15 mars, 2011

Nouvel incendie au réacteur 4 de Fukushima



Un nouvel incendie s'est déclaré mercredi au réacteur 4 de la centrale nucléaire de Fukushima, au lendemain d'une explosion qui avait provoqué un premier incendie et endommagé le toit du bâtiment extérieur.Nouvel incendie au réacteur 4. Un nouvel incendie s'est déclaré mercredi (mardi soir en France, avec le décalage horaire) au réacteur 4 de la centrale nucléaire de Fukushima, au lendemain d'une explosion qui avait provoqué un premier incendie et endommagé le toit du bâtiment extérieur abritant le réacteur, a annoncé l'opérateur de la centrale. Après un séisme et un tsunami dévastateurs, une série de graves problèmes affectent depuis vendredi la centrale de Fukushima 1, située à 250 km au nord-est de Tokyo. Depuis, chacun des réacteurs 1, 2 et 3 a été touché par une explosion, de même que le réacteur 4, qui était pourtant en maintenance au moment du tremblement de terre. L'explosion, provoquée mardi par de l'hydrogène, avait entraîné un premier  incendie qui a troué le toit du bâtiment extérieur de ce réacteur 4. Il avait été éteint par l'armée américaine. Les autorités s'efforcent d'empêcher une pénurie de l'eau servant à refroidir les coeurs radioactifs des réacteurs de l'usine, ce qui provoquerait une surchauffe et une libération de particules radioactives dans l'atmosphère. "Possibilité de dégâts au coeur du réacteur 2". Quelques instants avant l'annocen de ce nouvel incendie, le directeur de l'AIEA, Yukiya Amano, avait déclaré mardi soir lors d'une conférence de presse au siège de l'agence à Vienne qu'il y avait une "possibilité de dégâts au coeur" du réacteur 2. Les dégâts toucheraient "selon les estimations moins de 5% du carburant", avait-il précisé. Plus tôt, l'AIEA avait annoncé que l'enceinte de confinement de ce même réacteur avait peut-être été "affectée" par l'explosion. L'enceinte de confinement qui entoure le coeur du réacteur est destinée à le protéger et à l'isoler de son environnement, afin d'éviter toute contamination radioactive. "Ce sont des événements très inquiétants", avait déclaré M. Amano, refusant de s'exprimer sur une possible fusion du coeur du réacteur dans la conjoncture actuelle.

L'accident nucléaire en cours est de niveau 6. L'accident de Fukushima pourrait être le deuxième le plus grave, après Tchernobyl, puisqu'il atteindrait un niveau de gravité 6 sur l'échelle internationale des événements nucléaires et radiologiques, qui en compte 7, selon le président de l'Autorité française de sûreté nucléaire (ASN), André-Claude Lacoste.

La radioactivité du réacteur 4 "pourrait endommager la santé". Les autorités japonaises ont affirmé mardi que la radioactivité n'atteignait un niveau dangereux pour la santé que sur le site même de la centrale, autour des quatre réacteurs endommagés. "Contrairement à ce qui s'est passé jusqu'ici, il ne fait pas de doute que les niveaux atteints peuvent affecter la santé des êtres humains", a déclaré le  porte-parole du gouvernement, Yukio Edano. Seuls 50 des 800 employés de la  centrale ont été maintenus sur le site, situé à 250 km au nord-est de Tokyo. Par précaution, le Premier ministre Naoto Kan a élargi la zone de sécurité autour de la centrale en appelant les personnes habitant dans un rayon de 30 kilomètres à rester calfeutrées. "Restez à l'intérieur, fermez les fenêtres, n'allumez pas les ventilateurs et ne sortez pas votre linge", a demandé M. Edano. Ces mesures s'ajoutent à l'évacuation, ordonnée samedi, des plus de 200.000 personnes habitant à proximité de cette centrale située dans le nord-est, sur la côte de l'océan Pacifique.

A Tokyo, une radioactivité supérieure à la normale et un nouveau séisme.
Le taux de radioactivité a légèrement dépassé la normale à la mi-journée, avant de  redescendre dans l'après-midi. Poussés par le vent, ces rejets radioactifs sont consécutifs à l'explosion d'hydrogène qui s'est produite à l'aube dans le bâtiment qui abrite le réacteur 2. Selon les autorités, il n'y a pas de danger pour la santé de la population. Les 35 millions d'habitants de la plus importante agglomération du monde n'ont pas été invités à prendre des mesures de précaution particulières. Par précaution, plusieurs pays étrangers, dont la France, ont déconseillé les voyages au Japon et conseillé à leurs ressortissants expatriés à Tokyo de partir vers le sud de l'archipel ou à l'étranger. La tension reste vive dans la mégalopole où les immeubles ont à nouveau tremblé mardi soir suite à une réplique sismique d'une magnitude de 6,0 sur l'échelle de Richter. C'est l'une des répliques les plus puissantes observées depuis la catastrophe. Aucune alerte au tsunami n'a cependant été lancée (lire Fort séisme au sud-ouest du Japon).

Bruxelles parle "d'apocalypse" et de "tests de resistance". Au Japon, "on parle d'apocalypse et je crois que le mot est particulièrement bien choisi", a déclaré mardi le commissaire européen à l'Energie, Günther Oettinger. "Pratiquement tout est hors de contrôle" et "je n'exclus pas le pire dans les heures et les jours à venir". Lors d'une réunion de crise à Bruxelles, des responsables gouvernementaux, experts nucléaires et industriels du secteur sont tombés d'accord pour soumettre les centrales européennes à "des tests de résistance", a-t-il annoncé. "Il s'agit de réévaluer les risques, d'inondations, de tsunamis, d'attaques terroristes, de tremblements de terre, de coupures d'électricité". La Commission fera des propositions dans les prochaines semaines sur les modalités des tests. La France, qui dispose du premier parc nucléaire civil de l'UE avec 58 réacteurs sur 143 selon des données de Bruxelles, a promis en parallèle de contrôler "toutes (ses) centrales, une à une" (lire Ce que décide la France après la catastrophe au Japon).

A la recherche d'éventuels survivants. Les sauveteurs continuent leurs recherches, sans grand espoir. Selon un nouveau bilan, la catastrophe a fait 3.373 morts confirmés, 6.746 disparus et 1.897 blessés. Selon Alain Juppé, quatre Français étaient toujours portés disparus. A noter que les voyagistes français ont décidé de suspendre jusqu'au 31 mars inclus les départs vers le Japon.

La Fed maintient son taux directeur quasi nul

radio-canada.ca
Le gouverneur de la banque centrale américaine, Ben Bernanke

Le gouverneur de la banque centrale américaine, Ben Bernanke

Sans surprise, l'instabilité au Moyen-Orient et au Japon ainsi que le taux de chômage élevé aux États-Unis poussent la Réserve fédérale américaine (Fed) à maintenir son taux directeur près de zéro et à poursuivre son programme d'injection de liquidités.

Le taux se situe toujours dans une fourchette cible de 0 à 0,25 %, un niveau historiquement bas destiné à relancer l'économie. La Fed a l'intention de garder son taux « exceptionnellement bas » pour une « période prolongée ».

« Les informations reçues depuis la dernière réunion du Comité de politique monétaire de la Fed, en janvier, suggèrent que la reprise économique repose sur une base plus solide et le marché de l'emploi semble s'améliorer peu à peu. Toutefois, l'investissement non résidentiel demeure faible, tout comme le secteur de l'habitation », peut-on lire dans un communiqué publié par la banque centrale.

La Fed ne s'inquiète pas de l'inflation que pourrait entraîner une politique monétaire aussi souple.

« Les prix des denrées ont crû de façon significative depuis l'été, et l'inquiétude quant à l'offre mondiale de pétrole brut a contribué à une forte hausse de prix au cours des dernières semaines. Malgré tout, les attentes d'inflation à long terme sont demeurées stables et l'inflation sous-jacente [NDLR : qui exclut les produits les plus volatils, comme l'énergie et les aliments] est modérée. »

Injection de liquidités

La Fed a aussi réitéré son intention d'acheter pour 600 milliards de dollars de bons du Trésor américain à longue échéance d'ici le milieu de l'année. Cette injection de liquidités, ou assouplissement quantitatif, est l'un des deux principaux outils, avec le taux directeur, dont dispose une banque centrale pour stimuler l'économie.

Scandale des MST inoculées: 7 Guatémaltèques portent plainte contre les USA

WASHINGTON (AFP)

AFP/Getty Images/Archives

Le procureur général des Etats-Unis, Eric Holder, lors d'une conférence de presse le 28 janvier 2011 à Washington

Sept Guatémaltèques ont déposé plainte devant le tribunal fédéral de Washington pour demander des dommages et intérêts aux Etats-Unis qui ont pratiqué dans les années 1940 des expériences médicales sur des centaines de personnes, à leur insu.

La plainte, révélée mardi par un blog américain spécialisé, le Blog du Legal Times, est présenté en nom collectif, au nom de toutes les victimes de ces expérimentations qui se sont traduites notamment par l'inoculation sans consentement de maladies sexuellement transmissibles comme la syphilis et la gonorrhée dans le but de tester l'efficacité de la pénicilline.

La plainte évoque "des milliers de potentiels plaignants", comptant les 700 victimes directes des expérimentations médicales à leur insu et leur entourage qui a souffert des effets de leur maladie.

Le 1er octobre, les Etats-Unis, via la secrétaire d'Etat Hillary Clinton et la ministre de la Santé publique, Kathleen Sebelius, avaient présenté leurs excuses à des centaines de Guatémaltèques infectés délibérément et à leur insu par la syphilis et la blennorragie. Le président Barack Obama avait appelé son homologue Alvaro Colom.

Les chercheurs qui ont mené cette étude avaient choisi comme cobayes des personnes vulnérables, y compris des malades mentaux, et ne les ont informées ni de l'objet de leur recherche, ni de ce qui allait leur arriver. Ils les ont encouragées à transmettre des maladies sexuelles et n'ont pas traité celles qui ont contracté la syphilis.

Interrogé jeudi sur la possibilité d'un règlement financier à l'amiable, le ministère américain de la Justice avait refusé d'évoquer le dossier tant que la plainte n'avait pas été formellement déposée.

Le montant des dommages et intérêts demandés par les plaignants n'est pas chiffré dans le texte de la plainte.

