07 décembre, 2011

Crise : le ministre de l'Economie américain en tournée européenne

Allemagne, France, Espagne, Italie : à la veille du Sommet de Bruxelles, le secrétaire américain au Trésor, Timothy Geithner, est en Europe. Il a dit mercredi à Paris croire au succès des Européens pour régler la crise, réclamant toutefois un "pare-feu" contre une propagation de la crise.

Le secrétaire américain au Trésor, Timothy Geithner, à l'Elysée le 7 décembre 2011Le secrétaire américain au Trésor, Timothy Geithner, à l'Elysée le 7 décembre 2011 © TF1-LCI

Il est en tournée européenne. Tournée qui l'a mené mardi en Allemagne et auprès de la Banque centrale européenne (BCE) avant de venir ce mercredi en France (à Paris puis à Marseille pour rencontrer le futur chef du gouvernement espagnol Mariano Rajoy) et d'enchaîner jeudi avec l'Italie. A la veille d'un sommet européen crucial à Bruxelles, qui sera centré sur la crise de la dette, le secrétaire américain au Trésor Timothy Geithner a été reçu mercredi à la mi-journée par Nicolas Sarkozy.

Entretien à l'Elysée avant lequel il s'est dit "confiant" dans un succès des Européens face à la crise de la dette, soulignant l'importance d'une issue positive "pour les Etats-Unis et le reste du monde". "J'ai souligné à quel point il est important pour les Etats-Unis et le reste du monde que l'Europe réussisse (...) et je suis confiant dans le fait qu'elle réussira", a-t-il déclaré à l'issue d'un petit-déjeuner de travail avec le ministre français des Finances François Baroin.

Timothy Geithner a aussi dit vouloir "être certain qu'un pare-feu suffisamment fort soit mis en place" pour contrer la propagation de la crise de la zone euro. "Nous avons croisé nos analyses sur la nécessité d'avoir un pare-feu le plus élevé possible pour éviter la contagion", a confirmé son homologue français. Pour rassurer Timothy Geithner, François Baroin a mis l'accent sur l'accélération de l'entrée en vigueur du futur fonds de secours permanent de la zone euro, qui pourrait être avancée d'un an, à 2012. Mais il a aussi évoqué "les modalités d'implication du FMI" et "l'augmentation à terme, des ressources du FMI". Washington refuse de participer à une augmentation des ressources du Fonds monétaire international, qui pourrait donc être réalisée par des contributions bilatérales volontaires de pays émergents et européens. François Baroin a également exposé au secrétaire au Trésor les propositions franco-allemandes visant à renforcer la gouvernance et la discipline budgétaire de la zone euro, qui seront examinées lors d'un sommet européen jeudi et vendredi.

Atlas éolien du Burkina Faso le professeur Jean Koulidiati, a dévoilé l'Atlas éolien du Burkina Faso lors de la 17e Conférence des Parties (COP17

Source : Professeur Yves Gagnon

Le ministre de l'Environnement et du Développement durable du Burkina Faso, le professeur Jean Koulidiati, a dévoilé aujourd'hui l'Atlas éolien du Burkina Faso lors de la 17e Conférence des Parties (COP17) de la Convention-cadre des Nations Unies portant sur les changements climatiques, qui a lieu à Durban, en Afrique du Sud.

Préparé dans le cadre d'un projet de collaboration internationale entre l'Université de Ouagadougou, au Burkina Faso, et l'Université de Moncton, au Canada, l'Atlas éolien du Burkina Faso comprend les cartes de la ressource éolienne de ce pays aux élévations de 30, 50 et 80 mètres au-dessus du sol, de même que les cartes de la topographie et de la rugosité du sol pour l'ensemble du territoire.

" Le dévoilement de l'Atlas éolien du Burkina Faso constitue une étape importante pour l'atteinte d'objectifs reliés à la sécurité énergétique de notre pays, a déclaré le professeur Koulidiati, tout en permettant au Burkina Faso d'évoluer vers un développement durable de notre secteur énergétique. "

" Ces travaux de recherche faits dans le cadre d'une collaboration internationale ont abouti à un outil indispensable pour le développement de la ressource éolienne au Burkina Faso, a renchéri le professeur Abdoulaye Ouedraogo, de l'Université de Ouagadougou. Nous sommes particulièrement heureux de la contribution qu'apportent ces travaux au secteur des énergies renouvelables au pays. "

En identifiant des sites ayant une bonne ressource éolienne, les atlas éoliens constituent habituellement la première étape du développement de l'énergie éolienne dans une juridiction.

Tout en soulignant que l'énergie éolienne est une source d'énergie renouvelable inépuisable, le professeur Yves Gagnon, titulaire de la Chaire K.-C.-Irving en développement durable à l'Université de Moncton, a rappelé " qu'il est important pour une juridiction de connaître sa ressource éolienne de façon à bien cadrer son développement sur son territoire, et d'identifier les sites favorables à être développés pour ses avantages économiques et ses attributs environnementaux. "

Les résultats du développement de l'Atlas éolien du Burkina Faso ont démontré que la ressource éolienne à 80 mètres d'élévation au-dessus du sol est relativement bonne dans les régions du nord-est du pays, de même que dans des zones spécifiques dans les régions élevées du nord et de l'ouest du pays. L'intérêt de connaître la ressource éolienne à 80 mètres est dû au fait que les turbines éoliennes de grandes tailles ont leur nacelle à cette hauteur.

De façon générale, les profils de vent sont les mêmes à 30 mètres et 50 mètres au-dessus du sol. L'intérêt de connaître la ressource éolienne à ces élévations est pour l'implantation de turbines éoliennes de tailles moyennes et de petites éoliennes. Les cartes de la ressource éolienne à ces élévations permettront d'estimer la production d'énergie pour ces types de turbines éoliennes qui pourraient être installées sur le territoire du Burkina Faso.

" Au-delà des avantages évidents pour le Burkina Faso d'avoir son atlas éolien, l'Institut de l'énergie et de l'environnement de la Francophonie (IEPF) estime que la création de ce genre d'outil pour le développement des énergies renouvelables est une expérience à partager pour intéresser d'autres pays de la Francophonie à s'engager dans ce type de projet, estime sa directrice, Fatimata Dia. La valorisation des énergies renouvelables constitue l'un des axes d'intervention de notre Institut, d'où l'intérêt de mutualiser l'expérience entre l'Université de Ouagadougou et l'Université de Moncton.

BURKINA FASO Elections couplées de 2012 : Evitons de tromper le peuple !

