05 juin, 2013

Syrie: l’armée remporte une victoire face aux rebelles


Le régime de Bachar al-Assad et son puissant allié, le Hezbollah libanais, ont pris mercredi aux rebelles la ville clé de Qousseir dévastée par deux semaines de combats acharnés, remportant une importante victoire dans la guerre en Syrie.
Paris et Londres ont par ailleurs annoncé avoir des preuves de l’utilisation de gaz sarin en Syrie, le président français François Hollande estimant que ces éléments “obligent la communauté internationale à agir”.
Le secrétaire d’Etat américain John Kerry a indiqué avoir demandé à son homologue français Laurent Fabius de partager ses informations sur l’usage éventuel de gaz sarin. Le président Barack Obama avait estimé que l’utilisation d’armes chimiques constituerait une “ligne rouge”, et “toutes les options restent ouvertes”, a averti M. Kerry.
Alors que les violences ont fait plus de 94.000 morts et poussé à la fuite cinq millions de personnes depuis mars 2011, l’ONU, les Etats-Unis et la Russie ont tenu à Genève une réunion préparatoire en vue de la conférence de paix internationale voulue par Washington et Moscou — qui pourrait avoir lieu en juillet.
Qousseir, située dans la province centrale de Homs près de la frontière du Liban, est stratégique car elle relie notamment Damas au littoral et ouvre la voie au régime pour la prise totale de la ville de Homs.
“C’est un revers” pour les rebelles, “mais cela ne veut pas dire que c’est la fin de la guerre”, a affirmé à l’AFP Khattar Abou Diab, professeur de relations internationales à l’université Paris-Sud.
Pour lui, le régime n’aurait pas pu prendre Qousseir sans “la grande coopération” de l’Iran qui parraine le Hezbollah et qui a félicité l’armée et le peuple syriens pour la victoire sur les “terroristes”, terme utilisé pour désigner les rebelles.
La télévision syrienne a montré des images de soldats arborant leurs armes devant des bâtiments éventrés mais “libérés”, comme la mairie et le centre culturel sur lequel ils ont hissé le drapeau syrien.
Pendant plus de deux semaines, les positions rebelles ont été soumises à d’intenses bombardements.
La chaîne a également montré ce qu’elle a présenté comme “les repaires des terroristes où sont stockés des caisses d’armes et de charges explosives, ainsi qu’un lance-missile”.
Ecraser les rebelles
L’armée a “pu nettoyer Qousseir des terroristes”, a affirmé le commandement militaire, en prévenant que “les forces armées n’hésiteront pas à écraser les hommes armés dans chaque recoin du territoire”.
Aucun bilan précis des victimes n’a été donné. La Commission générale de la révolution syrienne, un réseau de militants, a parlé de “centaines” d’insurgés tués, et le Hezbollah a déploré la mort de dizaines de ses combattants. Mais on ignore les pertes de l’armée ou des civils.
Selon l’Observatoire syrien des droits de l’Homme (OSDH), de nombreux civils avaient quitté la ville bien avant le début de l’assaut.
Le chef par intérim de la Coalition de l’opposition syrienne, George Sabra, a tenté de minimiser la prise de Qousseir, affirmant que l’opposition poursuivrait le combat contre le régime “jusqu‘à la libération” du pays.
Les positions jusqu’au-boutistes des protagonistes rendent difficile l’organisation de la conférence de paix internationale.
Les ministres arabes des Affaires étrangères ont invité mercredi les protagonistes à y participer.
Le régime syrien a donné son accord de principe à cette conférence, tandis que l’opposition exige au préalable la démission du président Assad, l’arrêt des combats et le départ de Syrie de combattants de l’Iran et du Hezbollah.
Une nouvelle réunion préparatoire aura lieu à Genève le 25 juin, a déclaré l‘émissaire spécial des Nations unies et de la Ligue arabe pour la Syrie Lakhdar Brahimi, au terme de la réunion de mercredi.
Pour M. Brahimi, cette conférence pourra se dérouler “espérons-le en juillet”.
L’objectif est d’amener “les parties syriennes, sans conditions préalables, à examiner comment elles pourraient appliquer le communiqué” de Genève, adopté en 2012 par la première conférence internationale, a dit M. Brahimi, admettant que “les parties syriennes ne sont pas prêtes”.
La première conférence de Genève avait mis au point un plan de transition sans se prononcer sur le sort du président Bachar Al-Assad.
La porte-parole du département d’Etat à Washington, Jennifer Psaki, a assuré mercredi que les Etats-Unis, la Russie et l’ONU s‘étaient entendus pour que l’objectif de la conférence de Genève-2 soit de “tenter de former un gouvernement de transition” en Syrie dans lequel “aucun pouvoir exécutif (ne serait) laissé au régime” de Bachar al-Assad.
Enfin, Londres a affirmé avoir des preuves “physiologiques” de l’utilisation du gaz sarin “très probablement” par le régime, appelant les Nations unies à vérifier indépendamment ces soupçons.
Et le président François Hollande a estimé également que la France avait “apporté des éléments de preuve” sur l’utilisation de ce gaz en Syrie “qui obligent la communauté internationale à agir”.
Mais Paris avait exclu auparavant mercredi une décision “unilatérale” sur une éventuelle intervention militaire ciblée pour détruire les stocks d’armes chimiques en Syrie.
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USA: la fille de Michael Jackson à l'hôpital après une tentative de suicide

LOS ANGELES - La fille de Michael Jackson, Paris, âgée de 15 ans, a été conduite à l'hôpital mercredi après une probable tentative de suicide --selon le site TMZ--, mais elle va bien physiquement, a indiqué sa famille en réclamant le respect de sa vie privée.

Un porte-parole de la police a indiqué à l'AFP que des policiers étaient intervenus dans une maison de Calabasas, où vit Paris Jackson près de Los Angeles, aux premières heures de la matinée, pour un problème médical, tout en refusant de donner l'identité de la personne concernée.

La jeune fille avait tweeté mardi soir plusieurs messages dans lesquels elle écrivait notamment: Hier, tous mes problèmes semblaient avoir disparu, maintenant c'est comme si au contraire ils étaient là pour toujours. Dans un autre tweet, elle se demandait pourquoi les larmes sont salées?.

Dans un communiqué, sa grand-mère, Katherine, âgée de 83 ans, affirme que Paris va bien physiquement et reçoit les soins médicaux appropriés. S'il vous plaît respectez sa vie privée et celle de sa famille, ajoute-t-elle.

Etre une personne sensible âgée de 15 ans c'est difficile, qui que vous soyez. Et c'est particulièrement difficile quand vous perdez la personne la plus proche de vous, a poursuivi Katherine, qui est actuellement en procès contre le promoteur du chanteur Michael Jackson.

La mère de Paris, Debbie Rowe, ancienne femme du Roi de la pop, a quant à elle déclaré: Nous sommes reconnaissants des pensées de tout le monde pour Paris aujourd'hui ainsi que du respect de la vie privée de sa famille.

Selon le site spécialisé dans l'actualité des célébrités TMZ, qui cite des sources anonymes, la jeune fille aurait fait une tentative de suicide. Toujours selon ces sources, Paris serait sortie de la maison familiale sur un brancard, après un appel au numéro d'urgence 911 évoquant une surdose de médicaments.

Une source liée aux urgences a dit à TMZ que les poignets de la jeune femme présentaient plusieurs coupures. Mais Paris va bien depuis son arrivée à dans l'établissement hospitalier, selon le site.