Kadhafi: "nous sommes déterminés à écraser les ennemis"

TRIPOLI - Le dirigeant libyen Mouammar Kadhafi a déclaré mardi soir être "déterminé à écraser les ennemis" dans un discours diffusé par la télévision officielle libyenne, alors que les forces loyalistes reprenaient l'avantage sur les rebelles après un mois d'insurrection.

"S'il s'agit d'un complot étranger nous allons l'écraser, s'il s'agit d'un complot intérieur nous allons aussi l'écraser", a-t-il affirmé.

"Les colonisateurs seront vaincus, la France sera vaincue, l'Amérique sera vaincue, la Grande-Bretagne sera vaincue", a déclaré le "Guide de la révolution" libyenne, martelant "nous sommes déterminés à écraser les ennemis"

"Le peuple libyen triomphera, la liberté triomphera", a-t-il souligné, ajoutant: "nous sommes déterminés à préserver l'unité de la Libye même au prix de notre vie".

M. Kadhafi, qui s'exprimait calmement, a également affirmé que "tout le peuple libyen est prêt à se battre pour protéger le pétrole".

(©AF

Mauritanie: le meurtrier d'un Américain condamné à mort

NOUAKCHOTT - La Cour criminelle de Nouakchott a condamné à mort mardi l'auteur principal du meurtre, revendiqué par la branche régionale d'Al-Qaïda, d'un Américain, Christopher Legget, tué en juin 2009 dans la capitale mauritanienne.

Le tribunal a condamné à la peine capitale Mohamed Abdallahi Ould H'Mednah.

Les deux autres accusés, Didi Ould Bezeid et Mohamed Mahmoud Ould Khouna, se sont vu infliger des peines de respectivement douze et trois ans de prison ferme.

Le procureur avait requis mardi la peine de mort contre les trois auteurs de l'assassinat en juin 2009 de Christopher Leggett. La peine de mort est toujours inscrite dans la législation mauritanienne, mais n'a pas été appliquée depuis plus de vingt ans.

Les avocats de la défense ont dénoncé un "verdict sévère" et annoncé qu'ils feraient appel de ce jugement, dans un procès ouvert mardi matin.

M. Leggett avait été abattu en plein jour le 23 juin 2009 de trois balles dans la tête dans le centre de Nouakchott, alors qu'il descendait de son véhicule devant les bureaux de l'école d'anglais et d'informatique qu'il dirigeait depuis plusieurs années.

Ses meurtriers avaient d'abord essayé de l'enlever mais, face à sa forte résistance, ils avaient fini par le tuer, avaient affirmé des témoins.

Son assassinat avait été revendiqué par Al-Qaïda au Maghreb islamique (Aqmi), organisation ayant fait allégeance à Oussama Ben Laden en 2006 et très active dans plusieurs pays du Sahel, plus particulièrement en Mauritanie où elle a commis plusieurs enlèvements d'Occidentaux et attentats.

Le gouvernement mauritanien du président Mohamed Ould Abdel Aziz est l'un des plus engagés de la région dans la lutte contre Aqmi. Son armée a notamment mené des raids contre des unités combattantes de l'organisation au Mali voisin, où Aqmi a une partie de ses bases.

(©AFP /

La crise nucléaire s'aggrave au Japon, vives craintes dans le monde

SENDAI (Japon) (AFP)

NHK/AFP

Capture d'écran de la télévision NHK montrant les réacteurs 1 (G) et 3 (2eD) endommagés à la centrale de Fukushima 1, le 15 mars 2011

La crise nucléaire s'est aggravée mardi au Japon après une nouvelle explosion et un incendie à la centrale de Fukushima 1, où les accidents se succèdent depuis le violent séisme de vendredi qui a probablement fait plus de 10.000 morts.

Cet enchaînement d'avaries nourrit les vives craintes d'une contamination radioactive dans l'archipel, ainsi que dans les pays voisins comme la Russie ou la Chine.

Mais les autorités japonaises ont affirmé mardi que la radioactivité n'atteignait un niveau dangereux pour la santé que sur le site même de la centrale, autour des quatre réacteurs endommagés.

Jijipress/AFP

Le Premier ministre japonais Naoto Kan le 15 mars 2011 devant la presse à Tokyo

"Contrairement à ce qui s'est passé jusqu'ici, il ne fait pas de doute que les niveaux atteints peuvent affecter la santé des êtres humains", a déclaré le porte-parole du gouvernement, Yukio Edano. Seuls 50 des 800 employés de la centrale ont été maintenus sur le site, situé à 250 km au nord-est de Tokyo.

Par précaution, le Premier ministre Naoto Kan a élargi la zone de sécurité autour de la centrale en appelant les personnes habitant dans un rayon de 30 kilomètres à rester calfeutrées.

"Restez à l'intérieur, fermez les fenêtres, n'allumez pas les ventilateurs et ne sortez pas votre linge", a demandé M. Edano.

Ces mesures s'ajoutent à l'évacuation, ordonnée samedi, des plus de 200.000 personnes habitant à proximité de cette centrale située dans le nord-est, sur la côte de l'océan Pacifique.

En revanche, les 35 millions d'habitants de l'agglomération de Tokyo, la plus importante au monde, n'ont pas besoin de prendre des précautions particulières, selon le gouvernement.

AFP

Carte et plan de localisation de la centrale de Fukushima 1 et des réacteurs touchés par des explosions

La tension est cependant montée dans la capitale lorsque le taux de radioactivité a légèrement dépassé la normale à la mi-journée, avant de redescendre dans l'après-midi.

Poussés par le vent, ces rejets radioactifs sont consécutifs à l'explosion d'hydrogène qui s'est produite à l'aube dans le bâtiment qui abrite le réacteur 2. L'étendue des dégâts, notamment sur l'étanchéité de l'enceinte, restait incertaine mardi soir.

Une autre explosion a déclenché un incendie dans le réacteur 4, qui était à l'arrêt pour maintenance lorsque le séisme s'est produit. Une hausse de la température a été relevée dans les deux autres réacteurs, 5 et 6, mardi après-midi.

Ces explosions sont la conséquence des opérations d'urgence lancées après la panne des systèmes de refroidissement des réacteurs provoquée par le tsunami ayant suivi le séisme de magnitude 9, le plus puissant jamais enregistré au Japon.

Yomiuri Shimbun/AFP

Des Japonais le 14 mars 2011 dans un centre d'hébergement à Otsuchi

Le gouvernement a affirmé exclure "la possibilité d'un Tchernobyl".

L'accident de Fukushima pourrait être le deuxième le plus grave puisqu'il atteindrait un niveau de gravité 6 sur l'échelle internationale des événements nucléaires et radiologiques, qui en compte 7, selon le président de l'Autorité française de sûreté nucléaire (ASN), André-Claude Lacoste.

Le commissaire européen à l'Energie, Günther Oettinger, a parlé d'"apocalypse" et estimé que les autorités locales avaient pratiquement perdu le contrôle de la situation à Fukushima.

"Pratiquement tout est hors de contrôle", a-t-il dit, ajoutant : "je n'exclus pas le pire dans les heures et les jours à venir".

La chancelière allemande Angela Merkel a annoncé l'arrêt immédiat, pour trois mois, des sept réacteurs nucléaires les plus anciens du pays. Les pays de l'UE ont décidé d'effectuer des tests de résistance de leurs centrales aux tremblements de terre, raz-de-marée et attaques terroristes tandis que le Premier ministre russe, Vladimir Poutine, a commandé une étude sur le secteur en Russie.

Les accidents à Fukushima ont ravivés les craintes des antinucléaires dans le monde entier et selon le chef de l'Agence internationale de l'énergie, Nobuo Tanaka, ceci risque de retarder le développement mondial de cette technologie et de compliquer la lutte contre le changement climatique.

De nombreux pays étrangers ont déconseillé les voyages au Japon et recommandé à leurs ressortissants expatriés à Tokyo de partir vers le sud de l'archipel ou à l'étranger.

Outre le nucléaire, l'autre priorité des autorités japonaises est de porter secours aux plus de 500.000 sinistrés accueillis dans des écoles ou des salles municipales.

Les 100.000 soldats mobilisés, épaulés par de nombreux secouristes étrangers, ont été chargés de répondre aux énormes besoins en eau potable et en vivres, et de remettre en état de marche les infrastructures (routes, téléphone...).

Aucun trouble à l'ordre public n'a été signalé dans la zone dévastée, où les sinistrés font preuve de stoïcisme et de solidarité. "Dans les films catastrophe, on voit toujours des gens hystériques courir partout. Mais ici, c'est vraiment très calme", a témoigné une étudiante canadienne, Jouvon Evans, qui était en vacances lorsque le drame s'est produit.

Les sauveteurs ont connu la joie de retrouver deux survivants, une femme de 70 ans et un homme, sous des décombres quatre jours après le séisme.

Le bilan officiel s'est établi mardi soir à 3.313 décès, mais il devrait continuer à fortement augmenter au fur et à mesure de la découverte des corps dans les champs de ruines n'ayant pas été encore fouillés.

Témoignant de l'inquiétude des investisseurs, l'indice Nikkei de la Bourse de Tokyo s'est effondré de 10,55% après avoir perdu 6,18% la veille, entraînant dans sa chute les autres places boursières.

L'activité économique devrait rester fortement perturbée dans les prochains jours avec la suspension partielle de la production de grands groupes comme Toyota, tandis que des coupures d'électricité perturbent plusieurs régions.

Plusieurs compagnies aériennes, comme Air China ou Lufthansa, ont pris des mesures de précaution, soit en annulant des vols vers Tokyo soit en les redirigeant vers Osaka ou Nagoya.

Graphique animé sur le site de la centrale nucléaire de Fukushima touchée par une série d'explosions de ses réacteurs consécutives au séisme du 11 mars. Explication sur le fonctionnement d'un réacteur à eau bouillante.

Juppé n'exclut pas la reconnaissance d'un État palestinien par l'UE

Source AFP
Juppé n'exclut pas la reconnaissance d'un État palestinien par l'UE

"Nous n'en sommes pas encore là mais, personnellement, je pense que c'est une hypothèse qu'il faut avoir en tête" (Alain Juppé sur la reconnaissance d'un État palestinien). © Witt / Sipa

Le ministre des Affaires étrangères Alain Juppé a déclaré mardi que la reconnaissance par l'Union européenne de l'État palestinien, en l'absence d'accord de paix avec Israël, est "une hypothèse qu'il faut avoir en tête". "Reconnaître l'État palestinien tout seul, cela ne sert à rien. Il faut le faire ensemble", avec les autres pays de l'Union européenne, a déclaré le chef de la diplomatie, lors d'une audition devant la commission des affaires étrangères de l'Assemblée nationale. "Nous n'en sommes pas là mais, personnellement, je pense que c'est une hypothèse qu'il faut avoir en tête", a-t-il ajouté.

