25 avril, 2012

Mali: le Premier ministre Cheick Modibo Diarra a formé son gouvernement

BAMAKO — Le Premier ministre malien de transition, Cheick Modibo Diarra, a formé mercredi son gouvernement qui, sur vingt-quatre membres, comprend trois officiers, un mois après un coup d'Etat militaire, a-t-on appris de source officielle.
Les trois militaires détiennent les postes de la Défense, de l'Administration territoriale (Intérieur) et de la Protection civile. Il s'agit respectivement du colonel-major Yamoussa Camara, du colonel Moussa Sinko Coulibaly et du général Tiéfing Konaté.
Ces trois gradés sont des proches de la junte militaire menée par le capitaine Amadou Haya Sanogo qui a renversé le 22 mars le régime du président Amadou Toumani Touré (ATT) avant d'accepter de rendre le pouvoir aux civils sous la pression de la Communauté économique des Etats d'Afrique de l'Ouest (Cédéao).
Cheick Modibo Diarra, astrophysicien de renommée internationale, a été désigné Premier ministre de transition le 17 avril, cinq jours après l'investiture de Dioncounda Traoré, ex-président de l'Assemblée nationale, comme chef de l'Etat intérimaire.
M. Diarra, qui dispose des "pleins pouvoirs", a formé un "gouvernement d'union nationale" composé, outre les militaires, de techniciens n'appartenant pas au sérail politique malien, à l'image de Sadio Lamine Sow, nouveau ministre d'Etat chargé des Affaires étrangères et de la Coopération internationale.
Le ministère de l'Economie, des Finances et du Budget revient à Tiéna Coulibaly, celui de la Fonction publique, de la Gouvernance et des Réformes administratives et politiques, à Mamadou Namory Traoré, également chargé des relations avec les institutions.
La priorité de ce gouvernement sera de tenter de résoudre la crise dans le nord du Mali où, à la faveur du coup d'Etat, des rebelles touareg, des mouvements islamistes et divers groupes criminels, ont mené une offensive foudroyante et occupent depuis fin mars-début avril cette immense région aride.
Le 20 avril, Cheick Modibo Diarra s'était déclaré prêt à négocier avec ces groupes armés, mais avait exclu toute discussion "avec le couteau sous la gorge".
Il avait également estimé que le Mali "a souffert d'un déficit de gouvernement et d'une insuffisance de capacité d'anticipation" ayant conduit à la situation actuelle, sans accuser directement l'ex-président Touré qui a trouvé refuge à Dakar.
La formation du gouvernement est intervenue après une série d'arrestations la semaine dernière par l'ex-junte au pouvoir de proches de l'ancien régime Touré ou considérés comme tels. La plupart d'entre eux ont été libérées, mais deux partisans du président Traoré étaient toujours détenus jusqu'à mardi soir, selon des sources concordantes.

Un joueur de foot oublié dans un stade

Le Néerlandais Huntelaar parlait tranquillement à la presse, dimanche, lorsqu'il s'est aperçu que le bus de son équipe était déjà en route vers l'aéroport.
Klaas-Jan Huntelaar, lorsqu'il jouait au Real Madrid.Klaas-Jan Huntelaar, lorsqu'il jouait au Real Madrid.© Ballesteros / EFE
 
Klaas-Jan Huntelaar a vécu un week-end mémorable : après son altercation avec Jermaine Jones à l'entraînement samedi, le Néerlandais a marqué le but de Schalke à Augsbourg (1-1) dimanche, avant d'être oublié au stade par son équipe, révèle mardi la presse allemande.
Huntelaar répondait encore aux questions de la presse lorsque le bus de Schalke a quitté le stade pour rejoindre l'aéroport de Munich. Le co-leader du classement des buteurs de Bundesliga (25 buts) a eu recours à une voiture de police pour rejoindre les siens à l'aéroport.
"Quelqu'un a dû compter deux fois la même personne", a déclaré le manageur Horst Heldt au quotidien Bild. L'absence de Huntelaar a finalement été remarquée par le capitaine Benedikt Höwedes. "Un jour comme ça, cela peut arriver une fois. C'est arrivé aussi au champion", a-t-il ajouté, en référence à Dortmund qui, le mois dernier, avait oublié Ilkay Gündogan après que ce dernier avait offert le but de la qualification pour la finale de la Coupe d'Allemagne aux dépens de Greuther Fürth (2e div.).

