25 juin, 2013

Gazage en Syrie : Le Qatar est derrière la livraison de produits chimiques mortels utilisés à Alep en Syrie


Le Qatar est derrière la livraison de produits chimiques mortels  utilisés à Alep en Syrie, contre des militaires syriens.
C’est une source d’un service de renseignement régional concerné par le conflit armé en Syrie qui l’assure pour le quotidien libanais AlAkhbar.
«  Deux officiers qataris ont été chargés de livrer les produits chimiques qui ont été aspergés à Khan AlAssal par les milices armées, à travers le sol turc et en toute connaissance de cause des autorités d’Ankara », écrit le journal.
Il s’agit du major Saïd Fahed AlHajeri et du capitaine Faleh Ben Khaled AlTamimi.
Ces informations et tout le dossier les concernant ont été transférés aux renseignements russes qui à leur tour, les a exposés aux autorités turques.
Raison pour laquelle ces dernières, et dans une tentative de camoufler cette opération, ont déclaré avoir procédé à l’arrestation de 12 membres du Front al-Nosra transportant des produits chimiques, dont 2 kilos de gaz sarin,  dans une opération de perquisitions le 30 mai dernier, à Istanbul  et dans les provinces de Mesrine, Adana, Hatay a proximité de la frontière avec la Syrie.
Or, toutes les tentatives russes pour s’enquérir sur ces arrestations n’ont obtenu aucune réponse de la part d’Ankara.
Il semble aussi que les deux officiers qataris aient été liquidés dans un attentat-suicide en Somalie.
Celui-là même perpétré le 5 mai dernier contre un convoi officiel qatari à Mogadiscio, et au cours duquel 8 personnes au moins ont été tuées.
Les victimes civiles  de l'attaque chimique contre Khan Al AssalLe 19 mars dernier, 26 Syriens au moins ont été tués dont 16 soldats gouvernementaux et 86 autres blessés à Khan AlAssal, quartier au sud-ouest d’Alep, dans une attaque au gaz sarin contre une position de l’armée arabe syrienne.
Les tentatives du gouvernement syrien de saisir l’ONU dans cette affaire ont été torpillées par les puissances occidentales qui ont insistaient pour envoyer des enquêteurs en Syrie qu’ils se déplacent librement en Syrie. Ce que Damas a catégoriquement rejeté, craignant qu’ils ne disséminent de fausses pièces à conviction, permettant de l’accuser. Entretemps, l’ONU avait exprimé une position qui prend  plutôt au sérieux le gazage de Khan AlAssal.
Depuis, ces puissances qui ne ménagent aucun moyen pour renverser le pouvoir syrien, s’attellent pour rendre la pareille en accusant sans indices les autorités syriennes de recourir aux armes chimiques. Dernièrement, à la base de témoignages de deux journalistes du quotidien français du journal français Le Monde dépêchés dans le quartier Jobar, dans les périphéries de Damas, elles se sont mises à accuser le pouvoir syrien d’avoir utilisé du gaz sarin, tuant quelques 150 personnes.
Sans toutefois parvenir à être convaincantes : ni la Russie, ni l’ONU n’ont pris au sérieux ces accusations. Sachant que même les deux journalistes avaient exprimé leurs témoignages au conditionnel.
Rolf EkeusLe scientifique suédois Rolf Ekeus qui avait présidé l’équipe d’inspection  des Nations Unies des ADM en Irak dans les années 90 du siècle dernier constaté avec pertinence : «  Si j’avais été l’opposition syrienne, laquelle sait que la maison Blanche a fixé « une ligne rouge » sur l’utilisation du gaz sarin, il aurait été dans mon intérêt de donner l’impression que certains armements chimiques ont été utilisés ».
Dans la même logique, le Washington Post citant un ex-haut responsable américain ayant requis l’anonymat rapporte : «  beaucoup de gens voudraient que nous croyions que le régime a utilisé des armes chimiques. Nous devons nous poser la question de savoir si ces gens ne participent pas à la collecte de ces indices ».
  

almanar.com.lb

Les coupes budgétaires à Washington impliquent-elles la défaite US en Syrie ?

IRIB-Comment interpréter les déclarations contradictoires de John Kerry à propos de la Syrie ?
Jusqu’ici, il était admis que le secrétaire d’État négociait officiellement la paix avec la Russie, tout en organisant secrètement la guerre avec ses alliés. En bon homme d’affaires yankee, M. Kerry jouait double jeu, ce que s’interdisait son homologue russe. Cependant, depuis l’entrée en fonction du secrétaire d’État, le 1er février, la situation sur le terrain s’est renversée : désormais l’Armée arabe syrienne a libéré la côte et est en train de reprendre le nord du pays, Alep et Idleb. Force est de constater que, si l’offensive syrienne se poursuit, Washington et ses alliés perdront.
Le souvenir de la campagne présidentielle ratée de John Kerry (2004) revient alors, avec l’accusation qui lui était alors portée de « profonde indécision » (flip-flopping).
Dans ces conditions, les faucons du Parti démocrate, sous la houlette de Bob Casey, le président de la sous-commission du Proche-Orient au Sénat, ont débuté une campagne d’appel à la guerre. Ils se sont montrés inquiets du refus du chef d’état-major, le général Martin Dempsey, de bombarder la Syrie (12 juin), suivi de la simple réponse verbale US à l’accusation d’utilisation par le « régime » d’armes chimiques (13 juin).
Le secrétaire d’État a organisé la semaine dernière à Washington une réunion à huis clos avec les parlementaires impliqués dans la question syrienne pour leur donner des détails sur l’engagement secret du pays dans le conflit. Or, il semble que cette réunion n’ait rien clarifié quant au soutien militaire effectif aux « rebelles ». L’échec de la réunion des « Amis de la Syrie », ce week-end à Doha, n’a fait qu’empirer l’impression d’amateurisme.
Tout se passe comme si Washington avait misé sur une possible intervention militaire classique en cas de problème sur le terrain, mais se trouvait incapable de faire jouer ses muscles le moment venu, faute de capacité militaire opérationnelle. D’où cette question : les coupes budgétaires à Washington impliquent-elles la défaite US en Syrie ?

Réseau Voltaire

GUERRE EN SYRIE. Pourparlers de paix de Genève II: Est-ce pour préparer la paix ?