Depuis la fin de l'année dernière, plusieurs pays d'Amérique latine ont reconnu unilatéralement l'État palestinien. Le Brésil, d'abord, puis l'Argentine, la Bolivie, l'Équateur, le Chili et le Pérou ont pris une telle décision. L'Uruguay devrait faire de même dans le courant de l'année 2011. Face au blocage persistant des pourparlers de paix avec Israël, les responsables palestiniens ont appelé de nombreux pays à reconnaître l'État palestinien à l'intérieur des frontières de juin 1967. Les dirigeants israéliens, de leur côté, ont multiplié les mises en garde contre ces reconnaissances de l'État palestinien.

L'un des prédécesseurs d'Alain Juppé, Bernard Kouchner, avait lui aussi évoqué en janvier 2010 l'hypothèse d'une reconnaissance unilatérale de l'État palestinien en l'absence d'accord entre Israël et les Palestiniens. Mais le président Nicolas Sarkozy ne l'avait pas reprise à son compte. Les pourparlers de paix directs israélo-palestiniens ont brièvement repris début septembre dernier avant de s'interrompre presque aussitôt à la suite de l'expiration d'un gel israélien de dix mois de la colonisation en Cisjordanie. Les négociations de paix sont actuellement bloquées, alors que l'objectif de la communauté internationale est de parvenir à un accord sur le statut final, et que la Palestine devienne membre de l'ONU dès septembre 2011.

Immigration: l'Assemblée a voté le projet de loi en seconde lecture

Immigration: l'Assemblée a voté le projet de loi en seconde lecture

A l'exception donc de l'extension de la déchéance de nationalité, directement inspirée par le discours de Grenoble du chef de l'Etat mais sur laquelle le gouvernement a dû reculer au grand dam de son aile droite, l'Assemblée n'a guère apporté de changement à la version qu'elle avait adoptée à l'automne en première lecture.

L'Assemblée nationale a adopté mardi en deuxième lecture le projet de loi sur l'immigration sans guère apporter de changements au premier vote du texte, à l'automne, à l'exception notable de l'extension de la déchéance de nationalité, retirée sous la pression des centristes.

Le projet a été voté par 305 voix contre 217, les députés de la majorité (UMP et Nouveau Centre) votant, sans surprise, "pour" tandis que les groupes de l'opposition, SRC et GDR, se sont prononcés "contre".

Quelques voix de droite ont rejoint la gauche pour s'opposer au texte, comme les UMP Etienne Pinte, Françoise Hostalier et Lionel Tardy. C'est également le cas de François Bayrou (MoDem) et du villepiniste Daniel Garrigue.

L'UMP Eric Diard a fait valoir que "notre pays a le droit, comme tous les pays du monde, de choisir qui il veut !". "La gauche continue à faire croire que nous pouvons accueillir tout le monde", a-t-il dit, saluant l'adoption d'"outils simples et efficaces pour faire face à la situation actuelle".

Sandrine Mazetier (PS), en revanche, a dénoncé un texte qui "déchire le pacte républicain", un texte "contraire à la vision que nous avons de la France, de l'Europe et même de la civilisation".

Remarquant qu'au cours de cette seconde lecture, la majorité a "instauré un concours d'entrée dans la nationalité" et "remis en cause le droit du sol", elle a pointé les risques supplémentaires d'inconstitutionnalité.

Michel Hunault (NC) a exprimé la satisfaction des centristes devant le retrait de la mesure d'extension de déchéance de la nationalité aux assassins de policiers et salué un texte "équilibré".

Enfin, Patrick Braouezec (app. PCF) a dénoncé une loi "qui ne fait qu'enfermer les migrants dans le statut de boucs émissaires alors qu'ils vivent ici et travaillent ici".

A l'exception donc de l'extension de la déchéance de nationalité, directement inspirée par le discours de Grenoble du chef de l'Etat mais sur laquelle le gouvernement a dû reculer au grand dam de son aile droite, l'Assemblée n'a guère apporté de changement à la version qu'elle avait adoptée à l'automne en première lecture.

Outre la transposition, dans le droit français, de trois directives européennes -carte "bleue" européenne, directive "sanctions" et directive "retour"-, le texte inclut une réforme du contentieux sur l'éloignement des sans-papiers.

Considérée comme "le coeur de la réforme", cette disposition prévoit de retarder l'intervention, en rétention, du juge des libertés et de la détention (JLD) à cinq jours (au lieu de deux jours actuellement).

Elle a été présentée par les trois ministres successifs en charge de l'immigration --Eric Besson, Brice Hortefeux, puis Claude Guéant-- comme nécessaire à une meilleure efficacité du système d'éloignement, le taux d'exécution des obligations à quitter le territoire n'étant que d'environ 20%.

Les sénateurs, lors du vote en première lecture du texte, avaient repoussé cette mesure-phare du texte.

Les députés ont également rétabli d'autres mesures retoquées par le Sénat comme la pénalisation des "mariages gris" et les mesures de restriction à l'Aide médicale d'Etat (AME) pour les sans-papiers malades. Selon les associations de défense des étrangers, 28.000 étrangers malades risqueraient ainsi aujourd'hui "l'expulsion et une interruption brutale de soins".

Un mois après le début de la révolte, Kadhafi a repris l'avantage en Libye

AFP

Rebelles à Benghazi le 15 mars 2011.

Les forces pro-Kadhafi reprenaient l'avantage en Libye, encerclant la ville rebelle d'Ajdabiya (est), un mois après le début d'une révolte qui s'est transformée en guerre civile, sans que le G8 ne parvienne mardi à s'accorder sur une intervention militaire.

Pour les insurgés, il n'y a que "deux possibilités: se rendre ou fuir", a assuré le colonel Mouammar Kadhafi dans un entretien au quotidien italien Il Giornale, excluant toute négociation mais promettant de ne pas tuer ceux qui se rendraient.

Les forces gouvernementales ont lancé l'aviation et l'artillerie lourde contre Ajdabiya, noeud de communication stratégique et dernier verrou tenu par les rebelles avant le fief de l'opposition Benghazi, 160 km plus au sud, coupant la route entre les deux villes.

Selon la télévision officielle libyenne, "la ville d'Ajdabiya est totalement contrôlée (par les forces loyalistes, NDLR) et elle est en train d'être purgée des gangs armés".

AFP

Un rebelle blessé à Ajdabiya, a été hospitalisé le 15 mars 2011.

Des centaines de civils et d'insurgés ont fui Ajdabiya vers Benghazi à bord de voitures, camions et pick-up, a constaté un journaliste de l'AFP.

"Il y a eu beaucoup de bombes, au moins cinq", dit Saïd, 42 ans. "J'ai pris ma famille, le plus d'affaires possible et on est parti. Si on était resté, on serait mort maintenant", affirme-t-il.

"Bientôt Ajdabiya sera sûre et calme comme elle l'était", affirmait un SMS envoyé par les autorités libyennes sur les téléphones mobiles.

Les combats ont fait au moins trois morts et une quinzaine de blessés, selon des médecins, en plus de deux morts reçus pendant la nuit.

"A moins que l'Otan n'intervienne, il (Kadhafi, NDLR) va tous nous massacrer", a déclaré le docteur Souleimane al-Abeidi.

"Nous sommes des civils. Que pouvons-nous faire contre des armes lourdes? Contre des chars, des roquettes Grad et des navires de guerre?", insiste ce médecin de 43 ans, alors que des confrères s'énervent contre les insurgés qui accompagnent des blessés, les accusant d'abandonner leur poste.

AFP

Carte de localisation des combats entre pro et anti-Kadhafi

Selon des habitants, des combats sporadiques se poursuivaient à Brega, site pétrolier à 80 km à l'ouest, mais la ligne de front proprement dite était désormais aux portes d'Ajdabiya.

Lundi, des avions avaient largué des tracts sur Ajdabiya: "Nous arrivons pour vous libérer des terroristes", annonçaient-ils, tout en prévenant que la ville ferait l'objet d'une fouille maison par maison pour en extirper les "rats".

Les grandes puissances réunies au sein du G8 à Paris ont écarté faute de consensus l'option militaire pour ralentir les forces de Mouammar Kadhafi, se bornant à promettre pour cette semaine une nouvelle résolution à l'ONU sur des sanctions renforcées.

Les pays de l'Otan ont examiné pour la première fois les options militaires à leur disposition si l'alliance décidait d'intervenir en Libye, bien que la probabilité d'une résolution de l'ONU les y autorisant diminue.

Le ministre français des Affaires étrangères Alain Juppé a qualifié de "dépassée" l'idée d'instaurer une zone d'exclusion aérienne en Libye, voulue à l'origine par Paris et Londres ainsi que la Ligue arabe et réclamée par l'opposition libyenne.

Il a évoqué "des frappes ciblées" sur des "objectifs militaires", tout en affirmant que le Conseil de sécurité de l'ONU était bloqué en raison de l'opposition des Chinois, tandis que les Américains n'ont toujours pas défini de position.

AFP

Un employé de l'hôpital nettoie la voiture dans laquelle un rebelle est mort, surpris par une attaque, à Ajdabiya, le 15 mars 2011.

Barack Obama a de nouveau appelé le dirigeant libyen à partir, mais sa secrétaire d'Etat Hillary Clinton a refusé de promettre une aide militaire aux rebelles, même sous la forme de livraisons d'armes.

Un groupe de puissances comprenant les Etats-Unis, le Royaume-Uni et la France espère présenter à l'ONU dès mardi un projet de résolution durcissant les sanctions contre la Libye.

Le temps presse pourtant pour les insurgés. L'armée a annoncé dimanche qu'elle était en marche "pour purger" l'ensemble du pays.

Dans l'Ouest, les rebelles ont annoncé qu'ils contrôlaient toujours Misrata, théâtre de violents combats la semaine dernière à 150 km à l'est de Tripoli, mais qu'ils s'attendaient à une offensive des forces gouvernementales rassemblées dans une caserne proche.

A Zouara, ville située à 120 km à l'ouest de Tripoli et reprise lundi par les pro-Kadhafi, des partisans du régime ont manifesté selon la télévision et des coups de feu retentissaient, "probablement des tirs en l'air pour faire peur aux habitants", selon un témoin proche de la rébellion.

