22 juillet, 2011

Ghana: Un millier de déplacés suite aux inondations

ACCRA (Xinhua) - Au moins 1 000 personnes ont été privées de foyer dans la région de l'est du Ghana après quatre jours de pluies torrentielles.
Ghana: Un millier de déplacés suite aux inondations

Huit communautés de la région de l'est, à 85 km au nord- ouest de la capitale, ont été inondées suite au débordement du fleuve Birim hors de ses rives alors que des pluies de plusieurs heures se sont déversées de lundi à jeudi, coupant entièrement plusieurs partie de Kade, chef-lieu de ce district, du reste du pays.

Les zones les plus gravement affectées comprennent Jejeti, Anyinam, et Mampong dans le district d'Atiwa, ainsi qu'Osino et Juaso dans le district de Fanteakwa. De vastes pans de terres cultivées ont également été submergées, détruisant des récoltes potentielles de cultures d'alimentation ou de commerce.

L'organisation nationale de gestion des catastrophes (NADMO) a dépêché des équipes de secours alors que de plus en plus de communautés sont inondées.

Environ 800 personnes ont été déplacées jusqu'à présent, selon la NADMO.

Le coordinateur régional de la NADMO, Ransford Boakye, a déclaré aux journalistes que les sauveteurs s'étaient occupé des inondations dans le district de Fanteakwa mais qu'ils luttaient encore contre celles d'Atiwa. « Concernant Fanteakwa, je pense que pour l'instant ça va, mais nous avons beaucoup de mal avec le district d'Atiwa et je viens de recevoir des rapports de mon coordinateur de district selon lesquels des parties de Kade sont sous l'eau et il est impossible de s'y déplacer pour l'instant », a-t-il dit.

M. Boakye a indiqué que des abris avaient été fournis aux victimes sinistrées, ajoutant que des matelas et d'autres articles de secours avaient été distribuées à Accra pour prendre soin des déplacés.

De même, les inondations ont forcé environ 200 personnes à fuir leur maison dans la région de Volta, à 165 km à l'est de la capitale.

Dans une autre nouvelle similaire, le Burkina Faso, pays voisin au nord du Ghana, a été mis en garde contre les crues qui devraient atteindre ses barrages de Bagre et Kompiemga, afin d'éviter qu'ils ne se rompent sous la pression des pluies continues.

L'an dernier, les crues ont affecté les régions du haut- ouest, du haut-est et du nord, respectivement situées à environ 740 km, 810 km et 658 km de la capitale.

Elles ont causé l'inondation de trois régions, provoquant des dégâts matériels considérables représentant des millions de dollars.

La NADMO a d'ores et déjà publié une alerte aux inondations dans ces régions pour anticiper les crues.

Les Etats-Unis condamnent les attentats odieux d'Oslo

WASHINGTON - Les Etats-Unis ont condamné vendredi l'explosion meurtrière qui s'est produite près du siège du gouvernement norvégien à Oslo, suivie d'une fusillade dans la banlieue de la ville, se disant prêts à fournir une aide au pays si nécessaire.

Nous condamnons ces actes de violence odieux, a déclaré à l'AFP une porte-parole du département d'Etat, Heide Bronke Fulton. Nos coeurs sont avec les victimes et leurs familles, et nous avons contacté le gouvernement norvégien pour lui adresser nos condoléances, a-t-elle ajouté.

De son côté, la Maison Blanche a indiqué que le président Barack Obama avait été informé de la situation en Norvège vendredi. Le président a été mis au courant de l'explosion et des informations sur des fusillades à Oslo par son conseiller pour l'antiterrorisme John Brennan, a indiqué un porte-parole de la présidence américaine, Tommy Vietor.

Mme Fulton a pour sa part souligné que l'ambassade des Etats-Unis à Oslo avait exhorté tous les ressortissants américains à éviter le centre de la capitale norvégienne et à rester vigilants.

La porte-parole a révélé que les Etats-Unis n'avaient pas reçu d'informations sur d'éventuelles victimes américaines. Les Etats-Unis ont proposé leur aide aux autorités norvégiennes, mais les Norvégiens n'ont pas encore formulé de demandes spécifiques, selon elle.

Une bombe a explosé près du siège du gouvernement norvégien vendredi à Oslo, faisant des morts et des blessés, selon la police. Selon les télévisions norvégiennes, la déflagration a fait deux morts, un bilan qui n'a pas été officiellement confirmé.

Peu après, un homme déguisé en policier a ouvert le feu dans un meeting de la jeunesse travailliste sur une île en grande banlieue de la capitale norvégienne, faisant au moins 5 blessés, selon la télévision publique NRK.


(©AFP

Norvège : une fusillade après un attentat meurtrier, des morts

Un attentat à la bombe a visé vendredi le siège du gouvernement norvégien dans le centre de la capitale norvégienne. La police fait état "de morts et de blessés". Par ailleurs, une fusillade a éclaté dans la banlieue d'Oslo lors d'un meeting où devait se rendre le Premier ministre.

nrk explosion OsloCapture écran du site de la radio norvégienne NRK, après l'explosion survenue à Oslo le 22 juillet 2011. © NRK/DR

Oslo et la Norvège frappés pour la première fois de leur histoire par un attentat ? Une puissante explosion a endommagé vendredi en début d'après-midi plusieurs bâtiments publics dans le centre de la capitale norvégienne, y compris les bureaux du Premier ministre Jens Stoltenberg. Restant circonspectes dans un premier temps, les autorités norvégiennes ont finalement confirmé que l'explosion avait été provoquée par une bombe. Selon la radio nationale norvégienne NRK, on compterait au moins deux morts et plusieurs blessés. De son côté, la police fait état "de morts et de dizaines de blessés", sans autre précision. Par ailleurs, un responsable de l'hôpital universitaire d'Oslo, interrogé par NRK a confirmé avoir admis sept blessés. "Je ne connais pas la gravité de leurs blessures", a-t-il ajouté.

