25 juillet, 2012

Le Ghana rend hommage à son président défunt, John Dramani Mahama lui succède

Le vice-président John Dramani Mahama a prêté serment comme nouveau chef de l'Etat ghanéen, le 24 juillet 2012.
Le vice-président John Dramani Mahama a prêté serment comme nouveau chef de l'Etat ghanéen, le 24 juillet 2012.
EUTERS/Yaw Bibini

Par RFI
Le Ghana est endeuillé, après la mort de son président en exercice John Atta-Mills mardi 24 juillet. Dans la soirée de mardi, le vice-président ghanéen John Dramani Mahama a prêté serment et pris les commandes de l'Etat, à la suite d'une session extraordinaire du Parlement. Aucune date officielle n'est annoncée pour les obsèques. Pour l'instant, les Ghanéens sont sous le choc. La présidence a invoqué une maladie subite, mais n'a pas donné de détails sur les raisons du décès, survenu dans un hôpital d'Accra, la capitale.

Accra est calme. Le brusque décès du président John Atta-Mills a en fait atterré les Ghanéens.
Les télévisions et radios ont bouleversé leurs programmes, pour annoncer la nouvelle en boucle dès mardi après-midi.
Dans la soirée, les rues étaient désertes et les rares personnes croisées en ville ne cachaient pas leur douleur. « C’est une nouvelle qui nous attriste, une terrible nouvelle parce qu’on ne s’y attendait pas du tout, confie cet habitant. La nouvelle nous a bouleversés. Il est arrivé au pouvoir il y a un peu plus de trois ans. Il n’a même pas fait les quatre années. Pourtant son travail était satisfaisant avant ce décès si brusque. C’est pourquoi la nouvelle constitue une nouvelle pour nous et pour tout le peuple. »
Pour beaucoup de Ghanéens, John Atta-Mills est l’un des présidents qui aura dirigé le pays avec bonne foi, mettant en œuvre ce qu’il avait promis lors de sa campagne présidentielle en 2008. « Ce qu’il avait promis de faire au peuple, il en a fait une bonne partie, confie ce Ghanéen. Il a revalorisé le salaire des policiers et de beaucoup d’autres travailleurs. Disons qu’il a bien travaillé. En regardant l’économie avant son arrivée au pouvoir, et l’économie telle qu’elle est aujourd’hui, il faut le féliciter. Il a fait de son mieux. »
Les drapeaux sont en berne sur toute l’étendue du territoire ghanéen pendant une semaine, en attendant la date officielle de ses obsèques.

Principales réactions suite au décès de M. Atta-Mills

D'éminentes personnalités - homologues étrangers, ministres -, ont réagi au décès de John Atta-Mills. Notamment Barack Obama qui en 2009, était venu effectuer au Ghana sa première sortie de président en Afrique sub-saharienne. Pour le président des Etats-Unis, le chef d'Etat ghanéen « a travaillé inlassablement pour améliorer la vie des Ghanéens. Il a aidé à promouvoir la croissance économique au Ghana (...) et en a renforcé la solide tradition démocratique ».
Pour Cheikh Tidiane Gadio, l'ancien ministre des Affaires étrangères du Sénégal (qui a beaucoup côtoyé John Atta-Mills), ce dernier représentait le « symbole d'une nouvelle gouvernance en Afrique ».

Ford table sur une lourde perte annuelle en Europe

Bogdan Cristel
Bogdan Cristel
(Reuters) - Ford Motor a fait état mercredi de résultats trimestriels meilleurs que prévu, tout en annonçant qu'il multipliait par près de deux sa prévision de perte annuelle en Europe, où la crise a fait plonger les ventes d'automobiles à un creux de 20 ans.
Le directeur financier Bob Shanks déclare dans un communiqué que Ford passe en revue sa stratégie en Europe, ajoutant qu'il est "prématuré" d'en évoquer les détails.
Le deuxième constructeur américain anticipe désormais de perdre plus d'un milliard de dollars en Europe contre une estimation précédente de -500 à -600 millions de dollars.
Le groupe a dégagé au deuxième trimestre un bénéfice net d'un milliard de dollars (823 millions d'euros), soit 0,26 dollar par action contre 2,4 milliards (0,59 dollar/action) il y a un an.
Le chiffre d'affaires a baissé de 6,2% à 33,3 milliards de dollars.
Hors éléments exceptionnels, le bénéfice par action de Ford est de 0,30 dollar contre 0,28 attendu par les analystes financiers, selon le consensus Thomson Reuters I/B/E/S.
Seule les activités en Amérique du Nord et celles de sa division crédit ont contribué aux bénéfices du groupe.

Le plus gros déficit commercial semestriel jamais enregistré au Japon

Des yens japonais (G), des billets de 100 dollars et des billets chinois de 100 yuans.
Des yens japonais (G), des billets de 100 dollars et des billets chinois de 100 yuans.
REUTERS/Truth Leem/Files

Par RFI
Au premier semestre 2012, l'économie japonaise enregistre le pire déficit commercial de son histoire : 37 milliards de dollars. La balance extérieure est plombée par le ralentissement de la croissance en Chine, la crise et la récession qui s'installe dans la zone euro.

Avec notre correspondant à Tokyo, Frédéric Charles
En juin, les exportations japonaises vers l’Europe ont chuté de 21%, celles vers la Chine - premier partenaire commercial du Japon -, de plus de 7%.
La faute à sa monnaie, le yen, devenue l’ultime valeur refuge au monde. Ce yen « super Rambo » incite les entreprises japonaises à racheter pour pas cher des entreprises à l’étranger, en Asie et en Europe surtout, et à délocaliser toujours plus leur production à l’étranger. Mais aussi à réduire leurs investissements productifs dans un Japon qui perd chaque année plus de 600 000 de ses habitants, en raison de son vieillissement accéléré.
Pour affaiblir le yen, le Japon refuse de faire ce que lui demande Carlos Ghosn, le patron de Nissan et de Renault, c'est-à-dire imiter la Suisse en défendant un cours plancher du yen. Carlos Ghosn en prend bonne note. Il décide de produire des Nissan dans la filiale coréenne de Renault. Toyota produira des utilitaires légers en Europe dans une usine de Peugeot.

