06 novembre, 2010

Le train de déchets radioactifs bloqué par les opposants après des heurts

Des policiers tentent de déloger des militants antinucléaires qui cherchent à couper la voie ferrée pour empêcher le passage d'un train de déchets radioactifs, le 7 novembre 2010 à Metzingen en Allemagne
Des policiers tentent de déloger des militants antinucléaires qui cherchent à couper la voie ferrée pour empêcher le passage d'un train de déchets radioactifs, le 7 novembre 2010 à Metzingen en Allemagne Johannes Eisele AFP

Les opposants au convoi de de déchets radioactifs vers un centre de stockage ont réussi à bloquer pacifiquement le train, dimanche soir, après une journée marquée par les premières violences avec les forces de l'ordre.

Dans la nuit de dimanche à lundi, un barrage pacifique regroupant 2 à 5.000 personnes, selon les sources, a bloqué le train à une quinzaine de kilomètres de Dannenberg.

La police n'a pas exclu la possibilité de procéder à une évacuation, si des négociations en cours n'aboutissent pas, mais des sources syndicales policières, ainsi que l'association écologiste Greenpeace ont laissé entendre qu'attendre le matin pour reprendre le trajet serait une décision judicieuse.

"En tout état de cause, nous ne procéderons à une évacuation de la voie que si les conditions sont rassemblées", a indiqué une porte-parole de la police à Lunebourg, en sous-entendant qu'elles ne l'étaient pas pour l'instant.

Une fois à Dannenberg, les conteneurs de déchets d'Areva seront chargés sur des camions pour la vingtaine de kilomètres jusqu'à Gorleben.

La journée de dimanche avait vu les premiers incidents entre manifestants et force de l'ordre.

Dans le plus violent un millier de militants "de la mouvance autonome" ont tiré avec des fusée éclairantes et des grenades lacrymogènes sur les policiers, qui les ont repoussés avec matraques et canons à eau, à une vingtaine de kilomètres de Dannenberg, a déclaré une porte-parole de la police.

"Il y a eu des blessés du côté des manifestants comme parmi les policiers, mais je ne peux pas vous dire combien", a déclaré un porte-parole de la police à Lüneburg.

Une manifestante a été blessée près de Harlingen par un cheval de la police montée, "il semble qu'elle ait l'épaule cassée", a dit le porte-parole.

Dans la matinée, des militants ont tenté à plusieurs reprises de retirer le ballast de la voie ferrée, avaient attaqué une première fois les policiers à coups de fusées éclairantes.

Un blindé de la police a pris feu dans cet assaut mais est resté en état de marche, d'après un porte-parole des policiers. Ceux-ci ont repoussé l'assaut avec des canons à eau, des matraques et du gaz lacrymogène.

Les témoignages sur des oppositions violentes entre manifestants et policiers se sont également multipliés dans les médias.

Le chef d'un syndicat policier (GdP), Konrad Freiberg, a regretté qu'on ait franchi "un nouveau degré dans la violence".

Dans les bois ou à travers champs, de petits groupes jouaient au chat et à la souris avec les policiers qui dressaient des barrages sur les routes. Plusieurs hélicoptères survolaient la région.

Les organisations antinucléaires ont mobilisé des dizaines de milliers de personnes ce week-end pour retarder le passage du train transportant 123 tonnes de déchets retraités en France, vers la mine de Gorleben en Basse-Saxe.

Plus de 16.000 policiers étaient déployés pour protéger ce 12e transport de conteneurs "Castors", auxquels s'opposent à chaque fois les écologistes.

Les antinucléaires comptaient poursuivre leurs actions de harcèlement jusqu'à l'arrivée à Gorleben où des déchets nucléaires sont stockés dans une mine, sous un dôme de sel, depuis 1995. Les écologistes considèrent comme dangereux ce site où des fuites radioactives ont été signalées.

Le mouvement antinucléaire redouble de vigueur en Allemagne depuis que la chancelière Angela Merkel a décidé cette année de prolonger la durée de vie des centrales, que son prédécesseur, le chancelier social-démocrate Gerhard Schröder (1998-2005), avait décidé de fermer en 2020.

Samedi, une vaste manifestation a réuni à Dannenberg jusqu'à 50.000 personnes, selon les organisateurs, au moins 20.000 selon la police.

Traumatisée par la catastrophe de Tchernobyl en 1986 en Ukraine, la population allemande est majoritairement opposée à l'énergie nucléaire.

Présidentielle ivoirienne: 2e tour entre Gbagbo et Ouattara le 21 novembre

Présidentielle ivoirienne: 2e tour entre Gbagbo et Ouattara le 21 novembre

Le deuxième tour de l'élection présidentielle en Côte d'Ivoire se tiendra le 21 novembre et opposera le chef de l'Etat sortant Laurent Gbagbo et l'ex-Premier ministre Alassane Ouattara, a annoncé samedi le Conseil constitutionnel.


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Le deuxième tour de la présidentielle en Côte d'Ivoire, censée clore une décennie de crise politico-militaire, se tiendra le 21 novembre entre le chef de l'Etat sortant Laurent Gbagbo et l'ex-Premier ministre Alassane Ouattara, a annoncé samedi le Conseil constitutionnel.

Après le premier tour le 31 octobre, "un deuxième tour du scrutin sera organisé le dimanche 21 novembre 2010" entre MM. Gbagbo et Ouattara, a déclaré le président Paul Yao N'Dré au siège de cette institution à Abidjan.

"Aucune réclamation concernant la régularité du scrutin ou son dépouillement n'a été présentée par voie de requête écrite au président du Conseil constitutionnel", a-t-il affirmé, jugeant l'élection "régulière".

Cette annonce impromptue survient alors que la date du 28 novembre était jusque-là la date "projetée" par la Commission électorale indépendante (CEI) et le gouvernement pour le deuxième tour, sans pour autant avoir été officiellement fixée.

La déclaration du Conseil constitutionnel intervient en outre quelques heures après que M. Ouattara et les autres chefs de l'opposition ont réclamé un recomptage des voix, en invoquant de "graves irrégularités" lors de ce vote historique.

