17 novembre, 2010

Nigeria: libération de deux otages français

ladepeche.frUne plateforme pétrolière du groupe Total photographiée à 35 kilomètres de Port Harcourt, dans le delta du Niger, le 14 avril 2009
Une plateforme pétrolière du groupe Total photographiée à 35 kilomètres de Port Harcourt, dans le delta du Niger, le 14 avril 2009 Pius Utomi Ekpei AFP/Archives

Deux otages français, enlevés dans la nuit du 7 au 8 novembre sur une plate-forme pétrolière au Nigeria, ont été libérés, a annoncé mercredi soir la ministre des Affaires étrangères, Michèle Alliot-Marie.

"Michèle Alliot-Marie se réjouit de la libération des deux Français qui avaient été pris en otages, avec cinq autres personnes, sur une plate-forme pétrolière au Nigeria dans la nuit du 7 au 8 novembre", indique son communiqué, qui ne fait pas mention des cinq autres otages.

Ces cinq personnes enlevées en même temps que les Français sont deux Américains, un Canadien et deux Indonésiens. Tous travaillent pour une société dénommée Afren.

"Ses premières pensées vont à nos compatriotes et à ceux qui avec eux viennent de traverser cette dure épreuve. Elle s’associe pleinement au bonheur et au soulagement de leurs familles et de leurs proches", précise le communiqué.

La ministre "souhaite remercier chaleureusement tous ceux qui ont contribué à cette libération, en particulier les autorités nigérianes. Cet heureux dénouement ne nous fait pas oublier le sort des autres Français toujours retenus en otages et pour la libération desquels le gouvernement est plus que jamais mobilisé", assure Michèle Alliot-Marie, qui ne donne pas d'indications sur les conditions dans lesquelles les deux Français ont été libérés.

Il y a une semaine, la France avait déjà annoncé la libération de trois Français, salariés de la société Bourbon, qui avaient été enlevés dans la nuit du 21 au 22 septembre lors d’une attaque sur un champ pétrolier exploité par la société Addax au large du Nigeria.

Selon le site lepoint.fr, la société Bourbon aurait payé une rançon de 150.000 dollars (soit 109.000 euros) aux ravisseurs de ces trois employés. Interrogée par l'AFP, la société avait refusé de commenter cette information.

Le delta du Niger est le théâtre d'opération de nombreux gangs criminels et groupes de militants armés affirmant lutter au nom d'une plus juste répartition de la manne pétrolière. Sabotages d'oléoducs, attaques de navires et enlèvements d'employés du secteur pétrolier, expatriés ou locaux, y sont fréquents.

Les ravisseurs libèrent généralement les otages au bout de quelques jours ou semaines, souvent contre une rançon.

Les autres Français toujours retenus en otages dans le monde sont un agent des services du renseignement français, Denis Allex, détenu en Somalie depuis le 14 juillet 2009, deux journalistes de la chaîne de télévision France 3, Hervé Ghesquière et Stéphane Taponier, enlevés en Afghanistan le 30 décembre 2009, et cinq personnes, pour l'essentiel travaillant pour les groupes français Areva et Satom, enlevés au Niger par Al-Qaïda au Maghreb islamique (Aqmi) depuis le 16 septembre.

Le président Nicolas Sarkozy s'est dit mardi soir "spécialement inquiet" au sujet de ces derniers otages, enlevés avec un Togolais et un Malgache, et qui sont détenus aujourd'hui dans le nord-est du Mali, selon des sources françaises et maliennes।

US Report: Religious Restrictions in Burma, China of ‘Particular Concern’

The annual U.S. report on religious freedom worldwide notes that challenges to freedom of belief and worship persist in many Southeast Asian countries.

The State Department report says Burma is of “particular concern,” as the country’s authoritarian regime imposed restrictions on religious activities of minorities, such as Muslim and Christians. Authorities also kept a close watch on the efforts of Buddhist clergy to promote human rights and political freedoms. The military government generally allowed government-registered religious groups to worship as they chose.

In China, the report says religious practices of Buddhists, Taoists, Muslims, Catholics and Protestants were severely restricted and some groups were completely banned. The constitution protects what it calls “normal” religious activities, but gives officials powers to interpret the meaning of “normal.”

The report says the situation is generally better in Indonesia and Malaysia, although the governments there failed to protect religious minorities from individual discrimination by the majority Muslims.

The State Department report says North Korea’s communist regime severely restricted religious activities and supervised those it sanctioned.

It says the communist government in Vietnam also restricted organized activities of religious groups.

In Laos, the report says officials in urban areas tended to show more acceptance of non-Buddhist religious practices, but intolerance was frequent in rural areas.

China, South Africa Sign Trade Agreements

China and South Africa have signed a series of energy and trade deals, with China seeking to secure the minerals needed to fuel its rapidly growing economy.

Chinese Vice President Xi Jinping and South African Deputy President Kgalema Motlanthe signed the agreements Wednesday as they co-chaired a bilateral trade commission in Cape Town.

Motlanthe told reporters that South Africa’s economic growth depends on the support of partners, such as China.

China is South Africa’s largest trading partner, with trade between the two last year totaling about $16 billion. South Africa exports an estimated $5.5 billion a year in materials to China.

China has invested tens of billions of dollars across Africa during the past decade as it seeks materials and markets.

Xi arrived in South Africa Tuesday for a three-day visit. Xi will also travel to Angola and Botswana in visits aimed at securing energy and resource deals.

Some information in this story was provided by AFP and Reuters.

Matches amicaux - Wembley est leur jardin

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Comme il y a 11 ans lors de sa dernière visite, l'équipe de France s'est imposée à Wembley face à l'Angleterre (1-2) mercredi. Deux beaux buts signés Benzema et Valbuena ont concrétisé la supériorité des joueurs de Laurent Blanc, avant une fin de match plus difficile. C'est toujours bon à prendre...

cedric rouquette / Eurosport

Classement Fifa: le Burkina Faso perd 4 places

L’édition du classement mondial Fifa de ce mois a été publiée ce 17 novembre 2010, et n’a pas connu de gros bouleversements. L’Espagne, les Pays-Bas et le Brésil restent aux premières loges.

C’est l’Egypte qui réalise la meilleure affaire en s’insérant dans le top 10 mondial. Hôte de la dernière Coupe du monde, l’Afrique du sud aussi effectue un bond de deux places et intègre le top 50 pour la première fois depuis 2006.

Même s’il reste dans le top 50 mondial, le Burkina Faso perd tout de même 4 places, passant de la 37e à la 41e place. L’Algérie (34e, -1), le Sénégal (75e, -2) et le Maroc (80e, -3) reculent également. Autre fait notable dans ce classement, le bond du Botswana (67e) qui gagne douze places et la dégringolade du Togo (107e, -20).
L’édition actuelle de ce classement mondial Fifa prend en considération 34 nouveaux matches internationaux "A" - dont près de la moitié (seize rencontres) a été jouée dans le cadre des qualifications pour la Gold Cup, ce qui porte à 673 le nombre de rencontres disputées en 2010. Le prochain classement sera publié le mercredi 15 décembre 2010.

Carla Bruni et Marc Lavoine chantent La Noyée - Vidéos People

Carla Bruni et Marc Lavoine chantent La Noyée - Vidéos People

Leonardo DiCaprio veut s'installer en Israël

actustar.com

L'amour n'a vraiment pas de frontière ! Et Leonardo DiCaprio en est la preuve. En couple depuis cinq ans avec l'Israélienne Bar Refaeli, l'acteur serait en plein préparatifs pour un départ prolongé en Israël ! Selon les médias israéliens, le jeune homme recherche actuellement un terrain dans le sud du pays afin d'y faire construire une villa dans laquelle il pourra retrouver sa compagne. Objectif ? Partager un vrai petit nid d'amour avec sa dulcinée ! C'est beau l'amour !

Google va redonner vie aux livres épuisés de l'éditeur Hachette

Arnaud Nourry, Pdg de Hachette Livre,, le 17 novembre 2010 à Paris
Arnaud Nourry, Pdg de Hachette Livre,, le 17 novembre 2010 à Paris
Arnaud Nourry, Pdg de Hachette Livre,, le 17 novembre 2010 à Paris Eric Piermont AFP

Google et Hachette Livre ont signé mercredi un protocole d'accord qui fixe les conditions de la numérisation par le géant américain des oeuvres en langue française épuisées dont les droits sont contrôlés par le premier éditeur français et deuxième mondial.

Les livres indisponibles pourront ainsi revenir à la vie pour combler les lecteurs et assurer de nouveaux revenus aux auteurs, ayant-droits et éditeurs. Ces oeuvres épuisées représentent environ 70% du fonds de Hachette Livre et des maisons d'édition qui font partie du groupe, soit de 40.000 à 50.000 ouvrages.

Ce sont essentiellement des oeuvres de littérature générale, des ouvrages de référence, notamment ceux de Larousse, et des livres universitaires.

"Il s'agit du premier accord de ce type signé entre Google et un éditeur français", a souligné lors d'un point de presse PDG de Hachette Livre, Arnaud Nourry, ajoutant qu'il n'était pas exclusif et assurait "le respect du droit d'auteur français". "C'est un symbole important et cela représentera un flux financier non négligeable", a-t-il relevé, sans autres précisions. L'accord doit être finalisé dans les six mois.

"Nos nouveautés sont, elles, toutes numérisées par nos soins", a-t-il noté.

"Les dispositions principales prévues au protocole d'accord ont vocation à être étendues à tous les éditeurs français qui le souhaitent", a-t-il affirmé.

Le reste de la profession n'avait pas encore réagi mercredi en milieu d'après-midi.

Le ministre français de la Culture Frédéric Mitterrand a rappelé pour sa part "la nécessité" que ce protocole "respecte les principes définis" dans le cadre de la concertation menée entre éditeurs, auteurs et ministère sur les questions de la numérisation et des droits des oeuvres indisponibles.

L’accord repose sur trois grands principes. D’abord, le contrôle de la numérisation des oeuvres : c’est Hachette qui détermine quelles sont les oeuvres épuisées exploitables en version numérique. Celles-ci pourront être proposées sous forme d’ebooks via Google Livres ou sous d’autres formes, comme l’impression à la demande.

Hachette pourra utiliser ces fichiers numérisés par Google pour les exploiter lui-même, et les libraires pourront intégrer ces ebooks dans leurs offres commerciales.

