18 juillet, 2011

Russie: Les autorités disent avoir déjoué un attentat d'envergure à Moscou

Les autorités russes ont annoncé ce lundi l'arrestation de quatre personnes originaires du Nord-Caucase qui préparaient un «attentat de grande envergure» dans la capitale Moscou ou dans les environs.

«Il y a quelques jours (...), un important attentat terroriste a été déjoué. Il était en préparation dans la région de Moscou», a déclaré le directeur des services de sécurité fédéraux, Alexandre Bortnikov, au président Dmitri Medvedev.

Des infrastructures de transports probablement visés

Les suspects comptaient prendre pour cible «des installations bondées et les infrastructures des transports» et les agents des services de sécurité ont saisi des bombes artisanales, d'autres armes et une carte assortie d'un plan de l'attentat à commettre, a dit Alexandre Bortnikov.

Les autorités russes annoncent régulièrement avoir déjoué des attentats que comptaient commettre des extrémistes au Nord-Caucase, mais l'annonce de l'échec d'attentats de grande envergure visant la région de Moscou est plus rare.

Le chef des insurgés tchétchènes, Dokou Oumarov, a revendiqué un attentat suicide qui a fait 37 morts en janvier à l'aéroport de Domodedovo, à Moscou, ainsi que le double attentat à la bombe qui a fait 40 morts en mars 2010 dans le métro de la capitale.

Reuters

Le navire français de la flottille a mis le cap sur Gaza

Le navire français de la flottille pour Gaza a réussi dimanche à appareiller de Grèce et fait route vers le territoire palestinien, a-t-on appris ce lundi auprès des organisateurs à Paris.

Le Dignité-Al Karama espère arriver au large de Gaza dans les prochaines 24 heures, a précisé un porte-parole.

Les neuf autre bateaux qui composaient la flottille pour Gaza, avec à leur bord 300 militants venus de 22 pays, n'ont pas été autorisés à quitter la Grèce par les autorités, invoquant la sécurité des militants.

Mais Le Dignité-Al Karama, qui avait été intercepté le 7 juillet par les garde-côtes grecs et conduit dans l'île grecque de Kastelorizo, a pu appareiller dimanche en disant vouloir rejoindre le port égyptien d'Alexandrie.

Pas de contact avec le bateau pour le moment

Il cherche en réalité à atteindre son objectif initial avec 17 personnes à bord. Le navire n'était pas joignable par téléphone de Paris lundi en fin de matinée.

«La présence en mer du Dignité Al-Karama constitue un revers pour le gouvernement israélien qui, par la force ou les pressions, cherche à perpétuer un blocus illégal et criminel et à faire taire les mouvements des sociétés civiles du monde entier», disent les organisateurs dans un communiqué.

Le ministère français des Affaires étrangères a rappelé lundi avoir déconseillé à ses ressortissants de participer à une nouvelle flotille en raison des risques sécuritaires.

«Ces initiatives ne peuvent que renforcer les tensions dans le contexte actuel. L'aide humanitaire à destination de Gaza doit transiter par voie terrestre. Il s'agit du moyen le plus efficace et le plus responsable de venir en aide à la population civile de Gaza», a déclaré son porte-parole, François Valero, lors d'un point de presse.

Flottille de bateaux

L'opération de la flottille pour Gaza se heurte à la détermination des autorités grecques, qui ont intercepté plusieurs navires et bloqué les autres à quai.

Les autorités israéliennes ont averti qu'elles ne laisseraient passer aucun bateau et que Tsahal a mis au point de nouvelles méthodes pour éviter de renouveler le drame de mai 2010. Ses fusiliers-marins avaient alors abordé une flottille analogue de six bateaux parrainée par une ONG turque, faisant neuf morts parmi les militants turcs.

