04 juillet, 2011

L'Iran prêt à coopérer avec l'Egypte sur le dossier nucléaire

TEHERAN (Xinhua) - Le négociateur en chef sur le dossier nucléaire iranien, Saeed Jalili, a déclaré que l'Iran était prêt à coopérer avec l'Egypte sur le programme nucléaire pacifique, a rapporté lundi le site internet de la chaîne IRIB.
L'Iran prêt à coopérer avec l'Egypte sur le dossier nucléaire

"Nous sommes totalement disposés à coopérer et à échanger nos connaissances et expériences avec l'Egypte dans le cadre de l'Agence internationale de l'énergie atomique (AIEA)", a indiqué M. Jalili, cité par la chaîne.

Tous membres de l'AIEA, l'Iran et l'Egypte partagent l'envie de profiter de l'énergie nucléaire comme moyen pacifique de coopération. Ils s'opposent au développement des armes à destruction massive, a-t-il ajouté.

Afrique: la Grande-Bretagne promet plus de 60 millions de dollars contre la famine

LONDRES (© 2011 AFP) - La Grande-Bretagne a promis plus de 60 millions de dollars d'aide alimentaire à l'Ethiopie après la mise en garde des Nations unies selon laquelle des pays de la Corne de l'Afrique faisaient face à une famine à la suite de la pire sécheresse en 60 ans.
Afrique: la Grande-Bretagne promet plus de 60 millions de dollars contre la famine

© AFP Tony Karumba. Des femmes Borana remplissent des bidons de lait de chamelle avant de l'envoyer à Nairobi, au Kenya, le 8 juin 2011

Le Secrétaire international au développement, Andrew Mitchell, a dit que l'aide de 38 millions de livres versée au Programme alimentaire mondial (PAM) de l'ONU, équivalente à 61 millions de dollars ou 42 millions d'euros, permet de nourrir 1,3 million de gens et de soigner 329.000 enfants dénutris et mères.

"Pas par sa faute, la Corne de l'Afrique fait face à une sécheresse sévère causée par l'absence de pluies", a dit à la BBC M.Mitchell.

"Notre pays agit rapidement et de façon décisive en Ethiopie pour que cette crise ne dégénère pas en catastrophe. Nous allons fournir de la nourriture de première urgence à 1,3 million de gens durant les trois prochains mois. Cette situation nécessite une réponse internationale et la Grande-Bretagne appelle la communauté internationale a fournir des secours rapides et effectifs", a-t-il ajouté.

Une saison sèche inhabituelle, combinée avec une hausse des prix des aliments a conduit à de graves déficits alimentaires dans la Corne de l'Afrique.

"Plus de dix millions de personnes sont affectés par la sécheresse d'une façon ou d'une autres", a dit Elizabeth Byrs, porte-parole d'OCHA (Office pour la Coordination des Affaires humanitaires) de l'ONU.

"Nous pensons que la situation de la sécheresse dans certaines régions est la pire depuis 60 ans", a-t-elle ajouté.

Les prix alimentaires dans certains secteurs du Kenya sont en hausse de 80% par rapport à la moyenne des cinq dernières années, alors qu'en Ethiopie, l'indice des prix à la consommation a fait une bon de près de 41%.

Malgré la situation, l'ONU peine à trouver des financements.

L'appel de fonds 2011 pour Djibouti (39 millions de dollars) n'était financé fin juin qu'à 30%. Celui pour la Somalie (529 millions de dollars) qu'à 50% et celui pour le Kenya (525 millions) à 54%.

Selon les données de l'ONU, la sécheresse touche notamment 3,2 millions de personnes au Kenya, 2,6 millions en Somalie, 3,2 millions en Ethiopie et 117.000 à Djibouti.

Débâcle des Etalons cadets : Le ministre attend des explications

Les Etalons cadets sont rentrés le jeudi 30 juin 2011 de leur périple mexicain où ils sont sortis prématurément de la coupe du monde de leur catégorie. Une arrivée qui n’a rien à voir avec le retour triomphal des champions d’Afrique de la CAN rwandaise.

Dans la vie d’un sportif, les moments les plus difficiles sont de croiser le regard de ses supporteurs lorsqu’on revient d’une débâcle à une compétition. Malheureusement, les Etalons cadets ont dû subir cette pénible situation. De retour du Mexique après leur élimination précoce de la coupe du monde, nos gamins ont regagné le bercail. Pas celui de l’enfant prodige mais celui de l’humiliation. Malgré tout, ils n’ont pas été orphelins puisqu’ils ont été accueillis, somme toute, par un maigre public, et aussi le ministre des Sports, Yacouba Ouédraogo.

Ce dernier a tout de même eu les mots justes pour encourager les garçons : « Nous avons suivi votre parcours, vous n’avez pas fait au pays, mais nous n’oublions pas que vous êtes les champions d’Afrique. Ce n’est pas la fin du monde et vous restez dignes ». Cependant, le colonel Yac pense qu’il y a eu des manquements et il a promis de régler des choses au retour du président de la Fédération burkinabè de football. Il faisait allusion d’une part au manque de cohésion au sein de l’encadrement technique et surtout à cette histoire de documents administratifs incohérents qui ont été envoyés à la FIFA (mélange dans l’âge de certains joueurs). « En tout cas, des sanctions vont tomber » a-t-il lâché.

Les joueurs, eux, ont regretté leur prestation. Pour le gardien, Séni Ouédraogo, « c’est la loi du football, il y a des passages à vides ». Cependant, il souhaite vivement l’instauration d’une compétition de jeunes pour donner du temps de jeu aux joueurs sélectionnés. Le capitaine, Sounkalo Sanou, est lui aussi désemparé. Il dit ne constater aucun problème au sein du groupe et la motivation y était.

En tout cas, les faits sont là : 3 défaites en 3 matches, 6 buts encaissés, 0 marqué, 24e/24 ; nos cadets ne pouvaient pas faire pire.

Kader Traoré

L’Observateur Paalga

Thomas Dougherty, ambassadeur des Etats-Unis au Burkina Faso : "Le Burkina Faso est un partenaire constant et fiable

Les Etats-Unis d’Amérique commémorent ce lundi 4 juillet 2011, la Déclaration de leur indépendance. Voilà 235 ans que le grand pays de l’Amérique du Nord a pris son destin en main. L’ambassadeur extraordinaire et plénipotentiaire des Etats-Unis auprès du Burkina Faso, Thomas Dougherty évoque entre autre, dans cette interview,

la commémoration de cette date du 4 juillet et les axes de coopération bilatérale.

Sidwaya (S.) : Pourquoi commémorez-vous le 4-Juillet à Fada ?

Son Excellence Thomas Dougherty (T.D.) : Afin de commémorer la grande et belle expérience lancée par notre pays le 4 juillet 1776, à savoir la Déclaration d’indépendance, nous avons décidé cette année de lancer notre propre expérience innovante au Burkina Faso. La Déclaration d’indépendance représente le mouvement d’un peuple, et nous avons donc décidé d’acheminer le personnel de notre ambassade vers les populations vivant dans chacune des treize régions du Burkina Faso - et nous avons débuté par Fada N’Gourma. Ce programme visant à rapprocher et solidifier les liens entre nos deux peuples permettra à une équipe d’Américains de l’ambassade de rencontrer les Burkinabè à travers le pays.

Nous serons en mesure de discuter de notre travail avec des citoyens qui ont rarement l’occasion de nous rencontrer à Ouagadougou. Nous espérons apprendre davantage sur leurs préoccupations, leurs attentes et leurs espoirs pour l’avenir. En tant qu’Américains vivant dans un pays constitué de cinquante États différents et tous uniques, nous comprenons qu’un pays ait des besoins et des spécificités très variées - et nous savons que la diversité enrichit et renforce la démocratie. Les équipes de notre ambassade seront en mesure de discuter et d’appuyer les valeurs et les aspirations que nous partageons. Nous bâtirons des ponts entre nos pays, et forgeront des amitiés et des relations de travail.

S. : Après environ 9 mois passés comme ambassadeur au Burkina Faso, quelle appréciation faites-vous des relations qui unissent le Burkina Faso et les Etats-Unis ?

T.D. : D’abord, laissez-moi vous dire que je suis très heureux d’être ici au Burkina Faso. La plupart de ma carrière diplomatique s’est déroulée en Afrique ou à Washington où j’ai travaillé sur les questions africaines. C’est donc un véritable privilège pour moi d’être ici au "Pays des hommes intègres". Grâce au leadership de l’ambassade des Etats-Unis au Burkina Faso et à l’engagement du gouvernement mais aussi du peuple burkinabè pour les réformes économiques et politiques, les relations entre nos pays sont fortes. J’espère tout simplement pouvoir continuer à développer ce partenariat.

