18 juin, 2013

Syrie: un jeune Italien tué aux côtés des rebelles


Syrie: un jeune Italien tué aux côtés des rebellesUn jeune Italien, qui était poursuivi en Italie pour recrutement à des fins de terrorisme, a été tué dans des combats aux côtés des rebelles syriens, rapporte mardi la presse italienne.
Giuliano Ibrahim Delnevo, âgé de 23 ou 24 ans, selon les journaux, et originaire de Gênes, dans le nord de l'Italie, aurait été identifié grâce au passeport italien retrouvé dans sa poche.
Giuliano,  avait fait l'objet d'une enquête pour recrutement à des fins de terrorisme, a indiqué le procureur de Gênes, Michele Di Lecce, cité par le site internet du quotidien La Repubblica.
Selon le Corriere della Sera, le jeune homme serait entré en Syrie en 2012 en passant par la Turquie et, une fois dans le pays, il aurait rejoint les rangs des combattants tchétchènes qui opèrent en Syrie.
Le ministère italien des Affaires étrangères, interrogé par l'AFP, a gardé le silence.
250 missiles "Konkurs" fournis au front Nosra!!
250 missiles Par ailleurs, une source bien informée liée à l'ASL citée par le site Irib, une première cargaison de missiles Konkurs vient d'arriver en Syrie.
Il s'agit de 250 missiles et c'est le premier convoi d'armes lourdes. C’est la Turquie qui a transité cette cargaison dont s'est accaparé l'un des groupes extrémistes, Ahrar al Cham, chargée de la distribution des convois d'armes lourdes.
Outre ces missiles anti-chars, la milice vient de recevoir 1000 obus de mortier B10.  Ahrar al Chaam est l'une des milices liées au Front Al Nosra que la Maison Blanche est en train d'armer d'armes lourdes bien qu'elle l'ait mise sur sa liste noire.
C’est sous ce prétexte du gaz sarin utilisé par le régime syrien qu'Obama envoie des armes lourdes aux terroristes!

Source: Divers

Syrie: le G8 accouche d’un accord a minima

Après deux jours de dures tractations, le sommet du G8 a accouché mardi d’un accord a minima sur la Syrie, qui appelle à l’organisation “dès que possible” d’une conférence de paix, mais laisse en suspens toutes les questions clés pour le règlement du conflit.
Avec ses formulations floues ou ambigües, la déclaration finale du G8 sur la Syrie reflète les profondes divergences entre Moscou, soutien indéfectible du régime de Damas, et les Occidentaux, qui appuient l’opposition syrienne.
Pendant les deux jours du sommet de Lough Erne en Irlande du Nord, les Occidentaux d’un côté et le président russe Vladimir Poutine de l’autre se sont écharpés sur la Syrie, multipliant critiques et piques réciproques.
“Parvenir à un accord n’a pas été facile”, a reconnu le Premier ministre britannique David Cameron, hôte du sommet, évoquant des discussions “franches” entre les dirigeants.
A peine le sommet terminé, Vladimir Poutine a d’ailleurs de nouveau évoqué la possibilité pour son pays de livrer de nouvelles armes au régime syrien, donnant un premier coup de boutoir au consensus de façade obtenu au G8.
“Nous restons engagés à trouver une solution politique à la crise”, indique le G8 dans sa déclaration, affirmant sa détermination à l’organisation “dès que possible” de la conférence dite de Genève 2, dans les limbes depuis son annonce début mai par Moscou et Washington.
Cette conférence, censée rassembler autour de la même table des représentants des belligérants syriens, devra permettre la mise en place d’“un gouvernement transitoire formé par consentement mutuel et ayant les pleins pouvoirs exécutifs”, souligne le texte.
Cette formule avait déjà été actée il y a un an au cours d’une première réunion à Genève, mais n’a jamais été mise en oeuvre car elle ne précise pas le sort du président syrien Bachar al-Assad, dont le départ est réclamé par l’opposition.
Si la déclaration du G8 laisse la porte ouverte à un avenir pour les forces de sécurité, notamment militaires, du régime, qui “doivent être préservées ou rétablies”, il est “impensable qu’Assad joue un quelconque rôle dans l’avenir de son pays”, a martelé M. Cameron.
Or, les Russes ont répété à Lough Erne que “seuls les Syriens” pouvaient décider de l’avenir de leur pays.
Et dans un entretien mardi avec le Frankfurter Allgemeine Zeitung (FAZ), Bachar al-Assad a affirmé que quitter le pouvoir dans le contexte actuel serait une “trahison nationale”.
Menace terroriste et armes chimiques.
Le G8 a par ailleurs pris acte du poids grandissant des jihadistes dans la rébellion, s’inquiétant de “la menace grandissante du terrorisme et de l’extrémisme en Syrie et de la nature de plus en plus intercommunautaire du conflit”. Une formule sur laquelle pourra s’appuyer Damas, qui n’a de cesse de répéter qu’il lutte contre des “terroristes”.
Enfin, les dirigeants du G8 ont condamné “tout usage d’armes chimiques en Syrie” et demandé l’accès de la mission d’enquête de l’ONU au territoire syrien, que Damas a jusqu‘à présent refusé.
La question des armes chimiques est revenue sous les projecteurs ces deux dernières semaines, Paris, Londres puis Washington ayant accusé le régime d’avoir utilisé du sarin (un liquide volatil neurotoxique). Moscou n’a pas jugé ces preuves convaincantes, mais a finalement souscrit à la condamnation générale contenue dans la déclaration.
“Les mots seuls ne stopperont pas la souffrance”, a reconnu David Cameron, mais “chaque jour sans conférence est un jour de violences en plus”.
Les dirigeants du G8 vont par ailleurs débloquer une aide humanitaire d’un milliard et demi de dollars pour la Syrie et les pays voisins.
Sur le terrain, la guerre se poursuivait, notamment dans la zone de Damas, où les troupes loyales au régime tentaient mardi d‘écraser les bastions rebelles autour de la capitale, d’après une ONG syrienne.
Le conflit en Syrie a fait 93.000 morts depuis mars 2011, selon l’ONU, et il y a désormais plus d’1,6 million de réfugiés.
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Brésil: la Présidente à l‘écoute des revendications de la rue”