Par ailleurs, quelques heures après l'explosion, un autre évènement s'est produit, laissant imaginer que le Premier ministre norvégien aurait pu être la cible de cet attentat : un homme déguisé en policier a ouvert le feu dans un meeting de la jeunesse travailliste à Utoeya, une île en grande banlieue d'Oslo, rapporte la télévision publique NRK. La police a confirmé un incident sur l'île, où le Premier ministre Jens Stoltenberg devait initialement se rendre vendredi, sans fournir plus de détails. Selon les médias norvégiens, on dénombrerait cinq blessés dans cette fusillade. Quelque 560 personnes se trouvaient actuellement sur place où se déroule un camp d'été du parti travailliste (Ap).

Preuve de la fébrilité des autorités après cette attentat à Oslo, la police norvégienne a appelé les habitants d'Oslo à éviter les grands rassemblements et à rentrer chez eux. Selon CNN, qui a repris une information des medias norvégiens, une seconde explosion aurait été entendue. Mais aucune confirmation n'a été donnée sur ce deuxième incident, la police ne faisant état par communiqué que de la première explosion qui "s'est produite dans le quartier du gouvernement". La déflagration a soufflé de nombreuses fenêtres de l'immeuble de 17 étages qui abrite les bureaux de Jens Stoltenberg, ainsi que les façades de plusieurs ministères situés à proximité, dont le siège du ministère du Pétrole, qui a pris feu. Selon le cabinet du Premier ministre norvégien, ce dernier n'a pas été touché puisque, selon son agenda, il ne se trouvait pas dans son bureau au moment de l'explosion. Selon l'agence NTB, le chef du gouvernement se trouve en sécurité. Jens Stoltenberg, sain et sauf, s'est finalement exprimé en fin d'après-midi, qualifiant la situation de "grave".

Quartier bouclé par l'armée

Selon un journaliste de Reuters sur place, il y aurait au moins 8 blessés. "Je vois que des fenêtres du bâtiment de VG (le plus grand tabloïde norvégien, ndlr) et du siège du gouvernement ont éclaté. Des personnes gisent en sang dans la rue", a déclaré de son côté une journaliste de la radio publique NRK présente sur place. "Il y a du verre partout. C'est le chaos total. Les fenêtres de tous les immeubles environnants ont été soufflées", a ajouté la journaliste. Des photos postées sur le site de NRK montrent une multitude de bris de verre devant la façade dévastée de l'immeuble de VG, des soldats bouclant le quartier et des personnes accroupies auprès d'une personne apparemment blessée. Le quartier a été entièrement bouclé et des chiens renifleurs passaient l'endroit au peigne fin à la recherche d'autres explosifs éventuels tandis que des pompiers luttaient contre les flammes dans un paysage de désolation urbaine. On pouvait apercevoir l'épave d'une voiture calcinée devant un bâtiment.

La Norvège, membre de l'Otan, a été plusieurs fois menacée par le passé par des dirigeants d'Al Qaïda pour son implication dans la guerre en Afghanistan. Toutefois, aucune piste n'était pour l'heure privilégiée. "Nous n'avons pas de théorie principale, nous n'avons même pas de thèse de travail", a déclaré un responsable de la police lors d'un point de presse.

Norvège: explosion à Oslo - bureaux du premier ministre endommagés

Une puissante explosion d'origine inconnue a ravagé le quartier du gouvernement norvégien vendredi à Oslo, faisant plusieurs morts et blessés. Le premier ministre Jens Stoltenberg qui n'était pas dans son bureau au moment de la déflagration, est sain et sauf.

L'agence norvégienne NTB a indiqué que le chef du gouvernement était "en sécurité". La police a entièrement bouclé le quartier où se trouvent notamment le bureau du premier ministre, le ministère des Finances ainsi que la rédaction de Verdens Gang (VG), le plus grand tabloïde du pays.

Les images des télévisions norvégiennes montraient le siège du premier ministre et d'autres immeubles totalement défigurés, des trottoirs jonchés de bris de verre, de la fumée s'élevant du quartier et une demi-douzaine d'ambulances jaunes.

Chaos total

"Je vois que des fenêtres du bâtiment de VG et du siège du gouvernement ont éclaté. Des personnes gisent en sang dans la rue", a déclaré une journaliste de la radio publique NRK.

"Il y a du verre partout. C'est le chaos total. Les fenêtres de tous les immeubles environnants ont été soufflées", a ajouté la journaliste, qui dit avoir cru tout d'abord à "un tremblement de terre".

L'endroit précis où s'est produite l'explosion n'était pas immédiatement connu.



(at

Heat-wave spreads across central and eastern US

Leena Allen, 9, cools off at a fan in front of the St Louis Zoo Across the US, people found ways to keep cool - like standing in front of a mist spray

Related Stories

A punishing heat-wave has settled over central and eastern parts of the US, pushing temperatures as high as 37C (99F) and causing up to 22 deaths.

The National Weather Service warned of "dangerous" levels of heat and humidity creeping east, with no relief expected in eastern states until Sunday.