A 01H27 ce matin, les adjoints du shérif ont répondu à un appel lié à un problème médical à Calabasas, a déclaré à l'AFP le porte-parole de la police du comté de Los Angeles, Steve Whitmore.

De l'aide médicale a été apportée, et le patient a été transféré dans un hôpital de la région, a-t-il ajouté, en précisant que la loi lui interdisait de donner l'identité du patient en question.

Une source proche de la jeune fille a rapporté à TMZ --qui avait été le premier média à annoncer la mort de Michael Jackson en juin 2009-- que Paris avait déjà essayé (de se suicider) par le passé.

Paris --deuxième enfant de Michael Jackson, qui a eu deux autres fils, Prince et Blanket-- a débuté une carrière dans le cinéma, avec un premier rôle dans le film Lundon's Bridge and the Three Keys.

Sa grand-mère Katherine est actuellement en procès à Los Angeles contre le promoteur du chanteur AEG, auquel elle reproche d'avoir embauché le docteur Conrad Murray, condamné en 2011 pour homicide involontaire ayant conduit à la mort du chanteur.

Paris avait été citée comme témoin à ce procès, qui est en cours et doit durer plusieurs mois.


(©AFP

Syrie : le projet de règlement algérien accueilli favorablement par les Etats arabes

L’Algérie a présenté au conseil de la Ligue arabe réuni au niveau des représentants permanents un projet de document sur les efforts en cours pour la recherche d’un règlement politique de la crise syrienne qui a été “accueilli favorablement” par un grand nombre de pays arabes, a souligné l’ambassadeur d’Algérie au Caire et son représentant permanent à la Ligue arabe, Nadir Larbaoui.
Dans une déclaration à l’APS, le diplomate algérien a indiqué que le projet de document algérien “a été bien accueilli par un grand nombre de pays arabes”, précisant que le projet de résolution “affirme qu’il n’y a d’autre alternative que celle qui prône la solution politique à la crise syrienne”, et insiste sur “la nécessité d’axer les efforts sur l’objectif d’assurer le succès de la conférence internationale sur la Syrie de manière à épargner à ce pays frère davantage de destructions nuisibles au peuple syrien”.
Le projet de document, qui devrait être soumis à la réunion extraordinaire des ministres des Affaires étrangères prévue mercredi soir, comporte 10 points qui mettent l’accent sur la nécessité d’un dialogue entre les Syriens, la formation d’un gouvernement de transition pour une période déterminée dont la mission serait de mettre en place un climat d’impartialité qui favoriserait un processus de transition dont l’instance en charge aura les pleins pouvoir d’exécution.
Cette instance mise en place par consensus, selon le projet de document, se composerait de membres du gouvernement actuel et de l’opposition ainsi que des autres groupes.
Le projet apporte le plein soutien aux démarches internationales en cours pour la tenue d’une conférence internationale à Genève, et invite expressément toutes les parties syriennes à y participer pour trouver une solution à la crise syrienne conformément au communiqué issu du Groupe de travail pour la Syrie réuni à Genève en juin 2012, tout en affirmant le soutien total aux efforts de l’envoyé international conjoint M. Lakhdar Brahimi.
Le document dénonce la poursuite des actes de violence et les tueries et exhorte tous les belligérants “à cesser immédiatement toutes les formes de violence, à retirer des villes syriennes toutes les apparences militaires -le but étant d’arrêter l’effusion du sang des Syriens- et met en garde contre les dangereux dérapages qu’a connus la crise et son extension aux pays voisins, ainsi que toute forme d’ingérence étrangère. Le projet de document algérien dénonce également de la “manière la plus énergique” l’agression perpétrée dernièrement par Israël contre la Syrie.(APS)

Guerre commerciale : Pékin sème la zizanie entre Paris et Berlin


Les représailles chinoises visent avant tout le vin français.
Les représailles chinoises visent avant tout le vin français. Crédits photo : LEIF CARLSSON/Le Figaro Magazine
Après les sanctions de Bruxelles sur le solaire, Pékin menace de taxer les vins français. Berlin se désolidarise de Bruxelles. Paris demande une réunion européenne d'urgence.

La Chine est prête à la guerre commerciale. Pékin n'a pas tardé à répliquer aux taxes de Bruxelles sur le solaire chinois en lançant une enquête antidumping sur les vins importés de l'Union européenne. N'en déplaise à Bruxelles, l'enquête chinoise pourrait aboutir, assez vite, sur une hausse des taxes à l'importation de vins européens, aujourd'hui imposés à 48 %.
Ces représailles visent avant tout la France, qui a ouvertement appuyé les sanctions de Bruxelles contre les panneaux solaires chinois. Si la Chine réplique à l'Europe dans son ensemble, elle choisit habilement sa cible. Ce sera Paris et non Berlin, où la chancelière a fait savoir tout le mal qu'elle pensait des sanctions lancées par Bruxelles.
Si le vignoble n'est pas Airbus, l'affaire est prise très au sérieux à l'Élysée. Avec 140 millions de litres vendus en 2012, pour un montant de 788 millions de dollars, la France est le premier exportateur européen de vin vers la Chine. La Chine représente 20 % des exportations des vins de Bordeaux. Les vins et spiritueux sont le deuxième poste excédentaire de la balance commerciale de la France, derrière l'aéronautique. Ils représentent à eux seuls 83 % de l'excédent de l'agroalimentaire français.
Attaquée, la France ne peut pas répliquer à l'OMC, sans l'aval de Bruxelles. En attendant, elle réclame une «réunion» des 27 pays de l'UE, pour dégager une «solidarité de point de vue» sur les négociations commerciales avec la Chine. La réunion des ministres du Commerce de l'UE, le 14 juin à Luxembourg, pourrait être l'occasion d'une grande explication en famille. Elle s'annonce houleuse.
Quinze pays européens, dont l'Allemagne, la Grande-Bretagne et les Pays-Bas, se sont prononcés contre les sanctions contre la Chine, par peur des représailles. La France, elle, ne défend pas tant ses panneaux solaires que ses grands principes: l'Europe doit cesser de se montrer «naïve» avec la Chine, insiste-t-on à Paris, et doit savoir «montrer les dents» lorsqu'il le faut. François Hollande, comme Nicolas Sarkozy ou Jacques Chirac, avant lui, défend l'idée d'une «Europe qui protège» face à la brutalité de la mondialisation, un thème jugé plus populaire que l'ultralibéralisme défendu à Bruxelles ces dernières années.

Intérêts commerciaux

Encore faut-il que les États européens s'entendent sur une stratégie commune face à la Chine. Ce qui n'est pas le cas. Car Pékin s'est trouvé un allié de poids sur le Vieux Continent: l'Allemagne, plus attentive que jamais à ses intérêts commerciaux en Asie, alors que l'Europe en récession lui achète moins de produits.
La chancelière, Angela Merkel, s'est clairement rangée du côté du premier ministre chinois, Li ­Keqiang, lors de sa visite à Berlin fin mai. Le gouvernement allemand avait affirmé que la décision de la Commission européenne de taxer les importations de panneaux ­solaires chinois était une erreur et a appelé à un dialogue intensif avec Pékin.
«L'Allemagne a toujours clairement dit que nous, le gouvernement, privilégions le dialogue et non la confrontation», a déclaré le ministre allemand de l'Économie, Philipp Rösler, qualifiant la mesure provisoire de Bruxelles de «grave erreur». L'objectif devrait être «d'empêcher dans tous les cas une guerre commerciale, qui s'étendrait à bien davantage de secteurs que le seul secteur du photovoltaïque», a-t-il ajouté.
D'après le porte-parole du gouvernement allemand, Steffen Seibert, Pékin et Berlin «aspirent à une solution à l'amiable». «Ce n'est pas l'intérêt ni de l'Europe, ni de l'Allemagne, ni de la Chine de tendre vers un tassement des échanges commerciaux», a-t-il ajouté, appelant à ce que les mois à venir soient utilisés par la Commission pour nouer «un dialogue étroit avec la Chine à la ­recherche d'une solution amiable» et éviter d'inscrire ces taxes dans la durée.
Pour Bruxelles, l'instauration de ces taxes était une «mesure d'urgence pour donner un ballon d'oxygène à un secteur qui souffre» du dumping des firmes chinoises. Elles ne deviendront définitives que si une majorité d'États membres le décide. Ce qui semble de plus en plus compromis…