La présidente brésilienne Dilma Rousseff s’est déclarée mardi à l‘écoute des revendications “de la rue”, au lendemain de manifestations historiques qui ont réuni plus de 250.000 personnes dans le pays.
“Ces voix de la rue doivent être écoutées”, a déclaré Mme Rousseff lors d’un discours au Palais présidentiel à Brasilia.
“Mon gouvernement écoute ces voix en faveur du changement. Il est mobilisé et engagé en faveur de la transformation sociale”, a-t-elle ajouté, alors que d’autres manifestations sont convoquées cette semaine dans le pays, dès ce mardi à Sao Paulo.
“Les voix de la rue souhaitent plus de citoyenneté, de santé, de transports, d’opportunités”, a souligné la présidente de gauche, saluant le caractère globalement pacifique des manifestations de lundi.
Elle a assuré “comprendre que les exigences de la population changent au fur et à mesure que nous transformons le Brésil, que nous augmentons la richesse, l’accès à l’emploi et à l‘éducation”.
Avec l’essor économique et social du pays qui s’est hissé aux rang de septième puissance économique mondiale au cours da la dernière décennie, “ont surgi de citoyens qui réclament plus et ont droit à plus”, a analysé le dirigeante brésilienne.
Le Brésil a été secoué lundi par les plus importantes manifestations sociales dans le pays depuis 20 ans, dont certaines ont violemment dégénéré dans la soirée, à Rio de Janeiro et Belo Horizonte ou Porto Alegre.
Les protestaires sont en majorité des jeunes diplomés de la classe moyenne et sans appartenance politique qui se mobilisent sur les réseaux sociaux.
La fronde est né il y a une dizaine de jours d’un mouvement
de grogne d’abord limité contre l’augmentation du prix des transports publics. Elle s’est amplifiée après la violente répression policière de certaines manifestations.
Au-delà des prix des transports publics, les manifestants s’insurgent contre la piètre qualité de certains service publics de base pendant que le pays dépense de milliards pour organiser le Mondial de football l’an prochain et les Jeux Olympiques de Rio en 2016.
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Australie, Iran et Corée du Sud se qualifient pour le Mondial 2014

Le Monde.fr avec AFP
L'équipe d'Iran, le 18 juin à Ulsan en Corée du Sud.

L'Australie, l'Iran et la Corée du Sud se sont qualifiés mardi 18 juin pour le Mondial 2014 au Brésil, empochant les trois derniers des quatre billets directs décernés par la zone Asie. Le Japon étant déjà qualifié depuis le 4 juin.

En battant la Corée du Sud (1-0), l'Iran était sûr de se qualifier sans tenir compte de l'autre résultat. Mais pas la Corée du Sud, qui a dû attendre la fin de l'autre match du groupe A qui se déroulait en même temps (à 2 minutes d'écart) pour lever les bras au ciel.
UNE SCÈNE SURRÉALISTE
Et les Sud-Coréens ont sué à grosses gouttes dans les dernières secondes. Ils ne sont qualifiés que grâce à leur différence de buts (+ 6 contre + 5) aux dépens de l'Ouzbékistan, large vainqueur du Qatar (5-1) dans l'autre match.
La scène fut surréaliste quand Carlos Queiroz, le sélectionneur portugais de l'Iran, a chambré le banc sud-coréen quand ce dernier serrait les dents, priant pour que l'Ouzbékistan n'aggrave pas le score. La Corée du Sud et l'Iran rejoignent les deux autres équipes qualifiées sur le terrain jusqu'ici, l'Australie et le Japon, tous pensionnaires de la zone Asie. Le Brésil, hôte en 2014, est qualifié d'office.
LES "GUERRIERS TAEGUK"
L'Ouzbékistan, après sa démonstration contre le Qatar (5-1), termine 3e du groupe A. L'équipe saura à la fin du match entre la Jordanie et Oman (16 heures GMT) laquelle de ces deux équipes du groupe B il affrontera en barrage continental. Le vainqueur ira en barrage intercontinental contre le 5e de la zone Amsud.
La Corée du Sud se qualifie pour la 9e fois de son histoire pour un Mondial. Le Brésil sera le 8e Mondial consécutif où apparaîtront les "guerriers Taeguk". La première participation des Sud-Coréens remonte à l'édition en Suisse en 1954. Il avait fallu ensuite aux "tigres d'Asie" patienter 32 ans avant de retrouver l'épreuve reine en 1986 et s'y abonner sans faute depuis.
UNE CONNOTATION GÉOPOLITIQUE
La meilleure performance de ce représentant asiatique le plus fidèle au Mondial reste la demi-finale jouée lors de l'édition 2002 conjointement organisée avec le Japon. "Les Diables rouges", autre surnom de la sélection, alors emmenés par le coach néerlandais Guus Hiddink, n'avaient été stoppés qu'aux portes de la finale par l'Allemagne.
En 2010, en Afrique du Sud, la Corée du Sud avait accédé pour la première fois de son histoire à la phase à élimination directe d'un Mondial loin de son sol. L'aventure s'était terminée cette fois en 8e de finale. L'Iran se qualifie pour sa part pour la 4e fois à un Mondial. La "Melli" n'a jamais franchi le 1er tour dans une phase finale de Coupe du monde. Un des faits d'armes des Perses reste la victoire contre les Etats-Unis (2-1), match lourd de connotations géopolitiques, au Mondial 1998 en France.
C'est le seul succès de l'Iran dans une phase finale de Coupe du monde. Plus tôt dans la journée mardi, l'Australie s'était qualifiée en battant laborieusement l'Irak (1-0) sous la pluie de Sydney. C'est la 4e fois de leur histoire que les "socceroos" se qualifient pour un Mondial. Leur meilleure performance reste un 8e de finale atteint en 2006 en Allemagne.

Smartphone : Huawei affiche ses ambitions haut de gamme avec l'Ascend P6

Business : Le fabricant chinois espère marquer les esprits avec un terminal Android présenté comme le plus fin du marché.
Méthodiquement, Huawei et ZTE, les deux principaux fabricants chinois de smartphones, appliquent leur stratégie. De simples fournisseurs de terminaux low cost en marque blanche, ils affichent aujourd'hui de fortes ambitions avec des smartphones vendus sous leur nom, smartphones qui montent progressivement en gamme.
L'objectif est clair, en finir avec une image un peu bas de gamme et se positionner sur le premium afin d'installer durablement leurs marques. Si la marque blanche génère du volume, le smartphone doit de son côté créer de la valeur et surtout installer une vraie identité afin de séduire les opérateurs et les consommateurs occidentaux.
Une stratégie plutôt gagnante puisque les deux géants sont désormais dans le Top 5 des vendeurs de smartphones dans le monde.
ZTE a montré les muscles lors du dernier Mobile World Congress avec le Grand Memo et son écran de 5,7 pouces. Quant à Huawei, il vient d'organiser à Londres un événement pour annoncer son Ascend P6 présenté comme le smartphone le plus fin du marché.
 