Par DJERRAD Amar
Chaque jour qui passe sur le terrain des combats, en Syrie, révèle que la guerre contre ce pays n’est pas ce que l’on rabâche depuis plus de 2 années, à savoir «un soulèvement populaire spontané » contre ses dirigeants pour recouvrer sa dignité et sa liberté, mais bien d’un complot pour déstabiliser cet État, considéré gênant les objectifs et les visées impérialistes dans la région.
Pour ce faire, les États-Unis, la Grande-Bretagne, la France, le Qatar, la Turquie, l’Arabie Saoudites et Israël ont engagé tous les moyens pour permettre aux groupes armés affublés «thouar» (révolutionnaires) – la plupart mercenaires islamistes – pour mener une guerre, sans merci, contre l’État syrien et renverser son gouvernement, dans le but d’affaiblir l’axe de résistance, en admettant pour cela les pires atrocités.
Par l’origine diverse des groupes armés islamistes, hier «terroristes», métamorphosés , aujourd’hui, momentanément «révolutionnaires» rétribués sous la fausse bannière «djihadistes» ; par la provenance de l’armement en leur possession ; par les objectifs visés ; par les agissements et les réactions des pays manipulateurs engagés, il est indéniable que cela obéit à un plan réfléchi, destiné à instaurer le chaos sur une géographie déterminée, pour ensuite recomposer selon les désidératas et objectifs prévus. Ce projet américain est consacré dans ce qui est appelé le «Grand Moyen-Orient» auquel est intégré le projet israélien dit «Yinon» destiné à assurer la supériorité d’Israël.
Deux années de guerre, de destructions de toutes natures, de sanctions et de pressions – contre un État souverain où tous les moyens illégaux, même les plus immoraux et abjects, ont été utilisés – n’ont pas permis de venir à bout d’un peuple résistant, d’une armée forte et unie. Deux années sans voir l’effondrement prévu malgré les sommes colossales engagées par les bailleurs arabes vassaux ainsi que la formidable guerre médiatique soutenues par d’éminents hommes de cultes, corrompus, chargés de l’endoctrinement des masses musulmanes par la religion. L’échec de l’aventure semble bien consommé et les cartes jouées.
Depuis les derniers développements avec la récupération d’Al Quseir et de sa banlieue – localité hautement stratégique pour les planificateurs américano-sionistes qui devait aboutir à la prise de Damas – par l’armée syrienne des mains des «insurgés», tous les calculs ont été bouleversés et les objectifs compromis. Avec cette récupération surprise, suite à une offensive ‘éclair’ et décisive, de cette petite ville où se sont solidement concentrées les forces "wahabo-takfiristes", on annonce déjà des échecs sur d’autres fronts. Cette bataille d’Al Quseir a été particulièrement déterminante par l’appui, à la frontière libanaise, des éléments du Hezbollah qui n’ont laissé, aux groupes armés, aucune possibilité d’infiltration, d’exfiltration ou d’approvisionnement. Une assistance inattendue qui a été condamnée par la…Ligue arabe. L’autre élément est que l’armée syrienne a su se convertir, en la circonstance, en une redoutable force contre-guérilla.
Les résultats d’Al Quseir sur le plan militaire et tactique, avec ses effets ravageurs sur les autres groupes, ont créé un climat de défaite, une situation d’impasse mettant les groupes armés dans un état de déroute et les commanditaires dans une profonde confusion. C’est donc bien les résultats sur le terrain des combats qui dictent ou imposent la nature des changements.
Il ne restait que l’annonce par les deux «Grands», les USA et la Russie, d’une conférence «internationale» sur la Syrie, prévue à Genève, qui se veut l’ultime round pour sceller cet encombrant et dangereux dossier par la voie politique, malgré l’agitation et les élucubrations des autres protagonistes qui soutiennent une solution militaire.
Tant que l’on pouvait encore financer et remplacer les groupes anéantis,  tant que l’on disposait encore de ‘cartes’ de pressions politiques et économiques, tant que les étapes du Plan tracé avançaient, il n’était pas envisageable de négocier quoi que ce soit. Avec la bataille d’Al Quseir, qui avait bouleversé, les données les commanditaires étaient contraints, dans la précipitation, d’adopter une série de manœuvres aussi insensées que dangereuses. Dès que les principaux groupes armés, que domine Al Nosra, ont été laminés ou réduits, il ne restait aux stratèges américano-sionistes et leurs suppôts arabo-monarchiques que de présenter du «réchauffé» en rabâchant les mensonges éculés, sans preuve voire sans conviction, ou tenter d’autres diversions et agissements dans l’espoir de disposer d’arguments et de moyens de pression consistants lors cette Conférence dite de «Genève II». Mais le reste du monde connait ces manœuvres, s’en méfie, les réprouve.
Voyant leurs plans foirer, on réitère la fallacieuse histoire de l’utilisation, par l’armée syrienne, des armes chimiques que réfute Carla del Ponté en affirmant que ce sont les groupes armés qui les ont utilisés contre l’armée syrienne et les civils. Même la demande syrienne d’une enquête, in- situ, de l’ONU a été capotée par les EU qui voulaient l’étendre à tous les endroits de stockage éventuels de ce genre d’armes. En dépit de toutes les preuves filmées montrant des scènes de préparation de ces armes par les groupes armés, rien n’y fait, les EU accusent l’armée syrienne en concoctant un autre plan de communication sur les armes chimiques depuis la Jordanie en le faisant coïncider avec les exercices militaires en préparation dans ce pays. La France a été chargée par le biais du journal «Le Monde» de lancer la propagande, d’en fournir les éléments de preuves, même inconsistantes, pour en faire un motif d’intervention militaire extérieure. La Russie rejette ces accusations d’utilisation d’armes chimiques par les troupes gouvernementales syriennes, mais annonce par Poutine, en conférence de presse, lors du sommet du G8 à Lough Erne (Irlande du Nord), que son pays était prêt à participer à la vérification des cas d’utilisation de ces armes en Syrie et à soumettre les résultats au Conseil de Sécurité.
On tente aussi de relancer le projet illégal et dangereux d’une zone d’exclusion aérienne depuis la frontière jordanienne cette fois, qui serait de 40 km, pour permettre, en fait, de recomposer les groupes anéantis, faciliter l’acheminement des armes et des ravitaillements. Ce ‘no-fly zone’, qui coûterait 50 millions de dollars/jour, sera non seulement une violation d’un pays souverain, s’il ne passe pas par le Conseil de sécurité, mais est de nature à enflammer la région, car la Syrie sera en droit de riposter à toute violation de son territoire et son espace aérien sera très risqué aux pilotes qui s’y aventureront surtout si elle dispose des redoutables missiles S300, en plus de son arsenal offensif.
On relance, tambour battant, le désir d’armer les groupes avec des armes modernes comme si les armes utilisées, jusque-là, venaient du néant ! La question qui les effraye est le risque de voir ces armes se retournent contre eux une fois le problème de la Syrie réglé dans les deux cas de figure. De ce fait, classer ‘Al Nosra’ organisation terroriste était le seul moyen de faire éliminer cet encombrant groupe. L’autre crainte est de voir aussi ces armes récupérées par l’armée syrienne comme toutes celles laissées par les groupes éliminés.

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Au même moment, au vu des difficultés à recruter, on fait organiser, en Égypte, une conférence des oulémas musulmans à leur tête Al Qaradhaoui pour, essentiellement, lancer un appel demandant aux musulmans du monde de venir faire le Djihad en Syrie contre le «régime de Bachar» ; chose qui n’a jamais été faite contre le régime sioniste d’Israël qui ne cesse depuis plus de 60 ans de spolier et d’assassiner les palestiniens. Ce projet d’armer et condamné par la Russie qui y voit une volonté de poursuivre les tueries et donc contraire au but de la Conférence qui veut instaurer la paix. La Russie réfute le pendant fait avec sa livraison d’armes défensives qui obéissent, selon elle, à des contrats légaux avec un gouvernement légitime, telles les batteries antimissiles russes S-300 qui ne peuvent pas servir à réprimer l’opposition armée.
Toutes ces agitations et gesticulations ne seraient pas apparues s’il n’y avait pas domination par l’armée syrienne du terrain des combats. Lorsque les groupes armés occupaient des pans entiers de territoire, imposant leurs lois en martyrisant les populations, détruisant les infrastructures économiques, sociales et culturelles, foulaient des pieds les lois internationales et la morale, l’Occident encourageait en espérant la généralisation du chaos sur toute la Syrie pour le projeter à tous les États de l’axe de la résistance avec en ligne de mire l’Iran, mais lorsque la situation s’est renversée par la reprise en main des choses par l’armée syrienne avec risque d’anéantissement de toute la stratégie tracée pour ce Moyen-Orient, le voilà exhiber les «lois internationales» pour faire condamner la Syrie de crimes de guerre non avérés ou commis par leurs hommes pour en accuser l’adversaire.
La Conférence dite de "Genève II" a pour but de trouver une solution politique à la crise syrienne que soutiennent de nombreux pays. S’y présenter sans éléments de pression serait absurde. D’où l’activisme de l’Occident à vouloir s’y présenter forts d’arguments leurs permettant de soutirer un maximum de dividendes. Ce qui explique qu’en même temps les Américains s’activent, parallèlement, à vouloir armer plus et mieux les «rebelles» et à instaurer une zone d’exclusion aérienne. Ce contraste ne peut que viser à éloigner l’échéance de la Conférence dans l’espoir, sans aucun doute, de gagner du temps afin de glaner des cartes de pression politique plus avantageuses, via leurs troupes. Un certain Driss Salim, du commandement de l’ASL, aurait promis de défaire les forces armées syriennes en… six mois si l’Occident lui fournit les armes nécessaires. Les Américains n’étant pas dupes, il est fort probable que leur Plan prévoit une option plus handicapante visant à éterniser la présence des terroristes à l’intérieur et autour de la Syrie en créant un foyer permanent prêt à en faire usage à tout moment et ce, à défaut de la victoire immédiate souhaitée.
Nous avons donc, après plus de deux ans :
-  Une Syrie engagée dans une guerre sanglante contre une «rébellion» hétéroclite composée de milliers d’éléments étrangers soutenus militairement et financièrement par une coalition de pays impérialistes pro-sionistes, la Turquie, le Qatar et l’Arabie Saoudite appuyés par des ONG affidées et des milieux religieux musulmans sectaires.
-  Une domination de l’armée syrienne sur le terrain des combats et des groupes armés, composés de plusieurs nationalités, en débandade.
- Un camp agresseur dans une grande confusion et indécis qui veut armer, pour «équilibrer les forces» dit-il, des groupes dont il craint qu’ils se retournent contre lui tout en spéculant sur une intervention militaire directe hasardeuse.
- Une Turquie d’Erdogan qui se retrouve dans la situation de «l’arroseur-arrosé» qui n’arrive plus à finir sa mission de déstabilisation de la Syrie.
- Une Égypte de Morsi – empêtrée dans des problèmes économiques, sociaux et institutionnels – qui se permet de suggérer sa disposition à assumer le rôle de la Turquie par des signaux en coupant toute relation avec la Syrie et en affichant son intention d’impliquer son armée. Chose que les hautes instances militaires jugent irréalisables contre tout pays «frère».
 - Deux puissants ‘blocs’ qui s’affrontent pour un partage d’influence et d’intérêts. L’un croyant à la force militaire pour pouvoir étendre son hégémonie et l’autre qui veut montrer que le monde n’est plus unilatéraliste et qu’il est vain d’en nier l’évidence au risque d’un conflit généralisé.
Il faut être aveugle pour ne pas voir, à travers la guerre imposée à la Syrie de l’extérieur, une volonté de tailler à la hache toutes les  nations de la région pour les affaiblir, les piller, les assujettir pour des siècles de « transition démocratique ».