L'éditeur français pourra aussi en autoriser la distribution en ligne par différents canaux, y compris la future plate-forme de e-books de Google, Google Editions, qui devrait être lancée "très bientôt", a indiqué le directeur de Google Livres Daniel Clancy.

"Cet accord de rupture ouvre une nouvelle ère dans nos relations avec les éditeurs français", a estimé M. Clancy.

En France, Hachette Livre se réserve également le droit de faire bénéficier des institutions publiques, comme la Bibliothèque nationale de France, des oeuvres numérisées dans le cadre de ce protocole.

"Il ne s'agit pas d’un quitus donné à Google pour son comportement passé, mais d'un cadre permettant de repartir sur de nouvelles bases, équitables, équilibrées et respectueuses de nos droits et de ceux de nos auteurs", a précisé Arnaud Nourry. "Chacun a le droit de continuer les poursuites judiciaires contre lui", a-t-il souligné.

Google a déjà numérisé en six ans quelque 12 millions d'ouvrages sans l'autorisation des éditeurs et contre l'avis des ayant-droits et fait l'objet de poursuites judiciaires, notamment en France.

Poursuivi par les éditions La Martinière et le Syndicat national de l'édition, Google a été condamné le 18 décembre 2009 pour contrefaçon par le Tribunal de grande instance (TGI) de Paris. Si, depuis, le moteur de recherche a bien soustrait de son indexation des livres du groupe La Martinière, il a fait appel de la décision du TGI.

M। Nourry a par ailleurs annoncé mercredi que Hachette USA avait signé un contrat coammercial avec Google Edition pour participer à l'offre de ce dernier aux Etats-Unis.

Alaska Senator Wins Write-In Campaign

Republican Lisa Murkowski has become the first U.S. Senator to win re-election through a write-in campaign in more than 50 years.

Murkowski clinched victory Wednesday as election officials finished a lengthy count of hand-written ballots.

The Republican senator lost her party’s nomination to Joe Miller, a candidate backed by the conservative Tea Party movement, but she urged her supporters to write her name in on the ballot.

Also Wednesday, Democrats in the U.S. House of Representatives voted to re-elected Nancy Pelosi to lead their party when the next Congress convenes with a Republican majority in the chamber.

Some Democrats have expressed disappointment in Pelosi after the party lost its House majority in midterm elections earlier this month. Representative Heath Shuler of North Carolina challenged her bid for the minority leadership post but was soundly defeated.

Republicans elected Representative John Boehner of Ohio as their leader, and he is poised to become the speaker of the House when the new Congress convenes in January.

On the Senate side, the two parties on Tuesday re-elected their Senate leaders for the next Congress, with Democrat Harry Reid serving as majority leader, and Mitch McConnell as the Republican minority leader.

U.S. President Barack Obama is scheduled to meet with Republican and Democratic congressional leaders on November 30 to discuss ways to work together.

They were initially scheduled to meet Tuesday, but the engagement was postponed because of scheduling conflicts.

Some information in this story was provided by AP and Reuters.

Finland Pops Shipwrecked 200-Year-Old Champagne

Wine lovers on Wednesday popped the corks of two vintage bottles of champagne rescued from the bottom of the Baltic Sea where they had lain for 200 years.

Noses wrinkled as champagne experts and journalists put their lips to the glasses and gently sipped the centuries-old Veuve Clicquot and Juglar.

World expert Richard Juhlin sampled some of both before sighing and praising the bubbly’s “intense aroma”.

Reporters invited to the event in Mariehamn had rather different impressions.

While one called the Juglar “deep and rich with notes of orange and raisin” and the Veuve “lighter and more floral,” another reporter said the flavors were more like yeast and honey with a touch of…manure.

Believed to be the world’s oldest champagne, the bottles were found lodged in a two-masted schooner that had run aground sometime between 1825 and 1830, said museum official Viveka Loendal.

Veuve Clicquot said that after years of lying underwater, the bottles no longer had labels, but were identified by the branding of the corks.

A total of 168 bottles were raised from the shipwreck near the Aland islands, lodged between Sweden and Finland. Divers discovered the ship in July.

The local Aland government plans to auction off some of the bottles.

Some information in this story was provided by AP, AFP and Bloomberg.

Madagascar's Rajoelina Vows Not to Resign

Madagascar's leader Andry Rajoelina speaks to the press after casting his vote at a local polling station in Antananarivo on November 17, 2010.
Photo: AFP

Madagascar's leader Andry Rajoelina speaks to the press after casting his vote at a local polling station in Antananarivo, 17 Nov. 2010. He vowed not to resign after a group of military officers said they had taken over the island nation.

Madagascar's president says he will not step down, defying military officers who say they have seized power on the island nation.

Andry Rajoelina spoke to reporters in the capital Wednesday after voting in a constitutional referendum his government sponsored.

He said the military has threatened him with death if he does not resign, but added, "I'm not afraid of threats."

Witnesses say the Rajoelina government appeared to remain in control of government institutions following the officers' declaration, made at a military barracks near Antananarivo's airport.

The group of about 20 officers told reporters Wednesday they were dissolving all government institutions and setting up a committee to run the country.

The capital was calm for most of the day and voting on the new constitution proceeded normally. Late in the day, however, security forces clashed with anti-government protesters at a military barracks housing the rebel officers.

Reports from the scene say several hundred protesters tried to erect barricades to prevent soldiers from entering the barracks. Reuters news agency says security forces used tear gas to disperse the protesters.

The spokesman for the rebel officers, Colonel Charles Andrianasoavina, was one of Mr. Rajoelnia's main supporters when Mr. Rajoelina seized power in a military-backed coup last year.

The Rajoelina government has said the new constitution will help stabilize the country following last year's ouster of President Marc Ravalomanana.

Madagascar's three main opposition movements had called for a boycott of Wednesday's referendum. Critics say the charter will not resolve the country's political crisis nor win international legitimacy for Mr. Rajoelina.

The new constitution does not set a limit on the duration of Mr. Rajoelina's transitional government. It also would lower the minimum age for a presidential candidate to 35, clearing the way for Mr. Rajoelina, who is 36, to run for office.

His government has slated a presidential election for next May.

Madagascar has been in turmoil since the March 2009 coup that put Mr. Rajoelina in power. The African Union has refused to recognize Mr. Rajoelina as president, and foreign donors have suspended most non-essential aid. International efforts to broker a power-sharing deal have failed.

Some information for this report was provided by AP, AFP and Reuters.

Le Premier ministre malgache: la situation est «sous contrôle»

Par RFI

Camille Vital, le Premier ministre malgache, assure ce mercredi soir 17 novembre que la situation est « sous contrôle » à Madagascar. Plutôt dans la journée, un groupe d'officiers, conduit par le général Noël Rakotonandrasana, a affirmé avoir suspendu les institutions du pays et mis en place, un comité militaire pour gérer les affaires du pays. « L'Etat prendra ses responsabilités, face aux velléités de troubles », a assuré pour sa part Andry Rajoelina. La tentative de coup d'Etat contre le président Rajoelina a été effectuée, alors que les Malgaches votaient sur un projet de Constitution appelé à sortir le pays de la crise.

Il est sans doute trop tôt pour le dire mais en tout cas, cela n’a pas été une réussite. Le général Noël Rakotonandrasana espérait sans doute davantage de soutien. Et après la fermeture des bureaux de vote, Andry Rajoelina est allé assister au dépouillement dans son fief. Il est apparu détendu, sans sécurité excessive comme s’il ne se passait finalement pas grand-chose.

Ensuite comme le disait le Premier ministre, il ne semble pas qu’une opération du régime soit prévue cette nuit, mais il va bien falloir que cet épisode se termine d’une manière ou d’une autre et, quoi qu’il en soit, cela va laisser des traces au sein de l’institution militaire.

Et on peut s’interroger sur les raisons d’une telle action qui, telle qu’elle s’est présentée, semble avoir peu de chances d’aboutir. Mais ce serait étonnant que ces militaires se soient lancés sans quelques garanties ici ou ailleurs.

Ensuite, il va falloir voir comment la population réagit. Mercredi, elle est restée calme. Antananarivo n’a jamais cédé à la panique. Et dès jeudi matin, avec les résultats du référendum dans les grandes villes, on aura déjà une idée du soutien sur lequel peut compter Ranjoelina.

Si le taux de participation est fort et que le oui l’emporte, les arguments du général Rakotonandrasana, selon lesquels les Malgaches n’en peuvent plus de l’équipe à la tête du pays, ne tiendront plus.

Guinée: état d'urgence décrété, au moins 7 morts en 3 jours

La police poursuit des partisans du candidat Cellou Dalein Diallo le 15 novembre 2010 à Conakry.
La police poursuit des partisans du candidat Cellou Dalein Diallo le 15 novembre 2010 à Conakry. Issouf Sanogo AFP

Le général Sékouba Konaté, président de la transition en Guinée, a décrété mercredi "l'état d'urgence" jusqu'à la proclamation des résultats définitifs de la présidentielle, après la mort d'au moins sept personnes depuis l'annonce, lundi, de la victoire d'Alpha Condé.

"Le président de la République décrète, sur l'étendue du territoire national, l'état d'urgence à compter de ce jour, 17 novembre, jusqu'à la proclamation par la Cour suprême des résultats du second tour de l'élection présidentielle", a déclaré le directeur du bureau de presse de la présidence, le commandant Mohamed Kassé, lisant le décret à la télévision nationale.

La Cour suprême doit donner les résultats définitifs dans les onze jours suivant l'annonce des résultats provisoires, soit le 26 novembre. Cependant, au premier tour, ce délai légal avait été prolongé.

L'armée, qui devait normalement "rester dans les casernes" tout au long du processus électoral, est à présent "réquisitionnée pour assister la gendarmerie et la police dans le maintien de l'ordre", a précisé une source gouvernementale. "Toute manifestation, tout regroupement" sont interdits.

Cette annonce survient dans un climat de tension croissante, dans les fiefs électoraux de Cellou Dalein Diallo, à Ratoma (banlieue de Conakry) et en Moyenne-Guinée (centre), où des violences ont eu lieu depuis la proclamation lundi des résultats provisoires de la présidentielle.