Moscou: des quartiers réservés aux hommes d'affaires étrangers

Moscou: des quartiers réservés aux hommes d'affaires étrangers

Les autorités municipales de Moscou envisagent de créer des ensembles résidentiels réservés aux cadres supérieurs étrangers, a annoncé Alexeï Pechkov, directeur adjoint du département chargé de la politique économique et du développement de la capitale russe.
"Les expatriés doivent avoir le choix. Sécurité, confort et accessibilité en termes de transports, telles sont leurs principales exigences envers le logement. Si un expatrié arrive seul, il privilégie la proximité des lieux de détente et de loisir, mais s'il s'installe avec sa famille, il attache une importance particulière à l'écologie et à la présence d'établissements scolaires",  a déclaré M. Pechkov.
Selon lui, "la mairie de Moscou est prête à investir dans ces infrastructures".
Le fonctionnaire a souligné que l'idée de créer des quartiers résidentiels pour les hommes d'affaires et les spécialistes étrangers avait été formulée à l'occasion du projet de mise en place d'un centre financier international à Moscou.
Ce centre sera aménagé sur les territoires rattachés à la ville dans le cadre de l'élargissement de la capitale. Selon ce projet, 1,87 million de m2 seront affectés aux bureaux et 1,78 million de m2, aux logements.
Les experts estiment que le centre financier international parviendra à recruter environ 600 managers étrangers de haut rang et qu'il serait judicieux de les loger dans des ensembles résidentiels clos situés à proximité de leur lieu de travail.

lieutenant-colonel Maïga, les forces maliennes « continuent leur progression » en direction de Kidal. « Mais je ne peux pas confirmer qu’elles prendront Kidal aujourd’hui »,

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Le bataillon est commandé par le colonel El Hadj Ag Gamou, un Touareg resté loyal à l'armée malienne. Aucune précision n'avait pu être immédiatement obtenue d'autre source sur ces informations.
Le bataillon est commandé par le colonel El Hadj Ag Gamou, un Touareg resté loyal à l’armée malienne. Aucune précision n’avait pu être immédiatement obtenue d’autre source sur ces informations.

Deux soldats maliens ont été blessés et dix hommes tués dans les rangs du Mouvement national de libération de l’Azawad (rébellion touareg) pendant les combats mercredi dans une localité sur la route de Kidal, occupée par le MNLA, selon des responsables de l’armée malienne.

Dans les rangs du MNLA, « nous avons dénombré dix morts et avons fait 28 prisonniers. De notre côté, on n’a déploré aucun mort » au cours de ces combats dans la zone d’Anefis, a déclaré à l’AFP le porte-parole de l’armée malienne, Souleymane Maïga.
Sur la télévision publique ORTM, le colonel Didier Dacko, chef des opérations militaires de l’armée malienne dans le Nord, a affirmé que l’armée « a enregistré deux blessés », dont un touché au cou par balle.
« Anefis est complètement sous notre protection », a-t-il précisé
Selon des sources militaires maliennes, du MNLA et une source militaire régionale, les affrontements ont opposé des soldats maliens aux combattants de la rébellion touareg à Anefis, localité située à une centaine de km au sud de Kidal et à 200 km au nord de Gao, la plus grande ville de la région.
« On est entré à Anefis. Des éléments armés ont tiré sur nous et nous avons riposté pendant deux heures de temps. Ils ont préféré laisser les lieux. On n’a pas encore fait le point (complet) de la situation », a expliqué le colonel Dacko sur l’ORTM.
Mais « pour le moment, on a compté quatre véhicules récupérés, un véhicule détruit. (…) De notre côté, pas de matériel détruit », a-t-il précisé.
Selon le lieutenant-colonel Maïga, les forces maliennes « continuent leur progression » en direction de Kidal. « Mais je ne peux pas confirmer qu’elles prendront Kidal aujourd’hui », a-t-il ajouté.
Une source sécuritaire régionale jointe par l’AFP mercredi en début d’après-midi a indiqué qu’ »un bataillon de l’armée malienne » était « à environ 35 km de Kidal ». De même source, « les éléments du MNLA ont fui la ville ».

Le bataillon est commandé par le colonel El Hadj Ag Gamou, un Touareg resté loyal à l’armée malienne. Aucune précision n’avait pu être immédiatement obtenue d’autre source sur ces informations.

Le MNLA occupe Kidal depuis le départ des islamistes armés, chassés fin janvier par l’intervention militaire française. Depuis, il refuse la présence de l’armée et de l’administration maliennes dans la ville, compromettant la tenue dans tout le pays du premier tour de l’élection présidentielle du 28 juillet.
Environ 200 soldats français restent stationnés à l’aéroport de la ville de Kidal.

maliactu.net

Qousseir libérée: fuite des miliciens, l’armée promet d’"écraser" les rebelles


L'armée syrienne controle la totalité de la ville de QousseirL'armée contrôle la totalité de la ville de Qousseir, bastion des miliciens de l'insurrection en Syrie depuis plus d'un an, c’est ce qu’a annoncé mercredi matin le correspondant de notre chaine AlManar, Youssef Chouayto.
Chouayto a précisé que l’armée syrienne a mené une attaque surprise vers 3H00 du matin contre les insurgés, provoquant un effondrement dans les rangs des rebelles.
Notre correspondant a ajouté que l'armée continue de ratisser la ville afin de la sécuriser.
AlManar a diffusé les premières images de la ville après la fuite collective des rebelles vers les villages de Dabaa et Boueida al-Charqiyah.
Les images ont montré les bulldozers de l’armée syrienne en train de sécuriser les quartiers de la ville désertés par les miliciens.
Syrie/la fameuse horloge au centre de QousseirUn des soldats est vu en train de hisser un drapeau syrien portant la photo du président Assad sur la fameuse horloge au centre de la ville, un lieu symbolique pour les rebelles du Front Nosra qui s’abritaient dans cette région.
Notre chaine a également diffusé les images des missiles pillés par les rebelles de l’aéroport de Dabaa.