L'Afrique, marché attractif face à la crise en Europe (ministre sud-africain)

L'Afrique fait figure de nouvelle frontière pour les industriels face à la crise en Europe et au ralentissement économique en Chine, a observé mercredi le ministre sud-africain de l'Industrie Rob Davies.
"L'Union européenne est toujours notre première partenaire, mais les échanges l'an dernier ont été faibles et ont même diminué avec le Portugal ou la Grèce, ce qui n'est pas une surprise", a déclaré le ministre lors d'un petit-déjeuner avec des industriels à Johannesburg.
"En même temps, il y a des entreprises dynamiques dans le monde et le continent africain est en train d'apparaître comme un lieu de croissance", a-t-il dit. Même la Chine, selon lui, a réalisé que sa croissance tirée par l'export ne durera pas éternellement, c'est pourquoi elle s'oriente vers son marché intérieur.
En juin 2011, le continent africain comptait 1,05 milliard d'habitants et l'accroissement démographique devrait être fulgurant en Afrique sub-saharienne qui pourrait atteindre près de 3,4 milliards à la fin du siècle.
Un marché énorme, compte tenu du dénuement matériel de beaucoup mais aussi de la croissance de la classe moyenne africaine.
"Beaucoup d'entreprises dynamiques disent qu'elles pensent sérieusement à l'Afrique, des compagnies de partout dans le monde. J'étais récemment au Japon, et ils sont intéressés, ils commencent à regarder du côté de l'Afrique", a poursuivi le ministre sud-africain.
Cet intérêt pour le marché africain pourrait bénéficier à l'Afrique du sud, car il y a des entreprises qui y voient une porte d'entrée sur le continent.
"Bien sûr, il y a des problèmes mais nous y travaillons", a-t-il dit, citant: l'énergie "qui n'est plus bon marché"; le Black Economic Empowerment (BEE), une politique pour favoriser l'accès de la majorité noire sud-africaine au pouvoir économique dont elle a été écartée pendant la colonisation et l'apartheid; et la criminalité, qui reste élevée même si le nombre d'homicides, qui a atteint un pic à la fin de l'apartheid dans les années 1990, commence à marquer le pas.

600 kilos d'ivoire venu du Kenya saisis en Asie

Un éléphant du zoo de Pont-Scorff. Archives AFP
Un éléphant du zoo de Pont-Scorff. Archives AFP

En l'espace de quelques jours seulement, près de 600 kilos d'ivoire ont été saisis par les services des douanes de deux pays asiatiques. Vendredi dernier, les douanes thaïlandaises ont ainsi découvert 456 kg d'ivoire dissimulés dans des caisses à bord d'un avion en provenance du Kenya. Plus tôt dans la semaine, les médias révélaient l'arrestation de deux passagers vietnamiens transportant pas moins de 137 kilos d'ivoire. En provenance de l'Angola, les deux contrebandiers étaient passés par le Kenya avant de rejoindre l'Asie où ils ont été appréhendés par les douanes de leur pays.

IFAW (le Fonds international pour la protection des animaux) s'alarme de la situation du Kenya, soupçonné d'alimenter les marchés illégaux en ivoire. « Les cas de braconnage d'éléphants sont en recrudescence au Kenya. Plus qu'un producteur d'ivoire illégal, le pays est désormais devenu un point de passage privilégié pour les trafiquants », explique James Isiche, Directeur régional du bureau d'Afrique orientale d'IFAW.

Ces deux saisies ne représentent qu'une infime fraction du volume total d'ivoire qui est expédié d'Afrique vers les marchés illégaux d'Asie ; la plupart de la contrebande passe de fait totalement inaperçue.

Par le passé, les autorités kényanes ont déployé des efforts salutaires pour intercepter l'ivoire illégal dans les différents points de sortie du pays. Mais le volume saisi depuis près d'un an et demi est préoccupant aux yeux d'IFAW, qui appelle "les autorités du Kenya et des autres pays de l'aire de répartition de l'éléphant à se mobiliser pour protéger les pachydermes du braconnage et fermer les routes empruntées par les braconniers afin d'endiguer l'activité de ces groupes criminels".

La semaine dernière, IFAW tirait la sonnette d'alarme sur la situation au Cap, en Afrique du Sud, après la découverte de 46 défenses d'éléphants cachées dans des caisses de vin à destination de Hong Kong. IFAW craint que la ville ne devienne elle aussi un point de passage privilégié pour l'ivoire de contrebande. Il s'agit en effet du cinquième incident lié au trafic d'ivoire dans cette ville d'Afrique du Sud depuis novembre 2011.

Un rapport récent d'IFAW démontre que la demande des pays asiatiques, et de la Chine en particulier, est la cause principale de l'augmentation du braconnage en Afrique.

La Chine parie sur « l'eldorado américain »

S i l'Amérique du Nord se surnomme le nouveau Moyen-Orient, elle risque d'être traitée comme tel par les investisseurs étrangers. » Cette semaine, « Forbes » se penche sur la stratégie énergétique de la Chine sur fond de bouleversement géopolitique. Signe de la ruée vers « l'or noir américain », la société pétrolière canadienne Talisman Energy vend une part des 49 % des actifs de sa filiale du Royaume-Uni au groupe chinois Sinopec. Le géant Cnooc a également conclu un accord pour racheter le canadien Nexen pour 15 milliards de dollars. « La soif de la Chine ne se limite pas au Canada ou aux Etats-Unis, mais aussi au Venezuela, en Bolivie, en Colombie, sans oublier le Brésil » devenu la destination des capitaux chinois, écrit le magazine. « Pékin voit le continent américain comme une place stratégique où faire des affaires pour accroître (et protéger) ses intérêts sur le marché mondial de l'énergie ». « Forbes » relève trois enjeux stratégiques pour Pékin : la réduction des prix du risque, la sécurité et la diversité de l'approvisionnement énergétique. « Pékin consolide son rôle d'arbitre potentiel, tout en développant ses propres ressources d'énergie non conventionnelles. » Depuis un demi-siècle, le Moyen-Orient est le centre de gravité mondial de la fourniture d'énergie. Or, en supposant que les Etats-Unis ajustent leur volonté d'atténuer leur dépendance énergétique à de véritables actions politiques, la Chine pourrait lui concéder ses actifs américains, écrit « Forbes ». « En retour, elle deviendrait le marché de référence pour les producteurs du Moyen-Orient, du Golfe ,d'Australie et d'Asie », estime le magazine. Une hypothèse anticipée par Pékin qui depuis dix ans renforce sa flotte militaire et pousse ses pions en investissant dans les ports asiatiques jalonnant les routes des matières premières d'Afrique et du Golfe. « Le monde serait alors coupé en deux avec pour frontière la dorsale médio-atlantique », conclut « Forbes ». Une question se pose pourtant : autosuffisant ou non, Washington abandonnera-t-il à Pékin son rôle de gendarme des routes de l'énergie ? Rien n'est moins sûr.
www.lesechos.fr

