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08 mars, 2011

Wisconsin Governor Dismisses Budget Compromise Meeting

The Republican governor of Wisconsin has rejected a request from exiled state Senate Democrats to meet them on the state's border to negotiate a compromise on his controversial plan to balance the state budget.

On Monday, Governor Scott Walker described as “ridiculous” a call by the leader of the Democrats for a meeting at the Wisconsin-Illinois border. All 14 Democratic senators left Wisconsin last month, denying the chamber's Republican majority the required number of lawmakers needed to hold a vote on the budget plan.

That plan calls, among other things, for stripping most public workers' union rights. Governor Walker says the measure is necessary to close a $137 million budget deficit this year, and a $3.6 billion deficit in the next two years.

His controversial measure has led to protests in the state capital, Madison, while recall efforts have begun against both the state's Democratic and Republican lawmakers.

The legislation being debated would deny public employee unions the right to collectively bargain for pensions, benefits and other terms of their employment, while maintaining their right to negotiate wages.

Critics accuse Republicans of using the legislation to weaken the unions. Some also say the move is politically motivated, because labor unions are major contributors to the Democratic Party

Le gouvernement français victime d’un cyber-attaque sans précédent

Le ministère français des Finances a bien été la cible d’une gigantesque cyber-attaque. L’affaire ayant été révélée par la presse, le gouvernement a dû confirmer. En prenant le contrôle de 150 ordinateurs, les pirates ont eu accès à des documents liés à la présidence française du G20. Le commentaire embarrassé du ministre du budget :

“Ce qui est important, c’est que l’on en connaisse l’origine, qu’on définisse les modalités de cette attaque de la part de hackers, venue de l’extérieur probablement, et ensuite que l’on ait aussi mis en place des systèmes de protection suffisamment forts et puissants”, s’est expliqué François Baroin.

L’attaque aurait débuté en décembre et n’aurait été découverte qu’en janvier. Mais à en croire Bercy, les systèmes informatiques du ministère sont désormais sécurisés. La traque des pirates ne fait, elle, que commencer. Et de l’aveu même des autorités françaises, il sera difficile de remonter jusqu’aux hackers, des professionnels ayant utilisé une multitude d’ordinateurs personnels comme relais pour brouiller des pistes.

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Hawaii Volcano Continues to Erupt

Hawaii's Kilauea volcano continued to spew hot ashes and volcanic gases Monday.

Scientists in U.S. Pacific island state have been monitoring the volcano since Saturday, when it began shooting lava as high as 20 meters from a new fissure that developed after one of the crater floors collapsed.

Kilauea, one of the world's most active volcanoes, is located in a remote part of the Hawaii Volcanoes National Park on Hawaii's Big Island.

The U.S. Geological Survey says the volcano continued to erupt at two locations Monday. It also says areas around the newly opened vent could erupt or collapse without warning. The agency warns that potentially lethal concentrations of sulfur dioxide gas are present within about one kilometer downwind of the vent.

Park authorities closed a major road, coastal trails and a campground in the vicinity of the volcano, but the rest of the park is open to the public.

No homes are in danger.

Mount Kilauea has erupting constantly for 28 years.

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Clinton Kicks Off 100th Anniversary of International Women’s Day

Secretary of State Hillary Rodham Clinton has kicked off a week of events honoring the 100th anniversary of International Women's Day.

One hundred women from around the world gathered at the State Department Monday to mark the launch of the “100 Women Initiative: Empowering Women and Girls Through International Exchanges.”

Clinton told the women they are “pioneers” who inspire her and others through their roles in business, academics, government and civil society in their 92 home countries.

The women will spend three weeks participating in activities with U.S. government officials and local community leaders who work on similar issues.

This initiative is part of the International Visitor Leadership Program, which brings approximately 5,200 current and emerging leaders to the United States to engage with their U.S. peers and to experience American society and culture.

Clinton has worked to make women's rights a key foreign policy issue, as first lady in the 1990s and now as the top U.S. diplomat.