Le Burkina Faso est un partenaire constant et fiable, et nous apprécions le rôle constructif que le gouvernement joue pour promouvoir la stabilité régionale. Le Burkina Faso est un partenaire actif et engagé dans la lutte contre l’extrémisme dans la région, et contribue au maintien de la paix à travers trois bataillons et un escadron au Darfour. Notre partenariat porte ses fruits. Par exemple, nous avons actuellement un compact du Millenium challenge corporation d’un montant global de 481 millions de dollars sur cinq ans et un financement considérablement accru de l’USAID. Ce sont des programmes qui bénéficient directement aux populations du Burkina Faso.

S. : Quels sont les principaux domaines d’intervention des Etats-Unis au Burkina Faso ?

T.D. : Notre coopération continue à croître en raison de nos excellentes relations bilatérales ainsi que l’engagement du Burkina Faso à opérer des réformes politiques et économiques. La Mission américaine travaille avec les Burkinabè - à tous les niveaux - qu’ils soient au sein du gouvernement ou de la société civile. Le Millenium challenge corporation, avec ses partenaires burkinabè, a mis en œuvre un compact d’un montant global de 481 millions de dollars sur une durée de cinq ans pour réduire la pauvreté par l’amélioration de l’agriculture, la gestion du foncier rural, la construction de routes et l’éducation. L’USAID a investi des dizaines de millions de dollars dans un large éventail de programmes pour l’éducation, les soins de santé, le développement agricole et la sécurité alimentaire.

La section de la Défense de l’ambassade et les militaires burkinabè travaillent ensemble pour renforcer les capacités de maintien de la paix et offre plusieurs opportunités de formation professionnelle, de missions humanitaires ou médicales. Le personnel du Centre pour le contrôle des maladies apporte un appui au Burkina Faso pour le suivi des programmes de vaccination et le renforcement de la surveillance des maladies ainsi que leur évaluation. Des experts américains du Trésor travaillent côte à côte avec les responsables burkinabè à mettre en œuvre la budgétisation des programmes et à améliorer les prévisions de recettes ; ce qui accroît la transparence fiscale. Notre section économique produit un Guide commercial du pays qui fournit des informations sur le marché et l’économie burkinabè à d’éventuels investisseurs américains, et aide les hommes et femmes d’affaires burkinabè à entrer en contact avec les investisseurs et les marchés américains. Bien que n’étant pas un effort de coopération directe, il est important de noter que plus de 155 volontaires du Corps de la paix vivent et travaillent directement dans les villages burkinabè notamment dans les domaines de la santé, de l’éducation et du développement des petites entreprises.

Nous avons aussi des programmes d’échanges, tels que Fulbright, Humphrey et le Programme de visiteurs internationaux pour le leadership qui sont destinés à favoriser les échanges entre des Américains talentueux et les futurs dirigeants des autres pays. L’objectif de ces programmes est de permettre aux bénéficiaires d’étudier dans nos institutions pour ensuite retourner dans leur pays d’origine et partager leurs connaissances et leurs expériences.

S. : Pourriez-vous décrire mieux les programmes de l’USAID ?

T.D. : Chaque année le peuple américain, à travers l’Agence américaine pour le développement international (USAID), soutient des dizaines de projets au Burkina Faso à hauteur de dizaines de millions de dollars. Cela inclut deux programmes de développement rural d’une durée de cinq années chacun, axés sur les revenus des ménages, l’alimentation et la nutrition. Il existe également un programme de soutien à la production d’un coton de qualité, des systèmes d’alerte qui préviennent la sécheresse et favorisent une meilleure gestion de l’eau. L’USAID a également plusieurs programmes régionaux qui soutiennent l’amélioration du commerce agricole, le marketing et le développement des entreprises au Burkina Faso. L’Initiative du président Obama « Nourrir le futur » lancée l’année dernière englobe et complète ces programmes agricoles en mettant l’accent sur la production des grains alimentaires, leur transformation et leur commercialisation. Trois projets de l’USAID soutiennent directement les efforts du ministère de la Santé visant à étendre la lutte contre le paludisme, offrir des services de planification familiale, prévenir le VIH / SIDA et les maladies tropicales négligées. Nous allons également lancer un nouveau programme cette année pour améliorer l’eau et l’assainissement au Burkina Faso.

Enfin, dans le cadre de l’accord du MCC, le projet de construction des écoles BRIGHT II se poursuit. BRIGHT II continuera le projet initial avec la construction de 132 écoles primaires dans les zones reculées, chacune dotée de salles de classe qui permettront aux élèves de terminer le cycle primaire d’études et proposera des campagnes de mobilisation sociale autour de l’éducation des filles, l’alphabétisation et les programmes des mères-éducatrices. Nous parrainons également un programme de bourses annuelles au profit des filles et avons initié un partenariat sur plusieurs années entre l’institut 2iE de Ouagadoudougou et l’Université de Tuskegee aux Etats-Unis en matière d’eau et de l’ingénierie de l’environnement. Grâce au programme BRIGHT, et dans le cadre de la Journée internationale des femmes, deux jeunes filles burkinabè ont pu voyager aux États-Unis pour participer à des festivités. L’une d’entre elles a même pu rencontrer la Première dame Michelle Obama lors de la cérémonie d’ouverture de l’événement-phare.

S. : A combien estimez-vous l’enveloppe financière consacrée chaque année par le gouvernement américain au développement du Burkina Faso ?

T.D. : Pour citer le président Obama, « notre engagement ne doit pas être mesuré uniquement sur la base des dollars que nous dépensons. Le véritable signe de réussite n’est pas de savoir si nous sommes une source d’aide perpétuelle qui épaule les gens dans le besoin mais de savoir si nous sommes des partenaires dans le renforcement des capacités pour le changement qui transforme ».

Tandis que le montant de l’aide varie, nous constatons que le changement transformationnel intervient à la suite des engagements que nous avons pris au fil des années et qui a pour but d’avoir une incidence directe sur le peuple du Burkina Faso.

Il ya bien sûr les 481 millions de dollars du compact du Millenium challenge corporation qui s’étendra sur une durée de cinq ans. Les programmes de l’USAID investissent également des dizaines de millions de dollars chaque année, et il y a des programmes qui sont financés à travers le département du Trésor américain, le Centre pour le contrôle des maladies, le ministère de la Défense, la Sécurité diplomatique, et d’autres institutions. Le gouvernement américain, à travers l’ambassade, finance de grands projets comme la construction de routes, mais aussi de petits projets comme les forages, l’achat d’outils de jardinage, ou la pose de toits d’écoles.

S. : Le Président américain Barack Obama souhaite des institutions fortes dans les pays africains. Comment le Burkina Faso peut-il renforcer ses institutions ?

T.D. : Les Etats-Unis ont été fondés par des gens qui ont décidé de prendre en main leur destin, des gens qui ont décidé de créer un pays fondé sur les principes fondamentaux de liberté et de justice. En tant que citoyens d’une démocratie, nous avons tous le pouvoir de tenir nos dirigeants responsables de leurs actes, et de bâtir des institutions qui servent le peuple. Pour ce faire, nous devons nous impliquer dans nos gouvernements et ne pas demeurer des spectateurs passifs. Nous devrions chercher à nous informer et nous inscrire pour voter, mais aussi à nous impliquer dans les activités de la société civile.

S. : La question des réformes politiques et institutionnelles préoccupe les Burkinabè. En tant qu’observateur, quelles réformes faut-il, selon vous, au Burkina ?

T.D. : Nous suivons de près les discussions actuelles. En tant qu’observateurs extérieurs, nous espérons et attendons que toutes les réformes politiques proposées reflètent pleinement la volonté du peuple du Burkina Faso.

S. : Vous avez déménagé à Ouaga 2000, un quartier chic mais peu fréquenté par les Ouagalais, en lieu et place de Koulouba, situé au centre de Ouagadougou. Pourquoi cette option d’aller implanter l’ambassade loin des quartiers populaires ?

T.D. : Nous n’avons pas quitté Koulouba ! Oui, l’ambassade a déménagé, mais le Centre culturel américain demeure à Koulouba et nous sommes sur le point d’entamer une rénovation complète du site pour accueillir une nouvelle salle informatique, des conseillers d’orientation et des événements spéciaux, tels que la projection de films, la promotion de la musique et des présentations. Je suis sûr que vous connaissez également le Centre américain de langues sur l’avenue Bassawarga.

Par ailleurs, l’ambassade fait fonctionner trois "Espaces américains" à Bobo Dioulasso, Fada N’Gourma et Zorgho. Ces espaces ont des livres en anglais et en français, des films et des magazines, ainsi que des ordinateurs que les membres peuvent utiliser. Plus tard cette année, quand nous visiterons les communautés burkinabè à travers le « American Roadshow », nous installerons de nombreuses bibliothèques américaines, avec des livres en anglais et en français, des films et des magazines. De plus, nous allons rendre l’accès à Internet disponible dans tous les "Espaces américains".