L'armée promet d'"écraser" les rebelles partout en Syrie
L'armée syrienne controle la totalité de la ville de QousseirQuelques heures après la capture du fief des groupes takfiris, l'armée syrienne a publié un communiqué dans lequel elle a promis "d'écraser" les rebelles à travers le pays.
"Après les exploits successifs dans sa guerre contre le terrorisme organisé, nos forces armées affirment qu'elles n'hésiteront pas à écraser les hommes armés, où qu'ils soient et dans chaque recoin du territoire syrien", a-t-elle affirmé  dans un communiqué.
"Nos forces armées ont pu à l'aube rétablir la sécurité à Qousseir et la nettoyer des terroristes après une série d'opérations délicates menées dans cette ville et dans les localités alentour", ajoute le texte.
L'armée a souligné qu’il s’agit d'"une victoire réalisée par nos héros. C'est un message clair à tous ceux qui participent à l'agression contre la Syrie, à leur tête l'ennemi sioniste (Israël) et ses agents dans la région et sur le terrain".
"Les forces armées sont prêtes à faire face à toute agression contre notre patrie. Notre bataille contre le terrorisme se poursuit pour ramener la sécurité et la stabilité sur chaque parcelle de notre territoire", ajoute le texte.
Et de conclure : " Nous appelons les habitants de la ville de Qousseir de rentrer à leurs domiciles d’ici quelques jours".
SANA: l'armée a tué et arrêté un grand nombre de terroristes
Peu auparvant, l'agence officielle Sana avait indiqué qu’au bout d'une offensive de près de trois semaines (19 mai 2013), "l'armée a rétabli la sécurité dans la totalité de la ville de Qousseir".
"Notre valeureuse armée a mené des opérations éclair au bout desquelles elle est parvenue à rétablir la sécurité dans la ville de Qousseir, après avoir tué un grand nombre de terroristes", ajoute Sana.
L'armée a détruit les repaires des rebelles "avec ce qu'ils contiennent comme armes et munitions".
Sana a précisé que les troupes du régime se sont emparés "des tunnels où se cachaient les rebelles qui se sont rendus en grand nombre".
L'armée a également "désamorcé des dizaines de bombes posées par les terroristes dans les maisons et les rues pour entraver l'avancée de l'armée", poursuit Sana.
Pour sa aprt la chaîne officielle Al-Ikhbariya a rapporté que "l'armée arabe syrienne contrôle totalement la région de Qousseir, dans la province de Homs, après avoir tué un grand nombre de terroristes  et capturé d'autres".
L’OSDH reconnait la défaite des rebelles
La ville de Qousseir désertée par les rebellesCôté de l’opposition, Le président de l'Observatoire syrien des droits de l'Homme (OSDH) basé à Londres, Rami Abdel Rahmane, a indiqué que "face à la puissance de feu des troupes du régime et aux combattants du Hezbollah habitués à la guérilla urbaine (face à Israël), les rebelles ne pouvaient pas résister longtemps".
"C'était une guerre d'usure" et ils avaient beaucoup de blessés", a-t-il ajouté.
Selon l'OSDH, les insurgés continuent de combattre l'armée et le Hezbollah dans des parties de Dabaa, tandis que Boueida al-Charqiyah est le dernier village encore sous leur contrôle.
 La ville de Qousseir était une place forte des insurgés, avec des milliers de combattants et des stocks d'armes, selon l'OSDH.
"Révolution syrienne": les rebelles ont "perdu" la bataille de Qousseir
Syrie/Qoussair Les rebelles ont "perdu" la bataille de Qousseir, ville stratégique du centre-ouest de la Syrie qu'ils contrôlaient depuis plus d'un an, face à une féroce offensive de l'armée et du Hezbollah libanais, a également annoncé mercredi la Commission générale de la révolution syrienne sur sa page Facebook.
"Oui nos frères, c'est un round que nous avons perdu", a écrit la Commission, tout en précisant que des insurgés "continuent de se battre contre les milliers de mercenaires du Libanais", en référence au Hezbollah.
Réaction israélienne
En réaction, la deuxième chaine de télévision israélienne a déclaré que le contrôle de la ville de Qousseir par l’armée prouve le contrôle du (président) Assad sur la majorité des régions syriennes stratégiques et empêchera les rebelles pour des mois de mener des contre-offensives.
Toujours selon la même source israélienne, la chute  de Qousseir a asséné un coup dur aux opérations de trafic d’armes pour les rebelles via le Liban.

almanar.com.lb

AFRIQUE CONTRE L’ARNAQUE. Pétition pour le retrait des Etats africains de la CPI



Créée officiellement le 1er juillet 2002 sous l’impulsion de l’ONU, après la ratification par suffisamment d’Etats du Statut de Rome adopté le 17 juillet 1998, la Cour Pénale Internationale (CPI) est une juridiction internationale permanente et universelle ayant pour objectif louable de réduire l’impunité des individus et non des Etats responsables de génocide, de crime contre l’humanité, de crime de guerre et de crime d’agression, et de promouvoir ainsi par la prévention, la dissuasion et la répression le respect universel des droits de l’homme, notamment par les dirigeants politiques.
Sur les 193 Etats membres de l’ONU, la CPI compte actuellement 122 Etats membres, c’est-à-dire 122 Etats ayant à la fois signé et ratifié le Statut de Rome, et répartis au CPI par groupes d’Etats. Le groupe de loin le plus important est celui des Etats d’Afrique, fort de 34 Etats membres sur les 54 constituant l’Union Africaine, suivi du groupe de 27 Etats d’Amérique Latine et des Caraïbes, du groupe de 25 Etats d’Europe Occidentale et autres Etats occidentaux, du groupe de 18 Etats d’Europe de l’Est, et enfin du groupe de 18 Etats d’Asie et du Pacifique.
Cependant, compte tenu des nobles objectifs affichés de la CPI, il est curieux que les Etats-Unis d’Amérique, qui se veulent le champion mondial de la défense des droits de l’homme aient refusé jusqu’à ce jour de ratifier le Statut de Rome qu’ils ont pourtant accepté de signer, tout comme l’ont fait la Russie et Israël qui n’ont pas la même prétention de démocratie et de donneur de leçons de droits de l’homme. Il n’est pas étonnant que la plupart des pays asiatiques, en particulier arabes, en commençant par la Chine et l’Inde, qui comme la Russie n’ont pas la même prétention évoquée, se soient abstenus jusqu’à ce jour de signer le Statut de Rome, en invoquant essentiellement la raison de la souveraineté de leurs Etats, et son corollaire la non ingérence étrangère politique, humanitaire et surtout occidentale dans leurs affaires intérieures.
Compte tenu des nobles objectifs affichés de la CPI, le plus curieux, c’est que parmi la trentaine de personnes inculpées par la CPI depuis sa création jusqu’à ce jour, dont une petite dizaine sont actuellement détenus à la CPI, il n’y a que des Africains, alors qu’en plus des deux dernières guerres mondiales, les guerres récentes en Irak, en Afghanistan, en Côte d’Ivoire et en Libye confirment l’accusation portée contre l’Europe par Aimée Césaire dans son « Discours sur le colonialisme » et que nous pouvons actualiser en disant que « l’Occident est comptable devant la communauté humaine du plus grand tas de cadavres de l’histoire ».
C’est ce constat de curiosité, d’incompréhension et d’indignation qu’a déjà formulé le 29 juin 2012 Jean Ping, alors président de la Commission de l’Union Africaine, lors du 17è Sommet des chefs d’Etat de l’UA à Malabo, en Guinée Equatoriale en déclarant : « On a l’impression que la Cour Pénale Internationale ne vise que les Africains. Cela signifie-t-il que rien ne se passe par exemple au Pakistan, en Afghanistan, à Gaza, en Tchétchénie ? Ce n’est pas seulement en Afrique qu’il y a des problèmes. Alors pourquoi n’y a-t-il que des Africains qui sont jugés par cette Cour?».
C’est ce même constat qu’à l’unanimité les Chefs d’Etat et de gouvernement africains ont tenu à exprimer le 27 mai 2013 à l’issue du sommet du 50-ème anniversaire de la création de l’Organisation de l’Unité africaine, par la déclaration suivante de leur porte-parole, le Président en exercice de l’Union Africaine et Premier Ministre de l’Ethiopie, Hailemariam Desalegn : «Lors de la création de la CPI, l’objectif était d’éviter toutes sortes d’impunités, mais désormais le processus a dégénéré en une sorte de chasse raciale que nous n’acceptons pas. (…). Je pense donc que la CPI doit bien voir qu’elle ne devrait pas pourchasser (que) des Africains, (…). 99% des inculpés de la CPI sont Africains, cela montre donc que quelque chose est biaisé au sein du système de la CPI et nous contestons cela».
Quant à nous, nous estimons que cette situation présente de la CPI est d’autant plus inacceptable qu’en plus du mépris de la souveraineté des Etats africains à la faveur de l’ingérence politique et humanitaire occidentale dans les affaires intérieures africaines qu’ont déjà refusé les Etats asiatiques, il s’agit là d’une humiliation supplémentaire des Africains à la face du monde, qui réveille en eux le traumatisme de la déportation de leurs ancêtres dans les « camps d’extermination » de l’esclavage tant occidental qu’oriental par des « trafiquants d’être humains», dont des descendants s’érigent de nouveaux de nos jours en bourreaux des Africains.
Au nom de la dignité et du bien-être des Africains qu’ils ont la charge sacrée de cultiver et de défendre, nous demandons donc aux Chefs d’Etat et de gouvernement africains de tenir compte de la position des Etats-Unis d’Amérique, de la Russie, de la Chine, et de l’Inde pour retirer sans tarder leurs Etats de la CPI.
Au nom de l’exigence éthique authentiquement africaine et multimillénaire de la Maât, c’est-à-dire « le Bien, la Vérité, la Justice, l’Harmonie, etc. », pour atteindre le plus tôt possible en Afrique le noble objectif de la CPI concernant l’impunité des crimes de génocide, crimes contre l’humanité, des crimes de guerre et des crimes d’agression tout en préservant la dignité des Africains aux yeux du monde, nous leur demandons également de concrétiser dans les meilleurs délais le projet de la « Cour Pénale Africaine » appuyée par la future « la Force de Réaction Rapide » dans l’attente de la future « Force Africaine en Attente », en complément de la « Cour de Justice Africaine » et de la « Cour Africaine des Droits Humains et des Peuples », qui constitueront ainsi les bases historiques des institutions juridiques des futurs « Etats-Unis d’Afrique ».
Nous vous en remercions.
Fait à Pantin, le 3 juin 2012

