25 novembre, 2010

Plus de 600 000 artistes et invités attendus

La 15ème édition de la Semaine nationale de la culture s’ouvre ce samedi 27 novembre 2010 à Bobo-Dioulasso. Pour lever un coin de voile sur les préparatifs, le secrétaire général du ministère de la Culture, du Tourisme et de la Communication, Souleymane Ouédraogo, en sa qualité de Président du comité national d’organisation (PCO), a animé, mercredi 22 novembre à Bobo-Dioulasso, un point de presse. Avec les hommes de médias, il a surtout été question du programme d’activités, mais aussi des grandes innovations apportées à cette édition qui coïncide avec le cinquantenaire de l’indépendance.

Le samedi 27 novembre à Bobo-Dioulasso, ce sera le top de départ de la Semaine nationale de la culture (SNC). Première innovation, la cérémonie d’ouverture aura lieu sur le plateau omnisport de Yéguéré et non sur l’habituel site du rond-point de Dafra, où le Palais de la culture est en chantier. La présente édition de la SNC sera riche en couleurs, affirme le PCO qui a salué au passage, la mobilisation des hommes de médias et leur engouement pour le suivi des préparatifs. Outre la cérémonie d’ouverture, le programme d’activités affiche des conférences et des panels, des expositions et concours littéraires, et d’art plastiques, des compétitions d’art traditionnel, moderne, et théâtrales.

L’art culinaire ne sera pas en reste : les femmes des différentes régions viendront rivaliserqui mieux-mieux avec son savoir faire en la matière. Mais, a prévenu tout de suite le PCO, si le programme présente des similitudes avec les éditions précédentes, sa mise en œuvre connaîtra de grandes innovations. Et comme touche particulière à cette biennale, il a cité l’érection d’un marché des arts. Une tribune où tous ceux qui sont intéressés par les produits culturels et la promotion des spectacles hors du Burkina pourront venir négocier sur place.

Parmi les nouveautés, on peut citer encore les conférences sur la carte identitaire du Burkina et une présentation du patrimoine culturel et artistique de chacune des 13 régions du Burkina. Souleymane Ouédraogo a, au cours des échanges avec les hommes de médias, fait un rapprochement entre le thème de la SNC « Culture et traditions » et celui des festivités du cinquantenaire de l’indépendance à savoir, « 50 ans de construction d’une nation : souvenir et espérance ».

Deux manifestations qui, selon lui, ont pour trait commun « de revisiter l’histoire de notre pays et la vie de nos communautés ». D’où l’éclat que le comité entend donner à cette manifestation. Malgré la restriction budgétaire qui marquera la présente édition, M. Souleymane Ouédraogo reste serein : « Nous allons réussir la SNC 2010 ». A ceux qui pensent que cette réduction budgétaire influencera forcément l’audience de la biennale culturelle, Souleymane Ouédraogo répond tout de suite par le contraire : le ministère de la Culture, du Tourisme et de la Communication fait partie, selon lui, des départements ministériels dont le calendrier culturel et médiatique est très étoffé.

Et malgré les adversités économiques, les rendez-vous sont tenus. Il s’est également félicité de la construction, par le gouvernement, du Palais de la culture à Bobo-Dioulasso. Un joyau qui a englouti plus de 6 milliards de FCFA. A ce rendez-vous culturel qui constitue un avant-goût des festivités du 11-Décembre, plus de 600 000 artistes et invités sont attendus. Côté prestations, 132 troupes nationales et 7 de la diaspora ivoirienne seront en compétition à Sya. Le Canada n’est pas en reste puisqu’il sera présent avec une troupe en animation. Cette 15ème édition de la SNC, aux dires du président du comité d’organisation, présente des enjeux de taille et des défis à relever.

Les échanges qui ont suivi ont permis aux hommes de médias de soulever pas mal de préoccupations, notamment sur la disponibilité du Palais de la culture pour cette 15ème édition, le cachet « disproportionné » des artistes musiciens invités, et la contribution de la commune de Bobo-Dioulasso à la réussite de la fête. Si pour le Palais de la culture, le PCO a renvoyé l’auteur de la question à la dernière visite du Premier ministre, pour ce qui est des autres sujets, il est resté convaincu que le succès de la Semaine nationale de la culture requiert l’implication de tous les artistes où qu’ils soient, et bien entendu des journalistes auxquels il a rendu un hommage mérité. A noter que le PCO avait à ses côtés ses proches collaborateurs dont le secrétaire permanent de la SNC et quelques conseillers techniques du ministère.

sidwaya.bf

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