Nucléaire: l'Iran a augmenté sa capacité d'enrichissement d'uranium


L'Iran a augmenté de plus de 10% le nombre de ses centrifugeuses destinées à faire de l'enrichissement d'uranium malgré les sanctions et les pressions internationales, a déclaré le président iranien Mahmoud Ahmadinejad, cité mercredi par les médias.
"Il y a actuellement 11.000 centrifugeuses en activité dans les sites d'enrichissement" de Natanz et Fordo, a déclaré le président Ahmadinejad lors d'une réunion des hauts responsables du pays avec le guide suprême, l'ayatollah Ali Khamenei.
Selon le dernier rapport de l'Agence internationale de l'énergie atomique (AIEA) publié fin mai, l'Iran possédait un peu plus de 10.000 centrifugeuses, soit 9.330 à Natanz (dont 8.818 étaient en activité) et près de 696 à Fordo.
M. Ahmadinejad n'a pas précisé combien de centrifugeuses nouvelles ont été installées à Natanz et combien à Fordo, le nouveau site d'enrichissement enfoui sous la montagne et difficile à détruire par des bombardements.
Le site de Fordo est réservé à l'enrichissement à 19,75% alors que dans le site de Natanz l'Iran fait de l'enrichissement à 3,5% mais aussi à 19,75%
Lors des négociations nucléaires reprises en avril dernier après 15 mois d'interruption, les pays du groupes 5+1 (Etats-Unis, France, Grande-Bretagne, Russie, Chine et Allemagne) ont demandé à l'Iran de fermer le site de Fordo et d'arrêter l'enrichissement d'uranium à 20%, un seuil qui rapproche le pays de l'enrichissement à 90% utilisé à des fins militaires.
Téhéran refuse de céder en affirmant que son programme nucléaire est pacifique, contrairement aux accusations des pays occidentaux qui affirment que le pays cherche à fabriquer l'arme atomique sous couvert de son programme nucléaire civil.
Les six résolutions adoptées par le Conseil de sécurité des Nations Unies, dont quatre assorties de sanctions, demandent à l'Iran de suspendre totalement ses activités d'enrichissement d'uranium.
© 2012 AFP

Inde: le nouveau président prête serment, dit vouloir combattre la pauvreté

  • Le nouveau président de l'Inde, Pranab Mukherjee, a prêté serment mercredi en assurant vouloir combattre la pauvreté endémique du pays et lutter contre la corruption, "un diable" qui freine les progrès de la nationAfficher la photoLe nouveau président de l'Inde, Pranab Mukherjee, a prêté serment mercredi en assurant vouloir combattre la pauvreté endémique du pays et lutter contre la corruption, "un diable" qui freine les progrès de la nation
  • Le nouveau chef de l'Etat, dont le rôle est essentiellement honorifique, a démissionné le mois dernier du ministère des Finances, après avoir été désigné candidat à la présidentielle par son parti, en laissant un bilan mitigéAfficher la photoLe nouveau chef de l'Etat, dont le rôle est essentiellement honorifique, a démissionné le mois dernier du ministère des Finances, après avoir été désigné candidat à la présidentielle par son parti, en laissant un bilan mitigé
Le nouveau président de l'Inde, Pranab Mukherjee, a prêté serment mercredi en assurant vouloir combattre la pauvreté endémique du pays et lutter contre la corruption, "un diable" qui freine les progrès de la nation.
Elu dimanche par un collège électoral composé de parlementaires fédéraux et locaux, Mukherjee, 76 ans, est l'ancien ministre des Finances du gouvernement du Premier ministre, Manmohan Singh. Il appartient au parti au pouvoir, le parti du Congrès.
Après avoir été escorté jusqu'au parlement par une cavalerie en grand apparat puis avoir été reçu au son de 21 coups de canon, M. Mukherjee a évoqué dans son discours sa volonté d'"éliminer la pauvreté du dictionnaire moderne de l'Inde", et de lutter pour l'égalité.
"Pour que notre développement soit réel, les plus pauvres de notre pays doivent sentir qu'ils font partie de l'Inde qui monte", a-t-il énoncé, affirmant qu'"il n'y a pas d'humiliation plus injurieuse que la faim".
Mukherjee a également évoqué la corruption, un sujet sensible après plusieurs scandales de corruption ayant ébranlé l'administration Singh.
"La corruption est un diable qui peut déprimer le moral d'une nation et saper les progrès. Nous ne pouvons accepter que notre progrès soit pris en otage par la corruption", a-t-il poursuivi.
Le nouveau chef de l'Etat, dont le rôle est essentiellement honorifique, a démissionné le mois dernier du ministère des Finances, après avoir été désigné candidat à la présidentielle par son parti, en laissant un bilan mitigé.
Depuis des mois, la troisième économie d'Asie connaît des ratés: aggravation des déficits de la balance commerciale du pays, ralentissement des entrées de capitaux étrangers, net ralentissement de la croissance, inflation persistante et réformes avortées.
La croissance indienne n'a progressé que de 5,3% au dernier trimestre 2011-2012, soit la plus faible performance trimestrielle depuis neuf ans.
Son départ du ministère des Finances a suscité l'espoir d'investisseurs pour une vraie politique de réformes, et notamment celle concernant l'ouverture du secteur de la grande distribution aux multinationales étrangères.

Kristen Stewart a trompé Robert Pattinson... Kanye West veut épouser Kim Kardashian...

PEOPLE - Retrouvez toute l'actualité des stars sur «20 Minutes»...

Mercredi 25 juillet 2012
Kristen Stewart a trompé Robert Pattinson
Le vampire de Twilight va-t-il pouvoir pardonner à sa belle? Selon le magazine américain People, Kristen a eu une brève aventure avec un autre homme… Rupert Sanders, le réalisateur de Blanche Neige et le chasseur. Un proche de l’actrice confirme cette liaison: «Kristen est complètement dévastée. C’était une erreur de jugement (…) C’était un moment fugace qui n’aurait pas dû se produire». On imagine l’ambiance chez Rupert Sanders,  41 ans, marié, deux enfants.
Un deuxième bébé pour Elton John?
Le petit Zachary n’a même pas encore soufflé ses deux bougies qu’Elton John et David Furnish, ses deux papas, pensent à avoir un deuxième enfant. Selon The Daily, le couple de célébrités a déjà choisi la mère porteuse du bébé. Il s’agirait de la même femme qui a enfanté Zachary. Elle devrait accoucher en décembre. On t’imagine bien trépigner, Elton! Encore un peu de patience.
>> Ils auraient préféré ne pas voir ces photos: les people pris sur le vif sont dans le diaporama Repérés!
Kanye West va demander Kim Kardashian en mariage
Le rappeur est tellement fou amoureux de la starlette qu’il a déjà demandé à un joailler privé de lui confectionner une bague de fiançailles ornée de diamants et de rubis… Alors même que le divorce de Kim Kardashian, qui a été mariée à Kris Humphries pendant 72 jours en 2011, n’a pas encore été finalisé! Dès que ce sera fait, Kanye West compte demander sa belle en mariage. Mais pourquoi se précipiter ainsi? Kim a bien vu ce que ça avait donné l’an dernier…
Un premier rendez-vous raté pour Joshua Jackson et Diane Kruger
Si les deux acteurs, en couple depuis 2006, semblent filer le parfait amour, leur premier rendez-vous n’a pas été aussi romantique qu’on pourrait le croire. Joshua Jackson a confié à US Weekly que leur soirée avait été «misérable» en réalité. «Je l’ai emmenée dans un restaurant italien, il y avait des fleurs. Elle était allergique alors elle reniflait et éternuait sans arrêt, raconte-t-il. Et quand je suis nerveux, vous avez sûrement remarqué que je parlais beaucoup. Je ne me suis pas arrêté pendant une heure et demie. J’ai été surpris qu’elle me rappelle».  Résultat: ils songent à fonder une famille aujourd’hui. Comme quoi!
20minutes.fr

Jeu : à qui sont ces seins ?