Depuis quelques jours, des débats se mènent dans la presse sur l’opportunité ou non pour le Burkina Faso d’aller à la biométrie et sur la nécessité de reporter de quelques mois la date des élections couplées. Loin de moi la prétention de maîtriser le sujet ; je voudrais seulement en tant que citoyen ordinaire, mais très intéressé par les questions électorales d’ici et d’ailleurs, m’inviter au débat. La diversité des opinions permettra au peuple de mieux juger.

Mais avant, je tiens à saluer la vision de la nouvelle équipe de la Commission électorale nationale indépendante (CENI) dirigée par Maître Barthélémy Kéré. Je suis avec beaucoup d’intérêt toutes ses sorties dans les médias pour expliquer la philosophie qui guide cette équipe dans l’organisation des élections couplées de 2012. J’ai compris dans la démarche du président de la CENI et de ses collaborateurs que le caractère non contestable et crédible du fichier électoral est un préalable important à l’organisation réussie d’une élection. M’étant procuré un exemplaire du rapport de la CENI sur les élections législatives du 6 mai 2007, j’ai pu lire ceci : « le principal sujet de controverse et même de contestation lors des scrutins qui se sont succédé dans notre pays a concerné la qualité et la crédibilité du fichier électoral et de la carte d’électeur … Quelle que soit la pièce administrative qui sera retenue pour s’inscrire sur les listes électorales, la confiance des acteurs dans le processus électoral ne sera restaurée qu’avec l’adoption de la carte d’électeur avec photographie et empreintes digitales numérisées ».

En effet, c’est un défi que de disposer de listes électorales avec photographie de l’électeur et qui ne comportent pas de doublons. En écoutant le président de la CENI, je me suis convaincu que la vision qu’il entend imprimer s’est inspirée d’une part, des leçons tirées de notre histoire électorale et d’autre part, des expériences réussies des autres pays. Avant de poursuivre dans le débat, il est peut-être utile de définir ce qu’on entend par biométrie.

Ayant eu l’opportunité de participer aux rencontres organisées par le président de la CENI avec les experts de l’Organisation internationale de la Francophonie, j’ai appris de la bouche même de ces experts que la biométrie est une technique visant à identifier une personne à partir de ses caractéristiques biologiques qui sont infalsifiables et uniques pour lui (main, empreintes digitales, iris, rétine, ADN etc.).

Toujours selon les experts, la biométrie permet d’assoir l’unicité physique de chaque électeur sur les listes électorales en évitant les votes multiples qui favorisent les fraudes. Elle permet également l’impression des mêmes photographies sur les cartes d’électeur et les listes électorales. Ce qui est un gage supplémentaire de transparence du processus et de sincérité des résultats du scrutin. Les mêmes experts ont assuré les participants que les kits qui seront acquis pour l’enrôlement peuvent être capitalisés, entre autres, pour l’identification précise et sûre des populations de manière générale, le tri et la gestion de populations cibles en fonction d’objectifs spécifiques ( tranches d’âge, sexe, profession), la confection et distribution du Permis de conduire, la gestion de la documentation électronique au niveau des administrations (gestion informatisée des fonctionnaires). Enfin, ils ont soutenu que la biométrie permet de disposer de listes électorales définitives qui n’auront plus qu’à être périodiquement mises à jour, par un procédé de révision rapide et peu coûteux. Fort de cela, je pense que la CENI est dans la bonne direction. Du reste, même si cette technologie engendre des coûts qui paraissent élevés, il s’agit d’une dépense définitive qui nous évitera les perpétuels recommencements en matière de constitution d’un fichier électoral transparent et crédible.

Ceci étant, on est tous d’accord que la biométrie n’est pas une panacée. Une bonne administration électorale est capitale dans le succès de l’élection, d’où l’importance, de la maîtrise de la cartographie, du choix d’un bon mode opératoire pour les scrutins. En outre, il faut pouvoir disposer, non seulement d’agents électoraux et singulièrement de membres des démembrements de la CENI d’un bon niveau et d’une probité certaine, mais également de membres des bureaux de vote issus des différents partis en compétition qui savent surveiller le déroulement du scrutin. Sur ce plan, je me suis laissé dire que la CENI a un programme qui prend largement en compte ces impératifs.

Par ailleurs, j’ai cru comprendre que la CENI souhaite pour les élections couplées de 2012 relever le défi du faible taux de participation généralement enregistré pendant les élections dans notre pays. L’ambition de pouvoir enrôler autour de sept (7) millions d’électeurs et faire en sorte que la biométrie qui est une technologie nouvelle pour nos populations puisse participer au renforcement de la démocratie et surtout du respect du choix des électeurs.

A cette fin, la Commission électorale nationale indépendante a estimé qu’il faut repousser de quelques mois ces élections couplées qui sont une première dans l’histoire de notre pays pour mieux les organiser.

Il faut, en effet, mesurer à sa juste proportion la délicatesse de ces scrutins qui ne sont pas de même nature : d’un côté, l’on a des élections locales et de l’autre des élections nationales qu’il faut coupler. Toute la classe politique et l’ensemble des Burkinabè de bonne foi doivent prendre toute la mesure des enjeux et faire des propositions constructives afin que le Burkina Faso qui a su donner des conseils avisés en matière organisation d’élections à d’autres pays montre de façon concrète la voie à suivre. Pour la date de la tenue des élections, toutes les personnes avisées de la scène politique savent que c’est le gouvernement qui convoque le corps électoral après des concertations avec les différents acteurs de la vie socio- politique. D’aucuns estiment, en outre, qu’il faut partir du fichier de l’Office national d’identification (ONI) pour engager l’enrôlement des électeurs. Ce n’est pas du tout mon avis au regard des controverses nées du croisement ou non lors de la dernière présidentielle. On pourrait tout au moins préinstaller ce fichier dans les kits qui serviront à l’enrôlement des populations car il est important de disposer d’un fichier propre comportant tous les renseignements nécessaires et susceptibles de servir à d’autres applications.

Je voudrais pour terminer exhorter la CENI à rester dans la même dynamique et à œuvrer vraiment à la consolidation de la paix et à l’édification de la démocratie dans notre pays. Que les élections ne soient jamais un prétexte de déchirure au pays des hommes intègres. L’on peut « se bagarrer » autour d’autres préoccupations relatives au développement et au bien-être des populations mais que jamais l’on ne contribue à mettre à rude épreuve la paix sociale à travers des élections mal organisées à coût de milliards avec ou sans biométrie. Que le Seigneur bénisse le Burkina Faso !