Au pouvoir depuis 2000 malgré la fin de son mandat en 2005, le président Gbagbo a recueilli 1.756.504 voix, soit 38,04% des suffrages, selon les résultats définitifs proclamés samedi par le Conseil après transmission des résultats provisoires par la CEI.

Candidat pour la première fois après avoir été exclu du scrutin de 2000 pour "nationalité douteuse", M. Ouattara a obtenu 1.481.091 voix (32,07%), contre 1.165.532 voix (25,24%) pour l'ancien président Henri Konan Bédié, renversé par un coup d'Etat en 1999.

Ces résultats définitifs diffèrent très peu des données provisoires présentées cette semaine par la CEI. Le taux de participation a atteint plus de 83%.

Le Rassemblement des houphouétistes pour la démocratie et la paix (RHDP), coalition de partis d'opposition dont MM. Bédié et Ouattara sont les leaders, avait exigé dans l'après-midi "la reprise du comptage des bulletins de vote", reprenant une demande de M. Bédié.

L'alliance n'a pour l'heure donné aucune consigne de vote en faveur du rival de M. Gbagbo. Créé en 2005 par les deux anciens ennemis Bédié et Ouattara, le RHDP prévoit pourtant dans ses statuts de soutenir le candidat issu de ses rangs qualifié pour la finale.

Six fois repoussée depuis la fin du mandat de M. Gbagbo en 2005, l'élection est destinée à refermer la crise ouverte par le coup d'Etat de 1999 et aggravée par le putsch manqué de 2002, qui a coupé le pays en un sud loyaliste et un nord tenu par la rébellion rebaptisée Forces nouvelles (FN).

Par ailleurs, le Sénégal s'est employé à faire baisser la tension après la crise diplomatique ouverte avec Abidjan en plein entre-deux tours.

La présidence ivoirienne avait accusé vendredi le Sénégal de "conspiration" et rappelé son ambassadeur à Dakar, après que le président sénégalais Abdoulaye Wade eut reçu jeudi M. Ouattara.

Le ministre sénégalais des Affaires étrangères, Madické Niang, a souhaité "dédramatiser", qualifiant la rencontre litigieuse de "non-événement".

La porte-parole de M. Ouattara, Anne Ouloto, a fustigé une "vaine tentative de diversion" menée par le pouvoir.

Obama en Inde: 10 milliards de dollards d'accords

Le président américain Barack Obama (D) et le directeur de Mahindra & Mahindra Ltd., Anand Mahindra, le 6 novembre 2010 à Bombay.
Le président américain Barack Obama (D) et le directeur de Mahindra & Mahindra Ltd., Anand Mahindra, le 6 novembre 2010 à Bombay. Rafiq Maqbool AFP

Le président américain Barack Obama a annoncé samedi pour 10 milliards de dollars d'accords avec l'Inde qui devraient créer 50.000 emplois américains, au premier jour de sa visite ayant débuté par un hommage aux victimes des attentats de Bombay en novembre 2008.

L'Inde est la première étape de sa tournée asiatique de 10 jours dans quatre pays destinée à défendre l'influence des Etats-Unis dans une région dont le dynamisme nourrit l'espoir de nouveaux débouchés pour les produits américains.

Son voyage intervient en outre juste après la défaite que son camp du parti démocrate a subie aux élections législatives de mi-mandat, dans lesquelles l'état de l'économie américaine a été l'un des premiers motifs de mécontentement électoral.

"En regardant l'Inde aujourd'hui, les Etats-Unis voient une opportunité pour vendre leurs exportations dans l'un des marchés se développant le plus vite au monde", a-t-il déclaré, en annonçant "une vingtaine d'accords totalisant plus de 10 milliards de dollars".

"Les accords d'aujourd'hui conduiront à plus de 50.000 emplois aux Etats-Unis, depuis des emplois dans la haute technologie en Californie jusqu'aux emplois industriels dans l'Ohio", a-t-il détaillé.

Boeing a signé un accord préliminaire de 4 mds USD avec l'armée indienne pour vendre 10 avions de transport C-17 Globemaster, qui devrait susciter 22.160 emplois. Le géant de l'aéronautique a aussi conclu un accord avec la compagnie SpiceJet de 7,7 milliards de dollars pour livrer 30 avions 737.

General Electric a par ailleurs été sélectionné par l'Inde pour fournir des moteurs d'avions de combat, avec 4.440 emplois à la clé.

Il a également demandé à l'Inde d'assouplir ses barrières pour le commerce et l'investissement, des géants comme Wal-Mart attendant avec impatience la pleine libéralisation du secteur du commerce de détail aux étrangers.

Obama a aussi dévoilé une réforme majeure des contrôles des exportations de haute technologie américaines pour favoriser les échanges avec l'Inde.

Son discours a été jugé "très pragmatique" par le président de la fédération indienne des chambres de commerce et d'industrie, Rajan Bharti Mittal.

Le président américain avait entamé sa visite en Inde par un hommage aux victimes des attentats de Bombay perpétrés par un commando islamiste fin novembre 2008 qui avaient fait 166 morts et plus de 300 blessés. Il s'est rendu avec son épouse Michelle à l'hôtel Taj Mahal, qui fut l'une des cibles.

Il a assuré que l'Inde et les Etats-Unis étaient "unis" dans la lutte contre le terrorisme. Du 26 au 29 novembre 2008, un commando de dix hommes lourdement armés avait semé la mort dans l'hôtel Taj Mahal, dans un restaurant touristique, à la principale gare et dans un centre juif de Bombay.

"La résilience du peuple indien a marqué un contraste saisissant avec la sauvagerie des terroristes", a-t-il affirmé.

Barack Obama a ajouté que les deux pays travaillaient plus étroitement que jamais pour éradiquer l'extrémisme et traduire en justice les responsables, ajoutant vouloir renforcer les relations bilatérales en matière d'anti-terrorisme lors de sa visite.

Prudent, il n'a toutefois pas mentionné que les extrémistes jugés responsables des attentats, dont le mouvement Lashkar-e-Taïba (LeT), étaient basés au Pakistan, rival de l'Inde et allié de Washington dans la lutte contre le terrorisme.