Capables ou pas capables de redonner à sa propriétaire sa poitrine généreuse, mini ou refaite ?
Voici la liste des filles en compétition :
1- Lindsay Lohan
2- Megan Fox
3- Whitney Port
4- Nicole Richie
5- Gwen Stefani
6- Bar Rafaeli
7- Tori Spelling
8- Kristin Cavallari
9- Adriana Lima
10- Alessandra Ambrosio
11- Ciara
>> Découvrez les réponses !
A = Whitney Port
B = Bar Refaeli
C = Gwen Stefani
D = Alessandra Ambrosio
E = Kristin Cavallari
F = Tori Spelling
G = Nicole Richie
H = Adriana Lima
I = Megan Fox
J = Ciara
K = Lindsay Lohan

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Canada: un espion vend des infos sur les Etats-Unis, l'Angleterre et l'Australie

Un officier de la marine canadienne arrêté en janvier pour des faits d'espionnage présumé pourrait avoir révélé "à une entité étrangère" des informations confidentielles collectées par les Etats-Unis, la Grande-Bretagne et l'Australie, rapporte mercredi la presse australienne.
L'officier Jeffrey Paul Delisle, qui travaillait dans un centre de communications et de renseignement de la marine à Halifax (sud-est du Canada), a été inculpé en janvier par la justice canadienne.
Peu après, plusieurs diplomates russes en poste au Canada ont été renvoyés. Le ministère russe des Affaires étrangères a démenti un lien entre ces deux événements.
Selon le Sydney Morning Herald, l'officier canadien aurait également vendu à Moscou des informations obtenues par signaux (radio et radar) collectées par les Etats-Unis, l'Australie, la Grande-Bretagne et la Nouvelle-Zélande.
Ces informations sont "classifiées" à un degré de confidentialité plus élevé que celles révélées par le soldat américain Bradley Manning, l'informateur présumé du site WikiLeaks, selon le quotidien qui cite des sources des renseignements australiens.
Jeffrey Paul Delisle a été au centre de discussions entre de hauts responsables australiens et canadiens, ainsi que l'objet d'une réunion internationale secrète en Nouvelle-Zélande en début d'année, ajoute le journal.
"La communauté des renseignements obtenus par signaux est très étroite, nous partageons nos renseignements surtout avec les Etats-Unis, la Grande-Bretagne et le Canada", a déclaré un ancien officier australien de cette branche des renseignements.
Une porte-parole du ministère australien de la Défense a indiqué que le gouvernement ne commentait pas les informations liées aux renseignements.
Au Canada, Delisle est passible d'une peine d'emprisonnement à vie s'il est reconnu coupable.

Al-Qaïda en Irak revendique la série d'attentats et annonce une nouvelle campagne militaire

  • Des Irakiens se tiennent parmi les ruines des maisons touchéees par un attentat à Taji, près de Bagdad, le 23 juillet 2012, Ahmad al-Rubaye afp.comAfficher la photoDes Irakiens se tiennent parmi les ruines des maisons touchéees par un attentat à Taji, près de Bagdad, le 23 juillet 2012, Ahmad al-Rubaye afp.com
L'Etat islamique d'Irak (ISI), branche d'Al-Qaida, a revendiqué la vague d'attentats qui a fait 113 morts lundi, assurant qu'il s'agissait là du début de la nouvelle «campagne militaire» lancée par son chef Abou Bakr al-Baghdadi.
«Dans le cadre de la nouvelle campagne militaire visant à récupérer les territoires abandonnés par l'ISI, le ministère de la Guerre a envoyé ses fils et les moujahidines dans une offensive sacrée au cours du ramadan», explique l'ISI dans un message diffusé sur le site internet Honein.
«L'opération des jihadistes a abasourdi l'ennemi et lui a fait perdre la tête. Elle a prouvé l'échec des services de sécurité et de renseignement» irakiens, explique encore l'organisation extrémiste.
Projet «Abattre les murs»
Selon un dernier bilan, la série d'attentats qui a ensanglanté l'Irak lundi, la pire depuis plus de deux ans et demi, a fait 113 morts et 250 blessés. En tout, 29 attaques ont touché 19 villes. Les attentats les plus sanglants ont eu lieu à Taji, à 25 km au nord de Bagdad, où 42 personnes ont péri et 40 ont été blessées.
La branche irakienne d'Al-Qaida a récemment annoncé son intention d'intensifier son combat en Irak dans un message audio d'Abou Bakr al-Baghdadi, relayé par Honein. Il y proclamait le «lancement d'un nouveau projet, baptisé 'Abattre les murs', la priorité est de libérer les prisonniers musulmans où qu'ils se trouvent, puis de traquer et éliminer les juges, les procureurs et ceux qui les protègent».

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Al-Qaïda en Irak revendique la série d'attentats et annonce une nouvelle campagne militaire

  • Des Irakiens se tiennent parmi les ruines des maisons touchéees par un attentat à Taji, près de Bagdad, le 23 juillet 2012, Ahmad al-Rubaye afp.comAfficher la photoDes Irakiens se tiennent parmi les ruines des maisons touchéees par un attentat à Taji, près de Bagdad, le 23 juillet 2012, Ahmad al-Rubaye afp.com
L'Etat islamique d'Irak (ISI), branche d'Al-Qaida, a revendiqué la vague d'attentats qui a fait 113 morts lundi, assurant qu'il s'agissait là du début de la nouvelle «campagne militaire» lancée par son chef Abou Bakr al-Baghdadi.
«Dans le cadre de la nouvelle campagne militaire visant à récupérer les territoires abandonnés par l'ISI, le ministère de la Guerre a envoyé ses fils et les moujahidines dans une offensive sacrée au cours du ramadan», explique l'ISI dans un message diffusé sur le site internet Honein.
«L'opération des jihadistes a abasourdi l'ennemi et lui a fait perdre la tête. Elle a prouvé l'échec des services de sécurité et de renseignement» irakiens, explique encore l'organisation extrémiste.
Projet «Abattre les murs»
Selon un dernier bilan, la série d'attentats qui a ensanglanté l'Irak lundi, la pire depuis plus de deux ans et demi, a fait 113 morts et 250 blessés. En tout, 29 attaques ont touché 19 villes. Les attentats les plus sanglants ont eu lieu à Taji, à 25 km au nord de Bagdad, où 42 personnes ont péri et 40 ont été blessées.
La branche irakienne d'Al-Qaida a récemment annoncé son intention d'intensifier son combat en Irak dans un message audio d'Abou Bakr al-Baghdadi, relayé par Honein. Il y proclamait le «lancement d'un nouveau projet, baptisé 'Abattre les murs', la priorité est de libérer les prisonniers musulmans où qu'ils se trouvent, puis de traquer et éliminer les juges, les procureurs et ceux qui les protègent».

