28 août, 2013

Guerre en Syrie : l’opposition se mobilise


IRIB-La tactique consistant à préempter l’opposition à la guerre en se « limitant à quelques tirs de missiles sur une période de 2 à 3 jours », ou en affirmant que la « décision a déjà été prise », n’a pas entièrement réussi, même si le niveau de réponse n’a pas non plus été adéquat jusqu’ici.
Le député Scott Rigell (républicain de Virginie) a déclaré que la Loi sur les pouvoirs de guerre (War Powers Act) requiert au moins l’une des trois circonstances suivantes : a) le vote par le Congrès d’une Déclaration de guerre ; b) une résolution du Congrès accordant au président une autorisation spécifique ; c) une urgence nationale provoquée par une attaque d’une puissance étrangère contre les Etats-Unis. « Nous ne sommes pas en train de défendre les Etats-Unis selon la définition correspondant aux trois provisions précédentes », a-t-il déclaré.
Rigell a rédigé une lettre qui, le 27 août à 14h00, avait été signée par 20 autres députés (19 républicains et 1 démocrate). Elle demande qu’Obama rappelle le Congrès à Washington pour le consulter avant de lancer une attaque sur la Syrie. Rappelons que lors du déclenchement des frappes contre la Libye en 2011, Barack Obama était passé outre le War Powers Act.
Un article de Jake Sherman et Anna Palmer sur l’influent site Politico rapporte qu’« une série de républicains et de démocrates – dont ceux qui sont directement impliqués dans la supervision des fonctions de renseignement – pensent que les Etats-Unis feraient bien de s’abstenir d’intervenir militairement ». Parmi eux, il y a les députés : Tom Rooney, ancien professeur à l’académie militaire de West Point, qui siège actuellement à la Commission de la Chambre sur le renseignement ; Loretta Sanchez, démocrate influente à la Commission sur les services armés de la Chambre ; Devin Nunes, qui siège également à la Commission sur le renseignement de la Chambre ; et le sénateur démocrate Tim Kaine, ancien dirigeant du parti démocrate. Plusieurs autres députés et sénateurs ont publié des déclarations sur Twitter, insistant sur le fait que le président doit rendre des comptes devant les représentants du peuple avant d’engager les Etats-Unis dans une action militaire.
Rappelons également que le chef d’état-major interarmées américain, le général Martin Dempsey, s’était clairement prononcé le 19 août, contre toute forme d’intervention militaire en Syrie, étant donné que toute action, même limitée au tir de quelques missiles, ne permettrait pas de mettre fin au conflit ethnique et religieux en cours dans la région. Il va de soi, pouvons-nous ajouter même si le général ne s’est pas prononcé sur cette question depuis, que l’idée de « punir » le régime syrien pour l’usage présumé d’armes chimiques ne mettrait pas fin au conflit non plus.

Royaume-Uni :

Le quotidien britannique Daily Mail a pour sa part établi une liste impressionnante de personnalités opposées à une action militaire contre la Syrie.
En réponse à une déclaration du ministre des Affaires étrangères William Hague, selon qui la Grande-Bretagne a le droit « légal » d’attaquer la Syrie dès lors que des armes chimiques ont été utilisées, l’ancien ambassadeur Oliver Miles a répondu qu’« il n’existe aucun fondement légal, à ma connaissance, à part celui de la légitime défense, et ici ce n’est clairement pas le cas ».
Pour Michael Caplan, un avocat spécialisé dans le droit international, il est très difficile de justifier, d’un point de vue légal, une intervention sans mandat des Nations unies : « Il n’y a aucune menace à la sécurité du [Royaume-Uni] ou des Etats-Unis ; sur quelle base pourrions-nous intervenir ? »
Lord West of Spithead, l’ancien First Sea Lord (commandant général de la Royal Navy et chef d’état-major de la Marine) et ancien conseiller à la sécurité de Gordon Brown, a déclaré :
Nous devons être absolument sûrs dans notre esprit que les armes chimiques ont bel et bien été utilisées par le régime. Si c’est le cas, alors je pense que nous pourrons persuader la Russie de signer une résolution de l’ONU condamnant un chef d’Etat pour l’usage de telles armes contre son peuple. Ceci semble être la première chose à faire. » Néanmoins, a-t-il ajouté, « je suis particulièrement prudent concernant l’engagement militaire, même s’il s’agit de l’usage limité de missiles. Que désirons-nous accomplir ? Où cela nous conduira-t-il ? Que se passe-t-il si Assad répond ’allez vous faire voir’ et utilise à nouveau des armes chimiques ? Céderons-nous à l’escalade de la force ? J’ai l’horrible sentiment qu’une frappe en amènerait rapidement plusieurs autres. La région est une poudrière. Nous ne pouvons tout simplement pas prévoir quelle direction prendra l’action militaire et si elle nous conduirait malgré nous plus profondément dans le conflit.
Lord King of Bridgwater, ancien ministre de la Défense au cours de la première guerre du Golfe, a déclaré :
Il n’y a pas de bonnes options, seulement des options moins pires que les autres. Je suis très méfiant de nous voir entraînés militairement dans les rouages d’un conflit sectaire majeur (entre Chiites et Sunnites) pouvant affecter toute la région. C’est pourquoi il est si urgent que nous nous retrouvions autour d’une table pour trouver une solution diplomatique et politique. Je suis entièrement favorable à l’idée d’inclure l’Iran dans le processus, car il est vital de ne pas le traiter de la mauvaise manière. Il est également important d’inclure les Russes : ils ne doivent pas avoir le sentiment d’avoir été poussés contre le mur. Il est impératif de trouver une solution, et elle ne doit pas être militaire. Ceci est en train de prendre des proportions telles que cela devient extrêmement dangereux.

Danemark :

John Scales Avery, président de l’Académie danoise de la Paix (qui gère l’un des plus importants sites mondiaux portant sur les questions liées à la défense de la Paix), a souligné :
Alors que nous approchons du 100e anniversaire de la première Guerre mondiale, il nous incombe de nous rappeler que cet événement catastrophique a commencé par une action mineure par laquelle l’Empire autrichien cherchait à punir un groupe de nationalistes serbes. Personne au début de ce petit conflit n’avait l’idée que cela conduirait à un désastre destructeur pour le monde, qui porte encore ombrage à notre civilisation un siècle plus tard. Ne pouvons-nous pas voir le parallèle avec l’intention des Etats-Unis et de leurs alliés de punir le régime d’al Assad en Syrie pour l’usage présumé de gaz toxiques (qui peut s’avérer être au final un faux prétexte) ? Le parallèle avec le début de la première Guerre mondiale est particulièrement troublant car le siècle qui s’est écoulé depuis a vu le développement d’armes thermonucléaires ayant la capacité de détruire la civilisation humaine et une grande partie de la biosphère.

Russie :

Le ministre des Affaires étrangères russe Sergueï Lavrov a rejeté les allégations selon lesquelles le régime d’al Assad serait à l’origine de l’emploi d’armes chimiques dans le pays, et a plaidé pour « des échanges concrets et approfondis (…) d’informations disponibles concernant tout cas présumé d’utilisation d’armes chimiques en Syrie ».
L’agence de presse russe Ria Novosti rapporte par ailleurs que l’envoyé spécial de l’ONU et de la Ligue arabe, Lakhdar Brahimi, estime qu’il n’existe pas de solution militaire à la crise syrienne et que seule la voie diplomatique permettrait de régler le conflit : « Je suis toujours persuadé qu’il n’existe pas de solution militaire en Syrie et qu’il n’y a pas d’autre possibilité qu’une solution politique » et qu’« il est nécessaire de stimuler l’intérêt pour un règlement diplomatique de la crise », a déclaré aujourd’hui M. Brahimi lors d’une conférence de presse à Genève.

France :

Un certain nombre de politiques français se sont prononcés contre toute action militaire en Syrie, dont :
Jean-Luc Mélenchon, pour qui cette intervention militaire « serait une erreur gigantesque, peut être le seuil d’une guerre beaucoup plus large que toutes celles que nous avons vues dans cette région » ;
Pierre Laurent, du PCF, qui après avoir beaucoup louvoyé sur cette question, a finalement déclaré dans une lettre au Président de la République que « bombarder la Syrie serait ajouter la guerre à la guerre, entraînant le risque jusqu’ici inégalé d’un embrasement de toute la région » ;
François Bayrou, qui a lancé mardi « un appel pressant à la prudence » et a constaté qu’« il y a beaucoup de manipulation dans ces guerres civiles et donc je voudrais qu’on attende le rapport de l’ONU » ;
Philippe Marini, sénateur UMP, président de la commission des Finances, qui a estimé mardi qu’une intervention pourrait entraîner la « déstabilisation » du Proche Orient. «  Nous sommes dans une séquence qui rappelle celle des armes de destruction massive en Irak », un « alibi pour faire la guerre au régime de Saddam Hussein ». Il a conclu en disant qu’« il n’y a pas d’intervention internationale fraîche et joyeuse. Ça ne peut pas être une opération de quelques heures, quelques jours. Dans le contexte très particulier du Proche Orient, de nouvelles violences entraîneront la déstabilisation de cette région. »
Le ministre des Relations avec le Parlement Alain Vidalies a annoncé ce matin la convocation du Parlement français par François Hollande le 4 septembre prochain, une décision qui ne « préjuge aucunement » d’une éventuelle intervention militaire française en Syrie, selon Najat Vallaud-Belkacem, porte-parole du gouvernement. Si le gouvernement se sent obligé de tenir le Parlement informé de ses décisions, il n’est cependant pas question d’obtenir son autorisation avant d’agir.