Le seul survivant du commando de dix hommes lourdement armés a déclaré qu'ils avaient été recrutés, entraînés et équipés par un groupe islamiste basé au Pakistan, le Lashkar-e-Taïba (LeT), avec un soutien de certains membres des services de renseignement et de l'armée du Pakistan.

Obama a également visité la maison où le Mahatma Gandhi, héros de l'indépendance de l'Inde cité par le président américain comme une source d'inspiration, avait l'habitude de se rendre lorsqu'il venait à Bombay.

Ivory Coast Opposition Candidates Call for Recount

Former Ivory Coast Prime Minister Alassane Ouattara has joined other opposition candidates in calling for a recount of the nation’s October 31 election.

Final results announced by the nation’s election commission show Ouattara finished second in the vote with 32 percent, behind Ivory Coast President Laurent Gbagbo who had 38 percent. The two candidates are scheduled to hold a run-off election November 28.

But on Saturday, Ouattara joined with opposition candidates who are arguing that hundreds of thousands of votes in the election were inaccurately awarded to Mr. Gbagbo.

Among those demanding a recount is former president Henri Konan Bedie who finished third with 25 percent. He and his party are alleging that someone rigged the results.

Before the first round of votes, Mr. Ouattara and Mr. Bedie pledged to support each other if either one faced President Gbagbo in a run-off.

Election observers have not reported any evidence of fraud.

Sunday’s election was Ivory Coast’s first presidential vote since a 2002 civil war.

President Gbagbo’s term officially ended in 2005. New elections were repeatedly postponed because of failure to disarm rebels and disputes over voter registration.

Many Ivorians feared the election could trigger new violence but none has been reported.

/rh

Some information in this story was provided by AP and AFP.

Somalie: rançon record pour la libération d'un superpétrolier sud-coréen

Somalie: rançon record pour la libération d'un superpétrolier sud-coréen

Les pirates somaliens ont obtenu samedi une somme record de 9 millions de dollars pour relâcher un superpétrolier sud-coréen, quelques heures après la libération d'un cargo singapourien et de ses marins chinois, là aussi semble-t-il contre le versement d'une rançon conséquente.


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Les pirates somaliens ont obtenu samedi une somme record de 9 millions de dollars pour relâcher un superpétrolier sud-coréen, quelques heures après la libération d'un cargo singapourien et de ses marins chinois, là aussi semble-t-il contre le versement d'une rançon conséquente.

Le superpétrolier Samho Dream avait été capturé en avril dernier dans l'Océan indien, avec ses 24 membres d'équipage (5 Sud-Coréens et 19 Philippins), alors qu'il emmenait une cargaison de pétrole d'Irak vers l'Etat américain de Louisiane.

"Le bateau a été libéré ce (samedi) matin après le paiement de neuf millions de dollars à mes collègues", a affirmé par téléphone à l'AFP un pirate du port de Hobyo, Abdi Yare.

"L'argent a été lâché par un hélicoptère et ils (les pirates) sont en train de se le partager", a ajouté ce chef d'un groupe de pirate.

Le montant de 9 millions de dollars a été confirmé par d'autres pirates à Hobyo, aujourd'hui le principal repaire de pirates somaliens.

Il s'agit d'une des plus importantes rançons jamais versées à des pirates somaliens, atteignant ou dépassant les montants versés pour la libération des superpétroliers Sirius Star en janvier 2009 (entre 3 et 8 M USD selon les sources) et Maran Centaurus (entre 5,5 et 9 M USD selon les sources) en janvier dernier.

"Cela faisait deux semaines qu'ils (les pirates) réclamaient environ 15 millions de dollars mais on nous dit qu'ils ont finalement accepté 9 millions de dollars pour libérer le bateau", a indiqué à l'AFP un ancien de Hobyo, Mohamed Haji Ali.

"Ils ont reçu l'argent ce (samedi) matin et la plupart d'entre eux sont revenus à terre à bord de petites embarcations", a témoigné un pêcheur de Hobyo, Mohamed Said.

Quelques heures plus tôt un autre bâtiment retenu par des pirates somaliens, le cargo singapourien Golden Blessing, avait été libéré avec son équipage de 19 marins chinois, selon des sources concordantes.

Le ministère chinois des Transports a annoncé la libération du bâtiment, un pétrolier-chimiquier capturé fin juin, sans en détailler les circonstances.

"Les 19 marins chinois et le navire Golden Blessing ont été secourus sans encombre (samedi) à 01H03 heure de Pékin", a indiqué le ministère chinois des Transports dans un communiqué sur son site internet.

"Les 19 marins chinois sont sains et saufs. A l'heure actuelle, le Golden Blessing fait route vers des eaux sûres sous escorte navale chinoise", ajoute le communiqué.

Selon l'association Ecoterra, spécialisée dans les questions de piraterie, "le bateau a été relâché contre le paiement d'une rançon", même si l'armateur, Golden Pacific International Holdings, s'est pour sa part refusé à tout commentaire.

Le bateau, qui était retenu à Qandala (région autonome du Puntland, nord de la Somalie), a été libéré vendredi soir contre une rançon qui s'éleverait à plusieurs millions de dollars selon une source proche du dossier. Le Golden Blessing avait été capturé en juin alors qu'il faisait route entre l'Arabie Saoudite et l'Inde.

Un rapport de l'ONU publié mardi indique que les pirates somaliens ont accru leur activité au large de leurs côtes en 2010, parvenant à s'emparer de 37 navires pendant les neuf premiers mois de l'année, contre 33 pendant la même période de 2009.

Tout en notant que "l'efficacité des opérations maritimes s'est améliorée", le rapport souligne "que le niveau de violence employée par les pirates s'est accru".

La multiplication des patrouilles de surveillance et de contrôle dans le golfe d'Aden a également forcé les pirates somaliens à étendre leurs opérations loin dans l'océan Indien, ce qui "a considérablement élargi les zones maritimes menacées", souligne encore le document.

Présidentielle : Ouattara exige à son tour le recomptage des voix

Par AFP

L'ancien Premier ministre et candidat du RDR Alassane Dramane Ouattara. L'ancien Premier ministre et candidat du RDR Alassane Dramane Ouattara. © D. Bougouma pour J.A.