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Al-Qaïda en Irak revendique la série d'attentats et annonce une nouvelle campagne militaire

  • Des Irakiens se tiennent parmi les ruines des maisons touchéees par un attentat à Taji, près de Bagdad, le 23 juillet 2012, Ahmad al-Rubaye afp.comAfficher la photoDes Irakiens se tiennent parmi les ruines des maisons touchéees par un attentat à Taji, près de Bagdad, le 23 juillet 2012, Ahmad al-Rubaye afp.com
L'Etat islamique d'Irak (ISI), branche d'Al-Qaida, a revendiqué la vague d'attentats qui a fait 113 morts lundi, assurant qu'il s'agissait là du début de la nouvelle «campagne militaire» lancée par son chef Abou Bakr al-Baghdadi.
«Dans le cadre de la nouvelle campagne militaire visant à récupérer les territoires abandonnés par l'ISI, le ministère de la Guerre a envoyé ses fils et les moujahidines dans une offensive sacrée au cours du ramadan», explique l'ISI dans un message diffusé sur le site internet Honein.
«L'opération des jihadistes a abasourdi l'ennemi et lui a fait perdre la tête. Elle a prouvé l'échec des services de sécurité et de renseignement» irakiens, explique encore l'organisation extrémiste.
Projet «Abattre les murs»
Selon un dernier bilan, la série d'attentats qui a ensanglanté l'Irak lundi, la pire depuis plus de deux ans et demi, a fait 113 morts et 250 blessés. En tout, 29 attaques ont touché 19 villes. Les attentats les plus sanglants ont eu lieu à Taji, à 25 km au nord de Bagdad, où 42 personnes ont péri et 40 ont été blessées.
La branche irakienne d'Al-Qaida a récemment annoncé son intention d'intensifier son combat en Irak dans un message audio d'Abou Bakr al-Baghdadi, relayé par Honein. Il y proclamait le «lancement d'un nouveau projet, baptisé 'Abattre les murs', la priorité est de libérer les prisonniers musulmans où qu'ils se trouvent, puis de traquer et éliminer les juges, les procureurs et ceux qui les protègent».

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France-Afrique: Fabius dans la galère ouest-africaine


Que va-t-il apporter de nouveau pour soulager cette Afrique de l’Ouest torturée par des crises politiques (Mali et Côte d’Ivoire) et éprouvée par la crise alimentaire (au Sahel)? La première tournée du ministre français des Affaires étrangères pour la fin de semaine intervient dans un contexte pas-qui-chante. Le déplacement de Laurent Fabius ne sera pas de tout repos, tellement les gouvernements des différents pays concernés par sa visite ne savent pas à quel saint se vouer pour sortir des problèmes cités plus haut.



Mais on peut d’ores et déjà penser que la France, en tant que premier partenaire stratégique du Mali, du Sénégal, du Niger, de la Mauritanie, de la Guinée et du Burkina Faso -où Laurent Fabius est attendu le 27 juillet-, ne peut pas rester en marge des recherches de solutions globales et durables aux crises qui frappent certaines parties du continent. En choisissant cette partie de l’Afrique, le chef de la diplomatie française devrait être conscient de l’urgence des sollicitations auxquelles il aura à faire face ainsi qu’aux questions délicates auxquelles il doit répondre.

Seulement voilà! Le gouvernement socialiste de François Hollande a-t-il les moyens d’aider véritablement l’Afrique de l’Ouest à sortir de sa galère? Telle est la grande question. Et Laurent Fabius doit savoir manipuler un discours de vérité tout en rassurant diplomatiquement ses partenaires africains. Fini, le temps de cette France providentielle et gendarme de l’Afrique qui avait réponse à toutes les équations. Paris - principalement le Quai d’Orsay - doit plutôt permettre aux Africains, quel que soit leur niveau de responsabilité politique, d’affronter leurs problèmes, d’y trouver des solutions et surtout de s’assumer enfin dignement

Mali : Les forces de sécurité ont fait « disparaître » 20 personnes et en ont torturé d’autres

« Les autorités maliennes ont un devoir à l’égard des victimes de torture et des familles des disparus, celui de faire en sorte que ces crimes fassent l’objet d’une enquête et que les responsables soient amenés à répondre de leurs actes. Même en cette période chaotique et difficile que traverse le Mali, les autorités devraient veiller à s’attaquer sans délai aux traitements horribles et autres violations qui ont été perpétrés. »
Daniel Bekele, directeur de la Division Afrique de Human Rights Watch
(Nairobi, le 25 juillet 2012) – Des soldats fidèles au dirigeant du coup d’État au Mali sont responsables de la disparition forcée d’au moins 20 soldats présumés liés au contre-coup d’État du 30 avril 2012 et ils ont perpétré des actes de torture et autres exactions à l’encontre de dizaines d’autres soldats, a déclaré Human Rights Watch aujourd’hui. Les forces de sécurité du Capitaine Amadou Sanogo, à la tête du coup d’État du 22 mars contre le Président Amadou Toumani Touré, se sont également livrées à une campagne d’intimidation contre des journalistes, des proches de soldats détenus et d’autres personnes considérées comme une menace.

Human Rights Watch a appelé le gouvernement provisoire malien à ouvrir une enquête sur les disparitions et autres violences, à traduire en justice les responsables de ces exactions, et à prendre de toute urgence des mesures visant à exercer un contrôle sur les forces de sécurité. Il  est à craindre que les 20 soldats dont la disparition forcée a été documentée par Human Rights Watch soient morts.

« Les autorités maliennes ont un devoir à l’égard des victimes de torture et des familles des disparus, celui de faire en sorte que ces crimes fassent l’objet d’une enquête et que les responsables soient amenés à répondre de leurs actes », a souligné Daniel Bekele, directeur de la Division Afrique de Human Rights Watch. « Même en cette période chaotique et difficile que traverse le Mali, les autorités devraient veiller à s’attaquer sans délai aux traitements horribles et autres violations qui ont été perpétrés. »

Human Rights Watch a interrogé une trentaine de personnes bien au fait des exactions commises, dont huit qui ont été témoins d’actes de torture et de disparitions forcées et 13 proches de détenus et disparus.

Les témoins ont déclaré à Human Rights Watch que les exactions avaient été perpétrées par des membres des services de sécurité, notamment des soldats, des policiers et des gardes nationaux qui soutiennent le Capitaine Sanogo depuis le coup d’État du 22 mars. Deux d’entre eux ont expliqué avoir vu Sanogo camp militaire de Kati, à 15 kilomètres au nord de la capitale malienne, Bamako, alors que des actes de torture et autres mauvais traitements y étaient commis. Un témoin a confié qu’il avait vu Sanogo donner des coups de pied à un détenu, disparu depuis lors, et qu’il l’avait entendu menacer plusieurs autres détenus.

Presque tous les témoins d’exactions qui se sont entretenus avec Human Rights Watch ont identifié des officiers responsables du centre de détention du camp qui, selon eux, relevaient directement de Sanogo. Des actes de torture ont également été signalés dans un camp de la force de police connue sous le nom de Groupement Mobile de Sécurité (GMS).

La mère d’un soldat disparu a expliqué que son fils avait eu accès à un téléphone et l’avait appelée le 1er mai dans l’après-midi. Elle a déclaré : « Mon fils avait l’air tellement effrayé. … Il a dit que les militaires discutaient entre eux pour voir s’ils allaient ou non tuer mon fils et les autres détenus. … Il avait tellement peur. »

La plupart des disparus et des victimes de torture faisaient partie d’une unité d’élite de commandos parachutistes connus sous le nom de Bérets rouges et ont été arrêtés suite à des accusations d’implication dans le contre-coup d’État du 30 avril. Lors de ce contre-coup d’État, les Bérets rouges ont attaqué le bâtiment de la radio et de la télévision publiques et l’aéroport de Bamako, ainsi que le camp militaire de Kati. Après que les soldats fidèles à Sanogo eurent écrasé le contre-coup d’État, ils ont arrêté des dizaines de personnes soupçonnées de l’avoir appuyé.

