18 octobre, 2010

Brésil: lutte encore indécise à quinze jours du second tour de la présidentielle

Brésil: lutte encore indécise à quinze jours du second tour de la présidentielle

Brésil: lutte encore indécise à quinze jours du second tour de la présidentielle

Sans l'appui du Parti Vert (PV) de Marina Silva qui a décidé de garder une position "indépendante", les deux candidats à la présidence du Brésil se livrent une lutte indécise à quinze jours du second tour de l'élection.

Dilma Rousseff, 62 ans, la dauphine du président Luiz Inacio Lula da Silva, et le social-démocrate José Serra, 68 ans, ex-gouverneur de Sao Paulo, se disputent les vingt millions de voix de l'ex-candidate écologiste, cruciales pour remporter le scrutin du 31 octobre qui désignera le successeur de Lula, au sommet de sa popularité après huit ans de mandat.

"Dilma", comme l'appellent les Brésiliens, et M. Serra se sont livré un nouveau duel dimanche soir dans le cadre d'un second débat télévisé où la corruption a été le thème central. Exit "Dieu et l'avortement" qui avaient jusque là dominé la campagne du second tour, a souligné lundi l'éditorialiste du quotidien Folha de Sao Paulo, Eliane Cantanhede.

M. Serra a attaqué l'une des ministres de Lula et ex-collaboratrice de Dilma Rousseff accusée de trafic d'influence et contrainte de démissionner avant le premier tour tandis que la dauphine de Lula a dénoncé la gestion de l'Etat de Sao Paulo dont M. Serra était gouverneur jusqu'en mars.

"Les près de 20 millions (de Brésiliens) qui ont voté pour notre proposition ont montré une sensibilité très grande (...) pour les thèmes de l'environnement et du développement durable et je déplore que ces thèmes aient été ignorés", a déclaré lundi la candidate écologiste et évangéliste, Marina Silva, 52 ans.

Mme Rousseff était la grande favorite du premier tour le 3 octobre mais elle a commencé à perdre des voix avec les dénonciations de corruption envers son ex-collaboratrice, Erenice Guerra, mais surtout en raison de l'hémorragie des votes des chrétiens évangéliques et des catholiques.

Une forte campagne sur internet affirmant qu'elle était en faveur de la légalisation de l'avortement dans le plus grand pays catholique du monde, a fait migrer de nombreux électeurs pour la candidature de l'écologiste et ardente chrétienne, membre de l'église pentecôtiste Assemblée de Dieu.

Lundi, les évêques du sud-est du Brésil ont de nouveau affirmé dans une lettre ouverte "rejeter avec véhémence (...) tout type d'avortement" et "encourager (les électeurs) maintenant plus que jamais à donner leur vote au candidat qui respecte les principes éthiques et les critères de la morale catholique".

Cependant, la baisse de Mme Rousseff dans les sondages a réveillé les militants du Parti des Travailleurs (PT, gauche) de Lula et les mouvements sociaux, comme les paysans sans terre, qui se sont mobilisés sur internet et dans les rues sous le slogan "Réveille-toi Brésil!" contre "les forces conservatrices".

Un sondage de l'institut Datafolha diffusé ce week-end a montré que M. Serra stagnait à 41% des intentions de vote. "Il faut savoir maintenant si Dilma continuera à perdre des voix puisqu'elle a reculé de 48% à 47% (des intentions de vote) en une semaine", a souligné Datafolha.

"Dilma remonte dans le sud-est et conserve son avantage dans le nord et le nord-est. Ce ne sont pas de bonnes nouvelles pour Serra et la balance semble incliner en faveur de la candidate" de Lula, a déclaré à l'AFP l'analyste politique David Fleisher.

De fortes pluies ont provoqué des inondations dans la capitale d'Haïti ce week-end, faisant au moins 12 morts, ont annoncé lundi des responsables de l

De fortes pluies ont provoqué des inondations dans la capitale d'Haïti ce week-end, faisant au moins 12 morts, ont annoncé lundi des responsables de la protection civile.

Au moins 10 personnes ont été tuées à Port-au-Prince samedi et dimanche, la plupart lorsque les eaux de rivières en crue ont déferlé sur des maisons construites dans des ravins, a déclaré le chef de la protection civile Marie Alta Jean-Baptiste. Certaines victimes ont péri en tentant de traverser des cours d'eau.

Deux enfants ont été tués à la suite d'une coulée de boue dans un camp abritant des réfugiés du séisme du 12 janvier à Carrefour, à l'ouest de la capitale. D'autres camps de réfugiés du séisme ont été inondés.

Le centre haïtien de météorologie a publié des alertes aux inondations pour le sud du pays valables jusqu'à mardi. AP

Nouri al-Maliki demande l'aide de l'Iran pour la reconstruction de l'Irak

Nouri al-Maliki demande l'aide de l'Iran pour la reconstruction de l'Irak

Le Premier ministre irakien sortant Nouri al-Maliki, en visite en Iran dans le cadre d'une tournée régionale pour rallier des soutiens à sa candidature à la tête d'un nouveau gouvernement en Irak, a demandé l'aide de Téhéran pour la reconstruction de son pays.

