14 décembre, 2010

WikiLeaks: un tribunal londonien se prononce sur la libération de Julian Assange

AFPWikiLeaks: un tribunal londonien se prononce sur la libération de Julian Assange

Un tribunal londonien est appelé à se prononcer mardi sur la demande de remise en liberté conditionnelle de Julian Assange, fondateur du site WikiLeaks en détention provisoire depuis une semaine à Londres dans l'attente d'un jugement sur son extradition en Suède.

Un tribunal londonien est appelé à se prononcer mardi sur la demande de remise en liberté conditionnelle de Julian Assange, fondateur du site WikiLeaks en détention provisoire depuis une semaine à Londres dans l'attente d'un jugement sur son extradition en Suède.

Julian Assange, Australien de 39 ans, comparaîtra en personne à partir de 14H00 GMT devant le tribunal de Westminster, dans le centre de Londres. Le fondateur de WikiLeaks est incarcéré depuis une semaine dans la capitale britannique, à la suite de son interpellation en vertu d'un mandat d'arrêt européen.

Lors d'une première comparution devant ce même tribunal, le mardi 7 décembre, M. Assange avait été placé sous écrou extraditionnel dans l'attente d'un jugement sur une demande de la justice suédoise qui le recherche pour de présumées agressions sexuelles sur deux femmes en août dernier.

La cour avait alors rejeté une première demande de remise en liberté conditionnelle. Le juge Howard Riddle avait avancé "l'extrême gravité des accusations" et estimé que le prévenu avait "les moyens et la capacité de s'enfuir".

La justice britannique refuse généralement les demandes de remise en liberté dans le cadre de procédures d'extradition. Mais c'est avec une équipe d'avocats renforcée que M. Assange renouvèle mardi sa requête: il a réussi à rallier à sa cause un ténor du barreau, Geoffrey Robertson. Champion de la défense des droits de l'homme, Me Roberson a notamment défendu Salman Rushdie, écrivain cible d'une fatwa des autorités religieuses iraniennes.

Parmi ses arguments, la défense devrait faire valoir la "machination politique" qui se cache, selon elle, derrière la procédure lancée en Suède et qui viserait en fait à faire museler WikiLeaks, dont les révélations sur les secrets de la diplomatie européenne embarassent de nombreux pays dont les Etats-Unis. Des voix se sont élevées à Washington pour réclamer des poursuites contre Assange.

Les partisans du fondateur de WikiLeaks devraient faire entendre le même message lors d'une manifestation de soutien convoquée devant le tribunal, au moment où il se réunira.

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