L'ex-Premier ministre ivoirien Alassane Ouattara, qualifié pour le second tour de la présidentielle, et les autres chefs de l'opposition ont exigé samedi un nouveau comptage des voix, reprenant une demande de l'ancien chef d'Etat Henri Konan Bédié, défait au premier tour.

Le Rassemblement des houphouétistes pour la démocratie et la paix (RHDP), coalition de quatre partis d'opposition dont MM. Bédié et Ouattara sont les leaders, "exige la reprise du comptage des bulletins de vote", selon une déclaration lue à Abidjan par le porte-parole Alphonse Djédjé Mady.

Le RHDP n'a pas donné de consigne de vote en vue du second tour, prévu le 28 novembre, qui doit opposer le président sortant Laurent Gbagbo (38,3% des voix au premier tour le 31 octobre) à M. Ouattara (32,1%).

"Centaines de milliers de voix"

De "graves irrégularités" ont "entraîné la perte de centaines de milliers de voix des candidats du RHDP au profit" de M. Gbagbo, a affirmé M. Mady.

Le Parti démocratique de Côte d'Ivoire (PDCI, ex-parti unique) de M. Bédié (25,2%) avait dénoncé mercredi, avant même l'annonce des résultats provisoires, une "volonté manifeste de tripatouillage" et exigé "le recomptage des bulletins de vote".

Le PDCI a annoncé le dépôt de réclamations auprès de la Commission électorale indépendante (CEI), de même que l'Union pour la démocratie et la paix en Côte d'Ivoire (UDPCI) d'Albert Mabri Toikeusse (2,57%).

Les quatre dirigeants du RHDP - MM. Bédié, Ouattara, Toikeusse et Innocent Anaky (0,23%) - s'étaient retrouvés samedi, pour la deuxième fois en deux jours, au domicile de l'ex-président à Abidjan.

Pas de consigne de vote

La déclaration ne fait aucune référence à une consigne de vote en vue du second tour. Créé en 2005 par les deux anciens ennemis Bédié et Ouattara pour chasser Laurent Gbagbo, au pouvoir depuis 2000, le RHDP prévoit pourtant dans ses statuts de soutenir le candidat issu de ses rangs qualifié pour la finale.

La coalition a "commis des experts aux fins de rendre un rapport consignant tous les dysfonctionnements et manquements relevés", a précisé M. Mady.

"Ce rapport devra permettre la manifestation de la vérité et la prise de mesures idoines pour éviter que les suffrages de ces électeurs soient à nouveau volés par le FPI (Front populaire ivoirien)" de M. Gbagbo, a-t-il dit.

Ni M. Bédié ni M. Ouattara ne se sont exprimés publiquement depuis l'annonce des résultats, tandis que le camp Gbagbo a lancé ses premières attaques contre l'ex-Premier ministre, accusé d'être "le parrain de la rébellion".

Six fois repoussée depuis la fin du mandat de M. Gbagbo en 2005, l'élection est destinée à refermer la crise ouverte par le coup d'Etat de 1999 contre M. Bédié et aggravée par le putsch manqué de 2002, qui a coupé le pays en un sud loyaliste et un nord tenu par la rébellion rebaptisée Forces nouvelles (FN).

Le Conseil de sécurité de l'ONU, comme de nombreux observateurs internationaux, a noté des "irrégularités mineures" dans cette présidentielle historique, jugeant qu'elles n'avaient pas entaché sérieusement le vote.

Pologne: la construction de la plus haute statue du Christ au monde achevée

Pologne: la construction de la plus haute statue du Christ au monde achevée

Les ouvriers ont achevé samedi après-midi à Swiebodzin dans l'ouest de la Pologne la construction de la plus haute statue du Christ au monde, plus élevée que le Christ de Rio de Janeiro, a constaté un journaliste de l'AFP sur place.


Les ouvriers ont achevé samedi après-midi à Swiebodzin dans l'ouest de la Pologne la construction de la plus haute statue du Christ au monde, plus élevée que le Christ de Rio de Janeiro, a constaté un journaliste de l'AFP sur place.

La statue mesure au total 36 mètres, contre 33 mètres pour celle de Rio de Janeiro. Elle repose sur une butte de terre haute de 16 mètres.

Comme le Christ de la Concordia en Bolivie et le Christ du Rio de Janeiro, la statue de Swiebodzin, ville de 40.000 habitants, est toute blanche, la seule différence, le Christ y porte une couronne dorée, haute de trois mètres.

Les derniers éléments de la statue, la tête et les bras ont été installés à l'aide d'une énorme grue spécialement dépêchée sur place. Une première tentative, la semaine dernière, s'était soldée par un échec faute de grue suffisamment puissante.

Le poids total de la construction est estimé à 440 tonnes.

"C'est l'oeuvre de ma vie. (...) Il sera le plus grand catéchiste. L'Europe a besoin de catéchistes comme le Christ", a déclaré à l'AFP Sylwester Zawadzki, curé de la paroisse de la Miséricorde divine à Swiebodzin, à l'origine de ce projet lancé il y a cinq ans.

La statue a été construite grâce à des dons privés collectés en Pologne et à l'étranger, selon le prêtre.

Egypt Pledges to Protect Copts in Face of Al-Qaida Threat

Egyptian President Hosni Mubarak has assured the country’s Coptic Christians that they would be protected from threats by al-Qaida.

Egypt’s official MENA news agency said Saturday that Mr. Mubarak spoke by telephone with Coptic leader Pope Shenouda and pledged to protect Copts and Egyptian Muslims from any acts of terrorism or extremism.

Last week, an al-Qaida linked group, the Islamic State of Iraq, took responsibility for a siege at a Catholic Church in Baghdad that left 58 people dead.

The group has been demanding the release of Muslim women it says are being held by the Coptic Christian church. The group has threatened more attacks on Christians, saying they are “legitimate targets.”

Egypt’s Muslim Brotherhood party condemned the threat, saying Muslims should protect holy places of all religions.

Egypt is home to nearly 8 million Coptic Christians.