Elle donne son rein à sa patronne et est licenciée en remerciement

Debbie Stevens, une mère de 47 ans, avait accepté d'être le "plan B de la greffe de rein" de sa patronne. Mais après l'opération, la généreuse femme est licenciée.
Une employée américaine de Long Island a accepté de donner son rein à sa supérieure hiérarchique en attente d'une greffe. En remerciement, celle-ci l'aurait tout bonnement licenciée.
"Si nécessaire, je suis prête à vous confier mon rein"
Le New York Post relate l'histoire de Debbie Stevens et de sa patronne qui se sont rencontrées en 2009 dans les locaux de la société Atlantic Auto et se sont liées d'amitié. Debbie Stevens déménage par la suite en Floride et lors d'une visite de son ancien bureau, apprend par Brucia que cette dernière a des problèmes de santé et doit subir prochainement une greffe de rein. C'est tout naturellement que Debbie Steven accepte d'être "le plan de rechange" de son amie et patronne Jackie Brucia.
Par la suite, Stevens revient vivre à Long Island et retrouve son emploi chez Atlantic Auto. En Janvier 2011, elle est convoquée dans le bureau de sa patronne qui lui apprend que son "donneur a été refusé" et lui demande si elle était "sérieuse quand elle lui avait proposé de le remplacer ? » Debbie Stevens répond que "Bien sûr, oui. Elle était ma patronne, je la respectais. Je ne voulais pas la voir mourir.''
La procédure est donc enclenchée. Puisque la compatibilité génétique n'est pas suffisante, Debbie Stevens fait don de son rein à un homme du Missouri. De cette façon, sa patronne grimpe dans la liste d'attente. Le 10 août 2011, Jackie Brucia reçoit son rein d'un autre donneur. "J'ai eu le sentiment que je lui redonnais vie", rapporte Debbie Stevens.
Mutée puis licenciée par sa débitrice
Debbie Stevens retourne au travail début septembre 2011. Elle souffre encore des suites de l'opération mais est opérationnelle. La douleur rend ses tâches compliquée. (...) Lire la suite sur Gentside.com

Découvrez les 20 chanteuses les plus sexys de l'histoire selon The Los Angeles Weekly

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Le magazine The Los Angeles Weekly a établi le top 20 des chanteuses les plus sexys de l'histoire. Shakira arrive en tête, suivie de Britney Spears et de Debbie Harry.
Le magazine The Los Angeles Weekly vient de dresser le top 20 des chanteuses les plus sexys de l'histoire du show-business. Shakira termine en tête de ce classement et devance Britney Spears et Debbie Harry. C'est donc trois blondes qui ont été désignées comme les ambassadrices les plus sexys de la scène musicale internationale. La Colombienne s'impose fort logiquement. Son déhanché est considéré comme l'un des plus sexy vu à l'écran et fait passer Joséphine Baker pour une danseuse de second plan.
Dans cette hiérarchie, parmi les plus célèbres, on retrouve également Avril Lavigne, Beyonce, Jennifer Lopez, Courtney Love ou Madonna qui arrive à une décevante septième place malgré son statut d'icône sexy des années 1980-90. Mariah Carey est curieusement absente de ce classement alors que ses courbes ont fait tourner la tête de beaucoup de fans masculins au cours des nineties. Par contre, on y trouve Samantha Fox la plantureuse chanteuse britannique des eighties. Elle clôture le classement.
A noter qu'aucune chanteuse française ne figure dans ce top 20. Pas de Vanessa Paradis ou d'Olivia Ruiz, mais il faut dire qu'elles n'ont pas le même rayonnement international que les stars de ce classement.
Pour voir les images des 20 chanteuses les plus sexys de l'histoire, cliquez ci-dessous :

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Mauritanie: L'appareil sécuritaire dirigé directement par le Président de la République Mohamed Ould Abdel Aziz

Mauritanie: L'appareil sécuritaire dirigé directement par Aziz
– L'appareil sécuritaire de la Mauritanie opère sous les ordres du Président de la République Mohamed Ould Abdel Aziz au moment où le Directeur Général de la Sureté Nationale, Ahmed Ould Békrine, est à l'étranger pour des raisons médicales, selon des sources sécuritaires bien informées.
"Les interventions des forces de sécurité sur le terrain sont sur ordres directes donnés par Ould Abdel Aziz à Mohamed Lemine Ould Ahmed et Sidi Ould Sidi Mohamed, respectivement directeur adjoint de la sureté nationale et directeur de la sureté d'Etat", ont révélé ces mêmes sources à Alakhbar.
Le Général Ahmed Ould Békrine
Le Colonel Ahmed Ould Békrine
se serait excusé de ce poste, mais le président Aziz a ignoré cette demande.