Le Premier ministre irakien sortant Nouri al-Maliki, en visite en Iran dans le cadre d'une tournée régionale pour rallier des soutiens à sa candidature à la tête d'un nouveau gouvernement en Irak, a demandé l'aide de Téhéran pour la reconstruction de son pays.

Signe du soutien de l'Iran, le vice-ministre iranien des Affaires étrangères, Raouf Sheibani, a estimé que "dans la situation actuelle (...) le choix de Nouri al-Maliki, qui a une longue expérience dans la direction du pays (...), semble être un des choix appropriés pour l'Irak".

"Nous allons mettre en place un gouvernement au service de tous les Irakiens et progresser dans la reconstruction de notre pays", a déclaré M. Maliki lors d'une rencontre avec le guide suprême iranien, l'ayatollah Ali Khamenei, selon un communiqué de son bureau.

"Nous demandons à l'Iran et à nos voisins de soutenir notre reconstruction et de renforcer la coopération économique et commerciale qui apportera stabilité et sécurité dans la région", a-t-il ajouté.

Pour sa part, le numéro un iranien a pourfendu une nouvelle fois la présence américaine en Irak, selon la télévision d'Etat.

"Que Dieu fasse en sorte que l'Irak soit débarrassé de la malfaisance des Etats-Unis pour que les problèmes de ce pays soient réglés", a déclaré M. Khamenei.

Lors de sa rencontre avec M. Maliki, le président iranien Mahmoud Ahmadinejad a quant à lui émis l'espoir qu'"avec la formation du gouvernement irakien, la période difficile sera terminée pour le peuple, et grâce à la coopération de tous les groupes irakiens (...) les gens atteindront le bien-être et la prospérité", selon le site de la télévision d'Etat.

M. Maliki, accueilli à son arrivée par le ministre des Affaires étrangères Manouchehr Mottaki, a également rencontré le vice-président iranien, Mohammad Reza Rahimi, qui a offert "l'aide de l'Iran pour la reconstruction de l'Irak".

Les deux pays, à majorité chiite, ont renforcé ces dernières années leurs relations économiques et commerciales.

M. Maliki a par ailleurs rencontré le chef radical chiite Moqtada al-Sadr dans la ville sainte de Qom, selon le site internet de la télévision iranienne Al-Alam TV.

M. Maliki, qui s'est déjà rendu en Syrie et en Jordanie, multiplie les tractations pour se faire nommer à la tête du gouvernement, après sept mois d'impasse politique.

L'Irak est sans gouvernement depuis les législatives du 7 mars qui n'ont donné à aucun parti la capacité de former seul le cabinet. Le parti de Maliki dispose de 89 députés sur 325, contre 91 pour son prédécesseur et concurrent Iyad Allawi.

Dimanche, M. Allawi, un chiite modéré soutenu par les sunnites, a accusé l'Iran de "mettre la région sens dessus dessous et de la déstabiliser en déstabilisant l'Irak".

En Irak, "l'Iran essaye de modifier le processus politique en fonction de ses intérêts", a-t-il dénoncé sur la chaîne américaine CNN.

L'ambassadeur d'Iran à Bagdad, Hassan Danaeifar, a rejeté lundi ces accusations "infondées", dans une déclaration à l'agence Fars.

"M. Maliki a été désigné pour former le prochain gouvernement et a jugé nécessaire de mener des consultations avec les pays voisins", a-t-il expliqué.

M. Maliki doit se rendre en Turquie, en Egypte et dans plusieurs pays du Golfe, selon la chaîne de télévision iranienne en arabe al-Alam.

A mi-mandat, Obama lance la version "2.0" de sa présidence

Le président a admis qu'il y avait "un prix à payer" pour ses réformes, et que ce prix était "essentiellement politique".
AFP/SAUL LOEB
Le président a admis qu'il y avait "un prix à payer" pour ses réformes, et que ce prix était "essentiellement politique".

Tout en admettant des erreurs tactiques, le président américain Barack Obama ne regrette aucune de ses réalisations depuis 2008, a-t-il déclaré dans un entretien "bilan" publié ce week-end dans le New York Times Magazine, à quinze jours des élections de mi-mandat qui s'annoncent comme un test pour sa popularité auprès des Américains.

M. Obama a reconnu qu'il n'avait probablement pas suffisamment insisté sur l'aspect relations publiques, une composante essentielle de la politique aux Etats-Unis. "Etant donné le nombre de choses qui nous arrivait, nous nous sommes davantage attelés à gouverner correctement", a indiqué le président, qui a par ailleurs rappelé avoir donné la priorité à des actions rapides et radicales pour éviter "un effondrement financier" et la survenue d'une "grande dépression".