Charles PARE
Un citoyen

Problèmes d’Etat Civil dans la commune de Koudougou au Burkina Faso

Le siège de l’association «Laboratoire Citoyennetés» à Ouagadougou.
Le siège de l’association «Laboratoire Citoyennetés» à Ouagadougou.
© ZARE Souleymane
Par Sayouba Traoré

En se basant sur la démographie, on dit que Koudougou est aujourd'hui la 3ème ville du Burkina Faso. Il faut distinguer la ville proprement dit, et l’agglomération urbaine. L'agglomération urbaine compte Koudougou, plus 15 villages qui sont rattachés à la ville. Cela donne 80.000 habitants pour la ville et 130.000 pour l’agglomération urbaine. Il faut se méfier de ces chiffres. Déjà, on ne peut se fier aux données fournies par l’état-civil. Et cela tient à des raisons économiques, mais principalement à des raisons culturelles.

On a donc une municipalité qui manque de moyens, des paysans égarés dans des procédures compliquées, des fonctionnaires qui ne savent comment parler aux villageois. Pour faire face à une telle situation, à Koudougou, l’action a mobilisé plusieurs personnes. Un magistrat délégué par le «Laboratoire Citoyennetés», la municipalité, trois radios locales, des associations de quartiers. Parmi ces associations, on peut citer l’association pour le développement Songtaaba, l’association Wend-Panga, l’association Wendin-Ngoudi, l’association burkinabè des acteurs de théâtre.

Invités :
- Armand Joseph Kaboré, travaille au sein de l’association «Laboratoire Citoyennetés» basée à Ouagadougou
- Hien Hugues Landry, secrétaire général de la mairie de Koudougou
- Conseibo Madeleine, responsable de l’association Songtaaba
- Kiemdé Sidonie habite le quartier Godin de Koudougou
- Kaboré Ousséni, membre de l’association Songtaaba
- Yaméogo Mbi Alexis, premier adjoint au maire de Koudougou।

Le siège de l’association Songtaaba à Koudougou.
© ZARE Souleymane

http://www.rfi.fr/emission/20111210-problemes-etat-civil-commune-koudougou-burkina-faso

Laurent Gbagbo : La fin de l’histoire d’un mec qui pensait pouvoir niquer tout le monde

Ah, Dieu, que la paix est plus jolie que la guerre. Mais tellement moins intéressante. Vue de Ouaga, capitale du Burkina Faso, l’évolution actuelle de la Côte d’Ivoire ne passionne pas autant que je le pensais les Burkinabè. Même la presse, y compris privée, est un ton en dessous dans la perception de ce qui se passe du côté de la lagune Ebrié. Et de Yamoussoukro, nouveau paradis des « grottos » reconvertis en houphouëtistes historiques qui entendent s’extirper de la gangue abidjanaise, où la pauvreté a depuis trop d’années (les « années Gbagbo ») laissé la place à la misère pour que les vainqueurs puissent en supporter plus longtemps la vue.

Le conseil des ministres conjoint BF-CI, voici peu (cf. LDD Burkina Faso 0272 à 0276/Lundi 14 à vendredi 18 novembre 2011) n’a pas suscité l’enthousiasme ; juste un intérêt poli. Et le transfert à La Haye de « Laurent le magnifique » ne suscite pas plus de passion que tout le reste. Ici, à Ouaga, question « Côte d’Ivoire », on sature. Trop, c’est trop. Trop d’états d’âme. Trop de laxisme. Trop d’incertitudes… ! Certes, le timing du déferrement de Gbagbo devant la CPI peut être jugé inopportun ; mais, comme on le dit ici, tout, en ce qui concerne Gbagbo et ses séides, semblera toujours inopportun et il ne peut que se réjouir de n’avoir pas terminé comme Mouammar Kadhafi, humilié, torturé et assassiné. Ce qui n’aurait pas contrarié grand monde !

Le pragmatisme des Burkinabè est sans limite. A la veille de 2012, Gbagbo se retrouve là où Blaise Compaoré avait prédit, dès 2002, qu’il terminerait sa carrière ; aussi, pas de surprise. Pour le reste, à Ouaga, on se préoccupe surtout de voir Alassane Ouattara rameuter les bailleurs de fonds et investir dans les infrastructures afin que les activités économiques redémarrent en Côte d’Ivoire. En attendant qu’il passe la main (la prochaine présidentielle c’est, déjà, dans moins de quatre ans !) à Guillaume Soro, son actuel premier ministre, le seul homme politique « émergent » de ces vingt dernières années. Ce qui préoccupe Ouaga, c’est le partage de la « prospérité » ivoirienne après en avoir été trop longtemps exclu et… s’être beaucoup dépensé pour que cela change. Et cette préoccupation s’inscrit dans une vision de long terme dont ne peuvent pas être porteurs les actuels titulaires du pouvoir.

Alors, tournons une fois pour toute et définitivement la page Gbagbo. Qui d’ailleurs, pouvait penser que le FPI jouerait un jeu politique transparent et « réconciliatoire » ? Qui, d’ailleurs, en Côte d’Ivoire, s’intéresse au jeu des partis politiques ? Une assemblée nationale monolithique et « houphouëtiste », ce ne sera pas pire que tout ce que l’on a connu jusqu’ici. Il n’y a que la Constitution pour affirmer que le régime en place est présidentiel et parlementaire. Ceux qui sont au pouvoir s’en foutent ; ceux qui sont depuis trop longtemps dans la galère s’en foutent plus encore. Les législatives du dimanche 11 décembre 2011 ne sont qu’un événement anecdotique ; pas une échéance politique. D’ailleurs, la politique est bien morte en Côte d’Ivoire (si tant est qu’elle y ait jamais été vivante) ; les prochaines échéances seront les jacqueries de ceux qui considéreront que ce qu’ils avaient imaginé n’est pas arrivé et qu’ils sont, une fois encore, les « dindons de la farce ».

Gbagbo c’est l’histoire d’un mec qui voulait niquer tout le monde ; et il fallait être un « socialiste » français pour affirmer qu’il était un remarquable homme politique, un « opposant historique », quand il n’a jamais été qu’un formidable magouilleur sans scrupules ni états d’âme. La meilleure preuve en est qu’il n’a pas traîné à aller chercher du côté de Dieu, de Jésus et de ses anges les motivations qui lui ont rapidement fait défaut du côté de la « dialectique marxiste » dont on a voulu nous faire croire qu’il aimait à se délecter.

De quelles valeurs politiques peut bien se targuer le FPI ? En la matière, il s’est bien plus disqualifié que ne l’a jamais été le PDCI qui, pourtant, n’a jamais été un parti politique modèle. Et qui peut imaginer un seul instant que la « réconciliation » pourrait concerner des hommes qui, pendant une décennie, ont entrepris de mettre en œuvre la pire politique d’exclusion ? Et n’entendent pas faire repentance.