Doté d'un écran de 4,7 pouces (1280 x 720), il n'accuse que 6,2 mm d'épaisseur pour un poids de 120 grammes malgré une coque en alu brossé. Animé par Android 4.2.2 (épaulé par la surcouche Emotion maison), il embarque un processeur quad-core cadencé à 1,5 GHz, 2 Go de RAM et 8 Go de stockage.
Le capteur avant se hisse à 8 mégapixels, celui à l'arrière propose 5 mégapixels. On trouve également une puce NFC, la 3G+ mais pas la 4G qui arrivera dans une nouvelle version du terminal. Un peu dommage pour un mobile qui entend se hisser au niveau des plus grands.

Avec ce type de smartphone haut de gamme (qui sera lancé cet été), Huawei (et ZTE) entendent surtout convaincre les opérateurs européens de mieux les référencer (et donc de les subventionner) afin de se poser en alternative des géants actuels. Il faut dire que son prix sera un argument de poids : 399 euros nu... Orange sera ainsi de la partie.

Mali: accord signé entre le pouvoir et les rebelles touareg


Le pouvoir malien et les rebelles touareg occupant Kidal, dans le nord du Mali, ont signé mardi à Ouagadougou un accord en vue de permettre la tenue de la présidentielle du 28 juillet, a constaté un journaliste de l’AFP.
L’accord a été signé, pour Bamako, par le ministre malien de l’Administration territoriale, le colonel Moussa Sinko Coulibaly, et par Bilal Ag Acherif et Algabass Ag Intalla au nom des deux mouvements touareg, en présence du président burkinabè Blaise Compaoré, médiateur dans la crise malienne.
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Le G8 esquive le sort d'Assad dans son communiqué final

ENNISKILLEN, Irlande du Nord (Reuters) - Les chefs d'Etat et de gouvernement des pays du G8 appellent à la tenue de négociations le plus rapidement possible pour résoudre le conflit en Syrie mais la Russie a obtenu qu'ils ne mentionnent pas le sort du président Bachar al Assad dans leur communiqué final mardi.
Les discussions sur le dossier syrien ont été particulièrement âpres, Vladimir Poutine se retrouvant très déterminé, malgré les pressions de ses partenaires pour qu'il modère son soutien au président Assad.
Le président russe a refusé toute mention dans le communiqué qui aurait impliqué une mise à l'écart de Bachar al Assad ou une modération du soutien de la Russie au président syrien. Pourtant, le président américain Barack Obama et les dirigeants occidentaux ont souvent présenté le départ du chef de l'Etat syrien comme faisant partie de la solution au conflit.
Dans leur communiqué, les membres du G8 précisent qu'ils restent "déterminés" à trouver "une solution politique à la crise, basée sur une vision d'une Syrie démocratique" et comprenant toutes les parties au conflit.
Ils sont également d'accord pour organiser à Genève une conférence de paix sur la Syrie "aussitôt que possible". A Enniskillen, où était organisé le sommet du G8 en Irlande du Nord, on soulignait de source proche des discussions que cette conférence de Genève, initialement prévue pour juin, puis pour juillet, pourrait ne pas se tenir avant août.
Les dirigeants du G8 (Etats-Unis, Japon, Allemagne, France, Grande-Bretagne, Italie, Canada et Russie) appellent aussi les autorités syriennes et l'opposition à s'engager à démanteler toutes les organisations affiliées à Al Qaïda.
Ils s'engagent aussi à fournir une aide humanitaire de 1,5 milliard de dollars (1,1 milliard d'euros) pour soulager la population syrienne.
La guerre civile en Syrie, qui commencé en mars 2011 comme un simple mouvement de protestation, a fait au moins 93.000 morts, selon les Nations unies.
COMBATS ACHARNES
Pour le président russe, forcer le président Assad à se retirer aurait des conséquences désastreuses, non seulement pour la Syrie mais aussi pour tout le Proche-Orient, à un moment où n'existe aucun plan précis de transition.
Barack Obama a toutefois déclaré à la fin du sommet qu'il était important de construire une forte opposition en Syrie capable de prendre les rênes du pays en cas de départ de Bachar al Assad.
Vladimir Poutine a assuré qu'il ne s'était pas senti isolé lors de ce sommet. Il a par ailleurs réitéré ses critiques au sujet des projets occidentaux de livraisons d'armes aux insurgés, qui pourraient selon lui être un jour utilisées en Europe, tout en défendant les relations entre Moscou et Damas dans le domaine de l'armement.
Le fait que le communiqué appelle à la fin des combats en Syrie représente tout de même un changement de position de Vladimir Poutine, a estimé que Premier ministre canadien Stephen Harper.
Début mai, Russes et Américains ont lancé conjointement l'idée d'une nouvelle conférence internationale à Genève en vue de trouver une solution au conflit. Depuis, les forces de Bachar al Assad ont repris la main dans les opérations militaires, notamment grâce à la prise de la ville stratégique de Koussaïr, avec l'aide des chiites du Hezbollah libanais soutenus par l'Iran.
Les rebelles sont pour leur part soutenus par les Etats-Unis, l'Union européenne, la Turquie et certains Etats du Golfe.
Mardi, des combats acharnés ont été signalés dans et à la périphérie nord d'Alep, capitale économique de la Syrie. Des combats ont également lieu à Damas, Homs, Hama, Deraa et à Daïr az Zour, dans l'est de la Syrie.
A Moscou, le ministre russe des Affaires étrangères, Sergueï Lavrov, avait tenu à rappeler mardi matin que l'opposition syrienne n'avait pas à poser de conditions préalables à sa participation à la conférence internationale proposée. Les rebelles avaient notamment exigé pour venir à Genève que le futur départ d'Assad soit acté par la communauté internationale.
"Nous nous opposons de la manière la plus catégorique à ce que la future conférence soit un acte public de capitulation de la part de la délégation gouvernementale syrienne", a dit le chef de la diplomatie russe.
Guy Kerivel et Danielle Rouquié pour le service français, édité par Bertrand Boucey