Direct – Mali: affrontements entre MNLA et soldats maliens à Anefis (sources militaires)

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11.05

« Nos troupes ont eu des accrochages dans la zone d’Anefis, face à des bandits armés qui ont subi beaucoup de pertes en véhicules et en hommes », a déclaré le porte-parole de l’armée malienne Souleymane Maïga.

Les affrontements ont été confirmés par le MNLA et une source militaire régionale.
Des affrontements ont opposé mercredi des rebelles touareg du Mouvement national de libération de l’Azawad (MNLA) à des soldats maliens dans la région d’Anefis, localité située au sud de Kidal, ville du nord du Mali occupée par le MNLA et que l’armée malienne entend reprendre, a appris l’AFP de sources militaires.

maliactu.net

Genève 2: la rencontre tripartite a débuté

Genève 2: la rencontre tripartite a débuté

Les délégations de l'Onu, de la Russie et des Etats-Unis ont commencé leur rencontre à Genève afin de préparer la deuxième conférence internationale sur le règlement politique de la crise syrienne, annonce mercredi un correspondant de RIA Novosti.
Les représentants de l'Onu et de la Russie ont été les premiers à arriver au Palais des Nations où ils ont tenu une rencontre bilatérale. Une demi-heure plus tard, ils ont été rejoints par les représentants américains.
La partie russe est représentée par le vice-ministre des Affaires étrangères Guennadi Gatilov et l'émissaire spécial du président russe pour le Proche-Orient Mikhaïl Bogdanov. La partie américaine est représentée par la sous-secrétaire d'Etat Wendy Sherman et la conseillère par intérim du secrétaire d'Etat Elizabeth Jones.
L'émissaire spécial de l'Onu et de la Ligue arabe pour la Syrie Lakhdar Brahimi et le Secrétaire général adjoint aux affaires politiques de l'ONU Jeffrey Feltman prennent également part à la rencontre de Genève.
Auparavant, une source diplomatique russe a annoncé à RIA Novosti que les parties devraient discuter du format et de la liste des participants de la conférence.
Moscou insiste sur la nécessité d'inviter des représentants de l'Iran, de l'Arabie Saoudite et de l'Egypte, alors que les pays occidentaux estiment la participation iranienne comme indésirable. En outre, les parties devront décider qui représentera les parties impliquées dans le conflit syrien.

fr.rian.ru

DEVISES/L'euro baisse face au dollar dans un marché nerveux

Londres (awp/afp) - L'euro baissait face au dollar mercredi, dans un marché nerveux avant une salve d'indicateurs économiques et à la veille de la réunion de la Banque centrale européenne (BCE).
Vers 9H00 GMT (11H00 HEC), l'euro valait 1,3066 dollar contre 1,3079 dollar mardi vers 21H00 GMT.
La monnaie unique européenne baissait également face à la devise nippone à 130,53 yens contre 130,79 yens mardi soir.
Le dollar reculait aussi face à la monnaie japonaise à 99,91 yens contre 99,98 yens mardi soir.
Après être resté quasiment stable mardi, l'euro baissait légèrement face au dollar mercredi, à la veille de la décision de la BCE sur son taux directeur et sur ses mesures d'aide, à l'issue de la réunion de juin de son Comité de politique monétaire.
"Il y a beaucoup d'indicateurs de croissance qui seront publiés (mercredi), ce qui devrait aider à contextualiser la décision de la BCE", jugeait Anita Paluch, chez Gekko Markets.
Sont en effet attendus la deuxième estimation du PIB de la zone euro au premier trimestre et le commerce de détail chez les Dix-Sept en avril.
Comme le soulignaient les analystes de Rabobank, "le commerce de détail pour avril devrait donner un premier aperçu de la consommation au deuxième trimestre", un indice important pour juger de l'évolution économique d'une zone euro enfoncée dans la récession.
Lundi, Mario Draghi avait d'ailleurs déclaré à Shanghaï s'attendre à une "amélioration graduelle" de la situation financière de la zone euro avant la fin de l'année.
En quête de solutions pour soutenir la croissance, la BCE a réduit début mai son principal taux directeur, baromètre du crédit en zone euro, d'un quart de point à 0,50%, un niveau jamais atteint jusque-là.
La nervosité du marché mercredi provenait également des incertitudes autour de la longévité de la politique monétaire très accommodante de la Réserve fédérale américaine (Fed).
"La Fed domine toujours (le marché) et il est peu probable que quiconque (parmi les opérateurs) veuille adopter une position ferme juste avant les chiffres de l'emploi aux Etats-Unis vendredi", prévenait Anita Paluch.
"Étant donné l'importance de l'emploi dans la détermination de la politique monétaire de la Fed, les chiffres ADP de l'emploi seront attentivement suivis (mercredi), car susceptibles de fournir un indice sur ceux de vendredi", abondaient les analystes de Rabobank.
La société de services informatiques ADP doit délivrer, plus tard mercredi, ses chiffres de l'emploi dans le secteur privé non agricole aux États-Unis pour mai, avant la publication vendredi du très attendu rapport mensuel sur l'emploi et le chômage dans le pays.
Des bons chiffres pourraient amener la Fed à resserrer plus rapidement que prévu sa politique monétaire très expansionniste, qui consiste à injecter 85 milliards de dollars par mois dans le système financier américain.
Fin mai, le président de la Fed, Ben Bernanke, avait mis en garde contre les risques d'un resserrement prématuré de la politique monétaire tout en affirmant que le rythme des achats d'actifs pourrait être ralenti "dans les prochains mois".
Mais mardi, une membre votante du comité de politique monétaire de la Fed, Esther George, patronne de l'antenne de Kansas City (Missouri, centre), s'est déclarée favorable à un "ralentissement" du rythme des rachats d'actifs effectués chaque mois pour soutenir l'économie.
Vers 9H00 GMT, la livre britannique montait face à l'euro à 85,05 pence pour un euro, et face au dollar à 1,5362 dollar.
La devise helvétique baissait face à l'euro à 1,2392 franc suisse pour un euro, et reculait également face au billet vert à 0,9488 franc pour un dollar.
L'once d'or valait 1399,40 dollars contre 1399,50 mardi soir.
        Cours de mercredi   Cours de mardi