La situation que connaît aujourd’hui la Côte d’Ivoire est l’aboutissement d’un processus marqué par la déliquescence du politique. Déliquescence organisée par tous les acteurs qui se sont succédé au pouvoir : Houphouët-Boigny a voulu une succession-confrontation entre Bédié et Ouattara ; Bédié a voulu l’exclusion des autres, tous les autres, et y est parvenu en faisant l’unanimité contre lui ; Gueï, apprenti-sorcier, a finalement été dévoré par la bête qu’il a contribué à façonner ; Gbagbo restera comme le liquidateur de toutes les illusions politiques dont les leaders et les partis ivoiriens se voulaient les porteurs. Et le meilleur historien de cette formidable arnaque aura été… Simone Gbagbo dans son fameux « Paroles d’honneur » où elle met à nu l’inanité des modes de production politique des uns et des autres.

Alors, dépêchons-nous de balayer toutes les illusions que certains commentateurs veulent bien véhiculer sur la réalité ivoirienne. Gbagbo est « out ». Une bonne chose. Gbagbo est « out » loin de chez lui et sous une autorité judiciaire internationale indépendante : encore mieux. Le FPI est absent de la prochaine consultation électorale : franchement, qu’auraient pu faire des députés FPI dans une assemblée PDCI-RDR dont personne, par ailleurs, ne lui demandera d’être autre chose que ce qu’elle a toujours été : surtout pas démocratique ?

Pas démocratique tout cela ? Mais, convenons-en, la Côte d’Ivoire, depuis qu’elle est indépendante, n’a jamais connu la démocratie politique ; pas plus que le libéralisme économique (sauf à penser que le clientélisme en est la caractéristique majeure). Ouattara est, pour reprendre l’image d’Hamed Bakayoko, ministre d’Etat, ministre de l’Intérieur, un président « légal » dont la « légitimité » tiendra à la satisfaction des besoins de la population. On ne saurait mieux dire. Tout le reste n’est que faribole. On peut le déplorer ; il convient pourtant de le constater. Et il y aurait beaucoup d’hypocrisie à présenter la Côte d’Ivoire comme la « vitrine » de la démocratie en Afrique. Ce n’est pas, d’ailleurs, ce qu’on lui demande.

La crédibilité de Ouattara tient bien plus à sa compétence économique qu’à son engagement politique ; et, dans ses propos, il évoque plus souvent « l’émergence » et « l’Etat de droit » que le débat démocratique. Personne ne lui en tient rigueur d’ailleurs. Ni ses partenaires internationaux, ni ses pairs régionaux, ni même la population. Illustration. Elodie Vermeil, dans Afrique Magazine (novembre 2011), citait un certain Souleymane : « Si l’argent entre, je m’en fous d’être un département français ; moi, je veux avancer. La France est notre premier partenaire historique, et Sarkozy a quand même pris sur lui de nous sortir de cette crise. Et puis il n’y a qu’à voir comment se comportent les autres : dans le cas de la coopération chinoise, par exemple, il n’y a aucun effet induit sur les populations vu qu’ils travaillent en vase clos. Les Français, eux, au moins, emploient de la main-d’œuvre locale et essaient de se mettre en conformité avec la loi ».

Ironie de l’Histoire : c’est Gbagbo, présenté comme le plus « politique » des leaders ivoiriens, qui aura été le fossoyeur de sa vie politique. Il enfonce le dernier clou dans son cercueil dès lors que le FPI prétexte sa détention pour refuser toute participation électorale. La question est de savoir si Guillaume Soro pourra être, quant à lui, l’homme qui ressuscitera le débat politique dans le pays. On le dit aujourd’hui. On le disait de Gbagbo il y a vingt ans. Vigilance !

Jean-Pierre BEJOT
La Dépêche Diplomatique

Football: le Milan AC d'accord avec Carlos Tevez, espère un prêt

LONDRES (Reuters) - Le Milan AC a annoncé mardi avoir trouvé un accord avec Carlos Tevez, l'attaquant argentin de Manchester City, et avoir fait une offre de prêt avec option d'achat au leader de la Premier League.

Les Citizens avaient fait savoir qu'ils n'accepteraient qu'une vente définitive du joueur, en délicatesse avec son entraîneur Roberto Mancini, mais Adriano Galliani, administrateur délégué du club italien, espère convaincre ses homologues anglais.

Selon le dirigeant milanais, le buteur a accepté une réduction de son salaire pour rejoindre l'Italie.

"J'ai convaincu Tevez de renoncer à une montagne d'argent", a déclaré Adriano Galliani à la télévision officielle du club.

"Il y a un accord avec le joueur et nous avons récemment envoyé un e-mail à City avec une proposition: un prêt avec option d'achat, à certaines conditions. J'espère que City dira oui", a-t-il ajouté.

Adriano Galliani a précisé qu'il espérait une arrivée du joueur le plus tôt possible lors du marché hivernal.

Mark Meadows; Simon Carraud pour le service français, édité par Clément Guillou

Les salafistes mauritaniens demandent une "police de la moralité"

Un mouvement traditionnaliste a demandé la mise en place de gardiens de la morale publique en Mauritanie. Pour certains analystes, cette conception relève d'une influence extérieure.
[AFP/Georges Gobet] L'imam de la mosquée al-Saudi, Ahmed Ould Lemrabet, a expliqué que la Mauritanie a besoin d'un comité pour combattre le vice.

[AFP/Georges Gobet] L'imam de la mosquée al-Saudi, Ahmed Ould Lemrabet, a expliqué que la Mauritanie a besoin d'un comité pour combattre le vice.

Un groupe de manifestants s'est rassemblé vendredi dernier dans le centre de Nouakchott pour condamner ce qu'ils appellent "le vice rampant" et "la transgression de la morale des jeunes" dans la société mauritanienne.

Les membres d'un mouvement jusqu'alors inconnu, baptisé "Non à la pornographie", a demandé aux Mauritaniens de participer chaque semaine à une manifestation de cinq minutes après les prières du vendredi, pour inciter la population à respecter les règles de la morale islamique.

"C'est le signe manifeste que nous n'assumons pas notre responsabilité légitime, sociale et morale", ont expliqué les manifestants, qui avaient choisi la mosquée al-Shurafaa comme lieu de rassemblement.

Ils ont appelé à la fermeture "des antres du vice, des maisons de tolérance et des magasins d'alcool" ainsi que l'interdiction des sites web à caractère pornographique. Les membres de ce mouvement ont également plaidé en faveur de "la mise en place d'une police de la moralité". Ils ont demandé aux femmes musulmanes de porter le niqab et la robe islamique traditionnelle en Mauritanie, la melhafa.

Ces traditionnalistes sont inspirés par le discours du moufti public et imam de la mosquée al-Saudi, Ahmed Ould Lemrabet, qui avait appelé en novembre à la mise en place d'un comité chargé de la promotion de la vertu et de la prévention du vice.