As much as 50% of the US population was under a heat advisory, officials said.

Meteorologists have put the temperatures down to a "dome" of high pressure in the atmosphere.

On Thursday, many regions in the central US and parts of the eastern seaboard also saw heat indexes - a combination of temperature and humidity - topping 43C.

Turkeys 'hit hard'

"This is an exceptionally strong ridge of high pressure that really has an exceptional scope and duration," Eli Jacks, a meteorologist with the National Weather Service, told the BBC.

Stay-cool tips from an Arkansas farmer

Douglas Holmstrom, a 67-year-old businessman and cattle farmer in Lonoke County, tells the BBC:

  • When doing outdoor construction work, keep the tools in the shade so they don't burn your hands
  • Start work early in the day
  • Wear a wet rag around your neck
  • "I wear a straw hat, I take plenty of breaks, and I make sure to work with somebody most of the time. You have to watch out for one another"
  • Don't get too used to the air conditioning: "The kids these days are so tuned to TV and to doing their games, they can't deal with the heat. If you stay outside and you're used to it, you can deal with it"
  • Eat fresh vegetables and fruits - stay away from greasy food

"The air is sinking, as it sinks it compresses and gets warmer." It also dries out, so few clouds form to block the high early-summer sun, he said.

Meanwhile, in cities, asphalt and concrete pavement and buildings "re-radiate" the heat.

"There's no good place to be," Mr Jacks said. Heat is "the number one weather-related killer" in the US.

Across the central and eastern US, people and animals alike are struggling to keep cool amid the oppressive heat and humidity.

As the heat peaks in major population centres in the east coast, the number of deaths is expected to rise.

Mr Jacks said the combination of high heat and high humidity makes it hard for the human body to cool itself - because sweat does not evaporate efficiently.

In the town of Hutchinson in Kansas three elderly people were found dead in separate homes on Wednesday, while the body of a woman in her 80s was found in her bedroom in the nearby state of Missouri.

But Seattle shivers

In Minnesota - a northern state known for its frigid winters - farm livestock have been dying from heat stress at a rate not seen in three decades, the Minneapolis Star Tribune newspaper reported. Turkeys were hit especially hard, the paper reported.

The BBC's Susan Powell gives the forecast for the next few days

In South Dakota, as many as 1,500 head of cattle have died in the heat, state veterinarian Dustin Oedekoven told Reuters news agency.

Urban areas have opened cooling centres for the poor and elderly, and the National Weather Service has warned people in normally cool areas to be especially cautious.

Philadelphia has deployed police officers to manage hot, irritated crowds at the city's public swimming pools.

Electricity utility company Con Edison said scattered power cuts were likely in New York in the next several days amid a surge in usage of air conditioning units.

Chicago was experiencing unhealthy smog levels caused by the heat. The Illinois Environmental Protection Agency asked the city's residents to reduce polluting activities, such as mowing lawns and keeping the engines running on stationary vehicles.

A young swimmer jumps off a diving board in Fort Worth, Texas, on 21 July 2011 A swimmer jumps off a diving board in Fort Worth, Texas

Forecasters said the damage caused by the heat could be worse that that brougth about by a heat-wave in Chicago in 1995, when more than 700 people died over three days.

By Friday, the low pressure system moving east is expected to bring thunderstorms with hail to the north-eastern US.

Meanwhile, as half of the country's 310 million residents sizzle, states in the north-western region of the country were experiencing abnormally cool temperatures.

"I didn't know it could be this cold in July. It is absolutely freezing here in Seattle," said one user of the micro-blogging website Twitter.

During the past month, Seattle has only experienced three days with temperatures hitting the 27C (80F) mark, with most days falling in the mid-60s, according to the city's Sea-Tac Airport measuring station.

Throughout the US, high temperatures are responsible for killing 162 people in the US on average each year.

The most severe heat-wave in modern North American history took place during the Great Depression in 1936. The heat that summer was blamed for more than 5,000 deaths in the US and Canada.

Stocks set for mixed open

premarkets

Click chart to track futures.

NEW YORK�(CNNMoney) -- U.S. stocks were poised for a mixed open Friday, as investors weigh the latest bailout plan for Greece, U.S. debt ceiling talks and corporate earnings.

Dow Jones industrial average (INDU), S&P 500 (SPX) and Nasdaq (COMP) futures hovered around breakeven ahead of the opening bell. Futures measure current index values against perceived future performance.

U.S. stocks surged on Thursday, following news that European leaders reached an agreement to contain Greece's debt crisis.

The aid package, which officials said will cover all of Greece's financing needs, involves lowering interest rates and extending the payback period on existing loans to Greece from the EU and International Monetary Fund.

America's Debt Crisis

Companies: Before the bell, General Electric (GE, Fortune 500) reported operating earnings of $3.7 billion or 34 cents per share -- a jump of 17% from the year-ago quarter. Shares were up 2% in premarkets.

Caterpillar (CAT, Fortune 500) reported a profit of $107 million, a 30% increase from the second quarter of 2010. However, shares fell 4.6% in premarkets.

Former Dow member Honeywell (HON, Fortune 500) beat analyst estimates by 4 cents with second-quarter earnings of $1.02 per share, but the company missed on revenues. Shares fell 2% in premarket trading.

Verizon (VZ, Fortune 500) reported earnings per share of 57 cents, topping analyst estimates by 2 cents. The report marks a sharp turnaround from last year's second quarter, when the wireless giant reported a loss of 42 cents per share. Shares were up slightly in premarket trading.