           09H00 GMT          21H00 GMT



EUR/USD    1,3066              1,3079



EUR/JPY    130,53              130,79



EUR/CHF    1,2392              1,2382



EUR/GBP    0,8505              0,8538



USD/JPY     99,91              99,98



USD/CHF    0,9488              0,9468



GBP/USD    1,5362              1,5312

al


(AWP /

Zone euro: recul du PIB de 0,2% confirmé au 1er trimestre (Eurostat)

Bruxelles (awp/afp) - L'activité en zone euro s'est contractée de 0,2% au premier trimestre 2013, après un repli de 0,6% au trimestre précédent, a confirmé mercredi l'office européen de statistiques Eurostat dans une deuxième estimation.
Les 17 pays de l'Union monétaire sont donc restés en récession en début d'année, après y être entrés au troisième trimestre 2012.
Parmi les États membres de la zone euro pour lesquels les données sont disponibles, les baisses les plus marquées du PIB ont été observées à Chypre (-1,3%) et en Estonie (-1,0%).
Eurostat indique que la consommation des ménages a augmenté de 0,1%, après avoir reculé de -0,6% au trimestre précédent. Mais les investissements ont chuté de 1,6%. Les exportations ont également baissé de 0,8% et les importations de 1,1%.
Ce sont donc les investissements qui ont le plus pesé sur la croissance, tandis que la consommation des ménages et les variations de stocks étaient relativement neutres.
Pour l'ensemble de l'Union européenne, le PIB a reculé de 0,1% par rapport au trimestre précédent, a confirmé Eurostat.
En comparaison avec le même trimestre de 2012, le PIB a enregistré une baisse de 1,1% dans la zone euro et de 0,7% dans l'UE.
Pendant ce temps, les Etats-Unis ont vu leur PIB augmenter de 0,6% au premier trimestre 2013, après une légère progression de 0,1% au quatrième trimestre 2012.
rp


(AWP / 0

L'armée promet d'écraser les rebelles partout en Syrie

DAMAS - L'armée syrienne a promis mercredi d'écraser les rebelles à travers le pays, quelques heures après la capture du fief insurgé de Qousseir par ses forces épaulées des combattants du Hezbollah chiite libanais.

Après les exploits successifs dans sa guerre contre le terrorisme organisé, nos forces armées affirment qu'elles n'hésiteront pas à écraser les hommes armés, où qu'ils soient et dans chaque recoin du territoire syrien, a-t-elle affirmé dans un communiqué.

Nos forces armées ont pu à l'aube rétablir la sécurité à Qousseir et la nettoyer des terroristes (les rebelles, ndlr) après une série d'opérations délicates menées dans cette ville et dans les localités alentour, ajoute le texte.

L'armée a parlé d'une victoire réalisée par nos héros. C'est un message clair à tous ceux qui participent à l'agression contre la Syrie, à leur tête l'ennemi sioniste (Israël) et ses agents dans la région et sur le terrain.

Les forces armées sont prêtes à faire face à toute agression contre notre patrie. Notre bataille contre le terrorisme se poursuit pour ramener la sécurité et la stabilité sur chaque parcelle de notre territoire, ajoute le texte, publié par l'agence officielle Sana.


(©AFP

Syrie: l'armée contrôle la totalité du bastion rebelle de Qousseir

DAMAS - L'armée contrôle la totalité de la ville de Qousseir, bastion des rebelles depuis plus d'un an, ont annoncé mercredi les médias officiels syriens et la chaîne du Hezbollah libanais qui combat en Syrie aux côtés des forces du régime.

Au bout d'une offensive de plus de deux semaines, l'armée a rétabli la sécurité dans la totalité de la ville de Qousseir, a indiqué l'agence officielle syrienne Sana.

Notre valeureuse armée a mené des opérations éclair au bout desquelles elle est parvenue à rétablir la sécurité dans la ville de Qousseir, après avoir tué un grand nombre de terroristes, ajoute Sana faisant référence aux combattants de la rébellion.

Selon l'agence, l'armée a détruit les repaires des rebelles avec ce qu'ils contiennent comme armes et munitions.

Sana a précisé que les troupes du régime se sont emparés des tunnels où se cachaient les rebelles qui, d'après l'agence, se sont rendus en grand nombre.

L'armée a également désamorcé des dizaines de bombes posées par les terroristes dans les maisons et les rues pour entraver l'avancée de l'armée, selon Sana.

Les troupes du régime continuent de ratisser la ville, précise-t-elle.

La ville de Qousseir a été totalement désertée par les hommes armés (rebelles) face à l'avancée de l'armée, a indiqué par ailleurs la chaîne Al Manar, organe du Hezbollah qui a un correspondant sur place et qui montré des images de destruction dans la ville.

La chaîne a qualifié la prise de la ville de grand exploit.

Selon les militants, le puissant parti armé libanais, allié indéfectible du régime de Bachar al-Assad, a été la fer de lance de cette offensive contre la ville rebelle et y a perdu des dizaines de combattants.

D'après Al Manar, les rebelles se sont enfuis en direction de Dabaa et de Boueida al-Charqiya, deux villages situés au nord de la ville de Qousseir.

Le président de l'Observatoire syrien des droits de l'Homme (OSDH), Rami Abdel Rahmane, a indiqué que face à la puissance de feu des troupes du régime et aux combattants du Hezbollah habitués à la guérilla urbaine (face à Israël), les rebelles ne pouvaient pas résister longtemps.

C'était une guerre d'usure et ils avaient beaucoup de blessés, a-t-il ajouté.

Selon l'OSDH, les insurgés continuent de combattre l'armée et le Hezbollah dans des parties de Dabaa, tandis que Boueida al-Charqiyah est le dernier village encore sous leur contrôle.

La ville de Qousseir, proche de la frontière libanaise, est devenue emblématique tant pour le régime que pour les rebelles.

La région de Qousseir est stratégique pour le régime car elle relie la capitale Damas au littoral.

La ville était également une place forte des insurgés, avec des milliers de combattants et des stocks d'armes, selon l'OSDH.

Le 29 mai, le Conseil des droits de l'Homme de l'ONU a condamné l'intervention de combattants étrangers aux côtés des forces syriennes et demandé une enquête de l'ONU. De leur côté, les Etats-Unis exigent que le Hezbollah se retire immédiatement du conflit, en particulier sur le front de Qousseir.