Le Maroc, une nouvelle terre d’asile pour les espagnols

RABAT (© 2013 Afriquinfos) – Les chiffres pour l’année 2012 renversent les préjugés sur les flux d’émigration que l’on croyait toujours en destination de l’Espagne. Le phénomène inversé s’en trouve davantage renforcé que la crise dure en Espagne.
Le Maroc, une nouvelle terre d’asile pour les espagnols
CC by Lam19. Photo d'Abdel-Ilah Benkiran à la conférence de presse du PJD (Parti de la Justice et du Développement).
Le taux de chômage croissant en Espagne et des salaires rigides à la baisse incitent beaucoup d’espagnols à s’expatrier. En partie, cela concerne 62% de travailleurs supplémentaires d’entreprises espagnoles ou marocaines qui ont été envoyés par leur entreprise au Maroc en deux ans.
« Il est vrai qu’il y a une majorité catalane et andalouse, mais les proportions sont presque les mêmes pour toutes les régions d’Espagne (…) il y a même des familles entières qui viennent », nous confie Mme Amal Boussouf, la directrice de la chambre de commerce de Tanger.
Les chiffres vérifient ce phénomène d’émigration, notamment le consulat espagnol confirme cette hausse avec  5% en plus d’espagnols inscrits en deux ans. Cependant, beaucoup d’espagnols vivent au Maroc sans être inscrits, y compris à la Sécurité Sociale, ce sont des espagnols qui rentrent en Espagne tous les trois mois et qui renouvellent leur visa touristique.
En effet,  selon diverses sources, c’est la proximité entre les deux pays qui permet à de nombreux espagnols de ne pas se détacher fiscalement de leur pays ou des recensements municipaux tout en constituant leur fortune au Maroc.
Le ministère de l’Intérieur espagnol a d’ailleurs demandé à ces espagnols de régulariser leur situation.
Les travailleurs ne passent pas forcément par les canaux habituels des chambres de commerce car ils trouvent facilement du travail dans les secteurs qualifiés tels que la grande restauration, l’architecture, l’enseignement des langues et l’ingénierie confirme la directrice de la chambre de commerce de Tanger : « Il ne s’agit pas seulement d’ouvriers ».
Pour décrire ces opportunités, Abdelillah Benkiran, chef du gouvernement marocain, déclare : « Il y a beaucoup de choses à faire au Maroc pour les espagnols, ce sera un plaisir de recevoir nos amis espagnols, pas seulement pour les entreprises du pays ».

L’Ethiopie met en danger la sécurité nationale de l’Egypte

LE CAIRE (© 2013 Afriquinfos) – Les tensions autour du partage de l’exploitation du bassin du Nil ne sont pas nouvelles dans la région de l’Afrique de l’Est mais elles s’intensifient ces dernières semaines avec le démarrage de la construction de « Grande Renaissance », le barrage sur le Nil Bleu en Ethiopie près de la frontière du Soudan.
L’Ethiopie met en danger la sécurité nationale de l’Egypte
CC by Heinz Albers. Photo d'une des rives du Nil près d'Algikia, en Egypte.
Il faut savoir que le Nil Bleu rejoint le Nil Blanc à Khartoum pour former le Nil, soit 85% des eaux qui traversent le Soudan puis l’Egypte avant de se jeter dans la Méditerranée.
La construction du barrage à commencer le 28 mai par simple décision de l’Ethiopie et sera très certainement inauguré en 2016 si les travaux avancent comme prévu.
Ce barrage hydro-électrique qui devrait coûter 3,2 milliards d’euros à l’Ethiopie lui permettrait de produire une quantité d’électricité équivalente à au moins cinq réacteurs nucléaires, ce qui en ferait le barrage le plus puissant d’Afrique et l’Ethiopie le premier producteur d’électricité.
Il est prévu que le barrage dévie le Nil Bleu sur 500 mètres et qu’il s’étende sur 1 780 mètres.
En avril 2011, l’Egypte semblait être conciliante sur le projet éthiopien, mais depuis la fuite d’« un rapport secret » dénonçant un « déficit d’eau de 44,7 milliards de mètres cubes en quatre ans » et la rumeur selon laquelle l’Ethiopie demanderait à Israël de financer le projet, Morsi décide de s’opposer à l’avancée des travaux portant atteinte à la « sécurité nationale » du pays.
Le gouvernement se réunit alors le 29 mai pour rappeler qu’il s’était opposé « à tout projet qui pourrait affecter le débit du fleuve ».
En effet, l’autosuffisance alimentaire de l’Egypte dépend de l’approvisionnement du fleuve en eau douce pour l’irrigation des cultures. Les conséquences révélées au grand jour par les médias privés sont les suivantes : une sécheresse de 1,2 million de feddans (ou demi-hectare) et la perte de 6 millions d’emplois dans l’agriculture. La production de l’électricité baisserait également de 20 à 40% selon des spécialistes de l’université au Caire.
L’Egypte revendique ses droits historiques de 1929 et 1959 avec le Soudan, lors de la colonisation britannique, qui leur accordait 87% du débit du fleuve, et un droit de véto pour le Caire s’il jugeait un projet contraire à ses intérêts.
Or le 13 juin, l’Ethiopie a ratifié l’accord sur l’Initiative pour le Bassin du Nil (IBN) datant de 1999 et signé en 2011 avec dix autres pays de la région. L’IBN remet en cause notamment le traité de 1959 pour un partage équitable des eaux du Nil.
L’Ethiopie continue d’affirmer qu’il n’y aura pas d’effets néfastes pour l’Egypte : « Le but est de détourner le fleuve de quelques mètres, puis de le laisser reprendre son cours normal », selon Mihret Debebe, directeur général de la compagnie publique d’électricité.
Cependant l’Egypte devrait peut-être renoncer à son auto-suffisance pour le bien de la région.
L’Egypte, qui n’a pas été consulté pour ce dernier accord et dont le président subit les pressions populaires, veut désormais s’acharner à bloquer le projet, quitte à intervenir militairement en Ethiopie : « Toutes les options sont ouvertes et de pressions, y compris militaires, sur Addis-Abeba sont possibles », déclare le ministre de la défense, le maréchal Sissi.
Le ministre égyptien des Affaires Etrangères devrait se rendre prochainement en Ethiopie pour exposer le point de vue de l’Egypte sur la question et pour apaiser les tensions.

