Un
jeune Italien, qui était poursuivi en Italie pour recrutement à des
fins de terrorisme, a été tué dans des combats aux côtés des rebelles
syriens, rapporte mardi la presse italienne. Giuliano Ibrahim Delnevo, âgé de 23 ou 24 ans, selon les journaux, et originaire de Gênes, dans le nord de l'Italie, aurait été identifié grâce au passeport italien retrouvé dans sa poche. Giuliano, avait fait l'objet d'une enquête pour recrutement à des fins de terrorisme, a indiqué le procureur de Gênes, Michele Di Lecce, cité par le site internet du quotidien La Repubblica. Selon le Corriere della Sera, le jeune homme serait entré en Syrie en 2012 en passant par la Turquie et, une fois dans le pays, il aurait rejoint les rangs des combattants tchétchènes qui opèrent en Syrie. Le ministère italien des Affaires étrangères, interrogé par l'AFP, a gardé le silence. 250 missiles "Konkurs" fournis au front Nosra!! Par ailleurs, une source bien informée liée à l'ASL citée par le site Irib, une première cargaison de missiles Konkurs vient d'arriver en Syrie. Il s'agit de 250 missiles et c'est le premier convoi d'armes lourdes. C’est la Turquie qui a transité cette cargaison dont s'est accaparé l'un des groupes extrémistes, Ahrar al Cham, chargée de la distribution des convois d'armes lourdes. Outre ces missiles anti-chars, la milice vient de recevoir 1000 obus de mortier B10. Ahrar al Chaam est l'une des milices liées au Front Al Nosra que la Maison Blanche est en train d'armer d'armes lourdes bien qu'elle l'ait mise sur sa liste noire. C’est sous ce prétexte du gaz sarin utilisé par le régime syrien qu'Obama envoie des armes lourdes aux terroristes! |
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les chancelleries occidentales
dont la France n’ont lésiné sur rien pour apporter un soutien appuyé aux
dissidents syriens. Et cela dans un contexte où les importantes
défaites de ces derniers et leur impuissance à renverser l’ordre syrien,
a confronté les occidentaux à énorme point d’interrogation. Le site
libanais Al-Manar a examiné dans une série d’articles intitulée
« Comment l’Europe aide les dissidents syriens ? », signés Nassal
Hamadeh, les modalités des interactions des pays occidentaux avec les
rebelles syriens. Il a écrit à ce propos : il est rare dans l’histoire
internationale que des groupes politiques qui se sont dressé contre les
ordres arabes, bénéficient, comme les dissidents syriens, du soutien des
chancelleries occidentales notamment de la France et de la
Grande-Bretagne, de sorte que qu’elles mettent leur diplomatie au
service des groupes dissidents. Il ne reste aucune organisation ou
instance internationale, depuis le Conseil de sécurité jusqu’à l’Union
européenne, où ces pays n’ont pas évoqué le dossier syrien, leur
demandant de défendre tous les groupes dissidents sans exception même le
front Al-Nosra. En outre, la France a entraîné les dissidents syriens
en Jordanie et dans certaines bases du Qatar ; ce que le Canard enchaîné a reconnu depuis le début de la guerre en Syrie.
De même la France a fait acheminer des équipements de
télécommunications modernes à destination des dissidents syriens, dans
le nord du pays. Il s’agit des appareils et équipements satellitaires,
avec lesquels les groupes armés syriens pourront recevoir directement
des satellites des renseignements sur les agissements de l’armée
syrienne, les patrouilles, le plan de ses déploiements et dispersions.
Depuis le déclenchement de la crise en Syrie, la France a tenté de
déployer ses sbires au sein des groupes dissidents syriens notamment la
coalition des opposants ; de sorte que Paris a employé ses mercenaires
au sein de toutes les missions et les coalitions que le Qatar avait
fondées.
De même Paris a été l’hôte de la quasi-totalité des groupes
dissidents syriens et il a aussi préparé le plan de la fuite de
l’ex-commandant de la garde nationale, le général de brigade Manaf
Talas ; selon les dires des responsables français, Paris a renoncé à ce
plan. Il a aussi essayé d’obtenir une part égale à celle des Frères
musulmans syriens dans la coalition des dissidents. Ce alors
qu’auparavant, un responsable de haut rang du ministère français des AE a
annoncé la semaine dernière, lors d’un point de presse avec les
journalistes arabes que la France est contre la présence Haytham Manaa à
la conférence Genève 2. Il semblerait que cette décision de Paris puise
dans les bonnes relations de Haytham Manaa, président de la commission
de coordination des dissidents syriens à l’étranger avec la Russie et
ses rapports tendus avec Doha ; tout au long de la crise syrienne, les
diplomates français en relation avec les dissidents européens n’ont eu
de cesse de critiquer certaines figures des courants de dissidents
syriens pro-occidentaux. A ce propos, un haut diplomate européen,
directement en rapport avec les dissidents syriens n’a pas caché, lors
d’un entretien avec Al-Manar à Paris, sa déception envers les opposants
syriens. Ce responsable européen qui a requis l’anonymat a énuméré des
points qui ont toujours été envisagés par les défenseurs occidentaux
notamment français des dissidents syriens, des points qui ont intensifié
la déception envers ces groupes :
1- L’absence d’un leadership uni et homogène au sein de l’armée syrienne libre (ASL)
2- La crainte de l’infiltration des appareils sécuritaires de l’armée régulière syrienne à l’ASL
3- Ahmed Moaz al-Khatib ne parviendra jamais à travailler avec un
groupe de travail organisé d’autant plus qu’il a des tendances
individuelle qui ont surpris tout le monde notamment avec son plan
présenté à la réunion d’Istanbul, au terme duquel il a demandé le
dialogue avec l’ordre syrien et la démission de Bachar Assad et de 500
personnalités de l’ordre syrien. Ce plan a été présenté alors que les
dissidents syriens se trouvaient à 500 mètres de Moaz al-Khatib à
Istanbul et ignoraient tout de ce plan.
4- L’absence des jeunes parmi les dissidents est vraiment une
question notable dans cette question ; en effet la coalition des
dissidents syriens est composée des retraités et des directeurs qui ont
un certain âge.