Avec Snowden, l'Equateur reprend le flambeau de l'anti-impérialisme


L'Equateur a profité de la demande d'asile de l'ancien consultant du renseignement américain Edward Snowden pour brandir à nouveau le flambeau de l'anti-impérialisme et de la défense de la liberté d'expression, au risque d'aggraver des relations déjà tendues avec les Etats-Unis.
Un an après avoir accordé l'asile au fondateur du site WikiLeaks Julian Assange, retranché dans l'ambassade d'Equateur à Londres, les autorités de Quito ont accepté d'examiner une nouvelle demande formulée par l'ex-collaborateur de l'Agence nationale de sécurité (NSA), accusé d'espionnage et de trahison par Washington.
"C'est une posture anti-impérialiste qui cherche à démontrer la capacité d'action de petits pays dans le contexte international", affirme à l'AFP Michel Levi, expert en relations internationales à l'université Andine de Quito.
Selon ce politologue, le gouvernement équatorien pense en outre qu'en accordant ainsi l'asile, il donne la parole à "des personnes qui ne pourraient pas faire entendre leur voix".
Edward Snowden, qui s'est apparemment rendu dimanche à Moscou en provenance de Hong Kong, est recherché par les Etats-Unis pour avoir divulgué des informations explosives sur les opérations américaines de surveillance électronique.
Alors que cette affaire suscite de fortes tensions diplomatiques entre les Etats-Unis d'un côté, et la Chine et la Russie de l'autre, le ministre équatorien des Affaires étrangères Ricardo Patiño, lors d'une tournée au Vietnam, a apporté lundi un soutien appuyé au combat de M. Snowden, estimant qu'il avait tenté de "faire la lumière et la transparence sur des faits qui affectent tout le monde".
Le président Correa, un dirigeant socialiste entretenant des relations conflictuelles avec la Maison Blanche, a souligné qu'il prendrait sa décision dans "le respect absolu de la souveraineté".
C'est quasiment dans les mêmes termes que le chef de l'Etat avait évoqué, il y a un an, la demande d'asile de Julian Assange, autre bête noire de Washington pour avoir dévoilé sur son site des centaines de milliers de télégrammes américains confidentiels.
Le cyber militant australien est réfugié depuis juin 2012 à l'ambassade d'Equateur à Londres, afin d'éviter une extradition en Suède pour une affaire de viol qu'il nie, redoutant d'être dans un second temps transféré vers les Etats-Unis.
"C'est un défi lancé à la capacité d'action des Etats-Unis, qui ne vont pas être contents du tout si l'Equateur accorde l'asile", indique encore M. Levi.
Pour Marco Romero, directeur d'études à l'Université Andine, l'affaire Snowden soulève des questions ayant d'"énormes conséquences géopolitiques" et ouvre un débat sur "les limites entre la défense des libertés civiques et celle de la sécurité nationale".
L'expert estime en outre que cette affaire tombe à pic pour le président équatorien qui veut en tirer un "bénéfice intérieur" au moment où M. Correa est à nouveau critiqué suite à l'adoption d'une loi controversée sur les médias privés, accusés de vouloir déstabiliser le gouvernement.
Votée il y a quelques jours, cette loi, qui réduit la part des fréquences radios et télévisées attribuées aux médias privés, avait suscité la préoccupation des Etats-Unis et de plusieurs associations internationales comme Human Rights Watch (HRW).
Selon les observateurs, l'octroi de l'asile à M. Snowden constituerait un nouveau coup aux relations entre l'Equateur et les Etats-Unis, qui étaient tombées à leur plus bas niveau en avril 2011 lorsque Quito avait expulsé l'ambassadrice américaine Heather Hodges, à la suite d'un câble diplomatique révélé par WikiLeaks.
Allié du défunt président vénézuélien Hugo Chavez, mentor de la gauche radicale latino-américaine, M. Correa a aussi mis fin à l'accord permettant aux Etats-Unis de disposer d'une base militaire en Equateur dans le cadre de la lutte anti-drogue.
"Ce serait le coup de grâce" pour les relations bilatérales, a assuré à l'AFP Francisco Carrion, prodesseur à la Faculté latino-américaine de sciences sociales de Quito (Flasco).
Selon lui, l'Equateur pourrait affronter diverses représailles de la part des Etats-Unis, comme des "répercussions commerciales", une "réduction de la coopération" ou des "investissements", ainsi que des difficultés pour obtenir des crédits auprès de la Banque interaméricaine de développement (BID).

Affaire Snowden: pas d'accord d'extradition entre Russie et USA (Poutine)

Affaire Snowden: pas d'accord d'extradition entre Russie et USA (Poutine)

La Russie ne peut extrader des étrangers que vers les pays avec lesquels elle a signé des accords d'extradition, a déclaré mardi le président Vladimir Poutine en visite en Finlande. 

"En ce qui concerne une extradition éventuelle, nous ne pouvons extrader des citoyens étrangers que vers les Etats avec lesquels nous avons des accords d'extradition. Nous n'avons pas signé un tel accord avec les Etats-Unis", a déclaré M. Poutine lors d'une conférence de presse à l'issue de négociations avec le président finlandais Sauli Niinistö.

"J'espère que cela ne se répercutera pas sur le caractère constructif de nos relations avec les Etats-Unis. J'espère également que nos partenaires [américains] comprendront notre position", a conclu le président russe.

L'ex-consultant des services secrets américains Edward Snowden a divulgué des informations confidentielles sur les opérations de surveillance électronique effectuées par les Etats-Unis à travers le monde. Dimanche dernier, il est arrivé à Moscou par un vol d'Aeroflot en provenance de Hong-Kong. Washington a demandé à la Russie d'extrader M. Snowden accusé par la justice américaine de transfert illégal d'informations relevant de la sécurité nationale des Etats-Unis, de transfert prémédité de renseignements secrets et de détournement de patrimoine public.

fr.ria.ru

L'avocat de Bernard Tapie, Me Maurice Lantourne, de nouveau en garde à vue

Le HuffPost/AFP
avocat tapie garde à vue
L'avocat de Bernard Tapie, Me Maurice Lantourne, a de nouveau été mis en garde à vue
AFFAIRE TAPIE - L'avocat de Bernard Tapie, Me Maurice Lantourne, a de nouveau été placé mardi 25 juin en garde à vue dans l'enquête sur l'arbitrage Tapie/Crédit lyonnais, a-t-on appris de source judiciaire. Cette deuxième garde à vue de Me Lantourne, après une première de six heures fin mai, intervient au lendemain du placement en garde à vue de l'homme d'affaires qui s'était vu octroyer 403 millions d'euros en 2008 par un tribunal arbitral en règlement de son litige sur la vente d'Adidas.
Les enquêteurs soupçonnent l'avocat de Bernard Tapie d'avoir eu des relations professionnelles avec un des arbitres, Pierre Estoup, lors d'arbitrages antérieurs à celui de juillet 2008 entre le Crédit lyonnais et Bernard Tapie et de ne pas en avoir fait état. Interrogé par l'AFP, Me Lantourne avait indiqué avoir eu trois arbitrages avec Pierre Estoup, qui a été mis en examen pour "escroquerie en bande organisée" dans cette enquête.
"Nous avons eu trois arbitrages ensemble en dix ans, les règles non obligatoires préconisent de le signaler lorsqu'il y en a eu trois en trois ans", avait précisé Me Lantourne. Selon lui, à l'époque, personne n'avait demandé que Pierre Estoup soit récusé comme arbitre. Les enquêteurs soupçonnent également Me Lantourne d'avoir pu confier des missions, rémunérées, à Pierre Estoup, notamment dans d'autres affaires concernant Bernard Tapie. Bernard Tapie et Me Lantourne ont démenti. Placé en garde à vue le 28 mai, Me Lantourne avait été remis en liberté six heures plus tard sans être mis en examen.
Le tribunal arbitral - instance privée composée de Pierre Estoup, Pierre Mazeaud, ancien président du Conseil constitutionnel, et l'avocat Jean-Denis Bredin - avait rendu une décision favorable à bernardTapie, lui permettant de toucher 403 millions d'euros. Outre Pierre Estoup, deux personnes sont mises en examen dans cette enquête: Stéphane Richard, le PDG d'Orange et ex-directeur de cabinet de l'ancienne ministre de l'Economie Christine Lagarde, et Jean-François Rocchi, ancien patron du Consortium de réalisation (CDR, chargé de gérer l'héritage du Crédit lyonnais).
Christine Lagarde a été placée fin mai sous le statut de témoin assisté, après deux jours d'audition par les magistrats de la Cour de justice de la République (CJR).

Microsoft offers a $100,000 bug bounty for cracking Windows 8.1

With an added $50,000 for defensive ideas
Microsoft logo
SOFTWARE HOUSE Microsoft will offer a reward of $100,000 for the first security researcher to crack Windows 8.1 as part of a bug bounty programme.
Launching on 26 June, the Redmond firm's "Mitigation Bypass Bounty" will pay anyone $100,000 that provides Microsoft with "truly novel exploitation techniques" against protections built into the latest version of its operating system, Windows 8.1 Preview.
"Learning about new exploitation techniques earlier helps Microsoft improve security by leaps, instead of capturing one vulnerability at a time as a traditional bug bounty alone would," Microsoft said in a post on its Security Response Centre.
Microsoft will also hand over a "Bluehat Bonus", an additional $50,000 incentive for hackers that provide it with "defensive ideas" along with their successful Mitigation Bypass submission.
"Doing so highlights our continued support of defensive technologies and provides a way for the research community to help protect more than a billion computer systems worldwide," Microsoft explained.
The firm will also pay up to $11,000 to penetration testers that detect bugs in its previews of Internet Explorer 11, with the entry period for this programme set for the first 30 days of the beta period from 26 June to 26 July.
"Our new bounty programs add fresh depth and flexibility to our existing community outreach programs," Microsoft said. "Having these bounty programs provides a way to harness the collective intelligence and capabilities of security researchers to help further protect customers."
Qualys' director of vulnerability labs Amol Sarwate thinks this is an "intelligent move" by Microsoft to tap talent from all over the world, "especially in the security space where it's hard to find that talent," he said.
"It also encourages good research to land into the hands of vendors rather than being sold on the black market," Sarwate added.