MARKETING ET RELATIONS PUBLIQUES

En plus de cet entretien, le magazine a interrogé plusieurs conseillers du président sur leurs idées pour faire rebondir la présidence de M. Obama alors que l'opposition républicaine semble prête à empocher d'importants gains en sièges lors des élections du 2 novembre. L'administration post-élections, baptisée "Obama 2.0" par les conseillers, fait le vœu de se plier aux règles de Washington de façon à ce que ses efforts pour défendre son image ne soient pas éclipsés par l'opposition républicaine.

"Je pense que tous ceux qui ont occupé ce poste [la présidence des Etats-Unis] doivent se souvenir […] qu'il ne faut pas négliger le marketing, les relations publiques et l'opinion publique", a dit M. Obama. Le président a également assuré au magazine qu'il avait pris une "leçon tactique" en se laissant trop percevoir comme un démocrate de gauche de la vieille école, alors qu'il s'était présenté lors de la campagne présidentielle comme un agent du changement.

"PRIX À PAYER"

Barack Obama, qui a pris ses fonctions au milieu de deux guerres et d'une crise financière, a toutefois jugé le bilan de son administration louable. "J'ai une liste de ce que nous avons promis de faire, et nous avons probablement accompli 70 % des choses dont nous avons parlé pendant la campagne", a-t-il dit. Après avoir mis sur les rails un gigantesque plan de relance de l'économie, l'administration Obama a mis en œuvre une vaste réforme de la couverture santé et une réorganisation du système financier. Le président a admis qu'il y avait "un prix à payer" pour ces réformes, et que ce prix était "essentiellement politique".

Certaines parties de son programme ont effectivement été mises de côté en raison de l'opposition républicaine. Le président s'est toutefois défendu de tout idéalisme : "Je n'ai pas d'excuses à présenter pour avoir placé la barre très haut pour moi-même comme pour le pays, car je crois que nous pouvons atteindre nos buts, a-t-il assuré. Mais […] dans une grande et tumultueuse démocratie comme la nôtre, tout prend du temps. Et notre culture n'est pas fondée sur la patience."

Un car se renverse au Mexique: au moins 18 passagers meurent calcinés

Un car se renverse au Mexique: au moins 18 passagers meurent calcinés

Dix-huit personnes au moins ont péri calcinées dans un autocar qui a pris feu après une collision avec un poids lourd lundi matin au Mexique non loin de la capitale, ont annoncé les autorités locales à l'AFP

Dix-huit personnes au moins ont péri calcinées dans un autocar qui a pris feu après une collision avec un poids lourd lundi matin au Mexique non loin de la capitale, ont annoncé les autorités locales à l'AFP.

"Les 16 passagers sont tous morts, avec le chauffeur du bus et celui du poids lourd", a déclaré à l'AFP un représentant de la Protection civile de l'Etat de Queretaro, proche de Mexico, où s'est produit l'accident.

L'autocar de la compagnie Obmnibus de Mexico venait de la capitale et se rendait dans la région de Zacatecas, à 600 km au nord.

Il est entré en collision avec un poids lourd chargé de sable, et s'est retourné sous le choc, a-t-il précisé.


Gisement de manganèse au Gabon. Le pays a rebondi après la récession de 2009. Gisement de manganèse au Gabon. Le pays a rebondi après la récession de 2009.

Les chiffres publiés par l’institution soulignent le retour à une croissance de 5 % en 2010. Les politiques macroéconomiques saines mises en place par la plupart des États avant la crise n’y sont pas étrangères.

Du nord au sud, blanche ou noire, l’Afrique est repartie. Fini les récessions de l’année 2009 au Gabon, au Botswana ou en Afrique du Sud ! Les chiffres et les commentaires publiés par le Fonds monétaire international (FMI) à Washington, mercredi 6 octobre, sont éloquents : le Maghreb (Mauritanie, Maroc, Algérie, Tunisie et Libye), qui croissait de 2,4 % en 2009, est passé à la vitesse supérieure et devrait progresser de 5 % en 2010 et de 4,6 % en 2011. L’Égypte accélère : 4,7 % en 2009, 5,3 % en 2010 et 5,5 % en 2011.

En Afrique subsaharienne (5 % en 2010 et 5,5 % en 2011), la pluie de chiffres favorables est tout aussi spectaculaire. On y trouve bien sûr des « petites Chine » : les champions pétroliers comme le Congo (10,6 % cette année) ou le Nigeria (7,4 %), mais aussi les nations les plus pauvres comme l’Éthiopie (8,5 % en 2011) ou la Tanzanie (6,7 %). Malgré son instabilité politique chronique, la Côte d’Ivoire affiche un 4 % tout à fait honorable. Les seules économies du continent qui croissent à un rythme « à l’européenne », inférieur à 2 %, sont Madagascar et la Guinée équatoriale.

