25 avril, 2012

Mauritanie: L'appareil sécuritaire dirigé directement par le Président de la République Mohamed Ould Abdel Aziz

Mauritanie: L'appareil sécuritaire dirigé directement par Aziz
– L'appareil sécuritaire de la Mauritanie opère sous les ordres du Président de la République Mohamed Ould Abdel Aziz au moment où le Directeur Général de la Sureté Nationale, Ahmed Ould Békrine, est à l'étranger pour des raisons médicales, selon des sources sécuritaires bien informées.
"Les interventions des forces de sécurité sur le terrain sont sur ordres directes donnés par Ould Abdel Aziz à Mohamed Lemine Ould Ahmed et Sidi Ould Sidi Mohamed, respectivement directeur adjoint de la sureté nationale et directeur de la sureté d'Etat", ont révélé ces mêmes sources à Alakhbar.
Le Général Ahmed Ould Békrine
Le Colonel Ahmed Ould Békrine
se serait excusé de ce poste, mais le président Aziz a ignoré cette demande.

A quelques mois de sa retraite, Ould Békrine aurait été conseillé par ses proches de ne pas "salir son image" en s'adonnant à la répression des manifestations pacifiques. Pratiquement il s'est retiré avançant des raisons de santé, ajoutent ces sources.

Mohamed Lemine Ould Ahmed (Directeur de la sureté nationale)

La Police devenue ces derniers temps un sujet de débat politique. Indexée par des activistes, des ONG de droits humains et des partis de l'opposition et accusée de tortures. Mais l'appareil se défend en affirmant avoir agi de manière professionnelle.
Les hautes sphères du secteur de la police se plaignent toutefois de la limitation de leurs prérogatives depuis l'arrivée de Mohamed Ould Abdel Aziz aux commandes. Celui-ci juge, la police d'être "corrompue et infidèle, suite aux vingt ans de commande sous le colonel Ely Ould Mohamed Vall, l'un des rivaux les plus déterminés de Aziz", citent ces sources.

Sidi Ould Sidi Mohamed(Directeur de la sûreté d'Etat)

La Sureté nationale a été toujours dirigée par des officiers de l'Armée Nationale, mais la nomination d'un officier de la Gendarmerie à la tête de la DGSN a soulevé un tollé. Selon nos informations, cette attitude du pouvoir, est jugée par la police comme une confirmation de la volonté de marginaliser les cadres du secteur.
A en croire ces milieux, plusieurs mesures confirment, d'ores et déjà, cette marginalisation: le contrôle des points de passages terrestres, de l'aéroport, la sécurité routière, la sécurité de quelques sièges officiels et la gestion du projet de la carte nationale d'identité… Toutes ces tâches ont été retirées de la Police pour être confiées à d'autres corps(la gendarmerie nationale...). Alors , la police se voit confier: la lutte contre la criminalité et la répression des manifestations.

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