Le camp des va-t-en-guerre :

On trouve avant tout, parmi les faucons, les ministres américain, français et britannique des Affaires étrangères, John Kerry, Laurent Fabius et William Hague, qui affirment tous disposer des preuves établissant la responsabilité du régime syrien dans les attaques chimiques présumées, sans qu’elles aient toutefois été présentées de manière claire et précise.
Tony Blair, le criminel de guerre responsable de la boucherie de 2003 en Irak et mentor de Barack Obama pour les questions touchant au Proche-Orient, avait déclaré au lendemain de la chute du président égyptien Mohammed Morsi début juillet que l’Occident doit être pleinement impliqué en Iran, en Syrie et en Palestine. Blair avait également, dans le cadre d’une conférence tenue deux semaines plus tôt à Jérusalem, fait part de son empressement à déclencher une guerre dans toute l’Asie du Sud-ouest, prétextant que le « temps n’est pas notre ami » et que le coût « de la retenue » face à la Syrie et l’Iran serait plus élevé que celui d’entrer en guerre.
Les sénateurs conservateurs américains John McCain et Lindsey Graham ont pour leur part demandé à Barack Obama d’agir immédiatement, de même que le député démocrate Eliot Engel, pour qui le « Congrès n’a pas besoin d’être consulté jusqu’à ce que la guerre ne soit enclenchée ».

Notre action :

Pour ce qui concerne notre action en France, Solidarité et Progrès a publié un communiqué — « Syrie : arrêter la machine infernale de la guerre » — contre toute attaque « qui peut non seulement embraser toute l’Asie du Sud Ouest mais conduire à une confrontation thermonucléaire dans le monde ». Il dénonce Laurent Fabius, qui « feint de croire que l’on pourrait se limiter à une attaque ponctuelle ».
Cette déclaration est actuellement distribuée dans les principales institutions françaises et peut être téléchargée sur notre page spéciale : solidariteetprogres.org/guerre-syrie. N’hésitez pas à la faire circuler massivement autour de vous.



Progrès et Solidarité

Attisé par la Syrie, le pétrole new-yorkais à son plus haut en deux ans

NEW YORK (New York) - Les prix du pétrole coté à New York ont terminé la séance mercredi à leur plus haut niveau depuis mai 2011, attisés par la crainte des répercussions d'une intervention militaire en Syrie sur l'ensemble du Moyen-Orient.

Le baril de light sweet crude (WTI) pour livraison en octobre, qui avait déjà grimpé la veille de plus de trois dollars, s'est adjugé 1,09 dollar sur le New York Mercantile Exchange (Nymex) pour s'établir à 110,10 dollars.

A Londres, la hausse du baril de Brent de la mer du Nord pour la même échéance coté sur l'Intercontinental Exchange (ICE) a été encore plus substantielle: il a augmenté de 2,25 dollars pour terminer à 116,61 dollars, son niveau le plus élevé depuis mi-février.

Le marché réagissait à la montée des tensions géopolitiques au Moyen-Orient, qui produit environ un tiers du pétrole mondial.

Plusieurs pays occidentaux semblaient favorables à une frappe contre le régime syrien, accusé d'une attaque meurtrière aux armes chimiques la semaine dernière, quand les alliés russe et iranien de Damas mettaient en garde contre une déstabilisation de l'ensemble de la région.

Les cinq pays membres permanents du Conseil de sécurité ne sont d'ailleurs pas parvenus à trouver d'accord mercredi sur une résolution britannique justifiant une action armée en Syrie, Moscou et Pékin continuant de rejeter l'option militaire en préparation à Washington, Londres et Paris.

Les courtiers, encore dans l'incertitude sur ce qui va survenir alors qu'on s'approche d'un long week-end aux Etats-Unis (lundi férié pour cause de Labor Day, ndlr), préfèrent assurer leurs positions au cas où quelque chose de grave se passe d'ici la semaine prochaine, a estimé Carl Larry, de Oil Outlooks and Opinion.

La Syrie est un petit producteur de pétrole qui n'extrait plus que quelques dizaines de milliers de barils par jour. Mais le marché tente de prendre en compte la possibilité que le conflit ne déborde au-delà des frontières du pays, et notamment que l'acheminement du pétrole devienne une cible, a remarqué Bart Melek de TD Securities.

Les oléoducs pourraient être particulièrement visés en Irak, deuxième plus gros producteur de l'Organisation des pays exportateurs de pétrole (Opep).

Les investisseurs surveillent surtout la réaction de l'Iran, principal allié régional du président syrien Bachar al-Assad. Le Guide suprême iranien Ali Khamenei a prévenu mercredi qu'une intervention militaire contre la Syrie serait un désastre pour la région et qu'on ne pouvait pas prédire l'avenir en cas de frappe contre le régime de Damas.

Les inquiétudes sur la Syrie reléguaient au second plan l'annonce par le département américain de l'Énergie (DoE) d'une hausse inattendue des réserves de pétrole brut aux Etats-Unis lors de la semaine achevée le 23 août: elles ont augmenté de 3 millions de barils alors que les analystes s'attendaient à un recul de 300.000 barils.

Les stocks d'essence ont eux reculé un peu moins que prévu, baissant de 600.000 barils, tandis que les réserves de produits distillés (dont le gazole et le fioul de chauffage) ont contre toute attente diminué de 300.000 barils.

Selon les autorités, les Etats-Unis ont par ailleurs produit quelque 7,61 millions de barils par jour la semaine dernière, un niveau record depuis fin octobre 1989.


(©AFP /

Poutine ordonne une "attaque militaire massive" contre l'Arabie Saoudite en cas d'attaque sur la Syrie !

Un "mémorandum d'action urgente" publié aujourd'hui dans le bureau du président Poutine pour les Forces armées de la Fédération de Russie ordonne une « attaque militaire massive» contre l'Arabie Saoudite dans le cas où l'Occident attaque la Syrie.
 
 
Selon des sources du Kremlin familiers avec cette extraordinaire « afin de guerre, » Poutine est devenu « furieux » après sa réunion du début Août avec le prince saoudien Bandar bin Sultan , qui a averti que si la Russie n’a pas accepté la défaite de la Syrie, l’Arabie saoudite ordonnera les terroristes tchétchènes  (qui sont dans leur contrôle) de causer la mort en masse et le chaos pendant le Jeux olympiques d’hiver qui se tiendra 7-23 Février 2014 à Sotchi, en Russie.
Le journal libanais As-Safir a confirmé cette menace étonnante contre la Russie en disant que le prince Bandar s’est engagé à protéger la base navale de la Russie en Syrie si le régime d’Assad est renversé, mais il a également fait allusion à des attaques terroristes par les tchétchènes contre les  Jeux olympiques d’hiver de la Russie à Sotchi s’il n’y a pas accord,  en déclarant: «Je ne peux vous donner une garantie pour protéger les Jeux olympiques d’hiver de l’année prochaine. Les groupes tchétchènes qui menacent la sécurité des jeux sont contrôlés par nous « .
 
Prince Bandar a poursuivi en disant que les Tchétchènes opérant en Syrie étaient un outil de pression qui pourrait être mis en marche un arrêt. « Ces groupes ne nous font pas peur. Nous les utilisons dans le visage du régime syrien, mais ils n’auront pas de rôle dans l’avenir politique de la Syrie « .
London’s The Telegraph News Service further  a également signalé aujourd’hui que l’Arabie saoudite a secrètement offert la  Russie un accord de balayage pour contrôler le marché mondial  du pétrole et de sauvegarder les contrats de gaz de la Russie, si le Kremlin s’éloigne du régime Assad en Syrie, une offre que Poutine a répondu par dire  » Notre position sur Assad ne changera jamais. Nous croyons que le régime syrien est le meilleur orateur au nom du peuple syrien, et non pas ceux  mangeurs  du foie  » [Poutine a déclaré en se référant à des images montrant un rebelle djihadiste manger le cœur et le foie d'un soldat syrien], et que le prince Bandar en tourner averti qu’il peut y avoir  » ne peut échapper à l’option militaire « si la Russie refuse le rameau d’olivier.
 