Some information in this story was provided by AP

Lily Allen hospitalisée en urgence

Lily Allen hospitalisée en urgence REUTERS/Luke MacGregor


La chanteuse britannique Lily Allen a été hospitalisée vendredi soir, victime d'une septicémie (infection généralisée), rapporte samedi le Daily Mail, cité par parismatch.com . L'artiste, enceinte de six mois, a fait une fausse couche la semaine dernière. Elle avait ressenti jeudi de fortes douleurs au ventre et avait été transportée une première fois à l'hôpital.

French Unions Stage New Protest Against Pension Bill

French union workers have staged another round of protests against the new pension bill that is raising the country’s minimum retirement age from 60 to 62.

Officials say about 142,000 people turned out at rallies across France, down sharply from almost half a million that turned out in the last major demonstration October 28.

Despite the dwindling numbers, Bernard Thibault, the leader of the powerful CGT union, told the leftist newspaper L’Humanite that the protests will continue. But some unions have signaled that the battle is over.

The pension reform bill, which also calls for raising the age for a full pension from 65 to 67, has been adopted by both chambers of parliament. President Nicolas Sarkozy is expected to sign it into law later this year.

A series of strikes and street protests have disrupted train and air travel and caused fuel supply shortages during much of October.

Polls show that a majority of French citizens oppose the change in pension law.

Mr. Sarkozy has refused to back down despite the fierce opposition, insisting that the measure is necessary to prevent the system from going bankrupt.

/rh

Some information in this story was provided by AFP and Reuters.

Espagne: le pape met en garde contre un anticléricalisme "agressif"

Espagne: le pape met en garde contre un anticléricalisme "agressif"

La tradition religieuse connaît un net recul en Espagne - 73% des Espagnols se disent catholiques contre 80% il y a huit ans - et ce pays est devenu ces dernières années l'un des plus progressistes en Europe sur les questions de société.


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Le pape Benoît XVI a appelé samedi l'Europe à retrouver ses "racines chrétiennes" et à "s'ouvrir à Dieu", et mis en garde contre un retour à l'anticléricalisme "agressif" des années 30 en Espagne, au premier jour d'une visite dans ce pays.

"C'est une tragédie qu'en Europe, surtout au 19ème siècle, se soit affirmée et diffusée la conviction que Dieu est l'adversaire de l'homme et l'ennemi de sa liberté", a déclaré le pape lors d'une messe à Saint-Jacques de Compostelle.

"L'Europe doit s'ouvrir à Dieu, sortir sans crainte à sa rencontre", a ajouté Benoît XVI qui avait choisi pour lancer son message cette ville aux sources de la tradition catholique, lieu de pèlerinage depuis le Moyen Age.

Le pape devait ensuite partir pour Barcelone, dernière étape de ce voyage de deux jours, où il consacrera dimanche la basilique de la Sagrada Familia, le chef d'oeuvre de l'architecte catalan Antoni Gaudi, toujours en chantier et qui deviendra un lieu de culte 128 ans après la pose de la première pierre.

Benoît XVI a rendu hommage samedi au "courage" de Gaudi, catholique très fervent, qui a "su s'insérer dans la tradition des grandes cathédrales avec une créativité nouvelle".

Accueilli à Saint-Jacques aux cris de "Viva el papa", il a célébré samedi la messe devant 7.000 personnes, entouré d'une centaine de prêtres, prononçant quelques mois en galicien, la langue de cette région du nord-ouest de l'Espagne.

Une grande estrade bordée de bouquets de fleurs violettes avait été dressée sur la grande place Obradoiro, face à la cathédrale du 12ème siècle, au coeur de la ville médiévale.

"Voilà la jeunesse du Pape", "On le voit, on le sent, le Pape est présent", pouvait-on lire sur quelques unes des pancartes agitées par la foule.

Arrivé samedi matin à Saint-Jacques, où des milliers de pèlerins avaient veillé toute la nuit pour l'attendre, Benoît XVI a affirmé que l'affrontement entre "foi et modernité" était "très vivace" en Espagne, plaidant pour une "rencontre entre la foi et la laïcité et pas une confrontation".

Il a rappelé la naissance dans l'Espagne des années 30, avant la guerre civile et le franquisme, de forts courants prônant la laïcité et l'anticléricalisme.

"L'Espagne a vu dans les années 30 la naissance d'un anticléricalisme et d'un mouvement de sécularisation et de laïcisation fort et agressif", a lancé le pape en mettant en garde contre le risque d'un retour à cette tendance.

La tradition religieuse connaît un net recul en Espagne - 73% des Espagnols se disent catholiques contre 80% il y a huit ans - et ce pays est devenu ces dernières années l'un des plus progressistes en Europe sur les questions de société.

Le gouvernement socialiste a en effet fait voter en 2005 une loi légalisant le mariage homosexuel - 20.000 unions déjà célébrées - puis une autre en février dernier qui élargit le cadre légal de l'avortement. Toutes deux ont provoqué la colère de l'Eglise catholique.

Accueilli par le prince héritier Felipe à sa descente d'avion, le pape, vêtu d'une soutane blanche, a appelé l'Espagne et l'Europe à "donner une nouvelle vigueur à leurs racines chrétiennes".

Benoît XVI a ensuite pris dans ses bras, tour à tour, trois bébés vêtus de rose, de bleu et de blanc, avant de quitter l'aéroport à bord de sa papamobile aux vitres transparentes.

Salué sur son passage par des rangées de fidèles, il a parcouru les 11 kilomètres vers le centre de la ville médiévale puis est allé visiter la cathédrale, revêtant un moment la cape marron des pèlerins de Compostelle ornée de la célèbre coquille Saint-Jacques.

Il s'est aussi incliné sur le tombeau argenté de Saint Jacques, le saint patron de l'Espagne, dont il a ensuite embrassé la statue, sacrifiant à une tradition observée par des générations de pèlerins depuis le Moyen-Age.