Monday's kickoff is the first in a series of events that will take place over the next year to highlight key foreign policy issues that directly impact women and girls worldwide.

The 100th anniversary of International Women's Day is Tuesday. Clinton and First Lady Michelle Obama will mark the day by honoring 10 women from around the world with the International Women of Courage Awards at a ceremony in Washington.

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27 février, 2011

Libye: près de 100.000 réfugiés arrivés en Egypte et en Tunisie

GENEVE - "Près de 100.000 personnes", des travailleurs égyptiens et tunisiens principalement, ont fui la Libye dans les pays voisins où le Haut commissariat aux Réfugiés tente de leur venir en aide, selon un communiqué.

"Les équipes de secours du Haut commissariat aux Nations unies oeuvrent avec les autorités tunisiennes et égyptiennes et les ONG pour apporter un soutien à près de 100.000 personnes ayant fui la violence en Libye la semaine dernière", a indiqué le HCR à Genève dans un communiqué.

Selon le HCR, il s'agit majoritairement d'immigrants étrangers, principalement des Egyptiens et des Tunisiens.

Le Croissant-Rouge avait auparavant indiqué que plus de 10.000 personnes avaient fui la Libye vers la Tunisie pour la seule journée de samedi en passant par le poste frontière de Ras Jedir, la plupart de Egyptiens, qualifiant la situation de "crise humanitaire" au vu du flot grossissant de réfugiés.

(©AFP /

Afghanistan: attentat lors de combats de chiens, dix morts

ARGHANDAB (Afghanistan) - Au moins dix personnes, dont deux policiers, ont été tuées dimanche par l'explosion de deux bombes lors de combats de chiens dimanche dans le sud de l'Afghanistan, a indiqué à l'AFP le ministère de l'Intérieur, an accusant les rebelles talibans.

Les combats de chiens, très populaires dans le sud de l'Afghanistan, ont été plusieurs fois visés par des attentats, notamment en février 2008, lorsque plus de 100 personnes avaient été tuées à Kandahar, l'attentat le plus meurtrier perpétré en Afghanistan depuis la chute des talibans à la fin 2001.

L'attaque de dimanche a eu lieu dans l'Arghandab, un district de la province de Kandahar, un bastion des rebelles talibans.

Elle n'était pas revendiquée dans l'immédiat, mais le porte-parole du ministère de l'Intérieur, Zemarai Bashary a accusé les "ennemis de l'Afghanistan", terme habituellement employé par les autorités pour désigner les talibans. Ces derniers ont multiplié les attaques sanglantes, y compris dans les lieux publics, ces dernières semaines.

Deux bombes ont explosé alors que les gens s'étaient massés sur les lieux pour assister à des combats de chiens.

"L'une a explosé au milieu de la foule et l'autre sur le bord d'une route proche. Huit civils et deux policiers ont été tués", a déclaré M. Bashary, ajoutant que 12 civils et cinq policiers avaient été blessés.

Les lieux étaient jonchés de débris humains et restes de vêtements et chaussures, a constaté un journaliste de l'AFP sur place. Au moins un chien a été tué, et les autres, attachés à des poteaux électriques, aboyaient alors que les secours s'affairaient autour des blessés.

L'Afghanistan a été ensanglanté ces dernières semaines par une série d'attaques suicide, dont plusieurs dans des lieux publics, laissent craindre selon certains analystes un changement de stratégie des rebelles talibans, dont les attaques visaient en général jusqu'ici davantage les forces gouvernementales et leurs alliés des forces étrangères.

Samedi, un kamikaze s'était fait exploser au milieu d'une foule assistant à un match de bouzkachi, le sport équestre national en Afghanistan, tuant au moins trois personnes et blessant 38 dans le nord-ouest du pays. L'attaque n'a pas été revendiquée, mais le gouvernement a accusé les talibans.

Les attentats se sont multipliés récemment dans le pays, tuant plus de 100 personnes depuis le début février.