Remèdes de cheval

Cette santé florissante s’explique d’abord « par les bonnes politiques macroéconomiques mises en place avant la crise et qui ont dégagé des capacités budgétaires pour contrer le ralentissement », a analysé Rupa Duttagupta, du département recherche du FMI. Autrement dit, les processus d’ajustement et les remèdes de cheval appliqués en Afrique par le Fonds et la Banque mondiale n’ont pas eu que des inconvénients. Ils ont contribué à réduire la dette africaine et à faire adopter par les gouvernements des comportements budgétaires plus vertueux qui leur ont permis d’accumuler des réserves bienvenues aujourd’hui.

Si l’Afrique a traversé en un an seulement la crise la plus grave depuis près d’un siècle, si elle s’est relevée aussi vite, c’est que les États ont eu les moyens d’amortir ses effets. La liste dressée par la Banque mondiale des politiques contracycliques pratiquées sur le continent est riche. Le Ghana a lancé un programme de versements de liquidités en faveur des plus défavorisés et des travaux d’utilité publique pour combattre l’insécurité alimentaire. La Tanzanie a contré la chute des cours du coton et du café grâce à un programme de soutien représentant 0,5 % du produit intérieur brut. Le Burkina Faso et le Mali lui ont emboîté le pas. L’Afrique du Sud a augmenté les salaires de la fonction publique et donné la priorité aux budgets de l’éducation, de la protection sociale et de l’habitat.

Des experts optimistes

Tous ces efforts ont été épaulés par les institutions financières internationales, qui ont compensé les promesses non tenues des pays riches. La Banque mondiale, le FMI, la Banque africaine de développement (BAD), la Banque européenne d’investissements (BEI), l’Agence française de développement (AFD), et ses homologues allemande et britannique ont apporté les milliards de dollars qui étaient indispensables pour éviter au continent de s’effondrer sous le coup de la faillite des économies développées. Des milliards de dollars sont aussi venus de Chine, d’Inde et du Brésil, sous forme d’achats colossaux de matières premières (pétrole, fer, coton, cacao, manganèse, cuivre, etc.).

Les experts se disent optimistes. Même si les économies avancées connaîtront pendant deux ou trois ans une croissance languissante, la demande pour les richesses minières et agricoles de l’Afrique ne se démentira pas. Les investisseurs commencent à découvrir, comme l’affirme Obiageli Ezekwesili, vice-présidente de la Banque mondiale pour la région Afrique, que « le continent n’est pas aussi risqué qu’on le croit à Wall Street ».

Reste que la pauvreté a progressé. La Banque mondiale a calculé que la crise a empêché 20 millions d’Africains de sortir du dénuement (moins de 1,25 dollar par jour). La croissance – notamment au profit des plus pauvres – est plus que jamais d’une brûlante actualité.

PAKISTAN - Ben Laden vivrait sous protection, Islamabad dément

PAKISTAN - Ben Laden vivrait sous protection, Islamabad dément

Oussama Ben Laden serait sous la protection de certains agents des services de renseignements pakistanais

Le chef d'Al-Qaeda Oussama Ben Laden et le numéro deux du réseau, Ayman al-Zawahiri, vivent dans le nord-ouest du Pakistan, sous la protection de certains agents des services de renseignements locaux, selon un haut responsable de l'Otan cité lundi par la chaîne CNN.
Le Pakistan a aussitôt "catégoriquement démenti" cette affirmation, par la voix de son ministre de l'Intérieur Rehman Malik.
Le responsable de l'Otan, dont le nom n'est pas cité, affirme également que le chef des talibans afghans, le mollah Omar, s'est déplacé ces derniers mois entre les villes pakistanaises de Quetta (sud-ouest) et Karachi.
Selon lui, le chef saoudien d'Al-Qaeda, recherché par les États-Unis pour avoir commandité les attentats du 11 septembre 2001, vit dans de bonnes conditions dans une des zones tribales frontalières de l'Afghanistan, "sous la protection des habitants et de certains membres des services de renseignements pakistanais".
L'Égyptien Ayman al-Zawahiri se trouve dans la même région, mais pas au même endroit, ajoute ce responsable, qui souligne que "personne (parmi les dirigeants d'Al-Qaeda) ne vit dans une grotte", manière de dire que les deux chefs du réseau vivent dans de bonnes conditions. "Je démens catégoriquement les informations sur la présence d'Oussama Ben Laden, d'Ayman Al-Zawahiri ou même du mollah Omar au Pakistan", a réagi Rehman Malik, interrogé sur le sujet lors d'une conférence de presse à Karachi (sud).

