Mais on peut d’ores et déjà penser que la France, en tant que premier partenaire stratégique du Mali, du Sénégal, du Niger, de la Mauritanie, de la Guinée et du Burkina Faso -où Laurent Fabius est attendu le 27 juillet-, ne peut pas rester en marge des recherches de solutions globales et durables aux crises qui frappent certaines parties du continent. En choisissant cette partie de l’Afrique, le chef de la diplomatie française devrait être conscient de l’urgence des sollicitations auxquelles il aura à faire face ainsi qu’aux questions délicates auxquelles il doit répondre.
Seulement voilà! Le gouvernement socialiste de François Hollande a-t-il les moyens d’aider véritablement l’Afrique de l’Ouest à sortir de sa galère? Telle est la grande question. Et Laurent Fabius doit savoir manipuler un discours de vérité tout en rassurant diplomatiquement ses partenaires africains. Fini, le temps de cette France providentielle et gendarme de l’Afrique qui avait réponse à toutes les équations. Paris - principalement le Quai d’Orsay - doit plutôt permettre aux Africains, quel que soit leur niveau de responsabilité politique, d’affronter leurs problèmes, d’y trouver des solutions et surtout de s’assumer enfin dignement
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