AFP

Le ministre français des Affaires étrangères Alain Juppé, le 15 mars 2011 au sommet du G8 à Paris.

Depuis le 15 février, la répression sanglante de l'insurrection a fait au moins des centaines de morts et poussé plus de 250.000 personnes à fuir le pays.

Le Haut commissariat des Nations unies pour les réfugiés (HCR) a appelé les combattants à laisser fuir les civils, soulignant le nombre inhabituellement faible de femmes et enfants arrivant aux frontières avec l'Egypte et la Tunisie.

Les autorités libyennes ont adressé une mise en garde aux journalistes "entrés illégalement" en Libye, affirmant qu'elles n'étaient pas responsables de leur sécurité.

Selon l'Agence internationale de l'énergie, la production de pétrole libyen, habituellement de 1,6 million de barils par jour, était presque à l'arrêt ces derniers jours.

Le dollar reste en hausse face à l'euro après la réunion de la Fed

Le dollar restait en hausse face à l'euro mardi à l'issue de la réunion de politique monétaire de la Réserve fédérale, qui a maintenu inchangés ses taux et son programme de rachats d'obligations.

Vers 18H20 GMT, l'euro valait 1,3956 dollar contre 1,3985 lundi à 22H00 GMT.

Le dollar, qui avait progressé face à la monnaie unique européenne avant l'annonce de la Fed, a encore accru ses gains.

Il profitait de son statut de valeur refuge au moment où les investisseurs s'inquiétaient pour le Japon, aux prises avec un grave accident nucléaire quelques jours après le séisme qui a ravagé le pays.

Le dollar peinait jusqu'à présent à se renforcer face à un euro qui bénéficiait de prévisions plus haussières en termes de relèvement des taux par la Banque centrale européenne.

La banque centrale des Etats-Unis (Fed) a annoncé mardi après-midi le maintien de son taux directeur quasi nul et de son programme de rachats de titres du Trésor.

Libye: les USA étendent leurs sanctions à seize entreprises publiques

WASHINGTON - Les Etats-Unis ont annoncé mardi qu'ils étendaient leurs sanctions visant la Libye à seize entreprises publiques du pays, dont sa compagnie pétrolière, des fonds souverains et des banques.

Les sanctions annoncées dans un communiqué par le département du Trésor, qui consistent à geler les actifs détenus aux Etats-Unis et à interdire aux Américains de commercer avec ces entreprises, visent aussi le ministre des Affaires étrangères Moussa Koussa.

Le 25 février, le président Barack Obama avait signé un décret gelant les avoirs de toute la famille Kadhafi, de tous les "hauts responsables du gouvernement libyen", et de toute personne ayant participé à ou soutenu des violations des droits de l'homme en Libye.

Le Trésor y a ajouté seize entreprises, à commencer par la National Oil Corporation (NOC), dont la production de pétrole est estimée à la moitié de l'activité économique du pays.

Le système financier est également visé, avec quatorze fonds souverains et banques. Enfin, les Etats-Unis ont sanctionné la compagnie aérienne Afriqiyah Airways, qui dessert des villes européennes, africaines, de la péninsule arabique et Pékin.

"Le fait de désigner nommément des sociétés contrôlées par l'Etat éloigne plus encore la Libye du système financier américain", s'est félicité le responsable des sanctions au Trésor, David Cohen, cité dans un communiqué.

(©AFP

«Mon ami Sarkozy est fou»

http://l.yimg.com/i/i/any/gadda2.jpg«Mon ami» le président français Nicolas Sarkozy est «fou», estime le dirigeant libyen Mouammar Kadhafi dans une interview qui devait être diffusée mardi soir par une télévision allemande. «C'est mon ami, mais je crois qu'il est devenu fou. Il souffre d'une maladie psychique. C'est ce que dit son entourage. Ses collaborateurs disent qu'il souffre d'une maladie psychique», a déclaré M. Kadhafi dans une interview qui devait être diffusée par la chaîne allemande RTL.

Le leader libyen, contesté par une révolte populaire, n'a pas précisé si cette «maladie» était liée au «grave secret» dont l'agence officielle libyenne Jana a fait écho, affirmant que sa révélation entraînerait la chute du président français.

Paris est particulièrement critiqué depuis sa reconnaissance du Conseil national de transition libyen, qui réunit l'opposition au régime du colonel Mouammar Kadhafi, comme seul représentant légitime du peuple libyen.

Concernant les violences dans son pays, M. Kadhafi a affirmé que «ce petit événement» a fait «seulement 150 à 200 morts», pour moitié dans les rangs des forces de sécurité.

La rébellion «sera brisée et tout redeviendra normal», a-t-il ajouté lors de cette interview réalisée dans une tente sur la base militaire de Bab al-Azizia à Tripoli, selon RTL.

M. Kadhafi a également estimé injustifiées les critiques à son encontre aux Etats-Unis et en Europe. «Mais qu'est ce que j'ai fait pour les décevoir?» a-t-il demandé.

«Je n'ai pas de poste officiel et je ne peux donc pas être critiqué. Est-ce-qu'on critique le reine Elizabeth II d'Angleterre pour sa politique?».

Il a également affirmé qu'à l'avenir son pays ne ferait plus d'affaires avec les pays occidentaux qui «ont conspiré contre nous».

«Nous allons maintenant investir en Russie, en Inde, et en Chine», a-t-il déclaré.

«On peut oublier l'Occident», a-t-il ajouté, tout en... lire la suite de l'article sur Libération.fr

Rubygate: 33 participantes aux soirées "bunga-bunga" de Berlusconi

ROME (Italie) (AFP)

AFP/Archives

Ruby, le 13 novembre 2010 à Milan.

Ruby la "voleuse de coeurs", mineure au moment des faits, et 32 autres jeunes femmes majeures ont été incitées à la prostitution lors des soirées "bunga-bunga" chez le chef du gouvernement italien Silvio Berlusconi, a indiqué mardi le parquet de Milan.

La conseillère régionale berlusconienne Nicole Minetti, l'agent de starlettes Lele Mora et le présentateur télé Emilio Fede auraient poussé les jeunes filles à se prostituer, selon les conclusions d'enquête présentées par le parquet et dévoilées par les médias italiens.

Selon les procureurs milanais, les jeunes filles auraient participé aux soirées organisées à Arcore, près de Milan, dans la luxueuse résidence du Cavaliere dès début 2009 et jusqu'en janvier 2011, lorsque se seraient déroulées les dernières et désormais célèbres fêtes du président du Conseil.

Selon le parquet, ces soirées se divisaient en "trois phases": d'abord le dîner, ensuite le "bunga-bunga" (fêtes tournant à la débauche ndlr) et enfin "le choix, par Silvio Berlusconi, d'une ou plusieurs filles avec lesquelles s'amuser pour la nuit au cours de rapports intimes".

Le "bunga-bunga" est décrit par les magistrats comme une suite de "déguisements, strip-tease et danses érotiques" avec les jeunes filles qui se touchaient "les unes les autres, ou en touchant ou en se faisant toucher les parties intimes par Silvio Berlusconi".

Toujours selon le parquet, Karima El Mahroug, alias Ruby, était la seule mineure à participer à ces fêtes. Elle aurait été repérée à l'âge de 16 ans par Emilio Fede, présentateur de 79 ans du JT d'une chaîne de télévision appartenant à Silvio Berlusconi, lors d'un concours de beauté à Taormina (Sicile).

AFP/Archives

Ruby, le 13 novembre 2010 à Milan.

Selon le parquet, Ruby, née le 1er novembre 1992, a eu "des relations sexuelles avec Silvio Berlusconi contre paiement en espèces ou autres" lors de 13 rencontres à Arcore (près de Milan) entre 14 février et le 2 mai 2010.

M. Berlusconi sera jugé dans cette affaire à partir du 6 avril à Milan (nord) sous les accusations de recours à la prostitution de mineure et d'abus de pouvoir pour avoir fait libérer Ruby qui avait été arrêtée pour vol.

Aussi bien Ruby que Silvio Berlusconi ont démenti avoir eu des relations sexuelles. M. Berlusconi a affirmé être intervenu en faveur de la jeune fille uniquement parce qu'il était convaincu qu'elle était la nièce d'Hosni Moubarak, qui dirigeait alors l'Egypte, et qu'il avait à coeur de préserver les relations bilatérales avec ce pays.

Le parquet de Milan s'attarde aussi sur le rôle de trois des protagonistes: Lele Mora "sélectionnait, avec Emilio Fede, des jeunes femmes disposées à se prostituer (...) en repérant des jeunes filles à travers les agences artistiques opérant dans le milieu du spectacle".

En outre, Lele Mora organisait aussi parfois "le transport de Milan à Arcore de certaines des participantes aux soirées, mettant à leur disposition ses voitures".

De même, Nicole Minetti, outre son rôle d'intermédiaire pour le paiement des jeunes filles, qui consistait "à mettre à leur disposition" des appartements ou alors prenait la forme de "sommes d'argent", mettait à disposition ses voitures pour les transporter à Arcore.

Elections au Burkina Faso: encourager la compétition des femmes

Afin de faciliter la diffusion et l’application de la loi portant fixation de quotas aux élections législatives et municipales, le Cadre de concertation de la société civile sur le quota Genre au Burkina Faso a tenu un point de presse ce lundi 14 mars 2011 à Ouagadougou.
C’est le 16 avril 2009, que l’Assemblée Nationale a voté la loi n°10-2009/AN portant fixation de quotas aux élections législatives et celles municipales au Burkina Faso. Dans la foulée, le cadre de concertation sus-évoqué a été mis en place avec le soutien technique et financier du National Democratic Institute (NDI). La structure, regroupant des représentants de la société civile et des partis politiques, poursuit, entre autres objectifs, de lever toute ambiguïté sur la loi portant fixation du quota de 30% minimum accordé au Genre, d’inviter les femmes à s’engager massivement en politique et à briguer des postes de responsabilité.
Toutefois, le cadre rejette les idées qui veulent que les femmes soient favorisées en matière de politique. Selon les responsables du cadre de concertation, il s’agit d’inciter les femmes compétentes et éligibles à s’engager, afin de participer comme les hommes, à la construction de la démocratie dans leur pays. Du reste, plusieurs activités seront menées dans le but de poursuivre la réflexion sur l’application de la loi lors des échéances électorales de 2012 au Burkina.