Tunisie Le scandale de l’huile cancérigène ne fait que commencer

Huile de palme - (photo - legrandvillage.com)
Une action de Greenpeace contre la production de l'huile de palme en Indonésie (photo d'archive)
Le scandale naissant de l'huile cancérigène commence à faire des vagues et risque d'éclabousser en haut lieu. Le ministère de la Santé vient en effet de diligenter une enquête et a entamé des analyses poussées sur l'huile de palme importée en Tunisie depuis une dizaine d'années et qualifiée de "cancérigène" par l'association «20 millions de consommateurs» dont le président a révélé les soupçons.
Selon Zouheir Ben Jemaa, président de cette association, l'Office national de l'huile importe de l'huile qui s'avérerait cancérigène. Cette huile de palme est importée d'Indonésie et de Malaisie, depuis une dizaine d'années. Les conditions de stockage de cette huile dans des barils rouillés et exposés au soleil auraient de graves conséquences selon Ben Jemaa qui ajoute que les conventions internationales interdisent l'huile de palme à cause de ses composants cancérigènes.
Ces révélations ont été faites sur les colonnes du journal Attounsia.
Prenant l'affaire très au sérieux, le ministère de la Santé a aussitôt réagi par la voix de Mohamed Rabhi, directeur de l'Hygiène qui a annoncé récemment sur Shems FM l'ouverture d'une enquête et une batterie de tests.
Qu'en est-il vraiment ? Quels sont les responsables ? Nous ne devrions pas tarder à le savoir.

webdo.tn

Turquie: interpellations en série - Erdogan enterre la contestation

La police turque a multiplié mardi les arrestations à travers le pays après avoir mis fin à trois semaines de manifestations parfois violentes contre le gouvernement. Le Premier ministre Recep Tayyip Erdogan a salué l'action des forces de l'ordre contre "les terroristes, les anarchistes et les émeutiers".
Dans la nuit de lundi à mardi, les policiers ont tiré des grenades lacrymogènes et utilisé des canons à eau à Ankara pour disperser des centaines de manifestants rassemblés dans le quartier de Kizilay, qui abrite de nombreux ministères.
Le ministre de l'Intérieur Muammer Güler a précisé que 62 personnes avaient été arrêtées à Istanbul et 23 à Ankara dans le cadre d'une opération préparée de longue date contre "l'organisation terroriste MLKP (Parti communiste marxiste-léniniste). Celle-ci avait également participé aux manifestations du parc Gezi".
Le barreau d'Istanbul a de son côté fait état de l'arrestation de quelque 90 membres du Parti socialiste des opprimés (ESP), une petite formation active dans les manifestations. Les médias turcs ont quant à eux rapporté l'interpellation de 30 personnes à Ankara, 13 à Eskisehir (nord-ouest) et des descentes de police dans 18 autres provinces.
Hommage aux policiers
Prenant la parole au Parlement devant les élus de son Parti pour la justice et le développement (AKP), le Premier ministre a rendu hommage à l'action des forces de l'ordre pendant plus de deux semaines de troubles. "Je remercie encore et encore la police pour sa patience et son bon sens", a-t-il lancé, justifiant son recours massif aux gaz lacrymogènes.
Selon lui, la police "a adopté une attitude démocratique contre la violence systématique et a passé avec succès le test de la démocratie". Les forces de l'ordre ont arrêté près de 600 personnes dimanche à Istanbul et Ankara.


(ats /

G8: le coup de gueule de Vladimir Poutine à Lough Erne sur le cas Assad



Vladimir Poutine, David Cameron et Barack Obama
Vladimir Poutine, David Cameron et Barack Obama à Lough Erne
LOUGH ERNE, Irlande du Nord – Coup de froid lors du sommet du G8 cet après-midi. Il était 14h30 heure anglaise. Visiblement, apprendre à un vieux singe à faire la grimace est illusoire. David Cameron et Barack Obama viennent de l’apprendre à leurs dépends. En effet, la Russie ne transigera jamais sur le dossier syrien face à l’obsession ridicule de vouloir gagner sur tapis vert en évinçant le président syrien Bachar al-Assad.
Vladimir Poutine, le président russe vient de pousser une gueulante qui fera date. Alors que le Premier ministre britannique David Cameron finissait son speech en arguant que l’Occident pouvait bien s’entendre avec la Russie pour résoudre politiquement la crise syrienne, il était resté silencieux. Ensuite, Barack Obama le président américain s’est exprimé. On sentit que les deux hommes s’étaient concertés, menaçant toujours d’armer les terroristes et mettant de façon voilée la non-exécution de leur projet à une seule condition: le départ de Bachar al-Assad. François Hollande le président français envisageait quant à lui la constitution d’un Gouvernement de transition sans Assad.
 Alors que les fraudeurs disaient espérer que le sommet du G8 de Lough Erne établirait un feuille de route claire pour mettre fin à la "guerre civile" sanglante en Syrie, pour Vladimir Poutine, ils sont allés trop loin. Prenant la parole, le président russe Vladimir Poutine  a simplement anéanti leur plan machiavélique. Il a insisté en précisant qu’il ne pouvait pas soutenir une conférence de paix convoquée sur l’hypothèse que le président syrien Bachar al-Assad se retirerait. C’est dit.
Pour finir, il a indiqué qu’il était désormais hors de question de parler d’un plan post-Assad. Pour lui et les Russes, c’est chacun des deux parties qui devraient être en mesure de choisir les membres de sa propre délégation en cas de conférence de paix dite de Genève 2 . S’il a des conditions, a-t-il affirmé, c’est que les autres ne veulent nullement faire la paix…
Conscient sans doute que l’armée syrienne est entrain de gagner la guerre, refusant que le coup nazi de Libye ne soit réédité en Syrie, Vladimir Poutine vient de mettre fin à la falsification qui fait désormais office de pourparlers de paix avec des conditions. Ils n’ont désormais plus que le choix d’armer ceux qui retourneront leurs armes contre eux demain…


Comment l’Europe aide les dissidents syriens ?