Le gouvernement grec a tenté de désamorcer la colère des militants en proposant de livrer leur aide à Gaza en coopération avec les Nations unies. Mais les militants pro-palestiniens ont rejeté cette offre en soulignant que le but de leur mission n'était pas seulement d'aider les Palestiniens mais de briser le blocus de Gaza.

Reuters

Libye: Les rebelles revendiquent un succès à Brega, dans l'Est

Les rebelles libyens affirment ce lundi avoir repris le contrôle des abords du port pétrolier de Brega, dans l'est du pays, après un combat prolongé avec les forces de Mouammar Kadhafi. Brega est encerclée, a dit le porte-parole des rebelles, Chamsiddine Abdoulmolah. Mais ses rues sont jonchées de mines, ce qui empêche les combattants de contrôler totalement le secteur.

«Le bataillon principal (des forces kadhafistes) s'est retiré à Ras Lanouf», à l'ouest de Brega, a dit Abdoulmolah.

«Les principales installations pétrolières sont toujours minées et le reste des forces de Kadhafi sont toujours sur place. Il sera difficile de nettoyer les lieux sans endommager les installations elles-mêmes», a-t-il ajouté.

Les rebelles se dirigent désormais vers Bicher et Oukaïlah, sur la route de Ras Lanouf, a affirmé le porte-parole qui s'attend à des combats dans cette zone dans la journée ou mardi.

Nouveaux combats en préparation

Le gouvernement de Tripoli n'a pas fait état de combats dans la ville et il était impossible de vérifier de façon indépendante les affirmations des rebelles.

La prise de Brega, site pétrolier stratégique à 750 km à l'est de la capitale Tripoli, représenterait la plus grande avancée des rebelles dans la campagne orientale depuis plusieurs semaines.

Elle pourrait poser les jalons d'une progression vers l'ouest après des mois d'enlisement sur le front Est, et leur fournirait un débouché pour écouler la production des champs pétrolifères sous leur contrôle, quand celle-ci reprendra.

Brega a changé de mains plusieurs fois depuis le début de la guerre mais les rebelles affirment cette fois qu'il s'agit d'un tournant.

Les frappes aériennes de l'Otan, qui ont visé les véhicules et les lance-roquettes de l'armée régulière près de Brega, ont contribué à la victoire présumée des rebelles dans cette zone.

Nouvelles critiques de Moscou

Sur le front occidental, dans les monts du Djebel Nefoussa au sud-ouest de Tripoli, des échanges intenses de tirs d'artillerie ont eu lieu dimanche dans le village d'Al Kaoualich, a dit à Reuters un insurgé en charge d'un point de contrôle sur place.

Les rebelles ont fait des progrès dans cette région ces derniers temps malgré la résistance des troupes kadhafistes.

La lenteur de l'avancée des insurgés a suscité des tensions au sein de l'Otan, certains pays membres militant pour une sortie négociée d'un conflit qui ne devait durer que quelques semaines.

La révolte libyenne est née il y a cinq mois et les premières frappes aériennes de la coalition remontent au 31 mars.

Reconnaissance internationale des rebelles

Les pays de l'Otan et les puissances arabes membres du groupe de contact sur la Libye ont reconnu vendredi le Conseil national de transition (CNT) mis en place par les insurgés comme seule instance représentative du peuple libyen.

Une vingtaine de pays, dont la France, la Grande-Bretagne et l'Italie, considéraient déjà le CNT comme unique représentant du peuple libyen.

La Russie a estimé lundi que cette reconnaissance diplomatique équivalait à prendre parti dans le conflit.

«Ceux qui annoncent (la reconnaissance du CNT) se mettent du côté d'une force politique dans la guerre civile», a déclaré le ministre russe des Affaires étrangères, Sergueï Lavrov, à la presse.