Il est essentiel de noter, et comme nous l’avions déjà signalé dans  le rapport du 28 Janvier 2013 » plan Obama pour la troisième guerre mondiale étourdit la Russie, « les services de sécurité fédéraux ( FSB ) ont confirmé la validité des emails piratés libérés de la société de défense britannique basée, Britam Défense qui étonnamment a mis en garde le régime Obama se préparait à déclencher une série d’attaques contre la Syrie et l’Iran. Un mouvement d’experts de renseignement russes ont averti  que ça pourrait bien provoquer la Troisième Guerre mondiale.
Selon ce rapport FSB, Britam défense, une des plus grandes forces mercenaires privés dans le monde, a été la cible d’un « hack massif » de ses fichiers informatiques par un « état entité parrainée inconnu » le mois du janvier  passé,  qui a ensuite publié un certain nombre d’ e-mails critiques entre ses deux principaux dirigeants, fondateur Philip Doughty et son Directeur Business Development David Goulding.
Les deux e-mails entre Doughty et Goulding déclare que le régime Obama a approuvé une attaque «sous fausse bannière» en Syrie en utilisant des armes chimiques, et que Britam a été approuvé à participer  et à avertir l’Occident sur l’Iran, et que nous pouvons lire:
Email 1 : Phil, nous avons une nouvelle offre. Il s’agit de la Syrie à nouveau. Qataris proposer une affaire intéressante et jure que l’idée est approuvée par Washington. Nous devrons livrer un CW (arme chimique) à Homs (Syrie) […]. Ils veulent que nous déployions notre personnel ukrainien qui doit parler le russe et faire un enregistrement vidéo. Franchement, je ne pense pas que c’est une bonne idée, mais les sommes proposées sont énormes. Votre avis? Cordialement David
Email 2 : Phil, S’il vous plaît voir les détails ci-joints de mesures préparatoires concernant la question iranienne. Participation de Britam dans l’opération est confirmée par les Saoudiens.
Avec les événements les plus importants en spirale hors de contrôle en Syrie, et Independent de Londres Nouvelles Service signalent maintenant que le prince Bandar est  » pousse à la guerre » , le Ministère des Affaires étrangères russe Alexander Lukashevich a en outre averti l’Occident aujourd’hui en déclarant « , en tentant de contourner le Conseil de sécurité, une fois de plus à créer excuses infondées artificiels pour une intervention militaire dans la région sont marquées par de nouvelles souffrances en Syrie et des conséquences catastrophiques pour les autres pays du Moyen-Orient et Afrique du Nord.  »
Sans se soucier des avertissements russes qui ont tombés dans l’oreille d’un sourd, cependant, le Premier ministre britannique David Cameron, ce matin, a rappelé le Parlement britannique est pour pour attaquer la Syrie et que le régime Obama annule brusquement leur réunion avec la Russie prévue pour demain pour  trouver un chemin vers la paix pour la Syrie , et l’Occident commence ses plans pour attaquer la nation syrienne  » dans quelques jours « .
Comme la Syrie elle-même a averti que s’elle est  attaquée par l’Occident, il y aura « chaos mondial », les peuples occidentaux eux-mêmes n’ont pas été informés du fait que le 17 mai 2013, Vladimir Poutine a ordonné les forces  militaires russes à  » agir immédiatement «   et se préparer pour une  guerre à grande échelle.
Et comme nous l’avions déjà expliqué en détail, la lutte sur la Syrie, dirigé par l’Arabie saoudite et le Qatar et leurs alliés occidentaux bichon, n’a qu’un seul objectif: briser la mainmise de la Russie sur le marché du gaz naturel :
« Le petit Etat riche en gaz du Qatar a passé autant que 3 milliards de dollars au cours des deux dernières années à soutenir la rébellion en Syrie, dépassant de loin tout autre gouvernement, mais est actuellement poussé de côté par l’Arabie saoudite en tant que principale source d’armes aux rebelles ».
Qatar [aussi] a proposé un pipeline de gaz du Golfe à la Turquie dans un signe de l’émirat envisage une poursuite de l’expansion des exportations du plus grand gisement de gaz au monde après la fin d’un programme ambitieux visant à plus que doubler sa capacité de production de gaz naturel liquéfié (GNL ).
Et dans ce qui est, peut-être, la cause la plus inimaginable pour commencer la troisième guerre mondiale sur la Syrie a été notée par le porte-parole du ministère russe des Affaires étrangères, Alexandre Loukachevitch qui a dit la semaine dernière : «Nous recevons plus de nouvelles preuves que cet acte criminel était une provocation « , a t-il souligné. « En particulier, il ya des rapports qui circulent sur ​​Internet , et en particulier que les matériaux de lincident et les accusations contre les troupes gouvernementales avaient été affichés pendant plusieurs heures avant lattaque dite. Ainsi, il s’agissait d’une action planifiée à l’avance « .

http://www.afriqueredaction.com/article-poutine-ordonne-une-attaque-militaire-massive-contre-l-arabie-saoudite-en-cas-d-attaque-sur-la-syr-119747617.html 

Syrie: les membres permanents du Conseil de sécurité campent sur leurs positions

NEW YORK (New York) - Les cinq pays membres permanents du Conseil de sécurité se sont séparés sans conclure mercredi à l'issue d'une discussion sur une résolution britannique justifiant une frappe en Syrie.

Moscou et Pekin ont continué de rejeter l'option militaire en préparation à Washington, Londres et Paris.

Les ambassadeurs russe et chinois ont quitté la salle où se tenaient ces consultations à huis clos au bout d'une heure et quart environ. Les représentants des trois autres pays (Etats-Unis, France, Royaume uni) sont restés un peu plus longtemps mais sont sortis sans faire de déclaration.

Selon des diplomates, les Russes ont répété les arguments de Serguei Lavrov, leur ministre des Affaires étrangères, sur les dangers d'une opération militaire et affirmé qu'il n'y avait pas de preuve que le régime syrien ait mené une attaque à l'arme chimique.

La Chine a insisté sur l'importance de Genève II, la conférence censée aboutir à une transition politique en Syrie mais qui n'a toujours pas pu être convoquée.

Russes et Chinois ont indiqué qu'ils allaient en référer à leurs gouvernements respectifs.

Les discussions doivent se poursuivre sur la base des instructions que donneront les capitales, a expliqué un diplomate occidental. Mais il s'est déclaré pas très optimiste et a indiqué qu'aucune date précise n'avait été fixée pour une nouvelle discussion.

Le Premier ministre britannique David Cameron avait annoncé mercredi que Londres allait présenter une résolution devant le Conseil condamnant l'attaque chimique du 21 août en Syrie et autorisant les mesures nécessaires pour protéger les civils, y compris l'usage de la force armée.

Selon le gouvernement britannique, cette résolution autorisera toutes les mesures nécessaires en vertu du chapitre VII de la Charte de l'ONU pour protéger les civils contre les armes chimiques en Syrie. Le chapitre VII prévoit des mesures coercitives en cas de menace contre la paix et la sécurité internationales, qui peuvent aller des sanctions à une opération militaire.

Cette résolution, si elle était adoptée, donnerait une plus grande légitimité à une éventuelle frappe militaire contre le régime de Bachar al-Assad, qui est en préparation à Washington, Londres et Paris.

Mais la Russie, alliée fidèle du régime syrien, avait affirmé avant la réunion qu'il fallait attendre le retour des enquêteurs de l'ONU actuellement en Syrie avant de discuter d'une résolution.

Moscou a mis son véto à trois projets occidentaux de résolution visant à faire pression sur Damas depuis le début de la crise syrienne en mars 2011.

Le chef du Foreign Office, William Hague, a estimé mercredi que les discussions à l'ONU allaient se poursuivre dans les prochains jours sur le projet de résolution mais jugé qu'il fallait agir sans trop tarder, même si le texte était rejeté.


(©AFP /

Poutine en sous-vêtements féminins: le peintre quitte la Russie

Un peintre russe a choisi mercredi de quitter la Russie pour la France après que la police eut saisi son tableau montrant le président russe Vladimir Poutine et son Premier ministre Dmitri Medvedev en sous-vêtements féminins et fermé un musée à Saint-Pétersbourg.
Alertée “par un citoyen qui a estimé que les tableaux exposés étaient en infraction avec la législation russe”, la police russe a saisi mardi quatre oeuvres du petit établissement privé baptisé “Musée du pouvoir”, a indiqué à l’AFP le porte-parole de la police, Viatcheslav Steptchenko.
Les policiers étaient venus au musée armés de kalachnikov, a raconté à l’AFP Alexandre Donskoï, fondateur de l‘établissement inauguré à la mi-août sur la perspective Nevski, en plein centre de l’ancienne capitale impériale (nord-ouest).
Le musée est désormais sous scellés et le peintre Konstantin Altounine, auteur des toiles, a fui la Russie et se trouve en France, a ajouté M. Donskoï, ex-maire d’Arkhanguelsk (nord) passé à l’opposition qui avait été poursuivi et emprisonné après avoir fait état de ses ambitions présidentielles à l‘élection de 2008.
“Les experts examinent actuellement” les toiles saisies, a précisé M. Steptchenko sans préciser quelles lois russes cette exposition aurait pu violer.
La loi évoquée pourrait être celle, controversée, interdisant toute propagande homosexuelle devant des mineurs. Elle a récemment été promulguée par le président Poutine et qualifiée en Occident d’homophobe et de discriminatoire.
L’un des tableaux saisis intitulé “Travestis” représente Vladimir Poutine en nuisette coiffant Dmitri Medvedev, qui porte, quant à lui, un soutien-gorge. Un autre montre le député Vitali Milonov, auteur de la loi controversée pénalisant la propagande homosexuelle devant des mineurs se tenant debout devant un drapeau aux couleurs arc-en-ciel, symbole de l’homosexualité.
Un troisième, qui s’intitule “Le Parti communiste de l’Union soviétique dans l’Eglise orthodoxe”, montre le visage du patriarche russe Kirill tatoué sur le corps d’un criminel à côté d’un autre tatouage à l’effigie de Staline.
Le fondateur du musée Alexandre Donskoï a accusé le député Milonov d‘être à l’origine de la fermeture du musée.
“Il a visité l’exposition il y a quelques jours puis est revenu hier (mardi) soir avec la police”, a déclaré M. Donskoï.
Cité par les médias locaux, le député Milonov a expliqué qu’il ne voulait pas être peint “avec un drapeau brandi par des pervers et des sodomites séropositifs”.
Interrogé par la radio Echo de Saint-Pétersbourg, M. Milonov a estimé qu’il avait ainsi “sauvé” l’administration du musée de ceux qui voulaient “leur casser la gueule”.
“Il y a trop de punaises, il est temps de les exterminer”, a-t-il ajouté faisant allusion aux libéraux et aux homosexuels.
Le peintre Konstantin Altounine a quitté la Russie mardi soir, en urgence, inquiet sur son sort, a dit M. Donskoï.
“Après avoir appris que des policiers l’attendaient chez lui Konstantin a pris le premier billet disponible, pour le Danemark. Aujourd’hui il est en France”, a-t-il ajouté.
Deux jeunes femmes russes, membres du groupe contestataire Pussy Riot, purgent depuis 2012 une peine de prison de deux ans pour avoir chanté une “prière punk” contre Vladimir Poutine dans la cathédrale du Christ-Sauveur à Moscou.
“On nous accuse d’extrémisme. Les policiers nous ont recommandé de ne pas faire de bruit autour de cette histoire à la veille du sommet du G20” qui aura lieu à Saint-Pétersbourg début septembre, a souligné M. Donskoï.
“C’est scandaleux, l’art n’a rien à voir avec la politique”, a-t-il poursuivi.
Alexandre Borovski, expert en art contemporain au Musée russe de Saint-Pétersbourg, s’est étonné de la manière dont l’exposition a été fermée.
“Le député Milonov a le droit de critiquer l’exposition en tant que visiteur, mais il ne doit pas s’exprimer en tant que procureur”, a-t-il souligné.