Selon al-Meshri Ould al-Rabbani, spécialiste des groupes islamique, Ould Lemrabet est un personnage controversé, qui a été "fortement critiqué par les milieux religieux adeptes de la secte islamique al-Maliki et les ordres soufis pour ses penchants favorables à l'idéologie radicale wahhabite".

Le moufti a condamné la nomination de femmes à de hauts postes et affirmé que "le meilleur travail que puisse faire une femme, c'est de s'occuper de son mari", a ajouté Ould al-Rabbani.

"Ces appels émanent probablement du courant salafiste en Mauritanie, car la mosquée al-Shurafaa est le haut-lieu des salafistes ; c'est là qu'avaient été lancées des prières pour l'ancien chef d'al-Qaida, Oussama ben Laden. Les salafistes disposent bel et bien d'un lieu d'expression", a-t-il déclaré à Magharebia.

Le Dr Mokhtar Ould al-Haj, professeur à l'université et historien-chercheur, a reconnu que "l'appel lancé témoigne de l'apparition du salafisme sous une nouvelle forme".

"Les extrémistes tentent d'utiliser la liberté d'expression pour faire pression sur les autorités", affirme-t-il. "Mais la société mauritanienne conservatrice n'accorde généralement aucun soutien à de telles demandes, qui expriment des tendances étrangères et non des appels nationaux au changement."

De nombreux étudiants et militants ont toutefois semblé s'alarmer de l'émergence d'un tel mouvement.

"Ce mouvement a peut-être pour ambition de nous faire revenir en arrière ; ils peuvent vouloir un nouveau régime taliban, où les femmes devraient porter la burqa et l'abaya, et se déplaceraient avec un mahrim (un parent non mariable)", a déclaré Noura Bent Mohamed Salem, 18 ans, étudiante en anglais à l'université de Nouakchott. "Je crois que ce sera un problème ; la société est déjà suffisamment conservatrice, nous n'avons vraiment pas besoin de pressions supplémentaires." la rédaction de textes juridiques inspirés de la charia islamique, mais la mise en place d'un comité pour la promotion de la vertu et la prévention du vice ne se justifie en rien", explique pour sa part Zaineb Bent al-Hadrami, étudiante de 20 ans portant le voile à l'université de Nouakchott. "Cela reviendrait à importer un système de sécurité essentiellement saoudien qui ne serait absolument pas adapté au tissu social mauritanien."

Bien qu'elle soit opposée à la "corruption morale dans une société islamique", Ben al-Hadrami insiste sur le fait que la mise en oeuvre littérale de la charia est impossible.

"Cet appel témoigne de la croissance de l'idéologie de l'extrémisme", a expliqué Makfula Bint Ibrahim, militante des droits de l'Homme, à Magharebia.

"Comment un groupe peut-il utiliser la liberté de manifester et d'expression pour demander la création d'un comité destiné à réprimer les libertés publiques et contraindre les gens à se plier à certaines règles religieuses, dans la mesure notamment où ce comité pourrait devenir un organe de répression ?", se demande-t-elle.

Ce contenu a été réalisé sous requête de Magharebia.com.

Bien faire l’amour pour tomber enceinte

Bien faire l’amour pour tomber enceinte

Avant tout, des conseils généraux d’hygiène de vie peuvent vous aider (lire notre article Dix conseils pour booster votre fertilité) à optimiser vos chances de tomber enceinte. Mais il faut ensuite maîtriser la pratique…

Le bon moment


D’abord, il faut déterminer le bon moment : le rapport doit avoir lieu dans les moments proches de l’ovulation, c’est à dire lors de la libération d’un ovule fécondable dans l’utérus. En général, cela se situe vers le 14e jour du cycle (en comptant à partir du premier jour des règles). Mais le mieux est d’utiliser notre application courbe de température. Il faut alors essayer de faire l’amour le plus souvent possible entre le troisième jour avant et le troisième jour après l’ovulation. Et pour les messieurs, il est conseillé dans les trois jours avant cette date de s’abstenir de tout rapport, pour préserver un taux de spermatozoïdes élevé.

Petite précision pour mettre fin à une idée reçue : le fait de faire l’amour avant l’ovulation pour avoir une fille et le jour de l’ovulation ou après pour avoir un garçon ne repose sur aucun fondement scientifique.

La position idéale

D’abord, il faut reconnaître que la position idéale pour tomber enceinte est un mythe ! Mais il semble en tout cas préférable de ne pas avoir la gravité contre soi, et donc de privilégier les positions qui vont amener le sperme à proximité du col de l’utérus. Même si les spermatozoïdes savent nager dans toutes les positions, et vont se diriger uniquement grâce à des signaux chimiques, autant leur faciliter la tâche ! La position du missionnaire est donc idéale, avec toutes les variantes où la femme est allongée sur le dos ou sur le côté, telle que la fleur éclatée par exemple. La levrette aussi peut-être propice, à condition de bien gérer les changements de position ! Evitez en revanche l'union du lotus ou la position d’Andromaque et toutes les configurations avec la femme sur l’homme.

Du désir au plaisir

D’abord, il faut préciser que l’ovulation et l’orgasme sont totalement indépendants. Un ovule prêt à être fécondé est produit à chaque cycle, et non pas uniquement si vous avez un orgasme au moment de l’ovulation. Néanmoins, certains spécialistes prétendent que le fait pour la femme d’atteindre le 7e ciel permettrait de faire passer plus de spermatozoïdes dans l’utérus, par le jeu des contractions. Dans tous les cas, si l’orgasme n’est pas une condition nécessaire, il n’est pas une contre-indication à la fécondation, donc inutile de se priver !

Post-coïtum

Après les galipettes, inutile de vous mettre à faire le poirier ! Le sperme ne peut pas entrer dans l’utérus comme dans un entonnoir ! Ce sont les spermatozoïdes à proximité du col qui vont traverser en nageant। Par contre, il est conseillé de ne pas se lever tout de suite et de rester sur le dos une dizaine de minutes : autant donner leur chance de passer au plus grand nombre. Certains gynécologues conseillent ainsi de mettre un coussin sous le bassin, voire de mettre les pieds au mur. Mais rien n’est prouvé en la matière. En tout cas, pas question d’aller prendre une douche vaginale, au risque de tuer les spermatozoïdes.

http://fr.pourelles.yahoo.com

Ligue des Champions - Madrid, les absents ont de la chance...

José Mourinho a laissé pas moins de sept cadres au repos pour affronter l'Ajax Amsterdam mercredi (20h45), en Ligue des Champions, afin de les garder frais pour le Clasico samedi. Impossible de dire qui de Karim Benzema ou Gonzalo Higuain, convoqués face à l'Ajax, sera titulaire contre le Barça.