Reuters

Libye: un échec cuisant pour l'Otan

Quand les Américains ne veulent pas ou ne peuvent pas, l'Otan est impuissant. La France et le Royaume-Uni n'ont pas les moyens militaires de leurs ambitions politiques. Ces deux pays vont devoir en tirer les conclusions: se donner d'autres moyens ou disparaitre sur le plan géopolitique.
- Des soldats libyens fidèles à Khadafi / Ahmed Jadallah / Reuters -
L'AUTEU

LES AUGURES AVAIENT PRÉVU un peu vite la chute rapide du colonel Kadhafi. Mais il semble bien que les Dieux militaires aient été avec lui. Barack Obama a transmis, le 14 juillet, au président russe Dimitri Medvedev le relais pour jouer le rôle principal dans les négociations avec Mouammar Kadhafi, sous réserve que la solution adoptée favorise l’avènement d’un régime transitoire. Les deux dirigeants sont convaincus que la guerre est terminée en Libye. Le président américain a ainsi accepté la suggestion russe, contre l’avis des chefs de l’Otan qui avaient rencontré les dirigeants russes à Sotchi. Une réunion durant laquelle Moscou et l’Otan avaient affiché leurs divergences. Mais si les Américains ne veulent pas ou ne peuvent pas, l'Otan est réduit à l'impuissance, une dure leçon quand la volonté politique, notamment française et anglaise, n'a pas les moyens militaires de ses ambitions.

Des résultats militaires mitigés

Washington s’est en fait inspiré d’une proposition libyenne relayée le 4 avril par Georges Papandréou, quelques jours seulement après le lancement de l’opération aérienne par l’Otan visant à aider les rebelles. Le Premier ministre grec avait alors accepté de jouer le rôle de médiateur entre l’occident et la Libye. Mais les chefs de l’Otan, Nicolas Sarkozy et le Premier ministre anglais David Cameron avaient alors marqué leur refus d’un dialogue tant ils étaient certains de pouvoir renverser le colonel Kadhafi par les armes. Il a fallu depuis déchanter.

Des rapports font état aujourd'hui de l’arrêt total des frappes aériennes de l’Otan contre les cibles gouvernementales libyennes. Les militaires sont parvenus à la conclusion que 15.000 missions de vol et 6.000 bombardements n’ont pas eu raison du colonel Kadhafi et quelques unes de plus ne changeront plus rien. Mouammar Khadafi a réussi à résister à cette offensive sans tirer un seul missile et sans faire appel au terrorisme de ses cellules dormantes en Europe. Il avait seulement misé sur l’essoufflement et l’inadéquation des seules frappes aériennes pour venir à bout de ses troupes. La campagne avait été planifiée pour une durée de 90 jours mais, après quatre mois, peu de signes montrent que le régime de Kadhafi est en voie de s'effondrer.

Le secrétaire britannique à la défense, Liam Fox, a avoué le 13 juillet être incapable de donner une date pour la fin des hostilités, en ajoutant que les forces navales et aériennes n’avaient pas les moyens de continuer les opérations: «Nous avons prévu des opérations comme celles que nous menons actuellement, mais personne ne peut prédire combien de temps cette intervention complexe prendra». Il a admis que la fréquence des frappes aériennes effectuées par les Tornado et Typhons de la RAF, aidés par les hélicoptères Apache, «avaient augmenté la pression à la fois sur le personnel et sur le matériel». L’Otan avait reconnu à demi-mot dès le mois de juin manquer d’avions de guerre pour faire respecter la zone d’exclusion aérienne au dessus de l’espace libyen. Elle avait épuisé son stock de missiles et de bombes tandis que les pièces de rechange manquaient. Le secrétaire britannique a confirmé que les industries militaires européennes n’étaient pas en mesure de garantir les efforts de guerre au-delà d’un mois.