Un vidéoprojecteur puissant au prix d'un téléviseur

http://www.01net.com/images/produit/full/optoma-hd25lv-2.jpgPourquoi ne pas passer vraiment au grand écran avec ce modèle Optoma vendu au prix d'un téléviseur d'entrée de gamme de 50 pouces ? Avec lui, vous pourriez envisager un bon mètre d'écran supplémentaire sans problème. Bien entendu, cela demande quelques aménagements dans la maison, l'achat d'une toile de projection et l'utilisation n'est évidemment pas aussi pratique qu'un téléviseur, mais au niveau qualité et confort de visionnage, pas sûr que vous y perdiez au change. 

Un projecteur ultra-lumineux et constrasté


Ce petit Optoma HD25-LV est, en effet, un séduisant mono-DLP Full HD 1080p affichant une luminosité de 3 000 lumens ANSI. Ce qui est assez exceptionnel pour un appareil de ce prix et qui permettrait de l'utiliser même avec quelques lumières allumées dans la pièce. L'autre bonne nouvelle, c'est que le ratio contrastes grimpe à 20 000:1 et que la palette de couleurs affichable dépasse le milliard. 

Jusqu'à 6000 heures de projection pour la lampe

Côté longévité, Optoma précise que la lampe Philips de 240 watts intégrée offrira entre 3 500 heures de projection à pleine puissance et 6 000 heures avec le mode Eco+ enclenché. C'est plutôt pas mal. Et le prix de la lampe de remplacement s'avère même très correct : aux alentours des 180 euros. Quant au bruit en fonctionnement, il devrait se situer autour des 26 dB. C'est tolérable. 
Il n'y aura malheureusement pas de lens shift. Quant au zoom (1,2x) et à la mise au point, ils seront évidemment manuels. Enfin, aucune inquiétude à avoir du côté de la connectique qui comprendra deux entrées HDMI, deux entrées et une sortie VGA, deux entrées et une sortie mini-jack, une entrée composite vidéo, un port RS232 et un connecteur pour la synchronisation des lunettes. Car, oui, cet appareil est compatible 3D, mais les lunettes ne sont pas fournies. Une chouette télécommande, en revanche, est livrée avec le projecteur. Elle est bien organisée et propose de nombreuses touches d'accès direct pour les modes d'image, les réglages et les différentes entrées vidéo. 
Dernier atout, son prix : 1 199 euros. Une proposition tout à fait honnête pour un vrai vidéoprojecteur de salon.

Pour les experts, l’Algérie risque de devenir un paradis de la cybercriminalité

L’Algérie est l’un des pays africains les plus vulnérables en terme d’attaque informatique. Les experts conseillent un renforcement des lois contre les cybercriminels.

L'Algérie doit renforcer sa législation de lutte contre les attaques visant ses systèmes informatiques pour empêcher les hackers de faire de ce pays "un paradis de la cybercriminalité" ont estimé dimanche à Alger des experts. « Si l'arsenal juridique en vigueur n'est pas renforcé, l'Algérie risque devenir un paradis de la cybercriminalité », a indiqué l'avocate Hind Benmiloud, en faisant allusion aux paradis fiscaux.
« L'Algérie est le cinquième pays africain le plus vulnérables aux attaques sur les données informatiques », a précisé le directeur du World trade center Algérie Mohamed Tibaoui. L'Algérie a voté en 2009 une loi pour prévenir et lutter contre les infractions liées aux technologies de l'information et de la communication dont internet, mais ce texte reste « insuffisant », selon Me Benmiloud.
Cette loi autorise la justice à ordonner des opérations de surveillance des communications électroniques exécutées que par des officiers de police judiciaire, dans le cadre d'enquête sur de cyberattaques. Le texte a prévu la création d'une autorité de prévention contre la cybercriminalité, mais cet organisme « n'a pas encore vu le jour », a regretté l'avocate, qui s'exprimait lors d'une conférence internationale sur la cybercriminalité.
Selon des experts, les petites et moyennes entreprises (PME) sont les plus exposées aux risques de la cybercriminalité. Seules 70.000 PME sur les 400.000 que comptent l'Algérie possèdent un site internet, selon l'association algérienne des fournisseurs de services internet (AFSI). « Les sites de la majorité des société algériennes sont hébergés à l'étranger. Seuls 1.000 entreprises ont leur site hébergé en Algérie », a déclaré à l'AFP le président de l'AFSI Ali Kahlane.
Il existe actuellement en Algérie quatre fournisseurs d'accès à internet, selon M. Kahlane.
 
 

SCOOP. Qatar: Yûsuf Al-Qaradâwî, l’imam wahabo-salafiste haineux , déchu de sa nationalité bientôt ?



 Yûsuf Al-Qaradâwî
Yûsuf Al-Qaradâwî
DOHA, Qatar – D’après des sources bien introduites, les médias qataris annoncent que l’imam de la haine, l’Egyptien Yûsuf Al-Qaradâwî, naturalisé Qatari, va probablement être déchu de sa nationalité qatari.  Ce sera alors le premier acte du jeune émir le cheikh Tamim bin Hamad. Visiblement donc, il n’est pas pro-Frères musulmans, ainsi que sa mère, contrairement à son père et à son oncle le premier ministre, ministre des affaires étrangères et cousin de l’émir, le cheikh  Hamad bin Jassim al-Thani,
Un coup dur pour ce meurtrier par procuration ? Pas vraiment. Même s’il retourne en Égypte, puisque les Frères musulmans sont au pouvoir, il n’aura aucun souci à se faire. En revanche, il perdra certainement la tribune Al-Jazeera, même comme la chaîne n’est plus vraiment regardée par la masse arabe, déçue par ses mensonges et sa propagande…
La chronique d’un divorce annoncée et cette disgrâce peut s’expliquer par l’attitude que le président français a eu à Doha récemment, réclamant la dissolution des extrémistes et surtout de l’annonce par les Américains d’inscrire le Front al-Nosra comme entité terroriste qui prend ses ordres auprès de cet imam. Mais, sur le terrain, qu’est-ce qui va vraiment changer ? A partir du moment où, seuls les éléments terroristes combattent, comment les soi-disant modérés feront-il pour s’imposer ? Hollande doit avoir la réponse…
La vérité que ces gens ne veulent pas reconnaître, c’est qu’ils ont créé ces terroristes. Maintenant, il faut plutôt être humble et aider le Gouvernement légitime syrien d’exterminer cette vermine wahao-salafo terroriste.