Jeudi dernier, l'ancien représentant spécial adjoint de l'ONU pour l'Afghanistan, Robert Watkins, avait averti que l'Afghanistan traversait sa pire situation sécuritaire depuis la chute du régime des talibans à la fin 2001, et ce malgré la présence de près de 140.000 troupes américaines et de l'Otan chargée de soutenir le fragile gouvernement de Kaboul.

(©AFP /

Chine: Wen répond aux inquiétudes le jour d'un appel à manifester

PEKIN (AFP)

AFP

Des policiers tentent de disperser des manifestants à Shanghai, le 27 février 2011

Le Premier ministre chinois Wen Jiabao a tenté de répondre dimanche aux principaux sujets d'inquiétude de la population, inflation, corruption et logement, le jour d'un nouvel appel à manifester dans 13 villes du pays.

Le déploiement policier dans les villes concernées, notamment Pékin, a été très important et apparemment aucune manifestation n'a eu lieu après l'appel circulant sur l'internet et inspiré par les révoltes dans le monde arabe, en faveur de plus de "transparence du gouvernement" et de "liberté d'expression".

"Notre développement économique a pour objectif de répondre aux besoins croissants de la population sur le plan matériel et culturel et de rendre leur vie toujours meilleure", a assuré M. Wen lors d'une conversation avec des internautes.

Il a également indiqué que le gouvernement allait s'attaquer à la spéculation immobilière, augmenter l'offre de logements, assurer une production suffisante de céréales et des produits de première nécessité.

"La hausse rapide des prix a affecté la vie des gens et même la stabilité sociale", a reconnu le Premier ministre,"on peut sans aucun doute contenir l'inflation".

L'augmentation des prix alimentaires, du logement, ainsi que ceux des produits de première nécessité constituent actuellement la première préoccupation des Chinois et donc de leurs dirigeants, visiblement très inquiets devant les insurrections au Moyen-Orient.

En janvier, l'inflation a atteint 4,9% malgré une série de hausses des taux d'intérêt et des réserves obligatoires des banques, et les prix alimentaires flambent.

M. Wen a également annoncé un objectif de croissance plus contrôlée.

"Dans le plan quinquennal (2011-2015), nous sommes convenus d'atteindre un objectif de croissance de 7%", a-t-il déclaré, révisant à la baisse l'objectif habituel de 8%.

La Chine, devenue l'an dernier la deuxième économie mondiale, a vu son PIB augmenter de 10,3% en 2010.

Les engagements de M. Wen ont été formulés à une semaine de l'ouverture, samedi, de la session du Parlement qui planchera sur le plan quinquennal.

Apparemment, aucune manifesation n'a eu lieu dimanche en dépit du mystérieux appel lancé sur l'internet invitant les Chinois à se rassembler tous les dimanches dans 13 villes à 14H00 locales (06H00 GMT).

AFP

Des policiers dispersent des manifestants, le 27 février 2011 à Shanghai

A Pékin, des centaines de policiers en uniforme et des centaines d'autres en civil veillaient au maintien de l'ordre dans la rue Wanfujing où les Chinois avaient été appelés à manifester.

Le restaurant McDonald's --point de ralliement -- était bondé: clients mais aussi journalistes étrangers et policiers en civil équipés d'oreillettes les photographiant ou les filmant.

L'ambiance s'est nettement tendue vers 15H00 (07H00 GMT) lorsque plusieurs journalistes voulant filmer ont été rapidement encerclés par des dizaines de policiers et empêchés de travailler, avec brutalité.

Des journalistes de l'AFP ont été témoins de scènes au cours desquelles des confrères étrangers ont été rudoyés par des policiers extrêmement nerveux exigeant qu'ils arrêtent de filmer.

Au moins une dizaine de journalistes, français, américains, espagnols ou allemands, se sont retrouvés au commissariat de police de Wanfujing.

A Shanghai, aucune protestation n'a apparemment eu lieu non plus et la police était nombreuse rue Hankou, près de la Place du peuple, endroit annoncé comme celui du ralliement.

Plusieurs personnes ont été embarquées à bord de trois fourgonnettes, a constaté l'AFP, sans que l'on puisse établir si elles manifestaient.