Désengagement italien et échec du parachutage français d'armes

Illustration de l'impasse militaire et maintenant politique et diplomatique, les Italiens ont lâché leurs alliés. Ils s’étaient déjà ralliés aux frappes de l’Otan sous la seule condition qu’elles soient limitées à une action humanitaire et à la seule mise à disposition de bases militaires alliées sur son territoire. Mais les contraintes budgétaires et les pressions internes les poussent aujourd'hui à un retrait progressif du théâtre des opérations. Selon des sources de renseignements, l’Italie a discrètement retiré ses avions Garibaldi-551 pour éviter un revers. Le ministre des Affaires étrangères, Franco Frattini, semble vouloir en finir au plus vite. En Italie, le Conseil suprême de la défense a décidé «en accord» avec les alliés qu'il était temps «d'évaluer les actions possibles» dans le conflit libyen. L'Italie respectera tous ses engagements aux côtés des Alliés, mais a décidé de son retrait en raison «d'une disponibilité réduite de ressources financières».

La France aussi, contrariée de ne pas voir les rebelles de Benghazi prendre le dessus sur les forces gouvernementales, a réduit ses moyens militaires en orientant son soutien à des tribus berbères en lutte contre Kadhafi. Pour provoquer un soulèvement contre le dictateur, la France a procédé à un parachutage d'armes «en quantité importante» aux tribus berbères pour «faire la jonction» avec les mouvements d'opposition de la Capitale. Des armes ont été directement parachutées le 30 juin dans le Djebel Nefousa: lance-roquettes, fusils d'assaut, mitrailleuses et surtout missiles antichars Milan.

Mais le calcul a été très mauvais et Paris a pu constater que ces armes étaient utilisées par les rebelles pour piller les villages plutôt que pour combattre les troupes de Kadhafi. C’est pourquoi, le 11 juillet, le ministre de la défense Gérard Longuet a insisté sur la nécessité d’entamer un dialogue entre Kadhafi et les rebelles: «Nous avons arrêté la main qui avait frappé et nous leur demandons de parler entre eux. Il va falloir se mettre maintenant autour d'une table.» En fait, des émissaires de Saif al-Islam, le fils Kadhafi, étaient déjà en négociation avec le président Sarkozy. Tout en axant ses propos sur l’impossibilité des dirigeants libyens de rester au pouvoir, le ministre Longuet n’a exigé ni l’éviction du colonel Kadhafi par la force, ni son expulsion.

Accord russo-américain

Les présidents Obama et Medvedev ont réussi à s’entendre sur les conditions de négociations avec le colonel Kadhafi qui a infligé un fiasco aux troupes européennes, ce qui n'est pas pour déplaire à Moscou. L’Otan avait exigé l’inculpation de la famille Kadhafi devant le Tribunal pénal international mais il est fort probable qu’elle va réduire ses prétentions. L’acceptation de négociations reste le seul moyen de sauver la face. Sous prétexte d’un régime de transition, les rebelles qui n’ont pas réussi à évincer le dictateur se voient contraints de composer avec les loyalistes pour maquiller leur échec.

Le colonel Kadhafi tient à s’installer en position de force à la table des négociations et a enjoint à ses troupes d’accentuer leur pression sur les rebelles à l’ouest du pays. Un grand marchandage a débuté alors que Kadhafi fait mine de confirmer ses exigences: «nous visons la victoire et non le compromis». Il a même accepté de négocier sous réserve que les britanniques et l’Otan soient mis à l’écart. Hillary Clinton a été contrainte d’amender sa position en précisant que la reconnaissance du Conseil national de transition prendrait fin lorsque «un gouvernement représentatif pourra être établi».

Des sources militaires ont démenti le fait que les forces pro-Kadhafi de la région de Bréga soient en difficulté dans une zone sous le contrôle théorique des forces de l’Otan. Les combats entre forces insurgées et troupes gouvernementales se concentrent maintenant autour de ce site pétrolier stratégique sur le golfe de Syrte. Par ailleurs, des troupes gouvernementales ont fait mouvement pour lutter contre une insurrection séparatiste dans les montagnes de Nafusa. Contrairement aux affirmations, les rebelles n’étaient pas aux portes de Tripoli et ont subi une lourde défaite. La décision de Kadhafi a été mal interprétée. Il a donné ordre à ses troupes de ne pas reprendre le bastion de Zintan pour ne pas donner argument à des frappes de l’Otan. En passant à l’offensive, Kadhafi a voulu montrer qu’il gardait la haute main sur le champ de bataille. La guerre en Libye semble presque terminée.