Ben Laden, agent anti-islam

"Nous avons toujours dit que si quelqu'un avait quelque information à nous donner, nous prendrions des mesures. Oussama Ben Laden, (le chef des talibans pakistanais) Hakimullah Mehsud, (le chef rebelle islamiste) Ilyas Kashmiri et tous les autres terroristes sont des agents anti-islam et anti-Pakistan et des mercenaires assassins. Si nous avons des informations, nous agirons contre eux. Oussama Ben Laden n'est pas au Pakistan", a martelé M. Malik.
Plusieurs responsables américains, dont récemment la secrétaire d'État Hillary Clinton, ont eux aussi affirmé ces dernières années qu'Oussama Ben Laden se trouvait dans les zones tribales isolées du nord-ouest pakistanais.
Plusieurs experts d'Al-Qaeda ont estimé qu'il se trouvait au Waziristan du Nord, un de ces districts montagneux considéré comme l'un des principaux refuges des talibans afghans et pakistanais et de leurs alliés d'Al-Qaeda.
Mais aucune preuve n'est venue étayer ces différentes allégations, la trace d'Oussama Ben Laden ayant été perdue après les attaques du 11 septembre 2001.
Plusieurs dizaines de cadres d'Al-Qaeda ont été arrêtés ces dernières années par les forces pakistanaises, mais les États-Unis, qui en ont également tué plusieurs dizaines par des tirs de drones sur les zones tribales, poussent régulièrement Islamabad à en faire plus contre les réseaux islamistes.
Washington reproche notamment au Pakistan de ne pas en faire assez contre certains alliés d'Al-Qaeda, notamment les talibans qui vont mener des attaques contre les forces américaines et de l'Otan dans l'Afghanistan voisin.

Afghanistan: discussions avec l'Iran pour définir le processus de transition

Le Groupe international de contact pour l'Afghanistan s'est réuni lundi à Rome avec pour la première fois la participation de l'Iran, pour mieux définir les conditions de la transition et du transfert du contrôle du pays aux forces de sécurité locales.

La conférence de Rome rassemblait des émissaires de 46 pays et organisations internationales dont le représentant américain pour l'Afghanistan et le Pakistan, Richard Holbrooke, ainsi qu'une dizaine de pays de l'Organisation de la conférence islamique.

Interrogé par l'AFP, l'émissaire iranien, Mohammad Ali Qanezadeh, a qualifié les discussions de Rome de "fructueuses", soulignant que le conflit ne peut être résolu "qu'avec une approche régionale".

"Nous voulons essayer d'atteindre un objectif réaliste, à savoir une stabilité suffisante pour l'Afghanistan et pour y garantir des droits de l'homme essentiels", a déclaré à la presse Michael Steiner, l'émissaire allemand pour la région, qui présidait la réunion de Rome.

M. Steiner a souligné que le processus de transition démarrerait en 2011 et devrait être terminé en 2014 mais l'Afghanistan continuera de recevoir l'aide étrangère même après le retrait des troupes internationales.

Selon lui, il faut accélérer l'entraînement des forces afghanes et atteindre une "stabilité suffisante" sur le terrain afin que le processus de transfert du contrôle du pays aux forces locales devienne "irréversible".

Les participants aux discussions ont apporté leur soutien à des négociations entre le gouvernement de Kaboul et les talibans, selon M. Steiner. "Nous ne pouvons pas résoudre ce conflit militairement. Il faut un processus politique, nous devons soutenir le gouvernement afghan", a-t-il ajouté.

M. Holbrooke a balayé les critiques contre ces pourparlers.

"Il y a de la place en Afghanistan pour tous ceux qui souhaitent la réconciliation", a-t-il dit en appelant les insurgés à déposer les armes.

"Ce n'est pas une défaite. Nous avons toujours dit que nous n'allions pas remporter cette bataille par des moyens militaires", a-t-il ajouté.

La conférence de Rome, organisée avant un sommet de l'OTAN le mois prochain à Lisbonne, examinait le processus de transition alors que sur le terrain, les pertes pour les pays occidentaux atteignent des niveaux records et que les opinions publiques sont lassées de cette guerre.

M. Steiner a souligné que le sommet de Lisbonne sera l'occasion de "donner le coup d'envoi" du processus de transition, tout en précisant que 2014 ne correspondra "pas à un retrait des troupes".

"Nous aurons des troupes en Afghanistan après 2014 mais l'objectif est qu'elles soient là dans une fonction d'entraînement et de soutien" aux troupes locales, a précisé Mark Sedwill, haut représentant civil de l'OTAN en Afghanistan.

Les participants à la réunion de Rome ont souligné l'importance du rôle des pays voisins et notamment de l'Iran, qui partage une longue frontière avec l'Afghanistan.

"Nous reconnaissons que l'Iran a un rôle à jouer dans le règlement pacifique de la situation en Afghanistan", a déclaré M. Holbrooke au nom des Etats-Unis.

"C'est une autre indication des efforts internationaux en cours pour rétablir la paix et la stabilité en Afghanistan (...) il n'y a pas de choc entre les civilisations", a estimé M. Holbrooke.