Ramata Soré, journaliste : « J’aimerais toujours donner le meilleur de moi-même »

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Ramata Soré, prix CNN 2006

Journaliste au bimensuel L’Evènement, Ramata est une brave femme qui aime véritablement son métier. Elle exerce dans un domaine où l’on rencontre peu de femmes : le journalisme engagé. Mais notre invitée de la semaine s’en sort très bien. Elle s’engage où même un homme n’oserait pas. Toujours battante, Rama continue d’élargir son cursus scolaire dans une université au pays de l’oncle Sam. Rencontre avec une autre figure du monde des médias burkinabé.

Présentez-vous à nos lecteurs

Je suis Ramata SORE. Journaliste. Actuellement, je fais un Master en journalisme aux Etats-Unis.

Parlez-nous de votre parcours professionnel

Après ma maîtrise en Sciences et techniques de l’information et de la communication obtenue en 2001 à l’université de Ouagadougou, je me suis engagée dans le journalisme. J’ai d’abord été stagiaire, pigiste et journaliste à plein temps à L’Evénement.

Pourquoi avoir choisi le métier de journaliste

Je pense que c’est mon chemin que j’ai suivi. Tout simplement pour dire que c’est un métier que j’aime beaucoup du fait de l’aspect humain qu’il revêt : travailler pour le peuple.

Comment vous y sentez-vous étant femme et journaliste engagée

Je me sens moi-même. J’estime qu’il n’y a pas un sentiment spécifique pour les femmes journalistes. C’est un métier, donc ouvert à tous les deux sexes.

En tant que journaliste, quels prix et distinctions avez-vous obtenus ?

Ça, c’est une colle. J’avoue que je n’ai pas encore compté tous les prix que j’ai eus. Il y en a tellement.

Quels sont vos projets ?

Toujours prier afin qu’Allah m’aide à donner toujours le meilleur de moi-même.

Quel regard portez-vous sur la liberté d’expression au Burkina Faso ?

Elle se consolide quand bien même il y ait encore du chemin à faire. Quand je parle de chemin à faire, je parle de la dépénalisation des délits de presse. Je parle du droit à l’accès aux sources d’informations. Je parle de médias plus professionnels à même de faire bondir le plus robuste des dictateurs de ce pays.

Cette année 2010, 17 pays africains commémorent les 50 ans d’accession à la souveraineté, quelle appréciation faites-vous de ces commémorations ?

Je pense que ces commémorations sont une opportunité pour faire le bilan de l’existence de nos pays en tant qu’individualité, d’analyser les voies et moyens devant permettre à chacun de ces pays d’être réellement indépendant et autonome afin de satisfaire les attentes des populations et non des puissances extérieures.

Bassératou Kindo
L’Express du Faso

Former BART officer gets 2 years in fatal subway shooting

A man protests the case of California transit police officer Johannes Mehserle, convicted of killing Oscar Grant.

A man protests the case of California transit police officer Johannes Mehserle, convicted of killing Oscar Grant.

Los Angeles, California (CNN) -- The former transit police officer convicted of involuntary manslaughter in the killing of an unarmed man in Oakland, California, was sentenced Friday to two years in prison.

Johannes Mehserle will get credit for time he's already spent behind bars since he was charged in the shooting of 22-year-old Oscar Grant on a train platform on January 1, 2009.

Mehserle could be released from custody in about seven months, according to sentencing guidelines provided by the prosecution.

Grant's mother, Wanda Johnson, appeared stunned as she left the courtroom. Her family's lawyer said she was appalled. Johnson had asked the judge to sentence him to the maximum 14 years in prison. She and four other family members who spoke at the sentencing hearing called Mehserle "a murderer."

"This is a slap in the face, a punch in the stomach," said John Burris, the Grant family attorney.

Prosecutors had asked for prison time, while the defense had argued for probation.

After the July verdict, police in downtown Oakland arrested dozens of angry protesters on a variety of charges, including failure to disperse, resisting arrest, burglary, vandalism and assaulting a police officer. The city planned to have extra officers on hand Friday in case they were needed, said police spokeswoman Holly J. Joshi.

About 250 people unhappy with the sentence rallied peacefully Friday afternoon, said Oakland Police Chief Anthony Batts.

Officers in the area have identified some people who were arrested in July. "We are introducing ourselves to them and letting them know we know they are in the crowd," Batts said

Mehserle told Los Angeles County Superior Court Judge Robert Perry before sentencing Friday that he would be willing to go to prison if the sentence made his city and family safer.

"I shot a man," he said. "I killed a man. It should not have happened."

Alex Alonso, a writer for StreetGangs.com, said Mehserle appeared to weep at times while reading his apology to the judge. He seemed to avoid looking at Grant's family, Alonso said.

Mehserle, dressed in an orange jail jumpsuit, was shackled by chains around his waist linked to cuffs on his arms and legs, Alonso said.

"I wish I could bring Oscar Grant back," Mehserle said.

A conviction for involuntary manslaughter normally carries a four-year sentence, but the judge had the option of adding an "enhancement" that could have made the sentence 14 years because a firearm was used in commission of a crime.

Mehserle, who was on duty as a Bay Area Rapid Transit police officer when the shooting occurred, said at the trial that he intended to draw and fire his Taser rather than his gun. The jury acquitted him of the more serious charges of second-degree murder and voluntary manslaughter.

Grant family members expressed outrage after the verdict in July.

"My son was murdered. He was murdered. He was murdered. My son was murdered," Johnson said. She and others said African-Americans have too long been the victims of police abuse and a biased judicial system.

The trial had been moved from California's Alameda County to Los Angeles because of pretrial publicity. The shooting was captured on a bystander's cell-phone video camera. The video was widely circulated on the internet and on news broadcasts, and it spurred several protests and riots in and around Oakland.

The shooting took place after Bay Area Rapid Transit police were called to Oakland's Fruitvale station on January 1, 2009, when passengers complained about fights on a train. Officers pulled several men, including Grant, off the train when it arrived at Fruitvale.

The video showed Mehserle pulling his gun and shooting Grant in the back as another officer kneeled on the unarmed man. Mehserle resigned his position a few days after the incident and was later arrested in Nevada.

The former officer apologized to the public and described his memories of the moments after the shooting in a handwritten letter obtained by CNN after the verdict.