L'opposant historique Alpha Condé (d'ethnie malinké) avait été déclaré vainqueur avec 52,5% des voix, face à l'ancien Premier ministre Cellou Dalein Diallo (d'ethnie peule), 47,5%.

Des manifestants avaient d'abord contesté, parfois violemment, la victoire de Condé, dans les fiefs de Diallo. Des bagarres avaient aussi opposé des Peuls et des Malinkés, selon des témoins. Mais les forces de l'ordre ont également été accusées d'avoir tiré à balles réelles, bastonné et pillé.

M. Diallo avait lancé lundi "un appel pressant" à ses électeurs pour qu'ils "évitent les violences de toute nature", en attendant que ses "réclamations" pour "fraudes" soient examinées par la Cour suprême. Puis, il avait accusé mardi les forces de l'ordre d'"assassinats" et de "brutalité sauvage" à l'encontre de ses partisans et des membres de son ethnie peule.

Le ministre secrétaire général à la présidence, Tibou Kamara, a évoqué "des émeutes un peu partout" et de "nombreuses victimes", sans vouloir donner de bilan officiel. Il a surtout réaffirmé que cet état d'urgence ne remettait "nullement en cause la transition" vers un régime civil.

Selon un décompte de l'AFP, au moins sept personnes ont été tuées en trois jours, dont cinq auraient été victimes de balles tirées par les forces de l'ordre.

Mercredi, "trois corps ont été retrouvés en des endroits différents" de Ratoma, dont la population est essentiellement peule, a déclaré à l'AFP un membre de la Croix-Rouge guinéenne, Amara Camara. Un médecin a rapporté que, selon des témoins, ils avaient été victimes de "tirs des forces de l'ordre".

Les trois cadavres ont été exhibés à la mi-journée, au domicile du candidat Cellou Dalein Diallo, par le directeur d'une clinique de Conakry, Abdoulaye Barry. Deux avaient le cou troué par une balle, comme après un tir à bout portant.

Les deux candidats à la présidentielle avaient été reçus mardi par le général Konaté. M. Condé n'a pas commenté l'instauration de l'état d'urgence mais avait auparavant appelé sur RFI "l'ensemble des Guinéens" à se donner la main.

M. Diallo a semblé satisfait de l'instauration de l'état d'urgence, jugeant "qu'il était important que les autorités prennent une décision afin de calmer un peu la situation (...)". Mais "je ne suis pas totalement rassuré", a-t-il dit, en mettant en doute l'impartialité des préfets auxquels "des pouvoirs étendus vont être conférés".

Attentat de Karachi: le PS somme Sarkozy de s'expliquer sur des soupçons de corruption

Attentat de Karachi: le PS somme Sarkozy de s'expliquer sur des soupçons de corruption

Selon cette hypothèse, l'attentat de Karachi de 2002 qui avait coûté la vie à 14 personnes dont 11 Français pourrait être lié à l'arrêt par Jacques Chirac du versement de commissions promises au Pakistan par le gouvernement Balladur.

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Le PS a sommé mercredi Nicolas Sarkozy de s'expliquer après que l'ex-ministre de la Défense Charles Millon eut révélé à la justice qu'il y avait eu corruption en marge d'un contrat de vente de sous-marins au Pakistan, au coeur de l'enquête sur l'attentat de Karachi en 2002.

Saisi d'une plainte de familles de victimes de cet attentat pour "faux témoignage" et "entrave à la justice", le juge Renaud Van Ruymbeke a auditionné lundi M. Millon, a annoncé mercredi à l'AFP une source proche du dossier.

Le ministre de la Défense entre mai 1995 et juin 1997, a rapporté que l'ex-président Jacques Chirac lui avait demandé peu après son élection de "procéder à la révision des contrats d'armement et de vérifier dans la mesure du possible s'il existait des indices sur l'existence de rétrocommissions" vers des décideurs français.

La justice s'interroge sur l'existence de rétrocommissions liées à la vente de sous-marins au Pakistan qui auraient été destinées au financement de la campagne présidentielle d'Edouard Balladur en 1995, dont Nicolas Sarkozy était le porte-parole.

Selon cette hypothèse, l'attentat de Karachi de mai 2002, qui avait tué 14 personnes dont 11 Français, serait lié à l'arrêt par Jacques Chirac du versement de commissions promises au Pakistan par le gouvernement Balladur.

"Pour le contrat pakistanais, au vu des rapports des services secrets et des analyses qui ont été effectuées par les services du ministère (de la Défense), on a eu une intime conviction qu'il y avait rétrocommissions", a affirmé M. Millon, citant également le contrat Sawari II de vente de frégates à l'Arabie saoudite.

M. Millon a dit s'être forgé son "intime conviction" grâce aux "rapports qui (lui) ont été faits verbalement par la DGSE". L'ancien ministre a même ajouté même que, "de mémoire", des traces de ces rétrocommissions avaient été retrouvées en Espagne, en Suisse, à Malte et au Luxembourg.

M. Millon a précisé avoir été "en lien direct" avec les collaborateurs de M. Chirac, "en particulier avec le secrétaire général, Dominique de Villepin, qu'(il tenait) régulièrement informé des investigations".

Après ces révélations, le président du groupe PS à l'Assemblée, Jean-Marc Ayrault, a exhorté Nicolas Sarkozy à "apporter toutes les explications utiles". En juin 2009, le chef de l'Etat avait qualifié de "fable" l'existence de rétrocommissions.

La patronne du PS, Martine Aubry, a réclamé "la transparence", tandis que le PCF a dénoncé "une affaire de corruption au plus haut niveau de l'Etat".

Le président du MoDem François Bayrou, qui fut ministre de l'Education de M. Balladur, a dénoncé sur France 2 "des affaires qui pourrissent la vie politique française depuis des décennies" et demandé de "lever le secret-défense".

Le juge Van Ruymbeke a également entendu le 10 novembre Renaud Donnedieu de Vabres, chargé de mission au cabinet du prédécesseur de Charles Millon à la Défense, François Léotard. M. Donnedieu de Vabres a assuré que "le contrat Agosta n'a rien à voir avec le financement de la campagne de M. Balladur".

Les rapporteurs du Conseil constitutionnel avaient prôné en 1995 un rejet des comptes de campagne de M. Balladur, un avis non suivi par le Conseil, alors présidé par Roland Dumas et qui avait validé les comptes.

Le juge Van Ruymbeke, qui cherche à savoir si des Sages avaient des soupçons, a demandé à l'actuel président du Conseil constitutionnel, Jean-Louis Debré, de lui transmettre le contenu des discussions entre les membres.

M. Debré a dû opposer une fin de fin de non-recevoir au motif que ces échanges sont soumis au secret du délibéré.

Matches amicaux - Messi a le dernier mot

Lionel Messi a offert la victoire à l'Argentine dans le temps additionnel face au Brésil (1-0) en match amical à Doha mercredi. Le génie du FC Barcelone, qui avait trouché la barre en première période, a fait la différence au cours d'une rencontre où chaque équipe a eu ses temps forts.

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ARGENTINE - BRESIL : 1-0

But : Messi (90e+2)

Premier choc post-Mondial 2010 pour l'Argentine et le Brésil, et victoire des premiers (1-0) dans les arrêts de jeu grâce à un contre en solitaire de l'inévitable Léo Messi, pourtant peu en vue tout au long de cette rencontre amicale. Pour les "jeunes" sélectionneurs de ces deux équipes (Après la Coupe du Monde en Afrique du Sud, Menezes a remplacé Dunga et Batista a pris le poste de Maradona), il s'agissait de tester les forces en présence avant la Copa America 2011 qui se déroulera... en Argentine.

Les sentiments des amateurs de football concernant l'intérêt des matchs amicaux sont très souvent partagés, mais quand une telle rencontre oppose le Brésil à l'Argentine - soit respectivement le 3e au 5e du classement mondial de la FIFA - toute la planète foot a les yeux rivés sur le... Qatar, y compris Zidane et Ferguson, présents dans lEs tribunes. En effet, ce match de gala se tenait à Doha. Les deux sélections étant composées de nombreux joueurs des championnats européens, cela permettait sans doute d'éviter un fatiguant voyage jusqu'en Amérique du Sud, et de remplir les caisses de leurs fédérations.

Du côté argentin, c'était surtout l'occasion de voir Messi associé avec la nouvelle sensation venue de Palerme, Javier Pastore. Les deux joueurs, peu habitués à évoluer ensemble, se sont beaucoup cherchés en 1re période, multipliant les une-deux, au détriment peut-être de leurs partenaires. Le jeu argentin a ainsi manqué de vitesse et de percussion pour véritablement mettre en danger la défense brésilienne, invincible depuis trois rencontres.

Higuain discret

En seconde période, les deux prodiges argentins n'ont pas plus brillé, même si la sélection albiceleste s'est montrée plus agressive sur le porteur du ballon. A l'instar du nouvel entrant à la pause, Lavezzi, qui a pris la place d'Higuain et a été nettement plus remuant que le joueur du Real. Il a d'ailleurs bien joué le coup avec Léo Messi dans les arrêts de jeu (91e), lançant le ballon d'or 2009 vers son 52e but en 2010, toutes compétitions confondues. Pas le moins beau.

Ce choc voyait également le retour de Ronaldinho en sélection auriverde. Un retour accompagné d'une rumeur : l'émir du Qatar aurait mis une grosse pression et payé très cher pour voir le milieu de terrain du Milan AC sur sa pelouse. Toujours est-il que Ronnie s'est vu donné une nouvelle chance en sélection nationale, et qu'il l'a correctement saisie. Impliqué dans de nombreux coups, il a assez bien orienté le jeu avec peu de mauvais choix, et quelques bons coups de pied arrêtés. Mais il n'a pas été décisif, et on peut dès lors se demander si cette pige sous le maillot brésilien se prolongera au-delà du pays qatari. Quant à Neymar, le prodige de Santos, il a été dans presque tous les bons coups pour son équipe, mais a pêché dans la finition.

Certains diront que la victoire est méritée pour l'Albiceleste, qui a été un ton au-dessus des Brésiliens en seconde période. Une domination qui est surtout le fait d'une nette baisse de régime des Auriverde après la pause, alors qu'ils s'étaient montrés dangereux à plusieurs reprises lors des 45 premières minutes.

