14 décembre, 2010

Premier vote favorable au Sénat sur le compromis fiscal d'Obama

AFP

Le président américain Barack Obama, le 13 décembre 2010 à Washington, DC
Le président américain Barack Obama, le 13 décembre 2010 à Washington, DC Jewel Samad AFP

Le Sénat américain a offert lundi au président Obama un premier vote favorable sur le compromis fiscal scellé entre la Maison Blanche et les républicains pour prolonger les allégements fiscaux de l'ère Bush, malgré de fortes réserves côté démocrate.

Les élus ont approuvé la clôture des débats sur le texte par 83 voix contre 15, grâce au soutien massif des républicains. Ce vote ouvre la voie à un vote final mardi ou mercredi.

"J'exhorte la Chambre des représentants à agir rapidement sur ce dossier important", a dit le président Barack Obama qui s'est félicité du vote du Sénat avant même la conclusion du vote qui a duré une partie de l'après-midi.

L'accord conclu par M. Obama consiste à prolonger de deux ans, pour tous les Américains, les allégements fiscaux adoptés en 2001 et 2003 qui arrivent à expiration au 31 décembre. En échange, le président a obtenu la prolongation des allocations chômage qui sont arrivées à expiration.

Mais la pilule ne passe pas chez les démocrates les plus à gauche.

Initialement, les démocrates souhaitaient prolonger les allégements pour les seules classes moyennes, soit les ménages gagnant moins de 250.000 dollars par an, et non pour les plus riches.

A la Chambre des représentants, les leaders démocrates ont indiqué qu'ils demanderaient des changements au texte.

"Ce compromis bipartite représente un premier pas essentiel pour s'attaquer à la dette, car en laissant les impôts au taux actuel, nous coupons officiellement le robinet" des dépenses publiques, a dit Mitch McConnell, le chef de la minorité républicaine lundi.

Le sénateur démocrate Mark Udall, l'un des opposants au compromis a assuré que le plan ne ferait qu'enfoncer davantage les Etats-Unis dans la dette. "C'est aussi dangereux que n'importe quelle attaque contre notre pays", a-t-il jugé.

Aucun commentaire:

Enregistrer un commentaire