11 décembre, 2010

Le Burkina a célébré le cinquantenaire de son indépendance à Bobo-Dioulasso

presidence.bfCe sont 11 chefs d’Etat africains, à savoir, les Présidents du Sénégal, du Mali, du Bénin, du Togo, du Gabon, du Rwanda, du Tchad, de la Guinée Equatoriale, du Libéria, du Congo Brazzaville et de la Mauritanie qui ont pris part à la cérémonie commémorative des 50 ans d’accession à l’indépendance du Burkina Faso aux côtés du Président du Faso, Blaise COMPAORE, à Bobo-Dioulasso, capitale économique, le samedi 11 décembre 2010.

Au total, 23 pays d’Afrique, d’Europe et d’Asie étaient représentés à cette cérémonie riche en couleurs dont les temps forts ont été le message du Président du Faso à la Nation burkinabè dans la soirée du 10 décembre depuis sa résidence de Bobo et la parade militaire et civile dans la matinée du 11 décembre 2010.

Dans son message, Blaise COMPAORE a rendu un vibrant hommage aux filles et aux fils qui ont lutté pour l’accession de l’ex-Haute-Volta à l’indépendance, le 5 août 1960. Il a aussi salué l’action très importante de ses devanciers à la tête du pays.

Blaise COMPAORE s’est réjoui des avancées du Burkina, surtout en matière de stabilité et de libertés publiques. A cet effet, il a indiqué que « dans un monde marqué par de multiples crises sociales et politiques, le Burkina Faso s’illustre par sa stabilité, l’amélioration continue de la gouvernance et l’élargissement des libertés. »

Il a réaffirmé l’engagement du Burkina Faso à toujours œuvrer au renforcement des instruments et des institutions de coopération au plan sous-régional, régional et international, et souhaité ardemment l’avènement d’une gouvernance économique et politique mondiale plus inclusive, plus juste et plus équitable.

A la communauté internationale, il a saisi cette occasion pour renouveler sa reconnaissance à toutes les nations, à tous les partenaires techniques et financiers qui ont toujours soutenu le Burkina Faso dans la réalisation de son ambition de bâtir une nation respectée, stable et prospère.

Il a terminé son adresse par un appel aux Burkinabè qui lui ont renouvelé son mandat à la tête du pays, le 21 novembre dernier par un vote massif et franc. Il a sollicité leur « contribution à la réussite des réformes politiques indispensables à l’approfondissement de la démocratie et à l’accélération du processus d’édification d’un Burkina de paix et de prospérité partagée. »

Pour ce qui est de la grande parade, c’est très tôt, dans la matinée du 11 décembre que la population a pris d’assaut le boulevard de la Révolution où a eu lieu le défilé.

Plus 7000 militaires et civils ont pris part au défilé dont des troupes militaires de pays comme le Maroc, le Niger, le Mali, la France, le Bénin et des fanfares du Ghana et du Togo.

Placée sous le thème, « 50 ans de construction d’une nation : souvenir et espérance », la célébration du cinquantenaire de l’indépendance du Burkina a permis au Pays des Hommes intègres, de revisiter son histoire, d’évaluer le chemin parcouru et d’envisager des perspectives pour un lendemain meilleur.

L'accord de Cancun est un "pas significatif en avant", selon Washington

AFP

La secrétaire d'Etat américaine Hillary Clinton à Washington le 10 décembre 2010
La secrétaire d'Etat américaine Hillary Clinton à Washington le 10 décembre 2010 Paul J. Richards AFP

La secrétaire d'Etat Hillary Clinton a qualifié de "pas significatif en avant" la conclusion samedi de l'accord de Cancun (Mexique) sur le changement climatique, également salué par Barack Obama comme permettant de "poursuivre l'effort" contre le réchauffement.

M. Obama a appelé samedi son homologue mexicain Felipe Calderon pour le féliciter d'avoir présidé à l'accord, estimant qu'il permettrait de "poursuivre l'effort pour répondre au défi du changement climatique", a indiqué la Maison Blanche dans un communiqué.

"Le président Obama a félicité le président Calderon (...) pour l'excellent travail du Mexique" sur la conférence de l'ONU, indique le communiqué.

L'accord conclu samedi "est bâti sur les fondations de l'accord historique de Copenhague", a précisé la Maison Blanche, une affirmation reprise par la secrétaire d'Etat américaine Hillary Clinton.

Pour Mme Clinton, l'accord est "un pas équilibré et significatif en avant".

"Je suis heureuse d'annoncer que nous avons conclu les accords de Cancun, une série de décisions internationales équilibrées... qui représentent un progrès significatif dans notre réponse au changement climatique", a indiqué la secrétaire d'Etat dans un communiqué.

Mme Clinton a ajouté que Washington va s'efforcer de garder le reste du monde "concentré sur cet important défi".

Le texte de compromis mis sur la table par le Mexique a reçu le soutien très appuyé de l'écrasante majorité des 194 pays de la convention de l'ONU sur le climat. L'accord de Cancun crée un Fonds vert pour les pays en développement pour les aider à lutter contre les changements climatiques et la déforestation.

Le texte inscrit dans le marbre de nombreux points de l'accord politique de Copenhague, jamais adopté par la convention de l'ONU. C'est en particulier le cas de l'objectif de limiter la hausse de la température moyenne de la planète à 2°C au-dessus des niveaux pré-industriels.

Mais, comme l'ont souligné d'autres responsables politiques dans le monde, tout ou presque reste à faire pour parvenir à un véritable accord de réduction des gaz à effet de serre susceptible de prendre la relève du protocole de Kyoto, un sujet qui ressurgira immanquablement lors du prochain grand-rendez vous climat fin 2011 à Durban (Afrique du Sud).

Côte d`Ivoire Le blocage politique fait mal à l`économie

AFP


Economie
© Autre presse par DR
Le blocage politique qui perdure en Côte d`Ivoire où deux présidents proclamés se disputent le pouvoir, pèse sur les ménages comme sur les entreprises et ébranle la cruciale filière cacao du pays qui en est le premier producteur mondial.

Les grands hôtels aux couloirs quasi-déserts donnent une image du marasme actuel. "Ca fait deux-trois semaines qu`on est privé d`activité, ça commence à être lourd", dit à l`AFP le directeur d`un établissement renommé.

"Est-ce qu`on va s`en sortir?", soupire un grossiste d`Abidjan.
La filière cacao (40% des recettes d`exportations avec le café) est durement frappée. A San Pedro (sud-ouest), premier port d`exportation de cacao au monde, par où transite plus de 500.000 tonnes de fèves chaque année, le rythme a fortement baissé, en pleine traite cacaoyère. Seules "10.000 tonnes de fèves" ont été exportées au cours du mois écoulé, "contre 25.000 l`an dernier sur la même période", estime Samir Lakiss, important exportateur ivoiro-libanais.

Des bateaux se détournent de la Côte d`Ivoire pour rejoindre Lomé ou Accra, et si la crise dure plus d`un mois, "la situation risque d`être dramatique en raison des avaries sur la production", insiste-t-il.

Cette semaine, le patron des patrons Jean Kacou Diagou a tiré la sonnette d`alarme. Alors que le pays est en suspens depuis la présidentielle du 28 novembre, "la situation économique et financière pour de nombreuses
entreprises commence à être difficile", et "risque de s`aggraver" faute d`issue dans les prochains jours, a averti le président de la Confédération générale des entreprises de Côte d`Ivoire (Cgeci).

Dans un message aux deux rivaux, le sortant Laurent Gbagbo et Alassane Ouattara, reconnu chef de l`Etat légitime par la communauté internationale, Jean Kacou Diagou a souligné que des sociétés ne pourront bientôt plus honorer leurs engagements fiscaux.

Installé dans le pays depuis deux ans, un jeune entrepreneur français craint de devoir mettre la clé sous la porte. Ce sont alors ses 19 salariés ivoiriens et leurs familles, soit "une centaine de personnes qui souffriront".
En déclin depuis 20 ans et éprouvée par une décennie de crises politico-militaires, l`économie ivoirienne qui avait amorcé sa reprise avec une croissance à la hausse (passée de 2,3 à 3,6% entre 2008 et 2009), espérait
pourtant connaître un vrai rebond après l`élection.

Le couvre-feu nocturne décrété il y a deux semaines par Laurent Gbagbo est une contrainte de plus pour nombre d`entreprises, qui ferment en milieu d`après-midi pour permettre à leurs employés de rentrer chez eux sans encombre.

Les perspectives à plus long terme s`assombrissent aussi. Les programmes d`allègement de la dette extérieure, que le pays pouvait espérer décrocher en 2011, sont pour l`heure gelés.

Dans l`immédiat, les ménages sont les premiers à pâtir de l`impasse politique, alors que près de la moitié des quelque 20 millions d`habitants vit dans la pauvreté.

Sur les marchés, chacun se plaint de la hausse des prix. Deux ou trois bananes, qui s`achetaient 200 francs CFA (0,3 euro) peuvent atteindre 1.000 FCFA (1,5 euro). La bouteille de gaz butane, à 3.500 FCFA (plus de 5 euros) auparavant, coûte à présent le double.