Eurosport

Deux djihadistes tués dans un raid israélien à Gaza

Reuters

Deux membres de l'Armée de l'islam, un petit mouvement palestinien djihadiste, ont été tués mercredi dans un raid aérien israélien, rapportent des responsables israéliens et palestiniens.

C'est la deuxième fois ce mois-ci qu'Israël vise des militants de ce groupe qui prône une "guerre sainte" mondiale à l'image d'Al Qaïda et s'oppose aux islamistes du Hamas, qui dirigent la bande de Gaza depuis 2007.

Les deux mouvements avaient revendiqué conjointement, avec un troisième mouvement, les Comités de résistance populaire, l'enlèvement du soldat israélien Gilad Shalit lors d'une incursion transfrontalière en 2006, mais leur collaboration s'est révélée sans lendemain.

Des responsables médicaux palestiniens ont identifié les deux victimes, tuées dans leur voiture, comme étant Mohamed et Islam Yassine, deux frères occupant un rang élevé au sein de l'Armée de l'islam.

Dans un communiqué, l'armée israélienne a déclaré qu'Islam Yassine avait préparé récemment un attentat anti-israélien dans la région du Sinaï, en Egypte, et qu'il était étroitement lié à un activiste du groupe tué le 3 novembre dans une autre attaque aérienne israélienne.

Nidal al Moughrabi, Bertrand Boucey et Jean-Stéphane Brosse pour le service français, édité par Gilles Trequesser

George, vilain petit canard de la famille Obama, se livre en librairie Aujourd'hui, 08h12

«S'il existe un phare dans le clan Obama, c'est lui; s'il y a une zone d'ombre dont personne ne veut parler, je suppose que c'est moi», affirme George Obama dans un livre*. Une règle que ce jeune homme de 28 ans semble avoir choisi de s'appliquer à lui aussi. Lire la suite l'article

A Paris pour la sortie de son livre, il rechigne à se livrer, préférant répondre par quelques phrases toutes faites et des sourires mystérieux. George est l'un des demi-frère kényans de Barack Obama et «le mouton noir», comme il l'écrit, de cette branche de la famille. «J'ai enfreint la loi et passé presque une année en prison. Pire, j'ai choisi de vivre dans le ghetto», explique-t-il.

Enfant choyé de la bourgeoisie kényane, il traîne la douleur de n'avoir jamais connu son père, Barack Hussein Obama, économiste et politicien kényan, décédé dans un accident de voiture alors qu'il n'était âgé que de quelques mois.

Il s'investit dans une fondation

Le départ d'un beau-père adoré après dix années de vie commune avec sa mère le fait basculer à l'adolescence. Et, dans cette partie du monde, la violence prend très vite le dessus dès lors que l'on commence à enfreindre les règles.

Mais George se ressaisit avant de sombrer et réussit à se bâtir une vie dans le bidonville de Huruma, où il réside encore aux côtés d'une partie de la famille Obama. Là, il s'investit dans une fondation qui vient en aide aux enfants du ghetto.

Il dit aussi vivre une partie de son temps à Dubaï, dans les Emirats arabes unis, «pour le business», mais sur cela, nous n'en saurons pas plus. Voudrait-il revoir son frère, croisé une fois enfant, puis en 2006, mais à chaque fois trop rapidement pour qu'il lui soit possible de nouer de véritables liens? Sans doute. Mais il ne l'a pas vu lors d'un récent séjour aux Etats-Unis. Du coup, il élude. «Il n'y a rien d'extraordinaire à être le frère de Barack Obama...»

* Frère de... de George Obama, avec Damine Lewis, éd. Archipel.

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Clinton: Authoritarian Regimes, Violent Extremists Threaten Religious Freedom

The United States has released its annual report on religious freedom worldwide, noting with concern the situation in eight countries — Burma, China, Eritrea, Iran, North Korea, Saudi Arabia, Sudan and Uzbekistan.

Secretary of State Hillary Clinton says reports from China say authorities have harassed Buddhist monks, house Christians , and Uighur Muslims. She said authoritarian regimes and violent extremist groups in various parts of the world are threatening religious freedom.

Among the countries of concern, the report says there was no change in North Korea’s “extremely poor level” of respect for religious freedom. It says the Iranian government’s respect for religious freedom continued to deteriorate.

The report says radical Islamic elements in Iraq exerted “tremendous pressure” on individuals and groups to conform to extremist interpretations of Islam, and that sectarian violence has affected the ability of people to practice religion freely.

Elsewhere, it says the record of the Egyptian government on religious freedom remains “poor,” with Christians and members of the Baha’i faith facing discrimination. It noted that in January in the city of Nag Hammadi, six Copts and one Muslim were killed in an attack on worshippers after a Coptic Christmas mass. But among positive steps taken, it says the government did arrest and began prosecuting four alleged perpetrators of that attack.

The State Department says relations between religious communities in Pakistan remained tense and discrimination in society was widespread. It says extremists targeted religious congregations and demanded that citizens follow a strict interpretation of Islam. But it notes the government has taken some steps to respect religious freedom, such as allocating four reserved seats for religious minorities in the Senate.

The report to the U.S. Congress, which is required by law, covers the period from July 1, 2009 to June 30, 2010.

Me Bénéwendé Sankara à la conquête de la capitale


Après avoir parcouru 12 régions du pays en deux semaines pour expliquer à ses militants, le contenu de son programme pour un Burkina meilleur, le candidat de la coalition « BurkindLem », Me Bénéwendé Stanislas Sankara était ce dimanche 14 novembre 2010, dans le Centre. A la place de la Nation dans la capitale burkinabè, il a encore une fois de plus, invité le peuple à s’engager pour une alternance au Burkina Faso.

C’est à coups de klaxons, de slogans révolutionnaires et de « Me Sankara, au pouvoir » de ses militants que le candidat de la coalition « Burkind Lem » arrive dans cette après-midi du dimanche 14 novembre 2010 à la place de la Nation. Après 12 régions du Burkina Faso, il y a rendez-vous avec ses militants de la région du Centre, la capitale burkinabè. L’exécution de l’hymne national burkinabè, « le Dytaniè », donne le top de départ des allocutions. Les uns et les autres n’y vont pas de main morte pour fustiger la gestion du pays par le pouvoir en place. Vie chère, manque d’assainissement, d’emploi pour les jeunes… a énuméré le commissaire du Centre de la campagne de la coalition, Xavier N’do, sont les preuves suffisantes d’une démission de l’Etat.

« L’heure n’est plus aux discours mais aux actes. Nous devons toujours montrer les vertus d’intégrité que Thomas Sankara a toujours défendues », a-t-il précisé. Pour le commissaire régional, il n’y a pas de doute, le programme de la coalition est le seul qui apporte des solutions aux problèmes du peuple. « Vous serez élu au soir du 21 novembre, pas pour être dans un palais, mais pour être avec le peuple », a assuré Xavier N’do au candidat de la coalition. Pour en arriver là, la coordonnatrice régionale des femmes, la députée Edwige Nikièma rassure du soutien de « l’autre moitié du ciel ». Quant au président de la Fédération des élèves et étudiants, Hamidou Gnessien, il a relevé que l’heure doit être à la mobilisation.

« Nous n’avons pas le droit de baisser les bras. Ce n’est pas le moment de céder. Nous devons compter sur les vrais opposants, pas ceux qui accourent pour de postes ministériels », a-t-il déclaré. Ainsi, selon le représentant des étudiants, Me Bénéwendé Sankara est le seul à pouvoir faire sortir le Burkina Faso de sa « léthargie ». « Lui, il a au moins un programme clair et une priorité : donner la confiance au Burkinabè pour qu’ils puissent se prendre en charge », a conclu Hamidou Gnessien.

Pour le représentant de la coalition, le secrétaire général de l’Alliance des démocrates révolutionnaires (ADR), Gustave Ilboudo, leur politique est la plus réaliste et il appelle à chasser les « sangsues » du peuple. « Notre mission le 21 novembre, est de mettre fin au pouvoir de Blaise Compaoré », a déclaré à son tour, le commissaire général de la campagne de la coalition, le député Yamba Malick Sawadogo. Quand le candidat de la coalition, Me Bénéwendé Sankara se lève pour livrer son message, une clameur et des cris l’accueillent. Sans détours, il déclare tout de go : « Nous allons prendre en main notre destin, voter le bonheur du peuple burkinabè. Il faut libérer notre peuple ». Avant d’ajouter : « Nous avons eu la chance de parcourir les contrées du Burkina Faso. Nous avons touché du doigt les réalités des villes et villages.

Nous n’avons pas survolé le pays pour dire qu’il avance. » Car selon Me Bénéwendé Sankara, l’on ne peut pas parler d’avancée quand des femmes sont toujours transportées sur des charrettes pour aller accoucher ou quand ouvriers, paysans, élèves et étudiants sont dans la misère. « Ce Burkina-là recule, car une grande partie du peuple est confrontée aux dures réalités de la vie », a affirmé le candidat de la coalition, approuvé par les applaudissements de ses militants. Il ne faut plus perdre du temps, a précisé Me Sankara, à comptabiliser « les malheurs » créés par le pouvoir en place. Pour lui, il faut faire bloc, s’engager résolument et de façon « irréversible » vers l’alternance.

sidwaya

Mondial: les Bleus et la Fédération enterrent la polémique des primes

Le président de la FFF Fernand Duchaussoy (C), entouré du capitaine de l'équipe de France Alou Diarra (G) et du joueur Florent Malouda, à Londres le 16 novembre 2010
Le président de la FFF Fernand Duchaussoy (C), entouré du capitaine de l'équipe de France Alou Diarra (G) et du joueur Florent Malouda, à Londres le 16 novembre 2010 Franck Fife AFP

Après une semaine d'intense polémique, les 23 joueurs de l'équipe de France présents en Afrique du Sud ont acté officiellement mardi leur renoncement aux primes de droit à l'image liées à leur participation au Mondial-2010, qui seront reversées à des actions en faveur du monde amateur.

Tout s'est accéléré lundi lors d'une réunion à Londres entre les onze rescapés de la Coupe du monde et le président par intérim de la Fédération française, Fernand Duchaussoy. L'objectif: éteindre une crise qui commençait à polluer l'atmosphère de la sélection, au moment où Laurent Blanc veut en finir une bonne fois pour toutes avec le fiasco de Knysna et ses conséquences fâcheuses.