Pour le représentant italien, Massimo Iannucci, "exclure l'Iran de l'Afghanistan serait la pire erreur" car les pays occidentaux ont "des intérêts communs" avec Téhéran, notamment les problèmes de trafic de drogue et de l'immigration illégale via la frontière irano-afghane.

Douze trafiquants de drogue abattus par d'anciens rebelles touaregs


Les ex-rebelles touaregs veulent combattre Aqmi au Mali. Les ex-rebelles touaregs veulent combattre Aqmi au Mali.

Près de douze personnes ont trouvé la mort dans le nord du Mali, au cours d’affrontements entre des trafiquants drogue armés et d’anciens rebelles touaregs.

Selon des sources maliennes interrogées par l’agence Reuters, une douzaine de trafiquants de drogue ont été tués dans des affrontements jeudi dernier près de Kidal, dans le nord du Mali, a-t-on appris lundi 18 octobre.

Les trafiquants ont été pris pour cible par l’ancien chef rebelle touareg Ibrahim Ag Bahanga et ses hommes, un groupe qui affirme aujourd’hui vouloir coopérer avec le gouvernement malien. L’attaque est intervenue alors que les narcotrafiquants tentaient de faire passer de la cocaïne en provenance du Maroc et à destination de l’Égypte via le Sahara.

Certains d’entre eux ont été arrêtés pendant l’affrontement, selon une autre source gouvernementale malienne.

Participer à la lutte contre Aqmi

L’ancienne rébellion touarègue a déclaré récemment qu’elle n’attendait que le feu vert du gouvernement malien pour agir contre Aqmi. Si les autorités maliennes n’ont officiellement conclu aucun accord avec les Touaregs, l’affrontement contre les passeurs de drogue pourrait être une des actions promises par les anciens rebelles pour « capturer » et combattre des militants islamistes.

Certains anciens combattants touaregs souhaitent d’ailleurs rallier les unités de l’armée qui devraient être mises sur pied pour assurer la sécurité dans le nord du pays. Les Touaregs, communauté nomade d'environ 1,5 million de personnes, sont répartis entre le Niger, le Mali, l'Algérie, la Libye et le Burkina Faso.

Paris et Berlin veulent sanctionner davantage les déficits dans la zone euro

Paris et Berlin veulent sanctionner davantage les déficits dans la zone euro

Angela Merkel et Nicolas Sarkozy se sont entretenus, lundi, à Deauville avant de recevoir le président russe Dmitri Medvedev pour un sommet à trois consacré essentiellement aux questions de sécuritéLa France et l'Allemagne vont faire à Bruxelles une proposition pour renforcer les sanctions contre les pays de l'UE en "déficit excessif", a annoncé, lundi, Nicolas Sarkozy. Cette proposition pour "corriger nos déficits et mieux coordonner nos politiques économiques" prévoit notamment qu'un État "en déficit public excessif qui n'aurait pas pris en six mois les mesures de redressement nécessaire serait sanctionné", a déclaré Nicolas Sarkozy à l'issue d'un entretien à Deauville avec la chancelière allemande Angela Merkel.

Paris et Berlin souhaitent également que le Conseil européen puisse "à la majorité qualifiée prendre des sanctions à titre préventif si un État ne réduit pas suffisamment ses déficits", a-t-il poursuivi. Pour permettre une "mise en place rapide" de ces mesures, la France et l'Allemagne ont décidé de proposer conjointement une révision du traité européen de Lisbonne d'ici 2013, a ajouté le président français. "Nous porterons ensemble, l'Allemagne et la France une procédure de révision des traités pour que des sanctions politiques puissent être prises et pour que les mécanismes de soutien soient pérennisés afin d'assurer la stabilité financière de la zone euro", a souligné Nicolas Sarkozy.

Selon une déclaration conjointe franco-allemande, cette révision doit permettre la mise en place d'un "mécanisme permanent et robuste pour assurer un traitement ordonné des crises dans le futur" et autoriser "dans le cas d'une violation grave des principes de base de l'Union économique et monétaire (...) la suspension des droits de vote de l'État concerné". "Les amendements nécessaires devraient être adoptés et ratifiés par les États membres en accord avec leurs règles constitutionnelles respectives, en temps utile avant 2013", ajoute ce texte.

Nicolas Sarkozy et Angela Merkel se sont entretenus à Deauville avant de recevoir le président russe Dmitri Medvedev pour un sommet à trois consacré essentiellement aux questions de sécurité en Europe.

RETRAITES - Les députés peu pressés de changer de régime

RETRAITES - Les députés peu pressés de changer de régime

Un groupe de travail, présidé par le président de l'Assemblée nationale Bernard Accoyer, mène, en toute discrétion, une réflexion sur la réforme du système de retraite des députés depuis juin

Face à une réforme des retraites s'annonçant difficile, les parlementaires se déclaraient prêts à faire des efforts sur leur retraite. Le 15 juin, Bernard Accoyer, le président de l'Assemblée nationale, affirmait publiquement son intention de revenir sur le régime spécial des députés. À l'unisson, le ministre du Travail Éric Woerth invitait députés et sénateurs à se pencher sur la modification de leur système de retraite. Promesse tenue pour le Sénat : la Chambre haute a arrêté, mercredi 13 octobre, les principes de sa réforme avec allongement de la durée de cotisation à 62 ans et augmentation de son montant à la clé.