"C`est exorbitant", se lamente Marina Amoussou en faisant ses courses samedi matin dans le quartier populaire d`Adjamé. Pour cette employée de banque, les autorités devraient "aller faire un tour sur les marchés".

Presse en ligne : POUR UNE VALORISATION DU CONTENU IVOIRIEN

fratmat.info Le 04 décembre est la Journée Mondiale des Données Libres, dénommée « Hackathon ». A cette date les citoyens de plusieurs villes de la planète sont invités à se rassembler pour écrire des applications utilisant des données ouvertes pour encourager l’adoption des politiques d’ouverture des données par les élus locaux et les gouvernements. En Côte d’Ivoire, l’événement a été célébré en ligne par les internautes ivoiriens à l’initiative de l’ONG Akendewa.

« M. / Mme X aimerait savoir les personnes à contacter pour un jumelage avec un village ivoirien. M. / Mme X aimerait vérifier les informations sur les projets réalisés dans une commune de Côte d’Ivoire». Il est aisé de constater que les contenus en ligne renseignant sur les données politiques, économiques et socioculturelles dans ces contrées sont quasi-inexistants sur la toile virtuelle mondiale. Ainsi, réunis de 9 heures et demie à 23 heures GMT, les professionnels ivoiriens du web se sont donnés pour mission de jeter les bases d’une ou plusieurs applications permettant de rendre disponible le maximum de données libres sur les entités administratives décentralisées de la Côte d’Ivoire, en l’occurrence les régions, départements, sous-préfectures, districts, communes et villages. Ces informations concernent les élus, responsables administratifs et chefs traditionnels, les institutions, les populations (ethnies, peuples, langues, démographie), les éléments de géo localisation et de géographie (coordonnées GPS, superficie, climat), les repères historiques, les données économiques, les matières premières et autres ressources naturelles, les services, ainsi que les projets de développement.

Pour mener à bien leur mission, les participants ont été regroupés en fonction de leurs compétences : analystes et développeurs web, graphistes et designers, archivistes et bibliothécaires, statisticiens et enfin les autres passionnés d’Internet pas forcément doués à la chose technique. Ces derniers se sont portés volontaires, qui pour relayer l’activité sur son blog, qui pour commenter l’application au fur et à mesure de sa conception, qui pour en parler sur les réseaux sociaux.

A l’issue de cette journée de mise en commun des compétences, des résultats ont pu être obtenus. La première victoire du Hackathon Abidjan 2010 est le choix du nom de l’application. Le choix du nom de l’application : « Akwaci » qui vient de l’expression ivoirienne « Akwaba » et qui signifie « bienvenue » en langue locale ivoirienne. Le nom du domaine www.akwaci.com a donc automatiquement été réservé afin d’héberger l’application. La définition du logo de l’application Akwaci constitue la deuxième fierté des participants qui ont voté en majorité pour celui proposé par Anouchka Wayoro, l’une des seules filles ayant activement participé au Hackathon. Puis vient le design complet de l’interface de cette application dont la version finale est déjà en ligne. Enfin, côté développement, une grande partie des fonctionnalités de base ont été créées.

Même s’il reste encore de nombreuses tâches à réaliser pour parfaire Akwaci, Toussiné Wilfried Akakpo, le responsable du projet « Hackathon Abidjan » au sein de l’ONG organisatrice de l’événement, demeure très fier d’avoir contribué à faire naître une telle initiative. Et Jean-Patrick Ehouman, son président, de conclure en invitant les internautes à manifester leur intérêt : « Nous attendons des internautes qu’ils nous fassent savoir le type d’application qu’ils jugent utile » afin d’enrichir le contenu ivoirien disponible sur la toile mondiale.


Ghislaine ATTA

ghislaine.atta@fratmat.info

Déclaration du Rhdp relative à l’élection présidentielle

Partis Politiques


Contentieux
© Abidjan.net par Prisca
Jeudi 26 août 2010. Abidjan, Maison du parti, à Cocody. Le directoire du Rassemblement des houphouétistes pour la démocratie et la paix (Rhdp) anime une conférence de presse
Le RHDP a tenu le mercredi 10 décembre 2010 une session extraordinaire de son Directoire, à laquelle ont pris une part active les Forces Nouvelles et l’UPCI, sanctionnée par la présente déclaration.

Lors du second tour du scrutin présidentiel le 28 novembre 2010, le Peuple souverain de Côte d’Ivoire a exprimé par une large majorité (54,1%) son choix clair et sans ambigüité en désignant Monsieur Alassane OUATTARA candidat du RHDP, Président de la République.

Le RHDP salue le Peuple de Côte d’Ivoire qui en faisant ce choix éclairé, confirme sa ferme volonté de changement, son attachement à l’enracinement de la démocratie, à la restauration de la paix et de la cohésion sociale.

Le RHDP salue les Présidents Henri KONAN BEDIE, MABRI TOIKEUSSE, ANAKY KOBENA, GNAMIEN KONAN, Pr Francis VANGAH WODIE pour leur contribution au succès du candidat du RHDP au second tour.

Le RHDP fait une mention spéciale au Président Henri KONAN BEDIE pour son rôle appréciable et déterminant dans cette victoire.

Le RHDP se félicite de l’esprit de discipline dont ont fait preuve les militants du PDCI-RDA, de l’UDPCI, du MFA, de l’UPCI et du PIT, en reportant massivement leurs voix sur le candidat du RHDP Alassane OUATTARA, pour le conduire au succès final.

Le RHDP félicite et salue Son Excellence Monsieur Alassane OUATTARA, nouveau Président de la République de Côte d’Ivoire, Chef de l’Etat, pour sa brillante élection.

Le RHDP adresse ses chaleureuses félicitations et ses sincères remerciements à toute la Communauté Internationale notamment au Facilitateur du dialogue direct inter-ivoirien Son Excellence BLAISE COMPAORE, Président du FASO, à la CEDEAO, à l’Union Africaine, à l’Union Européenne, au Secrétaire Général des Nations Unies, Son excellence BAN KI MOON, au Conseil de Sécurité des Nations Unies, à toutes les nations amies de la Côte d’Ivoire, pour avoir soutenu le processus de sortie de crise et entériné la volonté du Peuple de Côte d’Ivoire en reconnaissant Alassane OUATTARA comme le Président élu.

Le RHDP adresse ses sincères félicitations au Premier Ministre SORO KIGBAFORY Guillaume pour avoir maîtrisé et brillamment conduit le processus électoral jusqu’au terme du scrutin présidentiel.

Alors que la Côte d’Ivoire pensait être sortie de la longue crise de la décennie perdue, M. Laurent GBAGBO, candidat malheureux, tente par un coup de force de renverser la volonté populaire et démocratique en se faisant proclamer vainqueur.

Le RHDP condamne avec force cette velléité du candidat malheureux Laurent GBAGBO de passer outre la volonté du Peuple de Côte d’Ivoire et sa tentative de confiscation du pouvoir par la violence, l’intimidation, l’intoxication et par l’instrumentalisation outrancière de la RTI.

Le RHDP rappelle que l’acte de certification posé par le Représentant Spécial du Secrétaire Général des Nations Unies, Monsieur Young-Jin CHOI, résulte bien des accords de sortie de crise auxquels avait souscrit l’ex-chef de l’Etat Laurent GBAGBO notamment, l’Accord de Pretoria II, les Résolutions 1633/2005, 1721/2007 et 1765/2007 du Conseil de Sécurité des Nations Unies.

Le RHDP affirme qu’il n’y a donc pas d’ingérence de la part de M. Young-Jin CHOI, ni de qui que ce soit.

Le RHDP félicite donc M Young-Jin CHOI pour l’intégrité, l’impartialité et la responsabilité dont il a fait montre dans l’accomplissement de la mission à lui confiée par les Nations Unies.

Le RHDP tient à rassurer le Peuple de Côte d’Ivoire que le Président de la République Son Excellence ALASSANE OUATTARA et le gouvernement dirigé par le Premier Ministre SORO KIGBAFORY Guillaume sont au travail.

Le RHDP demande au Peuple de continuer à leur faire confiance en vue du rétablissement imminent de la normalité républicaine.

Le RHDP invite le Peuple de Côte d’Ivoire à rester serein, mobilisé et prêt pour le combat pacifique et démocratique qui permettra de consolider l’unité de la Nation, d’organiser la reconstruction post-crise du pays et de reprendre son développement économique et social.

Fait à Abidjan le 10 décembre 2010

Pour le Directoire du RHDP
Le Président
Pr. ALPHONSE DJEDJE MADY

Haiti presidential candidates reject vote recheck

PORT-AU-PRINCE (Reuters) - Two of the top three candidates in Haiti’s presidential election Saturday rejected a plan to have vote tally sheets rechecked by a new commission amid allegations of irregularities and fraud.

Violent protests broke out after the Provisional Electoral Council announced on Tuesday that former first lady Mirlande Manigat and government technocrat and Preval protege Jude Celestin had won enough votes in the Nov. 28 election to advance to a run-off election in January.