(©AFP

Fuite collective des rebelles de Qousseir, l’armée syrienne sécurise la ville.L'armée contrôle la totalité de la ville de Qousseir


L'armée syrienne controle la totalité de la ville de QousseirL'armée contrôle la totalité de la ville de Qousseir, bastion des rebelles depuis plus d'un an, c’est ce qu’a annoncé mercredi matin le correspondant de notre chaine AlManar.
Youssef Chouayto a précisé que l’armée syrienne a mené une attaque surprise vers 3H00 du matin sur la ville, provoquant un effondrement dans les rangs des rebelles.
Notre correspondant a affirmé que l'armée continue de ratisser la ville afin de la sécuriser".
AlManar a diffusé les premières images de la ville après la fuite collective des rebelles vers les villages de Dabaa et Boueida al-Charqiyah.
Les images ont montré les bulldozers de l’armée syrienne en train de sécuriser les quartiers de la ville désertés par les miliciens.
Syrie/la fameuse horloge au centre de QousseirUn des soldats en train d’hisser un drapeau syrien portant la photo du président Assad sur la fameuse horloge au centre de la ville, un lieu symbolique pour les rebelles du Front Nosra qui s’abritaient dans cette région.
Notre chaine a également diffusé les images des missiles pillés par les rebelles de l’aéroport de Dabaa.

SANA: l'armée a tué et arrêté un grand nombre de terroristes
L'armée syrienne controle la totalité de la ville de QousseirDe son côté, l'agence officielle Sana a indiqué qu’au bout d'une offensive de près de trois semaines (19 mai 2013), "l'armée a rétabli la sécurité dans la totalité de la ville de Qousseir".
"Notre valeureuse armée a mené des opérations éclair au bout desquelles elle est parvenue à rétablir la sécurité dans la ville de Qousseir, après avoir tué un grand nombre de terroristes", ajoute Sana.
L'armée a détruit les repaires des rebelles "avec ce qu'ils contiennent comme armes et munitions".
Sana a précisé que les troupes du régime se sont emparés "des tunnels où se cachaient les rebelles qui se sont rendus en grand nombre".
L'armée a également "désamorcé des dizaines de bombes posées par les terroristes dans les maisons et les rues pour entraver l'avancée de l'armée", poursuit Sana.
Pour sa aprt la chaîne officielle Al-Ikhbariya a rapporté que "l'armée arabe syrienne contrôle totalement la région de Qousseir, dans la province de Homs, après avoir tué un grand nombre de terroristes  et capturé d'autres".
L’OSDH reconnait la défaite des rebelles
La ville de Qousseir désertée par les rebellesCôté de l’opposition, Le président de l'Observatoire syrien des droits de l'Homme (OSDH) basé à Londres, Rami Abdel Rahmane, a indiqué que "face à la puissance de feu des troupes du régime et aux combattants du Hezbollah habitués à la guérilla urbaine (face à Israël), les rebelles ne pouvaient pas résister longtemps".
"C'était une guerre d'usure" et ils avaient beaucoup de blessés", a-t-il ajouté.
Selon l'OSDH, les insurgés continuent de combattre l'armée et le Hezbollah dans des parties de Dabaa, tandis que Boueida al-Charqiyah est le dernier village encore sous leur contrôle.
 La ville de Qousseir était une place forte des insurgés, avec des milliers de combattants et des stocks d'armes, selon l'OSDH.
"Révolution syrienne": les rebelles ont "perdu" la bataille de Qousseir
Syrie/Qoussair Les rebelles ont "perdu" la bataille de Qousseir, ville stratégique du centre-ouest de la Syrie qu'ils contrôlaient depuis plus d'un an, face à une féroce offensive de l'armée et du Hezbollah libanais, a également annoncé mercredi la Commission générale de la révolution syrienne sur sa page Facebook.
"Oui nos frères, c'est un round que nous avons perdu", a écrit la Commission, tout en précisant que des insurgés "continuent de se battre contre les milliers de mercenaires du Libanais", en référence au Hezbollah.
Réaction israélienne
En réaction, la deuxième chaine de télévision israélienne a déclaré que le contrôle de la ville de Qousseir par l’armée prouve le contrôle du (président) Assad sur la majorité des régions syriennes stratégiques et empêchera les rebelles pour des mois de mener des contre-offensives.
Toujours selon la même source israélienne, la chute  de Qousseir a asséné un coup dur aux opérations de trafic d’armes pour les rebelles via le Liban.

Burkina Faso Déclaration de biens des personnalités de l’Etat : Echanges nourris entre parlementaires et membres du Conseil constitutionnel

C’est par le Conseil constitutionnel que l’Assemblée nationale a entamé ce mardi 4 juin 2013 à Ouagadougou, ses rencontres avec les institutions de la République et les organisations internationales destinées à traduire sa volonté d’ouverture et de transparence. Et s’il y a une question qui a polarisé les échanges à l’issue de l’exposé sur le Conseil constitutionnel, c’est bien celle relative à la déclaration des biens des personnalités.



Déclaration de biens des personnalités de l’Etat : Echanges nourris entre parlementaires et  membres du Conseil constitutionnel Comment la loi est appliquée concrètement par le Conseil constitutionnel ? Combien de personnalités ont fait leur déclaration de biens ? Pourquoi le caractère confidentiel de la déclaration de biens ? Pourquoi telle personnalité n’est pas citée dans la liste et que telle autre est concernée ?
Ce sont entre les questions suscitées chez les parlementaires par la communication de Alimata Oui, membre du Conseil constitutionnel, à qui Albert De Millogo, présidente de la haute juridiction, a laissé le soin de présenter aux députés son institution, la composition, l’organisation et son fonctionnement, etc.
Réponses du président du Conseil constitutionnel
Répondant aux préoccupations soulevées, notamment la première, le président du Conseil constitutionnel a dit que son institution faisait de son mieux pour assurer l’application de la loi relative à la déclaration de biens des personnalités. Mais, qu’il existe ou existait un certain nombre de difficultés : inadaptation des formulaires de déclaration de biens, le désintérêt des gens vis-à-vis de la loi.
Si un tour à Kigali pour s’inspirer de l’expérience rwandaise a permis de résoudre le problème des formulaires, des tournées de sensibilisation n’ont pas servi à grand-chose par rapport à l’engouement vis-à-vis de la loi portant déclaration de biens des personnalités si bien qu’aujourd’hui la mesure demeure encore méconnue par beaucoup de gens, y compris ceux sur qui elle est censée être appliquée.
59 maires ont fait la déclaration de leurs biens
Pour ne prendre que le cas des maires, il y a seulement 59 qui ont déjà fait la déclaration de leurs biens sur les 300 maires que compte le pays. Ils sont nombreux les maires qui ignorent encore qu’ils sont concernés.
Mais, pour ce qui est du président de l’Assemblée nationale, du président de l’Autorité supérieur de contrôle d’Etat et des autres membres de l’ASCE qui ne sont pas cités dans la loi ci-mentionnée, ils ont déposé la déclaration de leurs biens, assure Albert Dé Millogo.
S’agissant de certains aspects de loi instituant la déclaration de biens ou de certaines dispositions interdisant aux membres du Conseil constitutionnel d’exercer des activités comme l’enseignement ou l’agriculture, le Pr Millogo a laissé entendre qu’ils étaient mal placés pour y répondre. Et que n’’étant pas des législateurs, ils ne pouvaient que se soumettre aux dispositions de la loi.
Une exigence de l’article 77 de la Constitution
Pour revenir au principe de la déclaration de biens des personnalités publiques, il faut rappeler qu’il est une exigence de l’article 77 de la Constitution.
Ledit article dispose : « A leur entrée en fonction et à la fin de leur exercice, les membres du gouvernement sont tenus de déposer la liste de leurs biens auprès du Conseil constitutionnel. Cette obligation s’étend à tous les présidents des institutions consacrées par la Constitution, ainsi qu’à d’autres personnalités dont la liste est déterminée par la loi ».
Personnalités concernées
La loi, notamment la loi 14-2002/AN du 23 mai 2002 portant détermination de la liste des personnalités soumises à la déclaration de leurs biens, cite en son article 1 les personnalités suivantes :
- Le Médiateur du Faso,
- Le Grand Chancelier des ordres burkinabè,
- Le Président du Conseil supérieur de l’information,
- Le Président de la Commission électorale nationale indépendante,
- Les Chefs de missions diplomatiques et les consuls généraux,
- Les personnalités de rang ministériel,
- Les Gouverneurs de régions,
- Les Présidents des hautes juridictions ;
- Les Présidents d’université et les directeurs généraux des grandes écoles,
- Le Délégué général du Centre national de recherche scientifique et technologique ;
- Les Chefs d’Etat- major des armées ;
- Les Commandants de régions militaires, - Les Présidents des cours d’appel et les procureurs généraux,
- Le Directeur général du Trésor et de la comptabilité publique
- Le Directeur central de l’Intendance militaire,
- Le Président du Comité national de lutte contre la fraude