Les Palestiniens contre les "divisions", leurs dirigeants tentent de suivre

GAZA/RAMALLAH (Territoires palestiniens) (AFP)

AFP

Des Palestiniens manifestent à Ramallah, le 15 mars 2010.

Des dizaines de milliers de Palestiniens ont manifesté mardi pour la "fin des divisions" entre l'Autorité palestinienne et le Hamas, forçant les chefs des deux camps à exprimer leur soutien à la mobilisation.

Les rassemblements, organisés via Facebook et Twitter, qui ont réuni des dizaines de milliers de personnes à Gaza contrôlé par le Hamas et des milliers en Cisjordanie administrée par l'Autorité palestinienne, se sont dispersés en fin d'après-midi.

Des policiers du Hamas armés de matraques sont intervenus dans la soirée pour disperser le dernier groupe de jeunes militants unitaires qui avaient manifesté à part dans la ville de Gaza pour, selon un des organisateurs, dénoncer la "récupération" de la mobilisation, a constaté l'AFP.

A Ramallah (Cisjordanie), un des animateurs du rassemblement a été brièvement interpellé et un autre battu par les forces de sécurité de l'Autorité palestinienne qui ont confisqué des tentes de protestation, selon leur entourage.

Le président palestinien Mahmoud Abbas a approuvé "la revendication des manifestants en Cisjordanie et dans la bande de Gaza qui appellent à la fin de la division, en tenant des élections présidentielle, législatives et au Conseil national dès que possible".

AFP

Manifestants palestiniens réunis à Gaza, le 15 mars 2011.

Peu après, le chef du gouvernement Hamas à Gaza, Ismaïl Haniyeh, a appelé le président Abou Mazen (Mahmoud Abbas, NDLR) et le Fatah à une "réunion immédiate ici dans la bande de Gaza ou dans n'importe quel endroit dont nous conviendrons, pour entamer un dialogue national global direct en vue de parvenir à la réconciliation", dans une déclaration télévisée.

A Gaza, des dizaines de milliers de manifestants ont convergé sur la principale place, selon le porte-parole du ministère de l'Intérieur du Hamas, Ihab al-Ghoussein. "Non à la division!", scandait la foule.

Des échauffourées se sont produites alors que des manifestants arboraient des emblèmes de mouvements palestiniens, malgré les consignes unitaires proscrivant tout autre symbole que le drapeau palestinien.

Hassan, qui n'a voulu donner que son prénom, a affirmé que de jeunes hommes, "peut-être des éléments des services de sécurité en civil, ont empêché des participants de brandir la bannière jaune du Fatah", parti de M. Abbas.

Des milliers de sympathisants du Hamas étaient regroupés de leur côté, portant des T-shirts du mouvement, ainsi que des drapeaux verts.

Des altercations ont éclaté, avec des jets de pierres ayant fait trois blessés.

"Ni le Hamas ni le Fatah ne tiennent à mettre fin à la division, chacun poursuit ses propres intérêts et le peuple va continuer à se mobiliser", a prédit Fawzane al-Chawa, employé de l'Université Al-Azhar.

En Cisjordanie, 3.000 personnes ont défilé sur la place centrale de Ramallah, siège de l'Autorité, 2.000 à Naplouse (nord), et autant à Hébron (sud), selon des journalistes de l'AFP.

PPO/AFP

Photo de Mahmoud Abbbas le 15 mars, avec le président chypriote, diffusée par la présidence palestinienne, à Ramallah.

"Nous voulons l'unité, nous sommes un seul peuple à Gaza comme en Cisjordanie. Le Fatah et le Hamas doivent écouter le peuple", a déclaré Mohammad Saleh, de Tulkarem (nord), étudiant à l'Université de Bir Zeit près de Ramallah.

"Je ne suis ni du Fatah ni du Hamas, je suis venu ici avec mes amis pour dire que la division, ça suffit", a expliqué à Naplouse Saëd, étudiant de 24 ans.

Les militants des différents mouvements ont détourné les consignes unitaires, ceux du Fatah arborant des keffiehs blanc et noir, ceux de la gauche des keffiehs rouges et des sympathisantes du Hamas des voiles verts.

"Nous sommes heureux que les jeunes aient participé à cette manifestation, aujourd'hui bien que les membres des différentes factions leur aient montré quelle catastrophe est la division", a déclaré à l'AFP une des organisatrices, Rand Khdaïr, à Ramallah, où une douzaine de jeunes observent une grève de la faim depuis dimanche.

L'ouest des Etats-Unis, victime potentielle et désarmée d'un prochain séisme

WASHINGTON (AFP)

AFP/Archives

Des personnes regardent la plage de Santa Monica, en Californie, fermée après le tsunami au Japon, le 11 mars 2011.

Après le Japon, le Chili et la Nouvelle-Zélande, frappés par de forts tremblements de terre, l'ouest des Etats-Unis pourrait être le prochain sur la liste des régions riveraines du Pacifique menacées par un séisme majeur, selon des experts.

Les récents soubresauts de la "Ceinture de feu" du Pacifique poussent certains sismologues à croire à l'imminence d'un violent séisme, depuis celui qui a frappé le Chili il y a un an.

L'ouest des Etats-Unis, pris entre deux zones de forte activité géologique, est particulièrement exposé: la faille de San Andrea, qui passe près de San Francisco et Los Angeles, mais aussi celle de Cascadia, située au large de la côte ouest du Canada et des Etats-Unis.

Un séisme de magnitude 9, comme celui de vendredi au Japon, au niveau de cette zone, pourrait dévaster les grandes villes de Vancouver, Portland et Seattle et déclencher un tsunami meurtrier.

"Sur les 10.000 dernières années, nous avons dénombré, au niveau de Cascadia, 41 tremblements de terre, tous les 240 ans en moyenne. Le dernier a eu lieu il y a 311 ans. Un nouveau séisme aurait déjà dû se produire", explique Wang Yumei, géologue au département de Géologie de l'Etat d'Oregon.

"Les scientifiques ne peuvent pas prédire exactement la date d'un séisme mais ils peuvent évaluer les dommages qu'il causerait", ajoute-t-elle.

D'importants efforts pour moderniser les infrastructures ont été faits depuis des dizaines d'années par les Etats de l'ouest américain, mais dans les zones côtières, beaucoup d'infrastructures publiques sont toujours installées dans des bâtiments vétustes.

Les experts s'inquiètent aussi pour les personnes âgées et les malades hospitalisés près des côtes et qui seraient dans l'incapacité de gagner l'intérieur des terres en cas de vague géante.

Des projets de construction de refuges surélevés ont bien été déposés par des ingénieurs mais n'ont jamais été finalisés.

"Tous les préparatifs restent locaux et sont extrêmement variables le long de la côte", observe Tom Tobin, président de l'Institut américain de recherche de construction en zone sismique.

AFP/Archives

Les débris d'un bateau à Honolulu, à Hawaï, le 11 mars 2011.

Il affirme qu'en Californie, une loi fédérale préconise la mise en conformité des hôpitaux pour parer aux risques sismiques. Mais "depuis 1971, un seul hôpital a été construit à San Francisco selon ces normes. Les autres établissements sont vieux, certains datent même du début du XXe siècle".

"Nous ne sommes pas prêts", estime le sismologue Ivan Wong, vice-président d'URS, une société de conseil en environnement et en ingénierie. "On en n'est même pas au niveau de préparation du Japon qui, on l'a vu, a été dévasté".

"Nous avons beaucoup de mal à convaincre les Américains qu'ils encourent un risque réel sur la côte nord-ouest du Pacifique", a-t-il expliqué.

Même si les séismes se multiplient le long de la Ceinture de feu, d'autres scientifiques estiment cependant ne pas être en mesure d'établir une règle qui prouverait qu'un séisme au Japon expose davantage les Etats-Unis.

"Autant qu'on sache, un tremblement de terre au Japon n'implique pas forcément un séisme dans une autre partie du monde, comme en Californie", nuance Jim Whitcomb, géophysicien à la Fondation nationale des sciences.

Selon lui, le prochain séisme aux Etats-Unis pourrait être précédé, comme au Japon la semaine dernière, d'une première onde de magnitude 7,2... ou pas.

"Chaque séisme est unique et suit son propre mode", relève-t-il.

Burkina Faso: Un meeting d’étudiants se transforme à de violents affrontements avec les forces de sécurité

pardirectscoop

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OUAGADOUGOU – Le grand meeting prévu mardi par l’association nationale des étudiants du Burkina (ANEB) dans l’enceinte de l’université de Ouagadougou s’est transformé à de violents affrontements entre les étudiants et les forces de sécurité du Burkina, a constaté un correspondant de DirectScoop.

« Très tôt mardi matin, les forces de sécurité avaient quadrillé l’université de Ouagadougou dans le but d’empêcher les étudiants d’y tenir leur meeting. Toute »l’armada militaire » a été mobilisé. Armée de terre et de l’air avec les hélicoptères, gendarmes, CRS, bref c’est un véritable état de siège » , rapporte un témoin sur place.

Cette initiative poursuit le témoin se situe dans la logique du gouvernement Burkinabé d’empêcher que la lumière soit faite sur les évènements qui ont couté la vie à l’élève Justin Zongo.

Suite à un communiqué du service d’information du gouvernement Burkinabé lundi, les universités publiques de Ouagadougou, Ouaga II, Koudougou et Bobo Dioulasso (UPB) resterons fermées jusqu’à nouvel avis.

La fermeture de ces établissements publics d’enseignement supérieur entraîne la suspension de tous les services sociaux au profit des étudiants relevant de ces dites universités.

Selon un communiqué des ministres en charge des enseignements, les congés du second trimestre sont ramenés du 14 mars au 26 mars 2011. Un arrêté interministériel viendra préciser la réorganisation de l’année scolaire 2010-2011, ajoute le communiqué.

Selon le président de l’ANEB, Fayama Mahamadou, l’on a assisté à une véritable chasse à l’homme ; les policiers poursuivant les manifestants à travers les rues de la ville. « Les policiers sont allés jusqu’à pénétrer dans les résidences universitaires pour réprimer les manifestants », poursuit-il.

Une grève générale de 72 heures à compter du vendredi 11 mars, avait été annoncée par l’ANEB pour marquer sa volonté de ne pas fléchir face à la violence du gouvernement.

Afin de baisser la tension sur le terrain le responsable régional de la police et celui des enseignements ont été limogés. Le gouvernement avait aussi ordonné l’arrestation des policiers mis en cause dans la mort des manifestants.