FOOTBALL 2011 Real Madrid - Lassana Diarra - 0

José Mourinho n'a pas fait dans la demi-mesure. A quatre jours du Clasico, l'entraîneur du Real Madrid a choisi de laisser une bonne partie de ses cadres au repos pour le match de Ligue des Champions face à l'Ajax Amsterdam mercredi. Une rencontre sans enjeu pour le club espagnol, d'ores et déjà qualifié pour les huitièmes de finale de l'épreuve et assuré de terminer en tête du groupe D. Le Special One n'a pas hésité à écarter sept joueurs de son groupe habituel : Cristiano Ronaldo, Sergio Ramos, Iker Casillas, Pepe, Lassana Diarra, Sami Khedira et Marcelo.

Cette décision laisse à penser que le technicien portugais veut garder ces sept joueurs dans un état de fraîcheur optimale pour le Clasico. Et donc qu'il compte les titulariser. Une bonne nouvelle pour Lassana Diarra, dont l'avenir à Madrid était des plus incertains l'été dernier. Selon toute vraisemblance, "Lass" débutera contre le Barça. Reste à savoir où. Dans l'idéal, Mourinho l'alignerait au milieu de terrain, au sein d'un trio que le Français formerait avec Xabi Alonso et Sami Khedira. Cette configuration avait donné satisfaction à l'entraîneur madrilène lors de la victoire à Valence (2-3). Mais la probabilité la plus importante est que Diarra soit aligné au poste d'arrière droit contre Barcelone. Il remplacerait Alvaro Arbeloa, de retour dans le groupe pour affronter l'Ajax mais qui ne sera pas à 100% pour samedi. Et face au Barça, Mourinho veut des joueurs au top de leur forme.

Benzema ou Higuain ?

Parmi les joueurs convoqués pour affronter l'Ajax, certains seront aussi titulaires face au FC Barcelone. C'est le cas d'Angel Di Maria, meilleur passeur du Real cette saison avec 11 passes décisives, et de Xabi Alonso, qui devrait entrer en cours de jeu pour rester dans le rythme après avoir été suspendu face à Gijon (0-3) samedi dernier. La situation de Mesut Özil est plus incertaine. Le milieu offensif allemand pourrait faire les frais du choix tactique de Mourihno d'aligner le trio Lass-Xabi-Khedira contre le Barça. Et il est aussi menacé par le retour de blessure de Kaka, qui sera dans le onze de départ face à l'Ajax.

L'autre incertitude concerne le poste d'attaquant de pointe. Le Special One a finalement convoqué Karim Benzema et Gonzalo Higuain, alors que la mise au repos de l'Argentin, titulaire samedi à Gijon, était évoquée. Mardi, lors de la mise en place tactique, l'ancien Lyonnais a été aligné dans l'équipe des "bis", composé en grande partie des joueurs qui seront titulaires face à l'Ajax. La probabilité de le voir dans le onze de départ à Amsterdam au détriment d'El Pipita est plus importante. Paradoxalement, le Français et l'Argentin n'ont probablement jamais autant souhaité être remplaçant pour un match, car cela indiquerait qu'ils ont chacun plus de chances d'être titulaires pour le Clasico.

Vincent BREGEVIN / Eurosport

UEMOA Burkina Faso : Echanges commerciaux avec les Etats-Unis - Le centre des ressources d’Agoa inauguré

(Le Pays) - Le ministre de l’Industrie, du commerce et de l’artisanat, Arthur Patiendé Kafando et l’ambassadeur des Etats-Unis au Burkina, Thomas Dougherty, ont procédé à l’inauguration du Centre des ressources AGOA (African Growth and Opportunity Act) le 2 décembre 2011 à la maison de l’Entreprise de Ouagadougou.

C’était en présence des opérateurs économiques et de bien d’autres acteurs. Seizième du genre en Afrique, le Centre des ressources de l’AGOA a pour objectif d’accompagner les entreprises burkinabè à travers plusieurs approches afin d’aider à accroître les exportations du Burkina vers les Etats-Unis. Selon l’ambassadeur des Etats- Unis au Burkina, Thomas Dougherty, ce Centre de ressources d’AGOA fournit les informations dont les entreprises ont besoin pour exporter les produits burkinabè sur le marché américain. Pour lui, les Etats-unis voient l’ouverture de ce nouveau Centre d’AGOA comme une avancée significative pour les entreprises burkinabè qui veulent se lancer dans la conquête de nouveaux marchés internationaux.

Il a, par ailleurs, affirmé l’engagement du gouvernement américain à développer son partenariat avec le Burkina dans le but de lui permettre une participation à un marché global. Le ministre de l’Industrie, du commerce et de l’artisanat, Arthur Patiendé Kafando s’est, pour sa part, dit réjoui de l’ouverture de ce Centre de ressources renforcé et de la mise à la disposition de la Chambre de commerce et d’industrie du Burkina (CCI-BF) d’un conseiller en commerce par le Centre Ouest-africain pour le commerce. Il s’est dit persuadé que ces actions permettront non seulement d’intensifier la diffusion des informations utiles sur l’AGOA mais aussi, d’accompagner les opérateurs économiques dans leurs démarches d’exportation vers le marché américain.

Il a promis le soutien de son département pour le fonctionnement optimal de ce Centre de ressources. Le ministre Arthur Patiendé Kafando a invité les opérateurs économiques à tirer le meilleur parti de ce Centre d’AGOA. Le représentant de la Chambre de commerce et d’industrie du Burkina Faso (CCI-BF), Mamady Sanoh, après avoir fait observer une minute de silence à la mémoire de El Hadj Oumarou Kanazoé, ex-président de la CCI-BF, a soutenu que ce Centre de ressources d’AGOA va changer beaucoup de choses dans le commerce burkinabè. " Quand on regarde les statistiques, nous sommes très peu en relation avec les USA.

Maintenant que ce Centre est ouvert, il va informer et sensibiliser les opérateurs économiques sur les opportunités et les règles du marché américain", a-t-il confié। Le représentant de West Africa Trade Hub, Roger Brou, a, quant à lui, loué l’ouverture de ce Centre des ressources d’AGOA avant de présenter sa structure. Il a indiqué qu’elle a pour mandat de favoriser le développement des échanges commerciaux entre certains pays d’Afrique subsaharienne et les Etats-Unis à travers l’AGOA mais également au-delà, en favorisant le commerce intra régional africain ainsi que le commerce entre l’Afrique de l’Ouest et le reste du monde.