"Hier soir (lundi), j'ai tenu à rencontrer les joueurs à Londres pour écarter définitivement tout malentendu, a déclaré M. Duchaussoy. Les joueurs confirment l'engagement pris lors de la Coupe du monde de renoncer aux primes de quelque nature que ce soit, liées à la période des matches de préparation ainsi que la phase finale de la compétition en Afrique du Sud."

"Les joueurs approuvent la démarche de la Fédération française de football, consistant à affecter ces primes, soit un montant global approximatif de trois millions d'euros, au financement d'actions dans le football amateur", a-t-il ajouté.

M. Duchaussoy s'est en outre dit "assez confiant" en ce qui concerne les primes dues à un autre personnage central du cauchemar sud-africain mais absent des débats, Raymond Domenech.

"Il est considéré comme ayant droit à cette participation du droit à l'image et aux primes de qualification. J'espère qu'il aura la même démarche que les footballeurs et, je me trompe peut-être, mais je suis assez confiant. Il y a déjà eu des contacts, mais pas avec moi personnellement", a-t-il précisé.

Cette affaire des primes était partie d'un article de L'Equipe publié mardi, le quotidien sportif affirmant que les Bleus voulaient "garder" leurs primes du Mondial-2010.

Cette version allait à l'encontre des propos de Patrice Evra prononcés juste après l'élimination sans gloire au 1er tour du Mondial. Le Mancunien, capitaine des Bleus à l'époque, n'avait pas hésité à annoncer que lui et ses coéquipiers n'accepteraient pas "un seul centime des sponsors et de tout ce qui va avec".

La réponse malheureuse d'Alou Diarra, l'un des cadres de l'équipe actuelle, expliquant que les joueurs souhaitaient simplement redistribuer eux-mêmes ces primes pour "faire une bonne action", avait encore ajouté au trouble.

Mais la gestion maladroite de l'affaire par la FFF avait également alimenté quelques soupçons, alors que l'instance doit jongler avec un déficit de 1,36 millions d'euros pour la saison 2009-10.

M. Duchaussoy a tenu à démentir tout dysfonctionnement ou mauvaise communication en indiquant qu'il n'y avait eu ni "parole reniée, ni manoeuvre, ni arrangement, seulement un manque de précision, de clarté qui ont conduit à des interprétations inexactes et regrettables". "La page est désormais tournée", a-t-il conclu.

"Ca clôture cet épisode, il n'y a pas eu de rapport de forces, il s'agissait juste d'acter les choses par un document écrit qui fait que la Fédération peut travailler sur des actions concrètes, a expliqué le milieu de terrain Florent Malouda. On savait qu'on allait tenir parole, maintenant c'est fait."

Laurent Blanc doit être particulièrement soulagé, lui qui souhaite faire table rase du Mondial et écrire une nouvelle ère en bleu. L'affaire des primes est en effet tombée au pire moment, juste avant son premier rendez-vous de prestige face à l'Angleterre, mercredi à Wembley.

"Tout ce qui nous ramène dans le passé n'est pas forcément une bonne chose. Ce problème de prime, il fallait le solder. C'a été fait, c'est une très bonne chose", a-t-il simplement affirmé.

La nouvelle ministre des sports, Chantal Jouanno, a, dans un communiqué, "pris acte avec satisfaction de la décision des joueurs de l’Equipe de France".

"Le geste des joueurs de l’équipe de France est important. Il clôt l’épisode malheureux de la Coupe du monde et contribue à restaurer l’image de notre sélection nationale. Il est aussi porteur d’espoir en venant en aide au football amateur et à ses clubs, dont la situation financière difficile a été aggravée par l’échec de la Coupe du monde", a-t-elle indiqué.

Le prince William dira oui à Kate en 2011, 30 ans après Charles et Diana

Le Prince Williams et sa fiancée Kate Middletown posent à Londres le 16 novembre 2010
Le Prince Williams et sa fiancée Kate Middletown posent à Londres le 16 novembre 2010 Ben Stansall AFP

Le prince William, deuxième dans l'ordre de succession au trône d'Angleterre, épousera l'an prochain sa petite amie Kate Middleton, une ravissante roturière, lors d'un événement planétaire qui pourrait être à la mesure des noces de ses parents Charles et Diana en 1981.

"Le prince de Galles est ravi d'annoncer les fiançailles du prince William avec mademoiselle Catherine Middleton. Le mariage aura lieu au printemps ou à l'été 2011 à Londres", a annoncé Clarence House, qui abrite le secrétariat du prince Charles et de ses fils William et Harry.

Le prince William, fils aîné de la princesse Diana, décédée en 1997, et Kate Middleton, tous les deux âgés de 28 ans, "se sont fiancés en octobre lors de vacances privées au Kenya", a précisé un communiqué de Clarence House.

William a donné à sa future épouse la magnifique bague de fiançailles de sa mère, Lady Diana, un saphir serti de diamants, avec laquelle Kate a posé mardi en fin d'après-midi lors de la première apparition publique du couple depuis l'annonce de leur mariage.

Cette bague "était ma façon de faire en sorte que ma mère ne rate pas ce jour, l'émotion et le fait que nous allons passer le reste de notre vie ensemble", a déclaré à la presse le prince, vêtu d'un costume bleu rehaussé d'une cravate bordeaux.

"C'est le bon timing, nous sommes tous les deux très heureux", a encore dit le jeune homme, qui est pilote d'hélicoptère.

Sa fiancée, en robe drapée bleu roi assortie à sa bague, ses longs cheveux bruns en liberté, a reconnu que rejoindre la famille royale était "une perspective assez intimidante".

Les deux familles se sont réjouies de la future union. La reine Elizabeth, grand-mère de William, s'est dite "absolument ravie", et le père du futur marié, le prince Charles, s'est déclaré "enchanté". "Ils se sont entraînés assez longtemps", a-t-il ajouté malicieusement.

Harry, frère cadet de William s'est déclaré "enchanté d'avoir une soeur", ainsi qu'il l'a "toujours souhaité".

Kate et William s'étaient rencontrés en 2001 sur les bancs de la prestigieuse université de Saint-Andrews en Ecosse où ils étudiaient l'histoire de l'art. Leur romance aurait débuté en 2003 mais a été émaillée d'une rupture en 2007.

"C'est une nouvelle vraiment sensationnelle", a commenté le Premier ministre britannique David Cameron, précisant que des ministres avaient salué par des acclamations la nouvelle, annoncée au chef du gouvernement lors d'un conseil des ministres. "C'est un grand jour pour notre pays", a lancé M. Cameron.

Les parents de Kate ont aussi fait part de leur enchantement. "Ils forment un très beau couple, (...) on rigole beaucoup ensemble", a assuré le père de la future mariée, Michael Middleton.

Kate, qui pourrait devenir un jour reine d'Angleterre, est issue d'une famille britannique de la classe moyenne. Son père a été steward puis employé au sol chez British Airways, sa maman était hôtesse de l'air, mais le couple a ensuite fait fortune en créant une entreprise de vente par correspondance de matériel festif (assiettes en carton, décorations de table etc.), pour laquelle Kate travaille.

Les spéculations sur un prochain mariage avaient repris de plus belle après la publication il y a quelques semaines dans la presse britannique de photos montrant les parents de Kate Middleton lors d'une partie de chasse à la résidence royale de Balmoral, en Ecosse.

L'union de Kate et William devrait être le mariage le plus grandiose depuis les noces du prince Charles et Diana à la cathédrale Saint-Paul à Londres en 1981, suivi en direct par des dizaines de millions de téléspectateurs de par le monde.

Le lieu de la cérémonie n'a pas encore été communiqué, mais la robe de la future mariée fait déjà l'objet de nombreuses spéculations.

CINQ QUESTIONS AU CANDIDAT BLAISE COMPAORE


1. Quels sont les axes autour desquels s’articule votre projet de société ?

Réponse : Mon programme pour les cinq (5) ans à venir qui s’intitule « Bâtir ensemble, un Burkina émergent » s’est construit dans une dynamique de consolidation des acquis et d’accélération du rythme de nos réalisations. Ma conviction est établie que l’émergence est envisageable à condition de l’adosser à une totale mobilisation de tous les Burkinabè, tournés vers le travail productif et l’atteinte de cet objectif. Nous nous devons alors d’opérer des choix stratégiques cohérents et pertinents, de mesurer régulièrement l’impact des politiques par des mécanismes de veille et de suivi, d’avoir ensemble la volonté de l’action commune. Pour ce faire, j’accorde une place importante à l’investissement qui valorise l’épanouissement de l’humain.

Il annonce des actions vigoureuses dans les secteurs de la santé, de l’éducation, de la formation professionnelle, de la jeunesse, du renforcement des capacités et du développement de l’intelligence économique. Un pays ambitieux doit pouvoir compter sur des hommes dans la plénitude de leurs capacités physiques et intellectuelles pour relever les défis du monde d’aujourd’hui. C’est un axe majeur dont la réalisation est déterminante à notre succès.

Je fais du développement institutionnel et de la gouvernance, une clé de voûte de mon programme. Je propose, d’une part un Etat qui s’appuie sur une administration soucieuse des droits du citoyen et promotrice d’une citoyenneté responsable. D’autre part, un toilettage de notre loi fondamentale visant à lui conférer après vingt (20) ans de pratique, un souffle vivifiant qui s’appuie sur la création d’un Sénat et un renforcement du pouvoir législatif. Je poursuivrai toujours dans ce sens, les réformes tendant à asseoir l’indépendance et la crédibilité du pouvoir judiciaire.

Le troisième chantier que je préconise dans mon programme est le volet économique. Bâtir une économie émergente suppose d’actionner tous les leviers des secteurs productifs et marchands, de mettre l’administration au service du citoyen, de manière à stimuler une croissance très forte qui oscille aux alentours des 8-10%. Je mettrais pour cet objectif, l’accent sur l’agriculture et l’élevage comme moteur de cette croissance, l’accès à l’énergie, surtout pour les populations rurales, pour impulser le développement des PME et d’une industrie capable de créer de l’emploi et de la plus value, la poursuite de l’extraction minière et le développement de l’économie de services.