IRIB- Depuis les entraînements militaires de la France aux terroristes jusqu’aux rapports étroits avec les chefs de l’opposition,
les chancelleries occidentales dont la France n’ont lésiné sur rien pour apporter un soutien appuyé aux dissidents syriens. Et cela dans un contexte où les importantes défaites de ces derniers et leur impuissance à renverser l’ordre syrien, a confronté les occidentaux à énorme point d’interrogation. Le site libanais Al-Manar a examiné dans une série d’articles intitulée « Comment l’Europe aide les dissidents syriens ? », signés   Nassal Hamadeh, les modalités des interactions des pays occidentaux avec les rebelles syriens. Il a écrit à ce propos : il est rare dans l’histoire internationale que des groupes politiques qui se sont dressé contre les ordres arabes, bénéficient, comme les dissidents syriens, du soutien des chancelleries occidentales notamment de la France et de la Grande-Bretagne, de sorte que qu’elles mettent leur diplomatie au service des groupes dissidents. Il ne reste aucune  organisation ou  instance internationale, depuis le Conseil de sécurité jusqu’à l’Union européenne, où ces pays n’ont pas évoqué le dossier syrien, leur demandant de défendre tous les groupes dissidents sans exception même le front Al-Nosra. En outre, la France a entraîné les dissidents syriens en Jordanie et dans certaines bases du Qatar ; ce que le Canard enchaîné a reconnu depuis le début de la guerre en Syrie.
De même la France a fait acheminer des équipements de télécommunications modernes à destination des dissidents syriens, dans le nord du pays. Il s’agit des appareils et équipements satellitaires, avec lesquels les groupes armés syriens pourront recevoir directement des satellites des renseignements sur les agissements de l’armée syrienne, les patrouilles, le plan de ses déploiements et dispersions.
Depuis le déclenchement de la crise en Syrie, la France a tenté de déployer ses sbires au sein des groupes dissidents syriens notamment la coalition des opposants ; de sorte que Paris a employé ses mercenaires au sein de toutes les missions et les coalitions que le Qatar avait fondées.
De même Paris a été l’hôte de la quasi-totalité des groupes dissidents syriens et il a aussi préparé le plan de la fuite de l’ex-commandant de la garde nationale, le général de brigade Manaf Talas ; selon les dires des responsables français, Paris a renoncé à ce plan. Il a aussi essayé d’obtenir une part égale à celle des Frères musulmans syriens dans la coalition des dissidents. Ce alors qu’auparavant, un responsable de haut rang du ministère français des AE a annoncé la semaine dernière, lors d’un point de presse avec les journalistes arabes que la France est contre la présence Haytham Manaa à la conférence Genève 2. Il semblerait que cette décision de Paris puise dans les bonnes relations de Haytham Manaa, président de la commission de coordination des dissidents syriens à l’étranger avec la Russie et ses rapports tendus avec Doha ; tout au long de la crise syrienne, les diplomates français en relation avec les dissidents européens n’ont eu de cesse de critiquer certaines figures des courants de dissidents syriens pro-occidentaux. A ce propos, un haut diplomate européen, directement en rapport avec les dissidents syriens n’a pas caché, lors d’un entretien avec Al-Manar à Paris, sa déception envers les opposants syriens. Ce responsable européen qui a requis l’anonymat a énuméré des points qui ont toujours été envisagés par les défenseurs occidentaux notamment français des dissidents syriens, des points qui ont intensifié la déception envers ces groupes :
1-   L’absence d’un leadership uni et homogène au sein de l’armée syrienne libre (ASL)
2-   La crainte de l’infiltration des appareils sécuritaires de l’armée régulière syrienne à l’ASL
3-   Ahmed Moaz al-Khatib ne parviendra jamais à travailler avec un groupe de travail organisé d’autant plus qu’il a des tendances individuelle qui ont surpris tout le monde notamment avec son plan présenté à la réunion d’Istanbul, au terme duquel il a demandé le dialogue avec l’ordre syrien et la démission de Bachar Assad et de 500 personnalités de l’ordre syrien. Ce plan a été présenté alors que les dissidents syriens se trouvaient à 500 mètres de Moaz al-Khatib à Istanbul et ignoraient tout de ce plan.
4-   L’absence  des jeunes parmi les dissidents est vraiment une question notable dans cette question ; en effet la coalition des dissidents syriens est composée des retraités et des directeurs qui ont un certain âge.

Obama sceptique sur une action militaire américaine majeure en Syrie


Le président des Etats-Unis Barack Obama a exprimé  son scepticisme sur toute action militaire américaine majeure en Syrie, comme la mise en place d'une zone d'exclusion aérienne, doutant que cela puisse modifier le cours du conflit.
  
"Si vous instaurez une zone d'exclusion aérienne, il se peut que vous ne régliez pas le problème à l'intérieur de cette zone", a déclaré M. Obama dans un entretien diffusé lundi soir par la télévision publique américaine PBS.
  
Au cours de cette interview enregistrée dimanche à la Maison Blanche avant son départ pour le sommet du G8 en Irlande du Nord, M. Obama répond au journaliste de PBS, Charlie Rose: "Il est difficile pour vous de comprendre la complexité de la situation et la manière dont nous ne devons pas nous précipiter dans une guerre de plus au Moyen-Orient".
  
M. Obama s'exprimait après que l'un de ses conseillers à la Maison Blanche eut clairement accusé jeudi le régime syrien d'avoir utilisé du gaz sarin contre les rebelles et promis en conséquence un "soutien militaire" aux insurgés.
  
Mais l'exécutif américain n'a pas détaillé la forme que pourrait prendre cette aide "militaire", des analystes pronostiquant des livraisons d'armes légères qui seraient bien insuffisantes pour modifier l'équilibre des forces sur le terrain.
  
"J'ai dit que j'allais accroître le soutien tant à l'opposition politique que militaire. Je n'ai pas précisé exactement ce que nous faisons et je ne vais pas le faire dans cette émission", a prévenu M. Obama.
  
Marqué par l'Irak et l'Afghanistan et donc réticent depuis deux ans à engager les Etats-Unis dans une opération militaire en Syrie, le président Obama a longuement détaillé sur PBS les "options" et les "conséquences" d'une intervention telles qu'elles lui sont exposées la "Situation Room" de la Maison Blanche.

Si vous mettez en place un couloir humanitaire, êtes-vous en fait tenus d'empêcher uniquement les avions d'entrer dans ce couloir, ou également les missiles?", interroge M. Obama.
  
