17 novembre, 2010

Me Bénéwendé Sankara à la conquête de la capitale


Après avoir parcouru 12 régions du pays en deux semaines pour expliquer à ses militants, le contenu de son programme pour un Burkina meilleur, le candidat de la coalition « BurkindLem », Me Bénéwendé Stanislas Sankara était ce dimanche 14 novembre 2010, dans le Centre. A la place de la Nation dans la capitale burkinabè, il a encore une fois de plus, invité le peuple à s’engager pour une alternance au Burkina Faso.

C’est à coups de klaxons, de slogans révolutionnaires et de « Me Sankara, au pouvoir » de ses militants que le candidat de la coalition « Burkind Lem » arrive dans cette après-midi du dimanche 14 novembre 2010 à la place de la Nation. Après 12 régions du Burkina Faso, il y a rendez-vous avec ses militants de la région du Centre, la capitale burkinabè. L’exécution de l’hymne national burkinabè, « le Dytaniè », donne le top de départ des allocutions. Les uns et les autres n’y vont pas de main morte pour fustiger la gestion du pays par le pouvoir en place. Vie chère, manque d’assainissement, d’emploi pour les jeunes… a énuméré le commissaire du Centre de la campagne de la coalition, Xavier N’do, sont les preuves suffisantes d’une démission de l’Etat.

« L’heure n’est plus aux discours mais aux actes. Nous devons toujours montrer les vertus d’intégrité que Thomas Sankara a toujours défendues », a-t-il précisé. Pour le commissaire régional, il n’y a pas de doute, le programme de la coalition est le seul qui apporte des solutions aux problèmes du peuple. « Vous serez élu au soir du 21 novembre, pas pour être dans un palais, mais pour être avec le peuple », a assuré Xavier N’do au candidat de la coalition. Pour en arriver là, la coordonnatrice régionale des femmes, la députée Edwige Nikièma rassure du soutien de « l’autre moitié du ciel ». Quant au président de la Fédération des élèves et étudiants, Hamidou Gnessien, il a relevé que l’heure doit être à la mobilisation.

« Nous n’avons pas le droit de baisser les bras. Ce n’est pas le moment de céder. Nous devons compter sur les vrais opposants, pas ceux qui accourent pour de postes ministériels », a-t-il déclaré. Ainsi, selon le représentant des étudiants, Me Bénéwendé Sankara est le seul à pouvoir faire sortir le Burkina Faso de sa « léthargie ». « Lui, il a au moins un programme clair et une priorité : donner la confiance au Burkinabè pour qu’ils puissent se prendre en charge », a conclu Hamidou Gnessien.

Pour le représentant de la coalition, le secrétaire général de l’Alliance des démocrates révolutionnaires (ADR), Gustave Ilboudo, leur politique est la plus réaliste et il appelle à chasser les « sangsues » du peuple. « Notre mission le 21 novembre, est de mettre fin au pouvoir de Blaise Compaoré », a déclaré à son tour, le commissaire général de la campagne de la coalition, le député Yamba Malick Sawadogo. Quand le candidat de la coalition, Me Bénéwendé Sankara se lève pour livrer son message, une clameur et des cris l’accueillent. Sans détours, il déclare tout de go : « Nous allons prendre en main notre destin, voter le bonheur du peuple burkinabè. Il faut libérer notre peuple ». Avant d’ajouter : « Nous avons eu la chance de parcourir les contrées du Burkina Faso. Nous avons touché du doigt les réalités des villes et villages.

Nous n’avons pas survolé le pays pour dire qu’il avance. » Car selon Me Bénéwendé Sankara, l’on ne peut pas parler d’avancée quand des femmes sont toujours transportées sur des charrettes pour aller accoucher ou quand ouvriers, paysans, élèves et étudiants sont dans la misère. « Ce Burkina-là recule, car une grande partie du peuple est confrontée aux dures réalités de la vie », a affirmé le candidat de la coalition, approuvé par les applaudissements de ses militants. Il ne faut plus perdre du temps, a précisé Me Sankara, à comptabiliser « les malheurs » créés par le pouvoir en place. Pour lui, il faut faire bloc, s’engager résolument et de façon « irréversible » vers l’alternance.

sidwaya

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