Le super-ordinateur chinois Tianhe-2 s'est hissé à la première place du classement mondial Top-500, laissant loin derrière, en 4e place, le champion japonais "K", une rétrogradation qui motive au centuple les Nippons pour revenir en tête. | Damien Meyer
Le super-ordinateur chinois Tianhe-2
s'est hissé à la première place du classement mondial Top-500, laissant
loin derrière, en 4e place, le champion japonais "K", une
rétrogradation qui motive au centuple les Nippons pour revenir en tête.
Tianhe-2, de l'Université chinoise de technologie de défense, a atteint une performance de calcul de 33,86 petaflop/s (33,86 millions de milliards d'opérations par seconde), tandis que le nippon "K" (à prononcer Kei)a plafonné à 10,51 petaflop/s, selon le classement Top-500 annoncé lundi durant une conférence sur les super-calculateurs à Leipzig (Allemagne).
Qui plus est, Tianhe-2 a atteint ce niveau deux ans avant l'objectif fixé, souligne l'organisme chargé d'établir le palmarès.
Derrière Tianhe-2 arrivent deux américains, Titan, qui était premier lors du précédent classement, et Sequoia, qui avait pris ce rang suprême six mois plus tôt (en juin 2012), reléguant alors "K" au second rang.
"K" était resté auparavant premier durant un an: il avait pris la tête en juin 2011 et l'avait conservée dans le hit-parade établi en novembre suivant.
"K" avait alors marqué les esprits et renforcé l'ego nippon. C'était en effet la première fois depuis juin 2004 qu'un supercalculateur japonais était premier. Il avait battu à plates-coutures un rival chinois (Tianhe-1A, 2,56 pétaflops) et un américain (Jaguar).
Cette fois, c'est l'inverse et, du coup, cela titille les Japonais, comme le montre une réflexion d'un responsable du ministère nippon des sciences: "ce n'est qu'une performance de vitesse", signifiant par là que, contrairement aux Chinois, les Japonais, eux, se préoccupent non seulement de la puissance de calcul mais aussi de l'électricité consommée, sachant qu'un super-ordinateur est un engin énorme et très "énergivore".
La presse nippone se plaît en outre à souligner que Tianhe-2 est destiné à calculer des trajectoires de missiles ou autres usages militaires, tandis que les modèles japonais sont conçus pour les simulations de catastrophes naturelles ou le développement de nouveaux médicaments.
Reste que l'émulation qui naît de la reconquête de la première place par les Chinois va pousser les Japonais à mettre les bouchées doubles sur les futures générations de super-ordinateurs, avec des puissances encore démultipliées.
Le classement TOP500, créé en 1993, est mis à jour deux fois par an, en juin et novembre.
Tianhe-2, de l'Université chinoise de technologie de défense, a atteint une performance de calcul de 33,86 petaflop/s (33,86 millions de milliards d'opérations par seconde), tandis que le nippon "K" (à prononcer Kei)a plafonné à 10,51 petaflop/s, selon le classement Top-500 annoncé lundi durant une conférence sur les super-calculateurs à Leipzig (Allemagne).
Qui plus est, Tianhe-2 a atteint ce niveau deux ans avant l'objectif fixé, souligne l'organisme chargé d'établir le palmarès.
Derrière Tianhe-2 arrivent deux américains, Titan, qui était premier lors du précédent classement, et Sequoia, qui avait pris ce rang suprême six mois plus tôt (en juin 2012), reléguant alors "K" au second rang.
"K" était resté auparavant premier durant un an: il avait pris la tête en juin 2011 et l'avait conservée dans le hit-parade établi en novembre suivant.
"K" avait alors marqué les esprits et renforcé l'ego nippon. C'était en effet la première fois depuis juin 2004 qu'un supercalculateur japonais était premier. Il avait battu à plates-coutures un rival chinois (Tianhe-1A, 2,56 pétaflops) et un américain (Jaguar).
Cette fois, c'est l'inverse et, du coup, cela titille les Japonais, comme le montre une réflexion d'un responsable du ministère nippon des sciences: "ce n'est qu'une performance de vitesse", signifiant par là que, contrairement aux Chinois, les Japonais, eux, se préoccupent non seulement de la puissance de calcul mais aussi de l'électricité consommée, sachant qu'un super-ordinateur est un engin énorme et très "énergivore".
La presse nippone se plaît en outre à souligner que Tianhe-2 est destiné à calculer des trajectoires de missiles ou autres usages militaires, tandis que les modèles japonais sont conçus pour les simulations de catastrophes naturelles ou le développement de nouveaux médicaments.
Reste que l'émulation qui naît de la reconquête de la première place par les Chinois va pousser les Japonais à mettre les bouchées doubles sur les futures générations de super-ordinateurs, avec des puissances encore démultipliées.
Le classement TOP500, créé en 1993, est mis à jour deux fois par an, en juin et novembre.
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