18 juin, 2013

G8: le coup de gueule de Vladimir Poutine à Lough Erne sur le cas Assad



Vladimir Poutine, David Cameron et Barack Obama
Vladimir Poutine, David Cameron et Barack Obama à Lough Erne
LOUGH ERNE, Irlande du Nord – Coup de froid lors du sommet du G8 cet après-midi. Il était 14h30 heure anglaise. Visiblement, apprendre à un vieux singe à faire la grimace est illusoire. David Cameron et Barack Obama viennent de l’apprendre à leurs dépends. En effet, la Russie ne transigera jamais sur le dossier syrien face à l’obsession ridicule de vouloir gagner sur tapis vert en évinçant le président syrien Bachar al-Assad.
Vladimir Poutine, le président russe vient de pousser une gueulante qui fera date. Alors que le Premier ministre britannique David Cameron finissait son speech en arguant que l’Occident pouvait bien s’entendre avec la Russie pour résoudre politiquement la crise syrienne, il était resté silencieux. Ensuite, Barack Obama le président américain s’est exprimé. On sentit que les deux hommes s’étaient concertés, menaçant toujours d’armer les terroristes et mettant de façon voilée la non-exécution de leur projet à une seule condition: le départ de Bachar al-Assad. François Hollande le président français envisageait quant à lui la constitution d’un Gouvernement de transition sans Assad.
 Alors que les fraudeurs disaient espérer que le sommet du G8 de Lough Erne établirait un feuille de route claire pour mettre fin à la "guerre civile" sanglante en Syrie, pour Vladimir Poutine, ils sont allés trop loin. Prenant la parole, le président russe Vladimir Poutine  a simplement anéanti leur plan machiavélique. Il a insisté en précisant qu’il ne pouvait pas soutenir une conférence de paix convoquée sur l’hypothèse que le président syrien Bachar al-Assad se retirerait. C’est dit.
Pour finir, il a indiqué qu’il était désormais hors de question de parler d’un plan post-Assad. Pour lui et les Russes, c’est chacun des deux parties qui devraient être en mesure de choisir les membres de sa propre délégation en cas de conférence de paix dite de Genève 2 . S’il a des conditions, a-t-il affirmé, c’est que les autres ne veulent nullement faire la paix…
Conscient sans doute que l’armée syrienne est entrain de gagner la guerre, refusant que le coup nazi de Libye ne soit réédité en Syrie, Vladimir Poutine vient de mettre fin à la falsification qui fait désormais office de pourparlers de paix avec des conditions. Ils n’ont désormais plus que le choix d’armer ceux qui retourneront leurs armes contre eux demain…


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