The Wall Street Journal reported late Thursday that the Department of Justice is preparing subpoenas against its parent company, News Corp (NWSA, Fortune 500)., as part of a preliminary investigation into the company's phone hacking scandal.

On Thursday, Microsoft (MSFT, Fortune 500) said net income in its fiscal fourth-quarter rose 30% to $5.9 billion, or 69 cents per share. Analysts polled by Thomson Reuters had forecast earnings of 58 cents per share. Microsoft shares fell almost 1% in premarket trading.

Economy: There are no major economic reports on tap Friday.

World markets: European stocks were higher in morning trading. Britain's FTSE 100 climbed 0.9%, the DAX in Germany rose 0.6% and France's CAC 40 gained 0.9%.

Asian markets ended the session higher. The Shanghai Composite ticked up 0.2%, the Hang Seng in Hong Kong increased 2.1% and Japan's Nikkei rallied 1.22%.

Day trading the euro in your pajamas

Currencies and commodities: The dollar strengthened against the euro and British pound, but weakened against the Japanese yen.

Oil for September delivery gained 15 cents to $99.28 a barrel.

Gold futures for August delivery rose $9.50 to $1,596.50 an ounce.

Bonds: The price on the benchmark 10-year U.S. Treasury rose, pushing the yield down to 2.99% from 3.01% late Thursday. To top of page

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U.N. plan sees unity government in post-Gaddafi Libya

BENGHAZI, Libya | Fri Jul 22, 2011 7:38am EDT

(Reuters) - A U.N. envoy will seek to persuade warring parties in Libya to accept a plan that envisages a ceasefire and a power-sharing government - but with no role for Muammar Gaddafi, a European diplomat said.

The diplomat said the informal proposals would be canvassed by the special U.N. envoy to Libya, Abdul Elah al-Khatib, who has met both government and rebels several times.

Khatib, a Jordanian senator, told Reuters in Amman he hoped both sides would accept his ideas.

"The U.N. is exerting very serious efforts to create a political process that has two pillars; one is an agreement on a ceasefire and simultaneously an agreement on setting up a mechanism to manage the transitional period," he said.

He did not go into the details of that mechanism.

In public, the Libyan leader remained firm, telling supporters he would never countenance talks with the rebels who rose up in February to try to end his 41-year one-man rule.

"There will be no talks between me and them until Judgment Day," Gaddafi told a crowd of thousands in his home town of Sirte in a remotely delivered audio message on Thursday.

"They need to talk with the Libyan people ... and they will respond to them."

He has, however, said he welcomes talks with Western powers, with no preconditions But Washington and Paris say they have given his officials the same simple message: Gaddafi must go.

Gaddafi has stepped up his defiant rhetoric in frequent speeches as pressure mounts amid persistent reports of talks.

The rebels have this week declared advances on several front lines in the divided country, but seem unlikely to unseat him quickly despite months of backing from NATO air strikes, authorized under a U.N. resolution to protect civilians.

Analysts say the stalemate has led to intensified diplomatic overtures, with France saying for the first time this week that Gaddafi could stay in Libya as long as he gives up power.

The European diplomat, who declined to be named, said talks had yet to start on Khatib's plan, which foresees an immediate transitional authority made up equally of government and rebels.

The authority would appoint a president, run the security forces and supervise a reconciliation process, leading to elections to an assembly which would write a constitution.

Gaddafi and his sons would be excluded from the authority since the rebels would never accept them, but his prime minister, for example, might have a role, the diplomat said.

The Libyan leader would only accept a transition if his own fate was guaranteed, so he would not immediately be handed to the International Criminal Court in The Hague, which wants him tried for crimes against humanity allegedly committed by his forces, he added.

MIXED FORTUNES

The rebels, who have struggled to arm and organize, have suffered losses in the past week near the town of Misrata which they control, and are fighting for the eastern oil hub Brega.

On Thursday they said minefields slowed their advance on Brega -- which they had earlier claimed to have all but captured -- but that they had pushed closer to Zlitan, on the Mediterranean coast 160 km (100 miles) east of Tripoli.

Rebels, like the government, are saying in public that no one seriously expected talks to end the crisis.

"Impossible," said Colonel Ahmed Bani, a rebel military spokesman. "What do we tell the widower? What do we tell the mother who lost her children ... We can't negotiate, people will devour us."

(Additional reporting by William Maclean in London, Suleiman al-Khalidi in Amman, Missy Ryan in Sirte and Lutfi Abu Aun in Tripoli; Writing by Richard Meares; Editing by Alistair Lyon)

Ségolène, mère célibataire et Martine, épouse épanouie : une primaire très "people"

POLITIQUE. Martine Aubry pose avec son mari dans Paris Match, tandis qu'un mystère entoure la vie privée de Ségolène Royal. La primaire socialiste est-elle une bataille du "people" ?
Sélectionné et édité par Amandine Schmitt

Vie privée, vie publique ? C'est la photo événement de la semaine : Martine Aubry dans Paris Match, le sourire un peu contraint, tenant la main de son mari, Jean-Louis Brochen posant tous deux dans un cadre champêtre... "Proximité, que de crimes l'on comment en ton nom ?" se demandent déjà certains. Certes, il faut avoir très mauvais esprit pour juger que la candidate à la primaire socialiste (et radicale de gauche) succombe ainsi au charme du "bling bling" (Martine a l'air moins pro sur les photos que la compagne d'Arnaud Lagardère) mais les interrogations suscitées par cette opération de com' sont légitimes. Pourquoi Martine Aubry se met-elle au "pipole" là, maintenant, comme ça ?