Copyright 2013 Agence France-Presse.

Syrie : il faut répondre sans trop tarder même sans accord à l'ONU

LONDRES - Le chef du Foreign Office, William Hague, a estimé mercredi que les discussions à l'ONU allaient se poursuivre dans les prochains jours sur le projet de résolution sur la Syrie présenté par la Grande-Bretagne mais a jugé qu'il fallait agir sans trop tarder, même si le texte était rejeté.

Je m'attends à ce qu'il y ait encore des discussions à New York dans les jours prochains, nous avons entamé ces discussions sur une résolution parce que le mieux serait que les Nations unies soient unies, même si cela paraît improbable étant donné les veto mis par la Russie et la Chine dans le passé, mais nous devons essayer, a déclaré le ministre des Affaires étrangères à la presse.

Les ambassadeurs des cinq pays membres permanents du Conseil de sécurité tenaient mercredi des consultations à huis clos sur le projet de résolution britannique, qui condamne l'attaque chimique du 21 août près de Damas dont Washington, Londres et Paris tiennent le régime de Bachar al-Assad pour responsable, et autorise les mesures nécessaires pour protéger les civils, y compris l'usage de la force.

Nous sommes clairs sur le fait que s'il ne peut pas y avoir d'accord, s'il n'y a pas d'accord aux Nations unies, nous avons toujours une responsabilité, nous et d'autres nations, avons toujours une responsabilité, a insisté William Hague.

Il est important de répondre à ce qui s'est passé. Il est très important de ne pas mettre trop de temps à répondre sinon les gens ne savent plus à quoi cette réponse s'adresse, a-t-il encore dit.

C'est le premier recours à une guerre chimique au XXIe siècle, ce doit être considéré comme inacceptable, nous devons faire face à quelque chose qui est un crime de guerre, un crime contre l'humanité, a-t-il poursuivi.

Si nous ne le faisons pas, nous devrons faire face à des crimes encore plus graves à l'avenir. Donc nous continuons à chercher une réponse forte de la communauté internationale, qui soit légale, qui soit proportionnée et destinée à empêcher tout usage à l'avenir d'armes chimiques, a-t-il ajouté.

Il est temps que le Conseil de sécurité des Nations unies assume ses responsabilités sur la Syrie, ce qu'il n'a pas réussi à faire depuis deux ans et demi, a-t-il dit.

Lundi déjà, le ministre britannique avait jugé qu'il serait possible de répondre à l'usage d'armes chimiques en Syrie sans unité complète au Conseil de sécurité de l'ONU.

Le chef de la diplomatie a également répondu aux réticences exprimées par une partie de la classe politique britannique, encore hantée par la guerre en Irak, à la perspective d'une action militaire en Syrie, en assurant que la situation actuelle était très différente.

Notre gouvernement a une approche complètement différente, en réunissant le Conseil national de sécurité, en prenant l'avis juridique de l'Attorney General, en se présentant au Parlement avec le maximum d'informations que nous pouvons fournir, a-t-il dit.


(©AFP

Syrie: résolution de l'ONU indispensable avant toute frappe

Ban Ki-moon a tempéré les ardeurs des partisans d'une attaque rapide de la Syrie en demandant qu'on laisse le temps à ses experts d'enquêter sur l'attaque supposée chimique de la banlieue de Damas. Alors que Londres a livré un projet de résolution au Conseil de sécurité de l'ONU, des pays voisins de la Syrie sont en état d'alerte.
Les experts se sont rendus mercredi dans la banlieue est de Damas, dans le faubourg de Zamalka, en zone rebelle, pour la deuxième fois en trois jours alors que la tension monte en prévision d'une opération militaire occidentale. Les spécialistes ont pu poursuivre leurs investigations tout en recueillant de nouveaux éléments.
En visite à La Haye, le secrétaire général de l'ONU, Ban Ki-moon, a estimé qu'il fallait 96 heures à ses hommes pour mener à bien leurs travaux. Il s'agira ensuite d'analyser scientifiquement les éléments recueillis et de présenter les conclusions au Conseil de sécurité.
Un porte-parole de M. Ban a par la suite précisé qu'il s'agissait de quatre jours de travail sur place à partir du début de la mission, soit lundi. Tant que les experts seront à Damas, des frappes occidentales paraissent peu probables pour ne pas les mettre en danger.
Londres prend les devants
Le Premier ministre britannique, David Cameron, qui prône une "action ciblée", a de son côté indiqué que son pays avait préparé un projet de résolution au Conseil de sécurité de l'ONU autorisant les mesures nécessaires pour protéger la population civile contre les armes chimiques.
Un chapitre du texte prévoit toutefois des mesures coercitives qui peuvent aller de sanctions contre Damas à une opération militaire. Le Conseil de sécurité s'est déjà réuni pour examiner ce document, mais Pékin et Moscou, alliées de Damas, devraient s'opposer à son adoption.
Un débat est prévu à ce propos jeudi au Parlement britannique. La France a aussi poursuivi la préparation d'une éventuelle participation à des frappes internationales, avec un conseil de défense et la convocation du Parlement en session extraordinaire mercredi prochain.


(ats /

Syrie: réunion du Conseil de sécurité, Damas met en garde l’Occident


Les ambassadeurs des cinq pays membres permanents du Conseil de sécurité (Etats-Unis, France, Royaume-Uni, Russie et Chine) examinent mercredi à New York un projet britannique de résolution sur la Syrie.
Cette résolution ouvrirait la voie à un recours à la force contre le régime syrien, accusé d’avoir utilisé des armes chimiques, mais devrait se heurter à l’opposition de Moscou qui exige un rapport des enquêteurs de l’ONU avant toute décision.
Le Premier ministre syrien, Waël al-Halqi, a prévenu les pays occidentaux que son pays serait le “cimetière des envahisseurs” en cas d’intervention militaire.
“La Syrie (...) va surprendre les agresseurs comme elle les a surpris pendant la guerre (israélo-arabe) d’Octobre (1973) et sera le cimetière des agresseurs”, a indiqué le Premier ministre cité par la télévision d’Etat.
Selon un haut responsable américain, les Etats-Unis, qui accusent le régime de Bachar al-Assad d’une attaque meurtrière au gaz toxique le 21 août près de Damas, écartent une action militaire unilatérale et ont discuté avec leurs alliés d‘éventuelles frappes qui pourraient durer plus d’un jour.
“Le Royaume-Uni a rédigé une résolution condamnant l’attaque à l’arme chimique par (le président) Assad et autorisant les mesures nécessaires pour protéger les civils”, a annoncé le Premier ministre britannique David Cameron sur Twitter.
Mais la Russie, qui a bloqué avec la Chine par le passé plusieurs résolutions menaçant de sanctions le régime syrien, a jugé “inopportun” une telle réunion avant que les inspecteurs de l’ONU en Syrie n’aient présenté leur rapport sur l’attaque chimique présumée.
Le chef de la diplomatie russe Sergueï Lavrov a également mis en garde contre une frappe, évoquant un risque de “déstabilisation supplémentaire de la situation dans le pays et la région”, tandis que le Guide suprême iranien Ali Khamenei, dont le pays est un autre allié de Damas, jugeait qu’une action militaire “serait un désastre pour la région”.
Ces dernières heures, les Etats-Unis, la France et la Grande-Bretagne notamment s‘étaient déclarés prêts à agir, non pas pour renverser le régime syrien, mais pour le “dissuader” d’avoir de nouveau recours à des gaz toxiques.
Le ministre britannique des Affaires étrangères William Hague avait même estimé lundi qu’une action serait possible sans aval du Conseil de sécurité. Mais plusieurs pays, dont l’Italie et la Norvège, se sont dits opposés à toute intervention en l’absence de mandat de l’ONU.
L’envoyé spécial de la Ligue arabe et de l’ONU, Lakhdar Brahimi, a lui-même averti que le feu vert du Conseil était nécessaire.
“Agir pour la paix”
Le secrétaire général des Nations unies Ban Ki-moon a appelé de son côté les membres du Conseil de sécurité “à s’unir afin d’agir pour la paix” en Syrie, en condamnant l’utilisation en général des armes chimiques mais sans se prononcer sur l’opportunité d’une frappe.
M. Cameron et le président américain Barack Obama n’ont “aucun doute sur la responsabilité du régime” syrien dans l’“attaque chimique” meurtrière, a déclaré Downing Street, pour justifier une éventuelle intervention.
Le gouvernement américain doit rendre publique cette semaine une partie d’un rapport des services de renseignement étayant la responsabilité du régime.
Selon le magazine américain Foreign Policy, la conviction américaine se base notamment sur l’interception de conversations téléphoniques entre un responsable du ministère syrien de la Défense et le chef de l’unité des armes chimiques.
Un haut responsable américain a souligné que si les Etats-Unis n’intervenaient pas militairement, cela enverrait un dangereux signal aux autres régimes disposant de stocks d’armes chimiques, notamment la Corée du Nord.
Il n’a néanmoins pas voulu préciser si le plan d’attaque prévoyait d’aller au-delà de l’utilisation de missiles de croisière et s’il nécessiterait d’envoyer des avions de combat dans l’espace aérien syrien.
Le président français François Hollande s’est dit lui aussi “prêt” à intervenir militairement pour “punir” Damas qui a “gazé” son peuple. Le Parlement français est convoqué mercredi prochain pour une session extraordinaire.
Selon Ahmad Ramadan, dirigeant de la Coalition de l’opposition, une éventuelle frappe est une “question de jours” et parmi “les cibles éventuelles” figurent des aéroports, bases militaires et dépôts d’armes. Des discussions ont eu lieu à ce sujet selon lui entre la Coalition, les rebelles et des “pays alliés”.
Le régime syrien, qui affirme n’avoir “jamais utilisé d’armes chimiques”, a averti qu’il se défendrait en cas de frappe. “Nous avons des moyens de défense qui vont surprendre”, a affirmé le ministre des Affaires étrangères Walid Mouallem.
Mais à Damas, la perspective d’une intervention a semé la peur. “Ma mère est terrifiée, car nous vivons tout près du siège de l‘état-major et ça, c’est une vraie cible”, a déclaré à l’AFP Mohammad, 35 ans.
Les experts de l’ONU sur le terrain
Le représentant de la Syrie à l’ONU, Bachar al-Jaafaria, a accusé les rebelles d’avoir “utilisé des armes chimiques dans le but d’entraîner une intervention militaire étrangère”.
Sur le terrain, après une suspension de leur mission la veille pour des raisons de sécurité, les experts de l’organisation ont repris leur travail mercredi matin dans la Ghouta orientale, près de Damas, selon le conseil militaire local des rebelles qui a assuré qu’ils étaient sous sa protection.
Le secrétaire général des Nations unies, Ban Ki-moon, a indiqué mercredi que les experts nécessitaient quatre jours pour achever leur travail sur place.
Selon l’opposition, le régime a utilisé le 21 août des gaz toxiques à Moadamiyat al-Cham et dans la Ghouta orientale, deux régions contrôlées par les rebelles à l’ouest et à l’est de Damas, tuant des centaines de personnes.
Lundi, les experts s‘étaient rendus à Moadamiyat al-Cham, où ils avaient effectué, selon l’ONU, une collecte “productive” de preuves, malgré des conditions de travail “difficiles”, leur convoi ayant dans un premier temps essuyé des tirs de snipers.
Les rebelles ont pour leur part affirmé mercredi avoir tiré des roquettes sur le centre de Damas, ajoutant qu’il s’agit de “représailles” à l’attaque chimique imputée au régime, alors que des combats violents faisaient rage près de la capitale.
L’armée israélienne continuait par ailleurs à se préparer à l‘éventualité d’une intervention militaire en Syrie qui pourrait déborder à la frontière nord d’Israël.