Supporters of popular musician Michel Martelly, who the council said placed narrowly third, accused outgoing President Rene Preval and his protege, Celestin, and their ruling Inite (Unity) coalition of rigging the vote.

But Manigat and Martelly said on Saturday they would not participate in the plan that had no precedent under Haitian law.

The streets of Port-au-Prince were calm on Saturday and stores were opened for business.

But since Tuesday, thousands of Martelly supporters and other protesters had taken to the streets in violent unrest that killed four people and paralyzed the capital Port-au-Prince and several other cities.

The electoral council tried to address the concerns by announcing on Thursday that it was forming a new commission that would include foreign observers, to check vote tally sheets from the election.

Manigat’s campaign released a statement saying, “The candidate regrets that she will not be able to participate in such an initiative, however concerned she is with the interest of the nation in this troubled situation.

“Mrs. Manigat remains open to all initiatives likely to favor a solution to the crisis provided that solution is transparent and legal,” the statement said.

Martelly’s spokesman, Thierry Mayard-Paul, called the electoral council’s proposal “a prank” that would allow it to promulgate the same results without investigating the problems at the polls.

It was unclear whether the electoral council would go ahead with the plan. Manigat’s campaign said no specifics had been released about how the new commission would be chosen or how it would work.

Failure to install a new government would cripple efforts to restore stability in the Western Hemisphere’s poorest state and rebuild after a devastating January earthquake.

The United States, the United Nations and the European Union have publicly expressed concern over irregularities in the voting, and have called for disputes to be resolved peacefully and through legal channels.

Haiti’s presidential and legislative elections are being funded and backed by the international community as a step toward hoped-for stability.

Earlier in the week, stone-throwing demonstrators attacked public buildings, police and U.N. peacekeepers and disrupted humanitarian operations to fight a raging cholera epidemic.

(Writing by Jane Sutton; Editing by Jackie Frank)

Obama calls WikiLeaks’ 'deplorable'

WASHINGTON (Reuters) - President Barack Obama told Turkish and Mexican leaders Saturday that WikiLeaks’ actions were “deplorable” as the U.S. administration kept up damage control efforts over the website’s embarrassing release of masses of secret U.S. cables.

In Obama’s separate calls with Turkish Prime Minister Tayyip Erdogan and Mexican President Felipe Calderon, the leaders all agreed that WikiLeaks’ campaign would not harm their countries’ ties with Washington, the White House said.

The leaks touching on U.S. relations in virtually every part of the world have threatened to increase tensions with allies, spurring U.S. officials to seek to prevent foreign friends from reducing engagement on sensitive matters.

Documents relating to Turkey showed U.S. diplomats casting doubt on the reliability of their NATO ally and portraying its leadership as divided.

In Obama’s call to Erdogan Saturday, the two discussed “the enduring importance of the U.S.-Turkish partnership and affirmed their commitment to work together on a broad range of issues,” the White House said.

“The president expressed his regrets for the deplorable action by WikiLeaks and the two leaders agreed that it will not influence or disrupt the close cooperation between the United States and Turkey,” it said.

Obama made similar comments to Calderon, which the U.S. leader used to praise his Mexican counterpart for the outcome of an international climate change conference in Cancun.

“The presidents also underscored the importance of the U.S.-Mexico partnership across a broad range of issues,” the White House said. “The presidents discussed the deplorable actions by WikiLeaks and agreed its irresponsible acts should not distract our two countries from our important cooperation.”

According to U.S. State Department documents made public by WikiLeaks, a top Mexican official said the government was in danger of losing control of parts of the country to powerful drug cartels.

(Editing by Vicki Allen)

WikiLeaks : nouvelle arrestation aux Pays-Bas, mobilisation pro-Assange

Un jeune de 19 ans a été interpellé samedi pour avoir participé à une attaque informatique contre le site du parquet néerlandais. Pendant ce temps, les supporters du fondateur de WikiLeaks ont manifesté en Europe et Amérique latine pour sa libération.
Tandis que le fondateur du site WikiLeaks, Julian Assange, incarcéré depuis mardi dans une prison londonienne sur des accusations de viol, prépare sa défense afin d'échapper à une extradition vers la Suède, qui veut l'entendre dans cette affaire (les avocats de Julian Assange, qui doit comparaître mardi, craignent qu'une fois en Suède, il ne soit extradé aux Etats-Unis, où il est devenu l'ennemi public n°1), des partisans de l'Australien de 39 ans se mobilisaient samedi en Europe et en Amérique latine pour obtenir sa libération. Ainsi le site en espagnol Free Wikileaks a appelé à des manifestations de soutien à Julian Assange en publiant un manifeste "Pour la liberté, dis non au terrorisme d'Etat" qui réclame "la remise en liberté de Julian Assange au Royaume-Uni". Il conviait les partisans d'Assange à se rassembler samedi, notamment devant des représentations diplomatiques britanniques et suédoises, dans huit villes espagnoles, dont Madrid et Barcelone, ainsi qu'à Buenos Aires, Mexico, Sao Paulo, Bogota et Lima. A Amsterdam, 75 personnes ont manifesté samedi dans le centre-ville, selon la police, à l'appel du Parti des pirates informatiques néerlandais "pour la protection de la liberté de la presse". Dans le même temps, les journaux associés à Wikileaks ont poursuivi la publication de documents confidentiels américains, entamée le 28 novembre. Depuis cette date, près de 1.300 câbles diplomatiques (sur 250.000) ont été rendus publics. Samedi, le New York Times a notamment reproduit le contenu d'un câble de 2002 dans lequel des diplomates américains s'inquiétaient de ce qu'ils considéraient comme des vestiges de "sentiments antisémites" au sein de la hiérarchie du Vatican. Le même jour, le président américain Barack Obama dénonçait comme des "actes déplorables" les divulgations de documents par WikiLeaks lors d'entretiens avec son homologue mexicain Felipe Calderon et le Premier ministre turc Recep Tayyip Erdogan.

Les partisans de WikiLeaks changent de tactique

Un homme de 19 ans a été interpellé samedi à Hoogezand-Sappemeer (nord-est des Pays-Bas) pour avoir participé à une attaque informatique contre le site internet du parquet néerlandais vendredi matin, a annoncé le parquet néerlandais. Cette attaque par déni de services avait été revendiquée vendredi sur le site de socialisation Twitter par un groupe anonyme, sous le nom d'utilisateur "AnonTarget", qui affirmait l'avoir menée "en réponse à l'arrestation d'un militant de 16 ans" partisan de WikiLeaks. Interpellé dans la nuit de mercredi à jeudi à La Haye, l'adolescent avait avoué avoir participé à des cyber-attaques, en guise de soutien à WikiLeaks, contre des sites de cartes de crédit (lire notre article - Cyber-attaques pro-WikiLeaks : un adolescent arrêté aux Pays-Bas).

Des cyber-pirates ont multiplié depuis mercredi les attaques contre les entreprises qui privent WikiLeaks d'accès à des moyens financiers. Un groupe de cybermilitants soutenant WikiLeaks a renoncé à mener des attaques informatiques contre les sociétés qui s'en prennent au site et opté pour une nouvelle tactique : diffuser le plus largement possible les documents confidentiels que WikiLeaks s'est procurés. Le réseau "Anonymous" a notamment réussi à bloquer cette semaine les sites de Mastercard, Visa et le blog de PayPal, qui ont cessé de transférer les dons à WikiLeaks depuis que le site a commencé à mettre en ligne 250.000 mémos diplomatiques confidentiels du département d'Etat américain. Dans un message diffusé dans la nuit sur son blog, le groupe de cybermilitants constate toutefois que son attaque contre Amazon, qui n'héberge plus WikiLeaks depuis une dizaine de jours, n'a guère produit d'effet. "Au mieux, on lui a poché un oeil. Les règles ont changé. Quand les règles changent, nos stratégies doivent changer aussi", explique "Anonymous". Les militants encouragent leurs soutiens à passer en revue les memos dévoilés par le site WikiLeaks, à diffuser des résumés de ceux qui ont été les moins exposés et à les étiqueter de manière à brouiller les traces et éviter que toute autorité ne cherche à les supprimer. "Utiliser des 'tags' trompeurs, comme 'Tea Party' ou 'Bieber'", recommande encore le groupe.

WikiLeaks/cyber-attaques: arrestation

lefigaro.fr Un homme de 19 ans a été interpellé aujourd'hui à Hoogezand-Sappemeer (nord-est des Pays-Bas) pour avoir participé à une attaque informatique contre le site internet du parquet néerlandais, a annoncé le parquet néerlandais.

La police judiciaire "a arrêté samedi en fin d'après-midi (...) un homme de 19 ans supposé co-responsable de la cyber-attaque contre le site internet du parquet vendredi matin", a indiqué le parquet néerlandais dans un communiqué.

Cette attaque par déni de services avait été revendiquée hier sur le site de socialisation Twitter par un groupe anonyme, sous le nom d'utilisateur "AnonTarget", qui affirmait l'avoir menée "en réponse à l'arrestation d'un militant de 16 ans" partisan de WikiLeaks.