Jacques Benillouche

slate.fr

Libye: la Russie refuse de reconnaître les rebelles comme autorité

MOSCOU — La Russie refuse de reconnaître le Conseil national de transition (CNT), instance dirigeante de la rébellion libyenne, comme autorité de ce pays à l'instar des Etats-Unis, a déclaré lundi le ministre russe des Affaires étrangères Sergueï Lavrov.

"S'il s'agit de reconnaître le CNT comme seul représentant du peuple libyen, nous ne partageons pas cette position", a déclaré M. Lavrov au cours d'un point de presse.

Les Etats-Unis ont reconnu vendredi le CNT comme "l'autorité gouvernementale légitime" de la Libye, à l'instar de l'ensemble du groupe de contact sur la Libye réuni à Istanbul. Moscou avait décliné une invitation à se joindre à la réunion du groupe de contact, estimant que le Conseil de sécurité de l'ONU était la seule instance légitime dans ce conflit.

Pour la Russie, cette reconnaissance équivaut à "prendre le parti d'une partie en conflit dans la guerre civile", a estimé le chef de la diplomatie russe.

"Les partisans de cette décision sont favorables à une politique d'isolement des forces qui représentent Tripoli et nous sommes traditionnellement contre l'isolement", a-t-il ajouté.

"Nous entretenons des contacts avec Tripoli et avec Benghazi pour qu'ils fassent preuve d'une position constructive et se mettent à la table des négociations", a dit le ministre russe.

Le représentant du président russe pour l'Afrique, Mikhaïl Marguelov, avait effectué le 16 juin un voyage à Tripoli au cours duquel il avait rencontré des membres de la direction libyenne, dont le chef du gouvernement Baghdadi Mahmoudi, mais pas Mouammar Kadhafi.

Il s'était précédemment rendu à Benghazi, le fief des rebelles dans l'est de la Libye, dans le cadre d'une tentative de médiation de la Russie.

"S'il s'agit de reconnaître le CNT et d'autres groupes d'opposition (...) en tant que participants aux négociations, le CNT est sans aucun doute une partie des négociations", a souligné M. Lavrov.

La Russie s'est abstenue avec la Chine lors du vote au Conseil de sécurité de la résolution 1973 qui a permis l'intervention internationale en mars, et a vivement dénoncé les conditions de sa mise en oeuvre, tout en appelant au départ de M. Kadhafi.

Le chef de la diplomatie russe a toutefois exclu la possibilité d'accueillir en Russie le dirigeant libyen en cas de démission.

"Nous avons déjà donne notre réponse à cette question à maintes reprises, elle est négative", a-t-il déclaré.

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56% des utilisateurs mobiles dans le monde viennent de la région Asie-Pacifique

Pour beaucoup de ces utilisateurs, le mobile est le premier écran pour accéder à Internet. La région reste une véritable opportunité pour de nombreux acteurs de l'industrie mobile, même si il y a des freins comme des contrastes très important entre les pays très avancés tels que le Japon et la Corée du Sud et d'énormes pays en développement comme la Chine et l'Inde. Dans les marchés émergents en particulier, il y a une deuxième fracture, où la majorité des utilisateurs de mobiles ont de simples mobiles prépayés et un nombre croissant de personnes qui ont des smartphones !