Martine Aubry et Jean-Louis Brochen posent dans le jardin d'un hôtel d'Avignon. Couverture de Paris Match.

Martine Aubry n'avait sans doute pas le choix. Compte tenu des "rumeurs" qui circulaient au sujet de son mari, de la persistance de l'accusation portée contre lui (Caroline Fourest continue de le qualifier "d'avocat des islamistes"), de la communication intimiste orchestrée par l’Élysée au sujet de la grossesse de Carla Bruni, des miasmes de l'affaire Banon, il fallait bien faire quelque chose, afficher de cette "proximité" chère aux communicants modernes. Le résultat se résume à ces photos destinées à faire passer le message "Martine est comme tout le monde, et son mari ne ressemble pas à Liès Hebbadj, l'ogre islamiste nantais". Le passage par cette case "pipole" était obligatoire. C'est fait. Il fallait mettre un terme aux divagations de la machine à imaginaire en montrant la tête débonnaire de Jean-Louis Brochen, jusque là inconnue du grand public. C'est fait.

Cette soumission (passagère ?) de Martine Aubry aux fourches caudines du "pipole", concessions aux exigences de la transparence et de la proximité, pourrait également engendrer quelques dommages collatéraux et contraindre d'autres candidats à clarifier leur situation. Hier, un "off" de l'Obs nous apprenait que Ségolène Royal est en mode célibataire, l'ayant confessé à deux journalistes : "Je n'ai aucun compagnon officiel. Je vis seule avec mes deux filles. Je veux que les Français sachent que je vais m'occuper d'eux à plein temps."

En découvrant cette déclaration, l'on pourrait succomber à la tentation initiale d'en rester là. "Vie privée, vie privée". Sauf que Ségolène Royal établit elle-même un rapport entre cette sa vie privée et la vie publique. Si elle est célibataire, c'est pour mieux se consacrer aux Français dit-elle. Qui niera que cette posture, "ma vie privée est au service de la vie publique", est pour le moins inédite ?

Du coup, elle suggère bien des questions aux journalistes, d'autant que le "off" de l'Obs nous apprend que le sujet de la situation privée de Ségolène Royal est "tabou" dans son entourage, ce qui signifie, pour qui connait Madame Royal, que c'est un sujet qui fâche l'intéressée. Vie privée "sujet tabou", c'était déjà le refrain de 2006/07 alors que la vie privée du couple Hollande/Royal était une donnée essentielle de la campagne présidentielle de l'époque et que ce ne fut pas sans conséquences.

Dans ce contexte, compte tenu du passé, ayant elle même lié sa vie privée à la vie publique, Ségolène Royal devrait être contrainte très rapidement à éclairer l'opinion sur le sujet. Après tout, une candidate qui déclare qu'elle est célibataire pour mieux s'occuper des Français, c'est assez novateur pour suggérer quelques questions, non ? Ségolène Royal est prise au même piège qu'Aubry avec les accusations portées contre son mari. Le peu que l'on sait de son "célibat", le fait que le sujet soit présenté comme "tabou", est un formidable levier pouvant alimenter la machine à imaginaire. Voit-elle encore André Hadjez ? Qui aurait rompu avec qui ? Pourquoi le sujet est-il "tabou" ? Pourquoi fait-elle de ce "célibat" un sacerdoce électoral ? Sous peine de voir naitre supputations, puis rumeurs, elle ne pourra pas faire autrement que d'éclairer l'opinion à ce sujet.




De Gaulle et Yvonne / Londres / 1/1/1943 / AFP
Le général De Gaulle et son épouse Yvonne, à l'ambassade de France à Londres, en 1943 (AFP).

Morale (publique ?) de l'histoire : les deux exemples du jour démontrent, une fois de plus, que les candidats à l'élection présidentielle n'ont pas, n'ont plus, de vie privée। J'en connais qui me diront : "C'est la faute à Sarkozy et l'ultra médiatisation de sa vie privée !" A ceux là, il sera répondu que cela n'est que partiellement vrai, que la représentation de l'homme (ou la femme) de pouvoir, en France se doit de concilier "les deux corps du roi" et que de Gaulle lui-même, savait subtilement éclairer l'opinion publique sur sa vie privée, réputée austère et grave aux côtés de tante Yvonne, par le biais de quelques images aussi "pipole" que celles de Martine Aubry dans Paris Match (et ce, dès les années 40).

nouvelobs.com/

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Twitter utilise de la technologie belge pour son nouveau site

Twitter a lancé un site communautaire pour développeurs qui tourne sous le système de gestion de contenu open source Drupal de l’Anversois Dries Buytaert. La société de services américaine de Buytaert, Acquia, se charge de l’assistance technologique et de l’infrastructure cloud.

Depuis qu’on a appris que la Maison blanche était passée au système de gestion de contenu (CMS) de notre concitoyen, Drupal a le vent en poupe. Après notamment NBC, Al Jazeera et l’Université de Stanford, c’est à présent la société internet américaine Twitter qui fait appel au système de gestion de source libre, et ce pour son nouveau site communautaire ‘dev.twitter.com’, qui s’adresse à des centaines de milliers de développeurs.

Pour l’assistance technique et l’infrastructure cloud, Twitter s’est par ailleurs tournée vers Acquia, la société de services américaine de Buytaert. Acquia aide les entreprises à élaborer des sites web tournant sous Drupal.