"For now, and forever, I will live, breathe, sleep, and not sleep with the memory of Mr. Grant screaming 'you shot me' and me putting my hands on the bullet wound thinking the pressure would help while I kept telling him 'you'll be okay,'" Mehserle wrote in the letter. "I tried to tell myself that maybe this shot would not be so serious, but I recall how sick I felt when Mr. Grant stopped talking, closed his eyes and seemed to change his breathing."

CNN's Stan Wilson and Phil Gast contributed to this report.

Burkina Faso: une centaine d'enfants sauvés de la traite

Logo d'Interpol au siège de l'organisation à Lyon, le 17 mai 2010

LYON — L'organisation de police Interpol a annoncé vendredi avoir sauvé au Burkina Faso plus d'une centaine d'enfants victimes de la traite, notamment comme travailleurs dans des mines d'or, lors d'une opération menée en octobre avec la police burkinabé.

Cette opération, baptisée "Cascades" et menée par plus de 100 policiers, a eu lieu du 25 au 27 octobre.

"Au cours de l'opération de trois jours, les policiers ont contrôlé les routes reliant la capitale du Burkina Faso à d'autres régions du pays et aux pays voisins et ont perquisitionné des carrières d'exploitation aurifère exploitée illégalement", précise l'organisation policière internationale, dont le siège est à Lyon (sud-ouest de la France).

L'opération a permis d'identifier et de secourir 177 enfants qui travaillaient illégalement: 74 ont été rendus à leur famille et 103 ont été pris en charge par les services sociaux.

Cette initiative du Burkina Faso a suivi l'opération "Bia", qui avait eu lieu en Côte d'Ivoire en juin 2009 et avait permis le sauvetage de 54 enfants qui travaillaient illégalement.

La traite transfrontalière des enfants reste répandue en Afrique de l'Ouest. Les enfants sont souvent employés dans le secteur informel comme domestiques, ainsi que dans les secteurs agricole et des mines.

MSNBC suspends Olbermann for political donations

NEW YORK — MSNBC has suspended prime-time host Keith Olbermann indefinitely without pay for contributing to the campaigns of three Democratic candidates this election season.

Olbermann acknowledged to NBC that he donated $2,400 apiece to the campaigns of Kentucky Senate candidate Jack Conway and Arizona Reps. Raul Grivalva and Gabrielle Giffords.

NBC News prohibits its employees from working on, or donating to, political campaigns unless a special exception is granted by the news division president — effectively a ban. Olbermann's bosses did not find out about the donations until after they were made. The website Politico first reported the donations.

"I became aware of Keith's political contributions late last night," Phil Griffin, MSNBC's chief executive, said Friday. "Mindful of NBC News policy and standards, I have suspended him indefinitely without pay."

Olbermann was not immediately available for comment.

His "Countdown" show, which airs at 8 p.m. ET, is MSNBC's most popular program. His on-the-air transformation from the host of a straight news program to a liberal commentator led the network itself to go in the same direction, filling its prime-time lineup with left-leaning hosts and doing better in the ratings than anytime since its 1996 launch.

The rise in opinionated cable news programming has called into question whether the traditional rules of news organizations to preserve the appearance of impartiality should apply to people who have their jobs in part because of a clear point of view.

Sean Hannity, a conservative radio talk show host with a popular hour on Fox News Channel each weeknight, donated $2,400 to the congressional campaign of New York Republican John Gomez in May. In August, he donated $5,000 to Michelepac, or Many Individual Conservatives Helping Elect Leaders Everywhere, according to the Federal Election Commission. The PAC is associated with Minnesota Republican Rep. Michele Bachmann.

Fox's Bill Shine, senior vice president of programming, told the Twin Cities Pioneer Press after the Bachmann donation that "it's always good to remember that he's not a journalist; he's a conservative TV host. If he wants to donate to a candidate, he certainly can."

Fox's parent company, News Corp., gave $1 million this summer to the Republican Governor's Association, which helps elect GOP gubernatorial candidates nationally. Fox host Neil Cavuto paid $1,000 in 2002 for a ticket to a dinner benefiting the Republican senatorial and congressional campaign committees.

MSNBC's own Joe Scarborough, who hosts the "Morning Joe" program, is listed in campaign records as donating $4,200 in 2006 to Derrick Kitts, a failed Republican congressional candidate.

Grijalva was on Olbermann's show twice in the weeks leading up to the election, once on Oct. 22 because the congressman's office in Tucson had received a suspicious envelope containing powder in the mail, and on Oct. 28 to talk about the state's tough new immigration law, spokesman Adam Sarvana said. Grijalva did not ask for a donation and Olbermann did not say he was giving one.

"I assume that Olbermann decides on his own who to give his money to," said Sarvana, adding that the campaign was surprised when the check arrived.

A spokeswoman for Giffords also said Olbermann's donation was unsolicited. Her race against a Republican tea party candidate was still too close to call on Friday afternoon.

Olbermann was a co-anchor of MSNBC's election coverage this week. The network's performance drew some criticism, particularly with Chris Matthews' contentious interviews with Republican Bachmann and Marsha Blackburn.

Olbermann was seen laughing following Matthews' conversation with Bachmann. Matthews had criticized the congresswoman for failing to answer his questions.

"Are you hypnotized tonight?" Matthews said. "Has someone hypnotized you? Because no matter what I ask you, you give the same answer."

Comedy Central's Jon Stewart, interviewing Fox's Chris Wallace the day after election day, said MSNBC was like "double-A ball" in comparison to Fox.

"You can't defeat Fox by becoming what they say you are," Stewart said. "The only way you can defeat them is by an earned credibility, not an earned partisanship. They're making a mistake by becoming an equivalent to Fox rather than a brand new journalistic organization."

There has been discomfort in the past at NBC News over the roles of Matthews and Olbermann on newsy nights. For part of the 2008 campaign, the two men anchored MSNBC's prime-time political coverage, but when the general election campaign started, they were replaced by David Gregory and given the role of commentators.

Olbermann, 51, has a volatile work history, feuding with management at ESPN, where he came to prominence as a "Sportscenter" host. He had a different prime-time show for MSNBC in the late 1990s, but said he quit because he was angry that management compelled him to spent a lot of time on the scandal that led to President Clinton's impeachment.

