28 août, 2013

Le site du NY Times a été attaqué par des pirates électroniques syriens


SAN JOSE, États-Unis - Le site Internet du quotidien New York Times et celui de Twitter ont vraisemblablement été attaqués des pirates électroniques syriens au cours des dernières heures.
Le site du quotidien new-yorkais éprouvait toujours des difficultés en début de journée, mercredi. La publication avait mis sur pied un site secondaire pour diffuser une partie de son contenu.
Certains usagers de Twitter, quant à eux, ont éprouvé des difficultés à visionner et à mettre en ligne des photos.
L'attaque a été revendiquée par un groupe déjà connu, l'Armée électronique syrienne.
L'attaque ciblait en fait la firme australienne Melbourne IT, qui a enregistré les noms de domaine des deux entreprises. Un porte-parole de Melbourne IT a expliqué que les pirates ont lancé une attaque très sophistiquée qui leur a permis d'obtenir des informations confidentielles, avec lesquelles ils ont ensuite interféré avec le fonctionnement du site nytimes.com.
Le site de Twitter, en revanche, jouissait d'une protection supplémentaire qui lui a permis d'éviter le pire.
Un expert informatique a retracé l'origine de l'attaque au site de l'Armée électronique syrienne, sea.sy, qui est hébergé en Russie depuis le mois de juin. Un militant de l'Armée électronique syrienne a confirmé à l'Associated Press que le groupe est responsable de l'attaque.
Un autre expert, Robert Massé de la firme montréalaise Swift Identity, a expliqué que les pirates ont réussi à prendre le contrôle d'un serveur informatique, ce qui leur a permis de rediriger ailleurs les internautes qui souhaitaient visiter les sites de Twitter ou du New York Times.
Au cours des derniers mois, l'Armée électronique syrienne s'en est pris aux médias qui, selon elle, ont un parti-pris favorable envers les rebelles syriens. Ses cibles précédentes incluent le New York Times, le Washington Post, l'Agence France-Presse, 60 Minutes, CBS News, National Public Radio, l'Associated Press, la BBC et le service anglophone d'Al-Jazeera.

Aucun commentaire:

Enregistrer un commentaire