Des dizaines de militants chinois des droits de l'Homme font l'objet de poursuites pour avoir relayé l'appel à la population à se rassembler, avait affirmé vendredi le Centre d'information pour les droits de l'Homme et la démocratie.

Yémen: le président Saleh déterminé à résister

AFP

Des manifestants réclament le départ de Saleh, le 26 février 2011 à Sanaa

Le président yéménite Ali Abdallah Saleh, contesté dans la rue, a affirmé son intention de défendre le "régime républicain" jusqu'à la "dernière goutte de (son) sang", alors que le pays s'enfonce de plus en plus dans la violence.

"Notre nation passe depuis quatre ans par des difficultés énormes (...) et nous essayons d'y faire face par des moyens démocratiques et par le dialogue avec tous les leaders politiques, mais en vain", a déclaré le président samedi soir devant les chefs des forces armées et des unités de sécurité.

"Il y a un complot contre l'unité et l'intégrité territoriale de la république yéménite et nous, au sein des forces armées, nous avons prêté serment de préserver le régime républicain, l'unité et l'intégrité territoriale du Yémen jusqu'à la dernière goutte de notre sang", a-t-il ajouté.

"Ce serment est toujours valable et il le restera", a encore affirmé M. Saleh qui a su jouer à l'équilibriste entre les intérêts antagonistes de ce pays instable pour se maintenir au pouvoir pendant 32 ans.

La contestation, lancée le 27 janvier, souvent réprimée dans le sang, vient s'ajouter aux difficultés du Yémen, pays pauvre et tribal de la péninsule arabique.

Le pouvoir du président Saleh est ouvertement contesté par Al-Qaïda, bien implanté dans le sud-est du pays, les séparatistes qui veulent rétablir un Etat indépendant dans le Sud et une rébellion de zaïdites (chiites) dans le Nord.

En outre, l'opposition parlementaire a fini par se rallier au mouvement de protestation, de même que les chefs de puissantes tribus, alors que le président Saleh comptait sur leur fidélité pour se maintenir au pouvoir.

Au sein même de son parti, le Congrès populaire général, les défections se font de plus en plus nombreuses à mesure que se développe la contestation.

Dans son discours devant les chefs militaires et policiers, le président Saleh a accusé l'opposition de ne pas prendre au sérieux son offre de dialogue, les sudistes de vouloir "diviser le Yémen" et les rebelles nordistes de chercher à rétablir l'imamat, le système royal aboli en 1962.

Le chef de l'Etat a réuni ses chefs militaires et sécuritaires au lendemain d'une journée sanglante à Aden, qui a vu l'armée pourchasser les contestataires de nuit dans les rues de la ville, faisant quatre tués, selon des sources médicales.

AFP

Un manifestant tient une miche de pain sur laquelle est inscrit "va-t-en", le 26 février 2011 à Sanaa

Ce bilan a été contesté par le ministère de la Défense à Sanaa, qui a évoqué trois morts, dont un soldat, et nié que les forces de l'ordre aient tiré sur les manifestants. Le ministère a attribué les violences à des "séparatistes".

Selon l'organisation de défense des droits de l'Homme Amnesty International, au moins 11 personnes ont été tuées vendredi, et 27 au total depuis le 16 février.

Dans la nuit de samedi à dimanche, de nouvelles manifestations se sont déroulées à Aden, durant lesquelles trois personnes ont été blessées par les tirs de la police, selon des témoins.

Dans le même temps, les forces de sécurité ont procédé à l'arrestation de cinq activistes du Mouvement sudiste, dont un ancien diplomate, Qassem Asker, sous l'accusation d'avoir fomenté les manifestations violentes de vendredi soir, selon une source de sécurité.

Dans la capitale Sanaa, les étudiants poursuivaient devant l'université leur sit-in qu'ils ont juré de maintenir jusqu'à "la chute du régime". C'était également le cas à Taëz, au sud de la capitale, où des manifestants campent depuis plus de deux semaines sur une place.