Sanogo et d’autres officiers de l’armée ont évincé le Président Touré en mars pour protester contre sa gestion d’une rébellion séparatiste menée par l’ethnie touareg dans le nord du Mali. En avril dernier, suite aux pressions internationales, notamment de la Communauté Économique des États de l’Afrique de l’Ouest (CEDEAO), Sanogo a accepté de céder le pouvoir à un gouvernement provisoire chargé d’organiser des élections et d’assurer le retour du pays à un régime démocratique. Cependant, avec le soutien des forces de sécurité qui lui sont restées fidèles, il a continué à exercer une influence considérable, à s’immiscer dans les affaires politiques et à marginaliser les membres de l’armée qui n’avaient pas appuyé le coup d’État.

La semaine dernière, le gouvernement malien, en sa qualité d’État partie à la Cour pénale internationale (CPI), a déféré « la situation au Mali depuis janvier 2012 » au procureur de la CPI en vue de l’ouverture d’une enquête. Le bureau du procureur déterminera à une date ultérieure s’il peut exercer sa compétence sur ladite situation.

« La CEDEAO et d’autres gouvernements qui ont fait part de leur inquiétude quant aux exactions commises dans le cadre du conflit armé dans le Nord et lors du coup d’État de mars ne devraient pas garder le silence aujourd’hui », a fait remarquer Daniel Bekele. « Les partenaires du Mali devraient insister pour que le gouvernement provisoire prenne de toute urgence des mesures concrètes visant à endiguer toute nouvelle détérioration de l’État de droit. »

Des informations plus détaillées sont fournies ci-après concernant les disparitions forcées, les actes de torture, les détentions arbitraires et les actes d’intimidation à l’égard de journalistes et de fonctionnaires.
 
Détentions arbitraires
Des témoins et des proches de victimes ont déclaré que les forces fidèles au Capitaine Sanogo avaient immédiatement commencé à arrêter les personnes soupçonnées d’être impliquées dans le contre-coup d’État manqué du 30 avril. Au cours des semaines qui ont suivi, elles ont procédé à l’arrestation d’au moins 80 hommes, dont la plupart étaient membres du corps d’élite de parachutistes, les Bérets rouges.

Certes, les personnes qui ont participé à la tentative de contre-coup d’État pourraient légitimement faire l’objet d’arrestations et de poursuites, mais les actes attribués aux forces de sécurité de Sanogo ont été accomplis en dehors de tout cadre légal. Des témoins ont expliqué que les hommes ont été arrêtés sur la scène des attaques, dans des transports publics, chez eux, alors qu’ils se rendaient en voiture au travail, et après avoir été convoqués au camp de Kati ou à un poste de police pour être interrogés à propos de leur implication dans le contre-coup d’État. La plupart auraient été emmenés directement au camp de Kati, mais au moins neuf d’entre eux ont passé plusieurs jours au camp du GMS de la police avant leur transfert à Kati. Beaucoup de détenus ont été soumis à la torture et à d’autres mauvais traitements dans ces deux endroits.

Le 24 juin, après de fortes pressions exercées par les familles des détenus et leurs avocats, par des organisations locales et internationales de défense des droits humains dont Amnesty International, et par le ministre malien de la Justice, les officiers du camp militaire de Kati ont autorisé le transfert de 43 détenus au camp 1 de la gendarmerie, où leurs conditions et leur traitement se sont considérablement améliorés. La loi malienne dispose que les soldats accusés d’une infraction pénale doivent être détenus par la gendarmerie. Depuis lors, bon nombre de ceux qui ont été transférés ont été inculpés d’implication présumée dans le contre-coup d’État.

Tortures et mauvais traitements
Les mauvais traitements systématiques les plus graves visaient de simples soldats et ont eu lieu  durant plusieurs semaines au mois de mai. Des témoins au camp militaire de Kati et au GMS ont expliqué avoir vu des soldats et des policiers traîner par terre des détenus menottés et ligotés, les battre avec des matraques, des bâtons et des crosses de fusil, et leur donner des coups de pied dans le dos, à la tête, dans les côtes, dans les parties génitales et ailleurs. D’autres ont reçu des coups de couteau aux extrémités. Certains détenus ont perdu connaissance des suites des passages à tabac. Les épouses de certains détenus ont signalé que leurs maris leur avaient confié avoir uriné, et dans un cas déféqué, du sang des suites de tortures. D’autres témoins et proches ont indiqué que des hommes avaient eu des côtes cassées et, dans un cas, un bras fracturé.

Des témoins au camp militaire de Kati ont communiqué qu’ils avaient vu des soldats brûler des détenus avec des cigarettes et des briquets sur le dos, les mains, les bras et les oreilles. Deux témoins ont expliqué que quatre hommes avaient été forcés, sous la menace d’une arme et sous peine d’être tués, de pratiquer la sodomie entre eux, précisant qu’on leur avait mis un tissu dans la bouche avant les abus sexuels afin d’étouffer leurs cris. D’autres détenus ont été soumis à des séances d’asphyxie pendant les interrogatoires, des soldats leur introduisant des chiffons dans la bouche, les enfonçant avec un bâton avant de leur placer un morceau de tissu sur la bouche. Certains détenus ont été enchaînés et menottés pendant des jours ; les proches qui ont pu les voir quelques semaines plus tard ont constaté qu’ils présentaient des cicatrices aux poignets et aux chevilles.

Des témoins ont vu que les détenus étaient enfermés dans de petites pièces sans aération et sans fenêtres. Quelque 40 hommes auraient été incarcérés dans une pièce de 5 mètres sur 5. Le mois de mai est l’un des plus chauds au Mali, et de nombreux détenus n’ont rien reçu à manger ni à boire pendant au moins 72 heures, souffrant de grave déshydratation. Beaucoup ont bu leur propre urine pour survivre.

L’épouse d’un Béret rouge a déclaré à Human Rights Watch : « Mon mari a vraiment souffert… Il m’a dit qu’ils en avaient forcé plusieurs à se déshabiller et ensuite, ils les avaient frappés dans les parties génitales ; ils ont invité des femmes soldats à venir à leur fenêtre pour regarder la scène. Lui et d’autres que j’ai vus avaient des brûlures de cigarettes sur les avant-bras ; il m’a dit que pendant l’interrogatoire, au lieu de jeter le mégot par terre, ils l’écrasaient sur sa peau. Il avait de profondes cicatrices aux poignets et aux chevilles à cause de la façon dont ils l’avaient attaché. Ce n’est que lorsqu’ils sont arrivés à la gendarmerie qu’on les a laissés un peu en paix. »

Souvent, les détenus ont également été soumis à des violences psychologiques. Certains ont été menacés de mort tous les jours. Un témoin a raconté que des soldats avaient montré aux détenus une photo de l’un des présumés conjurés qui avait été tué en détention quelques jours auparavant. Un autre a indiqué qu’il arrivait souvent que les soldats disent aux détenus que deux ou trois d’entre eux allaient être emmenés dehors et exécutés. La police a soumis un groupe de détenus à un simulacre d’exécution au camp du GMS.