Avec l’augmentation de nos programmes de coopération au Burkina Faso et l’approfondissement de nos relations bilatérales, notre personnel a augmenté considérablement au cours des dernières années. L’ancienne ambassade de Koulouba n’étant plus à même d’accueillir tous nos employés, nous avons construit une grande ambassade qui reflète notre engagement à long terme avec le Burkina Faso.

S. : Y a-t-il des risques que le Burkina Faso soit parmi les pays ciblés par le réseau terroriste Al-Qaïda ?

T.D. : Il est bien connu qu’AQMI est actif dans la région du Sahel. Le gouvernement burkinabè est à la fois conscient de ce problème et travaille pour faire face aux risques liés à la sécurité des Burkinabè et des expatriés qui vivent ici. En tant que membre du partenariat trans-saharien contre le terrorisme, le gouvernement du Burkina Faso participe à des exercices d’entraînement à la fois au Burkina Faso et dans la région.

S. : Sous couvert de la lutte contre le terrorisme, les Etats-Unis ont étendu leur présence dans le monde entier. L’Afrique restait jusqu’alors un peu de côté mais devait elle-aussi accueillir des bases américaines en Algérie, à Djibouti et à Madagascar à travers le projet Africom. Qu’en est-il exactement ?

T.D. : Juste une précision, les Etats-Unis ont une base à Djibouti, mais pas en Algérie, ni à Madagascar ou ailleurs en Afrique. Cela dit, AFRICOM, ou Africa Command, se consacre exclusivement au continent et s’occupe des relations militaires américaines avec 53 pays africains. L’objectif d’Africom est de travailler avec les gouvernements locaux, en collaboration avec le Département d’État et d’autres structures, pour créer un environnement plus stable qui favorise la croissance politique et économique. Grâce à des programmes de coopération de sécurité tels que l’exercice Flintlock - une opération militaire très réussie - AFRICOM est engagé à aider les nations africaines afin de leur permettre de mieux assurer leur propre défense.

Au Burkina Faso, le gouvernement américain a contribué à former et équiper les trois bataillons burkinabè de maintien de la paix et offrira une formation militaire supplémentaire cette année. Le Burkina Faso fait aussi partie du programme américain de Lutte contre le terrorisme dans la bande sahélo-saharienne (TSCTP) en vertu duquel l’USAID lance un programme de 5 millions de dollars sur trois années ayant pour but de venir en aide aux jeunes de la région du Sahel peu scolarisés et sous-employés.

Enok KINDO

Sidwaya

BURKINA FASO Réformes politiques : En attendant l’article 37, on parle d’amnistie

Depuis le 23 juin 2011, le Conseil consultatif sur les réformes politiques (CCRP) est en conclave. Régulièrement, il fait le point de ses travaux. A la date du 2 juillet 2011, deux axes sur les quatre ont été examinés et selon le vice-président, Amadou Dabo, le consensus règne.

L’axe I : relatif à l’extension du dialogue démocratique par la création d’un nouveau cadre d’expression. Il a été discuté et les conclusions y relatives ont été prises le 28 juin courant.

L’axe II, à savoir "redéfinir les rapports entre l’exécutif, le législatif et le judiciaire", a fait l’objet de discussions à partir du 29 juin courant et s’est poursuivi jusqu’au 2 juillet dernier où son chapitre devait être clos. Mais compte tenu d’un retard accusé, il sera encore sur la table, ce lundi 4 juillet. Normal, c’est dans cet axe que seront analysées les propositions ayant trait à la loi d’amnistie, à l’âge plafond du président, au renforcement du pouvoir du Premier ministre et à celui du Parlement, à la création d’un Haut-conseil de sages... et surtout à l’article 37.

Sur cet second axe, il convient d’ailleurs de s’y attarder car il semble être le concentré des sujets qui fâchent : de ce fait sur l’âge plafond, on pinaille entre 70 ans, 75 ans ou 80 ans. Encore qu’à ces âges-là déjà, si on ne peut prendre une retraite honorifique ou aller soigner sa prostate... Les pouvoirs du Premier ministre ont aussi fait l’objet de polémiques. En fait, c’est la nature même du régime qui a été au cœur du débat : sur le papier, le Burkina Faso a adopté un régime semi-présidentiel, même si dans les faits, c’est un régime présidentialiste qui existe.

Certains au sein du CCRP, ont évoqué un régime parlementaire, vite balayé, et il semble que l’unanimité tourne autour du statu quo, le semi-présidentiel, mais avec un Premier ministre "fort" qui rendra compte à l’Assemblée qui peut lui brandir une motion de défiance. En fait, les conseillers souhaiteraient l’avènement d’un PM qui ne sera plus ce fusible qui saute à chaque accès de fièvre socio-politique. Bien sûr, tout cela suppose un parlement non monocolore.

La problématique d’une loi amnistiante a fait également son bonhomme de chemin à ce présent conclave du CCRP, et elle semble recueillir le consensus. Cette loi amnistiante concernera tous les régimes d’exception jusqu’à l’adoption du rapport définitif du CCRP, autant dire que le pouvoir de Blaise Compaoré est concerné naturellement.

Voilà qui n’est pas sans rappeler la teneur de notre Commentons l’événement du 18 mars 2010 intitulé : "Article 37 : Appel pour une amnistie présidentielle".

Sur cette question qui concerne tout le monde, on n’en démord pas et nous estimons qu’une des pistes pour remettre les compteurs à plat est d’éviter de brandir l’épouvantail des juridictions nationale et supranationale à l’encontre du locataire de Kosyam. Car quiconque à sa place se braquerait et c’est humain à la limite.

En ce qui concerne d’ailleurs l’article 37, les conseillers du CCRP ne l’ont pas encore abordé, et il est probable qu’ils le fassent courant ce 4 juillet 2011. Pour ce qui est l’idée d’un Haut-conseil de sages, ne va-t-il pas faire doublon avec le Sénat ?

Quant à l’Axe III, il s’agira pour les 68 conseillers du CCRP, de se pencher sur l’amélioration de la gouvernance électorale.

La dernière présidentielle a connu des problèmes liés à la carte électorale, et les scrutins passés aussi ont connu d’autres problèmes, même si tout s’est bien déroulé dans l’ensemble.

Comment organiser des élections acceptées par toutes les parties ?

Sur ce sujet de bonne gouvernance électorale, le professeur Augustin Loada a donné une conférence y relative. De même que la présidente du Conseil supérieur de la Communication, Béatrice Damiba.

Enfin, le 4e Axe porte sur le renforcement de la gouvernance globale.

Il s’agira pour le CCRP de passer en revue des questions relatives à l’armée et la République, à l’armée et la démocratie, à la crise de la citoyenneté au Burkina Faso.

Au vue des discussions, les débats sont soutenus, et le CCRP espère parvenir à la fin de la mission à elle confiée, à des résultats concrets et ...consensuels (?)

Zowenmanogo Dieudonné Zoungrana

L’Observateur Paalga

Le nouveau départ du Conseil Otan-Russie

La Russie accueille le Conseil Otan-Russie ce 4 juillet 2011 à Sotchi.
La Russie accueille le Conseil Otan-Russie ce 4 juillet 2011 à Sotchi.
AFP PHOTO / MIKHAIL MORDASOV
Par Olivier Fourt

La Russie accueille le Conseil Otan-Russie. Après une rencontre à Bruxelles au début du mois, la réunion va se dérouler cette fois-ci à Sotchi, la ville russe organisatrice des jeux olympiques de 2014, en présence des ambassadeurs des 29 Etats membres de l'Otan, de son secrétaire général et du président russe Dmitri Medvedev. Les deux ennemis d'hier essayent d'approfondir leur partenariat, tout juste vingt ans après la chute de l'Union soviétique.

La coopération entre l’Otan et la Russie a commencé dès 1997, et depuis 2002, elle se déroule dans le cadre de ce Conseil Otan-Russie. Une instance qui a connu des hauts et des bas, ces dernières années.

« Le COR, c’est d’une certaine manière le baromètre de la relation entre les Etats-Unis et la Russie, explique Thomas Gomart le directeur du centre Russie à l'Institut français des relations internationales (IFRI). En Aout 2008, pendant la guerre en Géorgie, le Conseil Otan-Russie a été suspendu, c’était un moyen pour les Occidentaux d'exprimer leur mécontentement et leur inquiétude face à la situation. Ensuite les relations ont repris progressivement, jusqu’au sommet de Lisbonne fin 2010, qui avait justement comme objectif de redonner un nouveau souffle à cette relation entre l’Alliance atlantique et la Russie ».

Coopérations face au terrorisme

En Novembre dernier, devant les représentants d’une alliance modelée par la guerre froide, Anders Fogh Rasmussen avait appelé à « en finir avec les fantômes du passé ». Aujourd'hui, c'est la Russie qui reçoit l'Otan chez elle, à Sotchi. A l’agenda de l’Otan, les sujets de coopération sont nombreux. « La Russie et l’Otan font face à de nombreuses menaces communes, comme le terrorisme, la piraterie et la prolifération », rappelle le secrétaire général de l'Otan.