Espionnage: Washington demande à Moscou de lui livrer Snowden


Les Etats-Unis ont mis la Russie en demeure de lui livrer l’ex-consultant de l’agence de renseignement américaine NSA Edward Snowden, arrivé dimanche à Moscou en provenance de Hong Kong et qui restait introuvable mardi alors qu’il cherche à obtenir l’asile politique en Equateur.
Le secrétaire d’Etat John Kerry a appelé mardi la Russie à faire preuve de “calme” et à remettre M. Snowden, soulignant que Washington ne cherchait pas la “confrontation”.
A l’origine des spectaculaires révélations sur l’espionnage par l’Agence nationale de sécurité (NSA) américaine de communications téléphoniques et internet aux Etats-Unis et à l‘étranger, Edward Snowden est considéré comme un traître par Washington qui a demandé son arrestation, pour l’instant sans succès, à Hong Kong et Pékin, puis Moscou.
Selon le fondateur de WikiLeaks, Julian Assange, le jeune technicien américain, dont les Etats-Unis ont invalidé le passeport, est porteur de “papiers de réfugié” délivrés par l’Equateur.
Il est “en bonne santé et en sécurité”, a-t-il affirmé lundi, sans préciser où il se trouvait, dans une conférence par téléphone à l’ambassade d’Equateur à Londres où lui-même est réfugié depuis un an.
Très remontée contre Hong Kong qui a laissé partir M. Snowden officiellement pour des raisons juridiques, la Maison Blanche a fermement demandé à la Russie “d‘étudier toutes les options à sa disposition pour expulser M. Snowden vers les Etats-Unis”.
Le président Barack Obama lui-même a déclaré que son pays suivait “toutes les voies légales et travaillait avec plusieurs autres pays” pour obtenir son arrestation.
Le secrétaire d’Etat américain John Kerry a menacé lundi la Chine et la Russie de conséquences sur leurs relations avec Washington, en jugeant “très décevant” le fait que l’ancien consultant de la CIA ait pu voyager de Hong Kong vers Moscou.
Snowden a “trahi son pays”, a affirmé le chef de la diplomatie américaine, en visite en Inde.
Le porte-parole de la Maison Blanche, Jay Carney, a fustigé “un choix délibéré du gouvernement (chinois) de libérer un fugitif en dépit d’un mandat d’arrêt valide”. “Cette décision a incontestablement un impact négatif sur la relation” entre les deux pays, a-t-il ajouté.
Des sources informées ont indiqué à l’agence Interfax que la Russie étudiait une demande d’extradition présentée par les Etats-Unis.
Mais une autre source a déclaré que M. Snowden ne pouvait pas être interpellé et extradé “dans la mesure où il n’a pas franchi la frontière russe”, faisant apparemment allusion à la présence du jeune Américain dans la zone de transit de l’aéroport Moscou-Cheremetievo.
Les informations contradictoires se sont multipliées toute la journée sur le sort de M. Snowden, qui n’a apparemment pas embarqué à bord du vol Moscou-La Havane, sur lequel il était enregistré et qui a décollé lundi en début d’après-midi.
Selon une source proche du dossier citée par l’agence Interfax, il a sans doute déjà quitté la Russie. “Il a pu prendre un autre vol. Il est peu probable que les journalistes aient été témoins du décollage de son avion”, a dit cette source.
Mais une autre source au sein des services de sécurité de l’aéroport a affirmé à l’agence officielle Itar-Tass que l’Américain se trouvait encore dans la zone de transit de Cheremetievo.
Snowden était censé partir à Cuba pour rejoindre ensuite l’Equateur où il a demandé l’asile politique.
Il s‘était réfugié à Hong Kong le 20 mai après avoir quitté son domicile de Hawaï où il travaillait pour un sous-traitant de la NSA.
Dans un entretien avec le South China Morning Post réalisé le 12 juin mais publié ce mardi, Edward Snowden affirme s‘être fait recruter par la firme Booz Allen Hamilton dans le but de recueillir des preuves des activités de la NSA.
“Mes fonctions au sein Booz Allen Hamilton me donnaient accès aux listes de machines (ordinateurs, téléphones portables, NDLR) espionnées à travers le monde par la NSA”, a-t-il déclaré au quotidien anglophone de Hong Kong.
“C’est pour ça que j’ai accepté le poste il y a trois mois”, a-t-il expliqué.
L’entreprise a licencié le jeune Américain après les premières fuites dans la presse.
Inculpé notamment d’espionnage, Edward Snowden encourt 30 ans de réclusion aux Etats-Unis.
Le président équatorien, Rafael Correa, a annoncé lundi que son pays analyserait “avec une très grande responsabilité” la demande d’asile d’Edward Snowden.
“Nous prendrons la décision que nous estimons la plus adaptée dans le respect absolu de notre souveraineté”, a ajouté M. Correa sur son compte Twitter.
L’Equateur a déjà accordé l’asile à Julian Assange, lui-même recherché par les Etats-Unis pour avoir publié en 2010 des centaines de milliers de documents diplomatiques confidentiels.
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Dirigeant du Golfe: "Des milliards de dollars pour un conflit sunnite-chiite"


Une source proche d’un chef d’Etat du Golfe très impliqué dans la guerre en Syrie a rapporté avoir « dépensé de grosses sommes d’argent à Saida et ailleurs  pour provoquer un conflit sunnite-chiite et non un conflit avec l’armée libanaise. Un conflit avec l’armée unifie les Libanais contre les meurtriers des soldats et nous embarrasse devant nos alliés occidentaux, notamment la France ».
S’exprimant au quotidien libanais al-Joumhouriya, cette même source a dit : « Certains dirigeants du Golfe ont versé des milliards de dollars pour permettre à nos alliés de se tenir en face du Hezbollah. Les incidents du 7 mai ont révélé que les structures et les compagnies de sécurité étaient faites de carton. Leurs éléments ont rempli les appartements dans les quartiers et les rues. Nous avons cru que les oulémas étaient capables de remplir le vide de la faiblesse sécuritaire. Mais certains oulémas nous embarrassaient par leurs discours contraires au mode de vie libanais ».
Et de poursuivre : « La majorité de ceux qui ont combattu et qui ont résisté était des Syriens du front annosra et de l’armée syrienne libre, ou des Palestiniens du Fatah el-Islam et de Jound e-Cham ».

almanar.com.lb

Attaque des talibans contre le palais présidentiel à Kaboul

Des hommes chargés de la sécurité fouillent un motocycliste près du palais présidentiel à Kaboul, le 25 juin 2013.
Des hommes chargés de la sécurité fouillent un motocycliste près du palais présidentiel à Kaboul, le 25 juin 2013. (Photo Shah Marai. AFP)

Tous les assaillants, ainsi que trois gardes afghans ont été tués. Un autre garde a été blessé.

Les talibans ont lancé mardi matin à Kaboul une attaque contre le palais présidentiel qui s’est soldée par la mort de tous les assaillants, illustrant la fragilité du processus de paix une semaine après l’ouverture par les insurgés d’un bureau politique à Doha. Trois gardes afghans ont été tués et un autre blessé dans cette attaque. Les quatre hommes tenaient un poste de garde à proximité de l’hôtel Ariana.
Entre trois et quatre assaillants ont été tués, a indiqué à l’AFP le chef de la police de Kaboul, Mohammad Ayoub Salangi. Les attaquants se trouvaient dans deux voitures bourrées d’explosifs, roulant à proximité du palais présidentiel et d’un bâtiment de la CIA, l’agence de renseignements américaine, a expliqué Mohammad Daud Amin, chef adjoint de la police de la ville. Ils ont tenté de se faire passer pour un convoi de la force de l’Otan en Afghanistan (Isaf), a-t-il dit.
«Il y avait deux véhicules, deux Land Cruisers équipés de badges de l’Isaf et d’antennes (souvent visibles sur les véhicules des forces étrangères, ndlr), ils portaient des uniformes de l’Isaf», a ajouté Mohammad Daud Amin.
Arrivé au niveau d’un poste de sécurité, «le premier véhicule a été contrôlé, et il a pu passer. Mais les gardes ont eu des doutes pour la deuxième voiture et ils ont tenté de la bloquer. Un combat s’est engagé et les voitures ont explosé», a-t-il poursuivi.
Une conférence de presse du président afghan Hamid Karzaï avait été programmée mardi matin par le palais présidentiel. Une source à la présidence a affirmé que la sécurité et l’intégrité du bâtiment n’avaient jamais été menacées. L’attaque a été revendiquée par les talibans. «Un important groupe de combattants a attaqué le bureau de la CIA, ainsi que le palais et le ministère de la Défense», a déclaré un porte-parole des insurgés, Zabihullah Mujahid.
Un bruit sourd d’explosions et le crépitement de rafales de fusil d’assaut avait retenti dans la ville vers 6h30, heure locale (4 heures, heure française), tandis que les puissants haut-parleurs de l’ambassade américaine diffusaient des messages d’alerte.

Fragile processus de paix

Cette attaque, qui a visé à la fois des centres du pouvoir afghan et un bâtiment américain, est un nouvel exemple de la fragilité du processus de paix dans un pays en guerre depuis près de 12 ans et où la violence, les attentats font partie du quotidien.
Le commando taliban est en effet passé à l’attaque au lendemain d’une rencontre à Kaboul entre le président Karzaï et l’envoyé spécial américain pour l’Afghanistan et le Pakistan, James Dobbins. Ce dernier a déclaré lundi que Washington était «scandalisé» par la façon dont les talibans avaient ouvert leur bureau au Qatar, censé être le premier pas en vue d’un accord de paix en Afghanistan.
Lors de l’installation de ce bureau à Doha, il y a une semaine jour pour jour, les rebelles talibans, qui combattent le gouvernement de Kaboul et les forces internationales, ont utilisé des références à l’Emirat islamique d’Afghanistan (appellation du gouvernement taliban avant sa chute en 2001), provoquant la colère du président Hamid Karzaï.
Les talibans avaient de toute manière prévenu dès la semaine dernière que d’éventuels contacts diplomatiques ne les empêcheraient pas de mener des attaques. Le 11 juin, Les rebelles talibans avaient attaqué un autre symbole du pouvoir afghan en perpétrant un attentat suicide qui avait fait 15 morts et 40 blessés devant la Cour Suprême à Kaboul.
La violence a aussi frappé dans le sud du pays mardi matin: huit femmes et un enfant d’une même famille ont été tués par une bombe dans la province de Kandahar, bastion taliban, alors qu’ils se rendaient à une cérémonie de fiançailles, a annoncé un responsable de la police locale.
La bombe a explosé «au passage de leur véhicule», a déclaré Ghorzang Afridi, porte-parole de la police de la province de Kandahar. Trois hommes ont également été blessés, dont le chauffeur, a-t-il ajouté. Les bombes artisanales et les attentats suicide sont les armes de prédilection des insurgés talibans.

Snowden et ses déplacements ne relèvent pas des affaires de Moscou(Lavrov)


IRIB-Ni la personne de l'ex-consultant de la CIA Edward Snowden, ni ses déplacements à travers le monde
ne relèvent des affaires de Moscou, a déclaré mardi le ministre russe des Affaires étrangères Sergueï Lavrov."Je veux dire une fois pour toutes que nous n'exerçons aucune influence sur M.Snowden, ni sur ses relations avec la justice américaine et ses déplacements à travers le monde. Il a choisi indépendamment de nous son itinéraire. Comme la majorité des personnes ici présentes, nous l'avons appris par les médias. Il n'a pas traversé la frontière russe", a fait savoir M.Lavrov.

