17 novembre, 2010

George, vilain petit canard de la famille Obama, se livre en librairie Aujourd'hui, 08h12

«S'il existe un phare dans le clan Obama, c'est lui; s'il y a une zone d'ombre dont personne ne veut parler, je suppose que c'est moi», affirme George Obama dans un livre*. Une règle que ce jeune homme de 28 ans semble avoir choisi de s'appliquer à lui aussi. Lire la suite l'article

A Paris pour la sortie de son livre, il rechigne à se livrer, préférant répondre par quelques phrases toutes faites et des sourires mystérieux. George est l'un des demi-frère kényans de Barack Obama et «le mouton noir», comme il l'écrit, de cette branche de la famille. «J'ai enfreint la loi et passé presque une année en prison. Pire, j'ai choisi de vivre dans le ghetto», explique-t-il.

Enfant choyé de la bourgeoisie kényane, il traîne la douleur de n'avoir jamais connu son père, Barack Hussein Obama, économiste et politicien kényan, décédé dans un accident de voiture alors qu'il n'était âgé que de quelques mois.

Il s'investit dans une fondation

Le départ d'un beau-père adoré après dix années de vie commune avec sa mère le fait basculer à l'adolescence. Et, dans cette partie du monde, la violence prend très vite le dessus dès lors que l'on commence à enfreindre les règles.

Mais George se ressaisit avant de sombrer et réussit à se bâtir une vie dans le bidonville de Huruma, où il réside encore aux côtés d'une partie de la famille Obama. Là, il s'investit dans une fondation qui vient en aide aux enfants du ghetto.

Il dit aussi vivre une partie de son temps à Dubaï, dans les Emirats arabes unis, «pour le business», mais sur cela, nous n'en saurons pas plus. Voudrait-il revoir son frère, croisé une fois enfant, puis en 2006, mais à chaque fois trop rapidement pour qu'il lui soit possible de nouer de véritables liens? Sans doute. Mais il ne l'a pas vu lors d'un récent séjour aux Etats-Unis. Du coup, il élude. «Il n'y a rien d'extraordinaire à être le frère de Barack Obama...»

* Frère de... de George Obama, avec Damine Lewis, éd. Archipel.

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