Le Syndicat National des Avocats du Faso (SYNAF) par la voix de son Secrétaire Général, Maître Batibié BENAO, avait dénoncé jeudi 3 février « la complaisance et le laxisme de l’Etat » face aux «abus grossiers des agents de police » qui avaient causé le décès du jeune élève Justin Zongo.

Cette autre manifestation intervenait alors que le 18 février à la Maison d’Arrêt et de Correction de Ouagadougou (MACO) éclatait une mutinerie. Certaines sources ont annoncé l’évasion du capitaine Luther Ouali, cerveau présumé du coup d’état manqué de 2004 contre le Président Compaoré. Une information démentie par le procureur du Faso près le tribunal de grande instance (TGI) de Ouagadougou, Placide Nitchièma qui a affirmé « qu’aucun détenu ne s’était évadé », reconnaissant « des blessures légères » par balles sur un détenu.

Décès dans un centre pour handicapés : des infirmières en garde à vue

SENLIS (Oise) - Neuf infirmières et un infirmier ont été placés en garde à vue mardi dans le cadre de l'enquête sur un centre pour handicapés d'Ermenonville (Oise), ouverte en novembre 2009 après trois décès suspects, a annoncé le procureur de Senlis Chantal Berger.

Ces dix paramédicaux exerçant en libéral, convoqués par les gendarmes, intervenaient régulièrement au pavillon Girardin. Ils doivent être interrogés au sujet des dysfonctionnements et des négligences présumées qui ont été signalés au début de l'affaire, après une inspection de la DDASS (Direction départementale des affaires sanitaires et sociales), selon la magistrate.

Le directeur du Pavillon Girardin, Gilles Vernier-Briesto, avait été mis en examen le 28 novembre 2009 pour homicide involontaire, délaissement de personnes incapables de se protéger", mise en danger d'autrui et escroquerie.

Selon son avocat Me Philippe Meilhac, un rapport d'expertise tendait à dire que le décès des trois pensionnaires, survenu depuis le 1er janvier 2006, était dû à une dégradation de leur état de santé, et n'évoquait pas de négligences. Une contre-expertise a été demandée.

L'avocat avait demandé que son client ne soit plus mis en examen, mais placé sous le statut de témoin assisté, ce qui a été refusé le 8 mars, a expliqué mardi le procureur de Senlis lors d'un point de presse.

Selon le colonel Robert Bouche, commandant de la section de recherches (SR) d'Amiens, six gendarmes travaillent à plein temps sur ce dossier dans lequel 500 auditions et 850 pièces de procédure ont été réalisées.

Le Pavillon Girardin, un foyer privé qui accueille des victimes d'accidents de la route polytraumatisées, en état de forte dépendance, avait été fermé administrativement et placé sous tutelle d'un administrateur. Il a été racheté en juin 2010 par l'Aftam (Association pour l'accueil et la formation des travailleurs migrants), qui a diversifié ses activités au secteur médico-social.

(©AFP

Abidjan: attaque de "terroristes" à Yopougon, selon TV pro-Gbagbo

AFP


Armement
© Autre presse
Ll`armement pris à Toulepleu, par les hommes du Commandant Loss; armement abandonné par les combattants fidèles à Gbagbo dans leur retraite à l`issue des affrontements
ABIDJAN - La télévision publique ivoirienne contrôlée par le président sortant Laurent Gbagbo a évoqué une attaque de "terroristes" lundi dans le quartier de Yopougon à Abidjan, affirmant que la résidence du chef des forces armées pro-Gbagbo n`avait pas été touchée.

Selon des témoins, des tirs à l`arme lourde ont retenti tôt lundi près de
la résidence privée du général Philippe Mangou, chef d`état-major des Forces
de défense et de sécurité (FDS) fidèles au président sortant.

Il y a eu "quelques escarmouches à Yopougon", un bastion de M. Gbagbo, mais
"les incidents n`ont nullement touché la résidence du chef d`état-major des
armées à Yopougon-Andokoua", a assuré le présentateur de la Radio-Télévision
ivoirienne (RTI).

Selon la RTI, "à bord de deux taxis et d`un mini-car, les terroristes ont
attaqué à partir de Wassakara", sous-quartier de Yopougon réputé favorable à
Alassane Ouattara, rival de M. Gbagbo et président reconnu par la communauté
internationale.

"Pourchassés" par les FDS, dont le général Mangou est le chef, "ces
individus ont essayé de se fondre dans la population", selon la RTI, affirmant
que les FDS ont réussi" à "rétablir le calme".

Le général Mangou "est comme à son habitude à son poste de travail pour
rassurer ses troupes et leur demander de rester vigilantes pour parer à toutes
éventualités", a conclu le présentateur.

Le camp Gbagbo qualifie habituellement de "terroristes" les insurgés
pro-Ouattara que les FDS affrontent depuis mi-février à Abidjan dans le
quartier d`Abobo (nord), séparé de Yopougon par l`immense forêt du Banco.

EN DIRECT. Japon : une explosion entendue au réacteur n°2 de la centrale

leparisien.fr/Après trois explosions survenues à Fukushima samedi et lundi, les autorités redoutent aujourd'hui la fusion du réacteur n°2 de la centrale nucléaire, tombée en panne. Pour l'instant, les tentatives de refroidissement des combustibles ont échoué.

Après trois explosions survenues à Fukushima samedi et lundi, les autorités redoutent aujourd'hui la fusion du réacteur n°2 de la centrale nucléaire, tombée en panne. Pour l'instant, les tentatives de refroidissement des combustibles ont échoué. | AFP PHOTO/ HO/NHK Après une première explosion qui a touché samedi le réacteur n°1, deux nouvelles explosions sont survenues sur le réacteur n°3 dont le toit a été soufflé. Lundi, le deuxième réacteur de la centrale a également vu son système de refroidissement tomber en panne... Des centaines de milliers de personnes vivant à proximité de la centrale ont depuis été évacuées. Cette nuit, le gouvernement japonais n'excluait plus la possibilité d'une nouvelle fuite radioactive.


Les répliques sismiques, elles, se succèdent. Les autorités japonaises ont parlé d'un nouveau séisme de magnitude 7 qui pourrait frapper le pays dans les tout prochains jours. Le bilan provisoire de la catastrophe s'élèverait aujourd'hui à plus de 10 000 morts et des millions de personnes restent toujours sans eau, sans gaz, ni électricité.

Le récit des événements de ce lundi :

0h05. Une explosion a été entendue au réacteur n°2 de la centrale de Fukushima, selon la chaîne de télévision japonaise NHK.

23h40. Une partie de l'enceinte de confinement du réacteur 2 de la centrale de Fukushima semble avoir été endommagée, a annoncé le gouvernement, laissant entendre qu'une fuite radioactive était possible.

23h30. L'Autorité de sûreté nucléaire (ASN) a confirmé lundi soir la «fusion partielle» des coeurs des réacteurs 1, 2 et 3 de la centrale nucléaire de Fukushima, frappée par le tsunami. «Le réacteur n°2 concentre actuellement les principales préoccupations», indique l'organisme français dans un communiqué publié sur son site internet, faisant le point pour chacun des trois réacteurs en difficulté. Cependant, le «risque d’explosion lié à la présence d’hydrogène qui a conduit à une explosion sur les réacteurs n°1 et 3 serait écarté du fait d’opérations réalisées au niveau du bâtiment du réacteur». L'ASN tient ses informations des collègues japonais et d'un expert de l'IRSN français dépêché sur place.

23h20. La magnitude du séisme qui a frappé le Japon vendredi a été réévaluée à 9 sur l'échelle ouverte de Richter, au lieu de 8,9, par les experts de l'Institut de géophysique américain (USGS). Ce qui en fait le quatrième plus puissant sur la planète depuis 1900.

22h40. Un témoin qui vit dans la ville de Fukushima raconte à la BBC comment les nombreuses répliques sismiques lundi ont mis les nerfs des gens à rude épreuve. «C'est éprouvant. Ici nous suivons la situation des réacteurs nucléaires de près, bien sûr. Mais lorsqu'on voit ces images du tsunami et de toutes ces villes côtières anéanties, on se dit qu'on est chanceux. Ici, il y a très peu de dégâts, juste des pannes d'électricité, pas d'eau courante, très peu d'essence. Il faut se rationner en nourriture aussi. Mais tout cela semble dérisoire», explique Régis de Lavison, qui vit à seulement 60 km de la centrale de Fukushima.

22h21. Une source diplomatique russe confie à l'agence Interfax que Moscou est «en attente d'informations fiables sur la situation» au Japon. La source indique que les responsables russes n'excluent pas l'idée que les autorités japonaises aient pu minimiser la possible menace nucléaire, pour ne pas effrayer davantage sa population. Moscou envisage d'ailleurs d'envoyer ses propres sismologues sur place pour évaluer eux-mêmes la situation.

22 heures. En Allemagne, plus de 100 000 personnes ont manifesté contre le nucléaire dans 450 villes, selon l'organisation anti-nucléaire «Ausgestrahlt».

21 heures. «Le Japon a été frappé par une catastrophe naturelle, mais ne traverse pas une catastrophe nucléaire», d'après . La présidente du groupe nucléaire français Areva s'exprimait lundi soir au journal de France 2. «Bien sûr que je suis inquiète. On est en face d'une catastrophe naturelle très importante au Japon avec un tremblement de terre suivi d'un tsunami gigantesque». Mais «ce n'est pas une catastrophe nucléaire», a-t-elle affirmé.

20h45. Les usines de Nissan, le partenaire japonais du constructeur automobile français, sont toutes arrêtées
. Elles pourraient reprendre leur production dans les deux ou trois jours mais pas pour «très longtemps» parce que le réseau de fournisseurs «est vraiment dévasté», a déclaré le PDG de Renault, , sur TF1. L'ensemble du secteur industriel est paralysé dans l'archipel nippon.

20h40. Une ONG française renonce à aller au Japon. Le Groupe de secours catastrophe français (GSCF), refuse de prendre le risque d'exposer son personnel «à une contamination par des particules radioactives». L'ONG devait envoyer une équipe de sept sauveteurs suivie d'une seconde équipe de 13 personnes.

20h13.
La Croix-Rouge américaine a récolté 8 millions de dollars pour les victimes du séisme et du tsunami, dont 1,1 million de promesses de dons par SMS.

20 heures. Selon Tepco, les techniciens ont repris l'injection d'eau de mer dans le réacteur n° 2 pour tenter de refroidir les barres de combustible.