Moscou a accepté que les convois logistiques de l’Alliance atlantique destinés à l’Afghanistan transitent par son territoire. Afin d’aider l’armée afghane à se moderniser, Moscou et l’Otan ont également signé un accord concernant la formation et l’entretien des hélicoptères de l’armée afghane.

Sur la lutte contre la prolifération, les choses sont plus compliquées : « l’Otan a développé sont propre système de protection, mais la Russie est confronté à la même menace, donc pour l’Alliance atlantique, il est logique de travailler ensemble », assurait toutefois Anders Fogh Rassmusen, début juin à Bruxelles.

Bouclier anti-missile : le « oui… mais » de Moscou

Jusqu’alors, l’Otan a tout juste réussi à obtenir un accord de principe sur la question de l’association de la Russie à un bouclier anti-missile. L’Otan rappelle qu’elle souhaite « une architecture antimissile reposant sur deux systèmes distincts : l’un russe et l'autre occidental ».

Pour autant, l’Alliance atlantique a catégoriquement rejeté l’idée d’un partage de l’Europe européen en plusieurs zones de responsabilité militaire. Juste avant la réunion de Sotchi, l'ambassadeur russe à l'Otan, Dimitri Rogozine a rappelé que dans le futur déploiement du bouclier, il y aurait des limites à ne pas dépasser. « D’ici 2018-2020, le bouclier antimissile occidental va se rapprocher des frontières de la Russie, au point de couvrir nos bases nucléaires stratégiques, nous ne pouvons pas accepter cela, car cela reviendrait à faire d’une arme de défense, une arme offensive. »

Pas question, donc, pour Moscou, de voir une partie de son territoire placée sous le contrôle d’un système commandés par les Occidentaux. « En Russie, on assiste à un débat très vif entre des responsables politiques qui seraient assez favorables à un rapprochement avec l’Otan, et des militaires dont certains ont été formés durant la guerre froide, et qui sont hostiles à un bouclier antimissile qui selon eux dévaluerait le potentiel militaire de la Russie », conclut Thomas Gomart de l’IFRI.

Homosexualité au Burkina : Une pratique toujours condamnée par la société

Au Burkina Faso comme dans la plupart des pays africains, la société considère l’homosexualité comme une forme d’amour contre-nature. Beaucoup de gens se trouvent être choqués et ne comprennent pas comment un homme peut aimer un autre homme et une femme accepter de vivre en couple avec une autre femme. Quel plaisir peut-on trouver dans de tels actes déshonorants pour le genre humain, surtout pour les femmes, se demandent la majorité des Burkinabè. Chez les chrétiens, les musulmans et dans les coutumes, la pratique de l’homosexualité semble être condamnée de manière unanime. C’est peut-être une des raisons qui fait que les rares personnes qui s’adonnent à ce comportement humiliant et détestable se cachent pour le faire car se sentant rejetées, marginalisées.

Que dit la loi dans tout cela ? Le code pénal qui traite de la question des mœurs veille au grain, autrement dit, la loi condamne et punit sévèrement l’homosexualité au Burkina, même si pour le moment il n’y a pas de dispositions particulières comme c’est le cas au Sénégal et au Cameroun où des peines d’emprisonnement et de mort sont prévues, sans oublier le lynchage des pratiquants assimilables à des criminels. Ici chez nous au Burkina, la majorité de la population pense que les homosexuels portent préjudice à Dieu, à la société, à la femme, à la liberté et à l’ordre de la nature.

Car Dieu qui ne se trompe jamais, ne s’est pas trompé en créant l’homme et la femme comme étant deux êtres humains complémentaires condamnés à vivre ensemble, à se procurer réciproquement plaisir par le jeu de l’amour charnel, mieux à procréer. La société dont la famille est la cellule de base aspire à la paix sur la base de son organisation et la préservation du positif sous forme de loi. Quant à la femme, source intime de la procréation mais aussi complément de l’homme, les observateurs et autres gardiens des bonnes mœurs pensent à juste titre qu’elle n’a pas et n’aura jamais de substitut. Elle est unique dans son genre et mère de l’humanité. Donc les hommes affirment que sa dignité n’a pas de prix. La lutte contre l’excision, c’est bien.

La lutte contre les homosexuel et pour l’homme et la dignité de la femme, c’est encore mieux. Enfin, la sauvegarde de la liberté ne consiste pas à tout permettre, selon le point de vue de beaucoup de gens au Burkina, mais la liberté véritable qui profite à la majorité doit être organisée selon l’intérêt de la population.

C’est vrai que l’Etat de New York vient d’autoriser le mariage entre gays, (homosexuels) devenant le sixième Etat de l’Union à choisir librement cette voie. C’est vrai que des manifestations en faveur des droits des homosexuels se déroulent souvent en Europe, c’est également vrai que dans certaines sociétés traditionnelles africaines par exemple, chez les Lyela du Sanguié au Burkina, il existe des formes d’homosexualité selon certains témoignages et travaux scientifiques.

N’empêche, la pratique homosexuelle est globalement rejetée, condamnée et sévèrement punie chez nous en Afrique et au Burkina au même titre que la drogue ou pire parce qu’elle n’est pas dans l’intérêt de notre société. C’est pourquoi ces adeptes marginalisés se sentant traqués vivent sous forme de réseaux clandestins.

Toussida OUEDRAOGO (Collaborateur)

Sidwaya

Libye : les armes de fortune de la rébellion

Le système D et le bricolage font partie intégrante du travail des armuriers de la rébellion.
Le système D et le bricolage font partie intégrante du travail des armuriers de la rébellion.
RFI/Claude Verlon
Par RFI

Face aux hommes de Kadhafi, mieux lotis en équipement militaire, les rebelles font appel à leur imagination pour donner une nouvelle vie à des armes vétustes. Elles sont ensuite livrées par bateau à Misrata ou sur le front est d’Ajdabiya. Reportage avec les cent trente mécaniciens amateurs de la base militaire d’al-Fneah à Benghazi.

Avec nos envoyés spéciaux à Benghazi

« J’assemblais des meubles avant la révolution », explique Jaman, dans le vacarme des meules et des disqueuses. Aujourd’hui, Jaman démonte et remonte des armes de guerre hors d’âge. Très appliqué, il rafistole les détentes, dégrippe les canons et découpe des tubes. C’est sa façon de participer à la lutte. Rien n’est gâché ici, la moindre chute de tôle, le moindre boulon est récupéré.

Pour se rendre au deuxième hangar, il faut repasser par la grande cour, un cimetière de batteries anti-aériennes. Elles ont brulé dans l’incendie du dépôt de Rajma près de l’aéroport début mars. Les canons seront remontés et fixés sur des tourelles à l’arrière des pick-up.

Apprentis armuriers

Ahmed, un ex-soldat, travaille sur un lance-missile C5. Gros comme deux enclumes, ces engins équipent d’habitude des hélicoptères de combat, mais sur les fronts libyens, on les voit souvent remontés tel quel sur les pick-up. Pour celui-ci, en revanche, les apprentis armuriers ont préféré extraire les tubes pour bricoler un lance-roquettes multiple auquel ils ont accroché une manivelle.

« Les tirs seront plus précis », s’aventure un électricien. A quand remontent ces armes ? « Peut-être cent ans, pas plus », répond Mohammed Arabuti, le colonel en charge de la caserne, un rien désabusé.

Des armes qui ont aussi l'apparence d'un stock de ferrailles.
RFI/Claude Verlon
Dans l'atelier des «armuriers».
RFI/Claude Verlon
Bricolage de lance-roquette.
RFI/Claude Verlon

Karim Wade, le fils du président, contre la "dévolution monarchique du pouvoir"

DAKAR (© 2011 AFP) - Le fils du président sénégalais Abdoulaye Wade, Karim Wade, titulaire de plusieurs portefeuilles ministériels, s'est prononcé contre "toute idée de dévolution monarchique du pouvoir" dans une "lettre ouverte" aux Sénégalais dont l'AFP a obtenu copie lundi.
Karim Wade, le fils du président, contre la "dévolution monarchique du pouvoir"

© AFP/Archives Seyllou Diallo. Le président Abdoulaye Wade (D) et son fils Karim (C), mle 19 janvier 2011 à Dakar

"Tout comme le chef de l'Etat, je combats toute idée de dévolution monarchique du pouvoir", écrit Karim Wade dans cette lettre, datée de dimanche.

Un projet de loi présenté par le président Wade, âgé de 85 ans, et visant à élire simultanément en février 2012 un président et un vice-président avec 25% des voix au premier tour, a été interprété comme la volonté du chef de l'Etat de vouloir imposer son fils comme successeur.