Enfin, l’ambition de l’émergence doit générer des pôles de croissance et de compétitivité. Nous devons offrir les opportunités à chaque région de développer et de valoriser ses potentialités et de participer avec plus de valeur ajoutée à la croissance de l’économie. Cette vision va reposer sur une politique mieux orientée de l’aménagement du territoire qui prenne en compte les atouts de chaque région en termes de niveau de développement, de ressources humaines et naturelles.

2. Que proposez-vous comme solution à la lutte contre la pauvreté dans un pays comme le Burkina Faso ?

Réponse : La lutte contre la pauvreté entre dans le cadre global de la croissance de l’économie nationale. C’est pourquoi, je la conçois à travers la combinaison d’actions multiples et concomitantes dans les secteurs de production, en agissant notamment sur le développement des forces productives, dans les secteurs de soutien à la production, avec pour but l’insertion des régions enclavées dans le circuit économique.

C’est dans cette optique, que j’énonce dans mon programme deux actions importantes que sont, l’éradication de la pauvreté rurale et le renforcement de la politique genre. La lutte contre la pauvreté sera matérialisée en conséquence et dans l’objectif de l’émergence par des investissements massifs dans l’agriculture et l’élevage, les aménagements hydro agricoles, l’acquisition d’outils modernes de production. C’est le sens de l’engagement de doter les producteurs agricoles de 20.000 charrues par an dont 10.000 pour les femmes.

La lutte contre la pauvreté se traduira également par la construction et l’extension des infrastructures routières, énergétiques, minières, éducatives et sanitaires. En somme, la stratégie de croissance accélérée, charpente de cette lutte contre la pauvreté va se décliner en termes de création de pôles économiques de croissance, par un encouragement des investissements étrangers. En sus, il faut soutenir toutes ces actions par l’achèvement du processus de la décentralisation, par notamment l’affectation des ressources et des personnels pour un développement véritable à la base. J’ai enfin l’ambition de doter les populations rurales de moyens pour créer une économie locale compétitive de manière à leur donner un pouvoir d’achat plus visible.

3. Que proposez-vous pour la paix et la stabilité au Burkina Faso ?

Réponse : La culture de la paix et de la stabilité a toujours été le fil conducteur de mon action. On ne peut bâtir durablement que si l’environnement est apaisé et que le citoyen, l’investisseur, les acteurs du développement évoluent tous avec l’assurance et la certitude que le climat est favorable et offre toutes les garanties à sécuriser et à rentabiliser les activités qu’ils entreprennent.

Il s’agit donc pour moi d’un credo que je me propose d’élargir dans le programme pour l’émergence. Aussi, je vais agir à l’élargissement des espaces de liberté, à mettre l’accent sur l’union, la solidarité et le progrès continu, à étendre les créneaux du dialogue, de la concertation et du développement participatif, à privilégier le consensus et à favoriser l’épanouissement de chaque citoyen afin de réussir le formidable pari d’un Burkina émergent. Ces deux notions exigent également de renforcer les institutions de la république et de permettre à chacune de jouer parfaitement son rôle.

4. Quelles sont les solutions pour résoudre le problème du chômage surtout des jeunes ?

Réponse : Dans le programme de « Progrès continu pour une société d’espérance », je fais déjà de l’emploi des jeunes une priorité. Mais, j’ai la conviction qu’il faut, concernant ce point crucial, travailler dans la constance. La remise en question doit être continue et le ministère de la Jeunesse et de l’Emploi travaille dans ce sens.

Le plan d’action sur l’employabilité des jeunes adopté par ce ministère entre dans une stratégie qui fait de cette frange très nombreuse de notre pays, un acteur central et premier bénéficiaire du développement national. C’est donc une ressource précieuse qu’il faut valoriser en lui ouvrant les portes du savoir, de la formation technique et professionnelle. En outre, je veillerais à être à l’écoute de la jeunesse, à ce qu’on l’assiste et l’accompagne dans ses initiatives et dans son accès au monde du travail et de la production. Enfin, j’instruirais le ministère en charge pour que la question des stages d’apprentissage, qui connaît des avancées notables, trouve une solution définitive.

5. Que comptez-vous faire pour le rayonnement international du Burkina Faso ?

Réponse : Mon ambition est de faire du Burkina Faso, un pays que l’on cite en exemple. C’est pour cela que j’ai toujours travaillé à ce qu’il s’ouvre sur le monde et à le positionner dans une vocation de plaque tournante internationale.

Suivant cette vision, l’image que notre pays renvoie, me paraît primordiale pour asseoir son rayonnement et inspirer la confiance et le respect de ses interlocuteurs. A ce titre, je vais poursuivre et consolider la politique d’investissement dans les infrastructures touristiques, la valorisation et la promotion des sites principaux et secondaires. Dans les secteurs culturel et sportif, la politique de construction du cadre infrastructurel, de soutien à nos sportifs, artistes et hommes de culture méritants, d’augmentation des budgets y relatifs sera orientée dans le sens d’en faire des leviers du développement. Concernant la diplomatie, l’action sera de consolider les nombreux acquis et positions de choix du Burkina Faso au plan international.

J’agirais en faveur de la promotion du bon voisinage et de l’intégration économique, de la paix et de la coopération mutuellement avantageuse avec tous les pays. Le Burkina émergent doit demeurer une nation qui avance résolument, fière et respectée

sidwaya

Haiti Cholera Death Toll Passes 1,000

The death toll from Haiti’s cholera epidemic has passed 1,000.

Health officials made the announcement Tuesday, reporting an official figure of 1,034 deaths as of Sunday.

Authorities say more than 16,700 people have been hospitalized since the outbreak was first reported late last month.

Angry protesters have accused United Nations peacekeepers from Nepal of bringing the waterborne disease to their Caribbean nation. Violent protests erupted Monday, with at least two people killed in clashes between demonstrators and U.N. troops. The U.N. mission in Haitidismissedthe demonstrations as “politically motivated” ahead of the November 28 presidential and legislative elections.

The U.N.’s humanitarian coordinator in Haiti, Nigel Fisher, told reporters Monday that cholera has been detected in every Haitian province. He said Haiti never has had a cholera outbreak before, and that the U.S. Centers for Disease Control and Prevention have identified this strain as one that has its origins in South Asia. But he said it is nearly impossible to identify a precise source.

The United Nations is calling for $164 million from international donors to support the Haitian government in confronting the cholera epidemic.

Meanwhile, health officials in the Dominican Republic say they have detected the first case of cholera in the country which shares the island of Hispaniola with Haiti. Officials say the case was found in a Haitian man who is receiving treatment.

Dominican authorities have tightened border controls and stepped up health checks in an attempt to prevent the disease from spreading across the border.

Dr. Jon Andrus, deputy director of the Pan American Health Organization, part of the U.N.’s World Health Organization, said Tuesday that an outbreak in the Dominican Republic would not be as severe as the outbreak in Haiti, because sanitary conditions there are not as bad as they are in Haiti.

Health workers fear an explosion of the disease in Haiti’s capital, Port-au-Prince, where hundreds of thousands of people have been living in crowded and unsanitary tent cities since the January earthquake that devastated the country.

The World Health Organization says the bacteria that causes the disease will be in Haiti for years.

Cholera is spread through fecal-contaminated food and water. It causes vomiting and diarrhea, and can quickly lead to severe dehydration and death. Hospitals and clinics in Haiti are now struggling to treat a growing number of people suffering from diarrhea and dehydration.

Some information in this story was provided by AP and AFP.

Un Français sur cinq a traversé une période de "pauvreté", mesure l'Insee

ladepeche.frSituation de misère à Paris, le  28 décembre 2008
Situation de misère à Paris, le 28 décembre 2008 Bertrand Langlois AFP/Archives

Plus d'un Français sur cinq a traversé une période de "pauvreté", selon un nouvel indicateur de l'Insee, qui ne s'arrête pas à la fiche de paie mais prend en compte d'autres aspects de la vie quotidienne, comme les privations alimentaires ou les difficultés de logement.

"La pauvreté ne se réduit pas aux seuls revenus", a souligné Jean-Philippe Cotis, directeur général de l'Insee, en présentant à la presse l'édition 2010 de "France, portrait social" publié par l'institut.

Dans la lignée du rapport du prix Nobel d'économie Joseph Stiglitz, qui recommande de compléter la croissance (évaluée par le PIB), par des indicateurs de "bien-être", prenant en compte des activités non-marchandes et des inégalité, l'Insee a forgé de nouveaux instruments.

Le nouvel indicateur, "la pauvreté en conditions de vie", mesure les privations d'éléments de bien-être de la vie quotidienne: rentrent en compte les contraintes budgétaires (découverts bancaires), les retards de paiement (de loyers ou de factures), la consommation (possibilité de manger de la viande tous les deux jours, partir une semaine de vacances par an, acheter des vêtements neufs, recevoir), rencontrer des difficultés de logement.

Au regard de ces critères, 22% des Français de plus de 16 ans ont connu entre les années 2004-2007 (durée de l'étude) au moins une année de pauvreté, souvent de manière temporaire notamment pour les ménages jeunes. Seuls 4% sont restés dans cet état durant les quatre années.

"La pauvreté monétaire" (disposer de moins de 950 euros par mois) "touche 13% de la population", rappelle Stéfan Lollivier, directeur des études sociales à l'Insee, et "la pauvreté non monétaire" touche une population "équivalente", mais seuls 4% y restent de manière durable, souligne-t-il.

Cette chute temporaire dans la pauvreté s'explique notamment par "une croissance, des gains de productivité et un pouvoir d'achat relativement faibles en France", qui renforcent les "aléas" et l'impact sur la consommation, souligne M. Cotis.

Mais la France n'est pas seule dans ce cas, "dans tous les pays industrialisés il y a des aléas dans une vie professionnelle", qui sont" encore plus forts dans les pays anglo-saxons" où les gens "ont plus de mal à sortir de la pauvreté", souligne M. Cotis qui rappelle l'importance de la "redistribution" publique en France.

Par ailleurs, l'Insee a esquissé un autre indicateur pour mesurer la "qualité de vie": outre les conditions matérielles, il tient compte de l'état de santé, des conditions de travail, du niveau d'éducation, de la sécurité, et du "capital social", c'est-à-dire "la participation à la vie publique et les contacts avec les autres".

Sans surprise, les personnes aux revenus faibles et les familles monoparentales "sont les deux groupes qui ont la qualité de vie la plus dégradée" au regard de ces critères. Le risque de dégradation est nettement moindre pour le quart des Français les plus aisés.