Précisions sur la confidentialité
L’article 2 de ladite loi précise : « Le dépôt des listes de biens, visé par la présente loi, se fait sous le sceau de la confidence. Les listes sont conservées par le Président du Conseil constitutionnel dans des dossiers confidentiels, ouverts au nom de chacune des personnalités énumérées à l’article 1 de la présente loi ». Et l’article 3 de la même loi ajoute : Les personnalités concernées disposent d’un délai n’excédant pas soixante jours pour s’y conformer.
Par ailleurs, la question de l’indépendance des membres du Conseil constitutionnel par rapport aux personnalités qui les ont nommés a aussi suscité beaucoup d’interrogations chez les parlementaires. Sur la question, la communicatrice, Alimata Oui, pense que c’est une question de personnalité et que tout réside dans la tête de la personne nommée et non dans les textes. Et de citer une personnalité française qui disait que le membre du Conseil constitutionnel avait un devoir d’ingratitude.
Composition du Conseil constitutionnel
En rappel, le Conseil constitutionnel burkinabè, aux termes de l’article 153 de la Constitution révisée en en juin 2012, comprend :
-  Les anciens chefs de l’Etat du Burkina Faso ;
-  Trois magistrats nommés par le Président du Faso sur proposition du ministre de la justice ;
-  Trois personnalités nommées par le Président du Faso dont au moins un juriste ;
-  Trois personnalités nommées par le Président de l’Assemblée nationale dont au moins un juriste ;
-  Trois personnalités nommées par le président du Sénat dont au moins un juriste.


Grégoire B. BAZIE
Ph. Bonaventure PARE
Lefaso.net

Mali: l’armée à la reconquête de Kidal occupée par la rébellion


L’armée malienne a affirmé mardi être partie à la reconquête de Kidal (nord-est du Mali) occupée par la rébellion touareg du Mouvement national de libération de l’Azawad (MNLA), accusée de pratiquer une “épuration raciale” à l’encontre des Noirs de cette ville.
Cette reconquête de Kidal a commencé le jour où un attentat suicide était commis au domicile dans cette ville d’un chef militaire du MNLA connu sous le prénom de Malick, tuant le kamikaze qui s’est fait exploser et blessant une personne qui se trouvait dans la maison, selon des témoins.
“C’est un terroriste qui a été pris en chasse par les hommes du MNLA et qui se dirigeait dans la maison d’un de nos officiers. Il s’est fait exploser à la porte d’entrée”, a affirmé à Ouagadougou Mahamadou Djeri Maïga, vice-président du MNLA.
Au même moment, un “grand nombre” de soldats “lourdement armés” est arrivé à Anefis, localité située à 150 km au nord de Gao, la plus grande ville du nord du Mali, et à 200 km au sud de Kidal, selon un habitant d’Anefis joint par l’AFP.
“Pour le moment, il s’agit d’aller à Anefis en vue de préparer l’entrée à Kidal”, a déclaré à l’AFP le porte-parole de l’armée, Souleymane Maïga.
Il n’a pas souhaité préciser le nombre de soldats engagés, parlant juste de quatre “groupements tactiques interarmes” mobilisés pour y parvenir et “redéployés dans d’autres secteurs stratégiques” afin “de resserrer le dispositif autour de Kidal”.
Le MNLA, qui occupe Kidal depuis le départ des islamistes armés chassés fin janvier par l’intervention militaire française au Mali, refuse, depuis, la présence de l’armée et de l’administration maliennes dans la ville, compromettant la tenue dans tout le pays du premier tour de la présidentielle du 28 juillet.
Des soldats français, dont l’intervention a permis le retour de la rébellion touareg avec laquelle ils collaborent, restent basés à l’aéroport de Kidal.
“Un jeu d‘équilibrisme”
Le porte-parole de l’armée malienne a préféré ne pas faire de commentaire sur un accord préalable de Paris au mouvement de l’armée malienne et sa collaboration éventuelle avec les soldats français à Kidal.
“C’est un jeu d‘équilibrisme (...) et cela se gère à un niveau politique. Mais ce qui est sûr, c’est que nous sommes sur notre territoire et nous ferons la reconquête au fur et à mesure de nos capacités”, a-t-il affirmé.
Le porte-parole de l‘état-major de l’armée française, le colonel Thierry Burkhard, a déclaré à Paris n’avoir “aucune information” sur des mouvements de troupes maliennes vers Kidal.
“On n’a pas un Français derrière toutes les opérations de l’armée malienne. Il n’y a pas d’automaticité”, que ce soit dans la connaissance des opérations maliennes ou dans le soutien de ces opérations par des soldats français, a-t-il cependant ajouté.
L’expulsion le week-end dernier vers Gao par le MNLA de dizaines de membres des communautés noires présentes à Kidal, berceau des Touareg situé à 1.500 km au nord-est de Bamako, a provoqué la colère du régime malien de transition qui a dénoncé une “épuration raciale”.
“Nous avons assisté ces trois derniers jours à une chasse aux Noirs à Kidal. Il s’agit clairement d’actions contre les Noirs”, a affirmé lundi le ministre malien des Affaires étrangères, Tièman Coulibaly, dans un entretien accordé à l’AFP à Paris. Il a évalué à “une bonne centaine” le nombre de personnes arrêtées par le MNLA, dont “certaines ont été emprisonnées, d’autres relâchées”.
“L’armée va marcher sur Kidal” où “ce qui s’est passé risque d’accélérer l’agenda”, a-t-il ajouté.
Le MNLA a démenti toute “chasse aux Noirs”, assurant rechercher des éléments “infiltrés” envoyés par les autorités maliennes à Kidal. Selon le MNLA, plusieurs dizaines de personnes, dont un officier malien, ont été arrêtées par ses hommes à Kidal.
Ces arrestations ciblées et la reconquête prévue de Kidal risquent de compromettre les négociations qui se déroulent à Ouagadougou sous l‘égide de la médiation burkinabè en vue de trouver un accord entre la rébellion touareg et le régime de Bamako pour l’organisation de la présidentielle à Kidal.
“Si nous sommes attaqués (à Kidal), ce sera la fin des négociations et nous irons jusqu’au bout du combat”, a déclaré à l’AFP le vice-président du MNLA.
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