Sous la pression de manifestations populaires qui ont tourné à l'émeute à Dakar le 23 juin, alors que le texte était examiné à l'Assemblée nationale, le chef de l'Etat a décidé d'abandonner ce projet de loi controversé.

"Désormais, il y a un avant et un après 23 juin", écrit Karim Wade.

"Ce message ne peut être ignoré ni par le pouvoir, ni par l'opposition. Notre formation politique, le parti démocratique sénégalais (PDS), et nos alliés ne peuvent faire autre chose que de consolider les acquis démocratiques de Léopold Sédar Senghor, d'Abdou Diouf et de Abdoulaye Wade", ajoute-t-il en référence au trois présidents sénégalais depuis l'indépendance en 1960.

Selon Karim Wade, "chez nous, il n'y a qu'un seul et unique chemin pour accéder au pouvoir: celui des urnes. Au Sénégal, en France, en Angleterre, aux Etats-Unis et dans toutes les démocraties, le pouvoir ne s'hérite pas, il se conquiert par la voix des urnes".

"Je le répète et le répéterai aussi longtemps que cela est nécessaire: c'est une insulte faite aux Sénégalais que de parler d'un projet de dévolution monarchique. Un tel projet n'a été, n'est et ne sera jamais dans les intentions du président de la République ni dans les miennes", affirme Karim Wade.

Il insiste sur le fait que "le Sénégal connaît une longue tradition républicaine et démocratique. La souveraineté appartient au peuple qui, au terme d'élections libres, démocratiques et transparentes, confie le pouvoir à celui en qui il a confiance".

Selon lui, "si cette idée a continué de prospérer au point de susciter des rancours et parfois même de la haine envers le modeste passant sur terre que je suis, c'est parce qu'elle est savamment entretenue par une partie des acteurs politiques aidée en cela par certains journalistes, véritables machines de guerre contre ma petite personne".

"Cette confusion doit finir! Cette intoxication doit s'arrêter! Cette injustice doit cesser", écrit le fils du président qui ajoute: "rien ne m'a été donné".

Karim Wade, 42 ans, qui n'a jamais été élu au Sénégal, occupe des postes clés dans le gouvernement: ministre d'Etat, ministre de la Coopération internationale, des Transports aériens, des Infrastructures et de l'Energie.

Des responsabilités qui lui valent d'être affublé par la presse privée du titre de "ministre de la terre, des airs et de la mer".

Quatre jours après les émeutes du 23 juin, d'autres manifestations violentes se sont produites à Dakar: des habitants, excédés par les longues et fréquentes coupures de courant, ont incendié plusieurs bâtiments publics, en particulier ceux de la Société nationale d'électricité (Sénélec) qui dépend de Karim Wade.

Thaïlande: la soeur de Thaksin Shinawatra à la tête d'un gouvernement de coaliton

© AFP Yingluck Shinawatra (C), le 4 juillet 20111 à Bangkok
© AFP Pornchai Kittiwongsakul

BANGKOK (AFP) - (AFP) - L'armée thaïlandaise, toujours soupçonnée de vouloir s'immiscer dans les affaires politiques du pays, a accepté lundi la large victoire de l'opposition, qui a formé une coalition de cinq partis pour consolider une très confortable majorité.

Yingluck Shinawatra , 44 ans, apparaissait en une de tous les journaux comme la future première Thaïlandaise à diriger un gouvernement. Un destin météorique pour la soeur cadette de Thaksin Shinawatra, renversé en 2006 par l'armée et qui dirige aujourd'hui l'opposition depuis son exil à Dubaï.

Le scrutin était considéré comme essentiel pour que le royaume sorte enfin des violences politiques et réduise le profond fossé qui sépare les élites de la capitale des masses urbaines et rurales défavorisées, toujours fidèles à Thaksin.

A très court terme, c'est réussi: le vote s'est déroulé dans le calme et nul n'a pour l'heure contesté la victoire du Puea Thai ("Pour les Thaïlandais"), qui selon les résultats complets, a conquis 265 sièges sur 500.

Le Parti démocrate du Premier ministre sortant Abhisit Vejjajiva a obtenu pour sa part 159 sièges. Une défaite qui l'a conduit à annoncer sa démission de la direction du parti.

Mais l'armée devait encore s'exprimer. Prayut Chan-O-Cha, son puissant patron, n'a pas commenté les élections mais le message est venu du ministre de la Défense, le général Prawit Wongsuwon.

"J'ai discuté avec les dirigeants militaires. Nous laisserons les hommes politiques travailler, l'armée ne s'en mêlera pas", a-t-il déclaré à l'AFP.

La Thaïlande a connu 18 coups d'Etat ou tentatives depuis 1932, dont le dernier en 2006, précisément contre les vainqueurs de dimanche. Et l'armée était soupçonnée de vouloir perturber une fois encore le processus électoral.

L'ampleur de la victoire de Yingluck, novice en politique, inconnue du grand public il y a deux mois, et que Thaksin a décrite comme son "clone", a rendu ses tentations très difficiles à assouvir.

"Les forces opposées à Thaksin devront faire attention à leur réponse, compte tenu de l'absence d'ambiguïté dans le résultat des élections", soulignait à cet égard Andrew Walker, expert de la politique thaïlandaise à l'Université nationale australienne de Canberra.

En milieu de journée, Yingluck a tenu sa première conférence de presse de future Premier ministre, décrivant un gouvernement de coalition qui bénéficiera de 299 sièges sur 500.

"Cinq partis se sont mis d'accord pour travailler ensemble pour gouverner le pays et résoudre les problèmes du peuple", a-t-elle déclaré.

"Le premier problème urgent, c'est de parvenir à la réconciliation. Nous parlerons à toutes les parties", a insisté celle qui a su conquérir le pays à force de discours simples et de sourires éclatants.

Son nouveau gouvernement sera désormais à l'abri de possibles défections. Et pourra se défendre, selon Pichai Chuensuksawadi, rédacteur-en-chef du quotidien Bangkok Post, des "accusations de dictature parlementaire" que les alliés de Thaksin ont essuyé par le passé lorsqu'ils gouvernaient seuls.

Depuis Dubaï où il vit en exil, Thaksin a pour sa part joué l'apaisement en affirmant que son retour n'était "pas une priorité".

"J'ai été dans le parti trop longtemps et je veux vraiment prendre ma retraite", a-t-il indiqué aux journalistes. "Revenir ne signifie pas reprendre la politique".

Le vote s'est déroulé dans le calme, avec quelques rares incidents, en dépit des craintes de nouvelles violences un an après les manifestations des "chemises rouges" du printemps 2010.

Jusqu'à 100.000 manifestants, pour la plupart fidèles à Thaksin, avaient alors occupé le centre de Bangkok pendant deux mois pour réclamer la démission d'Abhisit, avant d'être délogés par l'armée.

La crise, la plus grave qu'ait connu la Thaïlande moderne, avait fait plus de 90 morts et 1.900 blessés.

La commission électorale va désormais enquêter sur environ 200 plaintes, notamment pour achats de voix. Elle a un mois pour valider ou non les résultats. Selon un de ses responsables, cinq candidats sont d'ores et déjà disqualifiés.

Thaïlande: la soeur de Thaksin Shinawatra à la tête d'un gouvernement de coaliton

© AFP Yingluck Shinawatra (C), le 4 juillet 20111 à Bangkok
© AFP Pornchai Kittiwongsakul

BANGKOK (AFP) - (AFP) - L'armée thaïlandaise, toujours soupçonnée de vouloir s'immiscer dans les affaires politiques du pays, a accepté lundi la large victoire de l'opposition, qui a formé une coalition de cinq partis pour consolider une très confortable majorité.

Yingluck Shinawatra , 44 ans, apparaissait en une de tous les journaux comme la future première Thaïlandaise à diriger un gouvernement. Un destin météorique pour la soeur cadette de Thaksin Shinawatra, renversé en 2006 par l'armée et qui dirige aujourd'hui l'opposition depuis son exil à Dubaï.

Le scrutin était considéré comme essentiel pour que le royaume sorte enfin des violences politiques et réduise le profond fossé qui sépare les élites de la capitale des masses urbaines et rurales défavorisées, toujours fidèles à Thaksin.

A très court terme, c'est réussi: le vote s'est déroulé dans le calme et nul n'a pour l'heure contesté la victoire du Puea Thai ("Pour les Thaïlandais"), qui selon les résultats complets, a conquis 265 sièges sur 500.

Le Parti démocrate du Premier ministre sortant Abhisit Vejjajiva a obtenu pour sa part 159 sièges. Une défaite qui l'a conduit à annoncer sa démission de la direction du parti.

Mais l'armée devait encore s'exprimer. Prayut Chan-O-Cha, son puissant patron, n'a pas commenté les élections mais le message est venu du ministre de la Défense, le général Prawit Wongsuwon.

"J'ai discuté avec les dirigeants militaires. Nous laisserons les hommes politiques travailler, l'armée ne s'en mêlera pas", a-t-il déclaré à l'AFP.