22 février, 2011

Des diplomates libyens de l'ONU appellent l'armée à renverser Kadhafi

NEW YORK (Nations unies) - Des diplomates libyens en poste aux Nations Unies ont exhorté lundi l'armée libyenne à renverser Mouammar Kadhafi, un "tyran", selon eux, qu'ils accusent de "génocide" contre son propre peuple.

Des membres de l'équipe diplomatique libyenne, emmenée par l'ambassadeur adjoint de la Libye à l'ONU Ibrahim Dabbashi, accusent également le colonel Kadhafi d'avoir fait appel à des mercenaires venus d'autres pays africains pour réprimer les manifestants. Ils se prononcent pour que l'espace aérien libyen soit fermé.

"Le tyran Mouammar Kadhafi a clairement montré à travers ses fils le niveau d'ignorance qui les caractérise lui et ses enfants et combien il méprise la Libye", expliquent les diplomates dans un communiqué en arabe.

Dans le texte, ils appellent les soldats libyens "où qu'ils soient et quel que soit leur grade, à s'organiser et à marcher sur Tripoli pour couper la tête du serpent".

Ils mettent aussi en garde contre "un massacre sans précédent", après qu'une répression meurtrière se soit abattue lundi en Libye, au lendemain d'un sévère avertissement lancé par le fils du leader libyen, Seif al-Islam, évoquant un risque de bain de sang.

Les diplomates appellent aussi les pays du monde entier à ne pas autoriser Kadhafi à se réfugier chez eux et à surveiller attentivement tout transfert d'argent venant de Libye.

M. Dabbashi a lu la déclaration à l'entrée de la mission de son pays aux Nations unies à New York, près d'un portait de Mouammar Kadhafi.

"Nous disons clairement que la mission libyenne (à l'ONU) est une mission qui appartient au peuple libyen. Elle n'appartient pas au régime. Le régime de Kadhafi a déjà commencé un génocide contre le peuple libyen", a dit M. Dabbashi, selon lequel le dirigeant libyen devrait être jugé par la Cour pénale internationale.

M. Ibrahim Dabbashi était entouré par six autres diplomates libyens, mais l'ambassadeur Abdurrahman Shalgham n'était pas présent.

Un peu plus tôt lundi, Ibrahim Dabbashi avait dit à la BBC qu'il pensait que la chute du colonel Kadhafi "n'est qu'une question de jours. Soit il démissionne, soit le peuple libyen se débarrasse de lui".

Mouammar Kadhafi "doit partir le plus vite possible", avait encore dit M. Dabbashi, cette fois sur CNN.

Les diplomates ont décidé de prendre leurs distances avec le gouvernement de Mouammar Kadhafi "en raison des agressions méprisables du régime contre le peuple libyen", a souligné Adam Tarbah, un autre diplomate libyen à l'ONU, interrogé par le Los Angeles Times.

"Nous savons que cela va mettre nos familles chez nous en danger, mais elles sont de toutes façons en danger", a expliqué Adam Tarbah.

Il a fait allusion au discours dimanche soir de Seif al-Islam, qui a promis de "combattre jusqu'à la dernière balle" pour mettre fin aux manifestations, selon M. Tarbah.

"Il incitait à la guerre civile", a dit M. Tarbah. "C'était honteux".

Lundi, l'organisation Human Rights Watch avait évoqué un bilan de 233 morts depuis le début de la contestation, mais ce chiffre devrait être désormais beaucoup plus important. La Fédération internationale des Ligues de droits de l'Homme (FIDH) a avancé de son côté un bilan de "300 à 400 morts".

(©AFP /

21 février, 2011

Mali : au moins 30 morts au cours d'une bousculade dans un stade de Bamako

BAMAKO (AFP)

AFP/Archives

Le stade Modibo Keita à Bamako, le 20 janvier 2002

Au moins 30 personnes, en majorité des femmes, ont été tuées et 70 blessées lundi soir dans un stade de Bamako au cours d'une bousculade qui a suivi le prêche d'un célèbre imam malien, a annoncé à l'AFP une source au ministère malien de l'Intérieur et de la Protection civile.