Mais du côté de l'hémicycle de l'Assemblée nationale, les choses traînent en longueur. Depuis le 16 juin, un groupe de travail, présidé par Bernard Accoyer, mène une réflexion sur une éventuelle refonte du système de pension des députés. La réflexion arrive à son terme et les conclusions devraient être rendues publiques mercredi 20 octobre.

Discrétion

Pour l'heure, aucun des membres du groupe de travail n'a souhaité répondre au Point.fr. Et pour cause : entre pressions politiques et critiques constantes des Français, la situation des parlementaires reste délicate. La réforme doit s'attaquer aux dispositions avantageuses et controversées de leur régime, le système de la double cotisation et la pension de réversion. Dans le viseur, une autre question reste en suspens : celle du cumul entre retraite parlementaire et salaire ministériel.

La double cotisation permet aux députés de toucher une retraite à taux plein au bout de 22 ans et demi de mandat, là où un salarié doit cotiser 40 ans. Ainsi, pour un mandat de 5 ans, un parlementaire cotise 10 annuités et s'assure une pension moyenne de 2.700 euros net par mois. La pension de réversion, quant à elle, attribue les deux tiers de la retraite au conjoint du député, en cas de décès, sans aucune condition de ressources.

Véritable réforme ou écran de fumée ?

"Les mesures dérogatoires ont vocation à être supprimées", déclarait le président de l'Assemblée nationale, le 15 juin sur Europe 1. Dans un souci d'équité et de transparence, Bernard Accoyer s'était prononcé en faveur d'un alignement du régime parlementaire sur le régime général. "Les principes de la réforme, nous les appliquerons au fonds de pension vieillesse des députés", poursuivait-il.

Reste à savoir si les propositions des députés seront à la hauteur des espérances des Français. Car la réforme risque de ne pas être au goût de tous les parlementaires. Le 9 septembre, ils rejetaient un amendement du projet de réforme des retraites, portant sur leur propre système. Mais le plus surprenant reste la totale liberté des parlementaires face à leur système de retraite. Seuls maîtres à bord, ils décident, modifient et approuvent leur propre régime. Autrement dit, dans cette guerre, l'Assemblée nationale est son propre censeur.

Retraites: le Sénat siègera si besoin ce week-end, la nuit

Le vote solennel du projet de loi sur les retraites a été repoussé de mercredi à jeudi après-midi mais, si ce n'est pas possible, le Sénat siègera tout le week-end y compris la nuit, a déclaré lundi le vice-président du Sénat Roger Romani (UMP).

Le porte-avions Charles de Gaulle a-t-il le mauvais oeil ?

Le porte-avions Charles de Gaulle a-t-il le mauvais oeil ?

Le porte-avions Charles de Gaulle a accumulé les déboires depuis sa mise à l'eau il y a 16 ans © Sipa

Et si le porte-avions Charles de Gaulle était victime du mauvais oeil ? Tous les navires de guerre - concentrés de la technologie de leur époque - ont le droit de connaître des déboires. Mais là, c'est trop ! Non seulement la nouvelle panne du navire-amiral de la marine française lui interdit de partir pour une nouvelle mission de quatre mois dans l'océan Indien - ce qui constitue en soi une exécrable nouvelle pour le chef des armées qui avait décidé de l'y envoyer ! -, mais de surcroît, cette avarie survient alors que le salon Euronaval doit s'ouvrir le 25 octobre prochain au Bourget (Seine-Saint-Denis), non loin de Paris. Une importante visite de délégations étrangères est prévue à Toulon dès le dimanche 24 octobre, où quelques fleurons de la flotte française doivent leur être présentés. Le porte-avions aurait dû être l'absent de marque, mais pour la bonne cause. On entendait déjà le discours : "Il est en opérations, parti à la guerre." Roulez tambours, sonnez trompettes ! Mais caramba ! encore raté...