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Le transfèrement de Laurent Gbagbo devant la CPI diversement apprécié par les Guinéens

CONAKRY (Xinhua) - Le transfèrement de l'ex- président ivoirien Laurent Gbagbo devant les instances de la Cour pénale internationale (CPI) à la veille de la visite du président ivoirien Alhassane Ouattara en Guinée le 1er décembre dernier, ne fait pas l'unanimité au sein des populations guinéennes, dont certaines y voient une soumission au "désidérata'' des occidentaux.
Le transfèrement de Laurent Gbagbo devant la CPI diversement apprécié par les Guinéens

Gbagbo Laurent, ex-président de la cote d´ivoire

Cela continue de défrayer la chronique dans la capitale guinéenne.

Même dans les milieux intellectuels, nombreux sont ceux qui auraient souhaité que Laurent Gbagbo soit jugé par la justice de son pays. Et non la justice internationale qu'ils assimilent à une "justice de blancs''.

Norbert Guilavogui, employé de commerce ne cache pas son amertume suite à ce transfèrement de Laurent Gbagbo devant la Haye.

Si ce quinquagénaire reconnait que l'ancien président ivoirien, a péché par son "entêtement'' à s'accrocher au pouvoir, ce malgré l'appel de la communauté internationale en faveur d'un transfert du pouvoir au vainqueur déclaré de la présidentielle par les Nations Unies qui avaient en charge de superviser le processus, à travers l'ONUCI, à savoir Alhassane Ouattara, il n'est pas du tout d'accord que Gbagbo soit envoyé devant une cour loin de son pays voire du continent.

Toutefois, d'autres y voient un "exemple'' qui pourrait faire des émules. Même en Guinée, vu que le dossier des massacres du 28 septembre n'a toujours trouvé d'issue. Ceux qui soutiennent cet argument pensent que le "mieux'' serait de confier cette affaire à la justice internationale, afin que les gens qui ont commis ces massacres paient pour leurs "crimes''.

L'affaire Gbagbo rappelle un peu le sentiment de frustration qu'avait provoqué chez de nombreux Guinéens la mort de Kadhafi tué lors de la rébellion entretenu par des insurgés libyens, avec l'appui de certains pays comme la France et le Royaume Uni.

Mali : une rencontre technique sous régionale pour faciliter la transition vers l'économie formelle

BAMAKO (Xinhua) - Une rencontre technique sous régionale portant sur le thème "faciliter la transition vers l'économie formelle et l'emploi décent : enjeux et bonnes pratiques", se tient à Bamako du 5 au 6 décembre.
Mardi 6 décembre 2011 | 16:21 UTC

Selon ses organisateurs, il s' agit d' approfondir les connaissances sur l' économie informelle en Afrique de l' ouest afin de mieux comprendre la nature et l' ampleur de l' économie informelle dans les pays participants et les principaux moteurs de l'informatisation.

Il s'agit également d'identifier de bonnes pratiques et débattre entre experts sur les mesures et politiques à mettre en place afin de faciliter la transition vers le formel et l'emploi décent dans le cadre d'une stratégie nationale de développement ayant l'emploi au cœur de ses priorités, ont-ils indiqué.

Cette rencontre dont la cérémonie l'ouverture a été présidée par le ministre malien de l'Emploi et de la formation professionnelle Modibo Kadjoké, regroupe les participants (experts) venus du Sénégal, du Nigeria et du Ghana et ceux du Mali.

De l'avis de M. Kadjoké, l'essentiel des forces vives (personnes actives) des pays en voie de développement, évolue dans le secteur de l'économie informelle.

Evoquant les engagements de son pays en la matière, il a souligné que les autorités maliennes ont compris que ce secteur est une mine en matière d'emploi, particulièrement celui des jeunes. Mais, poursuit-il, elles ont surtout compris que toute croissance durable et inclusive prenant en compte la réduction de la pauvreté chez le plus grand nombre, passe obligatoirement par l’intégration de cette réalité.

Au moins 20.000 enfants travaillent dans les mines d'or artisanales au Mali

BAMAKO — Entre 20.000 et 40.000 enfants travaillent dans les mines d'or artisanales au Mali, troisième producteur en Afrique de ce métal précieux, estime l'organisation Human Rights Watch (HRW) dans un rapport rendu public mardi à Bamako.

"Selon les estimations, entre 20.000 et 40.000 enfants travailleraient dans le secteur de l?exploitation aurifère artisanale (orpaillage) au Mali. La plupart commencent à travailler dès l'âge de six ans", affirme HRW dans ce rapport intitulé "Mélange toxique: travail des enfants, mercure et orpaillage au Mali".

Ces enfants orpailleurs "travaillent dans des conditions extrêmement dures et dangereuses", notamment à creuser des puits de mines, travailler sous terre, remonter des charges de minerai pesantes, qu'ils transportent ou concassent, avec des moyens rudimentaires et de façon informelle, explique l'ONG.

Beaucoup d'entre eux utilisent "du mercure, une substance toxique, pour séparer l'or du minerai. Le mercure attaque le système nerveux central et s'avère particulièrement nocif pour les enfants", ajoute-t-elle.

"Lors de l'enquête, nous avons interrogé beaucoup d'enfants, mais aussi des adultes. (...) Dans notre recherche, nous n'avons pas répertorié des cas de décès, mais des cas de maladie", a déclaré lors d'une conférence de presse l'auteur du rapport, Juliane Kippenberg, chercheuse à HRW.

Selon HRW, la plupart des enfants mènent leurs activités aux côtés de leurs parents ou de proches pour améliorer les revenus de la famille en vendant l'or aux commerçants locaux, d'autres tentent de travailler seuls, s'exposant à l'exploitation et à des abus.

Selon Mme Kippenberg, des "autorités locales tirent souvent profit de l'orpaillage et se soucient peu de la lutte contre le travail des enfants."

D'après HRW, l'or produit dans les mines artisanales au Mali est en grande partie "acheté par des petits négociants qui fournissent des intermédiaires et des maisons de négoce à Bamako, la capitale".

Environ 4 tonnes d'or artisanal sont exportées chaque année notamment vers la Suisse et les Emirats arabes unis, pour une valeur estimée à 218 millions de dollars (plus de 162 millions d'euros), selon les chiffres officiels rapportés par l'ONG, qui appelle les autorités et les différents acteurs du secteurs à prendre des mesures pour mettre fin au travail des enfants dans les mines d'or.

Le Mali est le troisième producteur d'or en Afrique, après l'Afrique du Sud et le Ghana.

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Mali•Burkina : L’Accord de Coopération militaire bien suivi



En présence de la représentation diplomatique du Burkina Faso au Mali et de nombreux responsables militaires des deux pays, le ministère de la Défense et des Anciens Combattants a abrité, le 6 décembre, la 4ème Session du Comité Mixte de suivi de l’Accord de Coopération militaire et Technique Mali·Burkina.