A quelques mois de sa retraite, Ould Békrine aurait été conseillé par ses proches de ne pas "salir son image" en s'adonnant à la répression des manifestations pacifiques. Pratiquement il s'est retiré avançant des raisons de santé, ajoutent ces sources.

Mohamed Lemine Ould Ahmed (Directeur de la sureté nationale)

La Police devenue ces derniers temps un sujet de débat politique. Indexée par des activistes, des ONG de droits humains et des partis de l'opposition et accusée de tortures. Mais l'appareil se défend en affirmant avoir agi de manière professionnelle.
Les hautes sphères du secteur de la police se plaignent toutefois de la limitation de leurs prérogatives depuis l'arrivée de Mohamed Ould Abdel Aziz aux commandes. Celui-ci juge, la police d'être "corrompue et infidèle, suite aux vingt ans de commande sous le colonel Ely Ould Mohamed Vall, l'un des rivaux les plus déterminés de Aziz", citent ces sources.

Sidi Ould Sidi Mohamed(Directeur de la sûreté d'Etat)

La Sureté nationale a été toujours dirigée par des officiers de l'Armée Nationale, mais la nomination d'un officier de la Gendarmerie à la tête de la DGSN a soulevé un tollé. Selon nos informations, cette attitude du pouvoir, est jugée par la police comme une confirmation de la volonté de marginaliser les cadres du secteur.
A en croire ces milieux, plusieurs mesures confirment, d'ores et déjà, cette marginalisation: le contrôle des points de passages terrestres, de l'aéroport, la sécurité routière, la sécurité de quelques sièges officiels et la gestion du projet de la carte nationale d'identité… Toutes ces tâches ont été retirées de la Police pour être confiées à d'autres corps(la gendarmerie nationale...). Alors , la police se voit confier: la lutte contre la criminalité et la répression des manifestations.

Israël écarte le risque d'une bombe iranienne

Pour la première fois, des responsables israéliens en exercice affirment que l'Iran n'a pas décidé de se doter de la bombe atomique.
Le risque de frappes israéliennes contre les sites nucléaires iraniens n'a jamais semblé aussi loin. Après les services secrets américains et israéliens, c'est au tour d'actuels responsables de l'État israélien en exercice de clamer que l'Iran n'a pas décidé de se doter de la bombe atomique. Dans une interview au quotidien israélien Haaretz daté de ce mercredi, le chef d'état-major de l'armée israélienne, le général Benny Gantz, rompt avec la rhétorique habituelle des dirigeants israéliens en affirmant que les responsables iraniens ne décideront pas de franchir le dernier pas pour la production d'armes nucléaires.
"On peut dire qu'il s'agit d'une nouveauté", affirme Ely Karmon, chercheur en problématique stratégique et en contre-terrorisme au centre interdisciplinaire de Herzliya (Israël). "Jusqu'ici, les dirigeants israéliens préféraient parler de risque imminent concernant le nucléaire iranien." "Si le guide suprême iranien, l'ayatollah Ali Khamenei, le veut, son pays ira de l'avant dans l'acquisition de la bombe atomique, mais la décision doit être prise en premier", ajoute toutefois le militaire.
Des dirigeants iraniens "très rationnels" (chef de Tsahal)
En d'autres termes, l'Iran continue d'enrichir de l'uranium à 3,5 %, ainsi qu'à 20 %, ce que lui autorise le Traité de non-prolifération nucléaire dont il est signataire (contrairement à Israël, à l'Inde et au Pakistan, NDLR). Mais la République islamique n'a pas pris la décision d'enrichir à 90 %, seuil auquel elle pourrait rapidement accéder et qui lui permettrait une utilisation militaire de l'uranium. "Je pense qu'il s'agirait d'une énorme erreur et je ne pense pas que l'ayatollah Khamenei voudra franchir (...) Lire la suite sur LePoint.fr

Allemagne La plus faible progression du coût du travail de l’UE en dix ans

L’ex-otage suisse Béatrice Stockli à son arrivée au Burkina Faso.   Photo AFP/Ahmed Ouoba
L’ex-otage suisse Béatrice Stockli à son arrivée au Burkina Faso. Photo AFP/Ahmed Ouoba

Allemagne La plus faible progression du coût du travail de l’UE en dix ans

L’Allemagne a connu en dix ans la progression la plus modérée du coût du travail de toute l’Union européenne (+19,4% de 2001 à 2011), selon une statistique publiée hier. Une heure de travail dans le secteur privé coûte 30,10 euros aux employeurs allemands, ce qui place l’Allemagne au 7 e rang des 27 pays de l’Union, selon ces chiffres publiés par l’Office fédéral des statistiques (Destatis). Par rapport au voisin français, le coût du travail est de 12 % inférieur en Allemagne, et de 23 % plus bas qu’en Belgique. Une heure de travail coûte 3,50 euros en Bulgarie, 39,30 euros en Belgique et 34,20 euros en France. La modération salariale allemande est un des facteurs de la compétitivité du pays, et notamment de son industrie.