Copyright 2013 Agence France-Presse.

La guerre en Syrie ne sera pas une promenade

Damas est bien équipé, et la Russie en position de défendre ses intérêts militaires au Moyen-Orient, note un spécialiste russe. 

Capture d'écran d'une vidéo montrant un opposant au régime syrien armé d'un lance-roquette, dans la zone de Khanasser, le 26 août 2013.- Photo AFP. Capture d'écran d'une vidéo montrant un opposant au régime syrien armé d'un lance-roquette, dans la zone de Khanasser, le 26 août 2013.- Photo AFP.
 
Selon les experts militaires, la guerre en Syrie ne sera pas une simple promenade pour les Etats-Unis et leurs alliés, comme ce fut le cas en Libye [durant l'été 2012]. Damas possède un système de défense antiaérienne très développé, qui repose sur du matériel militaire soviétique ou russe : les systèmes antiaériens polyvalents Buk-M1 (qui ont abattu le chasseur furtif américain F-117 au Kosovo pendant la guerre de Yougoslavie), Tor-M1, C-125 et C-200, et le système antiaérien de missile-canon Pantsir-C1.
L'avantage du Pantsir est qu'on peut le déployer dans les montagnes et masquer facilement sa présence aux avions, d'autant que son complexe radar est capable de fonctionner non pas en émettant des signaux, mais en captant les signaux provenant des radars d'un chasseur. Il est donc très dangereux pour tout type d'avion, même les F-16 et F-18 [avions de chasse américains, les plus utilisés dans le monde], de se trouver dans la zone d'action du Pantsir.
Bien sûr, les missiles de croisière peuvent fonctionner en dehors de la zone de destruction des systèmes antiaériens syriens, mais leur efficacité pourrait être insuffisante, et les cibles manquées.
En ce qui concerne la Russie, les navires de son escadre opérationnelle en Méditerranée, placée sous le commandement du capitaine de vaisseau Iouri Zemskoï, ne sont pas prêts à entrer en guerre contre les Américains ou les Anglais. Personne ne leur a encore donné cet ordre, et il est peu vraisemblable que cela se produise.
La Syrie n'est pas notre allié, au sens où nous ne sommes pas liés par un accord bilatéral d'entraide militaire. Mais nous serons en position de défendre nos intérêts militaires dans ce pays. Pour l'instant, la vie et la santé du personnel de l'atelier flottant PM-138, qui mouille actuellement dans le port syrien de Tartous, ne sont pas menacées, mais en cas de nécessité celui-ci prendra la mer sous escorte de navires de la flotte russe.

courrierinternational.com

Syrie : les experts de l'ONU ont besoin de 4 jours


LA HAYE - Les experts des Nations unies, qui enquêtent en Syrie sur une attaque présumée aux armes chimiques, nécessitent quatre jours pour achever leur travail sur place, a déclaré mercredi le secrétaire général des Nations unies, Ban Ki-moon.

Laissez les terminer leur travail en quatre jours, a déclaré Ban Ki-moon au cours d'une conférence de presse à La Haye. Un porte-parole de Ban Ki-moon a par la suite précisé qu'il s'agissait de quatre jours de travail sur place à partir du début de la mission, soit lundi.

Malgré des tirs sur leur convoi, les experts s'étaient rendus lundi sur les lieux de l'attaque présumée, près de Damas, où ils ont procédé, selon l'ONU, à une collecte productive de preuves. Ils devaient continuer mardi, mais leur mission avait été repoussée à mercredi faute, selon Damas, de garanties des rebelles sur leur sécurité. Les insurgés ont nié ces accusations.

Ensuite, les experts devront faire des analyses scientifiques, puis nous devrons faire un rapport au Conseil de sécurité afin qu'il entreprenne les actions qu'il juge nécessaires, a ajouté le secrétaire général.

Quant à la légalité d'une éventuelle intervention militaire, sujet de dissensions entre la Russie et l'Occident, Ban Ki-moon a répondu, prudent, que c'est la charte des Nations unies qui détermine le cadre des actions qui peuvent être engagées pour préserver la paix et la sécurité internationales.

L'attaque chimique présumée du 21 août près de la capitale syrienne, qui a causé la mort de plusieurs centaines de personnes, a aggravé les divisions russo-occidentales sur le conflit syrien : les Occidentaux ont accusé le régime syrien alors que la Russie estime que ce sont des rebelles qui ont utilisé des armes chimiques pour discréditer le gouvernement.

Les Etats-Unis et leurs alliés se disent prêts à mener une action militaire contre la Syrie, qu'ils ont accusée d'avoir commis ce massacre aux armes chimiques.

La Russie estime de son côté qu'une solution militaire en Syrie déstabiliserait le pays et le Moyen-Orient. Moscou bloquerait toute initiative au Conseil de sécurité en vue d'une action de représailles contre son allié.


(©AFP /

Armée syrienne : ce à quoi seront confrontés les occidentaux en cas d'intervention militaire