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Les dettes américaines et européennes rendent l'Asie boursière très prudente

(Boursier.com) -- Les comptes à rebours engagés sur les dettes européennes et américaines laissent les marchés asiatiques sur la défensive ce lundi matin... Alors que Tokyo est fermée pour cause de jour férié au Japon, les autres indices de la région sont prudents avec des replis modérés de 0,05% à Shanghai et Hong Kong, et de -0,6% à Séoul, Singapour restant stable proche de la clôture.

Le président américain Barack Obama a continué ce week-end de maintenir la pression sur le parlement américainoù les négociations budgétaires entre républicains et démocrates sont toujours dans l'impasse en vue d'un éventuel relèvement du plafond de la dette des Etats-Unis. Barack Obama continue ainsi d'encourager les parlementaires à parvenir rapidement à un accord, alors que le plafond de la dette doit être rehaussé avant le 2 août afin d'éviter un défaut de court terme de la première économie mondiale...

Sur les devises, l'euro fléchit à 1,4075 dollar entre banques en vue de la réunion d'urgence sur le dossier grec jeudi qui s'annonce à très haut risque, tandis que les négociations se poursuivent en coulisse pour tenter de trouver une issue qui éviterait un éclatement de la zone euro. Le yen remonte quant à lui sur les 79 unités face au dollar entre banques ce lundi.

C.L. - ©2011 www.boursier.com

Défense: Londres oppose un refus définitif à un QG permanent européen

BRUXELLES - Le ministre britannique des Affaires étrangères William Hague a opposé lundi le refus définitif de son pays à un concept de quartier général permanent de l'Union européenne, soutenu en particulier depuis des années par la France.

Il est très clair que le Royaume-Uni ne donnera son accord à un QG permanent de l'UE ni maintenant, ni à l'avenir, a-t-il déclaré à l'issue d'une réunion avec ses collègues de l'UE à Bruxelles, qualifiant cette question de ligne rouge pour son pays.

La raison de ce refus est qu'un tel QG ferait double emploi avec les structures de l'Otan et que ce serait une solution très coûteuse, a-t-il affirmé.

La création d'un QG bruxellois permanent de l'UE est l'une des deux options qu'a proposées lundi dans un rapport aux ministres la Haute représentante européenne pour les affaires de sécurité et de défense, Catherine Ashton, l'autre étant une dynamisation des structures existantes.

Le Royaume-Uni le bloque (le QG permanent ndlr) aujourd'hui comme dans le futur, a-t-il répété, en soulignant que ce genre de décision relevait de l'unanimité.

La délégation britannique veillera à ce que l'idée même d'un QG soit effacée du rapport Ashton, sous peine de voir le rapport non adopté, a-t-il insisté.

Telle est la position du gouvernement britannique, a-t-il souligné, en estimant en revanche vraiment nécessaire une amélioration des capacités militaires en Europe.

Il a présenté à cette fin aux autres ministres ce qu'il a appelé des solutions de rechange: un renforcement de la coopération entre les quartiers généraux nationaux et une amélioration de la planification de la politique de sécurité et de défense communes.

Il n'y a aucune barrière institutionnelle qui empêche l'UE d'en faire plus dans les Balkans et en Libye, a-t-il insisté.

Le chef de la diplomatie française Alain Juppé a informé de son côté la presse que, devant l'attitude britannique, il avait pour sa part indiqué que nous préférions ne pas avoir de (texte de) conclusions (de l'UE sur ce point) si dans les conclusions on ne poursuivait pas la réflexion sur la base des propositions de ce rapport.

Toutefois, a-t-il ajouté, on continue la réflexion sur un large spectre d'options possibles, créer un quartier général, mais aussi améliorer les dispositifs existants, en relevant que d'ailleurs le rapport de Mme Ashton envisage les deux hypothèses.