Sur les trente morts comptabilisés, 27 sont des femmes, selon cette source.

La bousculade a eu lieu dans le stade Modibo Keita de 25.000 places plein à craquer, lorsque la foule a voulu aller toucher l'imam, Ousmane Madani Haïdara, qui venait de terminer son prêche et de procéder à des bénédictions à l'occasion de la fête musulmane du Maouloud.

Les femmes étaient en première ligne et voulaient être touchées par le religieux afin d'être guéries et protégées par lui, ce qui explique qu'elles aient été les principales victimes de la bousculade.

Les services de la protection civile de Bamako sont rapidement arrivés sur les lieux et ont reçu le renfort des services de secours de la ville de Kati, située à une quinzaine de kilomètres de la capitale malienne.

Les blessés ont pour la plupart été transportés dans le principal établissement hospitalier de Bamako, l'hôpital Gabriel Touré.

Bahreïn: défilé de soutien au gouvernement avant une grande marche de l'opposition mardi

MANAMA (AFP)

AFP

Des manifestantes hostiles au gouvernement place de la Perle à Manama le 21 février 2011

Des milliers de Bahreïnis ont défilé lundi soir à Manama pour clamer leur soutien au gouvernement dominé par la famille royale sunnite et dont la démission est demandée par des protestataires chiites.

Au même moment, le royaume de Bahreïn a annoncé ne pas pouvoir, en raison des troubles, accueillir le Grand prix de Sakhir prévu le 13 mars et qui devait marquer le début de la saison de formule 1.

Des milliers de partisans du gouvernement, des hommes et des femmes se sont rassemblés autour de la mosquée sunnite Al-Fateh aux cris de "Vive Abou Salam", en référence au roi, Hamad Ben Issa Al-Khalifa.

Tout comme les manifestants en majorité chiites de la place de la Perle, qui exigent la démission du gouvernement, ceux de la mosquée Al-Fateh agitaient des drapeaux rouge et blanc de Bahreïn.

Ils brandissaient aussi des portraits du roi et du prince héritier Salman Ben Hamad Al-Khalifa, tandis que leurs voitures étaient ornées de portraits du Premier ministre, oncle du roi, en poste depuis 1971.

"Nous affirmons notre attachement à la légitimité du régime actuel", a déclaré le président du "Rassemblement de l'Unité nationale", cheikh Abdellatif Mahmoud Al-Mahmoud, en lisant un communiqué du nouveau groupe, formé de dignitaires religieux sunnites et de personnalités nationales.

"La stabilité du pays est une priorité absolue qui ne se prête à aucun marchandage", a-t-il ajouté à l'adresse d'une foule rassemblée à l'intérieur et autour de la grande mosquée Al-Fatah, dans l'est de la capitale.

"Vive le roi", "Vive Khalifa Ben Salman", le Premier ministre, et "Unité, unité bahreïnie", a répondu une foule compacte, arborant le drapeau national et estimée par la télévision d'Etat à quelque 300.000 personnes.

AFP

Des manifestants sur la place de la Perle, à Manama, le 21 février 2011

En milieu de journée, l'opposition chiite a annoncé la mort d'un jeune manifestant, blessé vendredi par les tirs de l'armée, ce qui porte à sept le nombre des morts de la répression depuis le début des manifestations le 14 février à Bahreïn où l'opposition préparait une démonstration de force avec une grande marche mardi à Manama.

Les manifestants, qui poursuivaient leur sit-in sur la place de la Perle à Manama, ont radicalisé leurs revendications en réclamant la fin du règne de la dynastie des Al-Khalifa alors que l'opposant chiite Hassan Machaimaa, jugé par contumace pour terrorisme, a annoncé de Londres son intention de regagner le pays mardi.