Because Olbermann is a polarizing figure, his suspension set different sides of the political spectrum aflame. Brent Bozell of the conservative Media Research Center called Olbermann "the worse hypocrite in the world" for complaining about News Corp's political donations while making similar ones himself, while the liberal Progressive Change Campaign Committee started an online petition demanding that MSNBC put Olbermann back on the air.

"Is this simply a personality conflict within MSNBC or is one of America's major corporations cracking down on a viewpoint they may not like?" asked Sen. Bernie Sanders, a Vermont independent. "Whatever the answer may be, Keith Olbermann should be reinstated immediately and allowed to present his point of view."

After initially saying Chris Hayes would fill in for Olbermann on Friday, MSNBC changed its mind but wouldn't immediately say who would do it.

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Associated Press Writer Bob Christie contributed to this report

‘Black Box’ Recorders Found at Cuba Plane Crash Site

Investigators have found the “black box” flight data and voice recorders from the Cuban passenger plane that crashed Thursday in a mountainous area of Cuba, killing all 68 people on board.

Thick vegetation at the crash site, in Cuba’s Sancti Spiritus province, had hampered efforts to find the recorder and recover the charred remains of the victims.

Argentina’s President Cristina Fernandez de Kirchner said she is sending a plane to Cuba to bring back the bodies of the nine Argentines killed in the crash.

The flight of the AeroCaribbean turboprop airliner originated in Haiti and stopped in Santiago de Cuba, heading to Havana. The plane was the last flight to leave the eastern Cuban city before Hurricane Tomas passed nearby.

The pilot reported an emergency shortly before the plane went down. Witnesses said the aircraft appeared to be unstable and was spewing smoke before the fiery crash.

Cuban state media reported the passengers included people from Argentina, Mexico, the Netherlands, Germany, Austria, France, Italy, Spain, Venezuela and Japan. Thirty-three passengers and all seven crew members were Cuban.

Some information in this story was provided by AP, AFP and Reuters.

Elections ivoiriennes: Abidjan accuse Dakar de "conspiration" après une rencontre Wade-Ouattara

Montage photo du président sortant Laurent Gbagbo (G) et de l'ancien Premier ministre Alassane Ouattara, qui s'affronteront au 2e tour
Montage photo du président sortant Laurent Gbagbo (G) et de l'ancien Premier ministre Alassane Ouattara, qui s'affronteront au 2e tour Sia Kambou AFP

La présidence ivoirienne a accusé vendredi le Sénégal de "conspiration" et rappelé son ambassadeur à Dakar, après une rencontre entre le chef de l'Etat sénégalais Abdoulaye Wade et l'opposant Alassane Ouattara, rival du sortant Laurent Gbagbo à la présidentielle ivoirienne.

Cet incident diplomatique est un nouvel épisode des relations tourmentées entre les présidents Gbagbo et Wade.

"On a le droit de soutenir (un candidat), mais on n'a pas le droit de conspirer en vue d'une déstabilisation", a déclaré à l'AFP le conseiller diplomatique de M. Gbagbo, Alcide Djédjé.

"La Côte d'Ivoire a rappelé son ambassadeur au Sénégal. L'ambassadeur du Sénégal en Côte d'Ivoire a été convoqué aujourd'hui (vendredi) au ministère des Affaires étrangères et a reçu une lettre de protestation des autorités ivoiriennes", a-t-il indiqué.

L'audience accordée jeudi à Dakar par le chef de l'Etat sénégalais à l'adversaire de M. Gbagbo au second tour, quelques heures après la proclamation des résultats du premier tour du 31 octobre, est "une ingérence intolérable du Sénégal dans les affaires intérieures de la Côte d'Ivoire", a-t-il affirmé.

M. Wade "a envoyé un avion pour chercher" l'ex-Premier ministre Ouattara et l'autre dirigeant de l'opposition ivoirienne, l'ancien chef d'Etat Henri Konan Bédié, a poursuivi M. Djédjé. "Bédié a refusé de partir, Ouattara est parti avec une forte délégation".

"C'est incroyable", "du jamais vu en plein second tour", a ajouté ce proche du président Gbagbo. "Si (le président sénégalais) soutient Ouattara, il peut le faire plus discrètement, comme ça se fait partout", a-t-il dit.

Interrogé par l'AFP, le porte-parole du gouvernement sénégalais, Moustapha Guirassy, a dit que le Sénégal "prend acte" de l'"accusation très grave" portée par Abidjan.

Le Sénégal n'avait "pas été choqué de voir des adversaires du président de la République reçus par le président ivoirien" pendant la campagne présidentielle en Côte d'Ivoire, a-t-il souligné, citant deux opposants sénégalais, Ousmane Tanor Dieng et Moustapha Niasse.

"Nous considérons la Côte d'Ivoire comme un Etat indépendant et souverain qui a la possibilité et le droit de rappeler son ambassadeur quand il le désire", a-t-il encore relevé. "Nous en prenons acte".

Le porte-parole n'a pas officiellement confirmé la rencontre entre MM. Wade et Ouattara mais a fait valoir que le président sénégalais avait "toujours reçu des hommes politiques de la sous-région". "Il a toujours agi pour la paix", a-t-il affirmé.

L'entourage de M. Ouattara avait indiqué vendredi matin que le candidat avait "eu une audience jeudi à Dakar avec le président Wade", avant de rentrer à Abidjan vendredi. Le contenu de l'entretien n'a pas été précisé.

Alassane Ouattara, qui au premier tour a recueilli 32,1% des voix, derrière M. Gbagbo (38,3%), était accompagné à Dakar de Me Jeannot Ahoussou, haut dirigeant du Parti démocratique de Côte d'Ivoire (PDCI, ex-parti unique), selon le PDCI. M. Bédié, candidat de ce parti, est arrivé troisième (25,2%).

Le président Wade s'était impliqué dans les efforts de règlement de la crise politico-militaire ivoirienne de 2002, mais ses relations avec le régime Gbagbo ont connu des coups de froid, avant un réchauffement récent.