19h52
. La BBC rapporte qu'une secousse de 5,7 de magnitude vient juste d'être ressentie au nord-est du pays. Il est presque 4 heures du matin au Japon.

19h30. Plongé en plein chaos, le Japon va certainement devoir faire face à une grave crise économique. Si la Maison Blanche reste «confiante» dans sa capacité à surmonter l'épreuve, d'autres experts, eux, parlent d'impact économique mondial. Interrogé par la BBC, Charles Hori Oka, professeur d'économie à l'Université d'Osaka estime que le gouvernement japonais devra faire des emprunts, et s'endetter plus encore. «Cela pourrait conduire à des taux d'intérêt plus élevés au Japon et dans le monde dans son ensemble», analyse l'économiste.

18h57. Bruxelles demande la convovation d'une réunion extraordinaire de l'Agence Internationale de l'Énergie Atomique, pour «faire le point sur la situation, organiser une réponse coordonnée et engager une réflexion sur la sécurité nucléaire», précise la Commission européenne.

18h51. Huit navires militaires américains, dont le porte-avions , participent actuellement aux opérations de sauvetage au Japon. Cinq autres flottes sont en route vers l'archipel.
Des émanations radioactives de centrale de Fukushima ont forcé le porte-avions et ses navires à s'éloigner, alors qu'ils se situaient à environ 160 km au nord-est de la centrale. Dix-sept membres d'équipage d'hélicoptères ont été faiblement exposés aux radiations mais «facilement décontaminés», précise le Pentagone. Le navire amiral de la VIIe flotte américaine, le Blue Ridge, qui transporte de l'aide humanitaire, doit arriver mercredi.

18h40. Le tremblement de terre et le tsunami dévastateur ont fait près de 100 000 déplacés parmi les enfants, rapporte l'ONG «Save the Children», basée au Royaume-Uni.

18h37
. Selon un membre du gouvernement japonais, cité par l'agence AP, «il est impossible de déterminer si oui, ou non, les enceintes de confinement qui protègent les réacteurs de Fukushima ont été endommagées» lors du séisme du 11 mars. Leur solidité demeure crucial pour la suite.

18h15. Appelée à la rescousse par le Japon, l'Agence Internationale de l'Énergie Atomique a rendu hommage aux efforts mis en place par les autorités du pays. «Face à cette situation catastrophique, je rends hommage au travail du gouvernement japonais et aux experts qui tentent de stabiliser les réacteurs», déclare le président de l'AIEA, Yukiya Amano. Selon lui, il est «très improbable» que cette crise dégénère en un «nouveau Tchernobyl». L'accident nucléaire de la centrale de Tchernobyl en 1986 reste le pire de l'histoire.

17h57. Alors que les tentatives de refroidissement du réacteur n°2 ont échoué,
Tokyo demande maintenant de l'aide aux Etats-Unis. Le temps presse. Les cartouches de combustible nucléaire du réacteur n°2 se trouveraient de nouveau à l'air libre. La menace d'une fusion des combustiles est désormais réelle et peut entraîner des fuites radioactives.

AUDIO. UN FRANCAIS A TOKYO : «JE NE SUIS PAS INQUIET»

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17h40
. Sur la BBC, un témoin qui vit près de la centrale nucléaire de Fukushima raconte que pour l'heure, il n'a pas véritablement reçu de consignes. Et il ne sait pas combien de temps cela va durer. «Nous avons un peu d'informations mais nous n'en savons pas plus. C'est assez inquiétant».

17h30. Le niveau de radioactivité subi en seulement une heure a été mesuré vendredi à proximité de la centrale de Fukushima. S'il n'a été relevé qu'en «faible dose», son niveau correspond tout de même au seuil maximum d'irradiation reçu sur un an par une personne qui se rend régulièrement sur les zones «surveillées» des centrales européennes.

17 heures
. 125 sauveteurs français sont arrivés à Tokyo pour participer aux opérations de secours sur les côtes nord-est du Japon. Les hommes de la sécurité civile française sont partis avec plus de vingt tonnes d'équipements destinés au sauvetage des victimes et au déblaiement des décombres, du matériel médical et des médicaments. Ils disposent également de masques et de 10 000 pastilles d'iode contre les radiations.

16h57. Le Japon fait appel à l'Agence internationale de l'énergie atomique (AIEA) en demandant l'envoi d'une équipe d'experts, selon le directeur général de l'agence onusienne Yukiya Amano.

16h55. L'accident dans la centrale de Fukushima pourrait être classé au niveau 5 voire 6 sur une échelle allant jusqu'à 7 (l'accident de Tchernobyl avait été classé niveau 7). C'est ce qu'a affirmé à Reuters le président de l'Autorité de sûreté du nucléaire (ASN), André-Claude Lacoste. Les autorités japonaises ont classé l'incident de samedi au niveau 4.

16h50. Les risques pour la santé publique, après les fuites radioactives survenues depuis la centrale de Fukushima ne seraient que «minimes», selon l'Organisation mondiale pour la santé (OMS), alors que l'inquiétude grandit face à la menace nucléaire.

16h40. Nicolas Sarkozy reçoit ce lundi à 18 heures, les huit associations du Grenelle de l'environnement. Le chef de l'Etat devrait leur proposer un nouveau Grenelle, cette fois fois tourné vers l'énergie.

16h37
. «Une simple mesure de précaution», assure un porte-parole de Lufthansa. La compagnie aérienne demande l'inspection de ses avions de retour du Japon pour vérifier s'ils portent des traces de radioactivité. Les tests sont menés par les pompiers des aéroports de Francfort et de Munich, les seuls concernés par les vols de liaison entre l'Allemagne et le Japon.

16h20. Les écologistes, Daniel Cohn-Bendit en tête, réclament un référendum sur le nucléaire en France, espérant en faire un thème de la campagne de la présidentielle de 2012 face à l'UMP et au PS, qui ont tendance à être pour l'énergie nucléaire.

Sendai (nord-est) vue du ciel, une ville dévastée

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16h15
. A l'initiative d'Europe Ecologie-Les Verts, des flash mobs «pour dire non» au nucléaire et en solidarité au peuple japonais, sont prévus un peu partout en France mardi.

16h12. L'opérateur de la centrale de Fukushima, Tepco, qui tentait depuis plusieurs heures de refroidir avec de l'eau de mer le réacteur n°2, tombé en panne, annonce que le niveau d'eau a de nouveau baissé. Ce qui laisse craindre une entrée en fusion. «Le niveau de l'eau, qui sert à refroidir, est redescendu à cause de l'évaporation due à l'élévation de température», a expliqué un expert sur la chaîne de télévision NHK.

16h07. En Allemagne, la chancelière Angela Merkel demande un moratoire de 3 mois sur l'allongement de la durée de vie des réacteurs allemands. La chancelière renoncerait donc à prolonger la vie des centrales nucléaires en Allemagne, revenant sur une décision controversée prise l'an passé.

15h30. D'après la télévision publique japonaise, NHK, citée par l'Express.fr, le réacteur n°2 serait entré en fusion.

14h47. La situation à la centrale nucléaire de Fukushima «n'est pas bonne, mais elle encore est stable», déclare le directeur de l'Agence de sécurité nucléaire et industrielle japonaise, Toshihiro Bannai.

14h35. «Nous ne sommes pas favorables aujourd'hui à un abandon du nucléaire, nous ne pouvons pas nous engager à une fin du nucléaire du jour au lendemain», déclare le porte-parole du PS Benoît Hamon. «Nous voulons avoir un diagnostic précis du parc nucléaire français, après nous prendrons les décisions sur la politique énergétique».

14h22. Les barres de combustibles du réacteur n°2 de la centrale de Fukushima auraient été à découvert pendant deux heures et demi, selon l'agence de presse Kyodo. L'opérateur a entrepris d'injecter de l'eau de mer afin de refroidir le réacteur et immerger à nouveau le combustible.

14h15. «Ce qui se passe au Japon est manifestement un accident nucléaire très grave (...) et le risque de grande catastrophe ne peut être écarté», affirme à Bruxelles la ministre française de l'Environnement Nathalie Kosciusko-Morizet au cours d'un point de presse en marge d'une réunion avec ses homologues de l'Union Européenne.

13h55. Il y a eu 38 secousses dans les dernières 24 heures au Japon selon cette étude, le plus fort d'une magnitude de 6,9.


Quakes.globalincidentmap.com

13h48. Moscou vient en aide à Tokyo. «La Russie est prête à rediriger environ 6 000 mégawatts d'électricité vers le Japon pour faire face aux problèmes énergétiques», explique le vice-Premier ministre russe Igor Setchine. Par ailleurs, le géant russe Gazprom est prêt à fournir 200 000 tonnes de gaz naturel liquéfié à l'archipel nippon en avril et en mai.

13h22. La probabilité d'un important séisme diminue alors que des répliques continuent de se faire sentir. Selon l'ambassade de France, l’Agence météorologique du Japon indique que la probabilité pour qu’il y ait un autre séisme d’ici 3 jours est désormais de 40% contre 70% précédemment, avec une intensité de 5 contre 7.

13h20. Le gouvernement juge improbable une grosse explosion du réacteur n°2 de la centrale de Fukushima, selon l'agence de presse Kyodo, alors que le combustible du réacteur pourrait être entré partiellement en fusion.

12h59. Selon le magazine allemand Focus, la chancelière allemande Angela Merkel s'apprête à annoncer qu'elle renonce à prolonger la vie des centrales nucléaires allemandes, revenant ainsi sur une décision controversée prise l'an passé.

12h45. L'opérateur de la centrale nucléaire de Fukushima, Tepco, n'exclut pas que le combustible du réacteur 2 soit entré en fusion, à cause d'une panne du système de refroidissement.

12h24. Plusieurs pays asiatiques vont tester les produits alimentaires importés du Japon pour vérifier qu'ils n'ont pas été contaminés par des éléments radioactifs alors que la situation de la centrale de Fukushima reste très préoccupante. Singapour et le Sri Lanka indiquent qu'ils vont mener des tests, Taïwan, les Philippines et la Malaisie annoncent des mesures de précaution.

12h19. L'opérateur de la centrale de Fukushima, Tepco, continue d'injecter de l'eau de mer dans le réacteur n°2 dont le niveau d'eau a très fortement baissé, laissant à découvert les barres de combustible.