A Doha, où il est arrivé en provenance de Ryad, le plus haut gradé américain, l'amiral Mike Mullen, a dit qu'il continue de croire que l'Iran est un pays qui continue à fomenter l'instabilité dans la région, à prendre avantage de chaque opportunité, mais je pense que cela n'a pas été le principal déterminant des événements en Egypte, à Bahreïn ou dans les autres pays".

Ces troubles sont "dans l'ensemble dus à des problèmes internes et non à quelque chose de fomenté par une puissance extérieure", a-t-il ajouté à l'issue d'une matinée d'entretiens avec de hauts responsables saoudiens.

L'amiral Mullen pourrait se rendre à Bahreïn, quartier général de la Ve flotte américaine, plus tard dans la semaine, selon son son entourage.

La secrétaire d'Etat américaine Hillary Clinton a répété dimanche que les violences mortelles à Bahreïn étaient "inacceptables" et que les autorités devaient procéder à des "réformes" aussi vite que possible.

Pour sa part, le ministre saoudien de l'Intérieur, le prince Nayef Ben Abdel Aziz, a assuré au roi de Bahreïn que Ryad soutenait Manama "contre tout ce qui nuit à la sécurité, la stabilité et l'unité nationale" de Bahreïn.

L'opposition poursuivait lundi ses concertations sur l'offre de dialogue faite par le prince héritier de Bahreïn, tout en mobilisant ses partisans pour une marche mardi après-midi.

"Nous attendons jusqu'à 100.000 participants à la marche" qui devrait converger vers la place de la Perle, a déclaré à l'AFP un élu du Wefaq, le principal mouvement chiite, Abdel Jalil Khalil Ibrahim.

"Nous sommes prêts au dialogue, qui n'a pas encore commencé. Mais il faut une plate-forme pour que ce dialogue soit fructueux", a-t-il dit, réclamant entre autres "la démission du gouvernement qui n'a pas protégé son peuple".

L'opposition assure ne pas vouloir un changement de régime, mais l'instauration d'une monarchie constitutionnelle.

Sur le plan économique, l'agence de notation Standard and Poor's a baissé d'un cran lundi la note du Bahreïn, passée de A à A-, et prévenu qu'elle pourrait la baisser de nouveau au vu du "risque politique élevé" auquel est confronté cet Etat du Golfe après une semaine de manifestations.

UA: les quatre présidents africains rencontrent Gbagbo

AFP


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© Reuters


Les quatre présidents du panel de l`Union africaine sur la crise ivoirienne ont rencontré lundi après-midi à Abidjan le chef de l`Etat sortant Laurent Gbagbo, a constaté un journaliste de l`AFP.
En les accueillant au palais présidentiel, M. Gbagbo a donné l`accolade à
Jacob Zuma (Afrique du Sud), Idriss Deby Itno (Tchad), Mohamed Ould Abdel Aziz
(Mauritanie) et Jikaya Kikwete (Tanzanie).
Les quatre médiateurs sont accompagnés notamment de Jean Ping, le président
de la Commission de l`UA.
Au lendemain d`une réunion en Mauritanie, ils doivent soumettre à Laurent
Gbagbo et Alassane Ouattara, reconnu président par une grande partie de la
communauté internationale, dont l`UA, des propositions pour aboutir d`ici au
lundi 28 février à des solutions "contraignantes" pour clore la crise née du
scrutin de novembre.
Cette nouvelle médiation survient en plein accès de tension à Abidjan, où
au moins quatre civils et deux éléments des forces pro-Gbagbo ont été tués
depuis ce week-end dans des heurts entre manifestants pro-Ouattara et forces
de l`ordre fidèles au sortant.

Egypte: deux ex-ministres, dont celui de l'Intérieur, vont être jugés

LE CAIRE - Les ex-ministres égyptiens de l'Intérieur et du Tourisme, Habib el-Adli et Zoheir Garranah, vont être déférés devant la justice sur ordre du Procureur général Abdel Meguid Mahmoud, a annoncé lundi l'agence officielle Mena.

Habib al-Adli est accusé de blanchiment d'argent, et Zoheir Garranah de détournement de fonds, a précisé la Mena.