La Thaïlande a connu 18 coups d'Etat ou tentatives depuis 1932, dont le dernier en 2006, précisément contre les vainqueurs de dimanche. Et l'armée était soupçonnée de vouloir perturber une fois encore le processus électoral.

L'ampleur de la victoire de Yingluck, novice en politique, inconnue du grand public il y a deux mois, et que Thaksin a décrite comme son "clone", a rendu ses tentations très difficiles à assouvir.

"Les forces opposées à Thaksin devront faire attention à leur réponse, compte tenu de l'absence d'ambiguïté dans le résultat des élections", soulignait à cet égard Andrew Walker, expert de la politique thaïlandaise à l'Université nationale australienne de Canberra.

En milieu de journée, Yingluck a tenu sa première conférence de presse de future Premier ministre, décrivant un gouvernement de coalition qui bénéficiera de 299 sièges sur 500.

"Cinq partis se sont mis d'accord pour travailler ensemble pour gouverner le pays et résoudre les problèmes du peuple", a-t-elle déclaré.

"Le premier problème urgent, c'est de parvenir à la réconciliation. Nous parlerons à toutes les parties", a insisté celle qui a su conquérir le pays à force de discours simples et de sourires éclatants.

Son nouveau gouvernement sera désormais à l'abri de possibles défections. Et pourra se défendre, selon Pichai Chuensuksawadi, rédacteur-en-chef du quotidien Bangkok Post, des "accusations de dictature parlementaire" que les alliés de Thaksin ont essuyé par le passé lorsqu'ils gouvernaient seuls.

Depuis Dubaï où il vit en exil, Thaksin a pour sa part joué l'apaisement en affirmant que son retour n'était "pas une priorité".

"J'ai été dans le parti trop longtemps et je veux vraiment prendre ma retraite", a-t-il indiqué aux journalistes. "Revenir ne signifie pas reprendre la politique".

Le vote s'est déroulé dans le calme, avec quelques rares incidents, en dépit des craintes de nouvelles violences un an après les manifestations des "chemises rouges" du printemps 2010.

Jusqu'à 100.000 manifestants, pour la plupart fidèles à Thaksin, avaient alors occupé le centre de Bangkok pendant deux mois pour réclamer la démission d'Abhisit, avant d'être délogés par l'armée.

La crise, la plus grave qu'ait connu la Thaïlande moderne, avait fait plus de 90 morts et 1.900 blessés.

La commission électorale va désormais enquêter sur environ 200 plaintes, notamment pour achats de voix. Elle a un mois pour valider ou non les résultats. Selon un de ses responsables, cinq candidats sont d'ores et déjà disqualifiés.

Taarabt, faute de mieux?

Par Mansour LOUM
De Football.fr

Adel Taarabt pourrait faire son retour en France du côté du Paris Saint-Germain. (Reuters) Adel Taarabt pourrait faire son retour en France du côté du Paris Saint-Germain. (Reuters)
Le Paris Saint-Germain officiellement qatarien depuis la signature de l'acte de vente jeudi dernier, le club de la capitale peut désormais se pencher sur son recrutement estival. Depuis les arrivées de Douchez et Gameiro, le club francilien s'était plutôt montré discret, en attendant de connaître sa nouvelle enveloppe destinée aux transferts. D'après Le Parisien, l'équipe devrait désormais disposer de 100 millions d'euros pour faire ses emplettes cet été, contre les 50 millions annoncés au préalable. De quoi attirer quelques pointures. Sauf que pour le moment, la seule piste mène à Adel Taarabt, le milieu de terrain des QPR, promus en Premier League.

Alors que les supporters du Paris saint-Germain s'attendaient à voir débarquer Dimitri Payet cet été, le Réunionnais a finalement rejoint le champion de France lillois pour joueur la Ligue des champions. Un gros revers pour le club de la capitale, qui n'avance pas non plus sur le dossier de Jérémy Ménez, qui semble être lettre morte à l'heure actuelle. Alors que l'arrivée de Leonardo au poste de directeur sportif n'est toujours pas officialisée, le PSG continue tout de même de prospecter et, selon Le Parisien et le Le Figaro, serait prêt à débourser près de 15 millions d'euros pour s'attacher les services du milieu de terrain marocain des Queens Park Rangers, Adel Taarabt. Pas forcément le premier nom auquel s'attendaient les supporters.

Élu meilleur joueur en D2 anglaise

Il faut dire que le capitaine des Rangers, promus en Premier League pour cette saison, n'est pas très connu dans l'Hexagone. Parti tôt de France à l'âge de 17 ans, après une toute petite apparition en Ligue 1 avec Lens, Taarabt est en train de faire son trou outre-Manche. Après 3 saisons à Tottenham, pour seulement 15 matches disputés, il rejoint la deuxième division anglaise et les Queens Park Rangers en 2009, sous la forme d'un prêt avec option d'achat. Une option d'achat levée dès la saison suivante par le club de Flavio Briatore et Bernie Ecclestone, le Marocain inscrivant 8 buts en 37 matches.

Mais ce n'est que lors du dernier exercice que le milieu de terrain international va définitivement crever l'écran. En 44 matches de Championship, il inscrira la bagatelle de 19 buts et délivrera 17 passes décisives. Une performance de haut vol qui lui vaut d'être élu meilleur joueur de seconde division en 2011 et qui permet surtout aux QPR de faire leur grand retour en Premier League. Dès lors, le capitaine de l'équipe commence à attirer l'attention de clubs plus huppés, jusqu'au Paris Saint-Germain. Selon Le Parisien, un émissaire proche du prince héritier Tamim bin-hamad Al-Thani aurait même formulé une offre à hauteur d'un peu plus de 15 millions d'euros au club londonien et démarré les discussions avec le joueur.

Un sacré caractère à devoir gérer

Un dossier qui ne devrait toutefois pas être creusé en profondeur tant que Leonardo n'aura pas pris ses fonctions au sein du club. Un autre point qui ferait aussi réfléchir la direction parisienne concerne le caractère du joueur. L'international s'est récemment illustré en sélection en quittant précipitamment le groupe marocain dirigée par Eric Gerets, à la veille d'un match important face à l'Algérie, après avoir appris qu'il ne serait pas titulaire. Un coup de sang qui a fait rejaillir sa toute première altercation en 2006 à Lens avec Grégory Vignal, son propre coéquipier, qui lui reprochait son jeu beaucoup trop personnel. Une altercation qui a tout de même tourné à la bagarre, alors que Taarabt n'était entré en jeu qu'à la 88e minute de jeu....

Loin du procès d'intention, car entre temps Adel Taarabt a montré qu'il avait du talent à revendre et s'est surtout excusé auprès des Marocains pour avoir quitté la sélection, la question est de savoir si le natif de Fès peut se faire une place au sein de l'effectif parisien. Non pas qu'il n'en a pas le talent, mais avec cette image de bagarreur qui lui colle à la peau, il n'est pas dit que la relation qu'il aurait avec Antoine Kombouaré, connu pour sa fermeté et son franc-parler comme Eric Gerets, soit un long fleuve tranquille. A l'heure où les nouveaux actionnaires parisiens veulent rapidement bâtir une équipe compétitive dans la capitale, il n'est pas dit que la venue du déroutant dribleur des Rangers soit nécessairement la priorité. Mais comme le flanc droit de l'attaque des Rouge et Bleu cherche désespérément un titulaire..

Mahamadou Issoufou, président du Niger

Mahamadou Issoufou, Président de la République du Niger
Mahamadou Issoufou, Président de la République du Niger
©RFI/Delphine Michaud
Par Jean-Karim Fall

« Il ne peut y avoir de solution militaire à la crise libyenne. Tous les chefs d'Etats sont unanimes, nous sommes arrivés à un consensus et avons décidé de mettre en place des propositions en vue d'une solution politique négociée. »

La crise libyenne était au cœur des discussions à Malabo pour le sommet de l'UA.
Pays frontalier de la Libye, le Niger subit directement les conséquences de ce conflit.
Le président nigérien, Mahamadou Issoufou, déplore les effets catastrophiques au niveau sécuritaire et économique.

Présent à Malabo pour son premier sommet de l'Union Africaine, il répond aux questions de Jean Karim Fall.

Libye – le visage hideux des renégats (CNT) de Benghazi

allainjules.com

MALABO – Plus que jamais, la seule et unique chose qui préoccupe les coalisés dont la France qui attaquent la Libye, ce sont les richesses, les ressources naturelles… nationalisées par le régime de Mouammar Kadhafi. Le reste n’est que de la littérature morbide et mortifère mise en place pour détourner la réalité, la vérité. Personne en Occident ne pensent vraiment au peuple libyen. A Benghazi aussi d’ailleurs, où, les renégats en place viennent une nouvelle fois de prouver ce que les gens honnêtes pensent d’eux. Ce ne sont que des voyous, des bandits de grands chemins qui ne pensent qu’à leurs petits intérêts. Ils rentreront probablement dans l’Union européenne puisqu’ils méprisent l’Afrique à l’image de l’Otan qui ne fait que tuer leurs compatriotes. La tentative de paix de l’UA est refusée par eux, or, le colonel Kadhafi est écarté de facto des négociations pour sortir la Libye de la crise et une « force de maintien de la paix ». Explication.