Mais, les revenus ne sont pas toujours déterminants, ainsi pour les personnes âgées la qualité de vie est dégradée par une moins bonne santé, de contacts moins nombreux.

Selon une étude européenne (portant sur la période 2003-2007) et basée sur des données subjectives (le ressenti de la population), la France se situe dans la moyenne européenne pour la qualité de vie, loin derrière les pays scandinaves.

Mais, en matière de cohésion sociale et d'intégration de groupes ethniques, elle décroche la plus mauvais note, après les Pays-Bas et l'Italie।

Blaise Compaoré à Ouahigouya L’unité, le maître-mot pour la victoire


Le candidat Blaise Compaoré était le dimanche 14 novembre 2010, à la conquête de l’électorat du Nord. Entre échange avec les forces vives et meeting, le candidat à sa propre succession, a demandé l’unité des filles et fils de la région du Nord autour de son programme de société « Bâtir, ensemble, un Burkina émergent ».

La cité de Naaba Yadega, Ouahigouya, chef-lieu de la région du Nord, était en ébullition, ce dimanche 14 novembre 2010. Populations du Lorum, du Passoré, du Yatenga et du Zondoma avaient rendez-vous avec le candidat Blaise Compaoré. Pour faire passer son message Blaise Compaoré a comme à son habitude, procédé à un échange avec les forces vives de la région autour de leurs préoccupations et à la tenue d’un grand meeting. En effet, les populations de la région du Nord étaient nombreuses à la place de la Nation de Ouahigouya à attendre le candidat Compaoré.

Aux environs de 16 heures, Blaise Compaoré fait son entrée, sous un tonnerre de slogans du type « Blaise Compaoré, victoire », « Le Blaiso, victoire ! ». Il prend un bain de foule avant de s’installer. Un cheval rouge lui a été offert par le roi du Yatenga, Naaba Kiiba comme symbole du pouvoir et de la chefferie. « Je suis honoré par cette mobilisation tant par son caractère massif et la qualité du travail politique réalisé. Pas de qualifications suffisantes, fortes pour qualifier votre engagement à mes cotés depuis tant d’années », a-t-il déclaré.

Il a loué avant tout, le peuple du Nord qu’il qualifie d’un peuple « entreprenant », « courageux », « tenace » et « travailleur ». Et à ce peuple, il est venu proposer un programme et demander de lui renouveler son suffrage le jour du 21 novembre 2010. « Vous aviez envie qu’on aille plus loin. J’ai l’ambition d’aller très loin avec vous », a déclaré Blaise Compaoré à ses militants. Pour lui, les cinq années à venir, s’il garde son fauteuil, l’accent sera mis davantage sur la sécurité humaine, à savoir la santé, la formation et l’éducation.

Car dit-il, il n’y a pas de pays construit, réalisé économiquement socialement sans avoir réglé la question de la santé et de la formation. « C’est sur la qualité de notre peuple que nous allons entreprendre et bâtir notre pays. Il n’y a pas de peuple analphabète qui s’est épanoui réellement. Nous avons 4 à 5 millions d’analphabètes, il faut qu’après l’exécution du nouveau quinquennat, on n’en entende plus parler. Si nous voulons qu’en 2020, le Burkina compte, nous devons construire plus d’écoles et des centres de santé. C’est la condition de l’émergence ».

A l’endroit des groupes vulnérables comme les femmes et les enfants, le candidat Blaise Compaoré, prévoit l’investir 100 milliards afin de leur permettre d’apporter leur contribution à la construction d’un Burkina émergent. Pour soutenir davantage le progrès, le candidat multipliera les plates-formes multifonctionnelles, électrifiera tous les départements du Burkina dès fin 2012, et améliorera les infrastructures routières. Mais pour que ce programme puisse être exécuté, le candidat de la majorité présidentielle compte sur l’unité du peuple du Nord qui comme un seul homme, lui fera le plein de voix, le 21 novembre 2010.

De l’histoire pour se ressourcer

Le candidat a également, rendu hommage aux fils et filles de la région du Nord qui ont apporté leur part au passé glorieux du Burkina. Ainsi, il s’est souvenu de Naaba Kango, Naaba Naféré qui ont régné dans la région et même fait des excursions jusqu’en Mauritanie. Selon le candidat Blaise Compaoré, si le royaume du Yatenga a été glorieux, c’était avant tout, la force de son unité. La décadence est intervenue, dit-il, par le relâchement et la division. Le royaume s’est morcelé et ouvert à la colonisation. Il a invité les fils et filles du Nord à rester unis et mobilisés derrière son programme.

« L’unité est indispensable et impérieux afin de créer un environnement serein pour bâtir davantage la région et le Burkina Faso », a-t-il lancé aux milliers de militants et sympathisants venus l’écouter. Un hommage a été également rendu à Gérard Kango Ouédraogo, à Hamadé Bougourawa Ouédraogo, au docteur Yalgado Ouédraogo, aux cheick de la région, à l’Eglise catholique, à Omarou Kanazoé, Amadé Bangrin (…) pour les actions à l’endroit de la région et de la nation. Dans le milieu de l’armée, le candidat a salué la mémoire des fils de la région comme le général Baba Sy, Moumini Ouédraogo, Hamadé Sawadogo, Thomas Sankara.

Les représentants des anciens, des chefs coutumiers, des femmes, des jeunes, des opérateurs économiques ont renouvelé leur fidélité au candidat Blaise Compaoré. Pour le directeur régional de la campagne présidentielle de la région du Nord, Yacouba Barry, le bilan du quinquennat passé de Blaise Compaoré est éloquant avec des acquis très nombreux. Plus de 42 milliards ont été investis dans la région au cours du mandat passé qui ont permis d’améliorer les indicateurs le développement.

« Les populations du Nord ont décidé de vous renouveler un nouveau mandat, afin que vous puissiez continuer de bâtir le Burkina Faso. Vous êtes l’élu de notre cœur, le soir du 21 novembre 2010 vous serez l’élu de nos suffrages », a rassuré Yacouba Bary, avant de remettre au candidat Blaise Compaoré, la plaquette d’idées de la région du Nord.

Boureima SANGA

sidwaya

2012 Inventaire des engagements de Nicolas Sarkozy

Le Point.fr

Inventaire des engagements de Nicolas Sarkozy

Le chef de l'État s'est exprimé, mardi soir, à la télévision durant 90 minutes © AFP / France 2

Deux jours après le remaniement gouvernemental, Nicolas Sarkozy s'est exprimé à la télévision, mardi soir. Le chef de l'État a répondu durant 90 minutes depuis la bibliothèque de l'Élysée aux questions de Claire Chazal pour TF1, David Pujadas pour France 2 et Michel Denisot pour Canal+. Il est revenu sur ses choix et a fixé un cap au nouveau gouvernement pour cette année et demie qui le sépare de la prochaine présidentielle. Les principales déclarations du chef de l'État :

REMANIEMENT

Nicolas Sarkozy est revenu sur le long feuilleton du remaniement débuté en mars dernier. "La réforme des retraites devrait être conduite par le gouvernement précédent. De plus, le choix des personnes est important. Le président de la République n'a pas à faire de caprice. Il doit faire le choix de l'intérêt général. J'ai réfléchi et j'ai choisi François Fillon, car j'ai confiance en lui. Il est très compétent." Le chef de l'État juge que "les Français ne sont pas les commentateurs." Et de rajouter : "Les Français attendent de moi que j'aie des résultats, que je les protège, que l'économie reparte, que la sécurité soit assurée."

Ces dernières semaines, le nom de Jean-Louis Borloo, ex-ministre de l'Environnement, a été évoqué pour Matignon avant qu'il ne soit écarté. L'ancien maire de Valenciennes a préféré ne pas participer au gouvernement. "J'aurais préféré que Borloo reste au gouvernement. Un homme comme Borloo est un homme de très grande qualité", lance Sarkozy. "Borloo a très bien géré toutes les crises qu'il a eu à gérer, je pense notamment à Xynthia et à la crise des carburants. Il a été à la hauteur de la situation. Il a jugé par lui-même qu'il pouvait m'être utile autrement."

Ce remaniement a été l'occasion également de fermer l'ouverture. Nicolas Sarkozy préfère tempérer cette analyse et souligne que "le socialiste Dider Migaud est le président de la Cour des comptes. Claude Évin est le directeur de l'agence de santé la plus importante de France, Éric Besson a été sept ans à la direction du PS..." "On a voulu une équipe très professionnelle, très solidaire, insiste-t-il. Mercier, à ma connaissance, est très proche de Bayrou."

Il assure que le nouveau gouvernement "n'est pas partisan", mais un "gouvernement resserré", car il "reste convaincu qu'il faut s'ouvrir". "Naturellement, à partir du moment où il y a moins de ministres, il y a moins de représentants de toutes les formations politiques. Avec François Fillon, d'ailleurs, nous avons écarté du gouvernement plus de personnalités UMP que de toutes les autres formations", a poursuivi Nicolas Sarkozy, en réponse aux critiques sur un repli autour du noyau dur du parti présidentiel. Avec François Fillon, "nous avons considéré que la France devait réduire le nombre de ses ministres", souligne Sarkozy, indiquant, par ailleurs, avoir voulu "une équipe très professionnelle, très solidaire".

Le très controversé ministère de l'Immigration et de l'Identité nationale a été supprimé. "Je reconnais bien volontiers que le débat sur l'identité nationale a provoqué des malentendus. Besson n'y est pour rien. Le sens de l'action que je mène est assez simple. Je dois concilier cette nécessité de changer vers l'avenir et, en même temps, j'entends les compatriotes dire on veut rester dans cette France que l'on aime." Il poursuit en disant : "J'ai supprimé l'identité nationale comme mots, M.O.T.S (sic), car c'était mal compris, mais je n'ai pas renoncé sur le fond."

RÉFORME DES RETRAITES

"Honneur soit rendu aux forces syndicales, nous avons fait cette réforme considérable des retraites sans violence", commence Nicolas Sarkozy. Le chef de l'État insiste pour justifier sa réforme-phare : "Il manquait 30 milliards d'euros pour financer les retraites. On me dira : vous auriez dû faire une plus grande négociation avec les syndicats. Mais sur quoi ? Woerth a eu 56 réunions avec les syndicats." "Voilà, on a fait cette réforme. Tous ceux qui sont retraités aujourd'hui ou qui le seront bientôt - voilà, je vous dis -, on a de l'argent pour financer vos retraites."

