînent une paralysie de l’Etat. Le 8 février 1974, Aboubacar Sangoulé Lamizana suspend la Constitution. Un gouvernement de Renouveau national est nommé, composé en majorité de militaires, dont Colonel Saye Zerbo, ministre des Affaires étrangères. Cette deuxième République va être mise en péril par des dissensions au sein du parti majoritaire. Elle est remplacée par une troisième en 1977 instituée du 27 novembre 1977. Au premier tour de l’élection présidentielle de mai 1978, le général Sangoulé Lamizana est mis en ballotage par le candidat de l’Union nationale pour la défense de la démocratie (UNDD), le banquier Macaire Ouédraogo.

Une grande première pour un Chef d’Etat en exercice. Il sera néanmoins élu au second tour avec 56,27 % des voix. Comme le mouvement qui l’a conduit au pouvoir en 1966, des grèves, déclenchées par le syndicat des enseignants en 1980, se généralisent. Le 25 novembre, un coup d’Etat militaire perpétré par le Comité militaire de redressement pour le progrès national (CMRPN), renverse Aboubacar Sangoulé Lamizana et établit son ancien ministre des Affaires étrangères, le colonel Saye Zerbo, à sa place de chef de l’Etat.

Le 26 mai 2005, à l’âge de 90 ans, le père de l’armée voltaïque et burkinabé tire sa révérence et « règne » désormais sur le cimetière militaire du quartier Gounghin de Ouagadougou après que son parent à plaisanterie et ancien président, Médecin-Commandant Jean Baptiste Ouédraogo lui en a donné les attributs. En plus de son nom qui a été donné au Building abritant de nombreux ministères au cœur de la capitale burkinabé, le Camp de l’Unité à Ouagadougou a été rebaptisé « Camp Général Aboubakar Sangoulé Lamizana » pour entretenir de façon durable la mémoire de ce soldat hors pair et de ce grand homme d’Etat unanimement reconnu et admiré pour son humilité, sa modestie, son humanisme et sa sagesse. Un pan important de sa vie est dévoilé, pour la postérité, dans ses mémoires écrits de ses propres mains en deux tomes sous le titre : « Trente ans sous la brèche ».

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Gouvernement : voici la liste du gouvernement Aké N`Gbo

Présidence


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© Reuters
M. Désiré Tagro a rendu public la composition du nouveau gouvernement du premier ministre Aké N`Gbo.

- Président de la République: SEM Laurent Gbagbo

1 - Premier ministre, Ministre du Plan et du développement, chef du gouvernement :
Aké N`Gbo Gilbert Marie

2 - Garde des Sceaux, Ministre de la Justice et des libertés:
Yanon Yapo

3 - Ministre de la Défense Ministre de la Défense :
Alain Dogou

4 - Ministre de l`intérieur:
Emile Guiriéoulou

5 - Ministre des Affaires étrangères:
Alcide Djédjé

6 - Ministre de l`Economie et des finances:
Dalo Noël Laurent Désiré

7 - Ministre des Mines:
Augustin Kouadio Koumoué

8 - Ministre de la Santé et de la lutte contre le SIDA:
Mme Christine Adjobi

9 - Ministre de la Construction et de l`urbanisme:
Yapo Atsé Benjamin

10 - Ministre de l`Agriculture:
Coulibaly Issa malick

11 - Ministre de l`équipement et de l`assainissement:
Ahoua Don Mello

12 - Ministre des transports:
N`Goua Abi Blaise

13 - Ministre de l`Education nationale:
Ahne Jacqueline lohouès épouse Oble

14 - Ministre de l`Enseignement technique:
Angèle Gnonsoa

15 - Ministre de l`Environnement et des eaux et forêts:
Koffi Koffi Lazare

16 - Ministre de la Fonction publique:
Elisabeth Badjo Djécoury épouse Dago

17 - Ministre de la jeunesse, de la formation professionnelle et de l`emploi:
Charles Blé Goudé

18 - Ministre de l`Industrie et du développement du secteur privé:
Philippe Attey

19 - Ministre de la Femme, de la famille et de l`enfant:
Akissi Danielle Boni Claverie

20 - Ministre des Techniques de l`information et de la communication:
Ettien Amoakon

21 - Ministre de la communication :
Ouattara Gnonzié

22 - Ministre de la Culture:
Aplhonse Voho Sahi

23 - Ministre de la Recherche scientifique:
Kata Kéké

24 - Ministre des sport:
Franck Guéi

25 - Ministre du commerce :
Touré Amara

26 - Ministre du tourisme et de l`artisanat:
Kouamé Sécré Richard

27 - Ministre de la solidarité, de la reconstruction et de la cohésion sociale:
Kouamé Anne Gnahoré