Une nouvelle fois, la énième, les galopins de Benghazi dit Conseil national de transition (CNT), ceux qui ont pris les armes contre leur propre peuple, ceux à qui on a promis la lune dans les salons feutrés des hôtels parisiens et qui sont conscients qu’ils ne font que tuer leur pays, ont rejeté hier, dimanche, un accord-cadre de sortie de crise préparé par l’Union africaine (UA) pour la Libye parce que, ont-ils dit, cela permettrait à Mouammar Kadhafi de rester au pouvoir. Ce qui est complètement faux dans la mesure où cet accord-cadre ne le stipule pas. Conscients de la popularité de Mouammar Kadhafi auprès de son peuple, leur crainte est simplement liée au fait que le vieux guide a demandé à rester dans sa ville natale de Syrte au lieu d’aller en exil, puisque les membres de l’UA ont décidé, à juste titre, de ne pas coopérer à la mise en oeuvre du mandat d’arrêt inique émis par ce machin dit Cour pénale internationale contre le colonel Kadhafi, jugeant qu’il compliquait le règlement de la situation. Ce qui est vrai.

La paix n’est pas le fort de Nicolas Sarkozy, surtout lorsqu’il s’agit de l’Afrique. On comprend donc son entente cordiale avec l’infamie représentée par le CNT. Pour ses membres qui mettent plus que jamais en exergue leur extrémisme, le document de l’UA « n’inclut pas le départ de Kadhafi, de ses fils et de son cercle rapproché. » Leur envie, est donc d’exclure ceux qui, ils le savent dans leur for intérieur, ils ne peuvent battre dans le clan Kadhafi, s’il y a une vraie transition démocratique et une élection supervisée par l’Onu et l’UA, ce dernier étant leur pire cauchemar. En feignant d’être préoccupés par le sort soi disant réservé au peuple Libyen par Kadhafi , la révolution, la démocratie et autres printemps arabe ne sont que des voltiges mensongères, des mots creux, vides de sens. Mais où veut-on que Kadhafi aille se demande, ici, en dessous, sa fille Aïcha ? N’est-ce pas son pays ?

Les chefs d’État africains qui se sont réunis en sommet à Malabo, en Guinée équatoriale, ne doivent-ils pas in fine, lors d’un autre sommet à venir, demander l’exclusion de ces renégats si jamais ils prennent le pouvoir à Tripoli ? Les Libyens eux-mêmes, doivent sanctionner ces chenapans qui trahissent leur pays et les insultent. Avec une traîtrise aussi manifeste, il faut avouer que l’Afrique est vraiment mal partie et les assoiffés de pétrole feront la loi, tant que l’Afrique ne sera pas unie. En espérant qu’enfin, la Russie ou la Chine s’opposent à cette guerre ridicule, la visite de Jacob Zuma le président sud-africain à Moscou est un signe d’espoir. Les Russes ont dénoncé les mensonges de la France qui viole la résolution 1973 de l’ONU, en fournissant des armes aux soi disant rebelles. Suivez l’injustice faite à la Libye avec Alain Juppé qui s’exprime à Moscou.

  1. Avis de recherche : disparition inquiétante d’une ado à Sarcelles
    La police de Sarcelles a lancé un appel à témoins ce dimanche, à la suite de la disparition inquiétante d’une collégienne de 13 ans à la gare de Garges-Sarcelles
    Les parents de Sajou N’Diaye sont sans nouvelles de leur fille depuis presque trois jours. L’adolescente de 13 ans a quitté l’une de ses amies — la dernière à l’avoir vue — jeudi soir à Sarcelles. Elle aurait passé un coup de fil vers 22h30 affirmant qu’elle se trouvait à la gare de Garges-Sarcelles avant que la communication ne soit coupée.
    La collégienne, apparemment sans histoires, n’est jamais rentrée chez elle. Elle était vêtue d’une tunique noir et blanc, d’un legging noir et de baskets aux couleurs de la Côte d’Ivoire (orange, blanc, vert). Toutes les personnes l’ayant aperçue sont priées de contacter le commissariat de Sarcelles (01.34.38.37.37
    http://mcetv.fr/mon-mag/0307-avis-de-recherche-disparition-inquietante-dune-ado-a-sarcelles

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  2. Ce que l’Occident n’aime pas : une Afrique moderne et maîtresse de ses ressources. Il faut détruire Tripoli pour après exiger les contrats de reconstruction.

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  3. « Plus que jamais, la seule et unique chose qui préoccupe les coalisés dont la France qui attaquent la Libye, ce sont les richesses, les ressources naturelles… nationalisées par le régime de Mouammar Kadhafi. »
    C’est vrai que Khadafi n’a que faire de ces richesses, d’ailleurs, il les a grassement distribué à son peuple depuis des décénnies : Les libyens sont connus comme étant le peuple le plus riche d’Afrique … (à moins que ce ne soit juste les membres de sa famille qui a recu l’argent). Si tu essaies de faire passer Khadafi pour un gentil bisounours, tu n’y arriveras pas.
    Tout le monde à des intérêts dans une guerre et je ne suis pas sûr que « l’intérêt » du peuple libyen soit la victoire de Khadafi …

    « Le reste n’est que de la littérature morbide et mortifère mise en place pour détourner la réalité, la vérité. »
    Confortablement installé derrière ton clavier, tu détiens « la vérité » ?
    Cette phrase m’a bien fait rire.

    « ils méprisent l’Afrique à l’image de l’Otan qui ne fait que tuer leurs compatriotes »
    Khadafi ne tue pas peut-être ? Il n’a pas envoyé des chars contre des civils ?
    Il a même donné du Viagra à ses soldats pour qu’ils violent.
    Dans toute révolution, il y a des morts et celles causées par l’OTAN sont accidentelles.

    « ceux qui ont pris les armes contre leur propre peuple »
    C’est Khadafi qui a pris les armes contre son peuple, s’il ne l’avait pas fait, son peuple l’aurait renversé comme ça s’est passé en Tunisie et en Egypte, c’est un peu facile de réécrire l’histoire !

    « Conscients de la popularité de Mouammar Kadhafi auprès de son peuple »
    Si ça avait été le cas, il n’y aurait pas eu d’insurrection contre lui il y a quelques mois.
    De plus, si c’était vrai, vu le peu d’organisation des rebelles, l’est de la Libye se serait révolté contre le CNT et l’aurait balayé avant même que la France n’intervienne contre les chars de Khadafi.

    J’aurais bien aimé avoir des arguments de ta part prouvant que le CNT est si néfaste, mais ton article se contente de proférer des insultes à leur encontre (renégats, galopins, voyous, bandits de grands chemins, …) sans preuves.
    Visiblement, tu n’arrives pas à comprendre que des gens ne veuillent plus voir le dictateur qui les a martyrisé sur leur territoire et en liberté, c’est pourtant assez compréhensible : Ils ont commencé une révolution, ce n’est pas pour la faire à moitié.
    Je suis sur que si Khadafi propose de rester en Libye, mais en tant que prisonnier, le CNT l’acceptera. J’avoue que j’ai du mal à m’apitoyer sur le « pauvre » Khadafi et sa « pauvre » fille triste.
    Celà dit, si tu considères que « démocratie » et « printemps arabe » sont « des mots creux, vides de sens », on peut comprendre que tu ais des problèmes avec cette révolution।

Pékin dénonce la présence de bateaux japonais dans des eaux disputées

PEKIN - La Chine a protesté lundi contre la présence de bateaux de pêche nippons dans une zone disputée entre Pékin et Tokyo, au moment où les chefs des diplomaties des deux pays appelaient à une amélioration des relations bilatérales.

Depuis les temps anciens, les îles Diaoyu (Senkaku en japonais) et les eaux adjacentes ont fait partie du territoire chinois et la Chine maintient une souveraineté indiscutable sur elles, a déclaré dans un communiqué le porte-parole du ministère chinois des Affaires étrangères, Hong Lei.

Toute action japonaise dans les eaux autour des îles Diaoyu est illégale et non avenue, a-t-il ajouté en indiquant que le gouvernement chinois avait formellement protesté auprès de Tokyo contre les opérations de bateaux de pêche japonais dans la région.

Il a toutefois ajouté que selon nos informations, les bateaux de pêche japonais ont déjà quitté la zone maritime concernée.

Ce rappel de la position chinoise intervient alors que le chef de la diplomatie japonaise Takeaki Matsumoto a été reçu lundi à Pékin par son homologue chinois Yang Jiechi et que les deux hommes ont souligné leur volonté d'améliorer les relations entre les deux voisins asiatiques.