(©AFP /

Le gouvernement égyptien remanié présenté lundi après-midi

LE CAIRE (© 2011 AFP) - Le gouvernement égyptien profondément remanié doit être présenté lundi après-midi, avec de nouveaux venus, en particulier aux Finances et aux Affaires étrangères, a-t-on appris de sources gouvernementales.
Le gouvernement égyptien remanié présenté lundi après-midi

© AFP/Archives ASHRAF SHAZLY. Le Premier ministre égyptien Essam Charaf à Khartoum, le 28 juin 2011

Les nouveaux ministres prêteront serment devant le marchal Hussein Tantaoui, le chef du Conseil suprême des forces armées (CSFA), l'instance qui dirige l'Egypte depuis la chute le 11 février du président Hosni Moubarak.

Cette refonte du gouvernement dirigé par le Premier ministre Essam Charaf vise à répondre au mécontentement populaire devant à la lenteur des réformes et le fait que des personnalités proches de l'ancien régime soient encore à de hautes fonctions.

Quatorze portefeuilles vont changer de titulaire, tandis que treize ministres sortants devraient rester en place, selon la presse gouvernementale qui publie des listes susceptibles de changer en dernière minute.

Parmi les nouveaux venus dont la nomination a déjà été annoncée, le diplomate Mohammed Kamel Amr remplace un autre diplomate de carrière, Mohammed Al-Orabi, qui avait démissionné samedi de son poste de ministre des Affaires étrangères.

M. Charaf s'est aussi déjà choisi deux adjoints à la tête du gouvernement, un économiste expérimenté, Hazem Beblawi, et Ali al-Silmi, un membre influent du Wafd, un parti libéral dans l'opposition du temps du président Moubarak.

M. Beblawi cumulera ses fonctions avec celles de ministre des Finances, un poste détenu par Samir Radwane.

Ce remaniement se fait sous la pression des manifestants qui occupent depuis une dizaine de jours l'emblématique place Tahrir au Caire, haut lieu du soulèvement contre M. Moubarak en janvier-février.

M. Moubarak, dont le procès doit s'ouvrir le 3 août, est actuellement hospitalisé à Charm el-Cheikh, sur la mer Rouge. Son avocat a assuré dimanche qu'il était tombé dans le coma, mais cette informations a été démentie par la direction de l'hôpital et par le ministère de la Santé.

L'Afrique du Sud souhaite un joyeux anniversaire à Nelson Mandela

JOHANNESBURG (© 2011 AFP) -L'Afrique du Sud fête lundi le 93ème anniversaire de Nelson Mandela: les enfants des écoles ont chanté en son honneur tandis que nombre d'hommes politiques et d'anonymes ont multiplié les bonnes actions en hommage à son engagement politique.

L'Afrique du Sud souhaite un joyeux anniversaire à Nelson Mandela

© Mandela Family/AFP Peter Morey. Nelson Mandela entouré par sa famille, à la veille de son 93e anniversaire, le 17 juillet 2011 à Qunu

A l'initiative de sa fondation, le 18 juillet est devenu le "Mandela Day" (Journée Mandela), une journée désormais reconnue par l'ONU comme un appel mondial à consacrer 67 minutes de son temps à aider ses semblables, conformément aux valeurs défendues par l'ancien président sud-africain, que tout le monde appelle affectueusement "Madiba".

Ces 67 minutes représentent les années qu'il a consacrées à son combat pour une démocratie multiraciale.

Dans toutes les écoles d'Afrique du Sud, à précisément 08H05 (06H05 GMT), plus de 12 millions d'enfants ont chanté, avec plus ou moins de bonheur, un "joyeux anniversaire" spécial, africanisé pour l'occasion par un compositeur local.

Radios et télévisions retransmettaient la chanson, que tous les habitants du pays avaient été invités à reprendre en choeur.

"Il doit se reposer, il n'a pas le droit de tomber malade. Il doit vivre longtemps", a dit à l'AFP Kabelo Masemola, 10 ans, qui venait de chanter dans une école de Johannesburg.