Disparitions forcées
Human Rights Watch a interrogé plusieurs témoins qui ont déclaré avoir vu au moins 20 hommes détenus au camp militaire de Kati qui pourraient aujourd’hui avoir été victimes de disparitions forcées.

Des témoins au camp de Kati ont signalé que le 3 mai entre 2 et 3 heures du matin, des soldats avaient emmené les détenus et les avaient fait monter dans un camion de l’armée. Selon un témoin présent à Kati cette nuit-là, « Ils les ont fait sortir, leur ont ligoté les mains et les jambes et bandé les yeux ; depuis lors, on n’en a plus jamais entendu parler et on ne les a plus jamais vus. » Un autre témoin a remis à Human Rights Watch une liste manuscrite de 21 détenus aperçus par un témoin alors qu’ils étaient emmenés hors du camp.

Selon certaines informations non corroborées, les hommes auraient été exécutés et enterrés dans la ville de Diago, à une douzaine de kilomètres de Kati. Human Rights Watch a parlé avec des habitants de Diago qui ont déclaré que plusieurs séries de coups de feu avaient été tirés cette nuit-là ; ils ont néanmoins confié qu’ils étaient trop terrifiés pour fournir des détails plus précis.

Aux termes du droit international, on entend par disparition forcée toute privation de liberté d’une personne par l’État ou des agents de l’État qui refusent de reconnaître cette privation de liberté ou ne fournissent aucune information concernant le sort réservé à la personne ou le lieu où elle se trouve. Parmi les droits que peut violer une disparition forcée figure le droit à la vie, à la liberté et à la sécurité de la personne, y compris à une protection contre tout acte de torture ou autres mauvais traitements.

Dix témoins ont dit avoir vu un ou plusieurs des disparus à l’intérieur du camp de Kati ou du GMS au cours des 48 heures précédant leur « disparition ». L’un d’eux était attaché avec des menottes à un camion de l’armée au GMS le 1er mai aux alentours de 5 heures du matin. Un autre témoin a aperçu un soldat de deuxième classe – qui figure sur la liste des disparus – dans une cour à Kati le 1er mai entre 9 et 10 heures du matin. Il a signalé que l’un des yeux du soldat « saignait à cause des coups reçus, comme s’il y avait un trou à la place de son œil. »

Human Rights Watch a appris que le 1er mai entre 10 heures du matin et midi, quelque 24 soldats avaient évacué 19 soldats blessés, dont des Bérets rouges et des soldats fidèles à Sanogo, de l’Hôpital public Gabriel Touré de Bamako, les emmenant dans au moins deux camions de l’armée au camp militaire de Kati. Des témoins ont entendu l’officier de l’armée en charge de l’évacuation dire que les patients allaient être conduits à l’hôpital militaire de Kati. Un 20e soldat grièvement blessé à l’abdomen a été autorisé à rester à Gabriel Touré. Human Rights Watch a reçu des informations non confirmées selon lesquelles lors de leur arrivée au camp militaire de Kati, les soldats fidèles à Sanogo avaient été transférés à l’hôpital militaire de Kati, tandis que les Bérets rouges s’étaient vu refuser tout traitement et avaient été placés en détention. On ignore toujours où ils se trouvent.

Des parents d’hommes victimes de disparitions forcées ont indiqué à Human Rights Watch qu’ils s’étaient rendus dans des hôpitaux, des postes de gendarmerie et de police, à la prison locale et dans plusieurs camps militaires à la recherche de leurs proches. Au moins deux des hommes qui avaient disparu sont apparus à la chaîne de télévision publique le 1er mai ; ils ont été présentés par le journaliste chargé de l’interview comme étant des détenus associés au contre-coup d’État.

Une parente a confié à Human Rights Watch, « Quand nous l’avons vu à la télévision, j’ai bondi et crié, ‘C’est mon fils ! Mon fils est vivant !’ Depuis lors, nous l’avons cherché partout, mais il n’y a aucune trace de lui. Expliquez-moi comment il peut passer à la télévision nationale un jour et tout simplement disparaître le lendemain ? »

La mère d’un autre disparu a expliqué : « J’appelle mon fils sur son téléphone mais il ne répond pas. Je suis allée partout et j’ai regardé sur toutes les listes – la liste des blessés, la liste des morts, la liste des détenus, mais le nom de mon fils n’est pas là. Pourtant, j’ai l’espoir que je le reverrai. L’espoir, c’est tout ce qui me reste. »

Des proches de Bérets rouges vivant dans le camp des Bérets rouges de Djikoroni se sont plaints de harcèlement, de menaces à caractère sexuel et d’actes d’intimidation de la part des soldats fidèles au Capitaine Sanogo qui gardent aujourd’hui le camp. L’épouse d’un Béret rouge encore détenu pour ses liens présumés avec le contre-coup d’État a déclaré : « Lorsqu’on entre et qu’on sort du camp, ils disent des trucs du genre, ‘Nous avons chassé vos maris. Si on veut, on peut avoir des relations sexuelles avec vous n’importe quand’ et aux filles, ils disent des trucs du genre, ‘Votre famille n’est rien… Maintenant, c’est nous qui commandons ici.’ »

Intimidation de journalistes et de fonctionnaires
Des membres des forces de sécurité de l’État ont cherché à interdire la publication d’informations relatives aux exactions commises dans la foulée du contre-coup d’État manqué. Ils ont convoqué pour interrogatoire ou visité les bureaux d’au moins cinq journalistes et deux fonctionnaires qui enquêtaient sur le coup d’État, le traitement des détenus, les disparitions forcées ou l’existence d’un charnier. Bien que les journalistes et les fonctionnaires n’aient pas été victimes d’agression physique lors de leur interrogatoire, ils ont signalé avoir été soumis à des pressions pour révéler leurs sources, abandonner leurs enquêtes et renoncer à publier des informations sur les événements ou à en parler. Plusieurs pensent que leurs conversations téléphoniques étaient souvent interceptées par les forces de sécurité de l’État. L’intimidation de journalistes semble s’inscrire dans une campagne de répression plus large à l’encontre de la presse malienne, campagne qui a débuté dans la foulée du coup d’État du 22 mars et s’est intensifiée depuis lors.

En juillet, deux journalistes ont été enlevés par des hommes armés et masqués qui conduisaient des pick-up sans plaques d’immatriculation. Ils ont été violemment passés à tabac et déchargés à la périphérie de Bamako après avoir été avertis qu’ils devaient cesser de critiquer l’armée. Le 2 juillet, Abdoulaye Keita, rédacteur du journal Aurore, a été embarqué de force dans un véhicule 4x4 par des hommes armés habillés en civils, emmené dans un lieu isolé près de l’aéroport et roué de coups par des hommes qui ne cessaient de fustiger les journalistes maliens. Le 13 juillet, un journaliste malien respecté, directeur de publication de L’Indépendant, Saouti Labass Haidara,a été enlevé par huit hommes lourdement armés habillés en civils.