“Twitter a toujours été fan des initiatives open source comme Drupal”, précise le directeur plate-forme Ryan Sarver de Twitter, “mais nous avons finalement décidé de collaborer avec Drupal et Acquia en raison de la flexibilité de la plate-forme et du travail personnalisé qui peut être fourni.”

Buyaert est d’ores et déjà aux anges avec le projet. “C’est un moment important pour Drupal”, précise-t-il. “En effet, ce n’est pas tous les jours qu’une des sociétés internet les plus importantes et les plus en vue fait migrer l’un de ses sites vers notre système de gestion. Nous collaborons depuis pas mal de temps déjà avec Twitter sur ce site web, mais je ne pouvais pas trop en dire pour des raisons contractuelles.”

Pour le moment, quelque 750.000 développeurs ont déjà écrit près d’un million d’applications qui utilisent l’interface API Twitter, ce qui représente 13 milliards d’appels API par jour. “Des chiffres astronomiques, évidemment”, jubile Buytaert, qui s’empresse d’ajouter que de grandes communautés de développeurs ont d’ores et déjà adopté Drupal. “Les sites pour développeurs de notamment Symantec et DivX tournent déjà sous notre CMS.”

Levée de capitaux

On a encore appris hier qu’Acquia a levé quinze millions de dollars auprès de Tenaya Capital, Northbridge Venture et Sigma Partners. Il s’agit déjà de la quatrième levée de capitaux pour l’entreprise. En novembre, elle était déjà allée chercher 8,5 millions de dollars.

L’argent frais sera utilisé pour l’expansion internationale d’Acquia (notamment en Europe), et à des fins de marketing. Très fructueuse jusqu’à présent, Acquia a levé au total 38,5 millions de dollars depuis 2007.

Une Copa America décevante

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Double tenant du titre, le Brésil a été éliminé en quart de finale de la Copa America. (Reuters) Double tenant du titre, le Brésil a été éliminé en quart de finale de la Copa America. (Reuters)

La Copa America touche à sa fin en nous proposant une finale surprenante opposant l'Uruguay au Paraguay. Avant l'épilogue de cette compétition sud-américaine, que peut-on retenir de cette édition 2011 en Argentine?

Argentine et Brésil, échec de l'égoïsme

Les deux sélections faisant figure de géantes dans cette compétition ont failli. Elles ont eu de la peine à s'extirper de leurs groupes respectifs, commençant la compétition par deux matches nuls les obligeant à sortir le grand jeu lors du troisième match pour se qualifier. Deux victoires clinquantes (3-0 pour l'Argentine et 4-2 pour le Brésil), qui semblaient signifier leur réveil mais qui ne furent en fait qu'illusion. En effet, dès les quarts de finale, les deux favoris ont chuté aux tirs au but face aux futurs finalistes.

Bien que j'eusse aimé voir ces sélections à un meilleur niveau (admirez au passage l'utilisation du plus-que-parfait du subjonctif), je dois dire que, d'une certaine façon, je suis heureux de leur élimination. Pourquoi? Tout simplement parce que je n'ai jamais eu l'impression de voir des équipes mais plutôt des empilements de stars cherchant bien trop souvent à briller individuellement. Bien sûr, les Messi, Agüero, Neymar et Robinho sont capables de faire la différence à eux seuls mais il faut admettre qu'ils ont échoué. J'ai été personnellement exaspéré par le nombre de situations où l'un de ces joueurs prenait le ballon aux trente mètres pour tenter de filer seul au but. D'abord parce que cela fonctionne rarement et ensuite parce qu'une fois arrivés dans la surface ils se trouvaient généralement trop excentrés ne sachant plus alors faire une bonne passe en retrait, ou - les rares fois où ils se trouvaient dans de telles situations - perdaient leur duel face au gardien.

A croire parfois que la seule manière de marquer un but pour eux est d'éliminer tous leurs adversaires, y compris le gardien, pour n'avoir qu'à pousser le ballon au fond des filets, alors que souvent, un simple une-deux est beaucoup plus dévastateur... Neymar en est, pour moi, le symbole parfait. Annoncé comme le futur grand nom du football, je ne peux, pour ma part, pas le supporter. Son jeu et ses déclarations sont bien trop égoïstes et prétentieuces, et j'ai été ravi de voir que Fred se montrait souvent bien plus dangereux en cinq minutes que le joueur de Santos en une heure.

On s'ennuie

Pour reprendre une célèbre citation de poètes girondins, lors de cette Copa "on se fait chier." La compétition réalise l'exploit de rester sous la barre des deux buts en moyenne par match, puisque pour l'instant c'est 46 buts qui ont été inscrits en 24 rencontres, soit une moyenne de 1,92 buts par rencontre. Si vous voulez une comparaison parlante, la moyenne des buts en Ligue 1 la saison dernière était de 2,3. Mieux encore, lors des quarts de finale, le nombre de cartons rouges distribués (6) n'était pas loin d'égaler le nombre de buts (7).

L'exploit du Paraguay

Finaliste de la compétition, le Paraguay pourrait créer une sensation si jamais il s'imposait aux tirs au but en finale. En effet, si cela arrivait, la sélection terminerait cette Copa sans défaite... mais peut-être aussi sans la moindre victoire dans le temps règlementaire, puisqu'elle s'est qualifiée en faisant trois matches nuls en phase de poule puis en passant par deux fois aux tirs au but. Mais la tâche ne devrait pas être facile face à l'Uruguay qui est devenu le grand favori de la compétition et qui, en cas de victoire finale, deviendrait la sélection la plus titrée du continent puisqu'elle partage pour l'instant le record de 14 titres avec l'Argentine. A moins que la pression du favori ne les mange tout cru, ce que Forlan rejette: "Attention, ce sont les gens ou les journaux qui vous désignent favoris, nous savons très bien que nous jouerons cette finale sans être aucunement favoris." Convaincant?