Le HuffPost avec AFP
"Nous avons des moyens de défense qui vont surprendre les autres", a indiqué mardi 27 août le ministre syrien des Affaires étrangères, Walid Mouallem. Une allusion aux États-Unis et à ses alliés, qui envisagent de plus en plus sérieusement des frappes contre le régime de Bachar al-Assad. Puissant allié de la Syrie, la Russie a également mis en garde les capitales occidentales menées par les Etats-Unis. "Ce ne sera pas une victoire facile", a ainsi déclaré une source militaro-diplomatique russe, citée mardi par l'agence Interfax.
De quels moyens militaires dispose le régime Syrien? La réponse à cette question explique en partie pourquoi la communauté internationale n'a pas réagi jusqu'alors. "On disait que l'armée syrienne allait rapidement perdre le conflit. C'était il y a deux ans et elle est en passe de le gagner", indique au HuffPost Philippe Migault, spécialiste des conflits armés et directeur de recherches à l'Institut de relations internationales et stratégiques (IRIS), en France.
Selon lui, il ne faut surtout pas sous-estimer la force de frappe syrienne, sans commune mesure avec les moyens dont disposait la Libye de Mouammar Kadhafi avant l'intervention militaire de l'OTAN en 2011. Même si elle reste sur le papier l'une des plus importantes du monde arabe, derrière la Jordanie notamment, l'armée syrienne a vu ses capacités largement entamées par deux ans de guerre civile.
DES EFFECTIFS DIMINUÉS MAIS FIDÈLES armee syrienne
L'armée syrienne compte en théorie 178.000 hommes dont 110.000 dans les forces terrestres, 5000 dans la marine, 27.000 dans l'armée de l'air et 36.000 dans la défense aérienne. Par ailleurs, une partie des 314.000 réservistes à disposition de l'armée de terre au début du conflit a déjà été mobilisée. 4000 hommes peuvent également venir grossir les rangs de la marine, 10.000 ceux de l'armée de l'air et 20.000 autres ceux des forces de défense aérienne.
A cause de la désorganisation due à la guerre civile, l'IISS ne s'estime plus en mesure d'estimer avec précision les effectifs des forces paramilitaires (qui ne font pas partie de l'armée). Or, ces troupes jouent un grand rôle dans les affrontements contre l'insurrection depuis deux ans. En 2009, elles étaient estimées à 108.000 dont 8000 pour la gendarmerie, sous l'autorité du ministère de l'Intérieur, et 100.000 dans la milice populaire du parti Baas, au pouvoir depuis 1963.
Ces chiffres impressionnants (l'armée de terre française compte à peine 100.000 hommes) doivent toutefois être revus à la baisse après deux années de conflit. "Les capacités nominales d'avant guerre de l'armée ont probablement été divisées par deux en raison des défections, des désertions et des pertes subies", écrivent les experts de l'IISS.
"Faire carrière dans l'armée syrienne avait quelque chose de déshonorant" et de nombreux Sunnites se sont refusés à l'intégrer, indique Philippe Migault. En conséquence, les alaouites, la minorité dont est issue Bachar al-Assad, ont récupéré les postes les plus importants. Après deux ans de conflit face aux sunnites radicaux et aux islamistes qui leur promettent la mort, alaouites et chrétiens n'auront d'autre choix, même en cas d'intervention occidentale, que de rester fidèles à Bachar al-Assad. "Leur survie en dépend", estime le chercheur.
L'IISS estime que les forces d'élite sur lequel le régime est sûr de pouvoir compter sont au nombre d'environ 50.000 hommes. "Des forces solides et disciplinées", juge Philippe Migault.
UN EQUIPEMENT LOURD ET PERFORMANT armee syrienne
L'armée syrienne est équipée d'un matériel essentiellement d'origine russe voire soviétique et comptait avant le début des affrontements 4.950 chars. "Ce chiffre a été réduit de façon significative pendant la guerre civile", précise l'IISS. Le régime dispose également d'un important arsenal de missiles, dont le commandement se trouve à Alep (nord).
L'armée de l'air a en principe 365 appareils de combat (555 en 2009, deux fois plus qu'en France), la plupart d'origine soviétique. Là aussi, ces chiffres d'avant-guerre sont certainement aujourd'hui bien inférieurs, et selon l'IISS "le niveau de capacité opérationnelle d'une importante partie de la flotte aérienne est probablement faible". L'aviation de combat syrienne, même diminuée, offre toutefois un avantage crucial au régime. "Détruire l'aviation et la marine syrienne ne serait pas un soucis pour les occidentaux, indique néanmoins Philippe Migault, il suffit de viser les pistes d'atterrissage et les ports". Trois navires et 24 avions de combat suffiront pour rendre les forces aériennes syriennes incapables de combattre l'opposition, estimait début août un analyste militaire américain.
Les forces de défense aérienne ont semble-t-il été moins affaiblies par les combats et disposent de plusieurs milliers de missiles sol-air de fabrication russe, dont certains sont récents et potentiellement efficaces. "En tirant des missiles à 1200 ou 1300 kilomètres de la cible, les alliés ne prendraient aucun risque mais leurs frappes n'auront qu'un impact relatif, note ainsi le chercheur de l'IRIS. En revanche, des frappes aériennes les exposeraient à de lourdes pertes."
Par ailleurs, pousuit Philippe Migault, le régime de Damas a largement eu le temps de déplacer ses armes dans des zones résidentielles. Des frappes, même ciblées, entraîneraient de lourdes pertes civiles.
UN MYSTERIEUX ARSENAL CHIMIQUE
L'arsenal chimique syrien est considéré comme l'un des plus importants au Moyen-Orient. Les données publiques étant quasi-inexistantes, il reste difficile d'en mesurer l'ampleur. Le pays dirigé par la famille al-Assad depuis le début des années 70 est l'un des rares à ne pas avoir signé la Convention sur l'interdiction des armes chimiques et n'est donc pas membre de l' OIAC, chargée de contrôler son application.
Débuté dans les années 1970, avec l'aide de l'Egypte puis de l'ex-URSS, le prgramme chimique syrien a notamment été créé dans le but de contrebalancer le programme nucléaire d'Israël. "La Russie dans les années 1990 puis l'Iran depuis 2005 lui ont également fourni un soutien", affirme la Nuclear Threat Initiative, une organisation indépendante recensant les données disponibles sur les armes de destruction massive.
De la dernière génération d'armements chimiques (gazs sarin et VX) aux agents plus anciens comme le gaz moutarde, l'armée syrienne disposerait de "centaines de tonnes" d'agents chimiques selon un expert au centre d'études sur la non-prolifération à l'Institut Monterey aux Etats-Unis. "Leur panoplie d'agents chimiques est assez robuste", estime aussi un spécialiste français à la Fondation pour la recherche stratégique.
A titre de comparaison, le régime du colonel Mouammar Kadhafi (qui avait rejoint en 2004 l'OIAC), devait encore éliminer 11,5 tonnes de gaz moutarde, soit 45 % de son stock initial, lorsque la rébellion s'est déclenchée en février 2011.

Syrie : début de l’opération militaire dans la nuit de jeudi à vendredi

Syrie : début de l’opération militaire dans la nuit de jeudi à vendredi

Par La Voix de la Russie | Les navires des flottes militaires américaine et britannique sont prêts à tirer des missiles à longue portée sur des cibles syriennes dans la nuit de jeudi à vendredi, à la suite du vote de soutien au Parlement britannique pour l’opération militaire en Syrie, annoncent les médias américains.

Les missiles viseront en premier lieu les unités de l’armée syrienne qui auraient fait usage d'armes chimiques, selon une source anonyme au Pentagone.

french.ruvr.ru/

Syrie : l’arme chimique a été utilisée par les rebelles (Carla Del Ponte)

Syrie : l’arme chimique a été utilisée par les rebelles (Carla Del Ponte)

Par La Voix de la Russie | Selon plusieurs témoignages, ce sont les rebelles syriens qui se sont servis de gaz sarin, un agent neurotoxique interdit par le droit international, a déclaré la magistrate suisse Carla Del Ponte à la télévision.

« La commission d'experts n’a trouvé aucune preuve de l’usage d’armes chimiques par l’armée syrienne », a indiqué Mme Del Ponte.
Dans le même temps, le secrétaire général de l'ONU Ban Ki-moon a déclaré que les experts avaient besoin de temps afin d'établir les faits et de faire le rapport approprié.   /N

Les islamistes menacent les autorités syriennes d'un « volcan de vengeance »

Les islamistes menacent les autorités syriennes d'un « volcan de vengeance »

Par La Voix de la Russie | Le groupe radical l'Etat islamique d'Irak et du Levant lié à la nébuleuse Al-Qaïda a menacé les autorités syriennes d'un « volcan de vengeance » si l'information sur l'utilisation par les troupes gouvernementales de l'arme chimique près de Damas est confirmée.

Sur ses entrefaites, une vidéo amateur a été postée sur Internet montrant comment les rebelles de l'Armée syrienne libre tirent des obus, apparemment chimiques, dans la banlieue de Damas.

Le site du NY Times a été attaqué par des pirates électroniques syriens


SAN JOSE, États-Unis - Le site Internet du quotidien New York Times et celui de Twitter ont vraisemblablement été attaqués des pirates électroniques syriens au cours des dernières heures.
Le site du quotidien new-yorkais éprouvait toujours des difficultés en début de journée, mercredi. La publication avait mis sur pied un site secondaire pour diffuser une partie de son contenu.
Certains usagers de Twitter, quant à eux, ont éprouvé des difficultés à visionner et à mettre en ligne des photos.
L'attaque a été revendiquée par un groupe déjà connu, l'Armée électronique syrienne.
L'attaque ciblait en fait la firme australienne Melbourne IT, qui a enregistré les noms de domaine des deux entreprises. Un porte-parole de Melbourne IT a expliqué que les pirates ont lancé une attaque très sophistiquée qui leur a permis d'obtenir des informations confidentielles, avec lesquelles ils ont ensuite interféré avec le fonctionnement du site nytimes.com.
Le site de Twitter, en revanche, jouissait d'une protection supplémentaire qui lui a permis d'éviter le pire.
Un expert informatique a retracé l'origine de l'attaque au site de l'Armée électronique syrienne, sea.sy, qui est hébergé en Russie depuis le mois de juin. Un militant de l'Armée électronique syrienne a confirmé à l'Associated Press que le groupe est responsable de l'attaque.
Un autre expert, Robert Massé de la firme montréalaise Swift Identity, a expliqué que les pirates ont réussi à prendre le contrôle d'un serveur informatique, ce qui leur a permis de rediriger ailleurs les internautes qui souhaitaient visiter les sites de Twitter ou du New York Times.
Au cours des derniers mois, l'Armée électronique syrienne s'en est pris aux médias qui, selon elle, ont un parti-pris favorable envers les rebelles syriens. Ses cibles précédentes incluent le New York Times, le Washington Post, l'Agence France-Presse, 60 Minutes, CBS News, National Public Radio, l'Associated Press, la BBC et le service anglophone d'Al-Jazeera.