Italie: Berlusconi condamné, le gouvernement gêné


. © Giulio Napolitano La sévérité des peines infligées à Silvio Berlusconi dans le procès du Rubygate risque de perturber l’action du gouvernement gauche-droite d’Enrico Letta, malgré l’absence de conséquences immédiates pour l’avenir politique du Cavaliere.
Cette fois-ci et les commentateurs l’ont relevé comme un “signal négatif”, Silvio Berlusconi n’a pas réitéré son appui à l’exécutif après sa condamnation lundi à sept ans de prison et une interdiction à vie d’exercer un mandat public pour avoir rémunéré les prestations sexuelles de la mineure Ruby et fait pression sur la préfecture de Milan pour la faire relâcher après une interpellation.
La semaine dernière, quand la Cour constitutionnelle avait rejeté un important recours qu’il avait déposé pour faire annuler sa condamnation à un an de prison et surtout à une interdiction de cinq ans de tout mandat public, pour fraude fiscale dans le procès Mediaset, le Cavaliere avait dénoncé “une persécution judiciaire sans précédent” mais s‘était empressé d’assurer de son “soutien loyal” le gouvernement Letta, le premier en Italie unissant gauche et droite.
Lundi, il a réagi avec vigueur dénonçant un verdict “d’une violence inusité” et promis de “résister” face à ceux qui cherchent “à l‘éliminer de la vie politique”. Et ses avocats ont déjà annoncé des recours en appel, et en Cassation si nécessaire.
Pour Stefano Folli, éditorialiste politique du Sole 24 Ore, “rien ne sera plus comme avant, le gouvernement ne tombera pas mais il ne sera pas épargné par la tempête” parce que même s’il ne s’agit que d’un jugement de première instance, “il y a la dimension politique du problème”.
“Il est plausible que la pression du centre droit augmentera sur les points de programme qui sont ses chevaux de bataille: la (non augmentation de la) TVA, la (suppression de la) taxe foncière sur la résidence principale”, a-t-il ajouté.
Daniela Santanché, une des égéries du camp Berlusconi, a annoncé la couleur: “si Letta continue comme ça, il va sauter sur les questions économiques: il doit aller à Bruxelles dire que l’Italie ne peut pas se crucifier pour le plafond des 3% (de déficit) qu’il faut dépasser pour relancer la croissance”.
Et la presse fidèle à Berlusconi est déchaînée: “les trois juges communistes ont voulu castrer Berlusconi”, a titré le quotidien Libero, tandis que Il Foglio a appelé à une manifestation à Rome sous un dessin satirique intitulé “Nous sommes tous des prostituées” pour dénoncer un verdict “inspiré par un moralisme hypocrite”.
Massimo Franco, commentateur politique du Corriere della Sera, a qualifié les ennuis judiciaires de Silvio Berlusconi de “bombe à retardement” pour le gouvernement, évoquant une prochaine étape à l’automne quand la Cour de cassation pourrait confirmer le verdict Mediaset qui aboutirait à bannir M. Berlusconi de la vie politique pendant cinq ans.
Toutefois, dans l’immédiat, il ne se passera sans doute rien, selon les politologues qui vont scruter avec intérêt les résultats d’une entrevue programmée mardi soir entre M. Letta et Silvio Berlusconi.
Berlusconi “est un chat à sept vies, je suis curieux de voir ce qu’il va s’inventer cette fois. Je ne pense pas qu’il retirera son soutien au gouvernement car il n’y a pas intérêt”, a commenté à l’AFPTV Raffaele Lanzia, un Romain de 46 ans.
Effectivement, les politologues ne parient pas sur une chute rapide du gouvernement d’abord parce que ce ne serait pas obligatoirement synonyme d‘élections, le PD de M. Letta pouvant très bien nouer une alliance avec les déçus du Mouvement contestataire Cinq Etoiles de l’ex-comique Beppe Grillo. Autre raison: en cas d‘élections, le centre gauche pourrait lancer en orbite le maire de Florence Matteo Renzi, qui, selon un récent sondage pourrait obtenir 41% des suffrages laissant la droite, même avec le Cavaliere à sa tête, 10 points en arrière.
Pour Marcello Sorgi, éditorialiste de la Stampa, le risque est que le gouvernement reste “comme suspendu en l’air (...) sans marge de manoeuvre politique et sans la force nécessaire pour affronter la gravité” de la récession dans laquelle est plongée le pays.
Or comme le note son collègue Massimo Gramellini, connu pour sa plume ironique, “plus que Ruby ou (Josefa) Idem (une ministre qui vient de démissionner pour ne pas avoir déclaré un impôt foncier), ce qui ôte le sommeil aux Italiens ce sont les crédits à rembourser et trouver un emploi à leurs enfants”.
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INSOLITE • Manchester : l'énigme de la statue qui tourne


L’affaire fait grand bruit. Au musée de Manchester, une statuette égyptienne tourne sur elle-même.

La nuit, la figurine vieille de 4 000 ans ne bouge pas d’un pouce. Le jour, le personnage en pied effectue une imperceptible rotation de 180 degrés, rapportent les médias britanniques, mettant en ligne une vidéo tournée par l’établissement en accéléré, à raison d’une image par minute. Derrière trois personnages assis, on y voit effectivement la relique tourner sur elle-même.

"Un jour je me suis aperçu que [la statuette] avait tourné. J’ai trouvé ça étrange parce qu’elle se trouve dans une vitrine et que je suis le seul à avoir la clé. Je l’ai remise à sa place, mais le lendemain elle avait bougé à nouveau. On a installé une vidéo en accéléré et, bien qu’on ne le perçoive pas à l’œil nu, on la voit clairement tourner sur le film”, rapporte le conservateur Campbell Price, cité par le Manchester Evening News.
Pour l’égyptologue, ce singulier phénomène a une explication spirituelle : "Dans l’ancienne Egypte, on pensait que si une momie était détruite la statuette pouvait servir de réceptacle à l’esprit." Autre explication, plus rationnelle : la rotation de la statuette du Moyen Empire est due aux infimes vibrations induites par les pas des visiteurs et la circulation à l’extérieur du musée. Mais dans ce cas, s’interroge M. Campbell, pourquoi Nebsenu décrirait-il un cercle parfait ?

La clé du mystère réside peut-être dans le blog tenu par l’égyptologue sur le site du musée. "J’ai menti, d’autres personnes ont la clé de la vitrine, et il est possible que quelqu’un fasse une blague", écrit le conservateur le 25 février. A mensonge, mensonge et demi ? Et si ces mystérieuses rotations n’étaient qu’un canular pour booster la fréquentation du musée ? Toutes les momies d’Egypte s’en retourneraient dans leurs tombes…

Syrie: Moscou déterminé à honorer ses contrats militaires

Syrie: Moscou déterminé à honorer ses contrats militaires

Moscou compte remplir l'ensemble de ses obligations prévues dans le cadre des contrats militaires conclus avec Damas, a déclaré lundi soir à Genève le ministre adjoint russe des Affaires étrangères Mikhaïl Bogdanov.
"Nous agissons comme un partenaire responsable dans le cadre des contrats conclus, et je n'y vois aucun problème, d'autant que ces livraisons visent en premier lieu à renforcer la défense antimissile de la Syrie et n'ont aucun rapport avec le conflit inter-syrien", a indiqué le vice-chef de la diplomatie russe.
"Nous avons signé des contrats qui sont en cours de réalisation (…). Ce procès se déroule conformément aux normes du droit international. Nous ne violons aucune sanction ni interdiction", a expliqué M.Bogdanov.
Selon lui, la Russie a toujours apporté son soutien à Damas en matière de renforcement de la défense aérienne de la Syrie.
"La signature de contrats avec le gouvernement légitime syrien constitue notre politique cohérente et transparente", a souligné le responsable.
Auparavant, le ministre russe des Affaires étrangères Sergueï Lavrov a indiqué que la Russie livrait à la Syrie des armes défensives, notamment des systèmes antiaériens, armes qui ne rompaient pas l'équilibre des forces dans la région et ne donnaient aux autorités syriennes aucun avantage dans leur lutte contre l'opposition.

Syrie Quand le voile se lève à Doha!

Onze pays, qui se sont autoproclamés «Amis» de la Syrie, se sont réunis - samedi - au Qatar pour étudier les voies et moyens «d'intensifier» l'aide à la sédition syrienne.
Onze pays, pas un de moins, pas un de plus. A moins d'une erreur de notre part, ces onze pays ne représentent qu'une mince «fraction» de la communauté internationale regroupée dans les Nations unies (ONU, 194 pays membres à ce jour).