Les sites internet de la police et du parquet néerlandais, victimes d'une attaque informatique par déni de services, saturant le serveur en multipliant les connexions et les demandes, avaient été difficilement accessibles voire totalement inaccessibles hier matin.

L'homme interpellé aujourd'hui, actif sur internet sous le nom d'"Awinee", a "incité" d'autres personnes à participer à l'attaque de vendredi, a souligné le parquet. Interpellé dans la nuit de mercredi à jeudi à La Haye, un adolescent de 16 ans avait avoué avoir participé à des cyber-attaques menées par des sympathisants de WikiLeaks contre les sites de fournisseurs de cartes de crédit Mastercard et Visa.

Des cyber-pirates ont multiplié depuis mercredi les attaques contre les entreprises qui privent WikiLeaks d'accès à des moyens financiers. La peine maximum encourue aux Pays-Bas pour une attaque informatique par déni de services est de six ans de prison, a précisé le parquet, selon lequel l'ordinateur de l'homme interpellé samedi a été saisi.

L'Equateur appelle l'Opep à soutenir une taxe sur les exportations de brut

QUITO (Equateur) - Le président équatorien Rafael Correa a appelé samedi les pays membres de l'Organisation des pays exportateurs de pétrole (Opep), réunis à Quito, à soutenir l'idée d'une taxation des exportations pétrolières.

"Appliquer une taxe sur les sources d'émissions (de gaz à effet de serre, ndlr) permettrait d'atteindre la justice économique et la justice climatique, car les consommateurs de pétrole payeront davantage pour des émissions à produire", a fait valoir M. Correa, à l'ouverture de la rencontre de l'Opep.

Selon le responsable équatorien, dont le pays assurait cette année la présidence du cartel pétrolier, l'application d'une taxe de 5% sur l'ensemble des exportations de brut actuelles pourrait générer annuellement quelque 40 milliards de dollars.

"L'Opep pourrait réussir là où le protocole de Kyoto a échoué, à faire en sorte que les émetteurs de CO2 assument les effets de leurs actions et paient pour la pollution qu'ils génèrent", a assuré M. Correa.

Le fonds ainsi crée et alimenté pourrait être utilisé pour compenser les effets du réchauffement climatique et financer la réduction des émissions de CO2, en aidant notamment à combattre la pauvreté dans les pays pauvres importateurs de pétrole, a-t-il poursuivi.

Ce fonds pourrait également servir à financer des initiatives telles que le Yasuni ITT, du nom d'une réserve amazonienne au sous-sol riche en pétrole et que le gouvernement équatorien est prêt à ne pas exploiter en échange d'un financement international de 3,6 milliards de dollars (2,7 milliards d'euros), soit 50% du manque à gagner lié à ce projet.

"C'est la proposition la plus concrète jamais émise pour passer de la réthorique à l'action dans la lutte contre le changement climatique", a assuré Rafael Correa, déplorant les "maigres résultats" du sommet international sur le climat achevé vendredi à Cancun.

L'Opep, réunie samedi à Quito pour une réunion extraordinaire, a indiqué dans le communiqué final de la rencontre "avoir réitéré l'expression de son soutien" à l'initiative Yasuni ITT de l'Equateur, qu'elle juge "cohérente avec les objectifs énergétiques et environnementaux" de l'organisation.

Aubry et Royal jouent la réconciliation

lefigaro.frMartine Aubry (gauche) et Ségolène Royal (droite) samedi à la convention sur l'égalité réelle du PS.
Martine Aubry (gauche) et Ségolène Royal (droite) samedi à la convention sur l'égalité réelle du PS. Crédits photo : GONZALO FUENTES/REUTERS

Les deux leaders se sont affichées côte à côte lors de la convention sur l'égalité réelle samedi à Paris.

Affrontement-réconciliation… Entre Martine Aubry et Ségolène Royal les relations vont et viennent comme les marées. La semaine dernière, les deux présidentiables semblaient avoir engagé la bataille du terrain, chacune se présentant comme la plus proche des gens. Mais samedi, l'heure était à la réconciliation entre les deux présidentiables. Elles participaient toutes les deux, à Paris, à la convention du PS sur l'égalité réelle, dont les propositions ont été définitivement adoptées moins quatre abstentions et un vote contre. L'une et l'autre ont veillé à éviter tout incident de frontière.

Ainsi au moment de l'arrivée de la présidente de Poitou-Charentes, en début d'après midi à la Halle Freyssinet. Les débats sont engagés depuis le matin. La présidente des jeunes socialistes Laurianne Deniaud est en train de parler. Alors Royal hésite à entrer… Elle s'avance finalement dans la salle entourée d'une horde de caméras. Puis elle attend. Tout se négocie entre les deux femmes, y compris le siège où Royal va s'asseoir. Une discussion de plusieurs minutes s'engage entre son équipe et le staff de la première secrétaire, qui écoute attentivement au premier rang. Une place avait été réservée pour Royal à quelques sièges d'Aubry. Trop loin pour l'image de rassemblement que les deux femmes veulent donner. Après quelques discussions entre les deux staffs, le temps que Laurianne Deniaud termine son propos, Laurence Rossignol finit par céder son siège. Royal peut approcher, saluer Aubry et s'installer à sa gauche.

Quelques minutes plus tard, la présidente de Poitou-Charentes prend la parole à la tribune pour un discours sur l'égalité et la jeunesse. «Manifestement la principale question qui taraude ceux qui nous écoutent était de savoir si nous étions assis l'une à côté de l'autre», plaisante-t-elle en introduction. «Les voilà rassurés. J'espère que tout le monde va maintenant s'intéresser au fond de ce débat», poursuit-elle. «Les socialistes, contrairement à la droite caporalisée, ont toujours su faire la différence entre la liberté de parole des uns et des autres et la volonté de rassemblement et d'union». Royal ne veut pas être accusée de mettre en péril le rassemblement des socialistes. «C'est pour cela qu'elle rétropédale» après ses déclarations de candidate, cette semaine, estime-t-on dans l'entourage d'Aubry. Les proches de Royal soulignent de leur côté la «fébrilité» de la direction du PS, signe, selon eux, de son inquiétude face à l'entrée en campagne de la présidente de Poitou-Charentes.

Accalmie

Maîtriser la pré-campagne des primaires… Les socialistes espèrent pouvoir tenir six mois encore sans se déchirer, avant que ne s'ouvre le dépôt des candidatures officielles. «Pour réussir 2012, nous devons réussir 2011», a prévenu Martine Aubry samedi matin. En 2011, les socialistes ont prévu de mettre la dernière main à leur projet présidentiel. La première secrétaire a prévu de s'occuper elle-même de la convention des conventions, prévue au printemps, où elle expliquera ce que feront les socialistes «dans les cent premiers jours du quinquennat, dans les cinq ans de la législature et à l'horizon de la décennie». Martine Aubry a aussi prévu de rencontrer dans les semaines qui viennent les principaux responsables du PS pour obtenir un consensus sur la méthode de travail. «Nous serons tous responsables du projet», explique-t-elle. C'est le «patrimoine commun des camarades qui se présenteront aux primaires et du camarade qui sera notre candidat à la présidentielle», a-t-elle souligné.

L'accalmie durera-t-elle ? Les socialistes sont inquiets : au moindre signe de désunion, l'électorat de gauche et l'opinion le fait savoir. «Notre crédibilité a été un peu entamée par nos comportements», s'est alarmé à la tribune l'ancien ministre Henri Emmanuelli. Le risque de rechute n'est jamais loin au PS.

Spy Allegations Against Radia Spurred Wiretaps‬‪

blogs.wsj.com The Indian government laid out startling new details Friday about its wiretapping of corporate lobbyist Niira Radia, stating in a Supreme Court affidavit that it started the phone intercepts after receiving a complaint alleging that Ms. Radia was a foreign intelligence agent.

Corporate lobbyist Niira Radia at the Enforcement Directorate last month after being questioned by financial authorities.

The government’s probe of Ms. Radia’s alleged spying is connected to a separate investigation into the telecom ministry’s distribution of so-called 2G mobile phone spectrum to companies in 2008, according to the affidavit.

Despite all that detail, the affidavit still leaves a few mysteries.Leaked recordings of some of Ms. Radia’s calls with journalists and political power brokers were published last month in some Indian news outlets, fueling controversy over the spectrum allotment, which a government auditor said favored a few firms and deprived India of up to $40 billion in potential revenue by selling frequencies at heavy discounts to their true value.

The affidavit was filed Friday by a top income tax department official in response to a Supreme Court petition by industrialist Ratan Tata that asked for an inquiry into the leaks.

The government affidavit says the wiretap of Ms. Radia began after the Finance Ministry received a complaint in November 2007 from an undisclosed source alleging that she was “an agent of foreign intelligence agencies and that she was indulging in anti-national activities.”

But the wiretap didn’t start right away. It took nine months for India’s income tax department to start intercepting Ms. Radia’s phone calls. In August 2008, the affidavit says, the agency sought and quickly obtained the Home Ministry’s approval to tap 14 of her phone lines and those of her associates.