A l’occasion de cette 4ème Session du Comité Mixte le Général Youssouf Bamba, Secrétaire Général du ministère de la Défense et des Anciens Combattants, a souligné que « cet Accord de coopération militaire qui existe entre le Burkina Faso et le Mali, constitue, sans nul doute, un maillon supplémentaire de la longue chaîne de partenariat entre nos deux pays, liés par l’histoire, la géographie et la culture, partenariat basé sur une confiance réciproque ».

Selon lui, malgré les défis de tous ordres, le Burkina et le Mali sont résolument engagés dans la lutte pour le progrès, le bien être et la prospérité de leurs peuples; de même pour la paix, la sécurité et le développement dans l’espace sahélo saharien.

La tenue de cette session permet aux deux délégations de passer en revue la coopération militaire bilatérale afin de renforcer davantage les acquis de cette coopération militaire entre les deux pays. Cette rencontre régulière de haut niveau, tantôt à Ouagadougou tantôt à Bamako, est le témoignage de la vitalité des relations séculaires qu’entretiennent les frères d’armes du Burkina et du Mali. « Nous devons, pour ce faire, œuvrer ensemble afin de permettre à ces facteurs, de contribuer à imprimer un nouvel élan à notre coopération bilatérale pour le plus grand bonheur de nos deux peuples.

A cet égard, je voudrais réitérer ma ferme détermination et ma disponibilité totale et celles des plus hautes autorités de mon pays à renforcer davantage notre coopération militaire mutuellement avantageuse », a déclaré le Général Youssouf Bamba. Il a formulé « le vœu de voir les efforts de coopération aboutir à des résultats positifs qui nous permettront de réaliser les aspirations profondes et légitimes de nos deux peuples, engagées dans un même combat, celui du développement solidaire dans un environnement de paix et de stabilité », a –t—l indiqué.

B. दोऊ

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Ligue des Champions - Monumental !l'Olympique de Marseille a réussi un exploit majuscule sur la pelouse du Borussia Dortmund

Mené 2-0 après un peu plus d'une demi-heure de jeu, l'Olympique de Marseille a réussi un exploit majuscule sur la pelouse du Borussia Dortmund. Vainqueurs 3-2 grâce à Rémy (45+4), A.Ayew (85e) et Valbuena (87e), les Phocéens disputeront les huitièmes de finale de la Ligue des Champions.

Valbuena, 2011 - 0

DORTMUND - MARSEILLE : 2-3

Buts : Blaszczykowski (23e), Hummels (32e, sp) pour Dortmund - Rémy (45e), Ayew (85e), Valbuena (87e) pour Marseille

Dans le panthéon personnel de Mathieu Valbuena, Liverpool tiendra toujours une place particulière. Anfield, c'est là où tout a commencé. Dortmund sera peut-être là où tout a recommencé pour l'ancien protégé d'Eric Gerets. Relégué sur le banc des remplaçants ces dernières semaines, le lutin olympien a qualifié les siens en huitièmes de finale de la Ligue des Champions. D'une frappe puissante (87e), l'international français a renversé une situation que l'on ne qualifiera pas de compromise. Elle était tout simplement désespérée. Menée 2-0 après trente-deux minutes de jeu et une entame catastrophique, la bande à Deschamps a fait le dos rond, mais n'a pas baissé la tête et attendu son heure. Elle fut tardive. Mais plus c'est long, plus c'est bon. Finalement vainqueurs 3-2 au terme d'une rencontre renversante, les Phocéens disputeront les huitièmes de finale de la Ligue des Champions pour la deuxième saison de suite.

Mené 2-0 après un peu plus d'une demi-heure de jeu, l'Olympique de Marseille a battu le Borussia Dortmund (2-3) et jouera les 8e. - 2 L'hiver dernier n'aura donc pas été qu'une parenthèse (enchantée) dans l'histoire récente de l'Olympique de Marseille. En février prochain, le club phocéen aura une nouvelle fois l'occasion de s'enivrer au Camp Nou, à Santiago-Bernabeu ou du côté de l'Allianz-Arena. Avec cette victoire inespérée, les Olympiens n'ont finalement pas gâché une entame idéale (six points en deux matches). Et pourtant, pris à la gorge par les mobylettes de Dortmund dès l'entame, les Marseillais ont couru derrière un ballon dont ils n'ont longtemps pas su faire grand chose une fois qu'il était entre leurs pieds. Mario Götze a lancé la première banderille après le quart d'heure de jeu (16e), bientôt imité par Kuba Blaszczykowski qui, lui, a trouvé la mire et les filets de Steve Mandanda (1-0, 23e). A cet instant, l'Olympiakos menait déjà face à Arsenal. Marseille avait un pied en C3. Stéphane M'Bia, auteur d'un étonnant retourné dans le visage de Sebastien Kehl, précipitait un petit plus ses copains vers la Coupe d’Europe de consolation. Mats Hummels se chargeant de transformer le penalty qui s'ensuivit (2-0, 32e).

Rémy lance la révolte

Aligné pour la première fois depuis sa blessure face au Paris Saint-Gemain, Loïc Rémy aura mis une grosse mi-temps avant de faire parler de lui. C'est d'ailleurs de la tête de l'international français que la révolte est partie (2-1, 45+4). Elle fut timide dans un premier temps. Tellement que les chances de qualification marseillaises reposaient plus sur les épaules d'Arsenal, alors mené 2-1 au Pirée, que sur celles de Lucho, sorti à une grosse vingtaine de minutes du terme. C'est autour de cet instant que Jordan Ayew et Mathieu Valbuena ont fait leur apparition sur le pré du Signal Iduna Park. Le premier n'a pas marqué. Mais a vu son frère André égaliser de la tête sur un corner d'Amalfitano, double passeur décisif (2-2, 85e). Valbuena, lui, n'a regardé personne et s'est débrouillé seul. Comme un grand, il a pris ses responsabilité et, d'une frappe aussi puissante que celle de Liverpool était précise, est allé crucifier Weidenfeller (2-3, 87e). Il y a quinze jours, Vincent Labrune avait alors parlé de "faute professionnelle" après la défaite concédée face à l'Olympiakos. C'en était une. A Dortmund, ses joueurs se sont rattrapés. C'est rien de le dire. Marseille n'avait jamais réussi un tel come back en Ligue des Champions*.

* Avant Marseille, Arsenal était la dernière équipe à avoir remonté deux buts à l'extérieur. C'était à Liège en 2009 (2-3).

Maxime DUPUIS / Eurosport