12h15. L'Ambassade de France au Japon reste sans nouvelle de quatre Français qui se trouvaient dans le nord-est du pays au moment du tsunami. Les autorités ont réussi à contacter 16 des 20 ressortissants jusqu'ici introuvables, peut-on lire sur le site de l'ambassade.

12h02. Selon Kyodo News, les barres de combustibles du réacteur n°2 de la centrale de Fukishima «sont complètement exposées».


VIDEO. L'EXPLOSION DU REACTEUR N°3 DE LA CENTRALE DE FUKUSHIMA


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En direct, la présentatrice reste interdite à la vision des images.

11h58. La Suisse suspend ses projets de renouvellement de centrales nucléaires.

11h55. Il n'y a pas de menace nucléaire «globale», selon le Premier ministre russe Vladimir Poutine.

11h46. Tokyo Electric Power (Tepco), opérateur de la centrale de Fukushima, a commencé les coupures d'électricité prévues pour réguler la demande. La compagnie a cessé de fournir du courant à quelque 330 000 foyers et autres clients répartis dans les différentes préfectures, dont Tokyo, Kanagawa, Ibaraki ou Saitama.


INFOGRAPHIE : CE QUI SE SERAIT PASSE DANS LES REACTEURS EN MILIEU DE JOURNEE



11h32. Air France a mis en place des «tarifs spéciaux» sur les Tokyo-Paris en aller simple. Ces places sont disponibles «via les canaux de réservations habituels» - comptoirs Air France, agences de voyage, numéros d'appels en France et au Japon - et seront disponibles sur internet «en fin de journée», explique un porte-parole de la compagnie, confirmant une information de Libération.

11h27. Dix-sept membres d'équipage d'hélicoptère de la 7ème flotte de l'U.S. Navy ont été «faiblement contaminés» lors d'une opération de secours près de Sendaï, dans la préfecture de Miyagi, selon NHK et Kyodo News. Les militaires ont été exposé à l'équivalent de la dose maximale que l'on peut recevoir en un mois, indique la flotte. Les navires, dont le porte-avions USS Ronald Reagan, ont fait mouvement dans la nuit de dimanche afin de ne plus être sous les vents en provenance de la centrale n°1 de Fukushima.



Les chances de découvrir des survivants s'amenuisent d'heure en heure... Le bilan pourrait être de plus de 10 000 morts... Dans la ville de Natori, les sauveteurs extraient les cadavres des décombres. Le 14 mars. AFP/MIKE CLARKE.

11h14. Les Pays-Bas «recommandent à tous les étrangers de se poser la question si leur présence est nécessaire dans la région de Tokyo et la région affectée» du nord-est, selon le chargé d'affaires de la délégation de l'Union européenne au Japon. Selon lui, l'Allemagne, l'Autriche, le Hongrie, la Finlande et le Luxembourg ont pris des mesures similaires.

10h58. Le Premier ministre indien, Manmohan Singh, annonce que la sécurité de tous les réacteurs nucléaires du pays serait vérifiée.

10h55. «Je vais demander aujourd'hui l'organisation de tests de résistance pour les centrales nucléaires en Europe. Ça doit avoir lieu vite», déclare à Bruxelles Nikolaus Berlakovich, le ministre autrichien de l'Environnement lors de la réunion avec ses homologues européens. La Commission européenne a convoqué pour mardi une réunion des autorités nationales de sûreté nucléaire et des industriels du secteur.

10h50. Selon des médias locaux, cités par la BBC, le niveau de l'eau est tellement descendu que les barres de combustible du réacteur n°2 de Fukushima ont été à découvert.

10h23. Une sélection de photos réalisée pour le «Big Picture» du Boston Globe

09h59. «Les Japonais eux-mêmes parlent de catastrophe, ils ont raison, c'est une catastrophe. Je pense à cet instant aux gens qui sont en train de travailler dans les centrales, c'est tragique», déclare sur France 2 la secrétaire nationale d'Europe Ecologie-Les Verts, Cécile Duflot. Dénonçant le discours «lénifiant» du gouvernement français face aux incidents nucléaires, elle réclame, après d'autres écologistes, un référendum sur l'énergie nucléaire en France.

09h42. «Le bâtiment du réacteur (NDLR: du réacteur n°3 de la centrale de Fukushima) a explosé mais l'enceinte de sécurité n'a pas été endommagée. La salle des contrôles du réacteur 3 reste opérationnelle», indique l'Agence internationale de l'énergie atomique (AIEA).

09h39. L'Agence de sûreté nucléaire japonaise exclut un accident de type Tchernobyl, selon le ministre de la Stratégie nationale, cité par l'agence de presse nippone Jiji.

09h35. Les équipes de Tepco pourraient percer le toit du bâtiment abritant le réacteur n°2 de la centrale de Fukushima. Il s'agit de faire baisser la pression et d'éviter l'accumulation d'hydrogène pour ne pas connaître le même scénario que les réacteurs n°1 et n°3, c'est à dire l'explosion.

09h20. La Fédération internationale de patinage (ISU) annule les Championnats du monde de patinage artistique prévus à Tokyo du 21 au 27 mars.


Une colonne de véhicules de secours progresse au milieu des décombres de la ville de Natori. AFP/JIJI PRESS

08h 54
. «La situation est préoccupante», affirme Eric Besson, le ministre de l'Industrie sur France Inter, évoquant «un accident nucléaire grave puisqu'il y a eu des fuites radioactives» sans que l'on soit «dans une catastrophe». Mais «on ne peut pas écarter» l'hypothèse, estime-t-il.

08h42. L'opérateur de la centrale de Fukushima, Tepco, annonce que ses équipes ont commencé à injecter de l'eau de mer dans le réacteur n°2 dont le niveau d'eau baisse. Les réacteurs n°1 et n°3 ont connu la même panne avant les explosions soufflant leurs bâtiments survenues samedi et lundi.

08h31. Le porte parole du gouvernement Yukio Edano confirme que le système de refroidissement du réacteur n°2 de la centrale de Fukushima est en panne et que les équipes se préparent à y injecter de l'eau de mer afin de le refroidir.

08h29. L'ambassade de France reste sans nouvelle d’une vingtaine de Français présents dans la région nord-est au moment du séisme.

08h23.
«La situation est hors de contrôle au Japon», estime sur France Info Michèle Ridas, eurodéputée Europe Ecologie.

08h19. L'agence Kyodo annonce la découverte de 2 000 corps dans la préfecture de Miyagi, dans le nord-est du pays.

L'EXPLOSION DU REACTEUR N°3 DE LA CENTRALE DE FUKUSHIMA



08h13
. Les autorités russes ne relèvent pas d'augmentation des niveaux de radioactivité dans l'extrême-orient russe, niveaux conformes à la norme après une deuxième explosion dans une centrale nucléaire japonaise.

08h03
. Les opérations de pompage d'eau de mer dans les réacteurs n°1 et n°3 de Fukushima continuent, malgré les explosions, afin de tenter de les refroidir, indique le gouvernement.

07h47. Une explosion est survenue dans un réservoir de carburant d'une centrale thermique de la préfecture de Fukushima, annonce Jiji.

07h33. Le réacteur n°2 de la centrale de Fukushima connait à son tour des problèmes. Selon l'agence de presse Jiji, le système de refroidissement est en panne, le réacteur est en surchauffe et le niveau d'eau baisse. Les réacteurs n°1 et n°2 avaient connu cette même panne avant d'exploser.

07h23. L'action TEPCO, l'opérateur de centrales nucléaires arrêtées, dont celle de Fukushima n°1, perd 23,57 %.

07h02. La Bourse de Tokyo clôture en baisse de 6,18%.

06h55. La Banque du Japon augmente de 5 000 milliards de yens (44 milliards d'euros) ses achats d'actifs.

05h36. L'alerte au tsunami sur les côtes nord-est du Japon est levée. Une vague de trois mètres avait été repérée au large de la préfecture de Fukushima.


L'explosion du réacteur n°3. Le 14 mars. AFP/NHK

05h18.
La Banque du Japon injecte 3 000 milliards de yens supplémentaires dans les circuits financiers, élevant à 15 000 milliards de yens (131,6 milliards d'euros) la somme injectée lundi.

04h45.
Malgré l'injection de liquidités par la Banque du Japon, l'indice Nikkei de la Bourse de Tokyo s'effondre de plus de 6% après la pause de la mi-journée.

04h33.
Les sept personnes disparues à la centrale nucléaire de Fukushima, dont six soldats, ont été retrouvées. Six d'entre elles sont blessées, portant à neuf le nombre de blessés.

04h21. Après les deux explosions à la centrale de Fukushima numéro 1 sur le bâtiment abritant le réacteur numéro 3, l'opérateur nippon Tokyo Electric Power (Peco) fait état de sept personnes disparues dont six soldats.

03h54. Deux nouvelles explosions interviennent sur le bâtiment abritant le réacteur numéro 3 de la centrale nucléaire Fukushima 1. Le réacteur n'est pas endommagé selon l'opérateur-exploitant Tokyo Electric Power (Tepco). La possibilité d'importantes fuites radioactives est «faible» après les explosions d'hydrogène, a déclaré le porte-parole du gouvernement japonais, Yukio Edano.


Ce sont les centrales situées sur la côte est du Japon ont été touchées. Quatre suscitent des inquiétudes.

03h17. Une colonne de fumée s'échappe du réacteur n°3 de la centrale de Fukushima.

03h12. Alerte à un tsunami de trois mètres sur les côtes nord-est du Japon.

02h34. L'injection de fonds de la Banque du Japon est relevée à 12 000 milliards de yens (105 milliards d'euros).

02h25
. Une nouvelle forte secousse sismique d'une magnitude de 5,8 selon l'agence de météorologie japonaise est ressentie à Tokyo.


Les répliques et secousses sismiques autour du Japon en seulement 15 heures. ZENRIN.

02h12. Accompagnée de 12 chiens renifleurs et transportant 45m3 d'équipement de secours, une équipe de 144 secouristes américains est arrivée à Misawa, dans le nord du pays.

01h55. La centrale de Fukushima est toujours dans un état «alarmant».

01h09. La Banque du Japon injecte 7 000 milliards de yens (61 milliards d'euros) sur le marché, procédant ainsi à la plus importante injection de liquidités de son histoire.

23h49. Les niveaux de radioactivité à la centrale nucléaire d'Onagawa sont redevenus normaux après l'état d'urgence déclaré; selon l'Agence internationale de l'Energie atomique (AIEA).


VIDEO. LE TSUNAMI VU DU CIEL


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