That stint of wiretapping lasted for two contiguous segments of 60 days each, according to the affidavit.

The affidavit doesn’t say why the income tax department, rather than one of the central government’s intelligence agencies, was tasked with doing the intercepts in a potential case of spying.

In a statement, Ms. Radia’s firm, Vaishnavi Corporate Communications, denied that Ms. Radia indulged in any anti-national activities, and said, “There are corporate vested interests which circulated an inadmissible and forged letter with malicious, baseless and derogatory content in November 2007. We reached out to the media then and denied the same.”

The statement said the company hopes “the forces working overtime to harm us will be duly identified and punished.”

According to the affidavit, the government restarted the wiretaps of Ms. Radia after a break of about five months.

In May 2009, tax investigators submitted another proposal to intercept calls on six of Ms. Radia’s lines for another 60 days, the affidavit said. The Home Ministry again approved the request, it said.

The affidavit shows how the “Radia tapes” turned into the “2G spectrum tapes.” In November 2009, the Central Bureau of Investigation, India’s top investigative agency and the body that was looking into the questionable allotment of cellphone spectrum, wrote to the income tax department saying “it has been reliably learnt that certain middlemen” including Ms. Radia “were actively involved” in a conspiracy, according to the affidavit.

The letter asked the tax department to make available to CBI “any information or records pertaining to any middleman including Ms. Nira Radia regarding award of (telecom licenses),” according to the affidavit.

On Dec. 23, 2009, the affidavit says, the income tax department handed over to the CBI 1,450 call records from Ms. Radia’s phone including 100 hours of recordings.

In May 2010, the CBI asked for all the remaining Radia recordings, the affidavit says, and the income tax department later turned over all 5,800.

The income tax department said in the affidavit it doesn’t know who is responsible for the leak of the tapes and said such a public disclosure of its intercepts has never happened.

The affidavit said the telecom ministry would be responsible for taking action against any service provider—meaning telecom companies—if they are found to have leaked the intercepts. Telecom companies assist the government in conducting surveillance.

The affidavit said the government strictly followed all protocol in protecting the recordings from being publicly disseminated.‬

WikiLeaks Protesters Gather Outside British Embassy in Madrid

MADRID -- More than 100 demonstrators gathered outside the British Embassy in Madrid late Saturday to protest the detention of the founder of secret-spilling website WikiLeaks and the closing of the site's Swiss bank account.

The Spanish-language website Free WikiLeaks said protests were scheduled to be held in Madrid, Barcelona, Valencia and Seville and at least three other Spanish cities.

Protesters held placards saying "Free Julian Assange" and "Truth Now," and chanted "freedom of speech."

The website also said demonstrations were planned Saturday in Amsterdam, the Netherlands, and in the capital cities of Colombia, Argentina, Mexico and Peru, as well as in Sao Paulo, Brazil.

"We seek the liberation of Julian Assange in United Kingdom territory," the organization said on the website. It urged protesters to gather at 6 p.m. in Spanish cities.

Assange remains in a British jail awaiting a hearing Dec. 14 at which he plans to fight Sweden's request to extradite him to face sex crimes allegations there.

One of his lawyers denied media reports that Assange was being held in isolation at Wandsworth Prison in London.

"He told me he had single cell," Mark Stephens said. "He has the ability to watch TV with other prisoners -- which he doesn't do because he hates daytime telly. He takes his meals with other prisoners."

Stephens said lawyers met with Assange at the prison for an hour Thursday to prepare for next week's hearing.

The Free WikiLeaks website also calls for "the re-establishment of the WikiLeaks (wikileaks.org) Internet domain," and the restoration of Visa and MasterCard credit card services to enable the "freedom to move money" because no one has "proved Assange's guilt," or charged WikiLeaks with any crime.

Many U.S.-based Internet companies have cut their ties to WikiLeaks, including MasterCard Inc., Visa Inc., Amazon.com, PayPal Inc. and EveryDNS. Those moves have hurt WikiLeaks' ability to accept donations and support publishing efforts.



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U.S. Envoy Holbrooke in Critical Condition After Heart Surgery Read more: http://www.foxnews.com/politics/2010/12/11/envoy-holbrooke-critical-conditi

Richard Holbrooke, the president's special envoy for Afghanistan and Pakistan, is in critical condition at a Washington hospital after surgery to repair a tear in his aorta, the State Department said Saturday.

Holbrooke's surgery at George Washington University Hospital was completed Saturday morning and his family is now with him, State Department spokesman P.J. Crowley said in a statement.

President Obama appointed Holbrooke, 69, special envoy in the early weeks of his administration. Holbrooke has since traveled frequently to Afghanistan and Pakistan, as well as to other countries that are coordinating with the United States on policies toward both countries.

Holbrooke was assistant secretary of state and ambassador to Germany in the 1990s. The veteran diplomat is perhaps best known for helping broker the 1995 agreement that ended the war in Bosnia.

Holbrooke has been busy in recent months preparing an assessment of the Afghanistan government for Obama.



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Pour les 50 ans du Burkina, Compaoré appelle à des "réformes politiques"

AFP) –

BOBO DIOULASSO (Burkina Faso) — Le président Blaise Compaoré a appelé à des "réformes politiques", vendredi à l'occasion du cinquantenaire de l'indépendance du Burkina Faso, sans se prononcer sur une éventuelle révision de la Constitution pour lui permettre de rester au pouvoir.

"J'attends votre contribution à la réussite des réformes politiques indispensables à l'approfondissement de la démocratie et à l'accélération du processus d'édification d'un Burkina de paix et de prospérité", a-t-il dit dans un discours radiotélévisé à la Nation enregistré à Bobo Dioulasso (365 km à l'ouest de Ouagadougou), deuxième ville du pays où doit être célébré samedi le cinquantenaire.

M. Compaoré a été réélu à plus de 80% des suffrages lors de la présidentielle du 21 novembre, un scrutin dont les conditions ont été dénoncées par ses opposants.

Il entame normalement son dernier quinquennat mais son parti a dit vouloir réviser la Constitution pour lui permettre de se représenter après 2015. L'intéressé s'est toujours gardé de donner sa position mais n'a exclu aucune option, évoquant simplement des "réformes".

Arrivé au pouvoir en 1987 lors d'un putsch au cours duquel fut tué le "père de la révolution" Thomas Sankara (président de 1983 à 1987), M. Compaoré a salué nommément ses cinq prédécesseurs à la tête de cette ex-colonie française pour leur "immense travail".

Il s'est félicité des progrès accomplis en 50 ans dans ce pays enclavé d'Afrique de l'Ouest qui compte encore parmi les plus pauvres du monde, vantant "une amélioration substantielle" dans "la santé, l'éducation, l'accès à l'eau potable, le désenclavement, l'agriculture et l'environnement".

"La période qui s'ouvre verra une amplification de ces performances", a assuré celui qui durant la campagne avait promis un Burkina "émergent".

Gabon : Point hebdomadaire des activités du Président Ali Bongo Ondimba

Libreville, 11 décembre 2010 (Infos Gabon) – L’agenda de travail du Président de la République gabonaise, Ali Bongo Ondimba, a été marqué cette semaine par la diplomatie, la politique, la Presse d’édition, le Conseil des ministres et l’aménagement du territoire, rapporte un communiqué du Porte parole de la Présidence de la République Guy Bertrand Mapangou.

Au plan diplomatique, précise le communiqué, le Président de la République a accordée une audience à un émissaire du chef de l’Etat équato-guinéen. C’est Monsieur Baltasar Engonga Edjo, ministre de l’Intégration régionale, qu’accompagnait le secrétaire d’Etat à la Sécurité nationale, Juan Antonio Bibang, qui était porteur d’un message de Theodoro Obiang Nguema Mbasogo à son homologue gabonais.

A en croire Guy Bertrand Mapangou, il s’est agit au cours de ces échanges d’évoquer les questions portant sur la coopération bilatérale et sur la lutte contre l’immigration clandestine dans la sous-région.

Au plan politique, le Président Ali Bongo Ondimba a reçu le président de l’Union du Peuple Gabonais (UPG) Pierre Mamboundou en présence du Secrétaire Général du Parti Démocratique Gabonais (PDG), Faustin Boukoubi.

« L’audience que le chef de l’Etat a accordée à M. Mamboundou s’inscrit dans le cadre des rencontres républicaines initiées par le numéro un gabonais. Il s’agit pour lui d’honorer son engagement de s’ouvrir à tous les compatriotes disposés au dialogue et à la concertation favorables au développement harmonieux de notre pays. »

En milieu de semaine, le chef de l’Etat en compagnie de son épouse Mme Sylvia Bongo Ondimba ont été les hôtes de la SONAPRESSE, siège du quotidien «L’Union».

« Le chef de l’exécutif gabonais a mis à profit cette visite pour inaugurer l’immeuble rénové et les nouveaux équipements du groupe Sonapresse, Multipresse-Gabon », a indiqué le Porte parole de la Présidence de la République.