Bavière « Mein Kampf » sera publié en 2015

Le livre d’Adolf Hitler Mein Kampf sera publié en Allemagne, pour la première fois depuis la guerre, dans une version commentée prévue pour 2015, a annoncé hier l’État régional de Bavière, qui en détient les droits jusque-là. La décision a été prise afin de « démythifier » cet ouvrage, qui mêle des éléments autobiographiques et les fondements de l’idéologie nazie, et « montrer clairement […] à quel point il est absurde ».

Grèce La récession plus lourde que prévu

La Grèce verra son produit intérieur brut (PIB) chuter de « près de 5 % » en 2012, soit plus que les estimations initiales, mais cependant moins que le recul de 6,9 % de l’année dernière, a prévu hier la Banque de Grèce dans son rapport annuel sur l’économie du pays. 2012 sera la cinquième année consécutive de récession.

Une fraude sociale à grande échelle

Les autorités grecques ont découvert en deux ans quelque 200 000 cas de fraudes aux retraites et prestations sociales, et comptent sur la lutte contre ces pratiques pour économiser plus de 800 millions d’euros par an, ont indiqué hier des sources au ministère du Travail. Au fil des révélations sur les fraudes ces derniers mois, les Grecs avaient notamment fait leurs gorges chaudes du cas de l’île de Zante, en mer Ionienne, affichant un taux anormalement élevé d’aveugles, ou de celui de l’île de Kalymnos, dans le Sud-Est, qui apparaissait affligée d’un fort taux de maladies mentales.

Belgique Remise de trois suspects français

Trois Français soupçonnés d’être impliqués dans la mort d’un policier belge, percuté par une voiture à un barrage routier à Saint-Léger (Belgique), ont été remis hier aux autorités du royaume. Âgés de 37, 23 et 21 ans, ils s’étaient constitués prisonniers dans le bureau de leur avocat à Charleville-Mézières.

Un train percute un lama errant

Le trafic ferroviaire a été légèrement perturbé, hier matin, dans le nord de la Belgique après qu’un train a percuté… un lama qui errait sur les voies. Le camélidé n’a pas survécu au choc avec le train qui effectuait la liaison Gand-Anvers. La police enquête pour déterminer d’où venait le lama, qui s’est retrouvé sur les voies avec plusieurs autres animaux.

Suisse Une otage libérée au Mali

L’otage suisse enlevée le 15 avril à Tombouctou, dans le nord du Mali, a été libérée hier dans la région et remise aux services de sécurité du Burkina Faso voisin. Béatrice Stockly, une chrétienne d’une quarantaine d’années, vivant depuis longtemps à Tombouctou et très impliquée dans les actions sociales, avait été enlevée après la chute de la ville aux mains du mouvement musulman Ansar Dine. Après sa libération, 19 otages restent retenus au Sahel : douze Européens, enlevés dans divers pays de la région, et sept diplomates algériens kidnappés à Gao (nord-est du Mali).

Afrique de l'Ouest: transit mais aussi consommation de drogues en hausse

DAKAR (AFP)