À l'occasion des multiples journées d'action contre le texte promulgué la semaine dernière, de nombreux jeunes sont descendus dans la rue. Ce qui fait dire au chef de l'État : "Je voudrais dire que ça n'a pas été une bonne idée d'appeler les lycéens à manifester. Je ne trouve pas cela très responsable." Concernant l'emploi des jeunes, le président lance : "Si plus de Français travaillent, il y aura plus de croissance, et plus d'opportunités de travail pour les jeunes."

GOUVERNANCE

"Bien sûr, je dois me remettre en question", lâche Sarkozy. "Je ne peux pas m'exonérer de cette part de responsabilité, mais de l'autre côté de l'Atlantique, Obama a le même problème, tout comme Merkel en Allemagne. Mais c'est normal que le président de la République porte la colère, l'inquiétude." "J'ai ma part de responsabilité, il faut que j'écoute, quand on est président de la République, on doit faire son devoir. Sur les retraites, la question n'était pas de savoir s'il fallait préparer 2012 ou pas, mais faire un choix dans l'intérêt général dont je savais qu'il portait en lui les germes de la mauvaise humeur."

Nicolas Sarkozy a été rattrapé par la polémique alors qu'il a étrenné à l'occasion du G20 son nouvel avion. "Nous avons vendu deux avions, deux A319, pour acheter un A330. Y a-t-il matière à scandale ? Je suis prêt à prendre les paris que ceux qui me succèderont trouveront ce choix excellent."

LE CAS WOERTH

Le chef de l'État a également dû gérer, ces dernières semaines, la tourmente dans laquelle était pris Éric Woerth. "Son départ a été une des décisions les plus difficiles que nous ayons dû prendre avec Fillon parce qu'elle touche l'humanité de quelqu'un. Il a suscité mon admiration pour son courage et sa dignité lors de la réforme des retraites et il m'est souvent arrivé de penser dans un pays qui fait de la présomption d'innocence un principe cardinal : mon Dieu... Lui-même m'a dit qu'il serait plus simple pour lui de se défendre s'il n'était plus ministre, parce que quand on n'est plus ministre, à la sortie du bureau du juge, il y a une caméra, quand on est ministre il y en a cent", explique Nicolas Sarkozy. "Par ailleurs, je lui ai fait valoir que pour la nouvelle équipe gouvernementale, c'était mieux aussi que nous n'ayons pas, en plus de toutes les difficultés, à gérer les rendez-vous judiciaires inévitables dans la situation qui est la sienne", ajoute-t-il. "Et quand il sera sorti de ses ennuis, j'espère que l'on pourra retravailler ensemble."

SÉCURITÉ ET IMMIGRATION

Fin juillet, le président prononçait le désormais fameux discours de Grenoble, qui marque un durcissement de la politique sécuritaire. "Revenons si vous le voulez bien au mois de juillet et regardons le JT qui est le vôtre : premier sujet, la situation n'est plus tenue à Grenoble ; les policiers veulent démissionner, c'est la jungle. Le lendemain, à propos d'une attaque d'une gendarmerie, vous en faites l'un et l'autre (Chazal et Pujadas) l'ouverture du JT et vous en tirez la conclusion : mais qu'est-ce qui se passe en France ? Vous ne l'avez pas fait un soir, mais toute cette semaine (...). Vous créez vous-mêmes, les médias, une stigmatisation sur l'attaque de la gendarmerie, cela a été médiatiquement déformé. Alors, nous allons à Grenoble, le Premier ministre et moi. Dans le discours de Grenoble, il n'y avait pas d'outrance, pas un mot plus haut que l'autre, je ne regrette rien."

Concernant le dossier des Roms, "il n'y a pas eu de stigmatisation, qu'on soit rom ou qu'on soit français, on respecte. S'il y a un Rom en situation illégale, le ministre de l'Intérieur a le devoir de le raccompagner en Roumanie. Qu'on soit rom ou pas rom, on doit respecter la règle de la République. Je n'ai pas été élu pour ne pas respecter la loi ? Vivianne Reding a fait une comparaison honteuse et blessante, pas simplement pour les juifs, mais pour tous ceux qui ont vécu la Shoah."

ÉCOUTES

"Vous imaginez que c'est moi qui organise le cambriolage de l'ordinateur portable d'un de vos confrères ? Qu'est-ce que vous voulez que je vous dise ? Soyons sérieux... Vous voulez que je m'occupe de savoir si un de vos confrères a perdu son portable ou se l'est fait voler ?" s'exclame le président à propos des vols de portables de journalistes enquêtant sur l'affaire Bettencourt. "Jamais, à aucun moment, d'aucune façon, je ne me préoccupe, de près ou de loin, des téléphones, des lieux et des rencontres des journalistes français", assure le chef de l'État.

RISQUE TERRORISTE

"Je suis spécialement inquiet pour nos otages au Mali pris en otage par une bande appartenant à Aqmi, je dis aux Français : n'allez pas dans cette région. Pour nos otages en Afghanistan, la situation est complexe, je suis un peu moins inquiet pour eux. Et nous avons encore sept otages en Guinée pour lesquels des négociations sont en cours et nous avons encore un otage en Somalie. C'est un sujet complexe, difficile. Nous ne changerons pas d'un iota notre politique au seul prétexte que nous sommes menacés comme le sont toutes les démocraties."

DÉPENDANCE

François Fillon a déjà abordé le sujet aujourd'hui. La dépendance est bel et bien une des priorités du nouveau gouvernement, confirme Nicolas Sarkozy. "Je souhaite la création, pour la première fois depuis la Libération, d'une nouvelle branche de la Sécurité sociale : le cinquième risque. Je souhaite que nous réformions la dépendance. Nous allons organiser une grande consultation qui va durer six mois, avec les conseils généraux, les forces syndicales... Nous prendrons les décisions à l'été 2011, à la suite de ce grand débat.

RÉFORME FISCALE

Nicolas Sarkozy s'est dit implicitement favorable à la suppression du bouclier fiscal et de l'ISF, en évoquant la création à leur place d'un nouvel impôt sur les revenus et les plus-values du patrimoine, dans le cadre d'une réforme de la fiscalité en juin 2011. "L'idée, c'est d'engager un vaste débat pour prendre une décision au printemps prochain qui permettrait d'harmoniser la fiscalité française et la fiscalité allemande, parce que je ne veux plus de délocalisations, parce que je souhaite qu'on garde des industries en France", explique le chef de l'État. Pour cela, il annonce la création d'"un nouvel impôt sur le patrimoine dont l'idée est la suivante : l'erreur faite dans les années passées, c'était de taxer le patrimoine alors qu'il vaut mieux taxer les revenus du patrimoine et les plus-values du patrimoine". "C'est l'axe de la réforme que nous allons engager", insiste Nicolas Sarkozy.

Le président de la République a, par ailleurs, réaffirmé qu'il n'y aurait pas d'augmentation générale des impôts. "Si nous augmentons les impôts (...), on aura moins d'emploi, moins de croissance, moins de pouvoir d'achat. Il n'y aura pas d'augmentation d'impôts, il y aura des réductions de dépenses", justifie-t-il.

CHÔMAGE

"Nous allons profiter des négociations engagées avec les partenaires sociaux. Nous voulons obtenir la généralisation du contrat de professionnalisation. Quand il y a un licenciement économique, la personne n'y est pour rien ! On lui garantira un an de salaire, on la prendra en charge et elle aura l'obligation d'accepter un emploi. Un jeune en formation en alternance a 70 % de chances de trouver un emploi. Il faut doubler le nombre de jeunes en formation en alternance. Il n'y a pas de fatalité. Je pense qu'on n'a pas encore tout essayé contre le chômage."

G20

La France a pris la présidence du G20 le week-end dernier. Le mandat français sera marqué par la guerre des monnaies en cours. "Depuis Bretton Woods, en 1945, on ne peut plus rester dans cette pagaille monétaire. Il faut un nouveau système monétaire international. La Chine m'a donné son accord pour organiser un nouveau séminaire au printemps que j'irai présider moi-même avec les Chinois et j'en parlerai avec Dominique Strauss-Kahn demain." "Si on ne veut pas de protectionnisme, il faut de la régulation. C'est la vocation de la France."

2012

"Je prendrai ma décision sans doute à l'automne 2011... J'ai tellement conscience du ridicule de mon propre intérêt par rapport aux problèmes des gens qui sortent de la crise. L'analyse que je fais, c'est que les Français ont envie que je travaille dans leur intérêt jusqu'au bout." Une candidature de DSK côté PS lui fait-elle peur ? "Vous croyez que les problèmes ne sont pas assez lourds pour penser aux petits intérêts personnels", balaye-t-il.

RÉFORME JUDICIAIRE

Nicolas Sarkozy a déclaré vouloir que des "citoyens" prennent, avec les juges professionnels, les décisions concernant les libérations conditionnelles et a confirmé sa volonté d'introduire des jurés populaires en correctionnelle pour "les délits les plus graves".

Ce débat a été lancé dès le mois de septembre. Nicolas Sarkozy l'a relancé ce soir, jugeant qu'il ne "serait pas maladroit d'imaginer un système pour qu'il y ait matière à faire rentrer des jurés populaires dans des tribunaux correctionnels".

POUVOIR

"Parfois, j'ai eu des moments de découragements, mais je dois avouer qu'ils ne durent pas longtemps. J'ai une famille qui m'entoure. Quand on est marié avec une femme de grande intelligence, ça serait dommage de ne pas l'écouter. Sur les grands sujets, je deviens moins influençable, car je vois qu'il y a des choses que la France doit faire. Je me laisse plus de temps pour réfléchir. On en a parlé avec Fillon pour voir comment on pouvait mieux conduire l'action. Fillon a été en première ligne pour la constitution du gouvernement."

CENTRE

Deux poids lourds du centre ne sont plus au gouvernement, Hervé Morin et Jean-Louis Borloo. Les deux semblent s'organiser pour riposter. "Mon devoir n'est de ne pas rentrer là-dedans", balaye le président.

FRONT NATIONAL
"Je n'y ai jamais cru et je n'ai pas changé d'avis", dit le président, au sujet d'une alliance avec le FN.