Depuis son lit d’hôpital, il a déclaré à Human Rights Watch, « Ils ont tiré en l’air au moment où ils m’ont fait monter dans leur voiture… Après avoir vu les lumières de la capitale commencer à s’estomper, ils se sont rangés sur le côté, m’ont jeté à terre, m’ont donné des coups de pied et ont continué à me rouer de coups. Ils appelaient toujours celui qui les commandait ‘capitaine’ et ont dit à plusieurs reprises, ‘C’est vous les journalistes qui nous embêtez’. Ils ont menacé de me tuer si je portais plainte contre eux et m’ont dit que de toute façon, il ne leur arriverait rien. »

Haidara souffrait d’une fracture au bras et de multiples contusions. Le ministre de la Justice a promis l’ouverture d’une enquête sur cet incident.

Un journaliste a signalé à Human Rights Watch, « M. Haidara est l’un des journalistes les plus respectés du Mali et il est comme le doyen de la presse malienne. C’est le mentor de 10 rédacteurs de journaux moins importants. En attaquant M. Haidara, ils cherchent à nous envoyer un message à tous. »

Crise économique en Afrique : l’ONU adopte deux résolutions algériennes

Alors que l’Afrique est tourmentée les conséquences de la crise financière et économique mondiale, l’ONU a pris en compte deux résolutions de l’Algérie dont le but est d’offrir au continent une voie vers la paix sociale et économique.

Les textes portent essentiellement sur les progrès accomplis dans la mise en œuvre du Nouveau Partenariat pour le développement de l’Afrique (NEPAD), ainsi que sur l’application des recommandations du Secrétaire général sur la promotion d’une paix et d’un développement durables dans le continent.
La résolution sur le NEPAD a été proposée par le représentant de l’Algérie. Lors de son intervention, il a exposé les enjeux de ce texte visant « à atténuer les effets de la crise internationale sur le continent africain » et insisté sur la nécessité « de donner plus de voix aux pays africains dans la prise des décisions internationales, pour éviter une autre marginalisation du continent ».
En effet, l’ONU reste soucieuse. L’Afrique demeure une des régions les plus touchées par les conséquences de la crise financière et économique mondiale.
Régler les conflits et développer les échanges commerciaux
Par ailleurs, le continent n’a toujours pas augmenté sa part dans les échanges internationaux (3%), qui reste anormalement faible. Cette situation maintient l’alourdissement de la dette pour certains pays, la montée du chômage et la diminution des arrivées de capitaux.
La résolution onusienne a affirmé qu’il fallait accroître le poids et la participation des pays en développement, dans le processus économique international et les prises de décisions.
En ce sens, le représentant de l’Algérie a présenté, au nom du Groupe des 77 et de la Chine, la résolution sur « l’application des recommandations formulées par le Secrétaire général dans son rapport sur les causes des conflits et la promotion d’une paix et d’un développement durables en Afrique ».
Il a insisté sur l’importance des efforts déployés « pour régler les conflits sur le continent africain et promouvoir la démocratie, les droits de l’homme, l’Etat de droit et l’ordre constitutionnel en Afrique ». Il a également souligné que le texte appelle les organisations régionales et les institutions financières internationales à agir de manière plus coordonnée et plus adaptée aux besoins des pays concernés.
Dans une résolution, l’Assemblée générale demande aux organismes des Nations unies ainsi qu’ aux Etats Membres d’appuyer les processus de consolidation de la paix, notamment à travers le Groupe des Sages, le Cadre d’action de l’Union africaine pour la reconstruction post-conflit et le système d’alerte rapide à l’échelle du continent.
A retenir
- Les résolutions portent essentiellement sur le Nouveau Partenariat pour le développement de l’Afrique (NEPAD)
- L’Afrique est en retard dans les échanges internationaux, dont le taux est de 3%
- L’ONU estime que l’Afrique doit poursuivre ses efforts et s’impliquer dans les relations économique et financières mondiales
Myriama Mokdahi

Toute l'Afrique célébrée à Ous Pins


DSCF2203.JPGTARTAS
Le public fasciné par la musique gnawa. Photo A.Q.
C'était la sixième édition de Fest'Afrik, festival organisé par Militinérêves et un collectif d'associations et ce fut cette fois  encore une réussite avec deux jours de rencontres, de musique, de conférences, de débats, de jeux et de palabres interrogeant la démocratie et le rapport des peuples entre eux. Deux jours débridés autour du lac d'Ous Pins rassemblant un public nombreux et varié.  Le vendredi  20 juillet Antoine Souef donnait une super conférence gesticulée qui interrogeait l'aide en partant de l'expérience de Thomas Sankara au Burkina Faso. Puis, accompagnant la tombée de la nuit, la chorale Croq'notes donnait des extraits de l'opéra Leena, opéra urbain en langue wolof dirigé par Philippe Moliné de l'opéra de Bordeaux. Sur la grande scène du festival la musique célébrait la nuit avec Zef en écho avec Ahmed Fofana, puis ce fut Dieli Moussa Conde et sa kora magique, le groupe Fanga qui revenait à Fest'Afrik et enfin pour clore la soirée, une super Afro Party avec le collectif Yeta. Le samedi matin stages de percussions et danses, l'après-midi le souk s'ouvrait sur les associations, les artisans et artistes qui entremêlent les arts, techniques et traditions occidentales et africaines. Petits et grands pouvaient visiter le jardin des cinq sens, jouer au super Mokado, dessiner, peindre ou danser. Une sonoconférence permettait de découvrir dix ans de musique au Ghana et une exposition de sculpture accueillait les visiteurs dès le pied posé sur l'île. La soirée débutait avec la fascinante Hasna el Becharia accompagnée de Souad Asla pour une musique gnawa traditionnelle et envoutante. La seconde nuit de musique s'ouvrait sur le groupe Toucouleur Orchestra alliant les rythmes africains et les harmonies occidentales puis ce fut Kel Assouf , un groupe ancré sur la musique touareg. Bliz the ambassador faisait vibrer la foule avec son mélange de hip hop personnel et les sonorités de l'Afrobeat. Enfin Idonke entremêlait les rythmes africains, occidentaux et cubains. Sur le site beaucoup de monde surtout le samedi soir pour écouter, danser, partager ces moments de fusion entre les cultures sur le grand thème de l'Afrique, lieu de toutes les interrogations et de toutes les espérances. Un Fest'Afrik réussi avec un ciel clément et une ambiance joyeuse et des prises de position constantes sur toutes les dérives et les attentes de nos démocraties.
Annie Quillon
Photos Annie Quillon
Sur le mur de lulière toutes les ombres ont la même couleur
Le groupe Kel assouf sur scène
La tente sous laquelle on écoute les conféreces
Les sentinelles sculptées
Un des musiciens de Toucouleur Orchestra avec sa Kora
Dans le souk quelques marionnettes africaines
DSCF2237.JPG