Je suis prêt à améliorer les relations de la Chine avec le Japon, a déclaré M. Yang alors que M. Matsumoto a mis en avant la fréquence de ses contacts avec son homologue ainsi que l'importance pour les deux pays de relations stables.

L'an dernier, les relations entre Pékin et Tokyo s'étaient envenimées après l'arrestation d'un capitaine de chalutier chinois accusé par le Japon d'avoir heurté un de ses navires de garde-côtes autour d'îlots disputés en mer de Chine orientale.

En juin, la Chine a rejeté une accusation de Tokyo selon laquelle un de ses bateaux de recherche aurait été actif à l'intérieur de la zone économique exclusive du Japon.

Selon la presse chinoise, le vaisseau a effectué une mission dans l'océan Pacifique pour mesurer la contamination radioactive de ses eaux suite à la catastrophe nucléaire de la centrale nippone de Fukushima.

Le mois dernier également, les médias japonais ont rapporté qu'une flotille de 11 bâtiments de guerre chinois avait croisé entre les îles d'Okinawa et de Miyako, dans le sud du Japon.

D'après le ministère japonais de la Défense cité par l'agence Kyodo, ces navires ont effectué des exercices de tirs à environ 1.500 kilomètres au sud d'Okinawa.

Le Japon s'inquiète régulièrement des augmentations du budget chinois de la Défense.

Par ailleurs, les tensions ont été vives ces dernières semaines en mer de Chine du Sud, où le Vietnam et les Philippines notamment s'inquiètent d'une posture de plus en plus agressive de la Chine, qui revendique l'essentiel de cette mer comme ses eaux territoriales.


(©AFP /

Nucléaire: l'Inde veut obtenir des transferts de technologies

NEW DELHI - L'Inde pourrait fermer l'accès à son marché nucléaire aux entreprises du secteur qui refuseraient de s'engager à tout transfert de technologies dans le cadre de la vente de réacteurs, selon la menace à peine voilée du ministre indien des Affaires étrangères dimanche.

Nirupama Rao a exprimé cette volonté lors d'un entretien diffusé à la télévision dimanche, alors qu'il était interrogé sur les nouvelles orientations du Groupe des fournisseurs nucléaires (NSG) pour l'enrichissement d'uranium et la technologie de retraitement.

Des entreprises françaises, russes, américaines et japonaises se disputent un marché nucléaire indien estimé à 175 milliards de dollars.

M. Rao a sous-entendu que le paramètre concernant les transferts de technologies pourrait être un facteur déterminant dans l'obtention des contrats en Inde. Il y a des leviers sur lesquels nous pouvons agir de notre côté, a estimé le ministre, ajoutant que l'Inde défendra ses intérêts jusqu'au bout.

Actuellement, moins de 3% de l'électricité indienne est d'origine nucléaire, mais ce chiffre pourrait monter à 13% d'ici 2030 et 25% d'ici 2050.

Le géant français Areva a déjà signé un accord de l'ordre de 7 milliards d'euros pour fournir ses premiers réacteurs EPR à l'Inde.

L'ouverture du pays au nucléaire date de l'été 2008 lorsque la communauté internationale a décidé de lever un embargo de 34 ans sur le commerce mondial dans le nucléaire civil avec l'Inde, puissance atomique militaire qui a toujours refusé de signer le Traité de non prolifération (TNP).

Grâce à un régime dérogatoire accordé par l'Agence internationale de l'énergie atomique (AIEA) et le Groupe des 45 pays fournisseurs de technologies nucléaires (NSG), l'Inde a pu signer depuis septembre 2008 des accords politiques de coopération dans le nucléaire civil avec Paris, Washington et Moscou.

La troisième puissance économique d'Asie, qui opère 20 réacteurs nucléaires générant 4.780 mégawatts (MW), cherche à se doter de 63.000 MW supplémentaires d'ici 2032. Selon les experts, ces investissements sont estimés à 100 milliards d'euros.

AREVA


(©AFP /

Affaire DSK: les regards se tournent vers la femme de chambre

© AFP Dominique Strauss-Kahn à son arrivé au tribunal le 1er juillet 2011 à New York
© AFP/Getty Images Daniel Barry

NEW YORK (AFP) - (AFP) - Avec la libération sur parole de Dominique Strauss-Kahn à la suite de révélations sur des mensonges de son accusatrice, l'attention s'est déplacée sur cette femme de chambre guinéenne de 32 ans, même si l'homme politique français reste inculpé de crimes sexuels.

L'ancien favori des sondages pour la présidentielle française de 2012 est toujours poursuivi pour sept chefs d'accusation qui peuvent en théorie lui valoir 74 ans de réclusion. Il doit à nouveau comparaître le 18 juillet.

Mais aussi rapidement qu'ils avaient condamnés DSK, plusieurs journaux américains tirent dorénavant à boulets rouges sur la femme de chambre de 32 ans, dont la loi américaine interdit de révéler l'identité.

Citant une source non-identifiée proche de la défense de DSK, le tabloïd New York Post croit ainsi savoir qu'elle se prostituait et que Dominique Strauss-Kahn aurait refusé de la payer après leur relation sexuelle. Une affirmation fermement démentie par la défense de DSK. "Il n'y a pas eu de dispute entre les parties parce qu'il n'a pas été question d'argent", déclarent ses avocats américains dans un communiqué à l'AFP.

© AFP Cyrus Vance le 1er juillet 2011 à New York
© AFP Don Emmert

Dans cette affaire, la donne a changé depuis que le procureur Cyrus Vance a révélé les mensonges de l'accusatrice.

Elle a menti pour obtenir l'asile aux Etats-Unis en 2004, a-t-il écrit jeudi dans une lettre aux avocats de la défense. Elle a également menti sur ce qui s'est passé après l'agression présumée dans la suite 2806 du Sofitel de New York.

La femme de chambre avait raconté qu'elle avait attendu dans le couloir que DSK quitte la suite et avait immédiatement rapporté les faits présumés. Elle a depuis admis qu'"elle avait nettoyé une autre chambre et était retournée dans la suite 2806 et avait commencé à la nettoyer avant qu'elle ne rapporte l'incident à son superviseur", écrit M. Vance.

Elle a également fait une fausse déclaration d'un second enfant à charge pour frauder les services fiscaux, selon le procureur.

© AFP L'affaire DSK à la Une du New York Times en date du 2 juillet 2011 à New York
© AFP Jessica Rinaldi

Selon une source anonyme proche de l'enquête citée par la chaîne CNN, aucune décision n'a encore été prise sur le sort de l'affaire DSK. La question étant de savoir si le procureur de New York va abandonner une partie des charges qui pèsent contre DSK, ou même toutes, suite aux derniers rebondissements.

La question risque de ne pas être tranchée dans les prochaines heures, ce lundi étant ferié aux Etats-Unis, "independance day" oblige.

En attendant, l'ancien directeur général du FMI occupait toujours dimanche la maison du sud de Manhattan dans laquelle il a été confinée pendant six semaines jusqu'à ce qu'un juge new-yorkais lui rende sa liberté de mouvement aux Etats-Unis vendredi. Depuis cette libération sous parole, chaque sortie de Dominique Strauss-Kahn et de son épouse Anne Sinclair sont oscultés par les dizaines de journalistes qui campent devant le domicile provisoire de l'ancien chef du FMI.

© AFP Anne Sinclair le 2 juillet 2011à New York
© AFP Stan Honda

Dimanche, DSK n'a pas été vu sortant de la maison. Son épouse, en jean et veste noire, souriante, est sortie seule pendant quelques heures, a constaté l'AFP. Elle s'est rendue au Metropolitan Museum, près de Central Park, avec une femme, selon les équipes de télévision qui l'ont suivi en moto.

Samedi, après avoir semé une partie des journalistes qui les poursuivaient, l'ancien ministre et son épouse s'étaient rendus dans un autre musée célèbre de New York: le musée d'Art moderne (MoMa). La veille, pour la première sortie de DSK depuis sa liberté sur parole, ils étaient allé dîner dans un restaurant italien.

En France, le rebondissement de cette affaire a relancé les interrogations parmi des proches de DSK sur une éventuelle manipulation dont il aurait fait l'objet.

Michèle Sabban, vice-président PS du conseil régional d'Ile-de-France et fidèle de M. Strauss Kahn, s'interroge sur "l'attitude de la direction du Sofitel" peu après les faits présumés.

Et pour le vice-président du groupe socialiste à l'Assemblée nationale, François Loncle, "tout n'est pas clair". Ce proche de DSK évoque l'hypothèse de "connexions" entre le groupe français Accor, propriétaire du Sofitel, et "certaines officines françaises". Accor a nié "formellement" dimanche toute intervention de ses dirigeants dans l'affaire DSK.