"Au quel cas, cela signifie-t-il que vous devez éliminer les armements à Damas et être donc prêts à bombarder Damas? Et que se passe-t-il en cas de victimes civiles?", s'est encore demandé le président américain.
  
Quant aux sites d'armes chimiques du régime du président Bachar al-Assad, "est-ce que nous les avons cartographiés pour être sûrs que nous lâchons pas une bombe sur un site d'armes chimiques qui finissent par tuer des civils, ce qui est exactement ce que nous essayons d'éviter", a encore dit M. Obama.
  
Malgré l'affaiblissement rapide de la rébellion syrienne face aux forces armées de Damas, M. Obama s'est encore montré dubitatif quant à un renversement de la situation sur le terrain grâce à "des armes anti-hélicoptères ou anti-chars" qui seraient livrées par Washington.
  
Le président américain est sous pression depuis des mois d'élus républicains, comme le sénateur John McCain, mais aussi de hauts responsables de son administration pour fournir une aide létale conséquente à la rébellion syrienne.
  
Washington s'en tient pour l'instant à une aide non létale de 250 millions de dollars.
  
La Maison Blanche a annoncé lundi depuis le G8 300 millions de dollars de plus d'aide humanitaire, portant l'assistance humanitaire américaine totale à 810 millions de dollars.
  
Les Etats-Unis "ont des intérêts importants là-bas (en Syrie) et pas seulement humanitaires", a assuré M. Obama. "Nous ne pouvons pas avoir une situation chaotique dans un pays frontalier majeur comme la Jordanie, elle-même
frontalière d'Israël", a rappelé le président. Pour ce qui est du dossier nucléaire iranien, le président américain Barack Obama voit des signes "positifs" avec l'élection du président iranien Hassan Rohani, notamment sur le nucléaire, mais exclut de lever les sanctions contre Téhéran, dans un entretien diffusé lundi soir par la télévision publique américaine.
  
"Je pense que cela traduit la volonté du peuple iranien d'avancer dans une autre direction (...) Vous avez clairement en Iran une soif pour collaborer avec la communauté internationale d'une manière plus positive", a déclaré le président américain interrogé par le journaliste vedette de la chaîne PBS, Charlie Rose.
  
Cet entretien, diffusé lundi soir, avait été enregistré dimanche à la Maison Blanche avant le départ de M. Obama pour le sommet du G8 en Irlande du Nord.
  
"M. Rohani, qui a remporté l'élection (présidentielle iranienne), a fait part, je crois, de son intérêt pour modifier l'approche de l'Iran sur beaucoup de questions internationales (...) Je crois possible que les Iraniens décident d'accepter notre offre pour que nous ayons une relation sur un mode plus sérieux et plus substantiel", a ajouté M. Obama.

almanar.com.lb

Genève-2: Assad appelle à interdire de livrer des armes à l'opposition

Genève-2: Assad appelle à interdire de livrer des armes à l'opposition

Les participants à la prochaine conférence Genève-2 doivent s'entendre pour interdire la livraison d'armes aux rebelles syriens, a déclaré le président syrien Bachar el-Assad dans une interview accordée au Frankfurter Allgemeine Zeitung (FAZ) et publiée mardi.
"Si les participants à la conférence réussissent (et c'est ce que nous espérons) à interdire de livrer des armes en Syrie et à arrêter l'infiltration de terroristes, ce serait un début de succès", a indiqué le chef de l'Etat syrien, ajoutant que des représentants de 29 nationalités différentes combattaient actuellement aux côtés des terroristes.
"La solution politique (de la crise syrienne) est basée sur l'arrêt de l'infiltration de terroristes et de livraisons d'armes en Syrie. Nous espérons que la conférence de Genève évoquera ces questions. Si une telle décision y est prise, je considérerai la conférence comme couronnée de succès.
Sinon, elle est vouée à l'échec", a souligné le président syrien.
Le 7 mai dernier à Moscou, les chefs de diplomatie russe et américaine Sergueï Lavrov et John Kerry ont convenu de convoquer une nouvelle conférence internationale sur le règlement du conflit en Syrie. Ce forum doit faire suite à celui de juin 2012. La nouvelle conférence - appelée "Genève 2" - aura également lieu dans cette ville suisse, sa date n'ayant pas encore été fixée.

Espionnage. Edward Snowden: "Le Gouvernement américain veut me tuer"



Edward Snowden
Edward Snowden
Edward Snowden était en chat, hier, avec les lecteurs du journal britannique The Guardian. Réfugié à Hong Kong, il a répondu aux lecteurs pendant deux heures, caché dans un lieu tenu secret. Refusant d’être qualifié d’agent chinois, il a annoncé qu’il avait de nouvelles révélations à faire.
Edward Snowden, en faisant état d’autres révélations à venir, empêche les autorités américaines de dormir. Il a déclaré que la prochaine publication de ses révélations arrivent, à moins qu’il ne soit emprisonné ou mort. Répondant à une question de savoir s’il avait plus de secrets, l’ancien agent a écrit:
«Tout ce que je peux dire maintenant est que, le gouvernement américain ne pourra pas étouffer cette affaire en m’emprisonnant ou en me tuant. La vérité est en marche. "
Il a ajouté qu’il est déjà condamné et que son procès ne peut être équitable:
«Le gouvernement américain, tout comme ils l’ont fait avec d’autres dénonciateurs, a immédiatement et de façon prévisible détruit toute possibilité d’un procès équitable en déclarant ouvertement que j’étais coupable de trahison et que la divulgation des secrets est un acte criminel, et, même si c’est inconstitutionnel,  c’est un crime impardonnable. Ce n’est pas ça la justice, et il serait stupide de se porter volontaire pour de la prison. Mieux vaut être à l’extérieur ".
On se souvient qu’il avait donné le 11 juin dernier, ses motivations dans l’audio en dessous.

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Un super-ordinateur chinois N°1 mondial


Le super-ordinateur chinois Tianhe-2 s'est hissé à la première place du classement mondial Top-500, laissant loin derrière, en 4e place, le champion japonais

Le super-ordinateur chinois Tianhe-2 s'est hissé à la première place du classement mondial Top-500, laissant loin derrière, en 4e place, le champion japonais "K", une rétrogradation qui motive au centuple les Nippons pour revenir en tête. | Damien Meyer

Le super-ordinateur chinois Tianhe-2 s'est hissé à la première place du classement mondial Top-500, laissant loin derrière, en 4e place, le champion japonais "K", une rétrogradation qui motive au centuple les Nippons pour revenir en .
Tianhe-2, de l'Université chinoise de technologie de défense, a atteint une performance de calcul de 33,86 petaflop/s (33,86 millions de milliards d'opérations par seconde), tandis que le nippon "K" (à prononcer Kei)a plafonné à 10,51 petaflop/s, selon le classement Top-500 annoncé lundi durant une conférence sur les super-calculateurs à Leipzig (Allemagne).