28 - Ministre du travail:
Nyamien Messou

29 - Ministre délégué auprès du ministre de l`économie et des finances, chargé du budget:
Katinan Koné Justin

30 - Ministre délégué auprès du ministre de l`éducation nationale chargé de l`enseignement supérieur:
N`Guessan Yao Thomas

31 - Secrétaire d`Etat chargé de la vie scolaire et estudiantine:
Mme Lago Daleba Odette

32 - Secrétaire d`Etat chargé de la sécurité sociale:
Georges Armand Alexis

33 - Secrétaire d`Etat chargé des handidapés:
Dogo Raphaël

34 - Secrétaire d`Etat chargé des victimes de guerre:
Dosso Charles Rodel

Déjà six intoxications au monoxyde de carbone


Déjà six intoxications au monoxyde de carbone en Haute-Garonne
Déjà six intoxications au monoxyde de carbone en Haute-Garonne

ladepeche.frLa période de froid que nous venons de vivre a été marquée par un retour en force des intoxications au monoxyde de carbone dans le département de la Haute-Garonne.

C'était le 12 décembre 1999, le banquet annuel des chasseurs d'Arnaud-Guilhem touchait à sa fin lorsque le premier commensal a perdu connaissance. En tout 36 chasseurs intoxiqués au monoxyde de carbone ont terminé la nuit à l'hôpital de Saint-Gaudens avant de regagner leur domicile le lendemain matin. Cette spectaculaire intoxication a marqué les esprits à l'agence régionale de santé de Midi-Pyrénées qui recense chaque année les cas d'intoxication au monoxyde de carbone.

Des accidents dont la fréquence augmente à mesure que chutent les courbes de température. Au cours des deux semaines qui viennent de s'écouler, huit cas d'intoxication ont ainsi été recensés en Midi-Pyrénées, et depuis l'arrivée des premiers frimas six habitants de la Haute-Garonne, se sont laissés surprendre par ce gaz incolore inodore et sans saveur qui a tué deux personnes en 2009 dans la région et a déjà fait une victime midi-pyrénéenne depuis le début de l'hiver 2010. Trois des six intoxications recensées en Haute-Garonne depuis le début de l'hiver étaient directement liées à l'utilisation d'un poêle à pétrole. Au cours de l'hiver 2009-2010 les poêles à pétrole ont été à l'origine d'une vingtaine d'intoxications dans la région. « Car ces petits chauffages d'appoint ne disposent pas de cheminée d'évacuation et ne doivent donc être utilisés que très ponctuellement », explique Bernard Papaix, technicien à l'Agence régionale de santé. Comme dans les statistiques nationales les trois autres cas étaient liés à des chaudières mal réglées, mal installées ou mal entretenues.

Sur le papier, le monoxyde de carbone de carbone (CO) est dangereux pour tout le monde. Mais dans les faits, explique le docteur Valérie Schwoebel de l'agence régionale de santé : « les personnes à faible revenu sont plus exposées car elles se chauffent par intermittence, ont recours aux chauffages d'appoint et ne font pas nécessairement entretenir leurs chaudières ».


Le chiffre : -30 %

Baisse > intoxications. Entre 2004 et 2008, le nombre des intoxications liées au monoxyde de carbone a chuté de 30 %. Une baisse substantielle qui résulte des campagnes de préventions régulièrement conduites à l'entrée de l'hiver.


La phrase

« Le poêle à pétrole doit être utilisé comme appoint dans une pièce correctement aérée et de façon intermittente. » Bernbard Papaix, technicien à l'agence régionale de santé


Intoxiqués lors de la tempête

L'augmentation du nombre des intoxications au monoxyde de carbone est sans doute un des effets les plus ignorés de la tempête Klaus qui a déferlé sur la France et le sud ouest le 25 janvier 2009. Car les coupures d'électricités dues aux ruptures de lignes qui se sont prolongées durant une quinzaine de jours ont généralisé l'usage des groupes électrogènes. Mais beaucoup de particuliers mal informés ont utilisé ces groupes qui fonctionnent grâce à un moteur à explosion à l'intérieur de leur domicile ou de leur garage.

Résultat, en 2009, le nombre régional de victimes du dioxyde de carbone qui est de 150 en année moyenne a bondi à 271 victimes। « ce qui nous donne 121 intoxications directement imputables aux effets de la tempête. Sur l'ensemble du pays, on enregistre un doublement du nombre des victimes en 2009 en raison de cette tempête. », explique le docteur Valérie Schwoebel médecin à l'agence régionale de santé de Midi-Pyrénées.