Et de poursuivre : « Cette cérémonie s’est ouverte par une +Conférence de rédaction+ du journal +L’Union+ du jeudi 9 décembre 2010, dirigée par Ali Bongo Ondimba qui a fait le choix des titres et des photos de la +UNE + du quotidien du lendemain.

Concernant les conclusions de la réunion hebdomadaire du Conseil des ministres, le point le plus important est l’appel lancé aux responsables politiques de la Côte d’Ivoire de « privilégier la paix et la concorde, en tenant compte des positions de l’UA et des résolutions de l’ONU ».

En marge des travaux du conseil des ministres, le président de la République a reçu un groupe d’Experts conduits par Mme Honorine Dossou Naki, Haut représentant du chef de l’Etat chargé de la Zone franche de l’île Mandji.

« Les Experts sont venus remettre au Président de la République le rapport final des études d’aménagement de 926 hectares de terrain. La société Intexa Inarsa, du groupe Lavalin, était chargée de l’exécution de ces travaux. »

Signalons que la Zone franche de l’île Mandji est appelée à devenir un important pôle de développement économique et social avec notamment : les activités pétrolières, l’industrialisation du bois, la transformation des ressources halieutiques, le tourisme, le commerce, les infrastructures sportives, les unités de prise en charge sanitaire, les établissements scolaires, etc.

A li Bongo Ondimba a bouclé sa semaine de travail dans la province de la Ngounié, où il s’est hier dans la matinée pour l’inauguration du champ pétrolier de Koula, près de Mandji.

« Avec des réserves estimées à 64.000.000 de barils dont 40.000.000 récupérables, le gisement produit actuellement près de 16.000 barils par jour et atteindra près de 22.000 au pic de sa production.

En milieu d’après midi, le Chef de l’Etat gabonais s’est envolé ce vendredi 10 décembre 2010 pour Bobo Dioulasso au Burkina Faso pour participer à la grande parade militaire relative à la célébration du Cinquantenaire de l’indépendance de ce pays frère prévue ce matin.

FIN/INFOSGABON/PK/MM/2010

© Copyright Infos Gabon

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Google's CR-48 notebook running the Chrome OS may be intended for testing purposes only, but we'll put it through a typical day's work.

On Tuesday, Google announced its CR-48 notebook -- the for-testing-purposes-only Chrome OS machine it's distributing via a pilot program. Thursday, I received one for review.

My first impressions are -- well, I'm still figuring them out. But here are some initial notes.

Pros:

  • The CR-48 may be a laptop you can't buy -- I don't know whether the Chrome OS systems due next year from Acer and Samsung will resemble it in the least -- but I dig its industrial design. It looks like the unexpected offspring of the late, lamented black MacBook. It's extremely simple (no stickers!) and has a comfy, full-size keyboard, and the soft finish feels good. The 12.1-inch screen makes for a machine that feels more like a small notebook than a netbook.
  • Setting up the system is a cinch -- not radically different from setting up an Android phone. You provide your Google Account info and snap a photo of yourself with the Webcam. that's about it.
  • Chrome OS feels . . . like Chrome! It's run every site and service I've thrown at at it. Chrome Extensions are supported, too.
  • There's no desktop or floating windows, but you can create multiple full-screen Chrome windows and zip between them using a dedicated key (or by using -handy for those of us who tend to forget what operating system we're in.)
  • As Google promised, Chrome OS does spring back to life from suspend mode so quickly that it's ready to go by the time you've lifted the lid all the way. (I wonder if that'll degrade over time, in the way that it does with Windows PCs and -- to a lesser extent -- Macs.)
  • The built-in Verizon 3G broadband works as advertised, and you get 100MB a month for free for two years. (You do need to provide credit-card details even if you only plan on using the freebie service.)

Cons:

  • The touchpad is roomy and has a built-in button, like a MacBook or an HP Envy. But it's very, very fussy -- the cursor sometimes lurches offscreen, two-fingered scrolling is jerky, and while I'm told it's possible, I can't figure out how to click and drag. I assume/hope that these are CR-48 problems rather than Chrome OS ones.
  • There's only one USB port. And when I plugged my iPhone into it, the phone didn't charge.
  • The AC adapter is nowhere near as slick as the laptop itself-and has a three-pronged plug. Looks like an off-the-shelf model.
  • The moment the CR-48 arrived, I needed to tackle a job which it can't handle (I'm not even sure if there are any suitable workarounds): I have to make tweaks to Technologizer's WordPress templates using all kinds of fancy software such as Apache, MySQL, PHP, and Subversion. So I worked on my MacBook Air last night rather than playing with the CR-48.

For most folks, there are two main questions about Chrome OS:

  • Just how possible is it to get stuff done using only Web apps rather than desktop software? (Is it inadquate? Barely tolerable? Better?)
  • Is a browser really a satisfactory substitute for a full-blown OS like Windows or OS X?

I plan to dig into these questions starting this afternoon। I'm going on a weekend trip and will be working remotely on Monday, and I'm going to take the CR-48 with me as my only computer. Stay tuned for more notes from the road. And if you've got any questions about the device, shoot them my way.

Obama's Tax Deal Likely to Emerge as Campaign Issue in 2012 Read more: http://www.foxnews.com/politics/2010/12/11/obamas-tax-deal-likely-emerge-campa

If Congress approves President Obama's deal with Republicans to extend the Bush tax cuts for two more years, the compromise is all but certain to be a major issue in the next election cycle.

"I'm a little bit surprised that there weren't more people pushing to have this be a three-year deal instead of a two-year deal," said Andy Card, the former White House chief of staff to President George W. Bush. "Because they've guaranteed that taxes will be front and center of the debate in terms of the presidential election in 2012. Which means it's also going to be front and center for the election for every member of Congress and for one third of the United States Senate."

High-profile Republicans who are likely to run for the GOP presidential nomination are already staking out their positions on the tax deal, which includes a 13-month extension of unemployment benefits, a one-year cut in the payroll tax for employees and is estimated to cost $900 billion over two years.

The 2008 Republican vice presidential nominee, Sarah Palin, and South Carolina Sen. Jim DeMint oppose it. Former House Speaker Newt Gingrich and former Arkansas Gov. Mike Huckabee support it. And former Massachusetts Gov. Mitt Romney, Minnesota Gov. Tim Pawlenty, South Dakota Sen. John Thune and Indiana Rep. Mike Pence either aren't sure or are just staying mum.

Obama, who met with congressional leaders on Nov. 30 to work on this deal says he's focused on the issue at hand right now.



Read more: http://www.foxnews.com/politics/2010/12/11/obamas-tax-deal-likely-emerge-campaign-issue/#ixzz17pkboHLw

"These aren't times for us to be playing games," he said. "As I told the leaders at the beginning of the meeting, the next election is two years away and there will be plenty of time for campaigning."

Card told Fox News that he thinks this deal may cause some "angst" among Democratic primary voters in 2012 and lead to a primary challenger for Obama. But he added that it probably won't derail Obama's path to the Democratic nomination.

"I think that there may be token candidates running as a protest opportunity," he said. "But I think President Obama is highly likely to win the Democratic nomination."

But Card said the deal could hurt Democrats seeking to regain control of the House and prevent Republicans from capturing the Senate.

"Congressional candidates and U.S. Senate candidates won't want to be sucked into the class warfare debate," he said. "It makes a little more sense in the macro sense across the country. But in a lot of the swing districts, I don't think that’s a winning debate to have."



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Mexican Drug Lord Believed Dead After Clashes

online.wsj.com

The leader of one of Mexico's most dangerous drug cartels is believed to be dead, Mexican authorities said Friday, killed during a siege this week that also brought new levels of chaos to Mexico's troubled state of Michoacán.

Nazario "El Chayo" Moreno, one of the purported founders of "La Familia" drug cartel, was thought to have died during a battle this week with security forces, said Alejandro Poiré, the Mexican spokesman on security matters.

The conflict in Michoacán included shootouts between federal forces and cartel gunmen in 12 cities across the state. Among the dead: the teenage daughter of a ...

Outside Madoff's Apartment, Intrigue

online.wsj.com

On Friday morning, Mark Madoff dropped off an envelope and a card for the parking attendants at Mercer Parking, where he stowed his black 2008 Land Rover. He gave the attendants $400 and a greeting card decorated with penguins from him and his wife thanking them for their help, said an attendant there.

Officers from the NYPD and the Medical Examiners Office removed Mark Madoff's body at his apartment on 158 Mercer Street in Manhattan.

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Anthony Diaz, 37, an attendant at the garage, said Mr. Madoff, his wife, child, babysitter, and dog often would leave early on Saturday mornings for trips to the family's summer home.

The Land Rover on Saturday was still parked in the garage, the attendant said. After 9 a.m., New York City police announced Mr. Madoff was found dead in his Soho apartment of an apparent suicide. "He's a nice guy," said Mr. Diaz as a crowd of journalists and spectators on holiday shopping trips gathered around the crime scene. "I feel bad."

The burgeoning crowd itself became a draw, conspicuous in the affluent area, with small groups of people in Santa hats and dogs playing on the sidewalk.

Police were guarding the doors, shooing away those who got too close to Mr. Madoff's roughly 12-story apartment building, which is also barricaded by a scaffolding setup for construction.