Parce qu'il y a quand même du bon

Histoire de ne pas être catalogué comme un râleur, j'ai tout de même trouvé quelques points positifs à cette Copa. J'ai particulièrement apprécié le parcours du Venezuela que j'aurais bien aimé voir en finale mais qui n'a pas eu la chance de remporter la séance de tirs au but face au Paraguay. Ils ont été pour moi la bouffée d'oxygène de la compétition. Enfin, il faut avouer que le bonus de la présence en finale du Paraguay est qu'on pourra au moins apprécier le spectacle en tribunes (Photos à voir sur mon blog), avec les supportrices..

Peine de mort : une exécution filmée aux États-Unis

L'exécution d'un condamné à mort dans l'Etat de Géorgie (USA) hier soir a sans doute été filmée, à la demande d'un autre condamné à la peine capitale. Celui-ci voulait démontrer que l'injection d'un produit paralysant fait souffrir inutilement les condamnés.
Peine de mort : une exécution filmée aux États-Unis

C’est l’histoire d’un condamné à mort qui utilise l’exécution d’un autre pour avancer dans le combat abolitionniste. Gregory Walker a demandé à la justice géorgienne de filmer l’exécution d’Andrew Grant DeYoung, détenu aussi dans le couloir de la mort pour montrer ce qui se passe exactement lors d’une mise à mort, et prouver que la méthode retenue, l’injection de pentoarbital - un produit anesthésiant aussi utilisé pour euthanasier les animaux-, n’est pas sans douleur pour celui qui la reçoit.
Pourtant, de l’aveu même de Richard Dieter, directeur exécutif de l'association abolitionniste Death Penalty Information Center, la souffrance ne sera sans doute pas visible, mais les images devraient permettre aux gens de se faire une « certaine idée de ce qui se passe ». Le but non-avoué serait-il de choquer la population ? Où et quand cette vidéo sera-t-elle diffusée ? Le ministre de la Justice de l’Etat géorgien aurait insisté en vain pour empêcher la présence d’une caméra, craignant que les images circulent sur Internet.
En 1992, en Californie, l’exécution d’un condamné à la chambre à gaz avait été filmée : le choc des images avait permis de faire abolir cette méthode dans l’État.

(Source : le figaro.fr)

Le bilan des émeutes au Malawi s'alourdit

LILONGWE (Xinhua) - Le bilan des émeutes qui s'étaient produites mercredi dans des villes malawiennes s'est alourdit pour atteindre 18 morts et plusieurs autres grièvement blessés, ont confirmé aux médias locaux la police et le ministère malawien de la Santé.

La ville de Mzuzu a recensé le plus grand nombre de victimes par rapport à d'autres villes, a rapporté vendredi un journal local le Daily Times, citant la police et le ministère malawien de la Santé.

"Jusqu'à présent, nous avons recensé 18 morts mais nous devons encore effectuer des autopsies pour déterminer les causes des morts", a rapporté le journal, citant le porte-parole du ministère de la Santé, Henry Chimbali.

Le porte-parole a fait savoir qu'il n'était pas clair pour l'instant si les victimes avaient été tuées par balles, mais qu'elles avaient perdu beaucoup de sang.

M. Chimbali a affirmé qu'il y avait neuf morts à Mzuzu, six à Lilongwe, deux à Blantyre et un dans le district de Karonga.

La police a également confirmé l'arrestation de plus de 250 personnes à travers le pays, dont 162 dans la capitale.

Après les émeutes et lors d'un discours, le président malawien, Bingu Mutharika avait appelé jeudi au calme et au dialogue.

Lundi 15 août 2011 | Ouagadougou (Burkina Faso) Jeunes migrantes et petites bonnes en Afrique Migrant girls and little maids in Africa

L’objectif de cette journée d’étude est de rassembler des chercheurs de différentes disciplines des sciences sociales dont les travaux portent sur les migrations des jeunes filles partant s’employer en ville comme aide-domestiques. L’appel à communications est ouvert à toutes les propositions, qu’elles abordent le phénomène du point de vue urbain ou de celui des dynamiques rurales, à grande échelle ou à l’échelle d’une population particulière, à partir de données micro ou macro, de données inédites ou d’analyses secondaires de données existantes.

Annonce

Jeunes migrantes et petites bonnes en Afrique

Les migrations de jeunes filles d’origine rurale partant s’employer en ville comme domestiques constituent un phénomène largement répandu en Afrique mais qui reste mal connu et rarement traité dans la littérature académique. Le phénomène est cependant d’une ampleur considérable si l’on en croit la surreprésentation des adolescentes dans de nombreuses capitales ou encore la fréquence de la pratique dans les populations rurales où il a été étudié. Quels sont les ressorts de ces migrations juvéniles ? Selon quelles modalités s’organisent-elles ? Quelles en sont les retombées et les enjeux ? Ces questions se posent à l’échelle des individus (qui migre ? pourquoi ? quelles répercussions sur le passage à l’âge adulte et sur la vie ultérieure ?) mais aussi des structures collectives (milieux d’origine et de destination) et intermédiaires (familles, groupes de pairs, associations…) ; elles interpellent une large gamme de champs disciplinaires (démographie, sociologie, économie, anthropologie, sciences politiques, géographie…).