Il est urgent d'agir en Afrique de l'Ouest pour réfréner le transit de drogues produites en Amérique latine pour le marché européen, mais aussi pour en contenir la consommation, en hausse ces dernières années dans la région, ont estimé des experts réunis récemment au Sénégal.
voir le zoom : Des paquets de cocaïne saisis sont présentés par la police à   Bissau le 21 mars 2012 Des paquets de cocaïne saisis sont présentés par la police à Bissau le 21 mars 2012
AFP/Archives - Issouf Sanogo
Il est urgent d'agir en Afrique de l'Ouest pour réfréner le transit de drogues produites en Amérique latine pour le marché européen, mais aussi pour en contenir la consommation, en hausse ces dernières années dans la région, ont estimé des experts réunis récemment au Sénégal.
AFP/Archives - Issouf Sanogo
Il est urgent d'agir en Afrique de l'Ouest pour réfréner le transit de drogues produites en Amérique latine pour le marché européen, mais aussi pour en contenir la consommation, en hausse ces dernières années dans la région, ont estimé des experts réunis récemment au Sénégal.
"Le problème est sérieux. Ces dernières années, il y a eu une augmentation à la fois des quantités de drogues qui passent dans la région mais également des consommations" sur place, a déclaré mardi dans un entretien à l'AFP Alan Doss, ex-responsable de l'ONU au Liberia qui était parmi près de 50 experts ayant discuté de ces questions lors d'un atelier du 18 au 20 avril à Dakar.
Les stupéfiants, provenant d'Amérique du Sud à destination de l'Europe, "passent par plusieurs voies qui se diversifient au fur et à mesure que les trafiquants rencontrent des obstacles", a ajouté M. Doss, joint à Genève au siège de la Fondation Kofi Annan où il est un conseiller politique.
Cette fondation a organisé l'atelier de Dakar en collaboration, notamment, avec le Groupe intergouvernemental d'action contre le blanchiment d'argent (Giaba) en Afrique de l'Ouest et le Centre pour la coopération internationale de l'Université de New York (CIC).
Lors de leurs travaux, qui n'étaient pas ouverts à la presse, les experts ont "étudié et évalué l'impact du crime organisé et du trafic de stupéfiants sur la sécurité, la gouvernance et le développement en Afrique de l'Ouest", selon un communiqué transmis à l'AFP par la Fondation Kofi Annan.
Selon eux, "l'Afrique de l'Ouest n'a pas encore vu le fort degré de violence qu'engendre le trafic de drogues en Amérique latine et les niveaux élevés de consommation constatés en Europe et en Amérique du Nord", mais il faut "une action urgente afin d'empêcher que l'argent de la drogue ne vienne aggraver les difficultés en matière de sécurité, gouvernance et développement social et économique auxquelles est confrontée" la région.
"Entre 2004 et 2006, il y a eu d'après les infos disponibles auprès de l'ONUDC (Office des Nations unies contre le trafic de drogue et la criminalité) de quatre à 15 tonnes de cocaïnes saisies par an en Afrique de l'Ouest", et ces dernières années, la quantité de drogues introduites dans la région par diverses voies et moyens tourne autour "de 35 tonnes par an. Et nous pensons que cette quantité représente environ 30% du marché européen de la cocaïne", a indiqué Alan Doss.
© 2012 AFP

L’Afrique ne représente que 4% des importations chinoises de coton

L’Afrique ne représente que 4% des importations chinoises de coton
(Agence Ecofin) - Alors que les importations chinoises de coton ont progressé de 84% au premier trimestre 2012 par rapport à la même période en 2011 à 1,565 million de tonnes, l’Afrique ne représente que 4,2% des importations avec 66350 tonnes. Les principaux fournisseurs africains sont le Burkina Faso (10397 tonnes au 1er trimestre 2012), le Zimbabwe (9736 t), le Bénin (9487 tonnes), le Cameroun (5439 t), la Côte d’Ivoire (5220 t), la Zambie (5227 t), l’Egypte (5133 t) l’Afrique du Sud (5118 t) le Mali (4774 t) et la Tanzanie (3127 t).
Sur le mois de mars, le continent africain représente 5,3% de l’approvisionnement en coton de la Chine (625196 tonnes, en hausse de 126%) avec 33351 tonnes.
L’Inde et les Etats-Unis, à eux deux, représentent près de 80% de l’approvisionnement chinois au premier trimestre 2012, avec respectivement des parts de marché de près de 50% et 27%. Les autres fournisseurs d’importances sont l’Ouzbékistan, le Brésil puis l’Australie. La décision de l’Inde en mars de suspendre les exportations de coton devrait toutefois modifier ce classement au deuxième trimestre.
Sur l’année 2011, les importations chinoises de coton se sont élevées à 3,364 Mt, en hausse de 18,59% par rapport à 2010. Si l’Inde et les Etats-Unis dominaient aussi avec une part de 30% chacun, l’Afrique a représenté près de 9% de l’approvisionnement chinois de coton avec près de 300000 tonnes. Les principaux pays africains ont été le Burkina Faso (près de 23% des exportations africaines de coton vers la Chine), le Mali (14%), le Cameroun (12%), le Bénin (9%), le Zimbabwe (8%), l’Egypte (6%), la Zambie (6%), la Tanzanie (5%) et l’Afrique du Sud (1%).