Une minorité donc, certes agissante, menée par trois puissances nucléaires membres permanents du Conseil de sécurité de l'ONU (Etats-Unis, France, Grande-Bretagne) les monarchies du Golfe à leur tête le Qatar et l'Arabie Saoudite et la Turquie. Des puissances militaires alliées à des puissances financières contre un Etat souverain.
Elles sont à la pointe de l'action contre le gouvernement syrien et le président Al Assad. Les cinq autres nations ne sont que des comparses qui font nombre. A Doha, les «Amis» de la Syrie n'étaient là que pour officialiser la livraison d'armes de guerre à la rébellion syrienne.
Or, avant même le communiqué final établissant la décision d'une «aide militaire» à l'insurrection en Syrie, Louai Mokdad, porte-parole de l'ASL (Armée syrienne libre, formée de déserteurs et de mercenaires), annonçait déjà (vendredi) que celle-ci avait reçu «récemment» de l'étranger» des quantités d'armes modernes» susceptibles de «changer le cours de la bataille».
Nous avons donc là une coalition qui soutient notoirement une insurrection contre un pays indépendant. Dans cette guerre effarante livrée à la Syrie et son peuple, des forces de la réaction ont misé sur une «opposition» disparate et hétéroclite incapable par elle-même de mettre en danger le régime syrien.
Or, outre la rébellion, officiellement soutenue par des membres permanents du Conseil de sécurité, il y a ces «jihadistes» représentés par le Front Al-Nosra - groupe qui figure sur la liste noire américaine des fractions terroristes - armé et financé par le Qatar et l'Arabie Saoudite.
Le Qatar ne s'en est d'ailleurs jamais caché qui espère l'avènement d'un gouvernement islamiste à sa dévotion à Damas. Gouvernement dont Washington s'accommoderait fort bien, lequel traite déjà avec de tels régimes, qui sont ses principaux alliés au Moyen-Orient.
Donc trêve de faux-fuyants, le sort des Syriens - les seules vraies victimes d'une guerre barbare menée contre leur pays - indiffère totalement ces «Amis» de la Syrie dont l'objectif est de faire tomber l'obstacle que constitue à leurs yeux l'actuel régime syrien, lequel n'entre pas dans le plan de domination du Moyen-Orient.
Or, après un moment de flottement et surprise par les attaques rebelles, l'armée syrienne commence à reprendre ces dernières semaines du terrain face à la rébellion. Cela a bouleversé les schémas établis par les Occidentaux et les monarchies qui s'attendaient à ce que le régime d’Assad tombe comme un fruit mûr.
De fait, vendredi, la langue du chef de la diplomatie française, Laurent Fabius, a fourché qui admettait indirectement ce fait, s'exclamant: «(...) Il n'est pas possible d'envisager qu'il y ait tout d'un coup un succès total de Bachar al-Assad. Ce n'est pas du tout dans les prévisions.»
Ce n'est pas dans les prévisions! Ce sont bien là les mots utilisés par M. Fabius. Ce qui lève un peu le voile sur la prétendue «révolte» du peuple syrien et sur le «véritable» complot suscité contre le pouvoir syrien.
Par la magie des mots tout peut basculer, et l'identité des choses remonter à la surface, donnant du sens à des évènements alors inconcevables.
D'autre part, en visite dimanche à Doha, le président français, François Hollande a indiqué, à l'issue d'un entretien avec l'émir du Qatar, cheikh Hamad ben Khalifa Al Thani, que la France et le Qatar avaient «une approche commune» sur le conflit syrien, visant à aider l'opposition à «améliorer sa position sur le terrain pour parvenir à une solution négociée». Cela veut dire que M. Hollande, en accord avec l'émir du Qatar estime que la fin justifie les moyens. On ne l'a pas entendu condamner les fatwas, d'Al Qaradhaoui - appelant à l'assassinat du mufti de Damas, Ramadan Al Bouti - ou celles d'Al Arifi autorisant les viols des mineurs par les «jihadistes» qui font régner la terreur en Syrie.
Dans l'imbroglio syrien il est devenu chimérique de séparer le bon grain de l'ivraie, et les «Amis» de la Syrie qui ont fait leur choix aident en fait des barbares et savent bien à quoi s'en tenir quant aux tueries qui endeuillent la Syrie et qui en sont les vrais auteurs.
Doha, aura au moins servi à montrer au monde après deux années de duplicité, le vrai visage des pays qui attisent la guerre en Syrie.

Karim Mohsen
http://www.lexpressiondz.com/edito/176381-quand-le-voile-se-leve-a-doha.html

Laurent Blanc est attendu ce mardi au siège du PSG


(Reuters)
PSG
C'est l'heure de l'officialisation. Annoncée depuis plus de 48 heures, la signature de Laurent Blanc au Paris Saint-Germain devrait être officialisée ce mardi. Le technicien tricolore serait arrivé lundi soir dans la capitale et tout devrait donc s'accélérer des les prochaines heures. Une conférence de presse de présentation serait même prévue dans l'après-midi, au pire pour mercredi.
Il ne devrait donc pas y avoir de nouveau rebond dans le très épais dossier du nouvel entraîneur du Paris Saint-Germain. Selon les dernières informations du Parisien, tous les voyants sont bien au vert entre Laurent Blanc et le club de la capitale pour la signature du contrat qui doit lier les deux parties pour une saison complète, avec une autre en option. Lundi soir, le principal intéressé serait arrivé à Paris et tout doit se concrétiser ce mardi.
Une conférence de presse pourrait même être organisée dans l'après-midi, à défaut mercredi. Après les arrivées annoncées et finalement ratées de Guss Hiddink ou Fabio Capello pour ne citer qu'eux, le "Président" va donc bien lier son destin à celui des Rouge et Bleu, un club dont il n'a pas porté les couleurs durant sa carrière de joueur, lui qui est pourtant passé par cinq formations français: Montpellier, Auxerre, Saint-Etienne, Nîmes et Marseille.
De l'autre côté des Pyrénées, Carlo Ancelotti, encore officiellement en poste au PSG, devrait être présenté au Real Madrid mercredi. Tous les événements devraient donc s'enchaîner rapidement. Car les deux clubs ont pris du retard sur leur programme estival et vont notamment devoir accélérer rapidement plusieurs dossiers recrutement pour ne pas laisser la concurrence se renforcer à leur insu

football.fr/

Coupe des confédérations : Cinq joueurs de la Roja soupçonnés d’avoir eu recours à des prostituées


SCANDALE – Vers une affaire de mœurs en Espagne ?

Voilà une affaire qui risque de faire grand bruit outre-Pyrénées. Alors que les joueurs de la sélection espagnole ont été victimes d’un vol d’argent pendant le premier match de la Coupe des confédérations face à l’Uruguay, la vérité pourrait se situer ailleurs. Selon le média brésilien Globoesporte, Iker Casillas, Sergio Ramos, Gerard Piqué, Andrés Iniesta et Santi Cazorla auraient passé la soirée avec des prostituées après le match. Au menu, quelques parties de strip-poker arrosées à l’alcool. Pour le début de soirée, en tout cas.
La présence de vidéos accablantes pour les joueurs aurait poussé Raùl Jiménez, chef de la sécurité espagnole, à demander aux responsables de l’hôtel de clore le dossier. Ces révélations ont été immédiatement démenties par la fédération espagnole de football ainsi que par Gerard Piqué à Marca. « Tout cela n’est que mensonge. La Fédération a pris les choses en main et on s’attend à ce que tout cela s’estompe ». Pour le défenseur catalan, l’hôtel invente. «Etre dans un hôtel et te faire voler est désagréable. Je suppose qu’ils ne veulent pas l’accepter et qu’ils ont donc monté cette histoire ». Piqué insiste sur l’incohérence entre les faits et leurs moments. «Tout cela n’a aucun sens dans la mesure où nous étions en train de disputer la compétition à ce moment ». L’équipe d’Espagne n’aura pas le temps de gamberger, puisqu’elle joue dès demain soir son quart de finale de Coupe des confédérations contre l’Italie.

Nouvel émir au Qatar: changement de style mais continuité politique assurée

DOHA - Le Qatar fait peau neuve avec l'abdication de l'émir au profit de son fils mais ce changement sans précédent ne devrait pas avoir d'impact sur la politique de l'Emirat et son rôle prépondérant dans la diplomatie internationale.

Ce rajeunissement à la tête de l'Etat qui doit être accompagné d'un remaniement ministériel marqué par le départ attendu du puissant Premier ministre Hamad Ben Jassem Al-Thani tranche avec une classe politique vieillissante dans la plupart des autres monarchies pétrolières du Golfe, Arabie saoudite en tête.

Dix-huit ans après avoir pris le pouvoir en destituant son père, cheikh Hamad, 61 ans, laisse à son fils, cheikh Tamim, un pays stable et en bons termes avec ses voisins du Golfe, notamment l'Arabie saoudite, avec laquelle les rapports du Qatar avaient été tumultueux pendant quelques années, a déclaré à l'AFP l'analyste arabe Abdelwahab Badrakhan, basé à Londres.

Mais il dit ne pas s'attendre à un changement dans la politique du Qatar, ajoutant que cheikh Tamim devrait progressivement trouver sa voie sur les traces de son père dont l'Histoire retiendra une abdication sans précédent.

Le nouvel émir, âgé de 33 ans, devrait assurer la continuité. Dans un premier temps, il ne faut pas s'attendre à des changements spectaculaires dans les orientations du Qatar, renchérit l'analyste Olivier Da Lage, auteur de Qatar, les nouveaux maîtres du jeu.

D'une part, parce qu'elles correspondent à une stratégie à long terme définie depuis plus de quinze ans et qui a plutôt réussi, et ensuite parce que le nouvel émir fera ses premiers pas de monarque sous les yeux de son prédécesseur de père, a-t-il expliqué.

