04 juillet, 2011

Homosexualité au Burkina : Une pratique toujours condamnée par la société

Au Burkina Faso comme dans la plupart des pays africains, la société considère l’homosexualité comme une forme d’amour contre-nature. Beaucoup de gens se trouvent être choqués et ne comprennent pas comment un homme peut aimer un autre homme et une femme accepter de vivre en couple avec une autre femme. Quel plaisir peut-on trouver dans de tels actes déshonorants pour le genre humain, surtout pour les femmes, se demandent la majorité des Burkinabè. Chez les chrétiens, les musulmans et dans les coutumes, la pratique de l’homosexualité semble être condamnée de manière unanime. C’est peut-être une des raisons qui fait que les rares personnes qui s’adonnent à ce comportement humiliant et détestable se cachent pour le faire car se sentant rejetées, marginalisées.

Que dit la loi dans tout cela ? Le code pénal qui traite de la question des mœurs veille au grain, autrement dit, la loi condamne et punit sévèrement l’homosexualité au Burkina, même si pour le moment il n’y a pas de dispositions particulières comme c’est le cas au Sénégal et au Cameroun où des peines d’emprisonnement et de mort sont prévues, sans oublier le lynchage des pratiquants assimilables à des criminels. Ici chez nous au Burkina, la majorité de la population pense que les homosexuels portent préjudice à Dieu, à la société, à la femme, à la liberté et à l’ordre de la nature.

Car Dieu qui ne se trompe jamais, ne s’est pas trompé en créant l’homme et la femme comme étant deux êtres humains complémentaires condamnés à vivre ensemble, à se procurer réciproquement plaisir par le jeu de l’amour charnel, mieux à procréer. La société dont la famille est la cellule de base aspire à la paix sur la base de son organisation et la préservation du positif sous forme de loi. Quant à la femme, source intime de la procréation mais aussi complément de l’homme, les observateurs et autres gardiens des bonnes mœurs pensent à juste titre qu’elle n’a pas et n’aura jamais de substitut. Elle est unique dans son genre et mère de l’humanité. Donc les hommes affirment que sa dignité n’a pas de prix. La lutte contre l’excision, c’est bien.

La lutte contre les homosexuel et pour l’homme et la dignité de la femme, c’est encore mieux. Enfin, la sauvegarde de la liberté ne consiste pas à tout permettre, selon le point de vue de beaucoup de gens au Burkina, mais la liberté véritable qui profite à la majorité doit être organisée selon l’intérêt de la population.

C’est vrai que l’Etat de New York vient d’autoriser le mariage entre gays, (homosexuels) devenant le sixième Etat de l’Union à choisir librement cette voie. C’est vrai que des manifestations en faveur des droits des homosexuels se déroulent souvent en Europe, c’est également vrai que dans certaines sociétés traditionnelles africaines par exemple, chez les Lyela du Sanguié au Burkina, il existe des formes d’homosexualité selon certains témoignages et travaux scientifiques.

N’empêche, la pratique homosexuelle est globalement rejetée, condamnée et sévèrement punie chez nous en Afrique et au Burkina au même titre que la drogue ou pire parce qu’elle n’est pas dans l’intérêt de notre société. C’est pourquoi ces adeptes marginalisés se sentant traqués vivent sous forme de réseaux clandestins.

Toussida OUEDRAOGO (Collaborateur)

Sidwaya

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