Des avaries en pagaille

Dans une rare conjonction de déboires, notre fier vaisseau a accumulé les pépins depuis sa mise à l'eau, voici seize ans. Les fantaisistes s'en donnent déjà à coeur joie, comme Nicolas Canteloup ce lundi matin, et la marine en prend pour son grade. C'est très injuste, mais c'est comme ça : on retient l'hélice cassée, les protections radiologiques ajoutant 4 000 tonnes à ce monstre, la première sortie de la rade de Brest interrompue par une vulgaire tempête. Notre porte-avions national a également connu les condenseurs cacochymes, la peinture trop corrosive, le pont d'envol trop court, les vitres de la passerelle opaques, les électropompes en surchauffe, les safrans pas assez inclinés. Jusqu'à l'éthylène glycol des presses de frein des catapultes à vapeur défectueux ! Sans compter les avaries d'une pièce proche de l'arbre d'hélice, qui furent les plus longues à réparer.
Alors commandant du navire, le capitaine de vaisseau Édouard Guillaud (aujourd'hui chef d'état-major des armées) expliquait au Point dans son numéro du 23 février 2001 :" Sur ce bateau, durant sa construction, nous avons rencontré un problème par jour et trouvé une solution par jour. Un jour, alors que je commandais en second, je me suis énervé, car on avait beau chercher, on ne trouvait pas l'interrupteur pour éteindre une coursive ! "

La faute à qui ? Certainement pas à la marine, qui fait avec les outils que lui donne le gouvernement. Ce n'est pas davantage la faute du concepteur/constructeur du navire, l'entreprise DCNS, qui a fabriqué avec le Charles de Gaulle le " navire le plus sophistiqué jamais construit en Europe ". Alors qui ? Le mauvais oeil, bien sûr...


Les dieux de la mer hostiles au porte-avions

À en croire les marins, qui sont les êtres les plus superstitieux au monde, des dizaines d'éléments sont à proscrire pour les bateaux. Les lapins - qui dévorent les cordages - et les avocats - semant la zizanie dans l'équipage - en font partie, mais il y en a bien d'autres, que l'on retrouvera ici. Parmi tous les interdits, il en est un synonyme d'absolue garantie de déconvenues : le changement de nom... Or, lors de sa mise en chantier voici un quart de siècle, le nouveau porte-avions français portait le nom de Richelieu, proposé par les marins et entériné par le gouvernement de Laurent Fabius. En 1987, alors que la cohabitation entre le président François Mitterrand et le Premier ministre Jacques Chirac bat son plein, les marins finauds, mais oublieux de la tradition, proposent de changer le nom du navire. Ils veulent garantir la conduite du chantier à son terme. Et quelle meilleure caution que le nom du fondateur de la Ve République ? Le président Mitterrand n'y voit rien à redire quand Jacques Chirac pousse à la roue, et le 18 mai 1987, c'est chose faite : à l'île Longue, le Premier ministre annonce le nouveau nom de baptême du porte-avions nucléaire. Les ennuis suivront...
Nous ne sommes pas des adeptes de la pensée magique et des superstitions, mais les avocats du diable retiendront que les changements de nom sont vraiment néfastes : le fameux Dauphin-Royal, 118 canons, fut renommé Sans-Culotte en septembre 1792, puis Orient en 1795. C'est lui qui amena Napoléon Bonaparte en Égypte, avant d'exploser sous les coups de la Royal Navy durant la bataille d'Aboukir. Le 21 octobre 1805, le magnifique Redoutable est coulé à Trafalgar. Rien d'étonnant puisqu'il portait auparavant le nom de Suffren ! On retiendra aussi que l'Impétueux, lancé en 1757, fut rebaptisé Ville de Paris cinq ans plus tard, pour honorer les donateurs de la capitale française qui avaient permis de le maintenir à flot. Pris par les Anglais lors de la bataille de Saintes en avril 1782, le navire coula dans une tempête cinq mois plus tard. Depuis, on considère comme impossible de donner le nom d'une ville à un bateau de guerre. Une municipalité qui souhaite s'attacher à un navire doit se contenter d'en devenir la " ville-marraine ". Qui est celle du porte-avions Charles de Gaulle ? Paris...


Loi de Murphy

Les mauvais augures n'ont pas oublié des drames récents : en 1993, le sous-marin nucléaire d'attaque Rubis (initialement baptisé Provence) entre en collision avec le pétrolier Lyria, sans faire de blessé. Son commandant est relevé. En 2000, le sous-marin nucléaire d'attaque Saphir (initialement baptisé Bretagne) a été mis six mois à l'arrêt, après la découverte d'un niveau de radioactivité anormal dans le circuit primaire de son réacteur nucléaire.


Mais les superstitieux en sont pour leurs frais : en 1994, lors d'une tragédie, dix sous-mariniers trouvent la mort à la suite d'une explosion à bord du sous-marin nucléaire d'attaque français Émeraude, qui n'a jamais eu d'autre nom que celui-là. Et nous avons croisé, l'autre jour, en rade de Toulon, la fière frégate Aconit, ex-Jauréguiberry, qui avait l'air de se porter comme un charme ! Si le mauvais sort semble s'acharner sur le Charles de Gaulle, il ne faut pas en chercher les causes ailleurs que dans des déboires techniques dus à des causes classiques : une accumulation de petits défauts, dont les conséquences surviennent aux pires moments. Ce qu'en d'autres termes on appelle la loi de Murphy, aussi connue sous le nom de "loi de l'emmerdement maximum".