Qui plus est, Tianhe-2 a atteint ce niveau deux ans avant l'objectif fixé, souligne l'organisme chargé d'établir le palmarès.
Derrière Tianhe-2 arrivent deux américains, Titan, qui était premier lors du précédent classement, et Sequoia, qui avait pris ce rang suprême six mois plus tôt (en juin 2012), reléguant alors "K" au second rang.
"K" était resté auparavant premier durant un an: il avait pris la tête en juin 2011 et l'avait conservée dans le hit-parade établi en novembre suivant.
"K" avait alors marqué les esprits et renforcé l'ego nippon. C'était en effet la première fois depuis juin 2004 qu'un supercalculateur japonais était premier. Il avait battu à plates-coutures un rival chinois (Tianhe-1A, 2,56 pétaflops) et un américain (Jaguar).
Cette fois, c'est l'inverse et, du coup, cela titille les Japonais, comme le montre une réflexion d'un responsable du ministère nippon des sciences: "ce n'est qu'une performance de vitesse", signifiant par là que, contrairement aux Chinois, les Japonais, eux, se préoccupent non seulement de la puissance de calcul mais aussi de l'électricité consommée, sachant qu'un super-ordinateur est un engin énorme et très "énergivore".
La presse nippone se plaît en outre à souligner que Tianhe-2 est destiné à calculer des trajectoires de missiles ou autres usages militaires, tandis que les modèles japonais sont conçus pour les simulations de catastrophes naturelles ou le développement de nouveaux médicaments.
Reste que l'émulation qui naît de la reconquête de la première place par les Chinois va pousser les Japonais à mettre les bouchées doubles sur les futures générations de super-ordinateurs, avec des puissances encore démultipliées.
Le classement TOP500, créé en 1993, est mis à jour deux fois par an, en juin et novembre.

Syrie : le Croissant-Rouge qatari fournisseur d’armes aux rebelles

IRIB- Les services de renseignements de l’armée libanaise ont arrêté, il y a quelques jours, un nommé Mahmoud, un Jordanien de 43 ans, porteur d’une fausse carte d’identité le faisant passer pour un réfugié palestinien, Ahmed Jabir, né en 1981.
Les enquêtes préliminaires ont montré que cet homme figure parmi ceux qui apportent un soutien financier et logistique aux groupes extrémistes. Selon un rapport du journal libanais, Al-Akhbar, les inspecteurs ont été  surpris des aveux de cette personne, qui a explicitement avoué, sans aucune pression, ses actes criminels et comment il s’est impliqué dans les activités terroristes. Il a reconnu qu’il a reçu 2 millions 200 mille dollars de la part de Khaled Diyab, responsable du Croissant-Rouge du Qatar, pour les donner à un Libanais dans la vallée de Bekka, qui a formé l’association des musulmans sans frontières. Ce dénommé Mahmoud a ensuite acheté via ce Libanais 30 RPG pour 900 mille dollars et 300 obus pour 300 mille dollars et les a envoyés clandestinement en Syrie par un trafiquant syrien qui, à son tour, a remis les armes à un Syrien dans la région d’Al-Gouteh à Rif de Damas.

Les F-16 américains dans le ciel syrien


IRIB- «  Six avions F-16 américains ont violé, lundi, l'espace aérien syrien »,
a révélé une source de sécurité jordanienne. «  Ces avions sont entrés, lundi à 18 :00 H dans le ciel syrien et ont survolé une distance de 5 km dans l'espace aérien de ce pays », toujours selon cette source qui précise que toute cette opération n'a duré qu'une minute». «  L'entrée des avions américains ne s'était pas faite d'une manière intentionnelle, ces avions pourraient entrer par erreur dans le ciel syrien et les pilotes avaient, immédiatement, rectifié leur itinéraire et avaient changé de cap vers la

Les insectes bientôt dans nos assiettes ?

ROME (© 2013 Afriquinfos) - Déjà consommés dans plusieurs pays d’Afrique, les insectes pourraient représenter une solution convaincante à l’alimentation animale en Europe et dans le monde pour les années à venir, face à une population grandissante et à la raréfaction des ressources.
Les insectes bientôt dans nos assiettes ?
Les insectes sont dégoûtants ? Question de point de vue. En tout cas, d’après l’Organisation Mondiale de l’Alimentation (FAO, Rome), ils sont surtout nutritifs, digestes et accessibles. D’ailleurs, 2 milliards d’êtres humains s’en nourrissent déjà, principalement en Afrique, en Asie et en Amérique.
Tout comme les énergies fossiles, la nourriture est une ressource qui s’épuise face aux besoins de plus en plus colossaux d’une humanité en croissance exponentielle et à la raréfaction des terres cultivables. L’alimentation animale, notamment, devient de plus en plus rare, et donc de plus en plus chère.
Cette réalité amène certaines sociétés innovantes à miser sur ce marché aussi surprenant que prometteur. C’est le cas d’AgriProtein Technologies, en Afrique du Sud, , qui a reçu le prix de l’innovation pour l’Afrique grâce à ses élevages de mouches comestibles permettant de produire de la farine d’insectes pour le bétail.
Ynsect, une start-up française qui s’est lancée il y a deux ans sur le filon, espère bien rencontrer le même succès. Elle met au point depuis deux ans de la farine à base d’insectes, principalement à partir de scarabées et de mouches. Le raffinage des insectes donne également d’intéressants coproduits, tels les carapaces, qui ont leur utilité en pharmacie, biomatériaux, cosmétiques et traitement des eaux usées, ou encore les déjections d’insectes, excellents fertilisants.
Les réglementations européennes constituent encore un obstacle à ce secteur si prometteur, sans parler de l’extrême réticence des populations occidentales à prendre des fourmis pour casse-croûte.
Pourtant, l’entomophagie – la consommation d'insectes – pourrait bien être notre bouée de secours dans un monde menacé de surpopulation. A vos livres de recettes !