Cette journée d’études a pour objectif d’offrir un espace d’échanges autour des migrations juvéniles féminines de travail en Afrique. Elle vise à identifier les travaux en cours sur cette problématique, à stimuler le débat et à favoriser le développement d’une dynamique scientifique interdisciplinaire sur ces questions. L’appel à communications est ouvert à toutes les propositions, qu’elles abordent le phénomène du point de vue urbain ou de celui des dynamiques rurales, à grande échelle ou à l’échelle d’une population particulière, à partir de données micro ou macro, de données inédites ou d’analyses secondaires de données existantes. Les propositions ayant une dimension quantitative, portant sur les tendances du phénomène et ses retombées en termes de genre sont particulièrement encouragées. Des communications mettant en évidence les logiques économiques et sociales de ces migrations juvéniles sont également attendues, y compris des études de cas ou des analyses approfondies de données qualitatives.

Cette journée scientifique se tiendra la veille de la 6ème Conférence africaine sur la population, organisée par l’UEPA (5-9 décembre 2011, http://uaps2011.princeton.edu).

On trouvera ci-après quelques-unes des lignes de questionnement possibles.

  • Contexte, tendances et déterminants des migrations des adolescentes

Qui part, qui reste, et pourquoi ? Certaines populations se sont-elles spécialisées dans cette pratique ? Le développement des migrations juvéniles s’inscrit-il dans un contexte démographique, historique, économique particulier ? Quelles continuités avec les formes anciennes de circulation des enfants ? Les réseaux familiaux conditionnent-ils la mobilité juvénile ?

  • Trajectoires de migrantes et insertion urbaine

Quels emplois, quelles conditions de vie en ville ? Comment s’organisent les trajectoires migratoires et les trajectoires de travail selon l’âge ? Quels types d’intermédiaires de recrutement et de placement ? La domesticité juvénile relève-t-elle uniquement d’un système d’exploitation ? Peut-elle être une source d’émancipation ? Quel est le vécu subjectif de l’expérience migratoire ?

  • Migration et dynamiques rurales

Quelles sont les conséquences des migrations juvéniles féminines dans les populations de départ : structure démographique, marché matrimonial, organisation socio-économique… ? Contribuent-elles à l’introduction de nouvelles normes, de nouvelles pratiques ? Comment s’articulent-elles aux logiques et stratégies familiales ?

  • Migration, éducation, travail : quelles relations ?

L’offre scolaire conditionne-elle les migrations juvéniles de travail ? La migration est-elle cause de déscolarisation ? Peut-elle intervenir comme mode de formation, complémentaire ou alternatif à l’école ? Quelles sont les articulations entre la mobilité scolaire et la mobilité de travail ? Quelles différences selon les sexes ?

  • Migration et passage à l’âge adulte

En quoi l’expérience migratoire affecte-t-elle les trajectoires de passage à l’âge adulte : éducation, sexualité, première union, première naissance, contraception, insertion sociale et professionnelle…

  • Migration, genre et vie adulte

Quelles convergences, quelles divergences dans les pratiques migratoires féminines et masculines ? Comment l’expérience migratoire oriente-t-elle la vie future des femmes et des hommes et plus largement la construction des rapports sociaux de sexe ?

  • Politiques et programmes d’action

Quels discours, pour quelles réalités ? Quelle(s) vision(s), pour quelles actions ? L’approche dominante en termes de vulnérabilité des adolescentes migrantes concorde-t-elle avec la réalité des pratiques ? Prend-elle en compte le point de vue des jeunes travailleuses migrantes ?

Soumissions

Les propositions de communication sont à soumettre, par courriel, avant le 15 août 2011,

sous la forme d’un résumé court (200 mots) et d’un résumé long (2 à 4 pages) précisant les données, la méthode et les résultats attendus. Les auteurs seront informés mi-septembre des résultats de la procédure de sélection. La communication écrite sera à transmettre pour le 15 novembre 2011.

Une quinzaine de contributions seront sélectionnées.

Les langues de travail seront l’anglais et le français.

Un appui financier sera apporté pour contribuer aux frais propres à la journée de séminaire. À titre exceptionnel, une aide financière supplémentaire pourra être accordée pour le voyage si la personne sélectionnée ne dispose pas d’autres sources de financement.

Contact

Migration-Ouaga2011@listes.ined.fr

Comité d’organisation

  • Véronique HERTRICH, INED
  • Mélanie JACQUEMIN, INED
  • Marie LESCLINGAND, Univ. de Nice-URMIS/INED
  • Clémentine ROSSIER, INED/ISSP

INED

133 Boulevard Davout
75980 Paris cedex 20
France

pole_suds.site.ined.fr/fr/les_journees/migrantes_et_petites_bonnes/


Fichiers attachés
Lieu
  • Ouagadougou (Burkina Faso)
Date limite
  • lundi 15 août 2011
Contact
  • Véronique Hertrich, Mélanie Jacquemin, Marie Lesclingand, Clémentine Rossier (INED)
    courriel : Migration [tiret] Ouaga2011 (at) listes.ined [point] fr
    INED
    133, bd Davout
    75980 Paris Cedex 20
    France
Url de référence

Source de l'information
  • Véronique Hertrich, Mélanie Jacquemin, Marie Lesclingand, Clémentine Rossier
    courriel : Migration [tiret] Ouaga2011 (at) listes.ined [point] fr