"What's going on here?" one person who walked by blurted out.

Daniella Zalcman

The scene overlooking Mercer Street.

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"Bernie Madoff's son killed himself in there," replied another passerby, pointing to the building.

The block between Prince and Houston streets, is also the stomping grounds of celebrities such as Jon Bon Jovi and Kanye West, and attracts young, affluent residents.

"You can see their chauffeurs piled up on the side streets all the time," said Anderson Robin, 31, of the Bronx, a sales associate at Zadig & Voltaire, an upscale clothing store directly across the street from Mr. Madoff's apartment. "The majority of the foot traffic on this street is the socialites, younger people with money, or people looking for specific brands."

Mr. Madoff's apartment is neighbors with Joyce Theater, a small contemporary dance theater. The Mercer Hotel and Mercer Kitchen are also within a stone's throw.

"We are just being nosy," said Linda Bessant, 34, who was standing with her fiancé, Stewart Hasler, 33. The couple was visiting New York from London and came across the crowd while sight-seeing in nearby Greenwich Village and stood across the street for a half hour.

At around 12:20 p.m., police quickly wheeled Mr. Madoff's body on a cart out of the building and into a medical examiner's van. The sidewalk was packed with journalists and onlookers as police rushed out his body bag.

Dozens of gawkers lifted their smart phones to photograph the moment, including two women who had stumbled upon the scene. The women talked between themselves, calling Mr. Madoff's apparent suicide a "selfish" act.

After his body was moved, the women quickly said, "Let's get lunch" and marched away.

Les USA envisagent "une pression supplémentaire" sur Gbagbo

AFPLes Etats-Unis réfléchissent à la
possibilité d'accentuer la pression sur le président ivoirien sortant Laurent
Gbagbo pour qu'il cède la place à son rival Alassane Ouattara, a indiqué
vendredi le département d'Etat.
"Nous continuons de surveiller de très près la situation en Côte d'Ivoire,
et à dialoguer avec d'autres pays pour essayer de mettre une pression
supplémentaire sur le gouvernement sortant", a déclaré le porte-parole Philip
Crowley.
M. Gbagbo, a-t-il continué, ""a une chance de se montrer un homme d'Etat",
s'il accepte une transition pacifique avec "le président démocratiquement élu
Alassane Ouattara.
La communauté internationale est quasi unanime pour condamner le maintien
au pouvoir de M. Gbagbo après la présidentielle du 28 novembre et reconnaître
son adversaire comme chef de l'Etat légitime.
Le Conseil de sécurité de l'ONU, dont les Etats-Unis sont l'un des cinq
membres permanents, a notamment annoncé son soutien à M. Ouattara, se disant
"prêt à imposer des mesures ciblées" contre ceux qui "essaient de menacer le
processus de paix".

La vérité sur le départ de Badini

L'Inter


Election
© Abidjan.net par Prisca
Mercredi 1er septembre 2010. Abidjan. Siège de la Commission électorale indépendante (CEI). Photo: le représentant du Facilitateur, M. Bouraïma Badini
Dans notre édition d’hier, nous écrivions que le représentant du facilitateur du dialogue direct, Boureïma Badini quittait la Côte d’Ivoire pour le Burkina Faso, son pays d’origine. En vérité, il n’en est rien parce que le représentant de Blaise Compaoré nous a joint au téléphone, hier vendredi 10 décembre 2010, pour faire des précisions. Selon lui, compte tenu des fêtes de fin d’année, plusieurs de ses collaborateurs ont plié bagage pour le Burkina Faso afin de fêter avec leurs familles. Ce qui a donné l’impression, dit-il, qu’ils mettaient fin à la médiation. M Badini nous a confié qu’il restait sur place pour poursuivre la médiation en vue de sortir la Côte d’Ivoire de la crise post-électorale.
Y.D

Mexique: la police a abattu un des deux chefs du cartel de "La Familia"

AFPMexique: la police a abattu un des deux chefs du cartel de "La Familia"

La police mexicaine a porté un coup sérieux au cartel de "La Familia" (La Famille) en tuant un de ses deux chefs dans des fusillades qui ont éclaté depuis mercredi dans l'ouest du pays, malgré des pertes dans ses rangs, a annoncé vendredi le gouvernement à Mexico.

La police mexicaine a porté un coup sérieux au cartel de "La Familia" (La Famille) en tuant un de ses deux chefs dans des fusillades qui ont éclaté depuis mercredi dans l'ouest du pays, malgré des pertes dans ses rangs, a annoncé vendredi le gouvernement à Mexico.

La police fédérale a perdu cinq hommes au total dans ces affrontements, mais elle a abattu un des deux dirigeants fondateurs du cartel, Nazario Moreno, avec au moins trois de ses complices, a déclaré à la presse le porte-parole du gouvernement mexicain pour les questions de sécurité, Alejandro Poiré.

Nazario Moreno comptait parmi les 24 chefs de cartels les plus recherchés, pour la capture desquels le gouvernement mexicain offre jusqu'à 2,4 millions de dollars. Il était un des chefs de la "Familia", le cartel qui contrôle le trafic de drogue dans l'Etat de Michoacan.

Des renforts massifs, policiers et militaires des troupes de Marine, se dirigeaient vendredi vers Apatzingan, la ville de 100.000 habitants où ont éclaté les fusillades, près de Morelia, la capitale de l'Etat. Apatzingan était survolée par des hélicoptères de l'armée.

Des accès à la ville demeuraient bloqués par les barrages de véhicules incendiés par les tueurs, et des groupes de civils en armes, non identifiés mais dont on murmurait sur place qu'il s'agissait d'hommes de "La Familia", étaient visibles à l'entrée de quelques "ranchos" aux abords.

C'est au lendemain de l'arrestation d'un autre "cadre" du même cartel, et manifestement en représailles, que les tirs des assaillants avaient visé un convoi policier mercredi, déclenchant une série de fusillades.

Une adolescente et un bébé de huit mois avaient été tués par des balles perdues.

La réaction meurtrière des hommes de main du cartel "suggère que les forces de l'ordre s'étaient approchées très près de ses dirigeants au plus haut niveau", a souligné M. Poiré.

La mort de Nazario Moreno est un coup supplémentaire infligé à "La Familia", qui "a montré ces derniers mois des signes d'affaiblissement, touchée par des opérations des forces de l'ordre et des arrestations", et dont de nombreux hommes ont pris la fuite après les affrontements de mercredi, a-t-il insisté.

"La Familia", considérée comme le premier producteur mexicain de drogues synthétiques, est un groupe criminel "d'un niveau incroyable de sophistication et de brutalité", selon les agents américains du FBI, qui a arrêté plus de 300 de ses membres aux Etats-Unis.

L'organisation, désormais classée parmi les sept grands cartels du Mexique, avait fait son apparition d'une manière spectaculaire en octobre 2006, quand des inconnus sont entrés dans un bar pour lancer cinq têtes humaines accompagnées d'un message sur une piste de danse.

"La Familia" a lancé ensuite des défis au pouvoir fédéral.

D'abord le 15 septembre 2008, dans le premier attentat public de la part d'un cartel: deux grenades lancées dans la foule rassemblée pour la fête nationale à Morelia avaient fait huit morts.

Et fin juillet 2009, elle avait signé l'assassinat de 16 policiers, dont 12 avaient été retrouvés entassés au bord d'une route. Une attaque sans précédent contre la police fédérale.

Au Mexique, la "guerre des cartels" pour le contrôle du trafic, entre règlements de comptes et affrontements des trafiquants avec les policiers ou les militaires, a fait officiellement 28.000 morts depuis la prise de fonctions du président Felipe Calderon, en décembre 2006.

France / Déplacement d’Henri de Raincourt, ministre chargé de la Coopération, au Burkina Faso (10 au 12 decembre 2010)


France / Déplacement d’Henri de Raincourt, ministre chargé de la Coopération, au Burkina Faso (10 au 12 decembre 2010)

PARIS, France, 10 décembre 2010/African Press Organization (APO)/ — Henri de Raincourt, ministre auprès du ministre d’Etat, ministre des Affaires étrangères et européennes, chargé de la Coopération, se rendra à Bobo Dioulasso du 10 au 12 décembre, pour participer aux cérémonies du Cinquantenaire de l’indépendance du Burkina Faso.

A cette occasion, M. de Raincourt sera reçu par le président de la République, Blaise Compaoré.

Il rendra visite par ailleurs aux responsables de la Société burkinabè des fibres et textiles (SOFITEX), et rencontrera le Président de l’Union des producteurs de coton. La filière coton au Burkina Faso bénéficie d’un soutien de l’Agence française de développement.

Nos deux pays entretiennent des relations d’amitié et de coopération très étroites. En 2009, la France demeurait le premier partenaire bilatéral au développement du Burkina Faso, avec une aide publique au développement de 52 millions d’euros.