Angela Merkel : "La Grèce n'aurait jamais dû entrer dans la zone euro"

A travers ses propos, c'est le parti social-démocrate que vise Angela MerkelAngela Merkel est en campagne. La chancelière allemande, en course pour obtenir un troisième mandat aux législatives du 22 septembre 2013, a lancé au cours d'un meeting que "la Grèce n'aurait jamais dû être admise dans la zone euro". Une phrase-choc qui a séduit ses soutiens, Angela Merkel ayant été longuement et chaudement applaudie par la centaine de personnes présente à Rendsbourg, dans le nord du pays. A travers la Grèce, c'est au parti social-démocrate que la chancelière s'en est prise. Elle a rejeté sur son prédécesseur Gerhard Schröder la responsabilité de cette décision "fondamentalement erronée" qui a, selon elle, affaibli la stabilité de la monnaie unique. "Ce n'est pas à ceux qui ont admis la Grèce dans la zone euro de nous dire qu'aujourd'hui nous avons des problèmes avec la Grèce", a-t-elle ajouté. La crise de la zone euro et la facture qu'elle laisse aux contribuables allemands sont les principaux thèmes qui se sont récemment invités dans le débat d'une campagne électorale habituellement considérée comme ennuyeuse.

atlantico.fr

L'attaque de la Syrie est inévitable

Kommersant
Après les déclarations des dirigeants occidentaux, d'une dureté sans précédent, l'attaque de la Syrie est pratiquement inévitable. Selon les experts trois scénarios sont possibles, écrit mercredi 28 août le quotidien Kommersant.
L'imminence d’une attaque de la Syrie est devenue évidente après le discours du secrétaire d'Etat américain John Kerry, qui a déclaré lundi soir que Washington disposaient de preuves irréfutables selon lesquelles les autorités syriennes auraient utilisé l’arme chimique dans le cadre de la guerre civile. "Le président Obama estime que ceux qui ont utilisé l'arme la plus monstrueuse du monde, contre la population la plus vulnérable, doivent être traduits en justice", a déclaré Kerry, ajoutant que dans les jours à venir la Maison blanche déciderait quelle serait sa réaction. Mais cette réaction sera certainement la force : Kerry n'a laissé aucun doute à ce sujet.
Le scénario n°1 - plus plausible selon les analystes interrogés – consisterait en des frappes symboliques et limitées. Pendant une journée ou deux, des missiles de croisière seront tirés depuis les destroyers et sous-marins américains sur les sites publics et militaires clés syriens : le ministère de la Défense, le QG, le palais présidentiel, les bases militaires les aérodromes, les lieux de déploiement des unités les plus opérationnelles. Mais cette action n'aura pas de suite et de fin logique. Le but des USA dans ce cas serait d'envoyer un signal à Damas : de nouvelles mesures de rétorsion suivront si vous utilisez l'arme chimique une fois de plus.
Certains alliés européens, la Turquie et les monarchies du Golfe comme le Qatar et l'Arabie saoudite, poussent Washington vers le deuxième scénario. Il implique une guerre aérienne plus longue et des bombardements plus intensifs. Il ressemble davantage à la campagne libyenne de 2011, quand l'armée de l'air des pays de l'Otan avait assuré un appui aérien aux rebelles opposés à Mouammar Kadhafi. Et l'objectif final de cette opération serait le renversement du régime
d’al-Assad, tout comme en Libye.
Le troisième scénario est intermédiaire. Durant un certain temps les USA bombarderaient la Syrie afin d'affaiblir le potentiel militaire de Damas, avant de se retirer au second plan pour accomplir principalement des fonctions auxiliaires. Les pays de la région qui cherchent à renverser al-Assad prendraient alors le relai, avec à leur tête la Turquie – la plus puissante armée de la région.
L'armée de l'air turque pourrait assurer un appui aérien à l'opposition syrienne dans les zones clés du front grâce aux bases aériennes d'Incirlik, Konya, Malatya et Diyarbakir. L'armée de terre turque pourrait également participer à certaines opérations. Dans une moindre mesure le même rôle pourraient être rempli par l'armée de l'air et les forces d'élite des pays arabes qui font partie de la coalition anti-Assad comme le Qatar, l'Arabie saoudite et les EAU. La participation américaine, française et britannique à cette étape serait plutôt symbolique – quelques escadrilles projetées sur les bases turques ou décollant des porte-avions américains en Méditerranée.
Sur le plan politique et diplomatique, l'opération occidentale en Syrie ressemblerait à la campagne de 1999 en Yougoslavie et à la guerre en Irak de 2003. Dans les deux cas, la décision de lancer l'opération militaire a été prise de manière unilatérale – sans l'accord du Conseil de sécurité des Nations unies, où Moscou et Pékin ont le droit de veto.
Selon la presse américaine, trois facteurs détermineront quel scénario sera réalisé : le rapport final du renseignement américain sur l'implication d'al-Assad dans l'attaque chimique, les consultations avec les alliés et le congrès, ainsi que dans quelle mesure chaque option sera compatible avec le droit international.

fr.rian.ru/

Platini démolit Thiriez sur le fair-play financier !


Platini démolit Thiriez sur le fair-play financier !
L’application du fair-play n’en finit pas de poser des questions, notamment en France où la situation du Paris Saint-Germain et de l’AS Monaco n'est pas d'une clarté absolue. A la tête de l’UEFA, Michel Platini est celui qui oeuvre le plus pour que le foot européen se régule, mais il s’agace sérieusement de l’attitude de Frédéric Thiriez, reprochant au président de la Ligue de Football Professionnel de prendre de belles postures pour finalement ne rien faire du tout.
« On n’est pas là pour tuer les clubs, mais pour les aider à s’en sortir. On va réguler. Monaco ne nous intéresse pas, car il n’est pas en Coupe d’Europe. Il dépend de la Ligue française qui pousse depuis cinq ans pour le fair-play financier et qui ne le fait pas… Son président (Frédéric Thiriez) dit que c’est grâce à lui qu’il y a le fair-play financier en Europe, mais il ne le fait pas… En résumé, c’est faites ce que je dis, mais ne faites pas ce que je fais…, balance sans ménagement Michel Platini, dans l’Equipe, avant de rappeler que l’UEFA ne sera pas aussi tendre que la LFP dans ses décisions. Elle (l’UEFA) aura le courage de sanctionner. Mais je répète que l’on n’est pas là pour tuer les clubs, même si on pourra les punir sévèrement s’il le faut. La commission qui étudie les dossiers de tous les clubs est indépendante. Elle fera ce qu’elle voudra. Il n’y aura pas de passe-droit. »

Syrie : Bandar Sultan a payé 70 millions USD pour avoir sa "guerre" !!


IRIB- Le chef du renseignement saoudien, Bandar Sultan,  transformé en un chef de guerre "américain" en Syrie depuis la défection forcé des qataris, a dépensé de sa poche - celle plutôt du peuple saoudien- quelque 70 millions de dollars afin d'encourager les autorités politiques et sécuritaires  américaines d'en découdre avec la Syrie!
Cette révélation ahurissante qui lève un coin du voile sur le degrés de servitude de Riyad envers les Etats-Unis et Israël,  a été faite par l'un des proches de Bandar Sultan. Bandar entretient d'étroites relations avec les autorités américaines et cela depuis les attentats du 11 septembre , les révélations qui les ont suivis sur l'implication des saoudiens et des membres de la famille régnante  dans ces attentats . 15 des 17 auteurs de ces attentats ont été des saoudiens et proches du roi Fahd d'Arabie!  Une période de froid a régné alors sur les liens bilatéraux avant que Bandar n'entre en scène ! Il s'est donné alors pour tâche le soudoiement des responsables américains à coup de dollars et de contrats pétroliers très avantageux. Certaines sources parlent même de plus de 50 millions de dollars de "salaire mensuels" versés aux responsables américains et c'est ces grosses sommes d'argent qui ont fini par convaincre Bush et son Clan de détourner la pointe de leur flèche guerrière de l'Arabie saoudite vers l'Afghanistan puis vers l'Irak!

USA : "35 cibles en Syrie à frapper" !!

IRIB- Syria Thruth explique les détails du plan d'attaque Us contre la Syrie :
35 cibles militaires et stratégiques de l'armée syrienne sont définies pour être frappées par les Etats Unis . Burhan Ghalioun, ancien chef du Conseil national syrien , opposition, avait rencontré en décembre 2011 l'ex  secrétaire d'état Hillary Clinton lui présentant un plan de guerre avec 35 cibles militaires et sécuritaires à atteindre, cibles situées à Damas, et dans sa banlieue, à Homs, à Lattaquié; à alep, à Tartous . " Ces cibles devront faire l'objet d'une attaque des forces révolutionnaires en vue de provoquer une chute du régime Assad et dans la foulée l'empêcher de créer un Etat alaouite en cas de sa fuite de Damas" avait dit alors Ghalioun. Ce plan de guerre a été mis en place de concert avec l'Association israélo-britannique "Henry Jackson" qui siège à Londres et qui est dirigé par le journaliste israélo-britannique Robin Shefferd . l'association agit sous la supervision de la Cia et du renseignement britannique. le plan de guerre en question , fruit de l'amitié de longue date entre Ghalioun et Shefferd, comporte les étapes suivantes :

1- l'attaque contre les stocks d'armes stratégiques syriennes situés dans les montagnes de Al Ghalamoun et au nord de la base aérienne Al Zamir , l'attaque contre le siège de la garde présidentielle et de la bataillon 4 situé dans la localité de Jabal Ghassioun et à l'ouest de Damas. c'est el même site que les Israéliens ont attaqué en début de l'année en cours à coup de missiles et de roquettes contenant  de l'uranium appauvri

2-Le centre de commandement de la première et la septième bataillon du sud de Damas, l'objectif étant d'ouvrir les portes de la localité de Daraa sur les hordes takfiris

3-l'attaque contre quatre stations de détection aérienne à Tal Al Hara au sud de Damas, Shansar au sud de Homs, à Borj Islam au nord de Lattaquié, à Marj al Sultan à l'est de Damas et à Al Naima à l'est de Daraa. ces deux dernières stations ont été détruites au cours de ces derniers mois dans des assauts lancés par l'ASL

4-Le plan prévoit aussi l'attaque contre l'usine de l'industrie de la défense et ses filiales à Homs, à Hama et à Alep. Les occidentaux et Israël croient que ce sont ces usines qui arment le hezbollah de missiles. ce sont encore ces mêmes usines qui fabriquent des armes stratégiques non classiques pour l'armée syrienne.