Tous les journaux faisaient leur Une sur l'anniversaire du plus célèbre des Sud-Africains, des partis politiques et des entreprises publiant des pages alliant publicité et bons voeux. Le traditionnel jeu des sept erreurs du Times proposait même une photo du grand homme.

"Comme premier président d'une société libre et démocratique en Afrique du Sud, il a posé les bases d'une société véritablement non-raciale, non-sexiste, démocratique et prospère", a souligné le président Jacob Zuma dans son message de voeux, concluant par un retentissant "joyeux anniversaire, Madiba. Nous t'aimons!"

"L'héritage de Mandela incarne la sagesse, la force et la grâce, et pour l'anniversaire de sa naissance, nous saluons l'exemple de sa vie. (...) Au nom du peuple des États-Unis, nous félicitons Nelson Mandela, et honorons sa vision pour un monde meilleur", a renchéri dans un message le président américain Barack Obama.

Dans le cadre d'opérations souvent parrainées par les médias ou des syndicats, les Sud-Africains étaient appelés à nettoyer ou repeindre écoles, orphelinats et hospices, réparer des cabanes délabrées dans les bidonvilles, distribuer des colis aux plus démunis, donner leur sang, etc.

De nombreux hommes politiques de tous bords ont ainsi fait leur bonne action lundi, non sans l'avoir auparavant fait savoir. Certains avaient déjà commencé pendant le week-end.

Le secrétaire général de l'ONU, Ban Ki-moon, a élargi l'opération, appelant tous les citoyens du monde à consacrer également 67 minutes de leur temps à faire le bien.

"Chacun se souvient d'une figure inspiratrice qui a joué un rôle important dans sa vie. Nelson Mandela a joué un rôle de modèle pour d'innombrables personnes dans le monde. (...) La meilleure manière de remercier Nelson Mandela pour son travail, c'est en agissant ensemble pour les autres et inspirer le changement", a-t-il déclaré dans un communiqué.

Président de 1994 à 1999, "Madiba" s'est retiré de la vie politique en 2004. Sa santé étant devenue fragile, il se fait désormais rare. Il devait fêter son anniversaire en famille dans son village de Qunu, dans la province de Cap oriental, au sud du pays.

Le président Jacob Zuma a annoncé lundi qu'il s'y rendrait pour lui souhaiter un joyeux anniversaire, et qu'il lui présenterait les plans d'un nouveau pont devant désenclaver Mvezo, le village des environs où Nelson Mandela est né le 18 juillet 1918.

Drogba et Eto’o nominés au Golden Foot 2011

MONTE-CARLO (© 2011 Afriquinfos) – Le Prix Golden Foot est octroyé chaque année au meilleur joueur de football âgé de plus de 29 ans.
Drogba et Eto’o nominés au Golden Foot 2011

CC BY Steindy. Samuel Eto'o, en 2009

Samuel Eto’o et Didier Drogba sont les africains parmi les 10 candidats qui peuvent remporter le Golden Foot Award de 2011. Le prix est décerné chaque année au meilleur joueur de football âgé de plus de 29 ans.

Un jury, composé de 58 journalistes sportifs du monde entier, s’est chargé de composer la liste définitive des nominés de 2011.

Cette année les nominés sont:

  • David Beckham - Los Angeles Galaxy
  • Gianluigi Buffon - Juventus de Turin
  • Iker Casillas - Real Madrid
  • Didier Drogba - Chelsea
  • Ryan Giggs, - Manchester United
  • Raúl González - Shalke 04
  • Samuel Eto'o - Inter de Milan
  • Javier Zanetti - Inter de Milan
  • Carles Puyol - FC Barcelone
  • Xavi Hernández - FC Barcelone

Maintenant, c’est aux internautes de voter et décider qui remporte le prix. Pour le faire, il suffit de visiter le site officiel du Golden Foot, avant le 7 octobre 2011. Le prix sera remis le 10 octobre 2011 à Monte-Carlo.

Afriquinfos