Mais, a-t-il ajouté, avec le temps, bien sûr, la personnalité de cheikh Tamim s'affirmera et il y aura sans doute des ajustements de style, sinon de fond par rapport à la période qui vient de s'achever.

Petit pays d'environ 2 millions d'habitants, dont quelque 250.000 autochtones, le Qatar, qui contrôle les troisièmes réserves mondiales de gaz naturel, s'est imposé sur l'échiquier régional et mondial par ses investissements tous azimuts en Occident et une activité diplomatique qui s'est intensifiée avec le début du Printemps arabe en 2011.

Sa puissance financière lui a ainsi permis notamment d'investir massivement dans les domaines de l'industrie, de l'immobilier, de l'hôtellerie de luxe et du sport.

Il s'est imposé également dans le domaine sportif et doit accueillir le Mondial-2022 de football.

Au plan diplomatique, le Qatar, qui avait gardé au cours des dernières années les ponts ouverts aussi bien avec l'Iran qu'avec Israël, s'est taillé un rôle d'arbitre dans d'épineux conflits régionaux.

Il a ainsi offert ses bons offices, parfois avec succès, au Liban, au Darfour (Soudan) et dans la crise inter-palestinienne, avant de soutenir les soulèvements dans les pays du Printemps arabe.

Sa puissante chaîne de télévision, Al-Jazeera, a joué un rôle de premier plan dans l'appui à ces soulèvements et se prépare à étendre son influence en lançant une chaîne aux Etats-Unis.

Le rôle du Qatar ne se cantonne pas à la région et Doha abrite depuis la semaine dernière un bureau politique des talibans, devant servir de relais à des négociations de paix en Afghanistan, déchiré par 12 ans de conflit armé.

Affichant des ambitions sans limites, le Qatar a postulé en vain, en avril, pour accueillir à Doha le siège de l'Organisation de l'aviation civile internationale (OACI), établi depuis des décennies à Montréal.

Désormais, le Qatar a une force de frappe financière qui oblige les voisins et les pays occidentaux à le respecter. Son rôle diplomatique, aidé par sa richesse, est reconnu, et le sens stratégique de cheikh Hamad lui a permis de ne pas être pris de court par le Printemps arabe en soutenant les soulèvements en Libye, en Tunisie en Egypte et en Syrie, note M. Da Lage.

Le directeur du Brookings Doha Center, Salman Shaikh, est catégorique: les fondamentaux de la politique étrangère (du Qatar) ne changeront pas pour le moment, comme sur (le conflit en) Syrie, le soutien à la transition en Egypte et en Tunisie.

Mais avec l'avènement du nouvel émir et la mise en place d'un gouvernement rajeuni, un tel saut de génération va faire des vagues dans la région, même si les Qataris en ont informé les autres pays, a ajouté M. Shaikh.


(©AFP /

Voici pourquoi la France ne mérite plus de crédit… En 7 raisons


provenceLa France n’est pas à la noce actuellement, et dans les journaux internationaux, les articles pessimistes se succèdent à un rythme de plus en plus effréné. On reproche au pays ses impôts élevés, son protectionnisme culturel , son protectionnisme économique, son interventionnisme excessif, sa bureaucratie étouffante,les scandales politiques. On lit souvent que la France est devenu l’homme malade de l’Europe.
1. 32 des 500 plus grandes entreprises mondiales sont françaises. Cette part, qui correspond à 6,2%, est le double de la part du PIB français dans celui de l’économie mondiale.
2. La France se classe 21ème mondial en terme de compétitivité sur la liste des 144 pays pris en considération par le World Economic Forum.
3. La France est le plus grand exportateur d’électricité du monde, grâce au nucléaire.
4. La France est une destination majeure pour les touristes, qui a accueilli 81,4 millions de touristes en 2011, ce qui a fait d’elle le pays le plus visité au monde.
5. La population française est très bien éduqué, et contrairement à l’Allemagne, qui assiste au déclin de sa population active, la population active française va continuer d’augmenter jusqu’en 2100.
6. Le système de crédit français est relativement sain.
7. La France est un modèle international en matière d’efficacité du gouvernement et de collecte des impôts.

Source : Business Insider/express/journaldusiecle
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Qatar: l‘émir va abdiquer au profit de son fils


L‘émir du Qatar s’apprête à abdiquer mardi au profit de son fils, une décision sans précédent dans ce richissime émirat gazier qui joue un rôle diplomatique arabe et international extrêmement actif, surtout depuis le Printemps arabe.
Le palais a annoncé lundi soir dans un communiqué que les Qataris étaient invités mardi et mercredi à “prêter allégeance à son altesse cheikh Tamim Ben Hamad Al-Thani, comme émir du pays”.
L’actuel émir, cheikh Hamad Ben Khalifa Al-Thani, devra par conséquent annoncer son abdication en faveur de son prince héritier, cheikh Tamim, qui, à 33 ans, sera le plus jeune souverain d’une monarchie du Golfe.
L’abdication de cheikh Hamad sera aussi une première au Qatar et dans l’histoire récente du monde arabe, où aucun souverain n’a jamais renoncé au pouvoir de son plein gré.
Cheikh Hamad “s’est réuni avec la famille régnante et les notables et les a informés de sa décision de remettre le pouvoir au prince héritier, cheikh Tamim”, avait rapporté plus tôt dans la journée la chaîne Al-Jazeera.
Il doit prononcer mardi à 08H00 (05H00 GMT) un discours à la nation, a indiqué le palais dans un communiqué, ajoutant que mardi serait un jour de congé officiel.
Le souverain de ce petit Etat du Golfe, qui joue depuis des années un rôle prépondérant sur la scène diplomatique arabe et internationale, avait répété à son entourage au cours des derniers mois sa volonté de céder le pouvoir à son fils.
L’intronisation du nouvel émir pourrait être accompagnée d’un important remaniement ministériel qui verrait le départ du puissant Premier ministre cheikh Hamad ben Jassem ben Jabr Al Thani, qui occupe ce poste depuis 2007.
“On s’attend à ce que (...) le pays change de Premier ministre”, a indiqué à l’AFP Abdallah al-Adhba, directeur du quotidien Al-Arab, l’un des grands titres de Doha.
Plusieurs noms circulent pour diriger un nouveau gouvernement, dont ceux du ministre d’Etat à l’Intérieur, cheikh Abdallah Ben Nasser Al-Thani, et du vice-Premier ministre, Ahmed Ben Abdallah Al-Mahmoud. Mais la discrétion est totale du côté officiel.

“Encourager la nouvelle génération”
Des responsables qataris et des diplomates avaient indiqué à l’AFP à la mi-juin que l‘émir se préparait à transférer le pouvoir à son fils dans ce pays qui a encouragé le Printemps arabe.
“L‘émir est convaincu qu’il doit encourager la nouvelle génération. Il compte transférer le pouvoir au prince héritier, cheikh Tamim, et effectuer un remaniement ministériel pour nommer un grand nombre de jeunes au conseil des ministres”, avait indiqué à l’AFP un responsable qatari qui a requis l’anonymat.
“En organisant lui-même sa succession et dans de bonnes conditions, cheikh Hamad veut aussi répondre à certaines critiques visant le Qatar sur le thème +vous êtes une autocratie et vous ne voulez du Printemps arabe que chez les autres+. Tel qu’on le comprend, il veut montrer un exemple de transition réussie et en douceur chez lui”, a pour sa part déclaré une source diplomatique française.
Selon Neil Partrick, spécialiste des pays du Golfe, le prince héritier “a déjà la responsabilité de plusieurs dossiers sensibles de politique étrangère”, et il “ne devrait pas décider de changements importants sans consulter son père”.
Pays le plus riche au monde en termes de PIB par habitant, le Qatar s’est imposé au fil des dernières années comme un acteur majeur sur l‘échiquier régional et mondial, tant au plan diplomatique qu‘économique.
Sa puissance financière lui a permis notamment d’investir massivement dans les domaines de l’hôtellerie et du sport et de mettre la main sur le club de football français emblématique du PSG.
Son rôle est aussi amplifié par sa chaîne satellitaire Al-Jazeera.
L‘émir, né en 1952 et arrivé au pouvoir en 1995 par une révolution de palais, est l’artisan du Qatar moderne et a fait de cet Etat un acteur incontournable sur la scène internationale.
Né le 3 juin 1980, cheikh Tamim, deuxième fils de l‘émir et de cheikha Moza, sa deuxième épouse, est le commandant en chef ajdoint des forces armées.
Il préside le comité olympique et surpervise l’important dossier du Mondial-2022 de football que ce pays doit accueillir.
Au cours des trois dernières années, l‘émir lui a progressivement confié les dossiers de l’armée et de la sécurité, selon une source diplomatique.
Quant au Premier ministre, cheikh Hamad Ben Jassem, il a joué un rôle important dans la politique étrangère volontariste du Qatar, qui a participé à l’intervention armée en Libye et soutient activement les rebelles contre le régime du président syrien Bachar al-Assad.
Un responsable qatari qui a requis l’anonymat a exclu que son rôle soit terminé, estimant “qu’il demeurera influent du moins en coulisses et dans le dossier des investissements du Qatar à l‘étranger”.
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