5-l'attaque contre  le premier centre de gestion de cyberguerre et des stations attenant situées à Damazs et dans sa banlieue . le centre de la guerre chimique figure lui aussi sur la liste.

La publication de ce plan détaillé de guerre relève d'une guerre psychologique selon certains analystes , une guerre qui pourrait toutefois se réaliser au prix de plonger définitivement le Moyen Orient dans le chaos.

Burkina Faso Grève de la Police municipale de Ouaga : « On a un avancement de 150 F CFA chaque deux ans »

Les agents de la Police municipale de la commune de Ouagadougou observent un « arrêt de travail momentané » depuis le 26 août 2013. Ce 27 août, ils ont décidé d’observer un service minimum, mais les revendications demeurent. Les salaires ne sont pas suffisants et bien d’autres problèmes.
Les agents de la Police municipale observent un "arrêt momentané de travail" (Ph : B24)
La Direction de la Police municipale à Ouagadougou, 27 août 2013 (Ph : B24)
A la direction de la Police municipale dans la matinée du 27 août 2013, tout semble calme et normal. Pas de trace d’une quelconque grève.
Le chef des lieux, le commissaire Clément Ouango, refusant une interview parce que n’ayant pas « reçu d’autorisation du maire », dit cependant ceci au reporter de Burkina 24 : « quelle grève ? Vous n’avez pas vu les policiers en circulation ? Il n’y a pas de grève ici ! ». Il n’en dira pas plus. Pourtant, le 26 août 2013, les Policiers municipaux avaient déclenché un mouvement de protestation. Y a-t-il eu une division ?
Un service minimum
Les agents sur les lieux sont réticents, après cette sortie de leur « chef». C’est après le départ de ce dernier que les langues se délient. « Nous ne sommes pas divisés », informe un agent.
« Nous nous sommes juste concertés ce matin », explique-t-il. « Nous sommes des paramilitaires et nous ne pouvons donc pas manifester comme les civils », continue-t-il.  Selon ses dires, ses collègues ont pris la décision d’assurer un service minimum par « respect pour la hiérarchie » et pour la population de Ouagadougou.
Mais l’arrêt de travail demeure de façon illimitée afin que leurs conditions de travail et de vie soient revues. Et des revendications, il y en a à la pelle. Tous les agents se regroupent autour des journalistes et les explications des problèmes pleuvent.
Une même parcelle pour 600 propriétaires ?
La circulaire qui nourrit le courroux des agents de police (Ph : B24)
La circulaire qui nourrit le courroux des agents de police (Ph : B24)
D’abord, cette taxe de résidence qu’ils ne comprennent pas. « Nous sommes environ 600 à Ouagadougou et tous sont attributaires de la même parcelle », explique l’un des agents en exhibant une déclaration d’attribution d’une parcelle domiciliée au secteur 30 avec les références suivantes : « section 999 ; lot 99 ; parcelle n°99, N° de porte : néant ; N° de rue :  néant ».
« Pour cette parcelle, on me prélève une taxe de 9 000 F CFA par an ». Il montre une circulaire qui indique qu’il doit payer un cumul de cette taxe de 2006 à 2012. Tous ses collègues sont concernés par cette circulaire, dit-il.
Les policiers expliquent qu’ils ne refusent pas de payer la taxe de résidence. Mais ce qu’ils ne comprennent pas, c’est qu’ils soient tous attributaires d’une même parcelle, qu’ils n’ont « jamais vue » d’ailleurs, alors qu’ils logent pour la plupart dans des « maisons en location ».
Indemnité de logement : 7 000 F CFA
Ensuite, ils déplorent leurs conditions salariales. « Nous avons un avancement  chaque deux ans pour un montant de 950 F CFA ; si vous enlevez les taxes, il nous reste 150 F CFA », se plaint un autre agent. Un de ses collègues affirme que « la moyenne des salaires ne dépasse pas 90 000 F CFA ». Leur indemnité de logement est fixée à 7 000 F CFA déclare un autre.
"Aucun véhicule n'est en bon état", se plaignent les agents de la police municipale (Ph : B24)
« Aucun véhicule n’est en bon état », se plaignent les agents de la police municipale (Ph : B24)
« Dites-moi, quelle maison peut-on louer à 7 000 F CFA à Ouaga ici ? », s’interroge-t-il. Les agents disent aussi ne pas comprendre pourquoi ils perçoivent 10 000 F CFA au titre de l’indemnité spéciale police alors qu’elle est fixée à 30 000 F CFA pour leurs collègues de la Police nationale. « Si on ne veut pas de la Police municipale, qu’on la supprime », tranche l’un des agents.
Le matériel en mauvais état
Enfin, les conditions de travail sont indexées, notamment le matériel. « Aucun véhicule n’est en bon état », explique un policier municipal. Il montre un véhicule en panne depuis deux mois, indexant un autre qui n’a pas de roue. « Le REN-LAC classe la  Police municipale comme 2; moi j’ai payé ma moto depuis 2003 et je ne l’ai pas encore changée », fait observer un agent.
Les Policiers municipaux disent qu’ils en ont ras-le-bol. Ils demandent au maire de la commune de rectifier sa position et continueront leur mouvement jusqu’à satisfaction de leurs revendications. « Nous sommes prêts pour le travail ; mais nous travaillons pour payer un mouton et non pour devenir des moutons », ont-ils terminé.
Abdou ZOURE
Pour Burkina 24

ALERTE INFO. Syrie : Le général Abdel Fattah al-Sissi ferme le Canal de Suez et dit NON aux Ricains



Abdel Fattah al-Sissi
Abdel Fattah al-Sissi
Les choses se compliquent pour les pousse-au-crime et va-t-en-guerre occidentaux et dignes héritiers du petit moustachu allemand. Le général Abdel Fattah al-Sissi, nouvel homme fort de l’Egypte, en digne héritier de Nasser et bourreau de la fraternité de rien du tout, commandant en chef des forces armées, vient d’annoncer la fermeture du Canal de Suez. Ceci bloque les destroyers américains en partance pour la Syrie, notamment leur ravitailleur.
L’entrée de l’armée américaine et de ses sous-fifres est désormais compliquée. Or, les Etats-Unis ont affrété un pétrolier de ravitaillement afin de frapper la Syrie en toute impunité. Le général al-Sissi a souligné l’engagement de l’Egypte, par rapport à l’accord de défense commun avec la Syrie. Le Canal de Suez étant le passage obligé des assassins du peuple arabe, en complicité avec certains états dont l’Arabie saoudite. Les héritiers d’Hitler et de Goebbels, sont en grande difficulté. Sissi montre bien qu’il est nationaliste et indépendant. Récemment, le JDD titrait: "Le génaral qui tient tête à Obama"…En effet, le Frère musulman de la Maison Blanche est nu…
Al-Sissi a souligné que l’Égypte ne sera pas un passage pour attaquer n’importe quel pays arabe, ajoutant, l’Égypte ne va pas répéter les erreurs de la guerre en Irak. Et toc…

La nouvelle tablette Nexus 7 de Google est disponible dès maintenant

La nouvelle Nexus 7 de Google est en vente à partir de 229 euros, sur la Toile et dans les magasins et sites d'e-commerce spécialisés. Pas d'informations sur la sortie de la version 4G de la tablette 7 pouces pour le moment.

Fort du succès de sa première Nexus 7, Google n'allait pas s'arrêter en si bon chemin ! La nouvelle tablette Nexus 7, annoncée en juillet dernier, est disponible dès à présent dans deux versions. La première est disponible en boutique (FNAC, Boulanger, Darty) au prix de 269 euros, dotée du Wi-Fi et de 32 Go d'espace de stockage. La seconde est uniquement en vente sur le magasin d'applications de Google, le Google Play Store. Elle coûte 229 euros et embarque 16 Go d'espace de stockage (et toujours du Wi-Fi). Une version 4G est également évoquée mais nous n'avons pas plus d'informations quand à sa disponiblité future en France.

Un capteur photo au dos

Tout comme la première Nexus 7, la version 2013 a été conçue par le constructeur taïwanais Asus. Parmi les principales nouveautés, on note l'apparition d'un capteur à l'arrière de la tablette pour prendre des photos et tourner de petites vidéos. Pour le reste, la Nexus 7 tourne sous Android 4.3 et embarque un écran tactile de 7 pouces de diagonale. Celui-ci offre une définition Full HD (1920 par 1200 pixels) et utilise la technologie d'affichage IPS (grands angles de vision). La reste de la mécanique de la Nexus 7 se résume à un processeur Snapdragon S4 de Qualcomm à quatre coeurs et 2 Go de mémoire. Son format et son poids (290 g) font d'elle une tablette très nomade. D'autant que son autonomie serait de 10 heures selon les données communiquées par Asus.

Nous publierons très bientôt un test complet de cette tablette sur 01net.