Les deux anciens ministres avaient été arrêtés jeudi, tout comme l'ex-ministre de l'Habitat Ahmad al-Maghrabi et l'homme d'affaires Ahmad Ezz, et placés en détention provisoire.

(©AFP

Quatre présidents africains arrivent en Côte d`Ivoire, violences à Abidjan

AFP


Tanzanie:
© Autre presse par DR
ABIDJAN - Quatre présidents africains sont arrivés lundi à Abidjan pour tenter de dénouer la crise post-électorale en Côte d'Ivoire, où des heurts entre forces fidèles au président sortant Laurent Gbagbo et partisans d'Alassane Ouattara ont fait un mort et une dizaine de blessés.
Membres d'un panel de l'Union africaine (UA) sur la crise ivoirienne née du
scrutin de novembre, Idriss Deby Itno (Tchad), Jikaya Kikwete (Tanzanie),
Jacob Zuma (Afrique du Sud) et Mohamed Ould Abdel Aziz (Mauritanie) ont
débarqué successivement lundi à la mi-journée en Côte d'Ivoire, a constaté un
photographe de l'AFP.

Au lendemain d'une réunion en Mauritanie, ils doivent soumettre à Laurent
Gbagbo et Alassane Ouattara, reconnu président par une grande partie de la
communauté internationale, dont l'UA, des propositions pour aboutir d'ici au
lundi 28 février à des solutions "contraignantes" pour les parties.
Ex-médiateur du processus de paix ivoirien (2007-2010) et membre du panel,

Blaise Compaoré (Burkina Faso), contesté par le camp Gbagbo qui l'accuse
d'être pro-Ouattara, n'a pas fait le déplacement, officiellement pour "raisons
de sécurité".

Abidjan connaît un regain de tension depuis ce week-end, notamment dans le
quartier pro-Ouattara d'Abobo (nord), où au moins trois manifestants de son

bord ont été tués samedi par les Forces de défense et de sécurité (FDS)
loyales à son rival.
Lundi, un civil a été tué dans le quartier populaire de Treichville (sud)
quand les FDS ont tiré à balles réelles pour disperser des jeunes qui avaient
érigé des barricades faites de tables et de pneus enflammés, ont indiqué des
habitants.
Un photographe de l'AFP a pu voir, étendu sur la chaussée, le corps de cet
homme dont le crâne avait été perforé, et gisant dans son sang. Une dizaine de
blessés, certains par balles, ont été admis dans une clinique privée de
Treichville.
A Koumassi (sud) et de nouveau à Abobo (nord), les FDS ont aussi tiré pour
disperser des jeunes qui voulaient se rassembler, ont raconté des témoins.
Les FDS ont fait état de trois tués dans leurs rangs en deux semaines, dont
deux éléments dimanche, ainsi que de deux blessés, et dénoncé l'appel à une
"révolution" à l'égyptienne lancé par le camp Ouattara.
Laurent Gbagbo avait répliqué à ce mot d'ordre en décrétant ce week-end un
couvre-feu nocturne dans la moitié sud du pays sous son contrôle depuis 2002.
Dans ce climat de tension, Abidjan tournait au ralenti dans certains

quartiers, comme au Plateau (administration et affaires) où l'affluence

habituelle n'était pas au rendez-vous, et dans de nombreux quartiers
populaires des commerces avaient fermé.

La tâche des médiateurs est des plus difficiles, aucun des deux rivaux ne

paraissant prêt à céder alors que la crise a déjà fait au moins 300 morts dans
des violences depuis mi-décembre, selon l'ONU.
"Laurent Gbagbo est fini", "le compte à rebours a commencé", a jugé M.
Ouattara, tandis que son Premier ministre, le chef de l'ex-rébellion Guillaume

Soro, a dit ne pas croire aux chances de succès de l'UA.
Quant au camp Gbagbo, il exclut toute solution qui dévierait de la
Constitution, et donc reviendrait sur la proclamation de l'élection de son
champion par le Conseil constitutionnel.

Par Evelyne AKA