SOURCE

France – Ministry of Foreign Affairs

France / Déplacement d’Henri de Raincourt, ministre chargé de la Coopération, au Burkina Faso (10 au 12 decembre 2010)


France / Déplacement d’Henri de Raincourt, ministre chargé de la Coopération, au Burkina Faso (10 au 12 decembre 2010)

PARIS, France, 10 décembre 2010/African Press Organization (APO)/ — Henri de Raincourt, ministre auprès du ministre d’Etat, ministre des Affaires étrangères et européennes, chargé de la Coopération, se rendra à Bobo Dioulasso du 10 au 12 décembre, pour participer aux cérémonies du Cinquantenaire de l’indépendance du Burkina Faso.

A cette occasion, M. de Raincourt sera reçu par le président de la République, Blaise Compaoré.

Il rendra visite par ailleurs aux responsables de la Société burkinabè des fibres et textiles (SOFITEX), et rencontrera le Président de l’Union des producteurs de coton. La filière coton au Burkina Faso bénéficie d’un soutien de l’Agence française de développement.

Nos deux pays entretiennent des relations d’amitié et de coopération très étroites. En 2009, la France demeurait le premier partenaire bilatéral au développement du Burkina Faso, avec une aide publique au développement de 52 millions d’euros.

SOURCE

France – Ministry of Foreign Affairs

Burkina Faso - Cinquanténaire Siré Bâ “Tolérance pour cet Etat sorti du néant”

Cinquantenaire de l’indépendance du Burkina oblige, la parole donc aux témoins privilégiés de cet événement majeur de la Haute-Volta d’hier. Nous en avons débusqué un, Siré Bâ, premier directeur africain du Service de l’information du Pays des hommes intègres. Il était présent ce 5 août 1960 donc au palais présidentiel quand Maurice Yaméogo annonçait solennellement à ses compatriotes l’indépendance acquise. Notre doyen, l’interviewé du jour qui nous a reçu à sa résidence de Samandin (secteur 7 de la capitale), avait 32 ans cette année-là. Regard donc sur le passé.

Quel souvenir avez-vous gardé de ce 5 août 1960 qui a vu la proclamation de l’indépendance du Burkina Faso, jadis Haute-Volta ?

• De prime abord, je vous remercie d’avoir pensé à ma modeste personne pour vous entretenir de cet événement majeur de notre pays. Effectivement, il y a cinquante ans notre chère Haute-Volta accédait à l’indépendance. Je me rappelle que c’est le président Maurice Yaméogo qui a eu le privilège et l’honneur de la proclamer. Nous étions, ce jour-là, au palais pour en être aussi les témoins, à minuit. Vous imaginez aisément la joie qui y a prévalu en ces instants précieux de notre histoire. J’en retiens surtout la liesse populaire qui s’en est suivie.

Comment les organes de presse d’alors ont-ils célébré l’événement ?

• Il n’y en avait que trois d’ailleurs. A savoir le “Service de l’information” que je dirigeais, qui éditait un bulletin, “Carrefour africain” ; un hebdomadaire et, également, la radio. Evidemment, nous n’avions encore ni télévision ni de presse privée. Néanmoins, avec le peu que nous avions, nous avons initié des éditions et émissions spéciales pour accompagner la ferveur populaire. Pour la circonstance, les deux organes de presse écrite (Bulletin d’information et Carrefour africain) ont même été réaménagés. II faut dire quand même que les moyens étaient très limités. Par rapport à ce que nous voyons aujourd’hui, c’est le jour et la nuit. D’ailleurs, je ne vous apprends rien en disant que notre effectif au Service de l’information ne dépassait pas la vingtaine d’agents.

Premier directeur africain du Service de l’information de la Haute-Volta, qu’avez-vous hérité de vos prédécesseurs expatriés ?

• En héritage, c’est surtout l’esprit administratif. Le Service de l’information était lui-même administratif puisque émanant du gouvernement qui y avait nommé un directeur de service. Mon prédécesseur s’appelait M. Carrère, que j’ai remplacé à la veille de l’indépendance pour en assurer l’intérim, avant ma nomination effective le 25 août 1960.

On devine aisément qu’à l’époque, la notion de liberté de presse et d’expression n’était pas à l’ordre du jour ...

• Non, non, non, pas du tout !

C’est le discours des gouvernants qui était uniquement véhiculé.

Bien qu’à la retraite, quelle analyse pouvez- vous faire de l’évolution de la presse burkinabè de l’indépendance à nos jours ?

• La presse burkinabè dans son ensemble a beaucoup évolué, et maintenant on peut parler de liberté de presse au Burkina Faso. Le nombre même d’organes de presse est édifiant. Aujourd’hui, vous avez des journalistes qui ont été formés, qualitativement surtout, et qui font bien leur travail. Peut-être cela est-il la résultante d’une certaine émulation qu’on peut constater ça et là ! Dans la presse écrite, il y a abondance de titres, tout comme il est indéniable que la télévision burkinabè ne cesse de faire des prouesses. Nous vivons une période faste de la presse burkinabè.

Cinquante ans après, quels sont les acquis de notre indépendance ?

• Ceux qui estiment qu’en 50 ans nous n’avons pas beaucoup fait ne réalisent pas que nous sommes partis pratiquement de rien. Nous étions un Etat néant qui a accédé à l’indépendance avec tous les attributs de l’indépendance. Petit à petit, on a pu construire une nation et, aujourd’hui, il faut quand même reconnaître que le Burkina Faso pèse, aussi bien dans la sous-région qu’au sein des Nations unies. Je crois quand même qu’il faut être tolérant, et reconnaître que, bien sûr tout n’est pas parfait mais, on fait le maximum pour rendre ce pays-là meilleur.

Mais peut-on parler d’insuffisances ?

• On ne peut pas ne pas parler d’insuffisances parce que rien n’est suffisant en définitive. J’invite par conséquent mes compatriotes à regarder de près et reconnaître que beaucoup a été fait.

En cette année jubilaire, quel message lancez-vous au peuple burkinabè ?

• D’abord, l’unité. Il faut que ce pays reste uni. Il n’y a qu’à voir les soubresauts en Côte d’Ivoire, en Guinée, entre autres, pour prêcher cette unité que nous avons réussie d’ailleurs depuis plus de vingt ans. Il faut garantir l’unité nationale et faire émerger le Burkina Faso sur le plan international. Il faut maintenir cette idée-là ; que les gens se soudent, se tiennent la plus belle.

oulmahomet.hautetfort.com

Hippo ou automobile, présentation des futures navettes du Mont-Saint-Michel

AFP

Deux chevaux percherons allant vers le Mont Saint-Michel, le 10 décembre 2010
Deux chevaux percherons allant vers le Mont Saint-Michel, le 10 décembre 2010 Damien Meyer AFP

Le syndicat mixte de la baie du Mont-Saint-Michel a présenté vendredi les futures navettes hippomobiles (payantes) et automobiles (gratuites) qui conduiront dès 2012 les touristes au Mont, rendu inaccessible aux véhicules des particuliers.

En 2012 les véhicules des visiteurs seront interdits sur les deux kilomètres de voie qui séparent le Mont du continent. Chaque jour six navettes hippomobiles à impériale d'une capacité de 50 passagers et autant de navettes automobiles d'une capacité de 100 personnes, assureront la liaison, mais les visiteurs pourront aussi choisir de marcher.

Avec 400.000 passagers attendus par an, soit 10 à 15% des près de trois millions de visiteurs annuels du lieu, les voitures à cheval feront du Mont "le premier site au monde en desserte hippomobile", selon François-Xavier de Beaulaincourt, directeur du syndicat mixte.

Ces navettes payantes (6,50 euros l'aller-retour) seront une vitrine pour le cheval de trait français et seront tractées par deux chevaux (Percherons, Cobs normands ou Postiers bretons). "Ce sera un petit peu pour le Mont comme les gondoles à Venise", assure le directeur.

A vide chaque carriole de sept mètres de long sur 2,5 mètres de large pèse deux tonnes. A pleine charge, le poids sera de 5,5 tonnes.

Environ 20 paires de chevaux seront mobilisées par l'éleveur local qui en assurera l'entretien, Norbert Coulon. Les navettes hippomobiles mettront une vingtaine de minutes à rejoindre le Mont, contre 10 pour les soeurs automobiles.

Les navettes automobiles, le "Passeur", seront construites par l'allemand Contrac sur la base des navettes d'aéroport avec une vitesse limitée à 30 km/h, des baies vitrées pour profiter de la vue et elles seront réversibles (postes de conduite à l'avant et à l'arrière).

Les navettes circuleront sur l'actuelle digue-route jusqu'à la construction de la passerelle qui viendra en remplacement, vers fin 2013, début 2014.

Les véhicules des particuliers seront garés sur un nouveau parking "continental" situé à 900 mètres du départ des navettes.

Actuellement en construction, il aura 4.150 places sur 40 hectares, "à peu près le même nombre de places que le parking maritime d'aujourd'hui", assure M. de Beaulaincourt.

Ces aménagements font partie du vaste projet destiné à rendre son insularité au célèbre site touristique classé par l'Unesco. Le nouvel aménagement de l'accès du Mont a fait l'objet de vives critiques, accusé d'être plus cher et moins pratique pour les touristes.